Fin d’une ère chez Red Bull : quand Christian Horner quittait officiellement la F1

Une page s’est tournée chez Red Bull. Le 13 août 2025, Christian Horner, figure historique de l’écurie, quitte officiellement ses fonctions, selon les documents de Companies House au Royaume-Uni. Déjà mis à l’écart début juillet, ce départ formel marque la fin d’une ère portée par l’innovation, la victoire et le leadership qui a façonné la F1 moderne.

20 ans de succès fulgurant à son palmarès 

Christian Horner a pris les commandes de Red Bull Racing en 2005, à seulement 31 ans, et a transformé l’équipe en une véritable puissance mondiale. Sous sa direction, Red Bull a remporté 124 victoires, huit titres pilotes (Vettel et Verstappen) et six titres constructeurs.

Il est réputé pour ses choix stratégiques audacieux, comme le GP de Monaco 2023, et pour avoir su motiver ses pilotes et ingénieurs, forgeant ainsi un bon esprit d’équipe. Grâce à lui, Red Bull est devenu un rival incontournable de Mercedes et Ferrari.

Quelles seront les retombées sur la saison ?

L’éviction de Christian Horner survient à un moment critique de la saison 2025. Max Verstappen accuse actuellement un retard de 97 points sur le leader du championnat, Oscar Piastri, avec seulement 187 points contre 284 pour Piastri. L’écurie Red Bull, quant à elle, occupe la quatrième place au classement des constructeurs avec 144 points, loin derrière McLaren (362 points). 

Certains observateurs estiment que cette réorganisation pourrait déstabiliser l’équipe, tandis que d’autres y voient une opportunité de repartir sur de nouvelles bases avant l’arrivée des nouvelles réglementations en 2026.

 

 

Quand la passion rencontre le jeu

Les changements chez Red Bull dépassent l’équipe elle-même : chaque rebondissement offre aux fans l’occasion de spéculer, que ce soit sur des forums de discussions ou par le biais des paris sportifs. La F1 se prête particulièrement à ce jeu, avec des surprises dépendant autant des pilotes que de la stratégie au stand ou de la météo lors d’un Grand Prix.

Le Constructors’ Championship 2025, par exemple, attire toujours les foules et suscite inévitablement des pronostics. D’ailleurs, Red Bull est coté à 7.00 dans les paris sportifs en Belgique pour remporter le championnat, un chiffre qui illustre bien combien l’incertitude entoure l’écurie après ses récents changements.

Les raisons de ce départ prévisible

Si Red Bull a toujours protégé son image, la saison 2025 a été secouée par des tensions internes et des résultats en demi-teinte. Stefan Salzer prend désormais le poste de directeur d’équipe, tandis que Laurent Mekies hérite du rôle de directeur d’écurie. Cette nouvelle direction devra prouver rapidement qu’elle peut maintenir Red Bull au sommet dans un paddock (l’enceinte réservée aux équipes) en perpétuelle évolution.

Un avenir plein d’interrogations

La question que tout le monde se pose est : quel avenir pour Red Bull après Horner ? La réponse sera probablement dévoilée dès la reprise à Zandvoort. Si l’équipe parvient à retrouver sa cohésion et à améliorer sa voiture, elle pourrait encore peser sur le championnat. Sinon, c’est peut-être le début d’un nouveau cycle où McLaren, Ferrari et Mercedes viendront redistribuer les cartes.

En F1, rien n’est jamais figé. Une saison peut basculer en un seul week-end, un championnat peut se jouer à un arrêt au stand près. Une chose est sûre : l’après-Horner s’annonce aussi passionnant qu’imprévisible.

Susie Wolff se lâche sur Christian Horner : « Un vrai acteur » !

Le paddock de Formule 1 a connu son lot de drames, mais peu de sagas ont autant marqué les esprits que la chute de Christian Horner, l’ancien patron de Red Bull. Habitué des conférences de presse, Horner se proclame gardien de « l’esprit de la course » et était aussi souvent l’antagoniste que le protagoniste lorsqu’il traitait avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, dans les forums publics.

Après des mois de silence, l’épouse de Toto Wolff, ancienne pilote de course et actuelle haute responsable de la FIA, Susie Wolff, a enfin rendu son verdict depuis le départ de Horner, et celui-ci frappe comme une aile flexible Red Bull illégale dans le parc fermé. Selon la responsable de la FIA F1 Academy, la chute de Horner était « une honte pour le sport », mais qu’en est-il de l’homme lui-même ? « Un véritable acteur, et il a très bien joué. »

C’est une déclaration qui tranche avec la politesse corporative de la Formule 1 moderne, comme une note de conformité affûtée de la FIA. Les gants sont jetés, les caméras tournent et la machine à pop-corn de la F1 Fanzone tourne à plein régime.

L’ascension et la chute soudaine de l’homme fort de Red Bull

Pendant deux décennies, Christian Horner a été le protagoniste du feuilleton le plus réussi de la Formule 1 à Milton Keynes. Il est arrivé en 2005 avec un sourire enfantin, un bloc-notes et un rêve, et lorsque le générique a défilé en 2024, il avait remporté six titres de constructeurs et huit championnats de pilotes, se forgeant une réputation qui aurait pu alimenter toute une saison de Drive to Survive.

Mais la fin est arrivée rapidement. Après des mois de troubles internes et une enquête qui faisait passer « Succession » pour un divertissement léger, Horner a été licencié peu après le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le communiqué de presse de Red Bull était si bref qu’il aurait pu s’agir d’un message radio adressé à Max Verstappen depuis le GP. L’homme qui dirigeait autrefois l’équipe la plus dominante de ce sport appelait soudainement des avocats à la place.

Bien qu’il ait été innocenté à deux reprises pour comportement inapproprié envers une employée, d’abord par un enquêteur indépendant, puis en appel, la boue refusait de partir.

Certains affirment que l’image de Red Bull en a souffert, les fans ont débattu sans fin de la moralité de la situation, et d’autres ont affirmé que les sponsors avaient développé une « fatigue d’alignement de marque ». En septembre, l’empire des boissons énergisantes avait discrètement confirmé que Horner avait été racheté pour environ 100 millions de dollars. Une tournée d’adieu coûteuse, même selon les standards de la Formule 1.

L’avis de Susie Wolff : « Une performance digne d’un Oscar »

La directrice de la F1 Academy, toujours mesurée, a finalement rompu son silence dans le Sunday Times. Son verdict était à la fois diplomatique et démolisseur.

« Christian a soutenu la F1 Academy, et je lui en serai toujours reconnaissante », a-t-elle déclaré, marquant une pause juste assez longue pour laisser entrevoir ses intentions.

« Mais tout ce drame autour des allégations a été une véritable honte pour le sport. Nous étions enfin en train de prendre de l’élan avec la F1 Academy, et soudain, tout le monde ne voulait plus parler que de son scandale. »

Si le monde du sport automobile avait l’équivalent des Oscars, Wolff aurait peut-être nominé Horner pour le prix de la « meilleure performance en situation de crise », compte tenu de la durée de son mandat pendant les enquêtes.

« Il a très bien joué son rôle », a-t-elle déclaré, ajoutant que l’incident « n’avait pas été bénéfique pour l’image du sport ».

C’était le genre de compliment ambigu que seule l’élite de la Formule 1 peut faire, l’équivalent verbal d’un sourire narquois.

Les retombées : un paddock sans son « méchant »

Avec le départ de Horner, Red Bull a dû se reconstruire. Laurent Mekies a pris la relève, apportant un ton nettement moins théâtral aux procédures. Finies les disputes publiques, les sourires narquois et les petites phrases médiatiques. La nouvelle ère de Mekies était placée sous le signe de la « stabilité technique », code de la Formule 1 pour « plus de scandales, s’il vous plaît ».

Mais malgré le calme interne, il manquait quelque chose. La Formule 1 sans Christian Horner, c’est comme Monaco sans embouteillages : plus propre, certes, mais indéniablement moins divertissant. Les conférences de presse ont perdu leur côté dramatique, les mèmes Toto vs Christian se sont taris et les producteurs de Drive to Survive auraient été vus arpentant le paddock avec désespoir, serrant dans leurs mains des scripts portant la mention « À réécrire d’urgence : pas de méchant ».

Où en est Christian Horner de sa tentative de retour en F1 ?

Horner, 51 ans, a été démis de ses fonctions de directeur de l’écurie Red Bull en juillet, après près de deux décennies à la tête de l’équipe. Son départ est intervenu quelques semaines seulement après qu’il ait été innocenté de toute accusation de comportement inapproprié dans le cadre de deux enquêtes distinctes, l’une interne et l’autre externe. Red Bull GmbH, la société mère autrichienne, a annoncé son licenciement peu après le Grand Prix de Grande-Bretagne, sans fournir d’explication publique à cette décision.

Horner a rejoint Red Bull en 2005, lorsque l’équipe a fait son entrée en Formule 1. Sous sa direction, l’équipe a remporté un succès remarquable, décrochant huit titres de champion du monde des pilotes et six titres de champion du monde des constructeurs pendant les périodes de domination menées par Sebastian Vettel et Max Verstappen. Cependant, son règne s’est terminé dans la controverse, les tensions politiques et les fuites de messages privés présumés, qui ont relancé le débat public malgré les enquêtes qui l’avaient innocenté.

Le scandale et ses conséquences

Les messages WhatsApp, qui auraient été échangés entre Horner et un employé anonyme de Red Bull, ont été publiés en ligne juste un jour après que Horner ait été officiellement innocenté par une enquête externe. La fuite a relancé un examen minutieux, plaçant Red Bull et la Formule 1 sous les feux des projecteurs mondiaux.

Tout au long de cette saga, Horner a maintenu son innocence, qualifiant ces allégations d’infondées. Son épouse, l’ancienne Spice Girl Geri Halliwell, 52 ans, l’a publiquement soutenu. Le couple a fait plusieurs apparitions publiques en 2024, affichant son unité face aux spéculations généralisées sur l’avenir de leur mariage.

Selon des sources internes, l’environnement interne de Red Bull était de plus en plus divisé à l’époque. Alors qu’une faction au sein de la direction autrichienne considérait la position de Horner comme intenable, d’autres membres du groupe de propriétaires thaïlandais ont fait pression pour qu’il soit maintenu à son poste. La tension a atteint son paroxysme lors du Grand Prix d’Autriche, où les mauvais résultats et la pression du conseil d’administration ont scellé son sort. Max Verstappen a abandonné après une collision avec le pilote Mercedes Kimi Antonelli, tandis que Yuki Tsunoda a terminé 16e, la pire performance de Red Bull de la saison.

Une semaine plus tard, Horner a été licencié.

Luttes de pouvoir en coulisses

Selon le Daily Mail, le départ de Horner était autant une question de politique que de performance. Bien qu’il ait été innocenté des accusations de faute professionnelle, des sources proches de l’équipe ont suggéré que les luttes de pouvoir internes croissantes avaient rendu sa position intenable.

Malgré la résistance de certaines sections de l’organisation plus proches du siège britannique de l’équipe de F1 à Milton Keynes, la décision de se séparer a finalement été prise par Red Bull GmbH en Autriche.

Horner aurait reçu une indemnité de départ de 80 millions de livres sterling dans le cadre de son départ. L’accord comprendrait des restrictions l’empêchant d’occuper un autre poste en Formule 1 jusqu’au printemps 2026 au moins. Néanmoins, il aurait exprimé son vif désir de revenir dans le sport une fois ses obligations contractuelles expirées.

Une possible voie de retour pour Horner

Horner a déjà approché plusieurs équipes au sujet d’un éventuel retour. Andy Cowell, directeur de l’écurie Aston Martin, a déclaré aux journalistes que « Christian contactait pratiquement tous les propriétaires d’écurie en ce moment », mais il a exclu tout projet actuel de l’engager. Ayao Komatsu, directeur de l’écurie Haas, a confirmé qu’ils avaient été approchés, mais que cela n’avait rien donné, tandis que Steve Nielsen, d’Alpine, a reconnu que Flavio Briatore, ami de longue date de Horner et actuellement directeur par intérim de l’écurie, restait en contact avec lui.

Il n’est pas encore certain que ces discussions aboutissent à un retour. La vaste expérience et les succès passés de Horner en font une figure attrayante, mais les répercussions du scandale sur sa réputation pourraient encore dissuader les employeurs potentiels. Ses partisans affirment toutefois que le traitement que lui a réservé Red Bull était motivé par des considérations politiques internes plutôt que par des fautes avérées, et que sa carrière ne devrait pas se terminer en exil.

Un héritage sous le feu des projecteurs

Au cours des deux décennies passées à la tête de Red Bull, Horner a transformé l’équipe en l’une des plus performantes de la Formule 1. Il était connu pour son sens stratégique, son efficacité implacable et sa capacité à naviguer dans les méandres politiques complexes de ce sport. Cependant, la controverse a laissé une marque indélébile sur son héritage, obligeant Red Bull et la Formule 1 à réfléchir à l’équilibre entre la responsabilité des dirigeants et la préservation de l’entreprise.

Quant à la femme qui serait au centre de l’affaire, Fiona Hewitson, son retour discret dans le paddock suggère une tentative de reconstruire sa carrière loin de l’ombre du scandale. En s’associant au projet Cadillac F1, l’une des nouvelles entreprises les plus ambitieuses de ce sport, elle semble s’être assuré une voie à suivre selon ses propres conditions.

Horner « n’est plus impliqué dans ce sport », mais explore activement les possibilités de revenir. Reste à voir si le paddock très soudé de la Formule 1 l’accueillera à nouveau et si le nouveau rôle de Hewitson lui permettra d’échapper à la longue ombre de la controverse. Ce qui est certain, c’est que ces deux personnalités, autrefois mêlées à un scandale, se trouvent aujourd’hui à l’aube d’un nouveau départ dans un sport qui oublie rarement.

Une proposition à 3 millions pour l’assistante accusatrice de Christian Horner?

L’ancienne assistante de Christian Horner serait Fiona Hewitson, la femme au cœur du scandale sexuel qui a secoué la Formule 1 plus tôt cette année. Selon l’article de Jonathan McEvoy publié dans le Daily Mail, l’employée anonyme de Red Bull au cœur de la controverse aurait reçu 3 millions de livres sterling en échange de l’abandon de ses accusations et de son départ de l’équipe, un accord qui semble avoir mis fin à l’une des sagas hors piste les plus tumultueuses de l’histoire récente de la Formule 1.

Bien que l’identité de cette femme soit protégée par la loi, plusieurs sources dans le paddock pensent désormais qu’il s’agit de Hewitson, l’ancienne assistante de direction de Horner. Sa réapparition dans le paddock, aux côtés de Dan Towriss, PDG de la nouvelle équipe Cadillac F1, lors du Grand Prix de Singapour, n’a fait qu’alimenter les spéculations.

Cela marque son retour dans le sport à un poste très en vue, quelques mois seulement après son départ soudain de Red Bull.

Le retour de Fiona Hewitson dans le paddock de Formule 1

Bien que le Daily Mail n’ait pas nommé la personne en question, il est largement admis dans le paddock que Hewitson a repris sa carrière en Formule 1 en tant qu’assistante de direction de Towriss, l’homme qui dirige l’entrée de Cadillac dans ce sport.

Sa présence lors du week-end de course à Singapour a été interprétée comme la confirmation qu’elle avait tourné la page sur le plan professionnel, un retour discret mais symbolique après des mois de spéculations autour de son implication dans l’affaire Horner.

Selon certaines informations, Hewitson aurait accepté un règlement de 3 millions de livres sterling de la part de Red Bull au début de l’année en échange du retrait de ses plaintes et de son départ de l’équipe. Ce paiement a mis fin à tout litige juridique entre elle et l’organisation. Cependant, malgré l’anonymat accordé par la législation britannique en matière d’emploi et de harcèlement, son nouveau rôle au sein de la Formule 1 a suscité un regain d’attention et de rumeurs concernant sa relation passée avec Horner.

Le retour de Christian Horner est inéluctable

Christian Horner, autrefois synonyme de la domination de Red Bull, semble profiter au maximum de son congé sabbatique inattendu de la Formule 1 pour préparer son retour. Les rumeurs vont bon train dans le paddock selon lesquelles le patron évincé de Red Bull n’en a pas fini avec le sport qui a défini sa carrière. Selon Martin Brundle, la voix toujours attentive de Sky Sports, les conversations de Horner suggèrent qu’il ne fait pas que s’amuser. Il cherche un moyen de revenir, selon ses propres conditions.

Brundle, qui a récemment rencontré Horner, a partagé quelques extraits intrigants de leur conversation. Apparemment, le Britannique de 51 ans n’est pas du genre à se contenter d’un travail de bureau. Depuis son départ de Red Bull au début de l’année, Horner aurait exploré diverses options, telles que la création de sa propre équipe, le rattachement à une équipe existante ou la création d’une équipe entièrement nouvelle, à la manière de Horner. Des discussions avec Haas et Aston Martin ont été mentionnées, mais rien ne semble avoir progressé au-delà de conversations polies et d’une curiosité mutuelle.

Que prévoit l’ancien patron de l’équipe ?

Comme l’a dit Brundle, « la Formule 1 est sa vie, c’est là que résident ses compétences et son expérience. Il m’a clairement fait comprendre lors d’une conversation qu’il ne reviendrait que s’il avait quelque chose à perdre ».

Cette déclaration résume parfaitement l’ambition de Horner. Il ne veut pas seulement diriger une équipe, il veut en être propriétaire, la façonner et y laisser son empreinte, comme l’a fait Toto Wolff chez Mercedes.

Si Brundle reconnaît l’intérêt sincère de Horner, il suggère que la logistique nécessaire pour lancer ou acheter une équipe en 2025 est aussi difficile que de persuader Verstappen de sourire lors d’un débriefing après la course. Les parties prenantes du sport étant réticentes à s’étendre au-delà des onze équipes actuelles, Horner se heurte à un mur bureaucratique qui pourrait même s’avérer trop difficile à franchir, malgré son charme légendaire.

« Les équipes et les parties prenantes actuelles exerceront une forte pression sur la FIA pour lui faire comprendre qu’elles ne veulent pas d’une douzième équipe en Formule 1 pour le moment », explique Brundle.

Et, étant donné que la refonte du règlement de la F1 pour 2026 est toujours en cours de négociation dans des salles remplies de caféine et d’avocats d’entreprise, il y a peu d’appétit pour de nouveaux bouleversements. Il semble que le rêve d’une équipe dirigée par Horner devra rester en veilleuse pour l’instant.

Horner ne veut pas être un simple manager

Bien sûr, les rumeurs sur la Formule 1 ne seraient pas complètes sans une touche d’ironie. Horner, autrefois maître à penser des rouages internes de Red Bull, se retrouve désormais à l’écart, comme un homme regardant son ex s’en aller dans une voiture qu’il a lui-même réglée.

Pourtant, fidèle à son style, Horner laisse entrevoir une lueur de défiance dans ses projets supposés. Fonder une nouvelle équipe serait une déclaration audacieuse, rappelant au paddock que l’histoire de Christian en F1 est loin d’être terminée. Ce serait également une justice poétique : l’homme qui a bâti une équipe imbattable revient pour s’attaquer à l’empire qu’il a contribué à créer.

Cependant, Brundle a laissé entendre que les ambitions de Horner pourraient être davantage liées au contrôle qu’à la vengeance. « Il veut participer à la construction de quelque chose, pas seulement à sa gestion », a déclaré Brundle.

« Il veut des pouvoirs et une influence étendus. » En d’autres termes, il ne veut pas d’un rôle symbolique de directeur d’équipe, de poignées de main cérémonielles ou de baby-sitting d’entreprise. Horner veut son propre bac à sable et tous les droits sur les jouets qu’il contient.

On pourrait presque entendre les échos lointains des salles de réunion de Milton Keynes, où Horner régnait autrefois en maître, naviguant entre les tempêtes médiatiques, les intrigues politiques entre pilotes et les éclats occasionnels d’Helmut Marko. Il était toujours au meilleur de sa forme lorsqu’il avait un intérêt personnel dans le résultat de chaque course. C’est ce qu’il recherche à nouveau : pas seulement un retour, mais une croisade.

Brundle estime que le retour de Horner n’est pas seulement possible, mais inévitable.

« Il y aura des partenaires, des sponsors et d’autres personnes qui voudront accompagner Christian dans cette aventure », a-t-il déclaré. Et il a raison. Peu de personnes en F1 possèdent à la fois l’expérience, le sens politique et l’obstination de Horner. Lorsque Brundle qualifie quelque chose de « tout à fait réaliste », cela se produit généralement.

Si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que Christian Horner reste rarement inactif. Qu’il soit en train de bâtir un empire victorieux ou de froisser tous les journalistes à portée de voix, il se nourrit du mouvement, du pouvoir et du fait d’avoir toujours une longueur d’avance sur les autres. S’il trouve vraiment le moyen de revenir en F1, que ce soit en persuadant Haas, en charmant Aston Martin ou en créant « Horner GP » à partir de zéro, le paddock ferait bien de se préparer.

Christian Horner a « appelé tous les propriétaires d’écuries » en vue d’un retour en F1

Andy Cowell a déclaré que Christian Horner avait contacté la majorité des équipes de F1. Le patron d’Aston Martin, Andy Cowell, a déclaré que Christian Horner avait « contacté pratiquement tous les propriétaires d’écuries » dans le cadre d’un retour envisagé en Formule 1.

Horner, qui a officialisé son départ de Red Bull le mois dernier avec un accord financier très avantageux, serait désireux de faire un retour rapide dans le sport.

Des rumeurs persistantes ont évoqué un transfert de Horner vers Alpine, ainsi qu’une éventuelle candidature en solo pour devenir la 12e écurie de F1.

Récemment, Horner a été associé à Haas, ce qui a été corroboré par le directeur de l’écurie, Ayao Komatsu, qui a confirmé avoir eu des discussions exploratoires avec l’écurie américaine.

Le pilote de 51 ans semble très intéressé par un retour rapide dans le sport et il semble que très peu d’écuries ne soient pas envisageables dans son esprit.

À la veille du Grand Prix de Singapour, Cowell a été interrogé sur la possibilité que Horner ait également approché Aston Martin en plus de Haas.

« J’ai discuté avec Lawrence [Stroll] ce matin pour savoir ce qu’il savait », a-t-il déclaré aux médias. « Il semble que Christian soit en train d’appeler pratiquement tous les propriétaires d’écuries en ce moment. Vous pouvez lui transmettre la question. Je peux clairement affirmer qu’il n’est pas prévu que Christian s’implique à l’avenir, que ce soit dans un rôle opérationnel ou d’investissement. »

Plus tôt dans le week-end, Cowell avait refusé de s’exprimer sur la possibilité que Horner travaille avec l’écurie basée à Silverstone, affirmant que Horner « prenait un peu de temps pour lui ».

Christian Horner quitte officiellement Red Bull Racing

Red Bull GmbH a annoncé officiellement le départ de Christian Horner de Red Bull Racing, mettant fin à plus de deux décennies à la tête de l’écurie. Horner, qui occupait les fonctions de directeur de l’équipe et de PDG, avait été déchargé de ses responsabilités opérationnelles en Formule 1 dès le 9 juillet. Toutefois, il n’avait alors pas quitté son poste au sein du groupe, poursuivant ses missions en arrière-plan.

La situation a évolué récemment avec la conclusion d’un accord de départ entre les avocats de Horner et Red Bull GmbH. Selon les informations disponibles, cette séparation aurait été fixée à 60 millions d’euros, rémunérant exclusivement son travail effectué pour Red Bull Racing. L’accord prévoit également une période de congé de neuf mois à compter du 9 juillet, ce qui laisse entrevoir une possible disponibilité pour une autre équipe dès le 9 avril 2026.

Dans le communiqué officiel publié par Red Bull GmbH, Oliver Mintzlaff, PDG des projets d’entreprise du groupe, a tenu à saluer l’engagement et la carrière de Horner : « Nous tenons à remercier Christian pour son travail exceptionnel au cours des 20 dernières années », a-t-il déclaré.

Christian Horner laisse derrière lui un héritage important chez Red Bull Racing, ayant guidé l’écurie vers de nombreux succès en Formule 1, notamment plusieurs titres de champion du monde pilotes et constructeurs. Son départ marque une étape majeure pour l’équipe, qui devra désormais s’adapter à une nouvelle direction et à des défis organisationnels importants.

Alors que la communauté de la F1 salue son parcours et son influence sur le sport, l’avenir de Horner reste au centre des spéculations. Les prochaines semaines pourraient révéler s’il rejoindra une autre équipe ou s’il s’engagera dans de nouveaux projets au sein de l’univers de la course automobile.

« Grâce à son engagement sans faille, son expérience, son expertise et son esprit novateur, il a contribué à faire de Red Bull Racing l’une des équipes les plus performantes et les plus attractives de la Formule 1. Merci pour tout, Christian, tu resteras à jamais une partie importante de l’histoire de notre équipe. »

Mintzlaff est le responsable des projets sportifs de Red Bull, notamment des deux équipes de F1, Red Bull Racing et Racing Bulls.
Aucune déclaration n’a été faite par le conseiller en sport automobile Helmut Marko, avec lequel Horner entretenait des relations tendues.

Horner félicite Red Bull par SMS après la victoire de Verstappen à Monza

Le Grand Prix d’Italie a marqué le retour en grâce de Red Bull, vainqueur pour la première fois depuis le départ de Christian Horner. Max Verstappen s’est imposé avec plus de 19 secondes d’avance sur Lando Norris, signant son premier succès depuis Imola en mai dernier et mettant fin à une série de courses sans victoire.

Ce retour en forme a surpris de nombreux observateurs, Monza ayant été l’un des points faibles de Red Bull en 2024. L’an dernier, Verstappen n’y avait terminé « que » sixième, relégué à plus de 35 secondes de Charles Leclerc. Cette fois, la RB20 a dominé la concurrence grâce à un package à faible appui aérodynamique particulièrement efficace.

Christian Horner, ancien directeur de l’écurie autrichienne, a tenu à réagir. Selon Martin Brundle, commentateur pour Sky Sports F1, il a reçu un SMS d’ancien directeur d’écurie en plein milieu de course. Horner, désormais sans poste en Formule 1, a salué « le travail acharné » de ses anciens collaborateurs, impressionné par la manière dont ils ont su inverser la tendance.

« Voici un message de Christian Horner », a déclaré Brundle. « Il dit : « C’était notre pire course l’année dernière. Nous avions un mauvais niveau d’appui aérodynamique », et il souligne à quel point l’équipe a travaillé dur sur ce package et a fait un excellent travail. Bien sûr, ils ont renversé la situation. »

 

Red Bull – Laurent Mekies souhaite marquer une différence avec « l’ère Horner »

Laurent Mekies, nouveau patron de Red Bull, assure entretenir de « très bonnes relations » avec ses principaux rivaux, une nette différence avec l’ère Christian Horner.

Promu PDG et directeur de l’écurie le 9 juillet après le départ de Horner, qui dirigeait Red Bull depuis vingt ans, Mekies prend la tête d’une équipe de pointe tout en intégrant la Commission F1, organe chargé d’évaluer les propositions de règlement, dont il faisait déjà partie via Racing Bulls.

Horner, en revanche, avait des rapports tendus avec certains homologues, comme Zak Brown (McLaren) et Toto Wolff (Mercedes). Mekies explique que sa vision des relations inter-écuries est différente et se veut plus ouverte et collaborative, un changement qui pourrait modifier la dynamique au sein du paddock.

« La compétition sur la piste est une chose, mais discuter ensemble pour définir les positions pour l’avenir du sport sur les décisions stratégiques clés que nous devons prendre est quelque chose de normal entre concurrents », a déclaré Mekies aux médias. « Même si nous sommes en désaccord et que nous défendons simplement nos intérêts à court ou moyen terme, la vérité est que nous avons de très bonnes relations avec Zak, avec Andrea [Stella], mais aussi avec Toto et Fred [Vasseur] et Mattia [Binotto] et tous les autres. C’est un très bon groupe et je pense que la Commission F1 a suffisamment travaillé ensemble pour être consciente que si nous voulons vraiment que ce sport reste au plus haut niveau, il mérite un groupe qui essaie de mettre de côté ses intérêts à court et moyen terme pour discuter avec la FIA et la F1 de la manière de le faire progresser. C’est ce que nous essayons de faire, nous ne cachons pas nos préférences, mais nous essayons d’être constructifs sur la manière d’y parvenir. »

Christian Horner a officiellement quitté Red Bull après vingt ans de règne

La carrière de Christian Horner à la tête de Red Bull Racing a officiellement pris fin le 13 août 2025, marquant la conclusion d’un règne de près de vingt ans. Selon Companies House, l’organisme britannique chargé du registre des sociétés, le Britannique de 51 ans a mis un terme à son mandat quelques semaines après avoir été écarté de ses fonctions de directeur d’équipe le 9 juillet, soit juste après le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Arrivé en Formule 1 en 2005, lors du rachat de Jaguar par Red Bull, Horner est devenu le premier patron de l’écurie basée à Milton Keynes. Sous sa direction, l’équipe a connu une ascension fulgurante, remportant six titres mondiaux des constructeurs et plusieurs sacres pilotes grâce à Sebastian Vettel et Max Verstappen. Red Bull s’est imposée comme une force incontournable, notamment lors de la campagne 2023, la plus dominatrice de l’histoire de la discipline.

Mais ce parcours brillant a aussi été émaillé de tensions internes, de luttes de pouvoir et de polémiques. Dès le début de la saison 2024, Horner s’est retrouvé fragilisé par une enquête pour comportement inapproprié envers une employée, finalement rejetée. Malgré ce dénouement, la stabilité de l’écurie a été profondément affectée. Red Bull, championne en titre, a glissé à la troisième place du classement des constructeurs en 2024, révélant une organisation en perte de repères.

Le 8 juillet 2025, la veille de l’annonce publique de son licenciement, Stefan Salzer a été nommé nouveau directeur de Red Bull Racing. Cette décision confirme l’emprise croissante de la branche autrichienne de Red Bull GmbH, société mère de l’écurie et de ses divisions technologiques. Avec ce changement, une nouvelle ère s’ouvre, tournée vers la restructuration et la préparation des grands bouleversements techniques de 2026.

Horner, qui avait été nommé directeur de Red Bull Racing en mars 2007, laisse une empreinte indélébile dans l’histoire de la Formule 1. Architecte d’un modèle qui a conduit Red Bull au sommet à deux reprises, il incarne à la fois la réussite éclatante et les contradictions d’une équipe qui n’a cessé de défrayer la chronique.

Qui est Alan Permane, l’ingénieur ayant bénéficié du limogeage de Christian Horner ?

Dans le paddock de la Formule 1, Alan Permane s’est forgé un nom synonyme de rigueur technique, d’adaptabilité et d’engagement au plus haut niveau du sport automobile. Ingénieur britannique, il débute son parcours dans les années 1980 dans le giron de l’écurie Benetton, à une époque où la F1 se transforme, tant sur le plan technique qu’organisationnel. Très vite, il gravit les échelons : de technicien électronique à des fonctions clé de l’ingénierie de piste, Alan Permane s’impose par son professionnalisme et sa capacité à comprendre la complexité d’une monoplace moderne.

Son implication au sein de l’équipe Benetton, devenue ensuite Renault F1 puis Alpine, l’amène à collaborer avec certains des plus grands pilotes de la discipline. Il travaille ainsi auprès de Michael Schumacher durant les années glorieuses du constructeur italien, participant aux conquêtes mondiales de 1994 et 1995. Plus tard, il joue un rôle moteur lors des titres de Fernando Alonso en 2005 et 2006, alors que Renault domine à nouveau la discipline. Son savoir-faire technique, allié à une approche humaine du management, sont des atouts précieux dans la quête de la performance et de la cohésion d’équipe.

Au fil des décennies, Alan Permane traverse les mutations successives de la F1 : évolutions réglementaires, intégration de l’hybridation, transformations organisationnelles et exigences de la compétition moderne. Il veille à la préparation précise des voitures, à la gestion stratégique des courses et à l’optimisation constante des réglages. Son expérience et son sang-froid le rendent incontournable dans le choix des stratégies de course, même sous la pression extrême des derniers tours.

En 2023, après plus de trente ans chez Enstone – site historique de Benetton, Renault, Lotus et Alpine – Alan Permane quitte Alpine, marquant la fin d’un chapitre exceptionnel. Son héritage demeure cependant fort dans la culture d’Enstone : il y incarne cette génération d’ingénieurs ayant navigué entre tradition et modernité, arpentant les circuits du monde, toujours à la recherche du dixième de seconde décisif.

Alan Permane demeure une figure respectée du paddock, symbole de l’expertise discrète mais essentielle qui façonne l’excellence en Formule 1. Son parcours illustre parfaitement la passion, la détermination et l’innovation qui animent le cœur technologique du sport automobile. Après être passé dans le giron Red Bull en prenant des responsabilités chez Racing Bulls, il a finalement été nommé Directeur d’Equipe en lieu et place de Laurent Mekies, dont la promotion en tant que Directeur des activités course chez Red Bull s’est faite en urgence au moment du limogeage de Christian Horner, qui occupait la tête de l’équipe-mère depuis 20 ans.

Zak Brown sur le départ d’Horner : « Pas une surprise, mais un timing étonnant »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a réagi au départ de Christian Horner de Red Bull, survenu trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, estimant que si la décision n’était « pas surprenante », le moment choisi l’était davantage.

Après plus de deux décennies à la tête de l’écurie de Milton Keynes, Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG dans un contexte de turbulences internes. Ces dernières saisons, il avait été confronté à une enquête pour comportement inapproprié – dont il a été blanchi –, aux critiques publiques de Jos Verstappen, à une lutte de pouvoir en interne, au départ de plusieurs cadres clés et à une baisse des performances.

Zak Brown a décrit la situation comme un « drame » prolongé et estime que le camp Red Bull n’a jamais retrouvé de stabilité depuis le début de cette crise.

Interrogé sur le caractère surprenant du départ de Horner, Brown a déclaré à TSN : « Peut-être le moment, mais pas le résultat. Je pense qu’il y a eu beaucoup de remous ces deux dernières années, et il ne semble pas que ces vagues se soient dispersées. Peut-être que cela commence à empirer, donc je ne suis pas surpris en milieu de saison, mais nous restons concentrés sur le championnat. Max est toujours dans la course, nous devons donc rester vigilants. Mais oui, ils ont connu un succès formidable [avec Horner]. »

Licenciement de Christian Horner : les dessous d’une éviction surprise chez Red Bull

De nouveaux éléments viennent éclairer les circonstances du départ inattendu de Christian Horner, évincé la semaine dernière de son poste de directeur de l’écurie Red Bull après deux décennies à la tête de la structure de Milton Keynes.

Selon des informations du journal allemand ‘Bild’, Horner aurait été informé de son licenciement lors d’un entretien en personne à Londres, en présence du PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff, et du conseiller sportif Helmut Marko. La réunion, organisée dans une suite d’hôtel, aurait pris Horner de court, bien que la décision aurait été mûrie dès la fin juin, à l’issue du Grand Prix d’Autriche.

Le changement de direction aurait été validé lors d’une réunion stratégique entre Mintzlaff et les actionnaires de Red Bull, Chalerm Yoovidhya et Mark Mateschitz, au siège de l’entreprise. Une semaine plus tard, la décision a été communiquée aux parties concernées via une conférence Zoom, marquant la fin de l’ère Horner.

Toujours d’après ‘Bild’, Horner aurait perdu le soutien de Yoovidhya, son allié de longue date, notamment à la suite du scandale médiatique qui a entaché son début de saison. L’homme d’affaires thaïlandais aurait également été contrarié par l’influence croissante exercée par Horner au sein de la structure, et son refus présumé de déléguer certaines responsabilités clés, notamment en matière de marketing, de technique et de groupe motopropulseur.

Un autre signe révélateur de l’isolement croissant de Horner aurait été l’absence remarquée de Yoovidhya et de Max Verstappen à un événement privé organisé par le Britannique, quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dans ce contexte tendu, l’avenir de Verstappen chez Red Bull demeure incertain. Le quadruple champion du monde aurait récemment rencontré Toto Wolff, le patron de Mercedes, qui ne cache plus son intérêt pour le Néerlandais. Le contrat actuel de Verstappen inclurait des clauses de performance lui permettant de quitter Red Bull dès 2026.

Jeremy Clarkson apporte son soutien à Christian Horner après son éviction de Red Bull

Le présentateur britannique Jeremy Clarkson a révélé avoir adressé un message de soutien à Christian Horner, récemment évincé de son poste de directeur d’équipe et PDG de Red Bull Racing. Cette prise de parole intervient quelques jours après l’annonce du départ de Horner, mettant un terme à deux décennies à la tête de l’écurie basée à Milton Keynes.

Dans une chronique publiée par « The Sun », Clarkson, figure emblématique de la télévision automobile, a expliqué avoir ressenti une certaine solidarité avec Horner, lui-même ayant vécu un épisode professionnel similaire. En 2015, le contrat de Clarkson avec la BBC n’avait pas été renouvelé après une altercation avec un producteur sur le tournage de « Top Gear », émission qu’il coanimait depuis des années.

Malgré cette rupture brutale, Clarkson a rebondi avec succès en lançant « The Grand Tour » sur Amazon Prime, aux côtés de Richard Hammond et James May. Fort de cette expérience, il a confié avoir écrit à Horner pour l’encourager à ne pas considérer son départ comme une fin de carrière, mais plutôt comme le début d’un nouveau chapitre.

« Je lui ai envoyé un SMS après l’annonce de son licenciement, lui faisant remarquer que j’avais été dans la même situation que lui par le passé », a-t-il écrit. « Je lui ai expliqué que lorsque vous vous réveillez le lendemain matin, il est facile de penser : ‘Bon, c’est fini’. Mais dans mon cas, ce n’était pas le cas. Je n’avais pas marché sur un serpent. J’avais marché sur une échelle. Et je parie qu’il en va de même pour lui. »

Clarkson avait passé du temps avec Horner quelques jours avant l’annonce choc, après avoir assisté au Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone le week-end dernier.

« J’ai passé un peu de temps avec Christian lors du Grand Prix [britannique] dimanche. Et il était évident qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait lui arriver », a-t-il admis.

« Les parieurs avisés disent qu’il ira chez Alpine, mais l’année prochaine, ils auront des moteurs Mercedes, ce qui signifie que Christian devra travailler avec le patron des Flèches d’argent, Toto Wolff. Comme ces deux-là ne s’entendent vraiment pas, je ne vois pas cela arriver. »

Le clan Verstappen reste serein après le départ de Christian Horner

Suite à l’annonce du départ immédiat de Christian Horner, Red Bull entre dans une nouvelle ère après deux décennies sous sa direction. Malgré ce changement majeur, le manager de Max Verstappen, Raymond Vermeulen, assure que cela n’aura aucun impact sur le programme du quadruple champion du monde : « Rien ne changera », a-t-il affirmé.

Red Bull GmbH a officialisé mercredi la fin des fonctions de Horner, marquant la fin d’un règne entamé en 2005. Ce départ intervient alors que Max Verstappen, pilier des succès récents de l’écurie, est au centre des spéculations sur un éventuel transfert chez Mercedes.

La stabilité du Néerlandais est toutefois affichée, malgré les tensions internes passées, notamment après les critiques formulées par son père, Jos Verstappen, l’an dernier. Pour le camp Verstappen, l’objectif reste inchangé : performer en piste, peu importe les changements en coulisses.

« Nous avons été informés à l’avance par la direction de Red Bull que cette décision avait été prise », a déclaré Vermeulen au journal néerlandais De Telegraaf. « C’est à Red Bull de donner plus d’explications sur les raisons de cette décision. Nous continuons à nous concentrer sur le côté sportif et à rechercher de meilleures performances afin de pouvoir revenir au sommet. À cet égard, rien ne changera. »

Christian Horner sort du silence après son départ de Red Bull : « Le cœur lourd »

Christian Horner a brisé le silence ce jeudi en publiant une déclaration sur les réseaux sociaux, au lendemain de son départ inattendu de Red Bull. Dans un message partagé sur Instagram, l’ancien directeur d’équipe reconnait avoir « le cœur lourd » au moment de faire ses adieux à l’écurie qu’il dirigeait depuis plus de 20 ans.

L’annonce officielle de son départ, faite mercredi matin par Red Bull GmbH, a mis un terme à une longue collaboration entamée en 2005, à l’arrivée de l’équipe autrichienne en Formule 1. Durant son mandat, Horner a conduit Red Bull à six titres constructeurs et sept sacres pilotes, devenant l’un des dirigeants les plus influents du paddock.

Red Bull a immédiatement réorganisé sa hiérarchie. Laurent Mekies, jusqu’ici à la tête de Racing Bulls, a été nommé pour succéder à Horner à la direction de l’équipe principale, tandis qu’Alan Permane prend la relève chez l’écurie sœur.

Avant de publier son message, Horner s’était adressé en interne aux membres de l’écurie de Milton Keynes.

Déclaration complète de Christian Horner sur Instagram

Après un incroyable parcours de vingt ans ensemble, c’est avec le cœur lourd que je fais aujourd’hui mes adieux à l’équipe que j’ai tant aimée. Chacun d’entre vous, les personnes extraordinaires qui travaillent à l’usine, avez été le cœur et l’âme de tout ce que nous avons accompli. Dans la victoire comme dans la défaite, à chaque étape, nous sommes restés unis et je ne l’oublierai jamais. Ce fut un privilège de faire partie de cette équipe légendaire et de la diriger, et je suis très fier de nos réalisations collectives et de vous tous.

Merci à nos incroyables partenaires et fans qui nous ont permis de courir. Votre soutien a contribué à faire grandir l’équipe depuis ses modestes débuts jusqu’à devenir une puissance de la F1 qui a remporté 6 titres de champion du monde des constructeurs et 8 titres de champion du monde des pilotes.

De même, merci à nos rivaux, sans qui il n’y aurait pas de course. Vous nous avez poussés, mis au défi et permis d’obtenir des distinctions que nous n’aurions jamais imaginées possibles. La compétition a rendu chaque victoire plus belle et chaque revers une occasion de progresser et de grandir.

La Formule 1 est un sport fondé sur une ambition sans faille, la passion et le respect. Les rivalités ont été féroces, mais c’est la volonté commune d’innover et de placer la barre toujours plus haut qui a rendu cette aventure si spéciale.

Ce fut un honneur de faire partie de cette incroyable époque du sport automobile. Je pars avec une immense fierté pour ce que nous avons accompli et pour ce qui nous attend en 2026, ainsi qu’un immense respect pour tous ceux qui ont fait de la F1 ce qu’elle est aujourd’hui. Merci.

Christian

Sondage : Quel avenir pour Christian Horner après son départ de Red Bull ?

Le départ de Christian Horner de la direction de Red Bull Racing, officialisé mercredi, marque un tournant majeur dans l’histoire récente de la Formule 1. Après deux décennies à la tête de l’écurie autrichienne, Red Bull a mis fin à ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG, laissant la place à un nouveau duo de direction.

Laurent Mekies, actuel patron de Racing Bulls, prend les rênes de l’écurie principale, tandis qu’Alan Permane est nommé directeur de l’écurie soeur. Une page se tourne à Milton Keynes, mais une question reste en suspens : quel sera le prochain chapitre de la carrière de Christian Horner ?

Figure emblématique du paddock, Horner dispose d’une expérience et d’un réseau considérables dans le monde du sport automobile. Plusieurs pistes s’ouvrent à lui, qu’il s’agisse d’un retour rapide dans une autre structure de F1, d’un rôle de consultant, ou d’une reconversion dans l’univers médiatique ou industriel.

Et vous, que pensez-vous qu’il devrait faire ? Votez et partagez votre avis en commentaire.

OFFICIEL : Christian Horner quitte Red Bull avec effet immédiat

Christian Horner a quitté Red Bull avec effet immédiat, laissant vacant son poste de directeur de l’écurie basée à Milton Keynes.

Christian Horner a quitté son poste de directeur de l’écurie Red Bull avec effet immédiat, mettant fin à une aventure de plus de 20 ans à la tête de la formation de Milton Keynes. Arrivé en 2005 pour diriger l’équipe dès son entrée en Formule 1, Horner laisse derrière lui un héritage marqué par de nombreux succès, mais aussi par une saison 2025 particulièrement difficile.

Malgré un contrat courant jusqu’en 2030, la décision a été prise de mettre un terme immédiat à ses fonctions. Pour la première fois depuis sa création, l’écurie autrichienne devra donc se doter d’un nouveau team principal.

Red Bull traverse une période délicate : Max Verstappen a vu Oscar Piastri creuser un écart de 69 points en tête du championnat pilotes, tandis que l’équipe a reculé à la quatrième place au classement constructeurs, à 288 points de McLaren. Le remplacement de Liam Lawson par Yuki Tsunoda n’a pas apporté les résultats escomptés, ce dernier égalant même un record peu enviable établi par Mark Webber en 2009 : cinq Grands Prix consécutifs sans marquer le moindre point.

Ce contexte sportif difficile pourrait avoir pesé dans la décision de se séparer de Horner, figure centrale de l’écurie depuis sa fondation.

Laurent Mekies va donc prendre la tête de Red Bull et sera remplacé chez Racing Bulls par Alan Permane. 

Horner : « Aucune garantie que passer chez Mercedes soit une meilleure option » 

Christian Horner s’est une nouvelle fois exprimé dans un contexte où la rumeur envoyant Max Verstappen chez Mercedes est toujours bien présente dans le paddock à Silverstone.

Pour rappel, c’est George Russell qui a déclenché les hostilités en Autriche affirmant que Mercedes discutait avec Verstappen. Une déclaration qui n’a fait que renforcer cette folle rumeur liant le quadruple Champion du monde et les Flèches d’Argent. 

Dans cette équation, il est bon de rappeler que George Russell est toujours sans contrat pour l’année prochaine malgré sa très bonne saison 2025. Max Verstappen est de son côté sous contrat jusqu’en 2028. Christian Horner a ainsi partagé son étonnement sur la situation contractuelle du Britannique affirmant par ailleurs qu’un échange Verstappen-Russell n’était pas à l’ordre du jour.

« C’est stupéfiant que George soit toujours sur le marché », a indiqué Horner. « Nous n’avons eu aucune discussion avec George, il est donc manifestement assez confiant quant au fait qu’il va conserver sa place. »

Alors que Verstappen porte l’écurie Red Bull depuis bon nombre de saisons désormais, Horner ne semble pas plus inquiet que cela en cas de départ de son pilote star. 

« Nous avons une force et une profondeur au sein de notre équipe. Vous pouvez voir les autres pilotes de Racing Bulls, vous pouvez voir [Arvid] Lindblad qui roule [ce vendredi]. »

La vraie question autour du potentiel départ de Max Verstappen de Red Bull pour rejoindre Mercedes est de savoir si ce serait le bon choix avant le grand changement de réglementation en 2026. Horner a ainsi prêché pour sa paroisse en affirmant que signer chez Mercedes ne garantissait absolument aucun succès.

« 2026 sera une année de transformation », a rappelé Horner. « Il s’agit du plus grand changement de règlement en Formule 1, probablement depuis 50 ans, avec l’introduction simultanée d’un nouveau châssis et d’un nouveau groupe propulseur. »

« Je pense qu’il y a énormément de subjectivité autour de 2026, et ce n’est que l’année prochaine à la même époque que l’on aura une idée claire de la hiérarchie. Il n’y a donc aucune garantie que passer chez Mercedes soit automatiquement une meilleure option »

Horner estime que Verstappen « est assez agacé » par la rumeur Mercedes

Le sujet Verstappen-Mercedes continue de faire parler dans le paddock alors que c’est George Russell lui-même qui a mis le feu aux poudres ce jeudi, avant le début du Grand Prix d’Autriche.

C’est désormais au tour de Christian Horner de réagir au fait que Verstappen soit en discussion avec Mercedes. C’est en effet ce qu’a révélé George Russell à Sky Sports : « Il est donc tout à fait normal que des discussions soient en cours avec des pilotes comme Verstappen », avait révélé le pilote Mercedes.

Christian Horner a rappelé que le contrat de son pilote star Max Verstappen se terminait en 2028, pensant par ailleurs que le Néerlandais n’appréciait pas ces « bruits ».

« Il y a beaucoup de bruit autour de cela », a indiqué Horner. « Je pense que Max est assez agacé par tout cela. Nous sommes très clairs sur le fait que le contrat que nous avons avec Max court jusqu’en 2028. Tout ce qui se dit n’est que pure spéculation. Nous avons tendance à ne pas trop y prêter attention. »

« Je peux imaginer que George est frustré de ne pas avoir encore obtenu de contrat. C’est entre lui et son équipe. Quant à la situation avec Max, nous savons clairement où nous en sommes, tout comme Max. Tout est sujet à spéculation et, bien sûr, dans le cadre d’un contrat, cela reste confidentiel entre les parties. »

Cette rumeur intervient au cœur de la « silly season » dans un contexte où la performance de la Red Bull n’est plus au rendez-vous et où un grand changement réglementaire approche en vue de 2026.

Toutefois, avant de penser à la saison prochaine, Max Verstappen va devoir se concentrer sur le Grand Prix d’Autriche où il ne partira que septième après avoir été piégé par un drapeau jaune en fin de qualifications.