Villeneuve tacle Piastri après son accrochage avec Norris à Montréal

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix du Canada. Sur les réseaux sociaux, le champion du monde 1997 a estimé qu’Oscar Piastri avait été « un peu méchant » dans son duel avec Lando Norris, son coéquipier chez McLaren.

L’incident s’est produit au 67e tour sur le circuit Gilles-Villeneuve, alors que les deux pilotes se disputaient la quatrième place derrière la Mercedes de Kimi Antonelli. Dans la ligne droite principale, Norris a tenté de se déporter à gauche pour dépasser Piastri à l’intérieur du virage n°1. Mais le pilote australien a fermé la porte, entraînant un contact à l’arrière de sa monoplace. Conséquence : Norris a été contraint à l’abandon.

Le Britannique a aussitôt présenté ses excuses par radio, et les deux hommes ont ensuite échangé brièvement en zone mixte après la course. Jacques Villeneuve, observateur attentif du week-end montréalais, est revenu sur cet accrochage sur son compte Instagram, livrant une analyse sans détour du comportement de Piastri.

« Le Grand Prix de Montréal est terminé et Antonelli a décroché un superbe podium », a-t-il déclaré. « Il en avait besoin après trois courses difficiles. Il va maintenant gagner un peu plus de confiance, ce qui sera excellent pour lui. Ce qui aurait pu être une course passionnante s’est transformé en une course moins passionnante.
De plus, à la fin de la course, le règlement autorise un drapeau rouge afin de permettre un nouveau départ pour un sprint de deux tours, ce qui est toujours passionnant, mais ils ont décidé d’opter pour une fin de course ennuyeuse avec la voiture de sécurité, c’est dommage. C’était essentiellement une course d’usure des pneus, tous les pilotes ont ménagé leurs pneus au lieu de pousser à fond. »

« Sainz a marqué un point, une bonne remontée, mais ensuite, il y a eu la collision entre les deux pilotes McLaren, [il était] facile de pointer du doigt Norris. Il s’est rendu compte trop tard que Piastri se déplaçait vers la gauche parce qu’il avait le nez dans la boîte de vitesses de Piastri, il ne s’en est pas rendu compte et Piastri se déplaçait progressivement vers la gauche. Il n’était pas censé faire ça, c’était un peu méchant, donc il y aura des discussions plus tard au sein de l’équipe. »

Lewis Hamilton fataliste sur les limites actuelles de Ferrari : « Beaucoup de choses doivent changer »

Lewis Hamilton a admis avec réalisme qu’il ne lutterait pas pour la victoire cette saison au volant de la Ferrari, estimant que « beaucoup de choses doivent changer » pour espérer inverser la tendance.

Après des débuts encourageants marqués par une victoire lors de la course sprint en Chine, le septuple champion du monde et la Scuderia ont rapidement perdu le rythme. La double disqualification survenue à Shanghai a marqué un tournant difficile, et depuis, la SF-25 peine à convaincre. Malgré des arrivées régulières dans les points, Hamilton ne parvient pas à trouver la confiance nécessaire dans sa monoplace. Rares sont les occasions où il a pu se battre pour le podium, et la perspective d’une victoire semble, pour l’heure, hors de portée.

À 40 ans, le Britannique reconnaît que son aventure avec Ferrari s’inscrit dans un processus de construction, et que le succès nécessitera du temps et des ajustements en profondeur.

« Ce que vous ne voyez pas, c’est ce qui se passe en coulisses, et il se passe beaucoup de choses », a déclaré Hamilton aux médias. « Il y a beaucoup à améliorer. Beaucoup de choses doivent changer. Pour moi, je sais que nous ne nous battons pas pour la victoire cette année, je sais que nous ne sommes pas dans la course au championnat, ce qui n’est pas très agréable. Je sais aussi que je suis en train de m’habituer à travailler avec l’équipe, de poser les bases et d’essayer de les orienter vers les changements nécessaires pour que l’année prochaine, nous ayons une voiture capable de gagner, que nous puissions nous battre, être constants et avoir une stratégie, et toutes ces choses différentes. Donc, dans cette optique, ça me va, mais évidemment, je veux gagner, et quand on n’est pas en tête, qu’on ne se bat pas pour le podium, c’est forcément un peu décevant. J’espérais [à Montréal] me battre pour le podium, mais apparemment, nous n’avions pas les performances nécessaires. J’espère qu’avec une mise à niveau, peut-être à un moment donné, nous serons un peu plus compétitifs. »

Du mieux en Autriche pour Ferrari ? 

Parti en cinquième position sur la grille, Hamilton a vu ses chances de terminer dans le top 3 s’envoler au 12e tour lorsqu’il a roulé sur une marmotte, endommageant sa monoplace et perdant 20 points d’appui aérodynamique, soit une demi-seconde par tour. En ce qui concerne ses progrès cette saison, Hamilton estime que ce sera moins une question d’adaptation de la voiture à son style de pilotage que d’adaptation de son style de pilotage à la voiture.

Pour Hamilton, le circuit Gilles-Villeneuve « a mis en évidence les faiblesses de la voiture. Je n’ai jamais eu une voiture qui sous-vire autant à basse vitesse ici », a-t-il déclaré. « Elle ne voulait tout simplement pas tourner dans les virages 2 et 10, ce n’était donc certainement pas mon week-end préféré. J’espère que le prochain [en Autriche] sera meilleur. Tout est en moyenne et haute vitesse, donc je pense que nous serons un peu meilleurs. Je pense que la voiture est plutôt bonne en haute vitesse, donc j’espère que nous serons un peu plus forts. Je ne pense pas que nous serons au niveau des McLaren, et les Red Bull sont également très rapides en haute vitesse, mais j’espère que nous serons toujours dans le coup. »

Vidéos – Revivez les moments forts du week-end du GP du Canada F1 2025

En dépit de l’accrochage ayant impliqué les équipiers McLaren Lando Norris et Oscar Piastri en toute fin de Grand Prix, l’équipe anglaise est paradoxalement repartie de Montréal dans une situation confortée au championnat du monde de Formule 1, du côté du leader australien. Jouissant désormais d’un petit avantage mathématique non négligeable, Piastri peut aborder l’été dans une situation enviable aux commandes, tandis que Norris brûle ses jokers les uns derrière les autres et se montre encore tendre dans le combat roues contre roues contre un nombre d’adversaires croissant. 

Les grands vainqueurs du week-end canadien demeurent néanmoins les pilotes Mercedes, George Russell ayant remporté le GP depuis la pole position signée la veille. Son jeune équipe Andrea Kimi Antonelli a de son côté signé le premier podium de sa jeune carrière en F1. 

Revivez ici les moments forts du week-end canadien en vidéo, avec les résumés des qualifications et de la course.

 


De grandes émotions pour Antonelli sur son premier podium en F1

Kimi Antonelli s’est adjugé son premier podium en Formule 1 à l’issue du Grand Prix du Canada 2025, au volant de sa Mercedes, et au terme d’une course remportée par son équipier George Russell. La fête était donc totale pour l’équipe de Toto Wolff, qui mise sur ses pilotes issus de sa propre filière de développement depuis le début de cette saisone et le départ de Lewis Hamilton chez Ferrari.

Antonelli est déjà le plus jeune pilote à avoir décroché une pole position (pour une séance de qualifications Sprint), à mener une course et à signer le tour le plus rapide.

« Pour être honnête, j’espérais juste que la course se termine », a déclaré Antonelli à propos de cet après-midi canadien où il a ravi la troisième place au leader du championnat McLaren, Oscar Piastri, dès le premier tour, avant de la conserver. « Je regardais même l’écran géant pour compter les tours, car c’était très stressant », a-t-il révélé.

Antonelli a déclaré que les derniers tours avaient été difficiles, Piastri se rapprochant de plus en plus, mais une voiture de sécurité est intervenue tardivement après une collision entre Piastri et son coéquipier Lando Norris, ce qui a relâché la pression.

Monter sur le podium de Montréal et entendre la foule dans un circuit nommé en l’honneur du grand pilote Ferrari Gilles Villeneuve, dans une ville où la communauté italienne est importante, a été mieux que ce qu’il avait imaginé.

« J’avais la chair de poule. C’est sans aucun doute un moment dont je me souviendrai très longtemps. Cela vous donne un coup de fouet : des résultats comme celui-ci et ce sentiment, ça n’a pas de prix », a déclaré le « Pilote du jour » élu par les fans.

« C’est un sentiment incroyable et on en veut encore plus. Maintenant, mon prochain objectif est de gagner, de ramener l’Italie au sommet. Ce résultat était nécessaire. C’est aussi pour tous les tifosi (fans) italiens.

Imola (sa première course à domicile) a été un week-end incroyable pour moi en termes de soutien. Ça ne s’est pas aussi bien passé que je l’aurais voulu, mais c’est génial de voir autant de soutien dès le début. Ce résultat est donc aussi pour eux », a conclu Antonelli.

Christian Horner balaye les rumeurs d’un départ chez Ferrari

Christian Horner a soigneusement esquivé les questions sur une possible rencontre avec John Elkann, président de Ferrari, dans le cadre d’un éventuel transfert à la tête de la Scuderia. Interrogé sur le sujet, le directeur de Red Bull Racing a fermement réfuté les spéculations, réaffirmant son engagement envers l’écurie de Milton Keynes.

Sous contrat jusqu’en 2029 voire 2030, Horner reste néanmoins au cœur des rumeurs alors que la pression s’accentue sur Frédéric Vasseur. Le Français, à la tête de Ferrari depuis 2023, fait face à des critiques croissantes en raison des performances décevantes de la Scuderia depuis le début de la saison.

Des bruits de paddock évoquent même un éventuel remplacement de Vasseur, avec Horner en tête de liste pour reprendre le flambeau à Maranello. Ces spéculations interviennent après une période agitée pour le Britannique, dont la position chez Red Bull a été fragilisée par 18 mois de turbulences internes.

Malgré ce contexte, Horner, 51 ans, a réaffirmé sa loyauté envers Red Bull lorsqu’il a été interrogé par Martin Brundle sur Sky Sports F1, assurant qu’il ne cherchait pas à explorer d’autres options.

« Bon sang ! » a répondu Horner lorsqu’on lui a demandé s’il avait rencontré Elkann. « Martin, vous connaissez ce milieu et les couloirs des stands. Il y a tellement de rumeurs. Je ne vais nulle part. Je suis pleinement engagé auprès de Red Bull. Nous avons tellement de bonnes choses en préparation ; nous sommes sur le point de lancer notre propre moteur pour 2026, ce qui a été un projet et une entreprise colossaux. »

Horner n’a pas manqué l’occasion de tourner le sujet en dérision, plaisantant sur le fait qu’il ne rejoindrait même pas Alpine après des rumeurs suggérant que Flavio Briatore pourrait être intéressé par le faire partir de Red Bull.

« Bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes, en particulier à des équipes comme Ferrari. Mais non, je ne vais nulle part, pas même chez Alpine ! », a déclaré Horner. « Comme je l’ai dit, les spéculations vont bon train dans ce paddock », a-t-il ajouté. « Mais je suis ici depuis quoi, 21 ans, et je n’ai aucune intention d’aller ailleurs. »

Lewis Hamilton « dévasté » par le fait d’avoir percuté une marmotte

Lewis Hamilton dit s’êre senti « dévasté » après avoir appris que les dommages causés à sa voiture étaient dus à une collision avec une marmotte lors du GP du Canada.

Au début de la course, le Britannique a été informé que sa voiture avait subi des dommages qui lui faisaient perdre environ 20 points d’appui aérodynamique. À partir de là, l’après-midi s’est transformé en un véritable calvaire pour le septuple champion du monde, qui a ensuite été gêné par un problème de frein.

Ce n’est toutefois qu’après la course qu’il a appris la cause des dégâts subis par le plancher de sa voiture.

« J’ai pris un bon départ, j’ai conservé ma position, je restais dans le peloton et je gérais bien mes pneus, donc j’étais optimiste », a-t-il déclaré à Sky Sports. « Puis, sans que je m’en rende compte, j’ai entendu que j’avais percuté une marmotte », a-t-il révélé.

« C’est terrible, a-t-il poursuivi. J’adore les animaux et c’est vraiment très triste. Cela ne m’était jamais arrivé ici auparavant. Le plancher, du côté droit, est troué et toutes les ailettes ont disparu. »

Au fil des ans, les marmottes se sont avérées être un problème, tout comme les mouettes, Anthony Davidson et Romain Grosjean figurant parmi les pilotes qui ont rencontré ces rongeurs errants.

« Compte tenu de cela, nous avons également eu un problème de frein à mi-course, nous sommes probablement restés trop longtemps en piste après le premier arrêt et nous nous sommes retrouvés derrière le trafic, et les problèmes se sont enchaînés », a déclaré Hamilton. « Je suis donc heureux d’avoir pu terminer, surtout avec le problème de frein que j’ai eu.

Nous avons vraiment besoin d’une mise à niveau », a-t-il admis, « et beaucoup de choses doivent changer avant que nous puissions nous battre aux avant-postes. »

Russell vainqueur : « De bon augure » pour le reste de l’été

Reconnaissant que la pole position était cruciale, le vainqueur à Montréal, George Russell, salue également les conditions plus fraîches pendant la course.

Remporter sa première victoire depuis Las Vegas, et la première de Mercedes cette année, ce moment a été rendu encore plus spécial par la présence sur le podium de son coéquipier Kimi Antonelli. Tirant pleinement parti de sa pole position, Russell a pris un excellent départ et a mené le peloton dans le virage 1 et le virage 2 sans aucun des incidents que la plupart des médias avaient prédit.

Dans les premiers tours, Verstappen a continué à mettre la pression, espérant forcer Russell à commettre une erreur ou au moins à risquer ses pneus, mais en vain, et à mi-course, il conservait une avance de quatre secondes. Dans les derniers instants de la course, avant le moment de folie de Norris, alors que Verstappen commençait à nouveau à se rapprocher, Russell a sorti de nulle part un nouveau tour rapide, indiquant que, Safety Car ou pas, il avait la situation bien en main. « C’est incroyable d’être de retour sur la plus haute marche », a déclaré le Britannique à l’issue de la course. « Évidemment, la dernière fois pour nous, c’était à Las Vegas. J’ai eu l’impression l’année dernière d’avoir perdu la victoire », a-t-il ajouté, faisant référence à il y a douze mois, lorsqu’il avait été invité par Toto Wolff à « se concentrer » après avoir commis deux erreurs inutiles qui lui avaient coûté la victoire. « Et puis, évidemment, nous avons remporté la victoire aujourd’hui, probablement grâce à l’incroyable tour de qualification d’hier. Je suis très heureux de voir Kimi sur le podium également », a-t-il ajouté. « C’est donc une journée incroyable pour l’équipe. Merci à tout le monde dans les usines, qui a travaillé si dur pour nous permettre de revenir dans la lutte pour la victoire. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que les conditions avaient aidé, il a répondu : « Il fait un peu plus frais. Vous savez, nous l’avons vu l’année dernière au Canada. J’aimerais bien me faire des illusions, mais je pense que la force de notre voiture réside dans ces conditions plus fraîches », a-t-il admis. « Nous verrons bien lors des prochaines courses, mais pour l’instant, nous allons simplement profiter. » Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait pouvoir être compétitif en Autriche, il a répondu : « Seul le temps le dira. » « Je veux dire, nous avons gagné en Autriche l’année dernière », a-t-il ajouté, « c’est peut-être de bon augure, mais nous allons profiter du moment présent. »

« Nous avions de grandes attentes pour ce week-end, et tout s’est passé comme prévu, donc oui, c’est une bonne journée. »

F1 – Aston Martin lorgne sur George Russell en vue de 2026

Selon une source bien informée citée par Motorsport, Aston Martin envisagerait sérieusement de recruter George Russell pour mener son projet de F1 à partir de 2026, date à laquelle le sport connaîtra une importante refonte de sa réglementation technique.

Le contrat de Russell avec Mercedes arrive à échéance à la fin de la saison, et bien qu’une prolongation ait longtemps été perçue comme une formalité, aucun accord n’a encore été officialisé. Ce flou alimente les spéculations autour d’un possible changement de cap du pilote britannique.

Si une telle option se concrétisait, Aston Martin devrait alors réévaluer son duo de pilote actuel. Officiellement, Fernando Alonso et Lance Stroll sont engagés jusqu’en 2026. Cependant, la position de Stroll semble solidifiée par les liens familiaux – son père, Lawrence Stroll, étant propriétaire de l’équipe.

Quant à Alonso, sa présence remarquée dans le motorhome Alpine durant le Grand Prix du Canada a ravivé les rumeurs d’un éventuel retour dans l’écurie française, deux ans après l’avoir quittée. Le jeu des chaises musicales pourrait bien s’intensifier dans les mois à venir.

Mercedes peut-elle se passer de George Russell ? 

George Russell, qui est le seul pilote de renom sans contrat pour 2026, a insisté sur le fait qu’il ne discutait avec aucune autre équipe après sa victoire impressionnante sur Max Verstappen (Red Bull) au Canada.

« Non, je ne parle avec personne d’autre ni avec aucune équipe qui a manifesté son intérêt. J’ai toujours dit clairement que mon intention était de rester chez Mercedes. Cela a toujours été clair », a-t-il souligné. « Et, vous savez, je suis loyal envers Mercedes. Ils m’ont donné ma chance en Formule 1. Je n’ai aucune rancœur suite aux discussions qui ont eu lieu, en particulier autour de Max, car, comme je l’ai dit à maintes reprises, pourquoi les équipes ne s’intéresseraient-elles pas à Max si tout le monde le pouvait, si tous les pilotes étaient libres de tout contrat pour l’année prochaine ? Max serait le numéro un pour toutes les équipes. C’est compréhensible.
Mais au final, il n’y a que deux places dans chaque écurie et je savais que si je continuais à performer comme je le fais, ma position ne serait en aucun cas menacée. Je me sens donc bien. Nous ne sommes pas pressés de négocier mon contrat. »

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

4

6

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

4

6

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

176

198

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

9

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

10

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

136

63

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

8

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

8

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

155

10

 

Classement

3e

15e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

7

3

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

1

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

104

79

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

6

4

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

7

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

22

6

 

Classement

9e

17e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

6

4

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

7

3

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

42

13

 

Classement

8e

13e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

10

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

3

7

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

14

8

 

Classement

12e

16e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

7

1

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

8

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

21

4

 

Classement

10e

18e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

6

4

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

2

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

20

0

 

Classement

11e

21e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

3

1

 

Sprint

0

0

COURSE

Grand Prix

2

2

 

Sprint

0

0

CHAMPIONNAT

Points

11

0

 

Classement

14e

20e

Piastri : si Lando a assumé l’entière responsabilité, c’est comme ça

Oscar Piastri n’a pas accablé son équipier Lando Norris au terme du Grand Prix du Canada, après qu’une manoeuvre très maladroite de l’Anglais ait mené à un contact entre les deux McLaren dans les derniers kilomètres du Grand Prix. Sorti par chance de ce contact dans la ligne droite des stands sans dommages après le contact par l’arrière de Norris, Piastri n’a toutefois aucunement cherché à suggérer qu’il pouvait avoir la moindre responsabilité dans celui-ci.

C’est en ces termes que le leader du championnat du monde a décrit ces instants: « Ce n’est évidemment pas idéal pour personne, mais je n’ai pas vu l’incident, donc je ne sais pas exactement ce qui s’est passé.»

« Mais si Lando a assumé l’entière responsabilité, alors c’est comme ça, je suppose. C’était juste une course un peu délicate dans l’ensemble et une fin qui n’était pas idéale.»

« Je pense que oui », a répondu Piastri lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que la lutte avec son coéquipier avait été équitable jusqu’à l’accident.

« Il a fait une manœuvre assez importante dans le virage 10, j’ai tenu bon dans la chicane, et c’était clairement une bataille difficile, mais propre jusqu’à ce moment-là. »

« Encore une fois, je n’ai pas vu l’incident, mais je ne pense pas qu’il y ait eu de mauvaise intention, je pense que c’était juste malheureux. Je vais évidemment aller voir, mais nous nous battons tous les deux pour le championnat du monde et je suis très reconnaissant à l’équipe de nous permettre de courir.

Je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit à cet égard. Nous continuerons à courir tout au long de l’année », a conclu Piastri.

Démission surprise de Luca de Meo de chez Renault, en direction de Kering et du luxe

Le PDG de Renault, Luca de Meo, quitte le constructeur automobile français pour occuper un poste en dehors du secteur automobile, a annoncé dimanche la société. Le journal Le Figaro a rapporté qu’il deviendrait le nouveau directeur général de Kering, propriétaire de Gucci. M. De Meo a redressé le constructeur automobile français en difficulté au cours de ses cinq années à sa tête, en révisant son alliance stratégique de deux décennies avec Nissan et en misant davantage sur les moteurs hybrides tout en s’orientant vers les véhicules électriques.

L’Italien remplacera François-Henri Pinault, PDG de Kering, dont la famille contrôle le conglomérat de luxe fortement endetté et qu’il dirige depuis 20 ans, selon Le Figaro.

Kering n’a pas souhaité commenter l’article du Figaro. « Luca de Meo a fait part de sa décision de quitter ses fonctions afin de relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile », a déclaré Renault dans un communiqué.

De Meo quittera Renault à la mi-juillet, a ajouté Renault. L’État français détient une participation de 15 % dans la société. Si cette information est confirmée, le départ de de Meo vers Kering, qui n’a pas réussi récemment à convaincre les investisseurs boursiers de ses plans pour redresser la marque Gucci, marquerait un changement radical au sein du groupe. Pinault resterait président de Kering.

Les spéculations sur la direction du groupe, qui détient également les marques Yves Saint Laurent et Balenciaga, se sont accélérées la semaine dernière après que les médias français ont annoncé que Pinault était sur le point de quitter son poste de PDG. Une personne proche de M. Pinault a déclaré vendredi à Reuters qu’il travaillait activement à sa succession, qui prévoit notamment la séparation des deux fonctions afin de recruter un nouveau PDG. L’action Kering a perdu plus de 60 % de sa valeur au cours des deux dernières années, marquées par une série d’avertissements sur résultats et de remaniements au sein de la direction.

Accrochage entre les équipiers McLaren : Norris « seul responsable » et « stupide »

Lando Norris a immédiatement assumé la responsabilité de son accident avec son coéquipier Oscar Piastri dans les derniers instants du Grand Prix du Canada 2025.

Norris avait pris le départ de la course en septième position et était remonté à la cinquième place. Il luttait avec Piastri pour la quatrième place, tout en gardant un œil sur Kimi Antonelli (Mercedes), qui était un peu plus loin devant, en troisième position.

À un moment donné, Norris semblait avoir pris l’avantage, mais Piastri est immédiatement revenu et l’a dépassé. Le duel s’est poursuivi jusqu’à ce que le Britannique ne percute l’arrière de son coéquipier, endommageant son aileron avant, puis heurte la barrière, cassant sa suspension avant.

Piastri, quant à lui, a eu la chance de ne subir aucun dommage ni crevaison, McLaren le faisant rentrer aux stands par mesure de précaution pour changer ses pneus tendus sous le régime de la voiture de sécurité.

Après l’accident, Norris a immédiatement levé la main pour assumer sa responsabilité et a déclaré à la radio : « Je suis désolé. C’est entièrement ma faute. J’ai été stupide. »

Plus tard, devant les médias, Norris a ajouté : « Je suis le seul responsable, je m’excuse donc auprès de toute l’équipe et auprès d’Oscar pour avoir tenté quelque chose d’un peu trop stupide. Je suis content de ne pas avoir gâché sa course. En fin de compte, je présente mes excuses à l’équipe.

Je vais me coucher ce soir et présenter mes excuses à tout le monde, puis je vais me remettre au travail », a ajouté Norris lorsqu’on lui a demandé comment il comptait se remettre en selle avant l’Autriche.

 

GP du Canada : George Russell conserve sa victoire après le rejet de la réclamation de Red Bull

George Russell a vu sa victoire au Grand Prix du Canada confirmée ce dimanche soir, après que les commissaires ont rejeté la réclamation déposée par Red Bull concernant un incident survenu derrière la voiture de sécurité en fin de course.

La contestation faisait suite à une manœuvre controversée dans les derniers tours, alors que la course était neutralisée à la suite de l’accrochage entre les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. Ce contact, survenu à trois boucles du drapeau à damier, avait entraîné l’abandon de Norris et le déploiement de la voiture de sécurité.

Dans les instants suivants, Max Verstappen, alors deuxième, s’est retrouvé brièvement devant Russell, affirmant que le pilote Mercedes avait freiné brutalement devant lui. Le Néerlandais a immédiatement exprimé son agacement à la radio : « George a freiné de manière agressive », a-t-il déclaré à son ingénieur Gianpiero Lambiase. Ce dernier a assuré qu’une vérification serait effectuée pour déceler toute infraction.

Russell, de son côté, a aussi fait part de ses impressions : « Verstappen vient de me dépasser sous la voiture de sécurité », a-t-il signalé à son ingénieur Marcus Dudley, suggérant une possible infraction du pilote Red Bull.

Peu après, Lambiase a réagi à la lumière des images disponibles : « L’incident avec Russell a été étudié. Max, c’est assez évident. Ne te laisse pas prendre à ce jeu. »

La situation laissait entendre que Russell aurait pu chercher à inciter Verstappen à le dépasser sous régime de safety car, ce qui aurait valu à ce dernier une pénalité — potentiellement lourde de conséquences au vu de ses 11 points de pénalité actuels.

Mais après une audience approfondie et près de six heures d’examen, les commissaires ont conclu que les éléments avancés par Red Bull ne justifiaient aucune sanction à l’encontre du pilote Mercedes. Aucune infraction formelle n’a été retenue, confirmant ainsi la victoire de Russell à Montréal.

Verstappen, deuxième à l’arrivée, conserve ses points au championnat, tandis que la tension entre les deux rivaux ne cesse de monter à l’approche des prochaines manches.

24 Heures du Mans : Kubica, Ye et Hanson font gagner la Ferrari privée

AF Corse est entré dans l’histoire lors de la 93e édition des 24 Heures du Mans, lorsque la Ferrari 499P n° 83 pilotée par Robert Kubica, Yifei Ye et Phil Hanson a remporté une victoire historique, la première pour une équipe cliente au Mans en 20 ans.

Cette victoire a non seulement permis à Ferrari de remporter son troisième triplé consécutif au Mans, mais elle a également ajouté trois nouveaux noms au palmarès. Kubica est devenu le premier pilote polonais à remporter le Mans, Ye le premier pilote chinois à réaliser cet exploit, et Hanson a enrichi la riche histoire de la Grande-Bretagne dans cette épreuve, contribuant à la 46e victoire de son pays.

Le trio a résisté à la détermination des Ferrari d’usine et à un peloton très compétitif comprenant sept autres constructeurs d’hypercars.

La course, qui a attiré des dizaines de milliers de fans sur le circuit et des millions de téléspectateurs à travers le monde, s’est déroulée sous le signe de la stratégie et des batailles roue contre roue pendant 24 heures. La voiture jaune vif n° 83 s’est rapidement imposée dans la course, puis a évité les incidents qui ont handicapé ses principaux concurrents.

Porsche Penske Motorsport a été le concurrent le plus sérieux. La Porsche 963 n° 6, pilotée par Kévin Estre, Laurens Vanthoor et Matt Campbell, est restée à portée de main tout au long de la course. Le triple relais de Campbell dans la phase finale a permis à Estre de se rapprocher, terminant finalement à seulement 14 secondes après 5 361 miles de course.

Les voitures d’usine Ferrari semblaient promises à un doublé, mais le destin en a décidé autrement.

La voiture d’usine Ferrari n° 51, victorieuse en 2023, a connu quatre dernières heures cauchemardesques. Une sortie de piste dans le gravier d’Alessandro Pier Guidi à l’entrée des stands lui a coûté la tête de la course, et à moins d’une heure de la fin, son coéquipier Antonio Giovinazzi a signalé des problèmes à la radio. Ferrari lui a ordonné de continuer malgré tout.

Cette stratégie agressive leur a permis de reprendre la troisième place à la voiture sœur n° 50 dans le dernier relais.

Cadillac, qui avait montré son rythme sur un tour en décrochant la pole position avec la voiture n° 12 de l’équipe Hertz Team JOTA jeudi, n’a pas réussi à convertir sa forme en qualification en une régularité suffisante pour remporter la course. Le constructeur américain a eu du mal à optimiser les performances de ses pneus lors des longs relais et dans les conditions plus fraîches de la nuit, terminant finalement cinquième après une course solide.

Toyota Gazoo Racing, vainqueur du Mans en 2022, a brièvement menacé de revenir sur le podium. La GR010 Hybrid n° 8 s’est hissée dans le peloton de tête pendant la nuit, gérant efficacement son carburant et ses pneus. Cependant, à moins de quatre heures de la fin, un écrou de roue cisaillé et une crevaison ont contraint l’équipe à un arrêt imprévu et à une réparation de 17 minutes dans les stands. Ce retard a fait chuter la voiture dans le classement, et l’équipe a finalement terminé 16e.

L’édition 2025 du Mans restera dans les mémoires pour son mélange d’usure, de stratégie et de moments historiques. Le triomphe d’AF Corse en tant que client souligne la compétitivité du plateau Hypercar et marque un retour symbolique pour Ferrari, qui réitère son triplé de 1963 à 1965, il y a exactement 60 ans.

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 374
2Mercedes199
3Ferrari183
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls28
7Haas28
8Aston Martin22
9Sauber20
10Alpine11

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren198
2L. NorrisMcLaren176
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes136
5C. LeclercFerrari104
6L. HamiltonFerrari79
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas22
10I. HadjarVCARB21
11N. HülkenbergSauber20
12L.StrollAston Martin14
13C. SainzWilliams13
14P. GaslyAlpine11
15Y. TsunodaRed Bull10
16F. AlonsoAston Martin8
17O. Bearman Haas6
18L. LawsonVCARB4
19J. DoohanAlpine0
20F. ColapintoAlpine0
21G. BortoletoSauber0

GP du Canada : George Russell s’impose les McLaren s’accrochent

George Russell a remporté une victoire magistrale au Grand Prix du Canada 2025, signant le quatrième succès de sa carrière en Formule 1 à l’issue d’une course intense sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote Mercedes a su résister jusqu’au bout à Max Verstappen et Kimi Antonelli, dans une épreuve marquée par une collision spectaculaire entre les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri à trois tours de l’arrivée. La course, animée et stratégique, s’est conclue sous voiture de sécurité, scellant le podium avec Russell en tête, suivi de Verstappen et du jeune Antonelli, qui monte sur la boîte pour la première fois de sa carrière.

Départ maîtrisé, bataille stratégique

Dès l’extinction des feux, Russell a conservé l’avantage de sa pole position face à un Verstappen pressant. Kimi Antonelli a pris le meilleur sur Piastri dès le troisième virage pour s’installer en troisième position, tandis qu’un accrochage évité de justesse derrière permettait à Nico Hülkenberg de progresser dans le classement.

La course s’est rapidement stabilisée, chacun gérant l’usure de ses pneus dans l’attente de la fenêtre de ravitaillement idéale. Verstappen a été le premier des leaders à s’arrêter, optant pour des gommes dures. Russell et Antonelli ont réagi dans les tours suivants, maintenant leur place dans le trio de tête.

McLaren : un duel qui tourne au drame

La tension a gagné en intensité dans la deuxième moitié de course, notamment entre les deux McLaren. Norris, auteur d’une belle remontée grâce à une stratégie décalée, a réduit l’écart sur Piastri avant de tenter une attaque hasardeuse dans la ligne droite des stands au 67e tour. Il a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, provoquant l’abandon de l’Australien. Norris a reconnu sa responsabilité dans l’accrochage dès la fin de l’action. Cette collision a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, figée jusqu’au drapeau à damier.

Classement du Grand Prix du Canada

Lewis Hamilton, en proie à des problèmes de performance sur sa Ferrari endommagée, a vécu un Grand Prix compliqué. Charles Leclerc, quant à lui, a vu sa stratégie de deux arrêts compromettre ses chances de podium, exprimant à plusieurs reprises son incompréhension à la radio.

Derrière les leaders, plusieurs incidents ont émaillé la course : Alex Albon a abandonné en raison d’un souci mécanique, Lance Stroll a écopé d’une pénalité pour un contact avec Pierre Gasly, et Liam Lawson a été sanctionné pour non-respect des drapeaux bleus. Malgré ces péripéties, Fernando Alonso et Nico Hülkenberg ont réussi à inscrire des points.

Russell signe ainsi un succès décisif dans la dynamique de la saison, au terme d’un week-end parfait à Montréal. Verstappen, deuxième, limite les dégâts au championnat, tandis qu’Antonelli se rassure après trois Grands Prix sans le moindre point. 

Classement et résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 à Montréal !

Résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
George RUSSELL

 
Mercedes LAP 70
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +0.228
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +1.014
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +2.109
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +3.442
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +10.713
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +10.972
8
 
Nico HULKENBERG
Stake +15.364
9
 
Esteban OCON
Haas 1L
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1L
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1L
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1L
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
15
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
18
 
Lando NORRIS
McLaren 4L
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
20
 
Alexander ALBON
Williams DNF

Verstappen balaie les spéculations sur une éventuelle suspension en F1

Max Verstappen a sèchement rejeté les débats persistants autour d’une possible suspension en Formule 1, qualifiant les discussions à ce sujet de « puériles ».

Le pilote Red Bull, quadruple champion du monde, a vu son compteur de points de pénalité grimper à 11 sur les 12 derniers mois après sa collision avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne. À un seul point de la suspension automatique, Verstappen doit désormais boucler les courses au Canada et en Autriche sans incident pour éviter une sanction.

Malgré la pression, le Néerlandais a signé une solide performance lors des qualifications à Montréal, ne cédant la pole qu’à George Russell pour quelques centièmes. De quoi augurer un nouveau duel intense entre les deux hommes ce dimanche.

Mais le Néerlandais a répondu aux questions insistantes sur le sujet lors de la conférence de presse de la FIA après les qualifications, déclarant : « Je n’ai pas besoin d’entendre ça encore une fois, ça me fout vraiment en rogne. Vous en parlez depuis jeudi… C’est une perte de temps. C’est très puéril. C’est pourquoi je ne veux pas trop en parler, car c’est vraiment agaçant, ce monde dans lequel nous vivons. »

De son côté, George Russell a insisté sur le fait que Verstappen avait « plus à perdre » étant donné qu’il est toujours en lice pour un cinquième titre mondial consécutif.

« Je ne vais pas courir différemment, je n’ai aucune raison de le faire », a-t-il déclaré. « Il a évidemment plus à perdre que moi, mais il va probablement essayer de prouver qu’il n’a pas peur de ces points de pénalité, ou quoi que ce soit d’autre. Mais au final, il faut juste se concentrer sur soi-même. Si je prends un bon départ et que je suis en tête dans le premier virage, et si nous sommes les plus rapides, en théorie, il devrait me laisser passer. Mais je sais que ça ne sera pas aussi simple que ça. Mais non, ça ne m’inquiète pas. »

Une rumeur envoie (une nouvelle fois) Fernando Alonso chez Alpine

Fernando Alonso pourrait-il effectuer un retour inattendu chez Alpine ? C’est la rumeur relayée ce week-end par David Croft, commentateur de Sky Sports F1, depuis le paddock du Grand Prix du Canada.

Actuellement sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026, Alonso a quitté Alpine fin 2022. Pourtant, selon Croft, le pilote espagnol de 43 ans a été vu à plusieurs reprises dans les installations de son ancienne équipe à Montréal, notamment « à quatre reprises » dans le motorhome de l’écurie française.

Ces visites n’ont pas manqué d’alimenter les spéculations sur un éventuel rapprochement, même si aucune confirmation officielle n’a été apportée par l’une ou l’autre des parties.

« Quand il y a une rumeur concernant un changement de pilote chez Alpine, il y a aussi une rumeur concernant Fernando Alonso », a déclaré Croft lors de la couverture de la dernière séance d’essais par Sky Sports F1. « Ces rumeurs ont refait surface ce matin dans le paddock. Fernando Alonso s’est rendu quatre fois dans le motorhome Alpine au cours de ce week-end. Ce n’est pas seulement pour voir son vieil ami Flav [Briatore], même si sa mère et son père sont en ville et que je suis sûr qu’ils ont pris le temps de discuter. Y a-t-il quelque chose qui pourrait ramener Fernando Alonso à Enstone pour la quatrième fois ? Restez à l’écoute, ce n’est qu’une rumeur dans le paddock. »

Andy Cowell, PDG et directeur de l’écurie Aston Martin, a minimisé les visites d’Alonso chez Alpine.

« Je suis heureux que Fernando puisse entrer dans n’importe quel garage, il connaît beaucoup de monde dans les stands », a déclaré Cowell à Sky Sports F1. « Je suis également heureux qu’il ait signé un contrat avec nous pour l’année prochaine et j’espère qu’il restera longtemps avec nous en tant qu’ambassadeur. »

McLaren dément toute participation de Donald Trump à un essai en F1

McLaren a officiellement réfuté les rumeurs affirmant que Donald Trump s’apprêterait à prendre le volant de l’une de ses Formule 1 la semaine prochaine à Austin.

L’information, donnée par Canal+, évoquait un essai prévu avec le président américain, mais l’écurie britannique a rapidement mis fin aux spéculations. Contacté à ce sujet, un porte-parole de McLaren a déclaré sans équivoque : « Trump ne conduira pas notre voiture. »

Canal + a été invité par McLaren à démentir cette information lors des EL3. Toutefois, le diffuseur français reste tout de même certain de ses informations.  

Leprésident des États-Unis avait fait une apparition remarquée dans le paddock lors du Grand Prix de Miami 2024. Invité surprise, il avait été aperçu dans le garage McLaren en compagnie du PDG de l’équipe Zak Brown, du président de la FIA Mohammed Ben Sulayem et de responsables de la F1 et de Liberty Media, suscitant une importante couverture médiatique.

À la suite de cette visite, McLaren a publié un communiqué dans lequel on peut lire : « McLaren est une organisation apolitique, mais nous reconnaissons et respectons la fonction de président des États-Unis. C’est pourquoi, lorsque la demande de visite de notre garage le jour de la course nous a été faite, nous avons accepté, aux côtés du président de la FIA et des PDG de Liberty Media et de Formula 1. Nous avons été honorés que McLaren Racing ait été choisie pour représenter la F1, ce qui nous a donné l’occasion de montrer l’ingénierie de classe mondiale que nous apportons au sport automobile. »