Jacques Villeneuve aimerait voir Alex Palou chez Racing Bulls en 2026

Jacques Villeneuve, champion du monde de Formule 1 en 1997, a surpris le paddock en évoquant le nom d’Alex Palou comme candidat potentiel pour rejoindre Racing Bulls en 2026.

L’écurie italienne, basée à Faenza, n’a pas encore confirmé la composition de son duo de pilotes pour la saison prochaine.
Si Isack Hadjar est pressenti pour être promu chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen, le choix des pilotes Racing Bulls devrait se faire entre Liam Lawson, Yuki Tsunoda et Arvid Lindblad.

Red Bull avait initialement prévu d’annoncer sa décision après le Grand Prix du Mexique, mais le directeur de l’équipe, Laurent Mekies, a assuré qu’il ne « précipiterait pas » le processus de sélection.

Villeneuve, qui estime lui aussi qu’Hadjar mérite d’être titularisé dans l’écurie principale après une saison rookie impressionnante, a livré une suggestion inattendue lorsqu’il a été interrogé sur la future composition de Racing Bulls.
« Gardez Liam Lawson et allez chercher [Alex] Palou qui vient de l’IndyCar », a déclaré le Québécois.

Le choix d’Alex Palou, champion d’IndyCar et pilote reconnu pour sa constance et sa maturité, serait une option ambitieuse pour Racing Bulls, qui pourrait ainsi allier expérience extérieure et potentiel de développement.

Palou connaît un grand succès en IndyCar depuis qu’il a rejoint la série, remportant quatre titres en six saisons. Ayant également remporté l’Indianapolis 500 pour la première fois cette année, Villeneuve estime que la capacité de l’Espagnol à gérer les situations de forte pression fait de lui un candidat viable pour Red Bull.

« Il gagne des courses, sous pression, dans toutes sortes de circonstances », a déclaré Villeneuve. « C’est un futur pilote Red Bull parfait – testez-le. C’est un pilote de course reconnu, et il a bénéficié d’un bien meilleur entraînement à l’entraînement qu’un pilote de Formule 2. Il court sous une pression énorme, à l’Indy 500, sur différents types de circuits, et il est toujours au sommet. Il est espagnol, il comprend l’Europe. Il s’adapterait très facilement. »

Grand Prix de Mexico – EL2 – Verstappen confirme sa bonne forme du moment

Max Verstappen a repris les commandes à Mexico en signant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres. Le Néerlandais, quadruple champion du monde, a rappelé son statut de favori après avoir manqué la FP1 — conformément au règlement de la FIA, qui impose aux équipes de céder leur voiture à un rookie au moins deux fois par an.

Aux côtés de Verstappen, plusieurs autres titulaires, dont Lando Norris, Lewis Hamilton, George Russell, Lance Stroll, Pierre Gasly, Oliver Bearman, Liam Lawson et Carlos Sainz, avaient également observé la première séance depuis les stands.

De retour en piste, le pilote Red Bull a bouclé un tour en 1:17.392, devançant Charles Leclerc (Ferrari) de 0,153 seconde et Kimi Antonelli (Mercedes) de 0,174 seconde. Verstappen, qui a remporté trois des quatre dernières courses, continue de réduire son écart avec Oscar Piastri, leader du championnat. L’Australien, victime de plusieurs erreurs ces dernières semaines, a terminé seulement 12e de cette séance, à 0,840 seconde.

Une Red Bull adaptée à l’altitude

La RB21 de Verstappen bénéficiait d’un nouveau plancher et d’un système de refroidissement renforcé, nécessaires pour faire face à l’altitude de 2 238 mètres de Mexico, où l’air, plus rare de 20 %, met à rude épreuve les moteurs et les freins.

Résumé de la séance

Dès le début, Charles Leclerc a pris la tête en 1:18.669 avec les pneus moyens. Malgré plusieurs « ratés » signalés sur sa McLaren, Lando Norris s’est placé à seulement 0,012 seconde, tandis que Lewis Hamilton s’est approché à 0,020 seconde après une petite sortie de piste dans le virage 12.

Après un premier quart d’heure très serré — moins d’un dixième séparant les quatre premiers —, Leclerc a amélioré son temps avant de perdre quelques dixièmes dans le dernier secteur. Alex Albon a ensuite effleuré le mur du stade avec sa Williams, ruinant un tour prometteur. Kimi Antonelli, brièvement bloqué au garage pour un problème technique, est revenu en piste pour décrocher le deuxième meilleur chrono provisoire.

À la mi-séance, le passage général aux pneus tendres a permis à Leclerc d’abaisser la référence en 1:17.545, avant que Verstappen ne s’empare définitivement du meilleur temps avec 1:17.392, un chrono jamais battu jusqu’au drapeau à damier.

Derrière lui, Leclerc, Antonelli, Norris et Hamilton complètent le top 5. George Russell et Yuki Tsunoda suivent, devant Fernando Alonso, Carlos Sainz et Lance Stroll. En revanche, Alex Albon a dû se contenter du 19e temps, seul Pierre Gasly (Alpine) terminant derrière lui, à 1,8 seconde du leader.

Classement et résultat des Essais Libres 2 du Grand Prix de Mexico

Découvrez tous les résultats des essais libres 2 avant le Grand Prix de F1 du Mexique 2025 à Mexico !

Résultat des Essais Libres 2 du Grand Prix de Mexico

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:17.392 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:17.545 S
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:17.566 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:17.643 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:17.692 S
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:17.829 S
7
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:17.883 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:17.938 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:17.939 S
10
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:17.954 S
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:18.218 S
12
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:18.232 S
13
 
Esteban OCON
Haas 1:18.266 S
14
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:18.281 S
15
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:18.323 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:18.348 S
17
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:18.442 S
18
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:18.721 S
19
 
Alexander ALBON
Williams 1:18.855 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:19.194 M

Grand Prix de Mexico – EL1 – Leclerc domine la première séance d’essais

Charles Leclerc a pris les devants dès la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, au terme d’une session atypique où neuf pilotes titulaires ont laissé leur volant à des rookies, conformément à la réglementation de la FIA.

Lando Norris, Lewis Hamilton, Max Verstappen, George Russell, Lance Stroll, Pierre Gasly, Oliver Bearman, Liam Lawson et Carlos Sainz ont tous observé la séance depuis les stands, espérant que leurs remplaçants ramèneraient les voitures intactes — ce qui a été le cas. Sauber faisait figure d’exception, ayant déjà effectué ses roulages obligatoires avec ses débutants plus tôt dans la saison.

Leclerc a signé le meilleur temps en 1:18.380, offrant à Ferrari un départ idéal pour le week-end. Il a devancé Kimi Antonelli (Mercedes) de seulement un dixième de seconde, tandis que la séance a été perturbée par une perte de données GPS, compliquant le travail des ingénieurs.

Une piste poussiéreuse et des conditions extrêmes

Comme souvent à Mexico, la piste de l’Autodromo Hermanos Rodriguez s’est révélée très glissante en raison du manque d’utilisation. Les premiers tours ont surtout servi à nettoyer la surface poussiéreuse.
Sous un air à 23 °C, la température de la piste a grimpé à 48 °C, conséquence directe de l’altitude élevée — 2 238 m — qui réduit la densité de l’air de 20 % et met à l’épreuve le refroidissement des monoplaces.

Le déroulement de la séance

Esteban Ocon (Haas) a ouvert le bal en 1:20.934 avant qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) ne descende à 1:20.128. Kimi Antonelli a ensuite pris brièvement la tête en améliorant de 0,093 s.
À mi-séance, Oscar Piastri (McLaren) a été le premier à passer aux pneus tendres, tournant en 1:19.035. Leclerc a pris la main dans les 25 dernières minutes, s’imposant finalement avec un dixième d’avance sur Antonelli, devant Nico Hülkenberg (Sauber) et Piastri.

Gabriel Bortoleto (Sauber) complétait le top 5, tandis que le meilleur rookie était Arvid Lindblad (Red Bull), sixième devant Yuki Tsunoda (Racing Bulls) et Ocon. Franco Colapinto (Alpine) et Alex Albon (Williams) fermaient le top 10.

Hadjar et Fernando Alonso (Aston Martin) se classaient juste derrière, suivis du reste des débutants. Devant son public, Pato O’Ward (McLaren) s’est contenté du 17e temps, à 1,3 seconde du meilleur chrono.

Derrière lui figuraient Frederik Vesti (Mercedes), Paul Aron (Alpine), Ryo Hirakawa (Haas), Ayumu Iwasa (Racing Bulls), Luke Browning (Williams), Jak Crawford (Aston Martin) et Antonio Fuoco (Ferrari), ce dernier fermant la marche, à près de 2,5 secondes de Leclerc.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix de Mexico

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres avant le Grand Prix de Formule 1 de Mexico 2025.

Résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix de Mexico

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:18.380 S
2
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:18.487 S
3
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:18.760 S
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:18.784 S
5
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:18.916 S
6
 
Arvid LINDBLAD
Red Bull 1:18.997 S
7
 
Esteban OCON
Haas 1:19.038 S
8
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:19.090 S
9
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:19.331 H
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:19.384 M
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:19.409 M
12
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:19.472 S
13
 
Pato O’WARD
McLaren 1:19.680 S
14
 
Fred VESTI
Mercedes 1:19.689 H
15
 
Paul ARON
Alpine 1:19.862 S
16
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:20.073 S
17
 
Ayumu IWASA
Racing Bulls 1:20.153 M
18
 
Luke BROWNING
Williams 1:20.310 M
19
 
Jak CRAWFORD
Aston Martin 1:20.371 M
20
 
Antonio FUOCO
Ferrari 1:20.854 M

Cadillac prépare son arrivée en F1, Pérez bientôt en piste

Cadillac ne disposera pas encore de sa propre monoplace avant les essais hivernaux de janvier, mais l’écurie américaine a trouvé une solution provisoire : elle utilisera une Ferrari vieille de deux ans pour préparer sa première saison de Formule 1, prévue en 2026.

Sergio Perez, qui roulera pour Cadillac l’an prochain, a confirmé la participation de l’équipe à plusieurs séances d’essais privées en novembre.

« Nous aurons quelques séances d’essais en novembre », a expliqué Perez. « Elles seront très utiles car nous pourrons travailler avec les mécaniciens et les ingénieurs afin que toute l’équipe soit prête pour le programme d’essais qui débutera en janvier, très tôt dans l’année, où nous serons déjà à 100 %. »

Ferrari fournira les moteurs à Cadillac pour la saison 2026, une étape clé pour l’entrée du constructeur américain en F1.

Déjà libre de tout contrat, le sextuple vainqueur de Grand Prix s’est pleinement impliqué dans la préparation de cette nouvelle aventure. Perez a récemment visité le siège de Cadillac à Charlotte ainsi que les installations techniques de Silverstone, où il a pu rencontrer les ingénieurs et effectuer ses premiers tours de simulateur.

« C’est toujours formidable d’avoir une équipe qui vous écoute, vous soutient et vous apprécie. C’est ce dont rêve tout pilote », a-t-il ajouté.

Mercedes ne s’opposera pas à la transition de Bottas

Perez sera rejoint par Valtteri Bottas en 2026. L’actuel pilote de réserve Mercedes a confirmé à Crash.net que l’équipe de Brackley ne s’opposerait pas à sa collaboration anticipée avec Cadillac.

« Des discussions ont eu lieu. Je pense que Graeme [Lowdon, directeur de l’équipe Cadillac] et Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes et PDG] ont également eu des discussions », a expliqué Bottas. « Mercedes m’a vraiment soutenu dans cette transition, donc je ne pense pas qu’ils vont m’empêcher de quelque manière que ce soit. »

Le Finlandais a déjà pris part à plusieurs réunions avec Cadillac, notamment en ligne, et a confirmé qu’il avait visité les installations de Silverstone.

« Je commencerai évidemment avec Cadillac en janvier, mais je pourrai déjà faire certaines choses ici et là avant cela »,
a-t-il précisé. « Je pense que Mercedes et Cadillac vont discuter ce week-end [Grand Prix de Singapour] des questions relatives au simulateur. »

Cadillac, qui fera ses débuts comme 11e équipe sur la grille, intensifie ainsi sa préparation en amont d’une saison 2026 qui marquera le retour d’un constructeur américain à temps plein en F1.

Isack Hadjar agacé par les spéculations sur son avenir chez Red Bull

Isack Hadjar commence à perdre patience face aux rumeurs persistantes concernant son avenir en Formule 1, alors qu’il est de plus en plus cité pour une promotion chez Red Bull en 2026.

Le Français de 21 ans, actuellement chez Racing Bulls, est considéré comme le favori pour remplacer Yuki Tsunoda, dont les performances sont jugées insuffisantes, et devenir le coéquipier de Max Verstappen. Auteur d’une saison 2025 remarquée pour sa première année en F1, Hadjar attire toutes les attentions — ce qu’il avoue trouver pesant.

Interrogé jeudi avant le Grand Prix du Mexique, le jeune pilote a tenté de détendre l’atmosphère :

« Je sais que je serai en Formule 1 l’année prochaine », a-t-il lancé avec humour. Mais derrière le ton léger, Hadjar a reconnu que le « bruit » médiatique commençait à l’agacer :

« En fait, j’aimerais le savoir à la fin de l’année. Ce bruit est plus agaçant qu’autre chose. Il reste donc cinq courses pour continuer à pousser. » Il a ajouté : « Dans un monde idéal, j’aimerais que tout le monde attende la fin de l’année avant de me poser des questions. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pourrait connaître son avenir avant une annonce officielle, il a répondu avec malice :

« Je le saurai certainement avant l’annonce. Sinon, il y a un problème. »

La décision de Red Bull approche

Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a récemment indiqué que la décision concernant la composition des équipes pour 2026 serait prise après le Grand Prix du Mexique. Conscient de l’enjeu, Hadjar préfère se concentrer sur la piste :

« S’il reste un week-end pour faire la différence, je dois être performant. Je n’ai aucun regret concernant ce que j’ai fait cette année. Je ne pense pas qu’un week-end changera la donne, sauf si je termine sur le podium ou que je remporte la course ! Je suis satisfait de ma saison. Je vais continuer à me battre. »

Quant à la possibilité de piloter pour Red Bull avant la fin de la saison, Hadjar a écarté cette hypothèse :

« C’est très improbable à l’heure actuelle. Cela signifierait que je n’aurais plus que deux courses à disputer avec l’équipe [Red Bull], et ce n’est tout simplement pas possible. Je suis également très heureux avec l’équipe dans laquelle je suis actuellement, et pour eux, je dois aussi ramener la sixième place [du championnat des constructeurs]. »

De son côté, Laurent Mekies, directeur de Racing Bulls, a confirmé que les performances de Tsunoda restaient “pas assez bonnes” avant la décision finale de Red Bull.

Albon estime que McLaren devrait « couvrir » Verstappen en privilégiant un pilote

Alex Albon pense que McLaren a les moyens de contrer Max Verstappen dans la course au titre mondial de F1 — à condition que l’équipe britannique choisisse de soutenir un seul de ses pilotes.

Avant le Grand Prix du Mexique, Oscar Piastri ne possède que 14 points d’avance sur Lando Norris, tandis que Verstappen accuse un retard de 40 unités sur l’Australien. Mais le pilote Red Bull reste sur une dynamique impressionnante, ayant comblé 64 points en quatre courses.

Depuis l’introduction d’un nouveau plancher sur la RB21 lors du Grand Prix d’Italie, le Néerlandais n’a plus été devancé par une McLaren, ni en qualification ni en course. En parallèle, Piastri et Norris ont commis plusieurs erreurs coûteuses, laissant Verstappen se rapprocher d’un cinquième titre consécutif.

McLaren a jusqu’ici maintenu sa politique de liberté entre ses deux pilotes, ce qu’Albon juge « juste ». Mais selon le pilote Williams, un choix clair pourrait être nécessaire si l’écurie veut s’assurer du titre.

« C’est un bon circuit pour lui, c’est certain. Ça va être intéressant », a déclaré Albon, en référence aux performances attendues de Verstappen ce week-end à Mexico. « Je suis curieux de voir comment McLaren va s’y prendre, car l’écurie continue de miser sur ses deux pilotes pour le championnat. Mais en même temps, on pourrait facilement le neutraliser [Verstappen] si on donnait la priorité à un seul pilote. Je pense toutefois que leur approche est juste et qu’ils ne devraient pas changer de stratégie. Tout se jouera donc dans les derniers instants. Il semble que Red Bull ait actuellement le vent en poupe. Les améliorations apportées depuis Monza semblent porter leurs fruits. On ne peut jamais écarter Max. »

Verstappen dément avoir « perdu tout intérêt » pour la F1 lors de la baisse de forme de Red Bull

Max Verstappen a rejeté les affirmations selon lesquelles il aurait « perdu tout intérêt » pour la Formule 1 durant la période de méforme de Red Bull en début de saison.

Le quadruple champion du monde a connu une phase difficile lors de la tournée européenne, marquée par quatre courses consécutives sans podium. Cependant, l’écurie autrichienne a depuis retrouvé son niveau, Verstappen remportant trois des quatre dernières manches, dont le Grand Prix des États-Unis le week-end dernier.

À la suite de cette victoire à Austin, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, avait déclaré que Verstappen avait « perdu tout intérêt » lorsque les résultats n’étaient pas au rendez-vous.

Interrogé sur ces propos, le Néerlandais a fermement démenti :

« Non, je ne suis pas d’accord. C’est plus agréable de venir aux week-ends de course comme celui-ci que de savoir que vous n’avez aucune chance de gagner. »

Verstappen a ainsi tenu à souligner que sa motivation reste intacte, même lorsque la Red Bull n’est pas en mesure de dominer en F1.

« Mais je sais que lorsque je suis au volant, je vais toujours essayer de tirer le meilleur parti de tout ce que j’ai et je donne tout ce que j’ai. Donc, même si je me bats pour la quatrième ou même la neuvième place, je vais toujours essayer d’en tirer le meilleur parti. Je serai satisfait ou non de certains résultats. »

Verstappen a participé à une course hors F1 en septembre, remportant une course d’endurance de quatre heures sur le célèbre circuit de Nordschleife.

Le quadruple champion a affirmé que sa participation à cette course n’avait rien à voir avec un désengagement de la F1 alors que Red Bull traverse une période difficile.

« Cela me permet de faire d’autres choses, c’était prévu depuis longtemps », a-t-il déclaré. « Ce n’est donc pas quelque chose qui s’est décidé à la dernière minute, car ces choses doivent être planifiées bien à l’avance, tout comme leur préparation. Cela m’a permis cette année de concourir dans la vie réelle, c’était la première occasion. Mais je l’ai aussi beaucoup fait en ligne, même pendant les week-ends de F1. Il n’y a donc rien qui ait vraiment changé dans mon approche professionnelle des week-ends de course. »

La FIA réagit aux rumeurs d’infractions au plafond budgétaire 2024

La FIA a publié une déclaration officielle à la suite des spéculations croissantes affirmant que plusieurs écuries de Formule 1 auraient dépassé le plafond budgétaire fixé pour la saison 2024.

Dans le paddock du Grand Prix de Mexico, des rumeurs évoquent deux types d’infractions : l’une qualifiée de procédurale mineure, l’autre potentiellement plus sérieuse.

Le règlement financier de la discipline impose aux équipes de ne pas dépasser un plafond annuel, introduit pour la première fois en 2021. Le montant de base est fixé à 135 millions de dollars, mais une fois ajusté à l’inflation, la limite réelle s’élève entre 150 et 160 millions de dollars par an.

Ce plafond concerne uniquement les dépenses sportives et techniques — c’est-à-dire celles ayant un impact direct sur la performance. Les trois salariés les mieux rémunérés de chaque équipe, ainsi que les pilotes, en sont exclus. Les coûts liés au marketing ne sont également pas pris en compte.

Face à la multiplication des spéculations, la FIA a tenu à réaffirmer sa position lors de la journée médiatique à l’Autódromo Hermanos Rodríguez. L’organisation a rappelé qu’elle « ne commente pas les soumissions individuelles » concernant le plafond budgétaire.

« L’administration du plafond des coûts de la FIA est en train de finaliser l’examen des soumissions pour 2024 des équipes et des constructeurs de moteurs, dont les résultats devraient être communiqués prochainement. La FIA ne commente pas les soumissions individuelles faites par des équipes et/ou des constructeurs de moteurs spécifiques et, conformément à la pratique établie, les résultats de l’examen seront rendus publics une fois que l’évaluation de toutes les soumissions aura été achevée et finalisée. »

Ce rappel intervient alors que des précédents existent. En 2022, Red Bull et Aston Martin avaient été sanctionnées pour des violations relatives à la saison 2021. Aston Martin avait commis une infraction procédurale mineure, entraînant une amende de 450 000 dollars. Red Bull, de son côté, avait été reconnue coupable d’un « léger dépassement financier », inférieur à 5 % du plafond. L’équipe basée à Milton Keynes avait dû s’acquitter d’une amende de 7 millions de dollars et subir une réduction de 10 % de son temps d’essais en soufflerie et de sa capacité de simulation CFD.

Sordo et Hyundai remportent le titre dans le championnat portugais des rallyes

Dani Sordo a remporté le championnat portugais des rallyes lors de sa première saison complète dans la série avec l’équipe Hyundai Portugal et la Hyundai i20 N Rally2. Le pilote espagnol a remporté la dernière manche du Rallye Vidreiro Centro de Portugal avec seulement 0,8 seconde d’avance, sortant vainqueur d’une lutte à trois pour le titre. Sa troisième victoire de la saison a permis à l’équipe soutenue par Hyundai Portugal de décrocher un double podium, portant à huit le nombre total de podiums de la saison.

La victoire lors de la dernière manche de la saison au Rallye Vidreiro Centro de Portugal a permis au pilote espagnol Dani Sordo de remporter le titre du championnat portugais des rallyes lors de sa première saison complète dans la série avec la Hyundai i20 N Rally2 et l’équipe Hyundai Portugal.

Sordo s’est présenté à l’épreuve en deuxième position du classement, au milieu d’une lutte à trois pour le titre, où les prétendants n’étaient séparés que par cinq points. Cependant, l’ancien pilote régulier du WRC est arrivé après avoir remporté la victoire lors de la manche précédente et a immédiatement repris le rythme dès la première étape pour prendre une avance qu’il allait conserver tout au long de la finale de la saison, malgré une pression intense.

Il s’agit de sa troisième victoire de la saison, après celles remportées en juin au Rali de Castelo Branco et lors de l’avant-dernière manche du Rali da Água. Sordo a également terminé deuxième lors des trois premières épreuves de la saison, notamment sur les spéciales sur gravier du Rali Terras d’Aboboreira aux côtés de sa copilote Patricia Saiz Ruiloba, et n’a manqué de marquer des points qu’à une seule manche.

Ce titre est le quatrième remporté par les équipages de l’équipe Hyundai Portugal en tête du classement national, après ceux d’Armindo Araújo, Ricardo Teodósio et Kris Meeke.

Dani Sordo a déclaré : « Ce fut une année difficile, compte tenu de la nécessité de s’adapter à une série de circonstances, car presque tout était nouveau pour moi dans ce championnat, mais nous n’avons jamais abandonné. Nous avons travaillé dur, aux côtés de l’équipe, pour développer la Hyundai i20 N Rally2 et nous avons réussi à terminer la saison en beauté. J’ai beaucoup apprécié ce défi et cette bataille au dixième de seconde près avec Kris [Meeke], mais je pense que nous méritions le titre de champions. Cette fin de saison était très spéciale ! »

Benoit Nogier, responsable de Hyundai Motorsport Customer Racing, a déclaré : « Dani Sordo, l’équipe Hyundai Portugal et la i20 N Rally2 ont livré exactement le type de performance qui était nécessaire lors de la dernière manche du championnat portugais des rallyes. La saison a été incroyablement serrée entre les équipages représentant trois constructeurs différents, de sorte que la vitesse et la fiabilité de la i20 N Rally2 sur les spéciales ont permis à Sordo de remporter le titre, ce qui témoigne clairement de la qualité de la voiture. Nous savons, grâce à ses résultats en WRC, que Dani est un pilote extrêmement talentueux, mais le fait qu’il ait rejoint la série avec une voiture qu’il connaît peu et sur des spéciales qui lui sont largement inconnues, face à des équipages beaucoup plus expérimentés dans les épreuves nationales, est une grande réussite. »

Le championnat 2025

1 D. Sordo 161
2 K. Meeke 154
3 A. Araújo 137
4 J. P. Fontes 85
5 R. Teodósio 80

Jenson Button : « Lando semble le plus fort pour le moment »

Jenson Button a lancé un message enthousiaste à ses fans après le spectaculaire retournement de situation dans la course au titre mondial de F1 2025, estimant que la fin de saison pourrait être « absolument épique ».

Le Britannique faisait référence à la remontée impressionnante de Max Verstappen, revenu à seulement 40 points d’Oscar Piastri après le Grand Prix des États-Unis. Le Néerlandais a signé un week-end parfait à Austin, marquant le maximum de 33 points possibles (victoire en sprint et en course principale), tandis que Piastri, victime d’un contact au départ du sprint, a dû se contenter de la cinquième place dimanche.

En l’espace de quatre courses, l’avance du pilote McLaren est passée de 104 à 40 points, grâce notamment à trois victoires de Verstappen sur les cinq dernières manches, soutenu par une Red Bull nettement améliorée.

Son coéquipier Lando Norris reste également en lice : il n’est plus qu’à 12 points de Piastri, alors qu’il reste 141 points à distribuer sur les cinq dernières courses, dont deux week-ends sprint.

Face à cette tension croissante, Button a encouragé les fans à suivre la fin de saison :

« Si vous n’avez pas suivi la Formule 1 jusqu’à présent, vous devez le faire maintenant, car la fin de la saison s’annonce épique »,
a déclaré le champion du monde 2009 sur Sky Sports F1.

Button, qui a lui-même connu une lutte intense pour le titre en 2009, voit dans cette saison un duel à trois passionnant entre Piastri, Verstappen et Norris, avec une dynamique clairement favorable à Red Bull mais un suspense intact.

Souhaitez-vous que je te fasse un petit classement actualisé des pilotes et constructeurs pour illustrer cette bataille au championnat ?

« Regardez la Formule 1, car la fin de l’année s’annonce incroyable. Vous avez deux pilotes qui se battent pour leur premier titre mondial et un quadruple champion du monde. Je dirais en fait que Lando semble le plus fort pour le moment. Il a confiance en lui, et je pense qu’il va s’imposer au cours des prochaines courses. Je dirais Lando [pour le championnat du monde]. Mais Max revient en force, n’est-ce pas ? »

Zak Brown présente ses excuses à Nico Hülkenberg après l’incident d’Austin

Le directeur de Stake F1, Jonathan Wheatley, a révélé que Zak Brown, patron de McLaren, s’était rapidement excusé après avoir qualifié l’implication de Nico Hulkenberg dans l’accident du premier virage de la course sprint du Grand Prix des États-Unis de « conduite amateur ».

L’incident s’est produit peu après le départ, lorsque Hulkenberg, parti quatrième, s’est retrouvé pris en sandwich entre Fernando Alonso, à l’intérieur, et Oscar Piastri, à l’extérieur. Ce dernier tentait une manœuvre sur Lando Norris et Max Verstappen, tous deux légèrement sortis de la trajectoire. Le contact a projeté Piastri contre Norris, éliminant les deux pilotes McLaren ainsi qu’Alonso, tandis que Hulkenberg a pu poursuivre la course.

Dans un premier temps, Brown avait vivement critiqué le pilote allemand, estimant qu’il avait été à l’origine du chaos au départ. Cependant, après avoir revu les images, le patron de McLaren est revenu sur ses déclarations.

« Je l’ai revu et je pense avoir changé d’avis », a reconnu Brown. « Je ne peux pas vraiment en vouloir à Nico, la situation était très compliquée au virage 1. »

Wheatley a confirmé que Brown avait présenté ses excuses presque immédiatement, saluant son professionnalisme : « Zak a été très correct. Il nous a appelés rapidement pour s’excuser de ses propos. Après analyse, tout le monde a reconnu qu’il s’agissait d’un incident de course typique du premier virage. »

Dans le feu de l’action, j’étais évidemment très perturbé par ce que j’avais vu. Il y a eu beaucoup d’incidents dans le premier virage, mais je ne pense pas que Nico soit responsable. »

Après le Grand Prix, Jonathan Wheatley directeur de l’écurie Sauber, a révélé que Brown s’était excusé en privé

« Zak m’a envoyé des excuses très rapidement après coup, et il s’est excusé personnellement auprès de Nico », a déclaré Wheatley aux médias.

« C’est un sport passionnant, j’adore cette passion, et vous avez deux voitures qui se battent pour le championnat du monde, et ces deux voitures sont éliminées dans le premier virage, il est facile de penser que c’est parfois la faute de quelqu’un d’autre, et vous réagissez avec passion. C’était dans le feu de l’action, sous le coup de l’émotion. Je connais Zak depuis très longtemps ; c’est un pilote, nous sommes tous des pilotes, et nous avons réglé le problème après coup. »

Une stratégie à un unique arrêt plus que probable à Mexico

Le circuit nommé en mémoire des frères Rodríguez a accueilli 24 éditions du Grand Prix, dont vingt – la première en 1963 – sous le nom de « Grand Prix du Mexique » et les quatre dernières sous le nom de la capitale du pays. Max Verstappen est le pilote le plus titré sur ce circuit, ce qui explique pourquoi Red Bull fait partie des équipes les plus victorieuses au Mexique, avec cinq victoires au total (2017, 2018, 2021, 2022 et 2023).

Pour trouver le pilote ayant obtenu le plus de pole positions, il faut remonter aux années 1960, lorsque Jim Clark, au volant d’une Lotus, a décroché quatre pole positions entre 1963 et 1967. Les deux dernières pole positions ont été remportées par Ferrari grâce à Charles Leclerc en 2023 et Carlos Sainz en 2024. La course de l’année dernière a été la dernière à ce jour où l’Espagnol, désormais chez Williams, a remporté un Grand Prix. L’étape mexicaine a également été particulièrement importante pour l’actuel pilote Ferrari Lewis Hamilton, qui y a célébré ses titres mondiaux en 2017 et 2018, et qui détient le record du plus grand nombre de podiums dans cette course avec six.

La course se déroule sur 71 tours de l’Autodromo Hermanos Rodriguez de Mexico, long de 4,304 kilomètres et comptant 17 virages. Sa principale particularité est son altitude, qui, à plus de 2 200 mètres au-dessus du niveau de la mer, rend l’air très rare. Les voitures génèrent donc moins d’appui aérodynamique, ce qui rend la configuration des voitures et la gestion technique particulièrement exigeantes pour les équipes.

La ligne droite principale mesure plus de 1,2 kilomètre, sur laquelle les voitures atteignent des vitesses de pointe très élevées, en partie grâce à l’appui aérodynamique minimal. La surface de la piste est très lisse et, au début du week-end, elle n’offre pas beaucoup d’adhérence, car elle n’est pas très utilisée. Elle s’améliore donc au fil des trois jours, ce qui se traduit par une amélioration des temps au tour. Les pilotes devront également veiller à ne pas bloquer les roues au freinage, car la température de la surface des pneus baisse rapidement sur les deux longues lignes droites. En raison de son tracé inhabituel, c’est également le circuit où les pilotes doivent changer le moins de vitesses.

En 2024

Tous les pilotes, à l’exception de Sergio Pérez, ont adopté une stratégie à un seul arrêt l’année dernière. La plupart ont pris le départ avec des pneus moyens, tandis que six pilotes, qui ont tous terminé en dehors du top 11, ont préféré les pneus durs pour le premier relais. La stratégie la plus efficace, en théorie et confirmée par la suite sur la piste, s’est avérée être celle des pneus moyens-durs.

Aucune compétence particulière en matière de gestion des pneus n’était nécessaire pour prolonger le relais avec les pneus moyens, qui, en général, ne présentaient qu’un léger grainage et une dégradation très limitée. Le relais le plus long avec les pneus à bande jaune a été de 39 tours pour Piastri, tandis qu’avec les pneus à bande blanche, il a atteint 49 tours avec Bottas.

Faille de sécurité à la FIA : des pirates ont accédé aux données personnelles de Max Verstappen

Une faille de sécurité dans le système informatique de la FIA a permis à des pirates informatiques d’accéder, pendant un court laps de temps, aux données personnelles de centaines de pilotes, parmi lesquels Max Verstappen, selon des informations révélées cette semaine.

Un utilisateur du réseau social X, connu sous le pseudonyme @galnagli, a affirmé que lui et deux autres individus avaient réussi à pénétrer le portail de catégorisation des pilotes de la FIA, où sont stockées des informations confidentielles telles que les numéros de passeport, adresses et coordonnées professionnelles.

Le trio affirme avoir initialement voulu tester la sécurité du système. Après avoir créé un faux profil de pilote, ils ont soumis une requête pour devenir administrateurs du portail — une demande qui, en raison d’une vulnérabilité du système, a été automatiquement acceptée.

Ce bug, connu sous le nom de « mass assignment » (ou attribution massive), permet à un utilisateur d’obtenir des privilèges administratifs simplement en modifiant certains paramètres envoyés au serveur, sans qu’aucune vérification ne soit effectuée.

Grâce à cette faille, les pirates ont eu accès aux dossiers complets de tous les pilotes enregistrés dans la base de données de la FIA. « Par curiosité », ils ont notamment consulté le profil de Max Verstappen, contenant son passeport, sa super licence et d’autres documents officiels. Les auteurs affirment toutefois ne pas avoir téléchargé ni sauvegardé ces informations sensibles.

Après avoir informé la FIA de la faille, leur compte a été supprimé et l’organisation a pris des mesures immédiates pour sécuriser le système.

Dans un communiqué, la FIA a confirmé l’incident, précisant avoir « travaillé étroitement avec les chercheurs à l’origine de la découverte » et « renforcé ses protocoles de cybersécurité pour éviter qu’un tel accès ne puisse se reproduire ».

« La FIA a pris connaissance d’un incident cybernétique impliquant le site web de catégorisation des pilotes de la FIA au cours de l’été », peut-on lire dans un communiqué cité par PlanetF1.

« Des mesures immédiates ont été prises pour sécuriser les données des pilotes, et la FIA a signalé ce problème aux autorités compétentes en matière de protection des données, conformément à ses obligations. Elle a également informé le petit nombre de pilotes concernés par ce problème. Aucune autre plateforme numérique de la FIA n’a été touchée par cet incident. La FIA a investi massivement dans des mesures de cybersécurité et de résilience sur l’ensemble de son parc numérique. Elle a mis en place des mesures de sécurité des données de classe mondiale pour protéger toutes ses parties prenantes et applique une politique de sécurité dès la conception dans toutes ses nouvelles initiatives numériques. »

Le fil X complet peut être consulté ci-dessous.

Toto Wolff : « Le statut d’outsider donne à Verstappen un avantage psychologique sur McLaren »

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, estime que le rôle d’« outsider » de Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial de F1 cette saison lui confère un avantage psychologique face aux pilotes McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris.

Le pilote Red Bull a signé à Austin sa troisième victoire en quatre courses, réduisant l’écart à 40 points avec Piastri, toujours leader du championnat. Depuis le Grand Prix d’Italie à Monza, Verstappen a récupéré plus de 60 points, relançant totalement la course au titre à cinq manches de la fin.

Sur le papier, Piastri garde le contrôle : s’il terminait deuxième derrière Verstappen lors de chacune des dernières courses, il serait toujours sacré champion. Mais, pour Wolff, la dynamique psychologique joue clairement en faveur du Néerlandais.

« J’ai déjà vécu une situation similaire, avec deux pilotes luttant pour le championnat et un troisième revenant fort dans la bataille », a expliqué Wolff. « Ce troisième homme, à l’époque, c’était Max, et avant lui Sebastian [Vettel]. Être dans la position de celui qui revient sans pression est souvent un atout. »

Selon le patron autrichien, la remontée de Verstappen, soutenue par une Red Bull retrouvée, pourrait peser lourd dans la balance : « Quand vous êtes le chasseur, vous pouvez tout donner, sans calculer. Les pilotes en tête, eux, doivent constamment penser au championnat, et c’est là que la pression peut se retourner contre eux. »

« L’outsider a donc toujours un petit avantage psychologique en raison de la probabilité. Les chances sont clairement contre Max. Si l’on considère que la probabilité est très faible, un seul abandon peut tout changer, et je pense que cela affecte également la conduite (de chaque pilote). À quel point peut-on se montrer agressif pour dépasser ? On a pu le voir avec Lando Norris (face à Charles Leclerc à Austin). »

Wolff a félicité Verstappen pour sa forme actuelle, déclarant : « C’est le meilleur pilote qui soit. Je pense que Max est formidable », a-t-il déclaré. « Ce gars est le plus compétitif du moment, et il marque beaucoup de points. C’est le meilleur pilote qui soit. »

Pirelli opte pour un choix de pneus plus tendre au Grand Prix du Mexique

Pirelli a confirmé qu’elle maintiendrait sa stratégie consistant à modifier la sélection de ses composés pour encourager davantage de variété stratégique en Formule 1. Pour le Grand Prix du Mexique, qui se tiendra ce week-end, le manufacturier italien introduira un mélange globalement plus tendre que celui utilisé à Austin.

Lors de la dernière manche au Circuit des Amériques, les pneus C1, C3 et C4 avaient été choisis comme durs, moyens et tendres, laissant le C2 de côté. Cette fois, Pirelli a décidé d’abaisser la gamme : le C2 servira de pneu dur, le C4 de pneu moyen et le C5 de pneu tendre.

Le constructeur a expliqué que le C2 restait un choix « extrêmement conservateur », offrant moins d’adhérence et un écart de performance important avec les deux autres composés. En revanche, les C4 et C5, plus performants mais sujets à une dégradation plus rapide, devraient inciter les équipes à adopter des stratégies à deux arrêts plutôt qu’un seul.

Selon Pirelli, le pneu dur C2 permettra d’effectuer un long relais en toute sécurité, tandis que les mélanges plus tendres devraient favoriser les dépassements et dynamiser la course sur le circuit de Mexico, connu pour ses conditions exigeantes en altitude.

La menace Verstappen fera-t-elle plier l’équité chez McLaren ?

Le patron de McLaren, Andrea Stella, est catégorique : il ne donnera pas la priorité à Oscar Piastri ou Lando Norris, à moins que l’un d’eux ne soit plus mathématiquement en lice pour le titre de Formule 1.

Max Verstappen a admis qu’il voyait désormais une chance de conserver son titre après un week-end impressionnant aux États-Unis, où il a remporté le sprint et le Grand Prix.

Le Néerlandais a réduit l’écart avec le leader du championnat, Oscar Piastri, qui a terminé cinquième, à 40 points, Lando Norris n’étant qu’à 14 points de son coéquipier.

Avec l’élan actuel de Verstappen et Red Bull, certains suggèrent que McLaren devrait mettre tous ses œufs dans le même panier pour s’assurer de remporter le titre.

Mais bien que l’équipe ne se fasse aucune illusion sur la menace que représente Verstappen avec trois victoires en quatre courses, McLaren reste réticente à miser sur un seul nom.

Stella a souligné qu’il y avait eu des exemples, comme Kimi Raikkonen en 2007 et Sebastian Vettel en 2010, où l’outsider de la dernière course avait remporté la victoire.

« Le fait qu’il y ait cinq courses et deux sprints signifie que nous pouvons également augmenter l’écart avec Max, c’est ainsi que je vois les choses », a déclaré Stella aux médias. « Je pense que nous aurions pu tirer davantage parti de notre voiture et, dans une certaine mesure, des pilotes. Je pense qu’ils reconnaissent eux-mêmes qu’ils auraient pu faire mieux lors de certaines des courses précédentes.

Je pense donc que nous devons considérer les cinq prochaines courses comme des occasions d’augmenter l’écart avec Max et, lorsqu’il s’agira de prendre une décision concernant un pilote, ce sera uniquement une question de mathématiques.

Nous avons déjà parlé de l’expérience et de la nécessité de s’appuyer sur celle-ci. Je me souviens notamment des années 2007 et 2010, où c’est finalement le troisième pilote qui a remporté le championnat lors de la dernière course.

Nous n’allons donc pas fermer la porte, à moins que les mathématiques ne nous y obligent. »

McLaren continuera à donner les mêmes chances aux deux pilotes en 2025

En l’absence de mises à niveau prévues, Stella a reconnu que McLaren dépendait des prochains circuits, qui devraient mieux convenir à la MCL39, pour endiguer la vague Red Bull.

« Le danger est le même que celui qui existait à Bakou », a ajouté l’Italien.

« Nous l’avons dit hier, et j’ai clairement indiqué en majuscules que Max était en lice pour le championnat des pilotes.

Quand je dis quelque chose, je le pense vraiment. Ce n’est pas parce que je le dis, c’est parce que j’ai de l’expérience, parce que je comprends la tendance, parce que je comprends les circuits auxquels nous allons être confrontés à partir de Bakou.

Pour moi, il n’y a pas de mystère. Nous savons que lorsque Max dispose du matériel nécessaire pour gagner, il devient un candidat très sérieux à la victoire.

Cela ne change donc rien à notre compréhension de la situation. Cela ne change rien à ce que nous faisons.

Nous devons simplement continuer à maximiser les performances et à réaliser de bons week-ends. »

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

9

10

 

Sprint

1

3

COURSE

Grand Prix

11

8

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

332

346

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

17

2

 

Sprint

3

1

COURSE

Grand Prix

19

0

 

Sprint

4

0

CHAMPIONNAT

Points

252

89

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

17

0

 

Sprint

3

0

COURSE

Grand Prix

16

1

 

Sprint

3

0

CHAMPIONNAT

Points

306

28

 

Classement

3e

16e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

14

5

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

15

3

 

Sprint

1

3

CHAMPIONNAT

Points

192

142

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

8

11

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

9

9

 

Sprint

2

2

CHAMPIONNAT

Points

28

22

 

Classement

15e

19e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

9

10

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

13

6

 

Sprint

2

2

CHAMPIONNAT

Points

73

38

 

Classement

8e

10e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

19

 

Sprint

1

3

COURSE

Grand Prix

7

12

 

Sprint

3

0

CHAMPIONNAT

Points

32

37

 

Classement

13e

12e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

12

5

 

Sprint

3

0

COURSE

Grand Prix

12

5

 

Sprint

2

1

CHAMPIONNAT

Points

39

30

 

Classement

10e

13e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

8

11

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

11

8

 

Sprint

1

3

CHAMPIONNAT

Points

41

18

 

Classement

9e

19e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

8

5

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

7

6

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

20

0

 

Classement

17e

20e

Susie Wolff se lâche sur Christian Horner : « Un vrai acteur » !

Le paddock de Formule 1 a connu son lot de drames, mais peu de sagas ont autant marqué les esprits que la chute de Christian Horner, l’ancien patron de Red Bull. Habitué des conférences de presse, Horner se proclame gardien de « l’esprit de la course » et était aussi souvent l’antagoniste que le protagoniste lorsqu’il traitait avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, dans les forums publics.

Après des mois de silence, l’épouse de Toto Wolff, ancienne pilote de course et actuelle haute responsable de la FIA, Susie Wolff, a enfin rendu son verdict depuis le départ de Horner, et celui-ci frappe comme une aile flexible Red Bull illégale dans le parc fermé. Selon la responsable de la FIA F1 Academy, la chute de Horner était « une honte pour le sport », mais qu’en est-il de l’homme lui-même ? « Un véritable acteur, et il a très bien joué. »

C’est une déclaration qui tranche avec la politesse corporative de la Formule 1 moderne, comme une note de conformité affûtée de la FIA. Les gants sont jetés, les caméras tournent et la machine à pop-corn de la F1 Fanzone tourne à plein régime.

L’ascension et la chute soudaine de l’homme fort de Red Bull

Pendant deux décennies, Christian Horner a été le protagoniste du feuilleton le plus réussi de la Formule 1 à Milton Keynes. Il est arrivé en 2005 avec un sourire enfantin, un bloc-notes et un rêve, et lorsque le générique a défilé en 2024, il avait remporté six titres de constructeurs et huit championnats de pilotes, se forgeant une réputation qui aurait pu alimenter toute une saison de Drive to Survive.

Mais la fin est arrivée rapidement. Après des mois de troubles internes et une enquête qui faisait passer « Succession » pour un divertissement léger, Horner a été licencié peu après le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le communiqué de presse de Red Bull était si bref qu’il aurait pu s’agir d’un message radio adressé à Max Verstappen depuis le GP. L’homme qui dirigeait autrefois l’équipe la plus dominante de ce sport appelait soudainement des avocats à la place.

Bien qu’il ait été innocenté à deux reprises pour comportement inapproprié envers une employée, d’abord par un enquêteur indépendant, puis en appel, la boue refusait de partir.

Certains affirment que l’image de Red Bull en a souffert, les fans ont débattu sans fin de la moralité de la situation, et d’autres ont affirmé que les sponsors avaient développé une « fatigue d’alignement de marque ». En septembre, l’empire des boissons énergisantes avait discrètement confirmé que Horner avait été racheté pour environ 100 millions de dollars. Une tournée d’adieu coûteuse, même selon les standards de la Formule 1.

L’avis de Susie Wolff : « Une performance digne d’un Oscar »

La directrice de la F1 Academy, toujours mesurée, a finalement rompu son silence dans le Sunday Times. Son verdict était à la fois diplomatique et démolisseur.

« Christian a soutenu la F1 Academy, et je lui en serai toujours reconnaissante », a-t-elle déclaré, marquant une pause juste assez longue pour laisser entrevoir ses intentions.

« Mais tout ce drame autour des allégations a été une véritable honte pour le sport. Nous étions enfin en train de prendre de l’élan avec la F1 Academy, et soudain, tout le monde ne voulait plus parler que de son scandale. »

Si le monde du sport automobile avait l’équivalent des Oscars, Wolff aurait peut-être nominé Horner pour le prix de la « meilleure performance en situation de crise », compte tenu de la durée de son mandat pendant les enquêtes.

« Il a très bien joué son rôle », a-t-elle déclaré, ajoutant que l’incident « n’avait pas été bénéfique pour l’image du sport ».

C’était le genre de compliment ambigu que seule l’élite de la Formule 1 peut faire, l’équivalent verbal d’un sourire narquois.

Les retombées : un paddock sans son « méchant »

Avec le départ de Horner, Red Bull a dû se reconstruire. Laurent Mekies a pris la relève, apportant un ton nettement moins théâtral aux procédures. Finies les disputes publiques, les sourires narquois et les petites phrases médiatiques. La nouvelle ère de Mekies était placée sous le signe de la « stabilité technique », code de la Formule 1 pour « plus de scandales, s’il vous plaît ».

Mais malgré le calme interne, il manquait quelque chose. La Formule 1 sans Christian Horner, c’est comme Monaco sans embouteillages : plus propre, certes, mais indéniablement moins divertissant. Les conférences de presse ont perdu leur côté dramatique, les mèmes Toto vs Christian se sont taris et les producteurs de Drive to Survive auraient été vus arpentant le paddock avec désespoir, serrant dans leurs mains des scripts portant la mention « À réécrire d’urgence : pas de méchant ».