Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix du Canada. Sur les réseaux sociaux, le champion du monde 1997 a estimé qu’Oscar Piastri avait été « un peu méchant » dans son duel avec Lando Norris, son coéquipier chez McLaren.
L’incident s’est produit au 67e tour sur le circuit Gilles-Villeneuve, alors que les deux pilotes se disputaient la quatrième place derrière la Mercedes de Kimi Antonelli. Dans la ligne droite principale, Norris a tenté de se déporter à gauche pour dépasser Piastri à l’intérieur du virage n°1. Mais le pilote australien a fermé la porte, entraînant un contact à l’arrière de sa monoplace. Conséquence : Norris a été contraint à l’abandon.
Le Britannique a aussitôt présenté ses excuses par radio, et les deux hommes ont ensuite échangé brièvement en zone mixte après la course. Jacques Villeneuve, observateur attentif du week-end montréalais, est revenu sur cet accrochage sur son compte Instagram, livrant une analyse sans détour du comportement de Piastri.
« Le Grand Prix de Montréal est terminé et Antonelli a décroché un superbe podium », a-t-il déclaré. « Il en avait besoin après trois courses difficiles. Il va maintenant gagner un peu plus de confiance, ce qui sera excellent pour lui. Ce qui aurait pu être une course passionnante s’est transformé en une course moins passionnante.
De plus, à la fin de la course, le règlement autorise un drapeau rouge afin de permettre un nouveau départ pour un sprint de deux tours, ce qui est toujours passionnant, mais ils ont décidé d’opter pour une fin de course ennuyeuse avec la voiture de sécurité, c’est dommage. C’était essentiellement une course d’usure des pneus, tous les pilotes ont ménagé leurs pneus au lieu de pousser à fond. »
« Sainz a marqué un point, une bonne remontée, mais ensuite, il y a eu la collision entre les deux pilotes McLaren, [il était] facile de pointer du doigt Norris. Il s’est rendu compte trop tard que Piastri se déplaçait vers la gauche parce qu’il avait le nez dans la boîte de vitesses de Piastri, il ne s’en est pas rendu compte et Piastri se déplaçait progressivement vers la gauche. Il n’était pas censé faire ça, c’était un peu méchant, donc il y aura des discussions plus tard au sein de l’équipe. »