Charles Leclerc change d’ingénieur de course avant Imola

Le pilote Ferrari Charles Leclerc travaillera avec un nouvel ingénieur de course à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola en Italie.

La Scuderia Ferrari a confirmé qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos ne sera plus l’ingénieur de course de Charles Leclerc, il occupera à partir de là un autre poste au sein de l’écurie de Maranello. Marcos sera remplacé par Bryan Bozzi qui travaille déjà chez Ferrari depuis dix ans.

« La Scuderia Ferrari annonce qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos apportera sa précieuse expérience acquise en tant qu’ingénieur de course au sein de l’équipe de Formule 1 au développement d’autres programmes importants de l’entreprise. » peut-on lire dans un court communiqué de presse.

« Ferrari annonce que Bryan Bozzi, qui travaille dans l’équipe depuis dix ans, actuellement en tant qu’ingénieur de performance chez Charles Leclerc, assumera désormais le rôle d’ingénieur de course à partir du Gran Prix du Made in Italy et de l’Emilie-Romagne programmé le week-end prochain à Imola. »

L’écurie italienne n’a pas donné les raisons exactes de ce changement. Charles Leclerc pour sa part est actuellement troisième au championnat du monde des pilotes avec cinq points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez. Le Monégasque commencera à travailler avec son nouvel ingénieur cette semaine dans le cadre de tests privés organisés à Fiorano. 

Hülkenberg admet que Seidl a joué un rôle clé dans sa signature chez Audi

Nico Hülkenberg a admis que la présence d’Andreas Seidl – actuel PDG de Sauber Motorsport, qui dirigera bientôt la future équipe d’usine Audi – a joué un rôle clé dans sa signature chez Audi à partir de la saison 2025.

L’annonce a été officialisée il y a quelques jours : Nico Hülkenberg quittera l’écurie Haas à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Sauber (actuellement Stake F1) l’an prochain, avant de débuter en tant que pilote Audi à partir de 2026. Chez Sauber/Stake/Audi, le pilote allemand retrouvera Andreas Seidl avec qui il a pu travailler dans le passé chez Porsche dans le programme d’Endurance lorsqu’ils ont remporté ensemble les 24 Heures du Mans en 2015.

Interrogé sur l’influence de Seidl dans sa décision de rejoindre Audi, Nico Hülkenberg a déclaré : « Il a été un facteur déterminant. Il est l’un des décideurs, l’une des personnes les plus hautes et clés de la direction d’Audi. »

« Bien sûr, c’est passé par lui, et c’est un gars très direct, il a toujours été très direct avec moi. Je me souviens de 2020, avant le début de la saison, je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire [après avoir quitté Renault fin 2019]. »

« Je lui ai téléphoné et il était chez McLaren à ce moment-là. Je lui ai dit : ‘Y a-t-il peut-être une chance pour moi ?’ et il m’a répondu : ‘Non, n’espère même pas, ça n’arrivera pas. »

« Cette fois-ci [avec le projet Audi], quelques années plus tard, c’est très différent et il était très désireux de me signer et de m’avoir. »

Après une longue période d’absence à la suite de son départ de chez Renault fin 2019, Nico Hülkenberg a eu une autre chance de revenir en tant que titulaire grâce à l’équipe Haas en 2023. Désormais, l’Allemand débutera un nouveau chapitre dans sa carrière avec Audi, fruit d’un travail acharné selon lui.

« Je suis heureux et je pense que c’est une récompense pour le bon travail que moi et mon équipe avons accompli. Je pense que c’est le mérite du bon travail effectué au cours de la dernière année et demie. » ajouté Hülkenberg.

« Depuis le retour [en 2023], je sens…bien sûr j’ai commis quelques erreurs, mais dans l’ensemble, la performance a été bonne, elle était là. Je sais aussi combien j’ai travaillé et investi pour cela, je suis dans un bon état d’esprit et heureux maintenant, depuis mon retour, par rapport à la fin de la saison 2019. »

« J’accepte tout ça, je le vis probablement plus consciemment, j’en profite davantage aussi, les mauvais jours comme les bons jours. »

Ferrari teste les garde-boue F1 à Fiorano

La Scuderia Ferrari a testé ce jeudi à Fiorano un tout nouveau modèle de garde-boue en vue de l’introduction future de cet accessoire en Formule 1 pour augmenter la visibilité des pilotes par temps de pluie.

Au cours des derniers mois, les commentaires des pilotes ont suggéré qu’il y avait une visibilité réduite dans des conditions extrêmement humides avec cette dernière génération de monoplaces, ce qui est un facteur déterminant pour démarrer ou devoir suspendre des sessions. 

Par conséquent, la FIA a lancé une étude pour définir un ensemble de pièces visant à supprimer les éclaboussures générées lors de la conduite dans des conditions humides. L’étude s’est concentrée sur les points suivants :

  1. Définition d’un kit de carrosserie standard, visant à supprimer les éclaboussures des pneumatiques lors du roulage en conditions humides par l’utilisation d’une carrosserie minimale au niveau des roues (passages de roue).
  2. Veiller à ce que la conception n’entrave pas indûment les changements de pneus des arrêts au stand.
  3. Recherche de dispositifs supplémentaires tels que des feux supplémentaires pour améliorer la visibilité de la voiture. Appareils à installer uniquement avant une course ou pendant un drapeau rouge en raison de conditions d’humidité extrêmes.

Des travaux préliminaires et un concept initial ont été présentés à la Commission F1 à la fin de la saison 2022, et des tests sur piste avec des gardes-boue montés sur les monoplaces de McLaren et Mercedes (sans qu’aucune image officielle n’ait été divulguée) ont eu lieu l’an dernier sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni.

Cependant après ce test, le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, Andrew Shovlin, avait déclaré qu’il restait encore un gros travail de développement avant que le système ne soit définitivement introduit en F1. Le Britannique avait alors expliqué que leur efficacité est relativement bonne concernant la pulvérisation de l’eau par les roues, mais qu’il restait encore du travail concernant le spray dégagé par le diffuseur des monoplaces.

La Ferrari Sf-23 à Fiorano (crédit image : Formu1A.uno)

Dans ce contexte, une deuxième version plus sophistiquée de ces fameux gardes-boue a été développée et c’est la Scuderia Ferrari ce jeudi 9 mai qui a eu l’honneur de tester pour la première fois cet accessoire sur sa monoplace. Aucune image officielle n’a été divulguée par l’équipe, mais nos confrères italiens du site Fomu1a.uno ont été les premiers à publier ce jeudi les clichés exclusifs de la Ferrari SF-23 en piste à Fiorano et nous ont gentiment autorisés à vous les partager.

Le pilote titulaire Carlos Sainz et le pilote de réserve Oliver Bearman sont tous les deux en piste ce jeudi sur le tracé privé de Fiorano, ce qui permet au jeune britannique – qui avait remplacé Carlos Sainz au Grand Prix d’Arabie Saoudite – de reprendre un peu le rythme au volant d’une Formule 1 avant sa très probable participation aux EL1 du Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola avec l’équipe Haas. 

Red Bull va présenter son Hypercar RB17 à Goodwood en juillet

L’équipe de Formule 1 Red bull a confirmé sa présence aux côtés de Red Bull Advanced Technologies au Goodwood Festival of Speed ​​2024 où la marque de boissons énergisantes dévoilera pour la toute première fois son Hypercar RB17 développée par le directeur technique du groupe, Adrian Newey.

La RB17 sera dévoilée le vendredi 12 juillet dans le Cathedral Paddock et sera exposée pendant toute la durée du week-end du festival, donnant aux visiteurs de Goodwood la première chance de voir l’Hypercar lors de cet événement emblématique.

Conçue, développée et fabriquée entièrement en interne, la RB17 comportera un châssis monocoque à deux places en fibre de carbone avec un moteur V10 semi-contraint monté au milieu et une boîte de vitesses en fibre de carbone entraînant les roues arrière.

Conçue par le designer le plus célèbre de l’histoire de la F1, Adrian Newey, l’Hypercar – et son nom – reflète les monoplaces de Formule 1 avec lesquelles Red Bull Racing a fait campagne et gagné au cours des deux dernières décennies. Avec une vitesse de pointe annoncée de plus de 350 km/h, seuls 50 RB17 seront produites. La RB17 fera ses débuts en statique à Goodwood (pas de roulage prévu).

« Nous sommes ravis de présenter la RB17 au public pour la première fois et nous ne pouvions pas imaginer une meilleure scène mondiale que le Goodwood Festival of Speed. » a déclaré Christian Horner, Team Principal de l’équipe Red Bull en Formule 1 et PDG de Red Bull Advanced Technologie

« La RB17 respire la rareté et l’excellence en ingénierie. Nous avons mis à profit tout ce que nous savons sur la course automobile pour créer la voiture de performance ultime et nous avons hâte que le public voie le résultat. »

« Je suis également tout aussi ravi d’amener une sélection aussi remarquable de voitures et de pilotes à ce festival emblématique et j’ai hâte de célébrer notre 20e saison devant des fans passionnés de sport automobile. »

En effet, Red Bull a prévu de venir à Goodwood avec de nombreuses monoplaces de F1 cette année, alors que de nombreux pilotes du passé et du présent seront également de la partie. Jusqu’à présent, aucune photo officielle de la RB17 n’a été dévoilée, Red Bull ayant réussi à garder le plus grand secret autour de son projet. 

Lando Norris : « Je savais que mon heure approchait »

Lando Norris a déclaré qu’il était « plus confiant que jamais » que sa première victoire en Formule 1 arriverait cette année après un début de saison prometteur pour McLaren.

Après 109 Grands Prix disputés depuis le début de sa carrière en catégorie reine en 2019, le Britannique Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 à Miami au volant d’une McLaren mise à jour et qui lui a permis de tenir tête au champion du monde en titre Max Verstappen, deuxième à l’arrivée de l’épreuve. 

Interrogé après sa victoire, Lando Norris a indiqué qu’il savait que « son heure approchait » après avoir décroché sept podiums en 2023 et deux depuis le début de la saison 2024 en Australie et en Chine.

« Décrocher une première victoire est toujours incroyable ! Bien sûr, il y a eu des moments où nous étions proches, et je n’ai jamais réussi à convertir cela en victoire, mais je n’étais pas inquiet. » a déclaré Lando Norris à Miami après sa victoire.

« Même si beaucoup de gens doutaient que je sois capable de réussir et de gagner une course, je n’étais pas inquiet. J’ai été plus confiant que jamais cette année, parce que j’ai ce qu’il faut et l’équipe a ce qu’il faut, et j’ai été patient. »

« J’ai juste fait mon travail et exécuté mes courses, exécuté mes qualifications, fait ce que je peux faire de mieux, et je savais que mon heure approchait. »

Le Britannique a également fait l’éloge de McLaren pour son travail acharné dans les coulisses, avec une multitudes d’améliorations techniques introduites sur sa monoplace à Miami.

« Nous n’étions même pas en Q2 ici l’année dernière, et maintenant nous sommes au sommet, nous avons gagné une course. » a ajouté Norris.

« L’équipe a fait un travail insensé pour passer d’où nous étions à où nous en sommes maintenant. Nous avons grignoté, surtout ces derniers mois. Il y a eu beaucoup de travail acharné, et à chaque fois que vous apportez une mise à niveau, ce n’est pas si simple de sortir [en piste] et de montrer que c’est mieux. »

« Mais toutes ces petites choses s’assemblent et lorsque tous ces petits éléments se connectent, cela se transforme en une journée parfaite comme aujourd’hui. Donc, bien sûr, je dois dire un grand merci à toute l’équipe McLaren, à tous ceux qui sont à l’usine, à tous ceux qui sont ici [sur la piste]. »

« Il aurait été beaucoup moins probable que je gagne sans ces améliorations et sans le travail acharné qu’ils ont consacré à tout, donc je voudrais dire que ce n’est que le début et que j’ai déjà faim d’en avoir plus. »

Après le Grand Prix de Miami, Lando Norris occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Carlos Sainz. 

Albon déplore « l’une de ses courses les plus difficiles » à Miami

Alex Albon a déclaré avoir vécu l’une des courses les plus difficiles avec Williams dimanche dernier au Grand Prix de Miami où le Thaïlandais a été classé dix-huitième au classement final de la sixième manche de la saison 2024. 

A Miami, Alex Albon a été le premier pilote de la grille à s’arrêter au stand pour chausser des pneus neufs après seulement dix tours. Cette stratégie n’a pas du tout été payante pour le pilote Williams qui s’est retrouvé en difficulté en fin de course avec des pneumatiques à bout de souffle. 

Albon a finalement franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Miami 19e et bon dernier, mais une pénalité infligée au pilote Haas Kevin Magnussen lui a permis de gagner une position et de remonter au dix-huitième rang.

« Nous avons eu du mal tout le week-end, nous n’avons pas connu un week-end fluide. C’est certainement l’une des courses les plus difficiles que j’ai eues avec l’équipe. » a déclaré Alex Albon dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix de Miami.

« Nous devons regarder et comprendre pourquoi c’était si difficile. En fait, en y réfléchissant, nous n’avions pas un si mauvais rythme, c’est juste que les voitures derrière nous étaient chaussées de pneus neufs, donc j’étais une proie pour tout le monde. »

« On ne peut pas vraiment retenir les gars quand ils sont avec des pneus plus récents que vous depuis 25 ou 30 tours. Je pense que si nous n’avions pas été la dernière voiture, que nous avions une ou deux positions d’avance et qu’il y avait quelqu’un d’autre qui faisait office de tampon, tout irait mieux. »

En fin de course, Albon était tellement en difficulté qu’il a tiré tout droit au freinage du dernier virage lorsqu’il a voulu défendre sa position face à Daniel Ricciardo, le Thaïlandais manquant de peu d’aller encastrer sa Williams dans les barrières.

« C’est tellement sale en dehors de la trajectoire ici. Vous défendez, mais vous savez que vous ne devriez pas le faire car cela met de la saleté sur vos pneus et lorsque vous freinez, vous bloquez les roues. Je ne voulais pas vraiment défendre, mais je devais le faire pour conserver ma position. » a ajouté Albon.

Alors qu’Alpine a réussi à ouvrir son compteur de points à Miami grâce à la dixième place d’Esteban Ocon, Williams est désormais l’une des deux équipes – avec Stake – à n’avoir pas encore marqué en 2024.

La FIA perd sa directrice générale Natalie Robyn

Après seulement dix-huit mois en tant que directrice générale de la FIA, Natalie Robyn quitte son poste a confirmé l’instance dirigeante ce mercredi 8 mai. Avant de se joindre à la FIA, elle a notamment occupé divers postes de haute direction chez Volvo, Nissan et Daimler Chrysler.

Dans ce nouveau rôle créé, Natalie Robyn était responsable du bon fonctionnement et de la performance financière de l’administration de la FIA, ainsi que de la conduite de la stratégie globale pour concrétiser la vision de la direction de réformer la Fédération.

Natalie Robyn avait également en charge de développer de nouveaux plans de croissance pour augmenter et diversifier les sources de revenus de la FIA, en assurant la stabilité financière pour fournir plus de ressources à tous les membres.

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, avait également souligné la nomination de Robyn comme une preuve de son engagement en faveur de l’égalité et de la diversité après une polémique suite à des propos qu’il avait tenus sur les femmes « qui pensent qu’elles sont plus intelligentes que les hommes ».

Ce mercredi, l’instance dirigeante a déclaré que Natalie Robyn avait décidé de saisir des opportunités ailleurs et qu’elle quittait d’un commun accord son poste à la fin du mois de mai.

« Exécuter le rôle de PDG de la FIA a été un énorme privilège et je suis reconnaissante d’avoir dirigé un programme de restructuration et de réforme. » a déclaré Robyn, citée par Reuters.

« Il est maintenant temps de prendre du recul en sachant que l’organisation est mieux placée pour relever les défis attendus. »

Depuis décembre 2023, Natalie Robyn est devenue le quatrième cadre à quitter l’organisation après le directeur sportif Steve Nielsen , le directeur technique monoplaces Tim Goss et la responsable de la Commission féminine Deborah Mayer.

Vowles remet les choses dans « leur contexte » après la rumeur Antonelli

Le Team Principal de l’équipe Williams, James Vowles, a indiqué qu’il n’était nullement question de remplacer Logan Sargeant par Andrea Kimi Antonelli avant la fin de la saison 2024 comme l’ont suggéré les rumeurs ces dernières semaines.

Il y a quelques jours, Andrea Kimi Antonelli a participé à des tests avec Mercedes au volant d’une monoplace de Formule 1 d’ancienne génération en Autriche puis à Imola. Ces essais, prévus de longue date, étaient destinés à offrir au jeune Antonelli un aperçu au volant d’une Formule 1, mais sans aucun objectif fixé.

Après ces tests donc, la machine a rumeur que sont les réseaux sociaux a fait son œuvre et voilà que le jeune Antonelli s’est vu attribuer par les internautes un baquet chez Williams à la place de Logan Sargeant à partir de la prochaine manche du championnat du monde qui est programmée à Imola du 17 au 19 mai.

Mais lorsqu’on a demandé clairement à James Vowles le week-end dernier à Miami s’il y a une possibilité que Logan Sargeant soit remplacé avant la fin de la saison 2024, le Team Principal de l’équipe Williams nous a répondu : « Disons-le de cette façon. Je n’ai pas parlé à Kimi [Antonelli] depuis Abou Dhabi l’année dernière. J’espère que cela va remettre les choses dans leur contexte. »

« Je ne sais rien de ce qui se passe actuellement lors des tests Mercedes. Nous cherchons, comme tout le monde, a voir ce que nous voulons faire avec notre line-up de pilotes pour la saison prochaine et nous avons notre propre programme pour jeunes pilotes. »

« Dans le cas de Kimi, je ne peux pas vraiment juger de son niveau, et s’il monte dans la voiture cette année, je l’ai toujours dit depuis le début, c’est une méritocratie. »

« Je n’ai aucune communication directe avec Mercedes sur ses performances lors des tests. Je comprends juste qu’il a fait des essais à Imola et je pense qu’il a également roulé en Autriche. »

« Logan [Sargeant] doit gagner sa place, et pour le moment, il a des objectifs difficiles où il doit se rapprocher beaucoup plus d’Alex [Albon]. Mais rien n’est prévu pour le moment pour le remplacer. »

James Vowles a insisté sur le fait que son équipe est actuellement trop occupée pour penser à changer de pilotes, notamment parce que Williams n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde depuis le début de la saison 2024.

« Nous avons actuellement des problèmes bien plus importants à résoudre que les conducteurs. Alex a le niveau pour se battre au championnat et pour le moment il ne marque pas de points et fondamentalement, nous avons la responsabilité d’améliorer notre voiture à l’avenir. » a ajouté Vowles.

« C’est ma principale préoccupation plus que toute autre chose et ce que nous faisons avec les pilotes à l’approche des années 2025 et 2026. »

Le patron de Red Bull fait confiance à Verstappen : « Max est un gars fidèle »

Oliver Mintzlaff, PDG des sports au sein du groupe Red Bull, assure qu’il ne craint absolument pas de voir partir son pilote vedette Max Verstappen à la concurrence, malgré les nombreuses rumeurs qui suggèrent que le Néerlandais pourrait choisir de rompre son actuel contrat avant son terme.

En début d’année, le poste de Christian Horner en tant que directeur de l’équipe Red Bull Racing et directeur général a fait l’objet d’un examen minutieux à la suite d’une enquête interne qui a rejeté les allégations de « comportement inapproprié » portées contre lui par une employée Red Bull. 

Horner a donc été blanchi et a pu conserver son poste au sein de l’écurie Red Bull, mais cette affaire a laissé des traces et a révélé au grand jour une lutte de pouvoir en interne. Dans ce contexte, l’avenir de Max Verstappen au sein de l’équipe a été remis en question par de nombreux observateurs, mais le principal intéressé a toujours dit qu’il ne comptait pas quitter Red Bull tant qu’il aurait à sa disposition une monoplace lui permettant de gagner.

D’un autre côté, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne cesse depuis quelques semaines d’envoyer un message clair à Max Verstappen en lui faisant comprendre qu’il serait bienvenue au sein de son équipe pour remplacer Lewis Hamilton qui rejoindra Ferrari à partir de 2025.

Mais lorsque le BILD am SONNTAG demande à Oliver Mintzlaff s’il n’a pas peur de perdre Max Verstappen, alors que le patron de Mercedes le courtise depuis un certain temps maintenant, l’Allemand a répondu : « Non. C’est un compétiteur pur-sang et il veut gagner chaque course, chaque qualification et chaque séance d’essais. »

« Cela nous connecte. C’est dans son ADN et dans le notre et il trouve des conditions idéales pour cela [chez Red Bull]. Nous avons créé une configuration unique, nous avons construit la meilleure voiture de Formule 1. »

Néanmoins, à chaque fois que Max Verstappen est interrogé sur son avenir, le Néerlandais évite soigneusement de faire une déclaration claire aux médias, le pilote Red Bull laissant toujours une porte entre ouverte. Malgré cela, Oliver Mintzlaff assure qu’il n’est pas du tout inquiet et estime que son pilote vedette ira jusqu’au terme de son contrat en 2028.

« Max a un contrat à long terme [jusqu’en 2028, ndlr] et n’a jamais dit qu’il ne voulait pas l’honorer. » ajouté Mintzlaff.

« Je ne suis pas du tout inquiet qu’il envisage de partir. Il faut juste que les choses se calment à nouveau maintenant. C’est ce que veut Max – et c’est ce que nous voulons aussi. Vous en avez également besoin si vous voulez réussir à long terme dans le sport, que ce soit en football ou en Formule 1. »

Concernant les déclarations du patron de Mercedes, Toto Wolff – qui flirte publiquement avec Max Verstappen – Mintzlaff pense que l’Autrichien devrait plus se concentrer sur son équipe et ses propres défis, alors que Mercedes connaît un début de saison difficile en 2024.

« Je comprends la pression que subissent Toto Wolff et peut-être d’autres équipes après des années de retard [sur Red Bull]. Mais je pense que Toto Wolff devrait se concentrer sur ses défis. Il en a assez, et cela a aussi quelque chose à voir avec le respect lorsqu’on continue de parler du personnel des autres équipes, ce n’est pas juste. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une seule raison pour laquelle Max Verstappen pourrait être tenté de quitter Red Bull pour éventuellement rejoindre Mercedes, Mintzlaff a répondu : « Non. Du moins, aucune à laquelle je puisse penser. »

« Comme je l’ai déjà dit, Max veut la voiture la plus rapide. Nous l’avons. Max veut devenir champion du monde. Avec nous, il a les meilleures chances. Et Max est un gars fidèle. »

« Il sait que Christian Horner [Team Principal de l’équipe] et Helmut Marko [conseiller motorsport] lui ont toujours fait confiance. Il apprécie cela. De plus, Red Bull est tout simplement une grande marque à laquelle il peut s’identifier. Il y a donc de nombreuses raisons de rester et aucune ne s’y oppose. »

GP de Miami : record d’audience télévisée aux USA pour la F1

Le Grand Prix de Miami, disputé le dimanche 05 mai et remporté par le pilote McLaren Lando Norris, a enregistré la plus forte audience télévisée en direct pour la Formule 1 aux Etats-Unis avec une moyenne de 3,1 millions de téléspectateurs regardant la course sur ABC et un pic de 3,6 millions selon la chaîne ESPN.

Le précédent record d’audience de la Formule 1 pour la télévision américaine était de 2,6 millions de téléspectateurs en moyenne lors du premier Grand Prix de Miami en 2022. L’année suivante, la course en Floride avait attiré 2,1 millions de téléspectateurs en moyenne.

ESPN a indiqué que la course Sprint du Grand Prix de Miami disputée le samedi 04 mai avait attiré en moyenne 946 000 téléspectateurs, soit la plus grande audience américaine pour ce format depuis l’introduction des Sprints en Formule 1 en 2021. La séance de qualifications du Grand Prix de Miami a attiré en moyenne 625 000 téléspectateurs.

Le Grand Prix de Miami 2024 détient donc désormais les trois meilleures audiences télévisées américaines en direct de l’histoire de la Formule 1, soulignant l’appétit croissant pour le championnat aux États-Unis.

Depuis l’arrivée de Netflix dans le paddock de la F1 avec sa série à succès Drive To Survive, la popularité de la catégorie reine aux Etats-Unis n’a cessé de croître au cours des dernières années, ce qui a poussé la Formule 1 à organiser pas moins de trois Grands Prix aux USA avec celui de Miami, celui d’Austin et celui de Las Vegas. 

Andretti : une enquête ouverte au Congrès américain sur le rejet de la F1

Le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats-Unis a ouvert une enquête sur le rejet par la Formule 1 de la candidature d’Andretti Cadillac pour devenir la 11e écurie de la discipline.

NBC News – qui a rapporté l’information en exclusivité ce mardi – a eu accès à une lettre dans laquelle le représentant Jim Jordan accuse les dirigeants de la Formule 1 de s’être livrés à une conduite « anticoncurrentielle » en rejetant la candidature de l’écurie américaine d’entrer en f1 en 2025 ou 2026.

La lettre est datée du mardi 08 mai et est adressée à Greg Maffei, président-directeur général de Liberty Media, et à Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

Dans sa lettre, Jim Jordan exige des documents et des communications sur le « processus d’évaluation de l’entrée de nouvelles équipes » dans le sport. Il donne à la Formule jusqu’au 21 mai pour répondre.

« Retarder d’un an l’entrée d’Andretti Cadillac en Formule 1 nuira aux consommateurs américains au profit des équipes de Formule 1 [en place]. » Peut-on lire dans cette lettre.

« Limiter le nombre d’équipes en Formule 1 augmentera le prix du sponsoring ou de l’achat d’une équipe de Formule 1 existante. »

« Alors que le comité examine cette question et envisage une législation potentielle autour de la structure et de la compétition des ligues sportives, nous écrivons pour demander un briefing au niveau du personnel sur la décision de refuser la candidature d’Andretti Cadillac à rejoindre la Formule 1. »

Le clan Andretti de son côté a rapidement réagi et a déclaré à NBC News : « Nous sommes heureux que le comité judiciaire de la Chambre des représentants ait décidé d’enquêter sur les pratiques de Liberty Media et de la FOM, comme l’a demandé la semaine dernière un groupe bipartite de législateurs. »

« Notre objectif reste de bâtir une équipe de Formule 1 de classe mondiale et notre travail se poursuit à un rythme soutenu. »

La Formule 1 et Liberty Media n’ont fait aucun commentaire dans l’immédiat. 

Toto Wolff attend de voir ce que décidera Verstappen

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a admis qu’il attend de voir ce que Max Verstappen va décider pour son avenir avant de prendre une décision pour annoncer le remplaçant de Lewis Hamilton à partir de la saison 2025.

Depuis l’annonce choc faite en début d’année concernant le futur départ de Lewis Hamilton de chez Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025, Toto Wolff est à la recherche d’un pilote pour occuper le baquet qui sera laissé vide par le septuple champion du monde l’an prochain.

Dernièrement, des rumeurs ont suggéré que le pilote Red Bull Max Verstappen – sous contrat avec son équipe jusqu’en 2028 – pourrait être intéressé de rejoindre Mercedes, mais Max Verstappen a déjà indiqué à plusieurs reprises qu’il n’avait aucunement l’intention de rompre son actuel contrat pour rejoindre l’écurie du constructeur allemand. 

Malgré les propos de Verstappen, le patron de Mercedes pour sa part a indiqué qu’il serait évidemment intéressé par le Néerlandais, qui est depuis 2022 le pilote le plus performant de la grille, mais que la décision d’éventuellement quitter Red Bull ne peut être prise que par le triple champion du monde.

Le week-end dernier à Miami, Wolff a de nouveau indiqué qu’il attendait toujours de voir ce que décidera Max Verstappen avant de choisir le futur remplaçant d’Hamilton.

« Il y a toujours beaucoup de réunions [avec des pilotes], mais je ne peux pas vraiment en dire plus à propos du deuxième pilote. » a répondu l’Autrichien, cité par Sky Sports, lorsqu’on lui a demandé si Mercedes connaissait déjà le nom du futur coéquipier de George Russell en 2025.

« Je pense que nous avons déjà parlé des possibilités. Mais je veux être juste avec tous ces gars et ne pas donner l’impression que nous jouons aux échecs avec des humains, parce que ce n’est pas ce que nous faisons. »

« Nous voulons prendre notre temps, voir ce que décide Max, et en même temps, surveiller les autres pilotes. Carlos [Sainz] a encore été très fort à Miami et c’est pourquoi nous sommes un peu en mode observation en ce moment. »

« Comme je l’ai déjà dit, si j’étais lui [Max Verstappen], je ne partirais pas, du moins pas en 2025. Mais tout est dans son…il est leader [au championnat pilotes], il est le meilleur en ce moment, et c’est pourquoi c’est à lui de prendre ces décisions. »

« Il n’y aura peut-être pas de décision, peut-être que tout continuera comme avant, mais c’est aussi une orientation pour nous. »

Mercedes aussi reçoit de nombreux CV en provenance de Red Bull

Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, a lui aussi confirmé qu’il voyait passer depuis quelques temps de nombreux CV envoyés par des employés de chez Red Bull, l’Autrichien faisant ainsi écho aux propos tenus par le PDG de McLaren à Miami le week-end dernier.

A la veille du Grand Prix de Miami, il a été annoncé que Adrian Newey quittera son poste de directeur technique de Red Bull au premier trimestre 2025 après 19 années passées au sein de l’écurie de Milton Keynes.

Officiellement, le Britannique a pris sa décision il y a de cela déjà quelques mois, mais pour le PDG de McLaren, l’ambiance délétère chez Red Bull depuis la mise en avant de « l’affaire Horner » a très certainement joué un rôle dans la prise de décision de Newey. Dans ce contexte, Brown a révélé que McLaren avait déjà reçu « de nombreux CV » de la part d’employés de chez Red Bull: « Oui, nous avons constaté une augmentation du nombre de CV provenant de l’équipe [Red Bull]. » a déclaré aux médias l’Américain le week-end dernier au Grand Prix de Miami.

Interrogé à son tour, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a lui aussi confirmé que son équipe commençait à recevoir des CV en provenance de Red Bull : « Zak [Brown, PDG de McLaren] a absolument raison. Nous voyons des CV Red Bull à tous les niveaux. » a confirmé Toto Wolff à Sky Sports.

« Mais je dirais que cela n’a rien d’extraordinaire. Les gens changent d’équipe pour changer d’environnement […] Pour nous, je pense qu’il est important de développer l’équipe, avoir des personnes fortes et, espérons-le, obtenir des résultats interessants. »

« Avoir des personnes compétentes en provenance d’autres équipes chez Mercedes pour nous permettre de faire un voyage passionnant vers la récupération. »

Red Bull répond

Christian Horner, le patron de Red Bull, a ensuite été interrogé sur les commentaires de ses homologues de chez Mercedes et McLaren et le Britannique a révélé que Red Bull avait embauché plus de 200 personnes en provenance de chez Mercedes pour travailler sur leur nouveau groupe motopropulseur 2026, qui sera fabriqué en interne en partenariat avec Ford.

« Les deux personnes impliquées parlent beaucoup. Je ne vais pas me laisser entrainer là-dedans. A la place de Toto [Wolff], je resterais concentré sur ses propres problèmes. » a déclaré Horner.

« Je n’ai aucun doute sur la force et la profondeur de Red Bull. Bien sûr, il y a toujours des mouvements entre les équipes. »

« Je ne sais pas combien de personnes nous avons employées de chez McLaren cette année ? Chez Mercedes, nous avons embauché 220 personnes. 220 personne de HPP [département moteur de Mercedes] dans le département des groupes motopropulseurs Red Bull. »

« Donc, quand on parle de perdre des gens, je serais plus inquiet de perdre 220 personnes, plutôt que d’un CV ou deux. » a ajouté Horner.

Sergio Perez explique son départ chaotique à Miami

Sergio Perez a expliqué pour quelle raison il s’est complétement loupé au premier virage lors du départ du Grand Prix de Miami dimanche dernier, le pilote Red Bull ayant manqué de peu d’harponner son coéquipier Max Verstappen ainsi que les deux Ferrari.

Quatrième sur la grille de départ du GP de Miami, Sergio Perez a pris un envol spectaculaire et s’est retrouvé en deuxième position au premier virage devant les deux pilotes Ferrari. Cependant, le Mexicain est arrivé avec beaucoup trop de vitesse et a donc tiré tout droit, manquant de peu de faire un véritable carnage et passant à seulement quelques centimètres de l’arrière de la monoplace de son coéquipier.

Pour cette action, la FIA n’a pas déclenché d’enquête contre Perez, mais les pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz, n’ont pas hésité après l’arrivée de la course à critiquer l’attaque peut-être un peu trop « optimiste » du Mexicain, Carlos Sainz n’hésitant pas à comparer cette manœuvre à celle de Daniil Kvyat en Chine il y a quelques années et qui lui avait valu le surnom de « Torpedo ».

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, Sergio Perez a expliqué qu’il a été surpris par le manque d’adhérence en arrivant au premier virage : « Dès que j’ai plongé [à l’intérieur] de Charles [Leclerc], j’ai pu voir que dès que j’ai freiné il n’y avait aucune adhérence du tout, comme nous l’avons vu hier avec Lewis [lors de la course Sprint]. Hors trajectoire ici, surtout au virage 1, il n’y a pas d’adhérence, et donc j’ai eu beaucoup de mal. » a expliqué Perez.

En course ensuite, Sergio Perez n’a jamais été capable d’aller chercher un podium à la régulière et lorsqu’on lui demande pour quelle raison il a eu du mal à être dans le rythme à Miami, le Mexicain a répondu : « Je pense que nous avions un peu de déséquilibre. »

« C’est quelque chose que nous devons revoir pour découvrir ce qu’il s’est passé. Nous devons apprendre de cette course, car oui, j’ai manqué de rythme. » a-t-il ajouté.

Sergio Perez a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Miami à la cinquième place, mais une pénalité infligée à Carlos Sainz longtemps après l’arrivée a permis au pilote Red Bull de gagner une position, il termine donc quatrième.

Verstappen a subi « pas mal de dégâts » après avoir heurté une quille

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a déclaré que Max Verstappen a subi « pas mal de dégâts » sur sa monoplace dimanche dernier au Grand Prix de Miami après avoir heurté une quille sur le circuit.

Au Grand Prix de Miami, Max Verstappen – qui était en tête de la course – a heurté une quille qui matérialisait le point de corde à la chicane dans le dernier secteur du tracé. Cette quille en plastique a frappé l’aileron avant de la Red Bull, puis a glissé le long du ponton avant de finalement tomber au sol quelques mètres plus loin.

Cet incident a incité Max Verstappen à demander à son équipe de vérifier l’état de son aileron avant, alors que le Néerlandais a ensuite réalisé son arrêt au stand quelques tours plus tard après la fin de la VSC déclenchée justement pour permettre aux commissaires de retirer la quille percutée quelques instants plus tôt par le pilote Red Bull.

Pour le reste de la course, Max Verstappen n’a jamais réussi à trouver suffisamment de rythme pour rattraper le leader Lando Norris et terminera finalement le Grand Prix de Miami à la deuxième place devant la Ferrari de Charles Leclerc.

En réfléchissant à la course de son pilote par la suite, Christian Horner a suggéré que l’impact avec la quille a causé suffisamment de dégâts sur la monoplace de Verstappen pour l’empêcher d’aller chercher la McLaren de Lando Norris en tête de la course.

« Il a heurté la quille au 20e tour, et cela a en fait causé pas mal de dégâts en dessous de la voiture. Nous devons encore examiner exactement quel a été l’effet. » a déclaré Horner ce dimanche soir à Miami.

« Il avait assez de rythme à ce moment-là, il s’éloignait d’Oscar [Piastri] qui était derrière et de Lando [Norris] avant de subir ces dégâts. Ensuite, nous nous sommes arrêtés au stand. La voiture de sécurité est sortie au meilleur moment pour Lando et lui a offert un arrêt gratuit. »

« A partir de là, évidemment, ce n’était pas génial pour nous parce que nous étions sur des pneus plus vieux de cinq, six ou sept tours. Et avec les dégâts, je pense que la deuxième place était en fait un résultat décent. »

Invité à donner plus de détails concernant les dégâts sur la Red Bull, Horner a ajouté : « Il y en avait pas mal. Il manque une quantité [de carbone] autour du plancher arrière gauche. Je pense que quand on regarde sur les photos, on peut comprendre que ce n’est pas conçu comme ça. »

Max Verstappen pour sa part a affirmé après l’arrivée de l’épreuve qu’il n’avait constaté aucune différence au volant de sa monoplace après avoir heurté cette quille : « Peut-être qu’elle était déjà endommagée, je ne sais pas. »

« Moi j’ai heurté la borne et mon rythme était le même, donc je ne savais pas vraiment s’il y avait des dégâts. » a insisté le Néerlandais en laissant penser que les dégâts ont pu être causés à un autre moment.

Après le Grand Prix de Miami, Max Verstappen conserve tout de même la tête du championnat du monde des pilotes avec 35 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Lance Stroll s’interroge sur sa pénalité « étrange »

Le pilote Aston Martin Lance Stroll avait beaucoup de mal à comprendre pour quelle raison il a été pénalisé par les commissaires sportifs du Grand Prix de Miami ce dimanche, le Canadien jugeant sa pénalité « étrange ». 

Au Grand Prix de Miami, Lance Stroll a vu sa stratégie de course complétement ruinée avec l’entrée en piste d’une voiture de sécurité quelques tours seulement après que le pilote Aston Martin ait effectué son arrêt au stand. A partir de là, Stroll a débuté une autre course et a bataillé au milieu du peloton pour tenter de se rapprocher de la zone des points.

Finalement treizième sous le drapeau à damier, le pilote Aston Martin a reçu après l’arrivée de l’épreuve une pénalité de dix secondes pour avoir dépassé les limites de piste au premier virage avant de dépasser la Williams d’Alex Albon. Une fois la pénalité appliquée, Lance Stroll a été classé officiellement dix-septième de cette sixième manche de l’année.

Après la course, Stroll a qualifié cette pénalité « d’étrange », notamment parce qu’il n’a pas eu le sentiment d’avoir dépassé les limites de piste lorsqu’il se battait contre Alex Albon : « Ce n’était pas une grande course pour moi aujourd’hui. » a déclaré le Canadien après l’arrivée du Grand Prix de Miami.

« Nous nous sommes arrêtés tôt, puis quelques tours plus tard, la voiture de sécurité a été appelée, donc les voitures qui étaient restées en piste en ont largement profité. »

« Cela a vraiment compromis notre stratégie. À partir de ce moment-là, j’ai réussi à dépasser quelques voitures et à franchir la ligne d’arrivée en 13e position, mais j’ai ensuite été pénalisé pour mon dépassement sur [Alex] Albon. Nous reviendrons sur les caméras embarquées plus tard, mais cela ressemble à une étrange pénalité. »

En regardant les caméras embarquées de plus près, nous pouvons confirmer que les quatre roues de l’Aston Martin de Lance Stroll ont dépassé les limites de piste au virage 1. Cependant, il est bon de noter que la Williams d’Alex Albon – qui se trouvait à l’intérieur du virage – a littéralement emmené la voiture de Stroll en dehors des limites de piste.

Il semble toutefois peu probable que l’équipe Aston Martin demande un droit de révision sur cette pénalité puisqu’aucun point n’est en jeu. En effet, si la pénalité de Stroll était annulée, le Canadien récupérerait alors la treizième position en dehors des points donc. 

En difficulté, Mercedes est « encouragée » par les progrès de McLaren

Alors que le début de saison est plus difficile que prévu pour Mercedes cette année, les progrès réalisés par l’écurie McLaren – qui a décroché ce dimanche à Miami sa première victoire depuis le GP d’Italie 2021 – sont très encourageants et montrent ce qui est possible selon Toto Wolff.

Le week-end dernier à Miami, Mercedes a introduit quelques améliorations techniques sur sa monoplace mais les deux pilotes n’ont jamais été en mesure d’aller se battre pour une victoire sur le tracé américain. Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place, alors que son coéquipier George Russell s’est classé huitième.

Mercedes continue de travailler sans relâche pour trouver plus de performance avec la W15 et ne peut que constater que son écurie cliente, McLaren, a de nouveau fait un pas en avant le week-end dernier en remportant le Grand Prix de Miami, alors que la MCL38 a reçu pas moins de dix évolutions techniques à la veille de cette sixième manche de l’année.

S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a salué le travail réalisé depuis les douze derniers mois par McLaren, l’Autrichien n’oubliant pas au passage le travail du département moteur de Mercedes qui motorise McLaren.

« Tout d’abord, bravo à McLaren et Lando. Il attendait depuis longtemps sa première victoire et aujourd’hui, il a réalisé une course très solide. » a déclaré Wolff ce dimanche soir à Miami.

« McLaren est sur une trajectoire ascendante depuis l’année dernière et c’est bon à voir ; cela montre ce qui est possible. »

« Je dois également féliciter toutes les personnes impliquées dans la conception, la fabrication et l’exploitation du groupe motopropulseur Mercedes au département High Performance Powertrains à Brixworth [HPP]. »

Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes, a fait écho aux propos de Toto Wolff, le Britannique jugeant « encourageant » les progrès de McLaren : « Ce fut une performance très impressionnante de la part de l’équipe et du pilote aujourd’hui. » a déclaré Shovlin à propos de la performance de McLaren à Miami.

« Ils ont fait un excellent travail et méritent pleinement la victoire. Nous savons que nous avons du travail à faire pour les rattraper, mais cela est encourageant de voir à quel point ils ont progressé en l’espace de douze mois. »

« Notre objectif est bien sûr de rendre la voiture plus rapide. Nous avons de bons développements en préparation et nous ferons tout notre possible pour les amener sur la voiture dès que possible. » a-t-il insisté.

Après le Grand Prix de Miami, l’équipe Mercedes est toujours quatrième au championnat du monde des constructeurs et accuse désormais 60 points de retard sur son équipe cliente McLaren.

Donald Trump pense avoir porté chance à Norris à Miami

Alors que la visite de Donald Trump dans le garage McLaren a coïncidé avec la première victoire de Lando Norris en Formule 1 ce dimanche à Miami, l’ancien président des Etats-Unis estime avoir porté chance au pilote britannique.

Profitant d’une pause dans les audiences de son procès new-yorkais pour paiements dissimulés en 2016 à une ancienne actrice de films X, l’ancien président des Etats-Unis et candidat à un nouveau mandat à la Maison Blanche, Donald Trump, a fait un passage remarqué dans le paddock de Miami ce dimanche en Floride où il a assisté à la sixième manche du championnat du monde de Formule 1.

Avant le départ de la course, Donald Trump s’est affiché aux côtés du PDG de McLaren, Zak Brown, devant le garage de l’équipe, ce qui a inévitablement déclenché un débat sur la raison pour laquelle McLaren lui offrait une plateforme médiatique.

Un peu plus tard, l’équipe McLaren a toutefois tenu à souligner que la présence de Donald Trump dans le garage avant le départ du Grand Prix de Miami n’était pas une démonstration de soutien au candidat à la présidentielle américaine.

« McLaren n’est pas une organisation politique, mais nous reconnaissons et respectons la fonction de président des Etats-Unis. » a indiqué l’écurie britannique dans un communiqué.

« Ainsi, lorsque la demande a été faite pour visiter le garage le jour de la course, nous avons accepté aux cotés du président de la FIA et des PDG de Liberty Media et de la Formule 1. »

« Nous avons été honorés que McLaren ait été choisie comme représentante de la F1, ce qui nous donné l’opportunité de présenter l’ingénierie de classe mondiale que nous apportons au sport automobile. »

Un porte-bonheur pour Norris

Ce dimanche à Miami, Lando Norris a remporté sa première course en Formule 1 au volant de sa McLaren et lorsqu’on a voulu connaître sa réaction quant à la présence de l’ancien président des Etats-Unis dans le garage McLaren, le Britannique a répondu : « Je ne l’ai pas vu dans le garage, pour être honnête. J’étais occupé à préparer ma course. » a déclaré Lando Norris après l’arrivée du Grand Prix de Miami.

« Mais il est venu me voir après la course et il est venu me féliciter. Il a dit qu’il était mon porte-bonheur parce que c’était ma première victoire. Donc, je ne sais pas s’il va venir à plus de courses maintenant. » a-t-il ajouté en souriant.

« Donald [Trump] est quelqu’un qu’il faut respecter à bien des égards, et j’imagine que c’est un honneur pour lui de venir vers moi et de prendre le temps dans sa vie pour reconnaître ce que j’ai fait. C’était un moment cool. »

La course de Pierre Gasly ruinée par la VSC à Miami

Le Français Pierre Gasly ne cachait pas sa frustration ce dimanche soir à l’arrivée du Grand Prix de Miami où le pilote Alpine a franchi la ligne d’arrivée en dehors des points à la douzième place. 

Pierre Gasly s’élançait douzième sur la grille de départ du Grand Prix de Miami ce dimanche, et après une bataille serrée avec Esteban Ocon dans les premiers tours de course, le Normand a réussi à prendre le dessus sur son coéquipier. 

Mais le plan de l’équipe Alpine ce dimanche à Miami était d’arrêter assez tôt la voiture de tête et de laisser la deuxième en piste plus longtemps en espérant une voiture de sécurité virtuelle ou une Safety Car. Pierre Gasly s’est donc arrêté avant Esteban Ocon, mais le déploiement d’une VSC quelques tours plus tard a finalement ruiné sa course et avantagé son coéquipier qui a terminé dixième.

« On avait dit avant la course que la voiture de tête s’arrête tôt et la voiture qui est derrière essaie de rester longtemps et attend une Safety Car et c’est ce qui s’est passé. » a expliqué Gasly ce dimanche soir au micro de Canal+.

« Au moins, on a maximisé les points pour l’équipe. Après, c’est sûr que moi personnellement je suis un peu dégouté parce que le Virtual Safety Car nous ruine la course. Mais bon, l’important c’est que l’équipe marque un point et je pense que ça va faire énormément plaisir à tout le monde. »

« De mon côté, j’ai fait du mieux possible, je pense que c’était une belle course, c’est juste frustrant de ne pas repartir avec quelques points. »

Après le Grand Prix de Miami donc, l’équipe Alpine est huitième au championnat du monde des constructeurs avec un point inscrit depuis le début de la saison 2024. 

Charles Leclerc s’inquiète du rythme de McLaren

Troisième à l’arrivée du Grand Prix de Miami, le pilote Ferrari Charles Leclerc se contente de son résultat car le Monégasque admet qu’il n’avait tout simplement pas le rythme pour faire mieux ce dimanche face à une McLaren « très, très forte ».

Ce dimanche à Miami, Lando Norris a décroché sa toute première victoire en Formule 1 au volant de sa McLaren, le britannique ayant profité de l’entrée en piste d’une voiture de sécurité pour saisir une occasion en or de monter sur la plus haute marche du podium.

Bien que très chanceux avec le timing de la Safety Car, Norris avait tout de même entre les mains une monoplace très compétitive et à la relance de la course après la voiture de sécurité, aucun pilote n’a été en mesure de venir l’inquiéter à l’avant, pas même le champion du monde en titre Max Verstappen qui a terminé deuxième.

Du côté de chez Ferrari, Charles Leclerc a admis qu’il n’avait pas suffisamment de rythme en course à Miami et se contente donc de sa troisième place à l’arrivée de l’épreuve : « Aujourd’hui, nous avons encore manqué d’un peu de rythme, mais nous avons fait de notre mieux. » a déclaré Charles Leclerc ce dimanche soir à Miami après l’arrivée de la course.

« Evidemment, nous n’avons pas eu de chance avec la voiture de sécurité, le timing n’était pas bon pour nous, et nous avons fini par avoir les pneus les plus vieux de tous les pilotes devant. Mais nous avons quand même bien géré, troisième était le mieux que nous pouvions faire et nous devrions être satisfaits. »

Concernant le rythme de McLaren tout au long du week-end à Miami, Leclerc a admis que Ferrari devra faire en sorte d’introduire au plus vite des améliorations sur sa monoplace pour rester au contact, alors que McLaren a introduit pas moins de dix évolutions sur sa MCL38 lors de cette sixième manche de l’année.

« Tout d’abord, je suis vraiment content pour Lando [Norris], il le mérite. Très souvent, il s’en est rapproché, mais pour une raison ou une autre, il n’y est pas parvenu. Mais aujourd’hui, il a fait un travail incroyable et il a été au-dessus tout le week-end. » a ajouté le Monégasque.

« Déjà en qualifications en Q2, il y a eu un tour où je me suis dit : ‘Ok, ils sont très forts’. Nous nous attendions à ce qu’ils soient forts, mais peut-être pas aussi forts que ce qu’ils ont montré aujourd’hui. Mais il le mérite pleinement. »

« Il nous appartient maintenant, espérons le, d’apporter des mises à niveau très rapidement et de rattraper notre retard. »

S’exprimant au micro de la RTBF un peu plus tard, Leclerc a ajouté : « La performance comparé à Red Bull ce week-end était bonne, mais il y a eu une McLaren ce week-end qui était très, très forte avec leurs mises à niveau. »

« J’espère qu’on ne va pas voir ce genre de performance toute l’année, parce que sinon ils vont vraiment être rapides. »

Après le Grand Prix de Miami, la Scuderia Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs, mais McLaren n’accuse « que » 63 points de retard sur l’écurie italienne, alors qu’il reste encore 18 Grands Prix à disputer cette saison. Au championnat pilotes, Charles Leclerc est troisième avec quinze points d’avance sur son coéquipier Carlos Sainz et le pilote McLaren Lando Norris.