Sondage F1 – Lando Norris peut-il encore rattraper Oscar Piastri au championnat ?

Lando Norris accuse désormais 31 points de retard sur son coéquipier Oscar Piastri dans la course au titre mondial. Depuis son succès en Arabie saoudite en avril, l’Australien mène le championnat.

Le tournant s’est produit au Grand Prix des Pays-Bas : alors en lutte pour la victoire, Norris a abandonné dans les derniers tours, laissant Piastri creuser l’écart de neuf à 34 points. À Monza, le Britannique a réduit l’écart grâce à une deuxième place, tandis que son coéquipier complétait le podium en troisième position.

Les chiffres sont parlants : Piastri a capitalisé avec sept succès et six autres podiums, contre cinq victoires et huit podiums pour Norris. À huit courses de la fin, la question demeure : Norris peut-il renverser la tendance et devenir Champion du monde de F1 ?

Le Face-à-face : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

7

9

 

Sprint

0

3

COURSE

Grand Prix

8

8

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

293

324

 

Classement

2e

1er

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Cadillac fixe son premier objectif avant ses débuts en F1 en 2026

Le directeur de l’écurie Cadillac, Graeme Lowdon, a révélé quel serait le « premier objectif » de la nouvelle équipe avant son entrée en Formule 1 en 2026. L’écurie américaine, qui rejoindra la grille en tant que 11e formation, a d’ores et déjà sécurisé un duo de pilotes expérimentés avec Sergio Perez et Valtteri Bottas.

Cadillac accélère sa préparation en vue de ses grands débuts, prévus lors du Grand Prix d’Australie du 6 au 8 mars. Un programme complet d’essais pré-saison est en cours d’élaboration pour permettre à l’équipe soutenue par General Motors d’arriver prête sur la scène mondiale.

Dans le cadre de cette montée en puissance, Cadillac a organisé une simulation complète du récent Grand Prix d’Italie. Le personnel a travaillé à distance depuis ses deux bases : Silverstone, au Royaume-Uni, et Charlotte, aux États-Unis. Une étape clé qui illustre la volonté de l’écurie de tester ses infrastructures et de préparer au mieux ses opérations pour sa première campagne en Formule 1.

« La première chose à reconnaître, c’est que ce jeu est incroyablement compétitif », a déclaré Lowdon àF1.com. « J’ai souvent dit que la Formule 1 est en fait un modèle commercial très simple et un modèle technique très simple, car on peut le télécharger. Tous ceux qui regardent la course chez eux peuvent télécharger l’ensemble des règlements sur Internet. Mais c’est là que réside le problème. Vous avez 11 équipes, contre 10 auparavant, qui s’affrontent selon exactement les mêmes règlements. »

« Elles ne peuvent pas inventer un autre type de voiture ou quoi que ce soit d’autre. Les règlements sont très stricts, ce qui rend la compétition absolument folle et intense, et nous devons en être conscients. J’essaie de communiquer aux autres que s’ils faisaient partie de l’une de ces équipes existantes, qui font toutes cela depuis au moins 10 ans, voire beaucoup plus.»

« Si une nouvelle équipe arrivait et devenait immédiatement compétitive face à elles, ils seraient très contrariés et très en colère. Nous savons donc que c’est un défi énorme. Il est très difficile de quantifier ce à quoi pourrait ressembler le succès, si ce n’est que nous devons simplement faire de notre mieux et gagner le respect des autres concurrents. Je pense que c’est toujours le premier objectif, car si nous y parvenons, nous savons que nous ferons du bon travail. »

Isack Hadjar en route vers Red Bull pour la saison 2026

Isack Hadjar devrait être promu chez Red Bull pour la saison 2026 de Formule 1, selon les informations d’Auto Motor und Sport. Le Français de 20 ans rejoindrait ainsi Max Verstappen au sein de l’écurie de Milton Keynes, une récompense pour une première saison remarquée en F1.

Arrivé chez Racing Bulls, Hadjar a su rebondir après un début difficile marqué par un accident lors du tour de formation de sa toute première course au Grand Prix d’Australie. Depuis, le rookie s’est rapidement affirmé comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la discipline.

Le mois dernier, il a signé son premier podium avec une impressionnante troisième place au Grand Prix des Pays-Bas, devenant ainsi l’un des rares pilotes de l’équipe sœur à avoir accédé au top 3. Après 14 manches, il pointe au neuvième rang du championnat avec 38 points, soit 26 de plus que Yuki Tsunoda. Le Japonais, en grande difficulté avec la RB21, n’a engrangé que 12 unités cette saison et devrait perdre son siège en fin de campagne.

Interrogé à Monza sur son avenir, Hadjar a laissé entendre qu’une arrivée chez Red Bull en 2026, au moment du changement de réglementation et du lancement du moteur maison en collaboration avec Ford, serait idéale :

« Je pense qu’il serait beaucoup plus facile de gérer une promotion l’an prochain qu’immédiatement », a-t-il confié aux médias.

Red Bull semble ainsi prêt à miser sur le jeune Français pour épauler Verstappen dans un projet totalement nouveau, alors que l’équipe s’apprête à tourner une page importante de son histoire.

« Au début de l’année, vous m’avez demandé si je me sentais prêt à rejoindre Red Bull cette année, et la réponse est toujours « non ». Je ne vois pas l’intérêt de le faire maintenant », a déclaré Hadjar. « Mais 2026, c’est une autre histoire, car ce sera un tout nouveau départ pour l’équipe, et il ne sera plus question de « deuxième voiture ». Ce ne sera plus un problème, car ce sera une toute nouvelle voiture pour tout le monde. Vous serez en fait dans une phase où vous devrez orienter la voiture dans la bonne direction, donc je pense que c’est en fait intéressant. »

Citroën Racing décide de rejoindre la Formula E pour la saison 2025/26

Le championnat du monde ABB FIA Formula E s’apprête à accueillir un nouveau géant du sport automobile : Citroën Racing. La marque française a officialisé son arrivée sur la grille dès la saison 12 (2025/26), marquant ainsi un retour très attendu à la compétition internationale.

Dans son communiqué, Citroën présente cette entrée en Formula E comme « un nouveau défi », une aventure à la fois électrique, innovante et passionnée qui illustre les valeurs de la marque et sa vision de la mobilité de demain. La firme insiste sur le symbole que représente ce retour : renouer avec le sport automobile qui a forgé sa légende, tout en s’inscrivant dans une discipline tournée vers l’avenir – 100 % électrique, responsable, engagée et populaire, disputée en plein cœur des grandes métropoles mondiales.

Le palmarès de Citroën Racing parle de lui-même. Véritable référence dans toutes les disciplines où elle s’est engagée, l’écurie a accumulé un impressionnant tableau de chasse : neuf titres pilotes en Championnat du Monde des Rallyes (WRC) avec le duo mythique Sébastien Loeb / Daniel Elena, huit couronnes constructeurs, trois titres pilotes et trois titres par équipes en Championnat du Monde des Voitures de Tourisme (WTCC), sans oublier ses victoires au Dakar et en Coupe du Monde des Rallyes Tout-Terrain. Cette expérience, forgée sur plusieurs décennies, sera désormais mise au service de l’électrique.

Le baptême de piste de Citroën Racing en Formula E se fera dès les essais collectifs de pré-saison, organisés du 27 au 30 octobre 2025 sur le Circuit Ricardo Tormo, à Valence. Ces journées comprendront également la tenue d’un Women’s Test inédit, offrant deux fois plus de temps de roulage aux meilleures pilotes féminines du monde. Le premier rendez-vous officiel aura lieu à São Paulo, le 6 décembre, pour l’ouverture de la saison.

Cette arrivée s’inscrit dans la continuité de l’engagement du groupe Stellantis en Formula E. En effet, DS Automobiles, autre marque premium du groupe, est présente dans la discipline depuis 2015 et s’est imposée comme l’une des références absolues avec plusieurs titres pilotes et constructeurs à son actif. Avec l’arrivée de Citroën, Stellantis confirme sa volonté de faire de la Formula E un véritable laboratoire technologique et un levier d’image, mettant en avant la complémentarité de ses marques sur le terrain de la mobilité électrique.

Pirelli imagine une stratégie à deux arrêts à Bakou

Le fournisseur officiel de pneus de la Formule 1, Pirelli, estime que les équipes pourraient être contraintes d’adopter une stratégie à deux arrêts lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, qui se tiendra ce week-end dans les rues de Bakou.

Pour cette manche, Pirelli mettra à disposition sa sélection la plus tendre, composée des gommes C4, C5 et C6. Ce sera la quatrième fois de la saison que le composé C6 sera utilisé, après avoir fait son apparition à Imola, Monaco et Montréal.

Cette allocation plus agressive pourrait bouleverser les choix stratégiques habituels. « Si nous avions reconduit la même sélection qu’en 2024, qui était légèrement plus tendre, cela aurait conduit à une course prévisible avec une stratégie unique à un arrêt », a expliqué Pirelli. « Avec ce choix, nous nous attendons à davantage de variété et à une gestion plus fine de la dégradation. »

Bakou est réputé pour être l’un des circuits les plus imprévisibles du calendrier, avec son long secteur de pleine charge sur la ligne droite principale et ses enchaînements techniques dans la vieille ville. La combinaison entre les pneus tendres et la nature exigeante du tracé pourrait accentuer l’importance des arrêts au stand, et donc jouer un rôle décisif dans le déroulement de la course.

En 2024, la plupart des pilotes avaient opté pour une stratégie à un arrêt, profitant de la faible dégradation des gommes. Mais l’édition 2025 pourrait marquer un tournant avec la possibilité de voir certaines équipes privilégier l’agressivité en piste grâce à des relais plus courts.

Avec la lutte serrée derrière McLaren au championnat des constructeurs, la gestion des pneus à Bakou pourrait s’avérer cruciale pour Ferrari, Mercedes et Red Bull dans leur quête de la deuxième place.

« Sur un circuit urbain avec de faibles niveaux d’adhérence et d’usure, le fait d’apporter la même sélection qu’en 2024 aurait inévitablement conduit à une stratégie à un seul arrêt », a déclaré la marque italienne. « Au moins, de cette façon, étant donné que la gamme de cette année souffre beaucoup moins du graining, cela ouvre la possibilité d’une stratégie à deux arrêts. De plus, il est clair que cette année, et tout récemment à Monza, les équipes et les pilotes sont devenus très habiles dans la gestion des pneus, de sorte que la course ne devrait pas donner lieu à des stratégies très différentes », a-t-il déclaré. « Bien qu’il s’agisse d’un circuit urbain, Bakou comporte de très longues lignes droites où les voitures atteignent des vitesses de pointe très élevées, ce qui impose des charges verticales importantes aux pneus. »

La F1 dévoile les six Grands Prix « sprint » de la saison 2026

La Formule 1 a confirmé les six épreuves sprint qui figureront au calendrier 2026, maintenant ce format sur un quart des 24 Grands Prix prévus. Si le nombre reste inchangé par rapport aux deux dernières saisons, la sélection des circuits évolue sensiblement, avec seulement deux sites reconduits par rapport à 2025.

Le premier sprint de la saison aura lieu très tôt, dès la deuxième manche à Shanghai, avant un deuxième rendez-vous lors du Grand Prix de Miami, sixième manche du championnat. Ces deux épreuves se tiendront donc dans la première partie de saison, comme en 2024.

Grande nouveauté, Montréal accueillera pour la première fois une course sprint depuis l’introduction du format en 2021. Le Grand Prix du Canada, avancé en mai, offrira donc un double enjeu inédit aux fans. Autre retour attendu, Silverstone figurera à nouveau parmi les week-ends de sprint, une première depuis l’expérimentation initiale du format il y a cinq ans.

Le Grand Prix des Pays-Bas, qui disputera sa dernière édition en 2026 avant de quitter le calendrier, sera également le théâtre d’un sprint inédit. Enfin, le circuit urbain de Marina Bay à Singapour fera ses débuts dans ce format, ajoutant une touche spectaculaire dans les rues illuminées de la cité-État.

En revanche, deux rendez-vous majeurs disparaissent de la liste. Le Grand Prix de São Paulo, hôte emblématique des sprints depuis leur création, n’en accueillera aucun en 2026. Le Circuit of the Americas, à Austin, met également fin à sa série de trois années consécutives en configuration sprint.

Avec Shanghai, Miami, Montréal, Silverstone, Zandvoort et Singapour, la F1 propose un mélange entre circuits historiques et tracés urbains modernes, renforçant l’attrait stratégique et médiatique du format sprint.

« Le format sprint en F1 n’a cessé de gagner en popularité et d’avoir un impact positif depuis son introduction en 2021 », a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1. « Avec quatre sessions compétitives au lieu de deux lors d’un week-end de Grand Prix classique, les épreuves de sprint F1 offrent chaque jour plus d’action à nos fans, à nos partenaires de diffusion et aux promoteurs, ce qui augmente la fréquentation et l’audience. »

« La saison 2026 marquera le début d’une nouvelle ère en matière de réglementation, et l’ajout de trois nouveaux sites pour les sprints ne fera qu’ajouter au suspense sur la piste. Je tiens à remercier la FIA, tous les promoteurs, nos partenaires, les commissaires, les bénévoles et les clubs sportifs locaux qui continuent à faire du sprint un grand succès, et nous sommes tous impatients d’offrir à nos fans des courses encore plus incroyables et passionnantes lors de la saison 2026. »

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a ajouté : « Le format Sprint est devenu un élément de plus en plus passionnant du Championnat du monde de Formule 1 de la FIA, offrant des courses intenses et un divertissement supplémentaire aux fans du monde entier. Alors que nous nous apprêtons à vivre une saison 2026 historique, marquée par une nouvelle génération de voitures et de règlements, je suis heureux de voir le Sprint évoluer parallèlement à nos ambitions plus larges pour ce sport. L’ajout de nouveaux sites aux côtés des favoris de toujours reflète l’enthousiasme constant des promoteurs, des équipes et des fans. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec la FOM, les équipes, nos officiels et les pilotes afin de garantir que le format Sprint améliore le championnat. »

Bortoleto rêve de faire équipe avec Verstappen… mais chez Audi

Gabriel Bortoleto a confié qu’il aimerait un jour partager un garage avec Max Verstappen, tout en insistant sur le fait que ce rêve ne se réaliserait qu’à une seule condition : que le quadruple champion du monde rejoigne Audi.

Le pilote brésilien de Sauber, qui dispute sa première saison en Formule 1 après avoir été sacré champion de F2, entretient une relation amicale avec Verstappen. Les deux hommes ont tissé des liens grâce à leur passion commune pour les jeux vidéo et les simulateurs de course. Verstappen est même devenu une véritable source de conseils pour le rookie de 20 ans, l’aidant à aborder plus sereinement son apprentissage en F1.

La complicité entre les deux pilotes a récemment été mise en avant lorsqu’ils ont participé, aux côtés de Luke Browning (junior Williams), à une session en streaming du jeu Call of Duty, quelques jours avant le Grand Prix d’Italie.

Interrogé par RacingNews365 sur la possibilité de devenir un jour coéquipier de Verstappen, Bortoleto n’a pas caché son enthousiasme, mais a fixé ses conditions. « J’adorerais courir à ses côtés », a-t-il admis. « Mais ce serait à mes conditions : il devrait me rejoindre chez Audi. »

Cette déclaration traduit non seulement l’admiration du jeune pilote pour Verstappen, mais aussi sa volonté de s’inscrire pleinement dans le projet Audi, qui fera officiellement son entrée en F1 en 2026. Pour Bortoleto, il s’agit de bâtir une carrière sur le long terme avec l’écurie allemande, plutôt que de céder à la tentation d’un transfert vers Red Bull.

« Eh bien, peut-être qu’il viendra chez Audi un jour », a répondu Bortoleto aux médias présents. « En tant qu’ami et tout le reste, nous travaillons très bien ensemble. Il m’aide beaucoup. Je crois vraiment qu’il peut être un très bon coéquipier dans le sens où, lorsque nous aurons une équipe, il saura la souder. Il n’a pas remporté quatre titres parce qu’il a eu de la chance. Il les a remportés parce qu’il faisait partie d’une équipe qui, à son arrivée, n’était pas une équipe de championnat du monde, et qu’il l’a ensuite construite avec eux et les a amenés à la victoire. Je pense donc que travailler ensemble ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Mais encore une fois, s’il rejoint Audi un jour, je suis heureux là où je suis et je suis très satisfait du projet que nous avons. »

Vidéo – Dans les coulisses avec Julien Fébreau au GP de Belgique

Dès les premières secondes, l’intro pose le décor : on s’apprête à suivre Julien Fébreau, la voix qui accompagne la Formule 1 chez Canal+, dans son quotidien trépidant pendant le Grand Prix de Belgique. Et quelle semaine !

Mercredi, le départ pour Spa-Francorchamps : Fébreau arrive sur le site mythique, les paysages vallonnés, le brouillard possible, les mystères du circuit. On sent l’excitation monter : valises, micros, briefings, premières impressions…

Jeudi, c’est le “media day”. Julien navigue entre les zones d’interviews, les paddocks, rencontre les pilotes, capte les moments d’avant-course. On découvre l’importance des coulisses : préparer les questions, anticiper les imprévus, être au bon endroit au bon moment. Le rythme monte.

Vendredi, premier jour de roulage. Les essais libres démarrent après un petit déjeuner chargé d’adrénaline. Julien note chaque info technique, chronos, réactions des pilotes, et ajuste son commentaire, son regard. Là-dedans, on devine aussi les défis logistiques : météo, timing, coordination.

Samedi, la course sprint : tension, vitesse, spectacle condensé. Julien revient en commentaire, immergé dans l’événement : analyse, ressentis, interprétation des stratégies. Le sprint change la donne, oblige à être vif, précis, à ressentir la montée d’adrénaline dans les stands.

Dimanche, le jour du Grand Prix. C’est le moment culminant. Julien là, devant son micro, l’émotion palpable, le bruit des moteurs, le public, les dépassements, les victoires ou les déceptions. On le voit aussi après la course : les bilans, les réactions des pilotes, les coulisses de la cérémonie.

 


En fin de compte, cette vidéo nous offre bien plus qu’un reportage : une immersion totale dans le métier de commentateur. On admire la Passion, le travail, l’endurance, l’émotion. Julien Fébreau ne se contente pas de commenter la F1 : il vit F1, du vendredi matin jusqu’au drapeau à damier.

Programme TV complet et horaires du GP d’Azerbaïdjan de Formule 1

La F1 retrouve l’Azerbaïdjan et les rues de Bakou pour y disputer la 17e manche du Championnat. Le titre des constructeurs pourrait (déjà) être remporté par McLaren ce dimanche, alors que la lutte pour le titre des pilotes bat toujours son plein entre Oscar Piastri et Lando Norris.
Les séances se dérouleront un peu plus tôt qu’à l’accoutumée, en raison des deux heures de décalage horaire entre la capitale de l’Azerbaïdjan et la France.
Les Essais Libres seront diffusés sur Canal Plus Sport et la course sur Canal +.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Azerbaïdjan de Formule 1.

Séance Heure française
Essais libres 1 10h30 – 11h30
Essais Libres 2 14h00 – 15h00
Essais Libres 3 10h30 – 11h30
Qualifications 14h00 – 15h00
Course 13h00

 

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 ?

La F1 a terminé son tour européen et défait ses valises ce week-end en Azerbaïdjan, plus précisément à Bakou. Il s’agit là de la 17e manche du Championnat du monde de F1 2025 et il pourrait bien être terre de sacre pour McLaren. En effet, la firme britannique pourrait remporter le titre des constructeurs dès ce dimanche. 

Oscar Piastri arrive en position de leader du Championnat du monde des pilotes, avec déjà sept succès à son actif. Il est suivi au classement par son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Max Verstappen, vainqueur en Italie, comptabilise trois victoires et George Russell, une seule. 

La saison passée, Oscar Piastri s’était imposé dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise, devant Charles Leclerc et George Russell. 

Ferrari : « L’objectif de l’équipe est de terminer deuxième »

Fred Vasseur a clarifié l’ordre des priorités de Ferrari pour la fin de la saison de F1. Le directeur de la Scuderia a reconnu que McLaren est désormais quasiment intouchable dans la course au championnat des constructeurs, et que l’objectif principal reste de consolider la deuxième place au classement, plutôt que de viser coûte que coûte une première victoire.

Ferrari est la seule équipe du top 4 encore privée de succès cette année. Sa dernière victoire remonte à presque un an, lorsque Carlos Sainz s’était imposé au Grand Prix du Mexique. Malgré des progrès perceptibles depuis la pause estivale, confirmés par une meilleure compétitivité lors des deux dernières manches, les résultats ne reflètent pas encore l’évolution de la SF-24. La pression grandit donc sur l’équipe de Maranello.

À l’approche du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Vasseur reste cependant confiant quant aux chances de Charles Leclerc et Lewis Hamilton de briller sur le tracé urbain de Bakou. Le Monégasque y avait frôlé la victoire l’an dernier, et Ferrari estime pouvoir y être performante. « Je pense que nous avons quelques circuits où nous sommes censés être en bonne forme, à commencer par le prochain », a expliqué Vasseur. « Mais oui, c’est sûr, notre objectif principal reste le championnat. »

La situation est claire : McLaren n’a besoin que de neuf points d’avance supplémentaires sur Ferrari à Bakou pour s’adjuger un deuxième titre consécutif, et ce, avec sept courses encore à disputer. Dans ce contexte, Vasseur insiste sur la nécessité de garder une vision globale : engranger régulièrement de gros points et consolider la deuxième position au championnat, même si cela signifie repousser l’attente d’un retour sur la plus haute marche du podium.

« L’objectif est désormais de terminer deuxième du championnat », a-t-il déclaré. « McLaren est sur une autre planète ; nous nous battons avec Red Bull et Mercedes. » En précisant les priorités de Ferrari pour le reste de la saison, Vasseur a clairement indiqué quel résultat était le plus important. « L’objectif de l’équipe est de terminer deuxième », a-t-il réitéré, avant de préciser l’ordre des priorités pour le Cheval Cabré : « Le premier objectif est de terminer deuxième, puis de remporter des courses. »

MotoGP – Yamaha a levé le voile sur son tant attendu proto à moteur V4

Le grand jour est arrivé : Yamaha a présenté au public sa nouvelle M1 équipée d’un moteur V4, une première historique pour la marque japonaise. C’est à Misano, à la veille du Grand Prix de Saint-Marin, que cette machine tant attendue a été révélée officiellement, marquant un tournant majeur après des mois de spéculations. Une machine particulièrement attendue par le pilote officiel français Fabio Quartararo, qui nourrit d’énormes espoirs sur ce proto pour la saison 2026.

Depuis un an, Yamaha avait confirmé travailler sur cette architecture moteur, destinée à succéder à l’incontournable quatre-cylindres en ligne, jugé désormais limitant en termes de performance. Pour mener à bien ce projet, les pilotes d’essai Augusto Fernández et Andrea Dovizioso se sont relayés depuis le printemps. Plus récemment, Fabio Quartararo, Álex Rins et Jack Miller – titulaires pour 2026 – ont eux aussi pu découvrir la machine lors d’une session privée à Barcelone.

La présentation officielle a eu lieu dans l’hospitalité Yamaha. Si le bloc moteur reste masqué, l’ensemble de la moto a été revu pour s’adapter aux spécificités du V4 : équilibre du châssis, aérodynamique et répartition de la puissance. Max Bartolini, directeur technique, a insisté sur l’importance d’avoir conçu un « package cohérent », fruit d’un travail collectif de grande ampleur.

Takahiro Sumi, responsable compétition, a souligné l’ampleur du défi : « Développer un V4 en parallèle du modèle 2025 est un projet d’entreprise à part entière, qui exige une implication totale de chacun. »

À Misano, Fernández effectuera une participation en wild-card pour accumuler des données en conditions réelles de Grand Prix. L’objectif n’est pas la performance immédiate mais la validation des hypothèses techniques avant un nouveau test lundi avec les pilotes titulaires.

Yamaha espère introduire ce V4 en compétition dès 2026, sous réserve de résultats concluants à la fin du programme 2025. Cependant, la réglementation MotoGP imposera dès 2027 une réduction de cylindrée, ce qui limiterait la durée de vie de ce moteur à une seule saison.

Ce pari technique ambitieux symbolise la volonté de Yamaha de retrouver le chemin de la victoire grâce à une approche audacieuse et fondée sur les faits.

F1 – McLaren Champion du monde des constructeurs à Bakou si …

McLaren a l’occasion d’écrire une nouvelle page de son histoire lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan. L’écurie de Woking pourrait décrocher ce week-end son 10e titre mondial des constructeurs de F1 et, pour la première fois depuis 1991, conserver sa couronne.

Depuis l’ère Ayrton Senna – Gerhard Berger, McLaren n’a plus réussi à défendre son titre constructeurs. Mais Oscar Piastri et Lando Norris peuvent non seulement y parvenir à Bakou, mais aussi battre un record historique. En cas de sacre, McLaren deviendrait l’équipe ayant remporté le championnat le plus tôt dans la saison, avec sept manches restantes, détrônant ainsi Red Bull, titrée en 2023 avec six courses encore à disputer.

Les calculs pour l’obtention du sacre en Azerbaïdjan

Avant le rendez-vous de Bakou, McLaren domine le classement avec 617 points. Ferrari suit avec 260, Mercedes avec 240 et Red Bull avec 239. Les trois poursuivants restent mathématiquement en lice, 389 points étant encore à distribuer lors des huit derniers week-ends de course, dont trois sprints.

Après l’épreuve en Azerbaïdjan, seuls 346 points resteront en jeu. Pour s’assurer du titre, McLaren devra posséder au moins 346 unités d’avance sur le deuxième du classement, un avantage qui lui serait garanti par son nombre de victoires. Concrètement, l’équipe doit devancer Ferrari de neuf points supplémentaires à Bakou, tout en veillant à ne pas céder plus de 12 points à Mercedes ni 33 points à Red Bull.

Un cap historique

Un succès en Azerbaïdjan offrirait à McLaren son 10e sacre constructeurs, ce qui lui permettrait de dépasser Williams et de s’installer seule en deuxième position au palmarès historique, derrière Ferrari et ses 16 titres, le dernier datant de 2008.

Cadillac mise sur la F2 pour permettre à Colton Herta d’obtenir sa super licence

Le PDG de Cadillac, Dan Towriss, a fixé une feuille de route claire à Colton Herta pour 2026 : réussir en Formule 2 afin de décrocher la super licence indispensable pour courir en F1.

Le pilote californien quittera l’IndyCar pour devenir pilote de réserve de Cadillac lorsque la marque américaine fera son entrée en Formule 1 en 2026. Avec seulement 35 points accumulés, il lui en manque cinq pour atteindre le seuil des 40 requis. La F2, qui attribue plus généreusement les points que l’IndyCar, apparaît comme la voie la plus directe. Les trois premiers du championnat obtiennent automatiquement une super licence.

Herta n’est pas totalement novice sur les circuits européens. En 2015, il s’était déjà illustré en MSA Formula, terminant troisième derrière Lando Norris. L’année suivante, en EuroFormula, il avait roulé sur des tracés majeurs tels que Spa, Paul Ricard, Silverstone, Monza ou encore Barcelone.

Towriss considère que ce passage en F2 marquera une rupture avec le modèle traditionnel, qui a souvent freiné l’accession des talents américains à la F1. Pour Cadillac, l’objectif est clair : faire de Herta un atout prêt à rejoindre la grille de la catégorie reine.

« Colton s’est montré très prometteur au volant d’une Formule 1, et il a effectué beaucoup plus d’essais et passé beaucoup plus de temps sur simulateur que ce que les gens savent peut-être », a déclaré Towriss à Sky Sports F1. « Il a excellé à chaque fois qu’on lui a donné une chance, et pour Colton, piloter en Formule 1 a toujours été un rêve, mais c’est le chemin qu’il a dû emprunter. Il a dû prendre d’énormes risques ; aucune place n’est garantie pour Colton, c’est la Formule 1, et il veut donc réapprendre les circuits et les pneus et montrer son respect pour les courses européennes de monoplaces. »

« Le modèle américain basé sur les droits n’a pas vraiment bien fonctionné dans le passé, nous voulons donc construire ce corpus de travail et acquérir les connaissances nécessaires pour voir s’il a ce qu’il faut pour piloter en Formule 1. Il s’adaptera très rapidement aux circuits ; il a déjà couru sur plusieurs d’entre eux au début de sa carrière, mais l’expérience des pneus sera importante pour lui. »

Lowdon salue l’enthousiasme de Bottas et Perez pour le projet Cadillac F1

Le directeur de Cadillac F1, Graeme Lowdon, estime que l’enthousiasme de Valtteri Bottas et Sergio Perez sera un atout clé lorsque l’écurie américaine fera ses débuts en Formule 1 en 2026.

Le Britannique a expliqué que les deux pilotes avaient immédiatement manifesté une « étincelle d’enthousiasme » en apprenant qu’ils seraient engagés dans le projet porté par General Motors. Selon lui, cette réaction illustre la motivation qui pourrait jouer un rôle déterminant dans la cohésion de la nouvelle équipe.

Avec Bottas et Perez, Cadillac F1 pourra s’appuyer sur l’un des duos les plus expérimentés de l’histoire du championnat : 527 départs cumulés, 16 victoires et 106 podiums. Une richesse d’expérience qui, associée à leur motivation, doit permettre à l’écurie de construire une base solide dès sa première saison.

« Leur énergie commune peut vraiment souder l’équipe », a souligné Lowdon, convaincu que l’expérience des deux pilotes sera précieuse pour guider Cadillac F1 dans sa phase d’apprentissage au plus haut niveau du sport automobile.

« C’était formidable de voir la réaction des pilotes également », a déclaré Lowdon à Formula 1. « Il est évident pour tout le monde que nous avons misé sur l’expérience avec Valtteri et Checo [Sergio Perez]. Mais lorsque nous l’avons annoncé à chaque pilote, il y avait aussi cette étincelle d’excitation, et c’est ce que je recherche. Nous recherchons ensuite leur enthousiasme, car si vous avez une équipe de pilotes enthousiastes, cela aide à tout harmoniser. Et c’est ce que nous sommes en train de construire actuellement, c’est une équipe, et les équipes sont avant tout composées de personnes, et il s’agit de rassembler toutes ces personnes. »

Vasseur annonce un accord imminent sur l’avenir des moteurs en F1

Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a confirmé que la Formule 1 est proche d’un accord concernant les futures réglementations moteurs, alors même que la nouvelle génération de groupes motopropulseurs n’a pas encore été testée en conditions réelles.

Dès la saison prochaine, la F1 introduira un système inédit combinant une batterie plus puissante et une répartition équitable de l’énergie entre la partie thermique et électrique, le tout alimenté à 100 % par des carburants durables.

Cette évolution technique a déjà provoqué de grands bouleversements : Renault s’apprête à quitter la F1 à la fin de l’année, tandis qu’Audi se lancera officiellement dans la discipline, Honda fera son retour et Red Bull développera pour la première fois son propre moteur en partenariat avec Ford.

Mais les inquiétudes persistent. Plusieurs acteurs du paddock redoutent une baisse sensible des performances, avec des temps au tour rallongés par l’importante part d’économie d’énergie intégrée dans le concept. Ces doutes ont relancé les débats autour de l’introduction d’une nouvelle motorisation pour la décennie à venir.

Les cinq constructeurs actuellement engagés devaient rencontrer la F1 et la FIA la semaine dernière afin de discuter des prochaines étapes, mais la réunion a finalement été reportée. Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, milite pour un retour aux moteurs V8, adaptés aux carburants 100 % durables, dès 2029 ou 2030. Toutefois, tout changement a été repoussé à l’horizon 2031, date de la prochaine révision réglementaire.

Interrogé sur cette proposition, Fred Vasseur a tenu à se montrer optimiste : « Nous sommes proches d’un accord », a-t-il assuré, confirmant que les discussions avancent rapidement.

« Par rapport aux précédents changements de réglementation, nous sommes assez [loin] en avance », a déclaré Vasseur. « Nous avons des discussions parce que ce n’est pas un choix facile. Je pense que nous pouvons trouver un projet commun assez rapidement, disons. Mais nous ne sommes pas pressés de prendre une décision aujourd’hui ou demain. À l’usine, tout le monde se concentre sur 2026, et même si nous trouvons un accord demain, nous ne commencerons pas à travailler [dessus]. Nous devons faire les bons choix. Il y a plusieurs points sur lesquels je pense que nous pouvons trouver un accord entre tous les constructeurs de PU, la FIA et la Formule 1. Dans l’intérêt de la F1, il est logique de discuter et de trouver ce type d’accord. »

Toto Wolff revient sur les négociations avec Max Verstappen

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, est revenu sur les échanges qu’il a eus avec Max Verstappen concernant un hypothétique passage du quadruple champion du monde vers l’écurie allemande.

Depuis plusieurs mois, l’avenir du Néerlandais alimentait les spéculations, notamment après des tensions internes chez Red Bull et des rumeurs persistantes autour d’une clause de performance dans son contrat. Mercedes apparaissait alors comme une destination crédible.

Mais les discussions n’ont jamais réellement abouti. Wolff a expliqué que les conditions d’un tel accord n’étaient pas réunies, ni pour Mercedes ni pour le clan Verstappen. « Nous avons parlé, bien sûr, mais cela n’a jamais pris une tournure concrète », a-t-il reconnu.

Avant la trêve estivale, Verstappen avait mis un terme aux spéculations en confirmant publiquement son intention de rester fidèle à Red Bull pour la saison prochaine. Une décision qui a clos, au moins temporairement, la possibilité d’un transfert majeur vers Brackley.

Pour Wolff, l’épisode illustre surtout la complexité des négociations au plus haut niveau. Alors que Mercedes poursuit sa reconstruction après une période difficile sur le plan sportif, l’idée de recruter un champion déjà confirmé comme Verstappen semblait séduisante. Toutefois, l’écurie devra désormais miser sur d’autres options pour bâtir son avenir.

« La question n’a jamais été de savoir si nous avions une chance », a déclaré Wolff. « Il s’agissait plutôt de savoir si cela avait du sens du point de vue de Mercedes et si cela avait du sens du point de vue de Verstappen. Et nous n’en sommes jamais arrivés au point où l’on pouvait se dire : ‘Bon, on va tenter le coup’. »

« En tant que directeur d’écurie, il est de mon devoir d’explorer ce que fera à l’avenir un quadruple champion du monde et quelle est sa situation », a-t-il déclaré. « Chaque écurie doit rechercher le meilleur pilote. Parfois, il n’est pas possible d’avoir le meilleur sur le moment. Parfois, il faut attendre un certain temps et parfois, il faut former le meilleur. Nous ne sommes jamais arrivés à une situation où nous nous sommes dit : ‘OK, nous allons faire ça’. Ni du côté de Max, ni du mien. »

Oscar Piastri pourrait rapidement faire tomber un record de Lewis Hamilton

Oscar Piastri s’affirme comme l’un des pilotes les plus fiables de la grille, et cette constance pourrait bien être la clé de son premier titre de champion du monde de F1. Après le Grand Prix d’Italie, l’Australien a porté à 44 sa série de Grands Prix consécutifs terminés, dépassant ainsi le précédent record de Max Verstappen (43), établi entre 2022 et 2023.

Le pilote McLaren n’est désormais devancé que par Lewis Hamilton, détenteur d’une impressionnante série de 48 arrivées consécutives dans le top 10 entre 2018 et 2020. À huit courses de la fin de la saison, Piastri pourrait égaler cette marque au Mexique et la dépasser à São Paulo, inscrivant ainsi son nom parmi les références de la discipline.

Cette régularité a un poids énorme dans la lutte au championnat. Piastri possède actuellement 31 points d’avance sur son coéquipier Lando Norris. Là où le Britannique a vu deux abandons ruiner ses espoirs – un accident évitable au Canada et une panne moteur à Zandvoort –, Piastri a engrangé méthodiquement des points. Sans ces revers, Norris aurait sans doute réduit son retard à seulement trois unités.

Depuis son erreur en début de saison à Melbourne, où un tête-à-queue l’avait relégué à la neuvième place, Piastri n’a plus quitté le top 4 à l’arrivée d’un Grand Prix. Sa dernière absence à l’arrivée remonte d’ailleurs à ses débuts en 2023, lors du Grand Prix des États-Unis, soulignant l’extraordinaire fiabilité dont il fait preuve depuis plus d’un an.

La comparaison avec les autres pilotes du plateau confirme l’ampleur de son exploit : George Russell en est à 26 courses consécutives terminées, Yuki Tsunoda à 11, tandis que Verstappen a vu sa série de 31 courses interrompue après un contact avec Kimi Antonelli en Autriche. Dans une Formule 1 où la moindre défaillance mécanique ou erreur de pilotage peut coûter cher, Piastri incarne la régularité au plus haut niveau.

À 24 ans, l’Australien combine donc performance et constance, deux ingrédients essentiels dans une lutte pour le titre qui s’annonce acharnée. Si sa série se poursuit, elle pourrait s’avérer décisive dans son duel face à Norris et offrir à McLaren un champion du monde qu’elle attend depuis Lewis Hamilton en 2008.

Les 10 plus longues séries d’arrivée dans le top 10 en F1

# Pilote Début Fin Nombre de GP
1 Lewis Hamilton

Grand Prix de Grande-Bretagne 2018

Grand Prix de Bahreïn 2020

48
2 Oscar Piastri

Grand Prix de Mexico 2023

  44*
3 Max Verstappen

Grand Prix d’Émilie-Romagne 2022

Grand Prix d’Arabie saoudite 2024

43
4 Daniel Ricciardo

Grand Prix de Styrie 2020

Grand Prix de Mexico 2021

34
5 Nick Heidfeld

Grand Prix de Chine 2007

Grand Prix d’Italie 2009

33
6 Lewis Hamilton

Grand Prix du Japon 2016

Grand Prix de France 2018

33
7 Carlos Sainz

Grand Prix de l’Eifel 2020

Grand Prix d’Arabie saoudite 2022

31
8 Max Verstappen

Grand Prix du Japon 2024

Grand Prix du Canada 2025

31
9 Kimi Raikkonen

Grand Prix d’Australie 2012

Grand Prix de Hongrie 2013

30
10 Fernando Alonso

Grand Prix de Chine 2013

Grand Prix de Belgique 2014

29

*série en cours

Max Verstappen a impressionné son instructeur au Nürburgring

Max Verstappen a marqué les esprits au Nürburgring, où il a obtenu sa licence de catégorie A après une première expérience remarquée sur le légendaire tracé allemand. Le quadruple champion du monde de F1 a pris part samedi à une course de quatre heures, bouclant quatorze tours de l’« enfer vert ». Bien qu’il n’ait pas rempli toutes les conditions requises pour décrocher la qualification supérieure, le jury a décidé de lever certaines obligations afin de lui attribuer son permis A, étape indispensable vers ses futurs engagements en endurance.

Avant cette épreuve, le Néerlandais avait déjà validé l’examen théorique et pratique nécessaire à l’obtention de la licence de catégorie B, condition préalable à son passage dans la catégorie supérieure. Cette progression lui a permis de prendre le départ de la course et de bénéficier des conseils d’Andreas Gülden, instructeur du circuit, chargé de l’accompagner lors de ses premiers tours de reconnaissance. « C’était fantastique de conduire devant un champion du monde », a-t-il confié au De Telegraaf. « Nous étions reliés par radio, je lui ai donné quelques indications, mais nous avons aussi plaisanté. Il roulait en pneus slicks, moi en pneus route, et je devais attaquer au maximum pour rester devant. Cela l’a amusé et je crois qu’il a apprécié. Heureusement, j’avais beaucoup plus de puissance, sinon cela n’aurait peut-être pas fonctionné… »

L’initiative de Verstappen, très médiatisée, représente un premier pas concret vers un avenir en endurance, discipline qui l’intéresse depuis plusieurs années. Gülden a salué l’attitude du pilote Red Bull, qu’il a trouvé à la fois concentré et curieux. « Lors du tour en bus, il posait beaucoup de questions, notamment sur les trajectoires sous la pluie, les différences de revêtement et les signaux par drapeaux, qui varient d’une série à l’autre », a-t-il précisé.

L’instructeur allemand s’est montré particulièrement impressionné par l’engagement du Néerlandais : « C’est un honneur d’avoir travaillé avec lui. On apprend aussi de son approche. Il est passionné, souriant au volant, incroyablement attentif et motivé. C’est un vrai champion du monde, un pilote complet. »

Avec cette nouvelle licence en poche, Max Verstappen devrait faire son retour sur le Nürburgring fin septembre pour sa première course en GT3, probablement au volant d’une Ferrari 296 GT3, marquant ainsi le début d’une nouvelle aventure en dehors de la F1.

Williams obtient gain de cause, les points de pénalité de Sainz annulés

Williams a réagi avec satisfaction à la décision de la FIA d’annuler les deux points de pénalité infligés à Carlos Sainz à l’issue du Grand Prix des Pays-Bas.

Le pilote espagnol avait été sanctionné après un accrochage avec Liam Lawson à Zandvoort, les commissaires l’ayant initialement jugé responsable de la collision. L’incident, considéré dans un premier temps comme une faute de Sainz, a finalement été requalifié en simple fait de course à la suite d’un recours présenté par l’écurie de Grove.

Si la pénalité de dix secondes infligée reste inchangée – puisqu’elle avait déjà été purgée durant l’épreuve – la FIA a toutefois retiré les deux points sur sa super licence. Une décision accueillie favorablement par Williams, qui a salué la reconnaissance d’une interprétation plus équilibrée de l’incident.

Cette annulation offre un soulagement pour Sainz, dont le compteur de points de pénalité n’est pas alourdi, réduisant ainsi le risque d’une éventuelle suspension en cas d’accumulation.

« Nous sommes reconnaissants aux commissaires d’avoir réexaminé la pénalité infligée à Carlos à Zandvoort et nous sommes heureux qu’ils aient désormais décidé qu’il n’était pas en faute et qu’il s’agissait d’un incident de course », a confirmé Williams aux médias. « Même s’il est frustrant que notre course ait été compromise par la décision initiale, les erreurs font partie du sport automobile et nous continuerons à travailler de manière constructive avec la FIA pour améliorer les processus de gestion et revoir les règles de course pour l’avenir. » Sainz n’a donc plus que deux points de pénalité sur sa super licence FIA.