La F1 rediffuse le chaotique GP du Japon 1994

La F1 rediffusera le Grand Prix du Japon 1994 ce mercredi 22 avril sur ses différents canaux de communication.

Le Grand Prix du Japon 1994 est l’une de ces courses mythiques de la F1, alors que ce Grand Prix s’est disputé sous des pluies diluviennes sur le tracé de Suzuka.

Contexte : La mission de Damon Hill était simple pour ce Grand Prix du Japon 1994, puisque le pilote Williams devait impérativement battre Michael Schumacher avec sa Benetton s’il voulait encore avoir une chance de se battre pour le titre cette année-là.

Malgré son interdiction de deux courses pour avoir ignoré les drapeaux noirs lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, ainsi que deux autres disqualifications, Michael Schumacher est toujours en tête du classement lorsque le Grand cirque de la F1 arrive au Japon, avec huit victoires contre cinq pour Damon Hill.

Damon Hill n’avait donc pas d’autre choix que de remporter ce Grand Prix du Japon 94, ou tout du moins, terminer devant Michael Schumacher.

Des conditions difficiles

La Williams-Renault pilotée par Damon Hill part favorite sur le tracé de Suzuka, mais c’est bien la Benetton-Ford-Cosworth de Michael Schumacher qui s’élancera depuis la pole position sur la grille de départ déterminée par la séance qualificative du vendredi, car les conditions météo se sont détériorées le lendemain, ce qui a rendu impossible toute amélioration des temps.

Le dimanche matin, il pleut à verse sur le circuit de Suzuka, et alors que les prévisionnistes tablaient sur de nettes améliorations pour l’heure du départ, la pluie a finalement redoublé d’intensité.

C’est donc sur une piste totalement détrempée que les pilotes s’élancent pour le départ de la course et il n’aura pas fallu attendre bien longtemps avant que la course soit interrompue par une première voiture de sécurité envoyée en piste par la direction de course en raison des conditions complètement dantesques (les pilotes devaient franchir des murs d’eau).

Il faudra attendre plusieurs tours sous drapeau jaune avant que la course ne puisse reprendre, alors que la pluie redouble d’intensité au même moment. Aquaplanning pour l’un, glissade pour l’autre, les pilotes partent un à un à la faute, alors que la McLaren de Brundle percute un commissaire de piste obligeant une nouvelle fois la direction de course à interrompre le Grand Prix avec cette fois un drapeau rouge.

La suite, nous allons vous laisser la vivre ou la revivre (pour les plus anciens) ce mercredi soir à partir de 20h00 (heure de Paris). Le Grand Prix du Japon 1994 sera rediffusé sur la chaîne YouTube de la F1, la page Facebook et le site F1.com.

Onboard : les meilleurs moments du GP de Monaco Historique 2018

L’Automobile Club de Monaco [ACM] vous propose de revivre les meilleurs moments du Grand Prix de Monaco Historique 2018 en caméras embarquées.

En raison de la pandémie de Covid-19, l’Automobile Club de Monaco a pris la lourde décision d’annuler le Grand Prix de Monaco Historique 2020 et le Grand Prix F1 2020.

La Formule 1 ne se rendra donc pas en principauté cette année, et il vous faudra attendre jusqu’en 2021 pour pouvoir entendre de nouveau le son des moteurs modernes et anciens dans les rues étroites de la ville de Monaco.

Comme lot de consolation, l’ACM vous propose de revivre les meilleurs moments en caméra embarquée du Grand Prix Historique 2018. Attention, il y a trois vidéos à visionner [elles sont toutes alignées ci-dessous]

On Board GP Historique Monaco 2018 [part1]

https://youtu.be/k_vpDgIq4WQ

Onboard GP Historique Monaco 2018 [part 2]

Onboard GP Historique Monaco 2018 [part 3]

Pierre Gasly : “Ça va être intense !”

Pierre Gasly s’attend à devoir suivre un rythme très intense lorsque la saison 2020 de F1 débutera pour de bon.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 dû à la pandémie de Covid-19, les dirigeants de la catégorie reine travaillent actuellement pour faire en sorte de publier un nouveau calendrier 2020 largement remanié.

Pour l’instant, il semblerait que la saison 2020, qui devrait être composée de 15 et 18 courses, puisse débuter au mois de juillet et se terminerait soit à la fin du mois de décembre, soit au mois de janvier 2021.

Avec un tel calendrier condensé, Pierre Gasly a donc décidé de tout miser sur la préparation physique pendant son confinement depuis la ville de Dubaï.

“Je suis quelqu’un de très optimiste et de positif. J’ai très hâte que ça reprenne, que la situation s’améliore.” explique Pierre Gasly au quotidien Vosges Matin.

“Après, c’est une question de sécurité pour tous les gens qui travaillent dans le milieu, qui voyagent. Il ne faut mettre personne en danger et c’est surtout ça qui va faire la différence. Tous les pilotes ont envie de retrouver les pistes, de courir, mais il y a d’autres problèmes aujourd’hui à régler.”

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la possibilité de disputer plusieurs, voire tous les Grands Prix, à huis clos, le pilote AlphaTauri pense que s’il s’agit de la meilleure solution pour pouvoir reprendre le championnat en toute sécurité, il faudra le faire.

“Si c’est la solution la plus “safe” pour tout le monde et que ça nous permet de reprendre le championnat plus tôt, je pense qu’il faut clairement le faire.”

“Mais ça va être bizarre. Avoir 300 000 personnes sur un week-end de Formule 1, ça rend l’atmosphère spéciale et incroyable.”

“Ça va être intense !”

Avec probablement un calendrier avec des courses rapprochées dans le temps, la dimension physique devrait être plus importante que jamais lorsque la saison 2020 débutera pour de bon.

“Oui, c’est pour ça qu’on a voulu se concentrer sur la préparation physique avec mon coach. A la reprise, ça va être très intense. On n’aura pas d’intersaison, tout va s’enchaîner avec un rythme de trois courses tous les quatre week-ends.”

“On aura très peu de repos, de temps pour récupérer entre les Grands Prix. C’est pour ça que j’essaie de me préparer du mieux possible pour ne pas encaisser de fatigue sur les quatre, cinq mois de course qu’on aura.”

Romain Grosjean a appris à vivre avec les critiques et les insultes

Au fil des années, le Français Romain Grosjean a appris à vivre avec les critiques, parfois même les insultes, publiés à son égard sur les réseaux sociaux.

Depuis quelques années maintenant, nous avons effectivement pu constater qu’à chaque publication d’un article concernant de près ou de loin Romain Grosjean, les critiques, voire les insultes gratuites à son égard, sont devenues quasi automatiques sur les réseaux sociaux.

Bien conscient de cette situation, le pilote Haas a finalement appris à vivre avec ces critiques et souligne que son expérience de près de 170 Grands Prix parle désormais d’elle-même.

“S’ils me traitent de pilote de merde ? Et bien très bien…peut-être que je suis un pilote de merde, mais j’ai quand même participé à 169 Grands Prix.” répond Romain Grosjean.

“J’ai traversé différentes phases en fait. Parfois je regardais les commentaires [sur les réseaux sociaux] et c’était très douloureux.”

“Alors, j’ai arrêté de regarder et vous savez quoi ? Je suis arrivé à un point de me dire : “Je sais exactement ce que je fais, je sais ce que j’ai accompli en Formule 1, je sais ce que j’ai accompli dans ma vie ” – et si ces personnes décident d’être durs avec moi, je peux juste leur répondre d’une manière amusante.”

Cependant, malgré les quelques commentaires critiques à son égard, Romain Grosjean dit que l’interaction avec les fans fait partie intégrante des médias modernes.

“Parfois, leurs commentaires ne sont pas aussi bons que vous le souhaiteriez, il ne sont pas polis ou respectueux, mais je pense que cela fait partie des réseaux sociaux.”

“J’apprécie quand les gens laissent des commentaires, si cela va dans le bon sens lorsqu’ils disent que ce n’est pas bon, vous pouvez ensuite expliquer et parler.”

“Je suis plutôt heureux finalement que les gens s’intéressent à moi en bien ou en mal. Si vous avez le charisme d’une huître, les gens s’en moquent.”

Jean Todt espère “de 15 à 18 Grands Prix de F1” en 2020

Le Président de la FIA Jean Todt espère que la F1 sera en mesure de disputer entre 15 et 18 Grands Prix en 2020.

Avec le report du début de la saison 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, personne ne peut dire à l’heure actuelle où et quand la saison pourra débuter.

La F1 et la FIA travaillent dur pour essayer de mettre en place un calendrier alternatif à celui publié l’an dernier, et Jean Todt espère que la Formule 1 pourra disputer entre 15 et 18 courses cette année.

“Cette saison, nous devions avoir 22 Grands Prix. Deux sont dores et déjà annulés : Monaco et l’Australie. J’espère que nous arriverons à en courir de 15 à 18 sur les 20 qui restent à disputer.” explique le Président de la FIA au Point.

“Nous sommes en train d’étudier avec le promoteur Formula 1 et les organisateurs nationaux les dates d’un nouveau calendrier.”

“A l’heure où je vous parle, nous pensons que les courses pourraient reprendre – peut-être à huis clos – en juillet. Pour une course de F1, un huis clos stricte impose tout de même la présence de 1500 à 2000 personnes.”

“Resteront à définir les lieux de ces courses. Il n’est pas exclu que certains promoteurs nationaux organisent deux Grands Prix. Mais au-delà de ces préoccupations immédiates, je veux initier un new deal pour le sport automobile.”

“La Formule 1 reste le pinacle de la compétition automobile. Je ne suis pas inquiet de sa pérennité, mais plus de ses dérives financières.”

“Nous allons donc plafonner les budgets afin de diminuer les écarts entre les équipes “pauvres” et les “riches”. Nous avions déjà engagés des discussions avant la crise, mais nous allons en profiter pour aller plus loin. Ce sera effectif dès 2021.”

Les FIA Motorsport Games reportés en 2021

La FIA a pris la décision de reporter d’une année la seconde édition des FIA Motorsport Games en raison de la pandémie de Covid-19.

Après une première édition qui s’est déroulée sur le circuit de Vallelunga, près de Rome, la seconde édition des FIA Motorsport Games se tiendra donc du 22 au 24 octobre 2021 dans la ville hôte de Marseille et sur le circuit Paul Ricard, comme prévu initialement.

Lors de la première mondiale des FIA Motorsport Games en 2019, les concurrents de six disciplines de course automobile ont fait le voyage jusqu’à Rome pour défendre les couleurs de leur drapeau national.

Les multiples rebondissements en piste ont été précédés d’une spectaculaire cérémonie d’ouverture au cœur de la capitale italienne, avec au programme une parade des voitures devant le Colisée, puis la présentation au monde entier des 192 pilotes issus de 49 pays et territoires dans l’enceinte historique du Circo Massimo.

Avec une année supplémentaire pour définir la forme de cette deuxième édition, la FIA et le SRO Motorsports Group espèrent ainsi mieux préparer ce rendez-vous du monde du sport automobile.

Les FIA Motorsport Games 2021 devraient voir l’introduction de nouvelles disciplines telles que le rallye et le sport automobile historique, ainsi que mettre davantage l’accent sur les catégories inférieures du sport automobile.

“Malheureusement, en raison de la crise de Covid 19, nous avons décidé de reporter les FIA  Motorsport Games 2020 à l’année prochaine. Ce sera l’occasion pour l’ASN, les équipes et notre promoteur SRO d’être mieux préparés.” a déclaré Jean Todt, le Président de la FIA.

“J’en profite pour souhaiter le meilleur au Circuit Paul Ricard qui a célébré son 50e anniversaire dimanche dernier et les remercier d’accueillir les prochains FIA Motorsport Games.”

Magnussen ne garde aucune rancune envers McLaren et Renault F1

Kevin Magnussen affirme n’avoir aucune rancune envers McLaren ou Renault F1, alors que le pilote danois a été remercié par ces deux équipes par le passé.

Kevin Magnussen a débuté sa carrière en Formule 1 en 2014 grâce à McLaren qui lui fait confiance et le place aux côtés de l’expérimenté Jenson Button.

Mais après seulement une saison passée à Woking, Magnussen est remercié par McLaren, qui préférera titulariser le double champion du monde de F1 Fernando Alonso à partir de la saison 2015.

Durant l’année 2015, le pilote danois occupera le poste de troisième pilote McLaren, alors qu’il décidera finalement de mettre un terme à son contrat en octobre par manque de perspectives.

Au cours de l’hiver 2016, l’équipe d’usine Renault F1, qui fait son grand retour en catégorie reine, annonce l’arrivée de Kevin Magnussen en remplacement de Pastor Maldonado. Mais là encore, le contrat de Magnussen sera rompu à la fin de la première année.

En 2017, Kevin Magnussen rejoint l’équipe américaine Haas et signe un contrat de trois ans avec sa nouvelle écurie, ce qui lui assure de pouvoir rester en Formule 1 au moins jusqu’à la fin de la saison 2019 [il a été prolongé pour 2020].

Malgré ses contrats précaires chez McLaren et Renault, Magnussen assure qu’il ne garde aucune rancune et n’écarte pas l’idée de pouvoir un jour peut-être retourner dans l’une de ses deux anciennes équipes.

“Je suis ouvert à toutes les possibilités. Il est vrai que j’ai eu des périodes difficiles avec Renault et McLaren, mais j’ai beaucoup de respect pour ces deux équipes.” explique Magnussen au journal BT.

“McLaren m’a mis de côté après une année de course et c’était difficile, mais c’est aussi l’équipe qui m’a fait débuter en Formule 1 et je serai toujours reconnaissant.”

“Renault m’a offert une opportunité après une année passée en marge [de la F1] et je ne peux pas les remercier assez pour ça.”

“Que s’est-il passé ? C’est comme ça, les choses se passent comme ça. Je n’ai aucune rancune envers McLaren ou Renault, je suis désormais sous une autre gestion.”

Kimi Raikkonen sur le simracing : “Ça ne m’intéresse pas”

Kimi Raikkonen admet ne pas être attiré par le simracing, bien que la plupart de ses confrères jouent en ligne pendant cette période de confinement.

Depuis le début du confinement, bon nombre de pilotes de la grille se sont mis au simracing pour faire passer le temps, mais d’autres comme Kimi Raikkonen ne sont pas fans, le Finlandais préférant attendre sagement la reprise de la saison pour piloter sur une vraie piste.

“Ça ne m’intéresse pas, je préfère attendre jusqu’à ce que je puisse retrouver une vraie piste.” explique Kimi Raikkonen au Corriere Della Sera.

Lorsqu’on lui demande s’il n’aimait pas piloter dans le simulateur Ferrari lors de son passage au sein de l’écurie de Maranello, le Finlandais répond : “Ce n’est pas que je ne l’aimais pas, mais disons que voler jusqu’en Italie pour me mettre devant un simulateur n’était pas exactement la raison pour laquelle j’ai choisi ce métier.”

“Courir sur la piste c’est autre chose. De toute façon, ces simulateurs sont complétement différents et extrêmement plus complexes que ceux des courses en ligne.”

Interrogé pour savoir s’il pensait que la saison 2020 allait vraiment débute un jour, Kimi Raikkonen fait confiance aux instances dirigeantes qui prendront les bonnes décisions selon lui.

“Nous reprendrons lorsque la F1 et la FIA décideront qu’il est possible de le faire en toute sécurité. Ce n’est pas notre décision, je suis certain qu’ils évalueront le cadre avec beaucoup d’attention. Nous courrons lorsque ce sera le bon moment, même sans public.”

La F1 travaille très dur pour sortir de la crise selon Claire Williams

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, a expliqué que la F1 travaillait très dur pour trouver la meilleure façon de sortir de la crise actuelle.

En pleine crise sanitaire, les équipes de Formule 1 doivent également faire face à une crise économique sans précédent avec aucun revenus depuis le début de l’année en raison du report du début de la saison 2020.

En 2008, après la crise boursière des subprimes, des constructeurs tels que Toyota ou Honda ont décidé de quitter la F1, mais l’impact de cette crise sur le championnat avait pu être limité grâce au Président de la FIA de l’époque, Max Mosley, qui avait promis d’imposer un plafond budgétaire afin de permettre à d’autres équipes de rejoindre la partie.

Mais l’idée d’instaurer un plafond budgétaire n’ayant finalement jamais été appliquée, les trois nouvelles écuries (Caterham, HRT et Virgin Racing) ont rapidement disparu.

Une décennie plus tard, la F1 doit faire face à une crise sanitaire majeure, alors que se profile en arrière plan l’une des pires crises économiques que n’a jamais connu la discipline reine du sport automobile.

“Nous tentons individuellement et collectivement de prendre les meilleures décisions pour sortir le moins meurtri possible de cette pandémie.” explique Claire Williams à Sky Sports.

“Nous sommes en gestion de crise, et nous travaillons tous extrêmement fort pour changer notre façon de faire afin d’être beaucoup mieux préparés la prochaine fois qu’une crise frappera.”

La patronne de l’équipe britannique admet qu’elle n’aimerait pas être à la place des dirigeants de la F1 actuellement, qui doivent tenter de reconstruire un calendrier 2020 compressé en raison du report du début de saison dû à la pandémie de Coronavirus.

“Je n’envie pas Chase Carey [président du groupe Formula One] qui doit jongler avec plusieurs scénarios pour pouvoir disputer le plus de courses possible.”

“On ne sait pas quand les restrictions seront levées, et si elles le sont dans un pays, ça ne veut pas dire qu’elles le seront dans le pays voisin. Comment faire pour remettre sur pied un sport comme le nôtre dans lequel gravite autant de monde.”

Hamilton balaie la rumeur Ferrari : “Je suis avec mon équipe de rêve”

Le sextuple champion du monde Lewis Hamilton a fermement repoussé l’idée d’un transfert chez Ferrari dans un avenir immédiat.

Vendredi dernier, le tabloïd britannique The Sun a publié un article dans lequel il suggérait que les espoirs de Lewis Hamilton de rejoindre la Scuderia Ferrari étaient sur le point de s’envoler en raison des discussions positives entre Maranello et Sebastian Vettel au sujet d’un éventuel nouveau contrat pour l’Allemand.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a donc pris la peine de répondre directement aux journalistes du Sun sur le réseau social Instagram en précisant qu’il ne comptait pas quitter Mercedes, qui reste à l’heure actuelle son “équipe de rêve”.

“Tout d’abord, il n’y a pas de rêve d’aller dans une autre équipe. Je suis avec mon équipe de rêve.” a écrit le natif de Stevenage en réponse à la publication du Sun sur Instagram.

“Deuxièmement, il n’y a rien sur mon chemin, puisque je n’essaie pas de bouger. Je suis avec les gens qui ont toujours pris soin de moi depuis le 1er jour. Nous sommes la meilleure équipe.”

Les spéculations sur la possibilité que Hamilton passe chez Ferrari se sont intensifiées à l’époque du Grand Prix d’Abu Dhabi 2019, lorsque les rumeurs d’une réunion entre Hamilton et le président de Ferrari John Elkann ont commencé à circuler.

Et alors que Ferrari a concédé que les deux hommes s’étaient effectivement rencontrés, le PDG de la société, Louis Camilleri, a déclaré que les médias avaient “exagéré” le rendez-vous.

“C’était un événement social, qui a en quelque sorte été quelque peu disproportionné”, a déclaré Camilleri aux journalistes lors d’un déjeuner de Noël avec Ferrari l’an dernier. “Ils ont des amis en commun.” a t-il souligné.

Rappelons que Lewis Hamilton est sous contrat avec l’équipe Mercedes jusqu’à la fin de cette saison 2020.

Vijay Mallyah perd son appel auprès de la Haute Cour à Londres

Le magnat des affaires Vijay Mallya [et ancien propriétaire de l’écurie Force India] a perdu lundi son appel auprès de la Haute Cour à Londres contre une décision de 2018 de l’extrader vers l’Inde

L’homme d’affaires indien Vijay Mallya a perdu lundi un appel devant la Haute Cour de Grande-Bretagne contre une décision de 2018 de l’extrader vers l’Inde pour faire face à des accusations de fraude résultant de l’effondrement de sa défunte compagnie Kingfisher Airlines.

Un consortium de banques du secteur public indien dirigé par la State Bank of India avait demandé une ordonnance de mise en faillite contre Mallya dans le cadre des efforts visant à récupérer environ 1,4 milliard de dollars de prêts impayés par Mallya.

L’ancien patron de Kingfisher Airlines, âgé de 64 ans, avait fait appel devant la Haute Cour contre son extradition vers l’Inde lors d’une audience en février de cette année.

Son avocat, Clare Montgomery, avait déclaré lors de cette audience que la décision d’extradition de 2018 rendue par la juge Emma Arbuthnot comportait “de multiples erreurs” car elle n’avait pas pris en compte tous les éléments de preuve concernant la situation financière de Kingfisher Airlines.

Mais ce lundi, la Haute Cour de Grande-Bretagne a rejeté l’appel de Mallyah dans un jugement rendu à distance en raison du confinement actuel en pleine pandémie de coronavirus.

“Nous avons jugé qu’il y avait une preuve prima facie à la fois de fausse déclaration et de complot, et donc il y a aussi une affaire prima facie de blanchiment d’argent.” a conclu la Haute Cour .

Steiner évoque la crise du coronavirus et l’impact sur son équipe de F1

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, nous explique un peu plus en détail comment la crise sanitaire actuelle affecte son équipe au quotidien.

Dans un entretien accordé à la F1, le patron de Romain Grosjean et Kevin Magnussen revient en détail sur les conséquences directes de la crise sanitaire, mais surtout économique, qui touche de plein fouet les équipes de F1.

“La vie est un peu différente. Je ne voyage plus, personne ne voyage plus, pour des raisons évidentes! Mais je suis occupé à essayer de trouver des solutions, à faire survivre l’entreprise.” explique le team principal de l’équipe Haas.

“Ce n’est pas facile en ces temps parce que vous ne savez pas ce qui va arriver.” souligne l’Italien.

Haas est l’une des plus petites équipes de Formule 1, fonctionnant avec l’un des budgets le plus bas. Steiner est également confronté un défi unique de gérer le personnel dans trois pays différents – le Royaume-Uni, l’Italie et les États-Unis – chacun ayant une approche très différente de la lutte contre le coronavirus et ses conséquences.

La crainte de voir disparaître l’équipe Haas

Cette situation unique a conduit l’équipe américaine à suivre McLaren, Williams, Racing Point et Renault en plaçant plusieurs de ses employés basés au Royaume-Uni au chômage partiel.

“Ce n’est jamais plaisant d’entendre cela [le chômage partiel], mais la plupart de nos employés comprennent pourquoi nous le faisons.” explique Steiner.

“Ce n’est pas pour les licencier, c’est pour s’assurer qu’ils ont un travail à l’avenir. Il n’y a rien de malveillant, nous ne sommes pas rentables et nous essayons de ne pas perdre trop d’argent.”

“Nous essayons de faire de notre mieux. Il y a beaucoup de gens qui ont perdu leur emploi. [dans d’autres industries]. Tant que nous pouvons conserver les emplois, c’est ce que nous essayons de faire.”

“Nous avons des revenus très limités [en raison de l’absence de courses]. La FOM essaie de nous aider, mais nous ne savons pas si nous recommencerons à courir. Personnellement, je pense que nous le ferons, mais vous devez toujours prévoir le pire, comme n’avoir aucun revenu de la FOM.”

“Et si nous n’avons aucun revenu, quelqu’un doit payer – et ces fonds sont limités. Il ne serait pas juste de payer si rien ne s’est passé.”

“Il est certain qu’il y a une menace [de voir disparaître l’équipe] s’il n’y a pas de revenus, s’il n’y a pas de courses cette année, si nous ne sommes pas payés pour cela.”

“Nous devons simplement être conscients de ce que nous faisons et nous assurer que nous faisons de notre mieux et espérons que nous irons en course le plus tôt possible et que nous pourrons transformer cela en un résultat positif.”

Gene Haas va devoir prendre une décision

Gene Haas, le propriétaire de l’écurie Haas, avait prévu d’utiliser la première partie de la campagne 2020 – leur cinquième en F1 – pour décider de l’avenir de l’équipe qui porte son nom.

Steiner explique que son patron patiente depuis quelques semaines maintenant, mais qu’il ne pourra pas se permettre d’attendre trop longtemps.

“Comme nous tous, il ne sait pas ce qui va arriver dans un proche avenir, et si nous aurons ou non des courses [cette année].”

“Il n’est pas contre le fait d’attendre longtemps, mais comme tout homme d’affaires, vous ne voulez pas attendre éternellement.  Espérons qu’au cours des prochains mois, nous aurons une meilleure vision du proche avenir, j’espère que la situation ne restera pas aussi fluide qu’aujourd’hui.”

“Il n’y a personne à blâmer, c’est juste les circonstances. Pour le moment, il peut rester calme mais à un moment donné, il doit prendre une décision.”

Le monde d’après

Avec la fermeture estivale reportée au printemps et prolongée par la suite à cinq semaines, les équipes de F1 ont gelé tous les développements en cours.

Lorsque cette restriction sera levée, les plans de développement seront tout simplement impossibles à mettre en place, car il ne serait tout simplement pas possible de produire des pièces et d’introduire des développements comme les équipes l’avaient précédemment prévu avec un calendrier 2020 compressé.

Steiner souligne également que la prise de risques n’est pas une approche sensée dans cette situation car si vous rencontrez un problème, vous souffrirez plus que d’habitude en raison de la succession rapide des courses, il sera donc difficile de trouver et d’introduire une solution rapidement.

“L’approche de tout le monde va changer. Vous ne pouvez pas simplement développer et mettre à niveau la voiture. Si nous avons 15 courses en six mois, c’est un sacré boulot. Vous devez vous simplifier la vie, mais la simplifier pour ne pas faire d’erreurs.”

“Si vous rendez les choses difficiles et que vous ouvrez la possibilité de faire des erreurs, il n’y a que des inconvénients. Vous dépensez de l’argent pour le faire et essayer de découvrir ce qui a mal tourné, et vous n’avez aucun résultat, ce qui n’est pas bon.”

Haas en faveur d’un plafond budgétaire plus bas

La F1, la FIA et certaines équipes souhaitent que le plafond budgétaire soit encore réduit, tandis que certaines équipes sont contre une telle décision. En tant qu’équipe disposant du budget le plus bas, il ne sera peut-être pas surprenant d’apprendre dans quel camp se trouve Haas.

“Il faut que ça descende. Je respecte les grandes équipes et leur défi de passer d’un grand nombre de personnes à un plus petit nombre. Il y a un dicton qui dit: “Ce n’est jamais agréable de sauter dans une piscine froide, mais à un moment donné, vous devez le faire, sinon vous ne serez plus là. Il fera froid et ce sera désagréable mais quand vous l’avez fait, vous l’avez fait.”

“Cette crise nous offre une opportunité. Nous devons faire survivre le sport. Ce n’est pas bon si les trois équipes les plus riches restent campées sur leur position. Si McLaren et Renault veulent descendre [le plafond budgétaire], cela signifie quelque chose.”

“Ce sont des constructeurs automobiles. Ce sont de grandes équipes à mon avis. Ils réalisent où va le monde. Continuer comme ça n’a pas beaucoup de sens.”

“La F1 va changer, j’espère pour le mieux. J’espère toujours que nous aurons 10 équipes, qui pourront concourir pour les podiums, ce qui est peut-être un peu trop optimiste je sais, mais au moins si nous pouvons fair en sorte que la moitié de la grille puisse concourir pour le podium, ce serait bien, comme nous l’avions il n’y a pas si longtemps.”

“J’espère que nous ne reviendrons pas à celui qui a le plus gros portefeuille est le champion du monde, mais plutôt celui qui fait le meilleur effort d’équipe est champion du monde. J’espère que cette crise nous pousse dans cette direction. Mais évidemment, je ne sais pas si cela se produira.”

Ricciardo n’écarte pas l’idée d’un retour chez Red Bull un jour

Le pilote Renault Daniel Ricciardo a admis qu’il pourrait envisager un retour dans son ancienne écurie Red Bull Racing.

Sous contrat avec l’équipe Renault F1 depuis la saison 2019, l’Australien Daniel Ricciardo a choqué le monde de la F1 lorsqu’il a annoncé qu’il quittait Red Bull Racing à la fin de la saison 2018.

Daniel Ricciardo a remporté sept victoires en Grands Prix pour Red Bull Racing entre 2014 et 2018 – avec 30 podiums et trois pole positions – avant son transfert chez Renault F1 en 2019.

Interrogé par Sky Sports sur un éventuel retour au sein de l’écurie de Milton Keynes, le pilote australien n’a pas rejeté l’idée.

“Personne ne n’a vraiment posé cette question. Est-ce que j’exclurais de retourner chez Red Bull? Je suppose que je dirais pour répondre : vous savez, non.” a déclaré le pilote Renault.

Et à sa manière ironique, Ricciardo a expliqué pourquoi un retour dans l’équipe basée à Milton Keynes pourrait un jour se produire.

“L’une des choses que j’ai appris en grandissant dans la vie en général c’est de ne jamais dire jamais. Ne jamais négliger quelque chose – à moins que l’on parle d’aller en prison ou quelque chose dont vous ne voudriez vraiment pas.”

Avec la pandémie de coronavirus ayant reporté le début de la saison 2020, Daniel Ricciardo a déclaré qu’il n’y avait pour l’instant aucun résultat sur lesquels quelqu’un pourrait le juger et donc aucune possibilité de parler à d’autres équipes.

“Il ne faut jamais dire jamais, mais il est très difficile d’avoir des discussions en ce moment – parce que nous n’avons eu aucune course. Nous sommes dans une impasse et il ne s’est rien vraiment passé.”

“Normalement, les discussions débutent après quelques courses et quelques résultats, donc, il n’y a honnêtement pas grand chose à dire actuellement.”

Silverstone prêt à organiser plusieurs courses de F1

Le circuit de Silverstone se dit prêt à organiser plusieurs courses de F1 sur son tracé cette année.

La F1 a évoqué l’idée d’organiser plusieurs courses d’affilée sur des circuits du calendrier cette année afin de pouvoir avoir un championnat digne de ce nom suite au report du début de saison 2020 en pleine pandémie de Covid-19.

Si pour l’heure cette idée n’en ait qu’à ses débuts, le directeur du circuit de Silverstone pour sa part se dit totalement prêt à organiser plusieurs courses sur son tracé.

“Nous avons déjà discuté de toutes sortes de permutations, y compris l’organisation de deux courses sur un week-end et deux courses sur des week-ends consécutifs.” explique Stuart Pringle à The Gaurdian.

“J’ai confiance dans notre capacité à organiser ces événements. Nous avons suffisamment d’expérience, beaucoup de connaissances, et nous pourrions clairement réaliser cela.”

“La F1 a travaillé très dur pour essayer de trouver une solution pour le championnat, et nous avons été en contact régulier avec eux.”

“On nous a demandé si nous pouvions organiser une course ou deux, si elles pouvaient se tenir à huis clos. La réponse est absolument : nous sommes ouverts à tout.”

“Je pense que la F1 prendra une décision sur le calendrier au début du mois de mai. Ils ne peuvent rien annoncer à moins d’avoir une chance d’avoir quelque chose d’assez solide pour pouvoir lancer plusieurs courses.”

“Ce délai nous conviendrait si nous n’avions pas à mettre en place l’infrastructure pour accueillir le public.”

La Malaisie prête à accueillir de nouveau la F1 en cas de bonne offre

Le circuit international de Sepang (SIC) n’exclut pas la possibilité d’accueillir de nouveau la F1 à l’avenir.

Le président-directeur général du SIC, Azhan Shafriman Hanif, qui a récemment été nommé à ce poste, a toutefois révélé que de nombreux facteurs doivent être pris en compte, notamment le coût que devrait assumer le circuit, car accueillir la F1 n’est pas bon marché.

“Accueillir de nouveau la F1 n’est pas ma priorité pour le moment, mais si l’occasion se présente et que l’offre est bonne, je suis très favorable à cette idée, car cet événement apporte de la notoriété à la Malaisie.” a déclaré Hanif à l’agence de presse malaisienne Bernama.

“Disons que si nous acceptons d’accueillir une course de F1 pour une période plus longue, nous tiendrons une discussion avec le gouvernement car les frais d’hébergement ne sont pas bon marché et l’argent que nous dépensons doit l’être de façon utile.”

La Malaisie accueillait la Formule 1 depuis 1999 avant que le gouvernement ne décide de tout stopper en 2017 en raison d’une baisse importante des retours. C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est le dernier vainqueur sur le tracé de Sepang en F1.

Pour Vettel, une saison raccourcie ne signifie pas un championnat au rabais

Sebastian Vettel estime qu’un championnat du monde raccourci en 2020 ne serait pas un championnat au rabais, bien au contraire.

Le pilote Ferrari, comme tous ses confrères, est dans l’attente depuis le mois de mars que la saison 2020 puisse enfin débuter.

Si à l’heure actuelle personne ne peut dire quand et où la saison 2020 de F1 commencera, tout le monde est bien conscient que les premières courses seront probablement très différentes de ce à quoi les gens sont habitués.

En effet, il a déjà été évoqué la possibilité de disputer les premières courses à huis clos en début de saison, ce que comprend parfaitement Sebastian Vettel, qui en a déjà discuté au sein du GPDA.

“Nous en avons beaucoup parlé au sein du GPDA [l’association des pilotes de Grand Prix]. C’est une décision très difficile à prendre.” explique Sebastian Vettel.

“D’un côté, vous avez la santé [financière] du sport si vous regardez du côté commercial, mais d’autre part, vous devez prendre en compte la santé des gens et bien-sûr surtout des fans.”

“C’est un sport qui se déroule en plein air, mais nous avons beaucoup de gens qui viennent regarder les courses. Nous devons donc nous assurer de prendre soin d’eux, mais de nous-mêmes aussi.”

“Il y a évidemment beaucoup d’options – que ce soit sans fans ou avec des fans. Mais personne n’aime courir devant des tribunes vides, ça fait un peu bizarre.”

“D’un autre côté, il y a la question de savoir quand sera le bon moment pour recommencer à courir et si une course à huis clos pourrait avoir lieu un peu plus tôt que ce à quoi nous sommes habitués.”

“Nous aimerions tous revenir à la normale, pas seulement pour la F1, mais tout le monde. Mais le meilleur remède sera d’être patient. C’est douloureux parce que je veux revenir dans la voiture, mais il y a beaucoup de gens qui veulent aussi beaucoup de choses.”

Il est également probable que la saison – en supposant qu’il y en ait une – sera considérablement plus courte que prévu. Mais Sebastian Vettel dit que cela ne devrait pas être une raison pour considérer que le championnat sera au rabais.

“Je ne pense pas que cela fasse une grande différence. Une saison est une saison, qu’il y ait 10, 20 ou 25 courses, il faut toujours être le plus régulier.”

“Au final, un championnat est un championnat. Avec 10 courses, il y aura sans doute beaucoup de choses à faire.”

Leclerc apprécie le simracing, mais est en manque de glamour

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a remporté le Grand Prix de Chine virtuel organisé ce dimanche par la Formule 1.

Après avoir remporté son premier Grand Prix virtuel en Australie il y a quinze jours, le Monégasque Charles Leclerc a remporté ce dimanche le Grand Prix de Chine virtuel.

Pour cette seconde manche de ce championnat virtuel organisé par la F1 pour faire patienter les fans en attendant que la saison 2020 puisse débuter, pas moins de sept pilotes de la grille actuelle étaient présents ce dimanche à Shanghai.

Après avoir pris le départ de la course depuis la pole position, le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est finalement imposé au terme des 28 tours de course, devant le pilote Red Bull Alex Albon et Guanyu Zhou [Renault] qui hérite de la troisième place sur le podium après une pénalité infligée à Stoffel Vandoorne.

Il est bon de noter que pour son premier Grand Prix virtuel, le pilote McLaren Carlos Sainz a terminé à la dixième position.

Bien que très heureux d’avoir remporté la seconde manche de ce championnat virtuel, Charles Leclerc regrette tout de même le manque de glamour à l’arrivée de l’épreuve.

“J’apprécie vraiment beaucoup de jouer [en ligne] et de diffuser. J’apprécie encore plus quand je gagne, mais les célébrations d’après-course sont un peu différentes.” a déclaré Leclerc après sa victoire à Shanghai.

“Éteindre l’ordinateur et aller cuisiner des pâtes blanches est un peu moins glamour que de vaporiser du champagne sur le podium.”

La prochaine manche du F1 Esport Virtual Grand Prix se déroulera dans trois semaines, à la date initialement prévue pour le Grand Prix des Pays-Bas.

Mais comme le circuit de Zandvoort n’est pas présent dans le jeu F1 2019, les pilotes batailleront sur un autre circuit qui n’a pas encore été annoncé.

Image

Barcelone exclut complétement l’idée d’une course en sens inverse

Le directeur du circuit de Barcelone exclut complétement l’idée d’organiser un Grand Prix en sens inverse sur son tracé.

Avec un début de saison 2020 reporté au mois de juillet minimum, l’idée d’organiser des courses en sens inverse sur certains tracés du calendrier a été soulevée ces dernières semaines.

La F1 est actuellement en train de travailler pour essayer d’élaborer un nouveau calendrier 2020 qui serait composé d’au moins quinze courses à disputer en seulement six mois dans l’hypothèse où la saison débuterait au mois de juillet comme annoncé.

Afin de pouvoir disputer un maximum de courses en si peu de temps, il a été évoqué l’idée d’organiser plusieurs courses sur un même tracé durant un week-end dont l’une pourrait se disputer en sens inverse.

Si pour l’instant cette idée n’en est qu’à ses débuts, le directeur du tracé de Barcelone en Espagne a complétement écarté cette solution pour son circuit.

“Ce n’est pas possible à cause des mesures de sécurité. Il y a très peu de circuits en fait qui ont des tracés conçus pour fonctionner dans les deux sens en toute sécurité.” explique le directeur du circuit de Barcelone à SoyMotor.

“C’est impossible à Barcelone même si nous modifions légèrement certaines courbes. Ce ne serait pas un problème pour homologuer le circuit, car la FIA serait là pour nous aider et accélérerait les procédures, mais sur notre circuit c’est impossible en raison d’un problème de sécurité.”

Rappelons tout de même que le circuit de Barcelone a annoncé cette semaine vouloir accueillir plusieurs courses à huis clos.

Norris reste de longues heures sur son simulateur de F1

Le pilote de F1 Lando Norris peut passer de longues heures devant son écran durant cette période de confinement en jouant aux jeux vidéo.

Depuis le début du confinement en raison de la pandémie de coronavirus, certains pilotes de F1 se sont tournés vers les compétitions virtuelles.

Lando Norris, qui diffuse fréquemment ses exploits en direct sur Twitch, admet volontiers passer plusieurs heures par jour sur son simulateur de pilotage ces dernières semaines.

“Ce n’est pas toujours sur un simulateur. Je joue à d’autres jeux comme Rocket League ou Escape From Tarkov ou Call of Duty.” explique Lando Norris.

“Je joue à différents jeux, en particulier lorsque je suis en streaming, mais je passe plus de temps que tout à jouer sur mon simulateur entre ces jeux.”

“Je dirais que j’y passe en moyenne entre quatre et cinq heures [par jour]. Cela change en fonction de la compétition ou de ce que je ressens parfois, si je ne veux pas me concentrer autant et si je veux me détendre et être plus comme les autres, je joue à Call of Duty ou quelque chose comme ça.”

“Parfois, vous êtes tellement attrapé par le jeu et vous appréciez tellement le moment, que je diffuse [en direct sur Twitch] et je discute avec tout le monde.”

“Ou bien lorsque je joue à des jeux difficiles avec différentes personnes, parfois j’apprécie tellement que la journée s’est écoulée.”

Sainz va chercher à mieux comprendre sa F1 pendant le confinement

Le pilote McLaren Carlos Sainz profite de son confinement pour essayer d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de sa monoplace et des F1 en général.

Pendant cette période de confinement, le pilote espagnol Carlos Sainz a dû se trouver de nouveaux intérêts parmi lesquels l’ingénierie ou encore l’économie.

“J’ai récemment eu l’idée de prendre des cours d’ingénierie en ligne avec mon ingénieur Tom Stallard.” explique Carlos Sainz.

“Je voudrais savoir un peu mieux comment certaines parties d’une voiture de Formule 1 fonctionnent un peu plus spécifiquement, un peu plus techniquement.”

“Je ne sais pas comment cela fonctionnerait en ligne, mais je pense que cela fonctionnerait bien, au moins cela me garderait occupé et j’utiliserai cela pour améliorer ma compréhension d’une Formule 1.”

“Je veux commencer à mieux comprendre l’économie et le marché boursier, et j’ai eu des conversations avec mon père et les gens qui l’aident avec ses investissements.”

“J’ai aussi nettoyé complètement ma garde-robe … et j’ai essayé de faire don de ces vêtements à certaines organisations ou à l’église parce que j’avais énormément de vêtements que je n’utilisait plus.”

Evidemment, parmi toutes ses nouvelles occupations, Carlos Sainz n’en oublie pas pour autant de continuer à s’entraîner physiquement : “Maintenant, je suis “Coach Carlos” plaisante l’Espagnol.

“Avec l’aide de Rupert Manwaring [son entraîneur], j’essaie de coacher ma famille dans certains régimes et plans d’entraînement et de les garder motivés – comme vous le savez, le sport vous met de bonne humeur et donne des endorphines, et je pense que cela nous garde tous heureux et nous divertit.”