Grand Prix de Hongrie : Et si la pluie s’invitait pendant la course ?

Le championnat du monde de Formule 1 poursuit sa route avec la 14e manche de la saison, disputée ce week-end sur le circuit du Hungaroring, théâtre du Grand Prix de Hongrie. Présent au calendrier depuis 1986, le tracé hongrois a régulièrement offert son lot de rebondissements et de surprises. Après un week-end sous le format sprint en Belgique, la F1 retrouve à Budapest un programme bien plus classique, avec trois séances d’essais libres réparties entre vendredi et samedi, suivies des qualifications puis de la course.

Les prévisions météorologiques annoncent un vendredi sec et ensoleillé, avec des températures comprises entre 28 et 30 °C, accompagnées d’un vent modéré soufflant du sud-ouest. Le samedi devrait débuter dans des conditions similaires, notamment durant la troisième séance d’essais libres, avec un mercure autour de 26 °C. Un risque d’averses reste possible en fin de journée, mais les qualifications devraient se dérouler sur piste sèche.

En revanche, l’incertitude plane sur le déroulement du Grand Prix. Si la matinée de dimanche s’annonce encore clémente, l’atmosphère pourrait rapidement devenir instable au fil des heures. Des nuages menaçants sont attendus, avec la possibilité d’averses isolées ou d’orages à l’approche du départ. Difficile pour l’instant d’affirmer si ces perturbations toucheront directement le circuit, mais une course sous la pluie ne peut être écartée.

Ferrari prolonge Fred Vasseur à la tête de la Scuderia

La Scuderia Ferrari a officialisé la reconduction de Fred Vasseur à son poste de directeur général dans le cadre d’un accord à long terme. Arrivé en 2023 avec pour objectif de redonner à l’écurie italienne sa suprématie d’antan, le Français poursuivra donc son travail au sein de l’équipe malgré une période sans victoire.

Malgré une lutte acharnée pour le titre constructeurs la saison dernière, Ferrari reste en quête de sa première victoire en 2025 après 13 Grands Prix disputés. L’arrivée de Lewis Hamilton cette année avait nourri les espoirs de retrouver les sommets, inatteints depuis 2008.

En reconduisant Vasseur, Ferrari mise sur la continuité et la stabilité pour construire une base solide en vue des prochaines saisons.

« Je suis reconnaissant de la confiance que Ferrari continue de m’accorder », a déclaré Vasseur. « Ce renouvellement n’est pas seulement une confirmation, c’est un défi pour continuer à progresser, rester concentré et tenir nos engagements. Au cours des 30 derniers mois, nous avons posé des bases solides, et nous devons maintenant les consolider avec cohérence et détermination. Nous savons ce que l’on attend de nous et nous sommes tous pleinement engagés à répondre à ces attentes et à franchir ensemble la prochaine étape. »

Alors que l’équipe cherche à renouer avec le titre, Ferrari a souligné sa confiance en Vasseur pour la ramener à un niveau compétitif.

« Aujourd’hui, nous voulons reconnaître ce qui a été construit et nous engager à atteindre les objectifs qui restent à réaliser », a déclaré Benedetto Vigna, PDG de Ferrari. « Cela reflète notre confiance dans le leadership de Fred, une confiance qui repose sur une ambition commune, des attentes mutuelles et des responsabilités claires. Nous allons de l’avant avec détermination et concentration, unis dans la poursuite du niveau de performance que Ferrari doit viser. »

Max Verstappen dévoile les coulisses de son tour record incognito sur le Nürburgring

Caché derrière le pseudonyme de Franz Hermann, Max Verstappen a créé la surprise en début d’année en apparaissant sur le mythique circuit du Nürburgring Nordschleife au volant d’une GT3. Le quadruple champion du monde de Formule 1 n’a pas seulement fait acte de présence : il a immédiatement signé un chrono remarquable, établissant un record non officiel sur l’un des tracés les plus exigeants au monde.

Cet exploit, réalisé dans la plus grande discrétion, avait suscité l’étonnement dans le paddock et parmi les passionnés. Le mystère entourant cette performance vient désormais de s’éclaircir. Dans un échange récent avec le présentateur britannique Chris Harris, Verstappen a livré les dessous de ce tour inattendu.

Au cours de la discussion, le pilote Red Bull est revenu sur les conditions de son passage sur le circuit allemand, ses sensations au volant de la GT3, et les raisons pour lesquelles il avait choisi de dissimuler son identité. Une démarche audacieuse, à la hauteur d’un pilote reconnu pour sa passion des défis techniques.

Ce coup d’éclat confirme une fois de plus l’attrait de Verstappen pour les expériences hors des sentiers battus, et son talent, qui s’exprime bien au-delà des seules limites de la F1.

« L’équipe Emil Frey, propriétaire de notre voiture GT3, m’a dit que je pouvais piloter sous un pseudonyme », a déclaré Verstappen en riant. « Ils m’ont demandé si j’avais des idées. Je me suis alors dit : ‘Faisons quelque chose de très allemand. ‘ Franz Hermann me semblait bien. »

Verstappen a ensuite ajouté que les GT3 sont « l’une de mes passions », précisant : « J’adore la course. J’ai également une équipe de course maintenant, qui donne à l’un de mes pilotes de simulation [Chris Lulham] une chance dans le monde réel. Mon premier tour a été de 7:56 sur la configuration VLN (qui combine la Nordschleife et le circuit F1 du Nürburgring). Quelques semaines plus tôt, le meilleur tour avait été de 7:51, donc c’était bien. Nous avons roulé avec le réservoir plein, bien sûr, car nous voulions faire plus de tours d’affilée. Le deuxième tour a été bouclé en 7:54, puis j’ai fait un arrêt au stand pour laisser mon pilote de simulation faire quelques tours. »

À propos de sa deuxième sortie, Verstappen a déclaré : « Je suis reparti avec un nouveau train de pneus et j’ai réalisé un bon temps de 7:48. La voiture était très agréable à conduire. Je me sentais à l’aise car j’avais déjà effectué des milliers de tours sur le simulateur. »

Avec ce tour, Verstappen aurait battu le record VLN/NLS GT3 détenu par Christian Krognes, qui avait enregistré un temps de 7:49.578.

Zak Brown écarte toute tension entre ses pilotes chez McLaren

Alors que le championnat du monde de Formule 1 s’oriente vers un duel fratricide entre Oscar Piastri et Lando Norris, le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, assure que l’ambiance reste inchangée au sein de l’écurie britannique.

Avec 13 Grands Prix disputés sur les 24 que compte la saison, Piastri mène le championnat avec seulement 16 points d’avance sur Norris. Max Verstappen, en retrait, n’apparaît plus comme un rival direct, laissant McLaren gérer une lutte interne pour le titre. Malgré la montée en pression, Brown affirme qu’aucun signe de tension n’est perceptible entre ses deux pilotes. McLaren, fidèle à sa philosophie de parité, continue de considérer ses deux hommes comme des « pilotes numéro un », une approche qui, selon lui, a porté ses fruits.

L’Américain souligne la solidité de la relation entre Norris et Piastri, citant la gestion sans heurts de leur accrochage au Canada ou encore la pénalité infligée à l’Australien à Silverstone, acceptée sans polémique. Si certains observateurs évoquent un possible changement d’attitude à mesure que la bataille pour le titre s’intensifie, Brown se montre catégorique : aucune évolution négative n’a été détectée en interne. Il concède toutefois que le stress inhérent à une telle lutte pourrait croître au fil des courses restantes.

« Je ne vois aucun changement de comportement chez Oscar ou Lando. Ils sont tous les deux concentrés, respectueux et performants. Notre dynamique est saine, et nous allons continuer à la préserver », a assuré Brown, confiant dans la capacité de son duo à gérer la pression sans compromettre l’équilibre de l’équipe.

« Je pense qu’ils sentent clairement qu’ils ont tous les deux une chance de devenir champions du monde cette année, donc ils sont toujours sérieux », a déclaré l’Américain à Sky Sports F1. « Je n’ai remarqué aucune différence entre eux, mais je suis sûr qu’à mesure que la saison avance et que l’objectif se rapproche, le stress va augmenter un peu, mais la relation entre eux et l’équipe est tout simplement géniale. »

Oscar Piastri poursuit sa belle série avec une 39e arrivée consécutive dans les points

Oscar Piastri continue d’imposer sa régularité et sa domination en Formule 1. Vainqueur du Grand Prix de Belgique, le pilote McLaren a signé sa sixième victoire de la saison 2025, consolidant son statut de leader au championnat. Il compte désormais 16 points d’avance sur son coéquipier Lando Norris au classement des pilotes.

Au-delà de cette nouvelle victoire, Piastri a franchi un cap symbolique : il a terminé dans les points pour la 39e course consécutive. Cette impressionnante série a débuté au Grand Prix de Las Vegas 2023, et le place désormais au troisième rang des plus longues séquences de résultats dans les points de l’histoire de la F1.

Seuls deux pilotes le devancent dans ce classement : Max Verstappen, avec 43 arrivées consécutives dans le top 10 entre Imola 2022 et Djeddah 2024, et Lewis Hamilton, qui détient le record avec 48 courses dans les points entre Silverstone 2018 et Bahreïn 2020. Cette série avait été interrompue par l’annulation de plusieurs Grands Prix en raison de la pandémie de COVID-19, sans quoi elle aurait pu atteindre 54 courses.

Hamilton, aujourd’hui chez Ferrari, poursuit lui aussi une séquence active : le Britannique n’a plus terminé hors des points depuis le Grand Prix d’Australie 2024, portant sa série actuelle à 34 courses.

Piastri, en pleine confiance, pourrait bien continuer à grimper dans ce classement prestigieux dès le prochain Grand Prix, en Hongrie.

Plus longues séries consécutives d’entrées dans les points

48 courses : Lewis Hamilton – Grand Prix de Grande-Bretagne 2018 à Grand Prix de Bahreïn 2020

43 courses : Max Verstappen – Grand Prix d’Émilie-Romagne 2022 à Grand Prix d’Arabie saoudite 2024

39 courses : Oscar Piastri – GP de Las Vegas 2023 au GP de Belgique 2025

34 courses : Lando Norris – GP d’Abu Dhabi 2023 au GP d’Espagne 2025

34 courses : Lewis Hamilton – GP du Japon 2024 au GP de Belgique 2025

Les 5 Grands Prix de Hongrie les plus mémorables en Formule 1

Le Hungaroring, situé non loin de Budapest, est devenu au fil du temps une véritable arène d’exploits pour les plus grands noms de la Formule 1. Depuis le premier Grand Prix organisé en 1986, le tracé hongrois a servi de décor à des moments d’exception, où la stratégie, la météo capricieuse et la virtuosité des pilotes se sont souvent conjuguées pour offrir des courses palpitantes. Voici un retour sur les cinq Grands Prix de Hongrie qui ont marqué l’histoire de la discipline et sont restés gravés dans la mémoire des passionné·es.

1. 2006 : Première victoire de Jenson Button sous la pluie

Le Grand Prix de Hongrie 2006 restera à jamais associé à l’exploit de Jenson Button, qui signe ce jour-là sa toute première victoire en Formule 1. Sous une pluie torrentielle, le Britannique réalise une remontée spectaculaire depuis la 14e place sur la grille, profitant d’une gestion parfaite des conditions changeantes et des erreurs de ses rivaux. Au terme d’une course haletante, Button mène sa Honda vers la victoire, marquant l’histoire du Hungaroring et lançant véritablement sa carrière. Cette performance reste l’une des plus impressionnantes démontrant à quel point la Hongrie récompense le talent et la persévérance.

2. 2021 : L’exploit inattendu d’Esteban Ocon

Le Grand Prix de 2021 a offert l’un des scénarios les plus rocambolesques jamais vus. Dès le départ, un carambolage élimine plusieurs favoris et redistribue toutes les cartes. Esteban Ocon, au volant de son Alpine, se retrouve en tête et résiste à la pression constante de Sebastian Vettel durant toute la course. Grâce à une stratégie parfaite, une défense irréprochable et une gestion froide de la tension, Ocon décroche sa première victoire en F1, offrant à Alpine un triomphe inattendu et salué par tout le paddock. Ce succès symbolise la magie du Hungaroring, capable de couronner de nouveaux talents contre toute attente.

3. 1997 : Duel historique entre Damon Hill et Jacques Villeneuve

Le Grand Prix de Hongrie 1997 est resté célèbre pour l’incroyable prestation de Damon Hill sur la modeste Arrows-Yamaha. Profitant d’une stratégie audacieuse et d’une maîtrise technique sans faille, Hill parvient à mener la course presque jusqu’au bout. Mais à quelques tours de l’arrivée, un problème mécanique le prive d’une victoire méritée, permettant à Jacques Villeneuve de le dépasser et de s’imposer. Ce duel intense incarne l’incertitude et le suspense qui règnent souvent à Budapest, où le moindre détail peut faire basculer le destin d’une course.

4. 2014 : Bataille stratégique et pluie piégeuse

L’édition 2014 est marquée par une météo imprévisible et de nombreuses interventions de la voiture de sécurité. Daniel Ricciardo, alors chez Red Bull, tire magistralement son épingle du jeu grâce à une stratégie osée et des dépassements décisifs en fin de course. Son attaque sur Fernando Alonso et Lewis Hamilton dans les derniers tours offre un final d’anthologie, récompensant l’audace et la prise de risques. Ce Grand Prix illustre parfaitement comment le Hungaroring sait offrir du spectacle, même lorsque les conditions semblent hostiles.

5. 2019 : Duel générationnel entre Hamilton et Verstappen

La course de 2019 a vu un affrontement palpitant entre deux générations de champions. Max Verstappen, auteur de la pole position, mène la majeure partie de la course, mais Lewis Hamilton, grâce à une stratégie inspirée de Mercedes, opte pour un arrêt supplémentaire dans les derniers tours. Revenu sur Verstappen à toute vitesse, Hamilton le dépasse à quelques boucles de l’arrivée et s’impose une fois de plus en Hongrie. Ce duel a enthousiasmé les fans et prouvé que le Hungaroring reste le théâtre d’affrontements épiques entre les meilleurs pilotes du monde.

Le Grand Prix de Hongrie s’affirme comme l’un des rendez-vous incontournables du calendrier de la Formule 1. Son tracé sinueux, la proximité de Budapest et la ferveur du public contribuent à en faire un écrin de passion et de surprises. Chaque édition peut basculer d’un instant à l’autre, et ces cinq Grands Prix en sont la plus belle illustration.

 

 

Red Bull – Pour Helmut Marko, le manque performance est la clé du départ de Christian Horner

Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a affirmé que le licenciement de Christian Horner découlait principalement de motifs liés aux performances de l’écurie. L’annonce du départ du directeur de l’équipe et PDG de Red Bull, intervenue trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, a pris de court le paddock de la Formule 1.

Officiellement, Red Bull n’a communiqué aucune justification pour cette décision. Toutefois, elle intervient dans un contexte tendu, près d’un an et demi après les accusations de harcèlement sexuel et de comportement coercitif visant Horner, portées par une employée. Ces accusations, niées par l’intéressé, avaient été rejetées à l’issue de deux enquêtes internes distinctes.

Pour Marko, c’est avant tout la baisse de régime sportive qui a pesé dans la balance. L’équipe autrichienne connaît un recul notable depuis 18 mois, marqué notamment par un fléchissement de la forme de son triple champion du monde Max Verstappen, qui a vu son emprise sur la grille s’effriter face à McLaren et Ferrari.

Cette période d’instabilité a aussi été marquée par une série de départs au sein du personnel technique et opérationnel de Red Bull, fragilisant la structure bâtie sous la direction de Horner depuis deux décennies. Alors que Red Bull entame une nouvelle ère sous la houlette de Laurent Mekies, Marko laisse entendre que la décision, bien que choquante, s’inscrit dans une volonté de recentrage sur les résultats sportifs.

Marko a confirmé que le licenciement de Horner était « le résultat de divers facteurs », mais qu’il avait été largement influencé par la baisse de performance de l’équipe.

« La décision a été prise par la direction, c’est-à-dire Oliver Mintzlaff », a déclaré Marko à Sky Germany lors du Grand Prix de Belgique. « Nous en avons informé Christian Horner à Londres. Nous l’avons également remercié officiellement pour ses 20 ans de service et ses huit titres mondiaux. C’est le résultat de divers facteurs. Mais avant tout, les performances n’étaient pas tout à fait à la hauteur. »

Oscar Piastri a battu un record vieux de 65 ans en remportant le GP de Belgique

Oscar Piastri a signé une performance historique au Grand Prix de Belgique en devenant le pilote australien le plus victorieux sur une saison de Formule 1. En s’imposant pour la sixième fois cette année, le pilote McLaren efface des tablettes les légendes Sir Jack Brabham et Alan Jones, qui détenaient chacun cinq victoires sur une saison.

À Spa-Francorchamps, Piastri a pris l’avantage dès le départ lancé, dépassant son coéquipier Lando Norris à Les Combes. Profitant ensuite d’une stratégie parfaitement exécutée, il a contrôlé la course jusqu’à l’arrivée. Ce nouveau succès lui permet de creuser l’écart au championnat, avec désormais 16 points d’avance sur Norris avant la trêve estivale et le Grand Prix de Hongrie.

Le pilote de 23 ans ajoute la Belgique à son palmarès 2025, déjà fort de victoires à Bahreïn, en Arabie saoudite, en Chine, à Miami et en Espagne. Il dépasse ainsi les cinq victoires de Brabham en 1960, année de son deuxième titre mondial, et d’Alan Jones lors de sa campagne victorieuse en 1980.

Cette victoire à Spa est également la huitième de la carrière de Piastri, qui rejoint Daniel Ricciardo dans les statistiques australiennes. Il n’est plus qu’à une longueur de Mark Webber (9 victoires), son actuel manager, tandis que Jones (12) et Brabham (14) restent en tête du classement historique australien.

À noter : si Piastri ne remporte pas le titre cette saison, il rejoindrait Lewis Hamilton (2021, 8 victoires) et Felipe Massa (2008, 6 victoires) parmi les rares pilotes à avoir gagné six courses ou plus sans être sacrés champions du monde.

F1 – Audi s’associe à Revolut pour son entrée en Formule 1 en 2026

Audi a officialisé un partenariat majeur avec Revolut, la banque numérique britannique forte de plus de 60 millions de clients à travers le monde, qui deviendra le sponsor principal de sa future écurie de Formule 1. Ce partenariat stratégique accompagne l’arrivée d’Audi dans la discipline, prévue pour 2026, avec la reprise de l’équipe Sauber Motorsport, actuellement engagée sous le nom de Stake F1 Team.

L’accord, présenté comme « historique » par Audi, prévoit une intégration étroite de Revolut au sein des opérations financières de l’équipe. Ce partenariat intervient alors que la F1 s’apprête à entrer dans une nouvelle ère technique, avec des changements profonds attendus sur les unités de puissance et les châssis à partir de 2026.

En préparation de ce tournant, Audi a déjà entrepris un remaniement stratégique de son équipe. Mattia Binotto, ancien directeur de Ferrari, a été nommé directeur technique, tandis que Jonathan Wheatley, ex-directeur sportif de Red Bull, prend les commandes en tant que directeur d’équipe. Ensemble, ils visent à renforcer les fondations de l’écurie basée à Hinwil.

Sur le plan sportif, l’équipe enregistre cette saison ses meilleurs résultats depuis 2022, avec un total de 43 points inscrits par Nico Hülkenberg et le rookie Gabriel Bortoleto, champion sortant de Formule 2.

Audi avait annoncé son engagement en F1 lors du Grand Prix de Belgique 2022, devenant le premier constructeur à s’aligner officiellement avec les futures réglementations moteurs, qui donneront une place centrale à l’électrification. Consciente du défi que représente ce saut dans l’inconnu, la marque allemande adopte une approche mesurée. Son PDG, Gernot Döllner, a insisté sur la nécessité d’avoir une « vision réaliste » pour cette première saison en F1.

« Audi fait son entrée en Formule 1 avec une ambition claire : utiliser cette plateforme comme un investissement technologiquement pertinent et économiquement durable pour l’avenir de la marque Audi », a-t-il expliqué. « Nous croyons fermement au succès de notre projet, que nous abordons avec une attitude réaliste et un état d’esprit axé sur l’amélioration continue. Nous avons trouvé en Revolut un partenaire qui partage nos ambitions et notre attitude. La Formule 1 est une scène mondiale qui nous offre l’opportunité d’atteindre ensemble de nouveaux groupes cibles et de susciter l’enthousiasme pour nos produits. »

Quant à Revolut, son PDG Nik Storonsky a qualifié ce partenariat de « monumental ».

« Il s’agit d’un partenariat monumental pour Revolut et la future équipe Audi F1 », a-t-il déclaré. « Nous accélérons vers les 100 millions de clients et nous les ferons découvrir la Formule 1 à travers des expériences inoubliables à un moment charnière pour ce sport. Alors que Revolut continue de remettre en question le statu quo dans le domaine de la finance mondiale, la future équipe Audi F1 est prête à faire de même dans le sport automobile. Grâce à une vision commune, une ambition mondiale et une volonté incessante de progresser, ce partenariat définira ce qui est possible en Formule 1. »

Wheatley a également ajouté qu’il considérait ce partenariat comme une « alliance stratégique » fondée sur des « valeurs fondamentales » communes aux deux entreprises. « Avec Revolut, nous avons trouvé un partenaire qui partage nos valeurs fondamentales d’innovation et d’ambition sans faille », a expliqué Wheatley. « Il s’agit plus que d’une simple adéquation entre deux marques ; c’est une alliance stratégique, conçue pour remettre en question les conventions du sport automobile. À partir de 2026, les solutions numériques de Revolut seront au cœur de nos opérations et redéfiniront la manière dont les fans et les communautés interagissent avec notre équipe, offrant une expérience fluide et engageante sur et en dehors des circuits. »

Red Bull – Laurent Mekies reconnait avoir intégré « un groupe très soudé »

Fraîchement nommé à la tête de Red Bull, Laurent Mekies a reconnu mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend au sein d’un « groupe très complexe ». Le Français succède à Christian Horner, écarté après deux décennies à la direction de l’écurie, avec 405 Grands Prix à son actif.

C’est lors du Grand Prix de Belgique que Mekies a officiellement pris ses fonctions de team principal. Après un passage par la FIA, puis un rôle stratégique chez Ferrari, et plus récemment une expérience de 18 mois à la tête de Racing Bulls, il se retrouve aujourd’hui à la barre d’une équipe habituée à l’excellence.

Avant ce premier week-end en course, Mekies a passé deux semaines intensives à l’usine pour s’immerger dans le fonctionnement de l’équipe. S’il a pu célébrer une première victoire grâce au succès de Max Verstappen dans la course sprint, le Grand Prix s’est révélé plus délicat. Verstappen n’a pu faire mieux qu’une quatrième place, dans une épreuve marquée par des conditions météorologiques difficiles et des décisions contestées de la direction de course, que Mekies n’a pas manqué de critiquer.

Le défi est de taille pour le nouveau patron, qui doit non seulement assurer la continuité sportive d’une structure championne, mais aussi rétablir la stabilité après une période de turbulences internes.

Revenant sur son premier week-end de course à la tête de l’équipe, Mekies a déclaré aux médias, après une question de RacingNews365 : « Après deux semaines passées à l’usine, où j’ai essayé de rencontrer le plus de personnes possible, c’était agréable de rencontrer également l’équipe de course, d’entrer dans la dynamique de la course et de voir le déroulement, les processus et les opérations. C’était donc super, pour apprendre à connaître l’équipe, comme vous pouvez l’imaginer. »

Appréciant son expérience chez Red Bull par rapport à celle chez Racing Bulls, Mekies a ajouté : « C’est une équipe où tout est fait à un niveau exceptionnel. C’est un groupe très soudé, très complexe, j’ai donc encore beaucoup à apprendre, mais ce fut un week-end très enrichissant, une immersion totale. »

Williams annonce l’arrivée d’Axel Kruse au poste de directeur des opérations

Williams Racing a officialisé la nomination d’Axel Kruse en tant que nouveau directeur des opérations (COO), succédant à Fred Brousseau, qui quittera l’écurie plus tard dans l’année pour retourner au Canada.

Kruse, ingénieur de formation, n’est pas étranger à l’environnement de Grove. Il avait déjà collaboré avec Williams au début des années 2000, lorsqu’il travaillait pour BMW, alors motoriste de l’équipe. Cette période a marqué l’une des meilleures performances récentes de Williams, avec deux deuxièmes places consécutives au championnat des constructeurs en 2002 et 2003.

Après cette expérience, Kruse a rejoint Sauber, où il a occupé pendant 15 ans le rôle de directeur des opérations, acquérant une solide expertise en gestion technique et organisationnelle dans le paddock de la Formule 1.

Son arrivée au sein de l’équipe dirigée par James Vowles est prévue pour le 1er septembre. Il travaillera en binôme avec Brousseau durant la période de transition afin d’assurer une passation fluide des responsabilités.

« Je suis ravi d’accueillir Axel chez Williams Racing alors que nous continuons à investir dans les ressources humaines, la technologie et les infrastructures nécessaires pour atteindre notre objectif de revenir en tête du championnat », a déclaré le directeur de l’équipe, James Vowles. « Axel est le dernier talent de haut niveau à nous rejoindre en provenance du paddock de F1 et il poursuivra le travail important commencé par Fred pour faire de nos opérations une équipe de championnat. Je tiens à remercier Fred pour tout ce qu’il a fait, et nous lui souhaitons tous bonne chance pour son retour au Canada. »

Kruse a ajouté : « Je suis ravi de rejoindre Williams Racing et j’ai hâte de commencer. Williams est une écurie emblématique de Formule 1, animée par une grande ambition et un élan formidable, et je me réjouis de travailler avec tout le monde à Grove pour remporter des succès sur la piste. En tant que jeune ingénieur, j’ai pu constater le professionnalisme et la passion de l’équipe lorsque nous avons terminé deuxièmes du championnat des constructeurs. Il y a encore du travail à faire, et l’objectif doit être de terminer premiers. »

Sondage – Qui remportera le GP de Hongrie de F1 2025 ?

Le tracé du Hungaroring ne propose pas beaucoup de dépassements mais donne régulièrement lieu à des courses malgré tout captivantes en raison de leur caractère stratégique. Abrasif avec les pneus en raison de son caractère sinueux et des charges latérales fortes imposées par les courbes et la chaleur ambiante, il partage des caractéristiques de Monaco en raison des forts appuis requis mais n’est pas logé entre des rails aussi proches que ceux vus en Principauté. 

Le dernier vainqueur en date en Hongrie est le pilote McLaren Oscar Piastri. En 2023 et 2022, Max Verstappen s’y était imposé au volant de la Red Bull. 

Qui sera selon vous le vainqueur de l’édition 2025 du GP de Hongrie ? Dites-le nous en votant dans ce sondage !

 

La Turquie rêve d’un retour de la F1 dès 2026

Le Grand Prix de Turquie pourrait bientôt faire son retour au calendrier de la Formule 1. Les organisateurs ont confirmé leur volonté de réintégrer la discipline reine du sport automobile, aussi bien à court qu’à long terme.

Absent depuis 2021, Istanbul Park n’a accueilli la F1 que de manière ponctuelle ces dernières années, dans le cadre d’un accord temporaire lié à la pandémie de COVID-19. Le dernier Grand Prix régulier sur le circuit turc remonte à 2011.

La propriété du tracé a récemment été transférée à la Fédération turque des sports automobiles, ouvrant la voie à une relance des discussions. Son président, Eren Uclertopgragi, a affirmé vouloir ramener la F1 en Turquie, potentiellement dès la saison 2026.

Malgré un calendrier déjà complet pour cette année-là, avec 24 Grands Prix confirmés, Uclertopgragi a indiqué que la Turquie se tenait prête à remplacer un éventuel événement annulé. Un retour pérenne reste également envisagé.

« Suite à notre nomination par le gouvernement en tant que fédération il y a quelques mois, nous avons eu des discussions intensives avec la direction de la F1 et de la FIA », a-t-il déclaré à Autosport. « Le gouvernement s’est fermement engagé à faire revenir la Turquie dans le calendrier de la Formule 1 grâce à un accord permanent et à long terme. Comme vous le savez, le calendrier 2026 a déjà été annoncé. Néanmoins, si une course ne pouvait avoir lieu pour diverses raisons, nous pourrions accueillir le Grand Prix de Turquie. Toutefois, contrairement à ce qui s’est passé pendant la pandémie, nous ne voulons pas organiser une course de remplacement ponctuelle, mais plutôt obtenir une place dans le calendrier grâce à un contrat à long terme. »

Franco Colapinto sous pression chez Alpine après un week-end compliqué à Spa

Le journaliste de Sky Sports, Ted Kravitz, a exprimé des doutes sur l’avenir de Franco Colapinto chez Alpine F1, estimant que le jeune pilote argentin est « sérieusement menacé » après une nouvelle performance décevante au Grand Prix de Belgique.

Colapinto a connu un week-end difficile à Spa-Francorchamps, avec deux éliminations dès la Q1, contrastant avec la solide prestation de son coéquipier Pierre Gasly, qualifié dans le top 10 et classé dans les points à l’arrivée.

Promu à un poste à temps plein après l’éviction de Jack Doohan, Colapinto n’a pas encore réussi à démontrer qu’il représente une alternative plus convaincante. Initialement engagé pour cinq courses, il en est à son huitième week-end consécutif avec Alpine, sans éclats notables.

Selon Kravitz, la pression s’intensifie autour de l’Argentin, d’autant que l’écurie dispose d’autres options, notamment un retour possible de Doohan ou un profil plus expérimenté comme Valtteri Bottas. Le Grand Prix de Hongrie pourrait donc s’avérer décisif pour son avenir immédiat en Formule 1.

« Franco Colapinto n’a pas eu autant de chance, il a en fait terminé avant-dernier derrière Isack Hadjar, qui a eu un problème avec sa voiture », a déclaré Kravitz dans son carnet d’après-course. « Colapinto a donc fait deux arrêts, ce qui n’a pas fonctionné pour lui. Personne ne serait surpris en Formule 1 si Franco Colapinto n’était pas sérieusement menacé pour son siège. À la fois par le titulaire initial, Jack Doohan, et potentiellement par Valtteri Bottas. Il a eu une nouvelle chance aujourd’hui, et il a terminé 19e, donc aucun point pour lui. Au moins, il n’a pas eu d’accident, mais je suis vraiment désolé pour Franco Colapinto. Je sais qu’il peut être plus rapide que ça, mais il n’a tout simplement pas confiance en sa voiture pour le moment. Mais voyons ce qui se passera en Hongrie dans quelques jours à ce sujet. »

Cette statistique fait de Charles Leclerc un des pilotes les plus réguliers de la saison de F1

Charles Leclerc a offert à Ferrari son cinquième podium de la saison 2025 en décrochant la troisième place du Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps. Le Monégasque a maximisé le potentiel de sa SF-25 pour devancer Max Verstappen, quatrième à l’arrivée.

Ce résultat marque un net rebond pour Leclerc, après un week-end compliqué à Silverstone où Ferrari avait vécu l’une de ses prestations les plus décevantes de l’année. Déjà solide lors de la course sprint — qu’il avait terminée en quatrième position — Leclerc a confirmé sa forme en course principale.

Avec ce nouveau podium, il rejoint George Russell et Verstappen au classement des pilotes ayant cumulé cinq podiums cette saison. Seuls les deux pilotes McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris, affichent un meilleur bilan, avec 11 apparitions chacun dans le top 3.

Malgré un début de saison en retrait, Ferrari a progressé ces dernières semaines, comblant peu à peu l’écart avec ses rivales. Leclerc s’est montré plus performant que son nouveau coéquipier Lewis Hamilton, qui n’a pas encore fait mieux qu’une quatrième place en Grand Prix. Avant la manche hongroise, seulement 30 points séparent les deux hommes, Hamilton n’ayant battu Leclerc qu’une seule fois cette saison, à domicile, à Silverstone.

Après la course à Spa, Leclerc a déclaré : « C’est sympa. Je ne pense pas que nous nous y attendions, surtout après les qualifications sprint, quand j’ai vu l’écart avec les trois premiers. Je me suis dit : ‘Bon, ce sera probablement le mieux que nous puissions faire ce week-end.’ Hier, nous avons fait un très bon tour. Nous avons pris un petit risque en réduisant l’appui aérodynamique par rapport à nos concurrents, puis la pluie d’aujourd’hui a rendu les choses difficiles. La première partie de la course a été très difficile et Max était clairement plus rapide que moi. Je devais le garder derrière moi, ce que nous avons fait. Une fois que nous sommes passés aux pneus slicks, les choses se sont un peu mieux présentées pour moi. Je savais que je devais faire le travail et que la troisième place pouvait être à nous, ce qui est finalement le cas, et j’en suis très heureux. »

Lewis Hamilton tease une mystérieuse annonce pour le 8 août

Lewis Hamilton a suscité l’interrogation en publiant un message énigmatique sur ses réseaux sociaux, laissant présager une annonce prévue pour le 8 août. Le contenu exact de cette révélation reste inconnu à ce stade.

Cette date intervient peu après le Grand Prix de Hongrie, dernière course avant la trêve estivale de la Formule 1. Arrivé chez Ferrari cette saison, le septuple champion du monde traverse une première moitié de championnat compliquée, marquée par des résultats en demi-teinte.

Hamilton semble néanmoins prêt à profiter de la pause pour prendre du recul, tout en entretenant le mystère auprès de ses fans.

 
 
 
 
 
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Présentation : Le circuit du Hungaroring, désormais un grand classique du calendrier F1

Situé à une vingtaine de kilomètres du centre de Budapest, le Hungaroring accueille chaque année depuis 1986 le Grand Prix de Hongrie de Formule 1 sur un tracé unique entouré de collines et de forêts. Surnommé parfois le “Monaco sans barrières”, ce circuit de 4,381 km se distingue par ses enchaînements sinueux et son absence de longues lignes droites, offrant un défi aussi bien aux pilotes qu’aux ingénieur·es.

Chiffres clés du Hungaroring

  • Longueur du circuit : 4,381 km
  • Nombre de virages : 14 (8 à droite, 6 à gauche)
  • Nombre de tours en course : 70 (soit 306,63 km au total)
  • Premier Grand Prix : 1986
  • Largeur de la piste : 12 à 15 mètres
  • Vitesse moyenne : Environ 200 km/h
  • Vitesse de pointe : Jusqu’à 310 km/h sur la ligne droite principale
  • Zone DRS : 1 principale sur la ligne droite et une courte après le virage 1

Caractéristiques techniques et environnement

Construit dans un vallon naturel, le Hungaroring se distingue par sa visibilité exceptionnelle pour le public — plus des deux-tiers de la piste sont visibles depuis de nombreux gradins. Les températures estivales peuvent grimper au-delà de 30°C, rendant la gestion de la chaleur et des pneus primordiale, surtout sous le soleil implacable hongrois ou dans des conditions parfois orageuses.

Le revêtement, refait à plusieurs reprises, reste poussiéreux en début de week-end, ce qui rend la piste “verte” et glissante, avant que le caoutchouc ne s’y dépose. La proximité de Budapest et les infrastructures modernes du circuit en font un lieu apprécié des équipes et des fans.

Un circuit pour les techniciens et les stratèges

Le Hungaroring est réputé difficile pour les dépassements : sa succession de virages lents et moyens, sans réelle ligne droite hormis la courte ligne principale, oblige à soigner chaque détail de la préparation technique. Il exige un appui aérodynamique maximal, comparable à Monaco ou Singapour. Les équipes optent donc pour des réglages à fort appui (« maximum downforce »), privilégiant la stabilité dans les enchaînements rapides et la traction à la sortie des virages serrés.

Le moteur est moins sollicité qu’ailleurs, mais la température joue un rôle crucial, tout comme le comportement des freins, mis à rude épreuve par les freinages courts et répétés. Les pneus tendres sont souvent privilégiés, mais leur dégradation rapide, surtout sur la surface abrasée du Hungaroring, fait de la gestion des gommes l’un des enjeux majeurs du week-end.

Réglages et gestion des voitures

  • Aérodynamique : Appui maximal, ailes très chargées
  • Suspension : Réglages souples pour maximiser l’adhérence en virage lent
  • Freins : Ventilation renforcée en cas de forte chaleur
  • Boîte de vitesses : Rapports courts pour favoriser la ré-accélération
  • Stratégie pneu : Deux arrêts sont courants, alternance soft/medium selon la température

Le Hungaroring vu par les pilotes

« C’est comme un karting géant », résume souvent Lewis Hamilton, recordman de victoires sur ce circuit. « Il n’y a pas de temps mort, tu dois enchaîner les virages comme un ruban, sans relâcher la concentration. » D’autres, comme Fernando Alonso, saluent « le défi physique et mental, car la chaleur et l’enchaînement des virages testent l’endurance comme rarement ailleurs. » Charles Leclerc insiste sur « l’importance de la position sur la grille », tant les dépassements sont difficiles : « Si tu rates ta qualif’, tu te retrouves vite bloqué. »

Environnement et atmosphère

Avec l’ambiance électrique des gradins, la proximité de la capitale hongroise et la ferveur des supporters, le week-end de Budapest est l’un des plus festifs du calendrier. Le circuit offre de nombreux points de vue, des aires de camping ombragées et une logistique facilitée par les liaisons directes avec le centre-ville. La météo, souvent capricieuse, ajoute au suspense, et le public hongrois sait réserver un accueil unique aux pilotes comme aux écuries.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Chaque été, le Hungaroring est le théâtre de scénarios imprévisibles où la stratégie, la gestion de la chaleur et la maîtrise du pilotage font la différence. Entre tracé exigeant, environnement accueillant et ambiance survoltée, le circuit hongrois demeure un joyau incontournable de la Formule 1 moderne.

Verstappen devrait piloter pour Red Bull en 2026 : sa clause de sortie est caduque

Max Verstappen poursuivra sa carrière chez Red Bull en 2026. Le Néerlandais, quadruple champion du monde, ne pourra plus activer la clause de sortie de son contrat, désormais caduque. Cette clause, dont les détails précis ne sont pas publics, aurait pu lui permettre de quitter l’écurie avant l’échéance fixée à fin 2028, à condition qu’il ne figure pas parmi les trois premiers du championnat à la trêve estivale.

Or, à l’issue du Grand Prix de Belgique, Verstappen occupe solidement l’une de ces trois premières places, avec 28 points d’avance sur George Russell, alors qu’il ne reste que 25 unités à distribuer avant la pause, lors du Grand Prix de Hongrie. Le scénario nécessaire à une activation de la clause ne peut donc plus se produire.

Si son départ prématuré ne peut plus se faire par ce biais, une porte reste théoriquement ouverte : celle d’un rachat massif de contrat. Des rumeurs évoquent une clause de libération avoisinant les 120 millions d’euros. Mais selon le journaliste néerlandais Erik van Haren, Verstappen aurait d’ores et déjà choisi de rester fidèle à Red Bull, indépendamment de ces conditions contractuelles.

Le journal De Telegraaf indique toutefois qu’un départ en 2027 reste envisageable, notamment si Red Bull devait perdre en compétitivité après l’importante refonte réglementaire prévue l’an prochain.

Les déclarations récentes de Verstappen laissent peu de place au doute : le pilote semble motivé à collaborer avec le nouveau patron sportif de Red Bull, Laurent Mekies, qui a succédé à Christian Horner. Par ailleurs, Mercedes a écarté tout mouvement vers un transfert en 2026. Son directeur Toto Wolff a affirmé vouloir conserver son duo actuel, composé de George Russell et du jeune espoir Kimi Antonelli, au moins pour une saison supplémentaire.

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de Belgique 2025

Oscar Piastri a remporté sa sixième victoire de la saison en Belgique, après une course retardée de 80 minutes par la pluie. Le départ a été lancé derrière la voiture de sécurité, puis donné sous drapeau vert. Piastri a pris la tête dès le premier tour en dépassant Lando Norris à Les Combes. Grâce à une stratégie efficace et un rythme constant, il a gardé l’avantage jusqu’à l’arrivée. Norris, malgré une remontée tardive, a échoué à revenir. Leclerc a complété le podium devant Verstappen. Hamilton, parti 17e, a terminé septième après un pari stratégique sur les pneus slicks en première partie de course.

Pour Carlos Sainz, le report du départ de la course était « une décision prudente »

Carlos Sainz a pris position en faveur de Rui Marques, directeur de course de la FIA, après le départ retardé du Grand Prix de Belgique, dimanche à Spa-Francorchamps. La course n’a débuté qu’à 16h20, soit avec 80 minutes de retard sur l’horaire initial, en raison de conditions de visibilité jugées insuffisantes.

Un tour de formation derrière la voiture de sécurité avait permis d’évaluer la situation, avant que Marques ne décide de suspendre le départ. Une décision critiquée par plusieurs pilotes, notamment Max Verstappen, qui s’est agacé à la radio : « C’est un peu ridicule… Ils sont beaucoup trop prudents. »

Même si la pluie s’est interrompue pendant une vingtaine de minutes, la direction de course est restée sur une ligne conservatrice, préférant attendre une amélioration durable avant de relancer les hostilités. La course a finalement repris avec un départ lancé, et les pilotes sont rapidement passés aux pneus pour piste sèche.

Lewis Hamilton s’est lui aussi montré critique, jugeant le délai excessif. À contre-courant, Carlos Sainz a défendu la prudence de Marques, soulignant la difficulté de juger la visibilité dans ces conditions particulières et le besoin d’assurer une sécurité maximale pour l’ensemble du plateau.

Sainz a déclaré qu’il avait « du respect » pour le directeur de course Marques en raison de la décision difficile qu’il a prise de prendre son temps avant de reprendre la course.

« Sur un circuit normal, oui, je pense que nous aurions pu commencer peut-être 5 à 10 minutes plus tôt. À Spa-Francorchamps et compte tenu de l’histoire de ce circuit, il vaut mieux être prudent », a déclaré Sainz.« Vous avez pu voir toute la course, vous avez pu la regarder en entier, donc je ne pense pas que ce soit une mauvaise décision, c’était une décision prudente, mais je respecte le directeur de course car il nous avait dit après Silverstone et les accidents à Silverstone qu’il serait plus prudent ici, et c’est ce qu’il a fait. C’est pourquoi il vaut mieux être prudent que d’avoir un accident et le regretter. »