AlphaTauri présente sa F1 2022

Ce lundi 14 février, l’équipe AlphaTauri est devenue la cinquième écurie de la grille à présenter sa monoplace pour la saison 2022 de F1; la AT03, qui sera pilotée cette saison par le Français Pierre Gasly et son coéquipier Yuki Tsunoda.

La présentation de l’AT03 a eu lieu en ligne comme chaque année lors d’un événement diffusé sur les différents réseaux sociaux de l’équipe italienne et sur sa chaîne YouTube. Cette AT03 sera propulsée cette saison par le moteur Honda car, bien que le constructeur japonais a décidé de stopper son programme en F1 à la fin de l’année dernière – il continuera à produire et fournir ses moteurs à Red Bull et AlphaTauri au cours des prochaines saisons. Le logo de Honda a cependant été modifié et la marque nippone est désormais présente sous le nom HRC (Honda Racing Corporation).

Tout comme sa grande sœur la Red Bull RB18 présentée il y a de cela quelques jours, la livrée de l’AlphaTauri est quasiment semblable à celle de l’an dernier à quelques détails près que seul un œil expert sera en mesure d’identifier.

L’AlphaTauri AT03 en images

La FIA rend ses conclusions d’Abou Dhabi à la Commission F1 ce lundi [MAJ]

Ce lundi 14 février, la FIA doit présenter à la Commission F1 le résultat de son enquête sur le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021.

Dans le cadre de la Commission F1 qui se réunit ce lundi 14 février, la FIA va rendre ses conclusions après l’enquête menée sur la manière dont a été gérée la fin du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, ultime manche du championnat du monde. On peut s’attendre à ce que des changements recommandés par la FIA soient discutés ce lundi lors de cette Commission F1, mais la réunion n’implique pas de pilotes, bien que la FIA ait promis une « discussion ouverte » avec chacun d’eux au préalable.

Il n’est pas non plus encore clair dans quelle mesure la réunion sera rendue publique – car aucun changement ne peut être officiellement approuvé avant une réunion du Conseil Mondial du Sport Automobile le 18 mars à Bahreïn, mais on peut tout de même s’attendre à un court communiqué de la FIA compte tenu de la gravité de la situation. Mohammed Ben Sulayem, qui a récemment remplacé Jean Todt à la présidence de la FIA, aurait eu une implication personnelle dans l’affaire, aux côtés d’autres personnalités de l’instance dirigeante.

L’un des changements que la FIA devrait proposer est un changement de la structure de gestion de la direction de course après la fin controversée du GP d’Abou Dhabi, où le directeur de course Michael Masi a pris seul une décision ayant eu un impact direct sur le championnat du monde. Depuis ce jour, Masi a fait l’objet de vives critiques, et bien qu’aucune décision sur son avenir n’ait encore été prise, le sujet sera probablement discuté aujourd’hui.

Mise à jour de cet article le 14/02/2022 à 18h00 : La FIA ne fera aucune annonce ce lundi (à lire ici)

Alpine F1 dévoile la composition de son Académie

Alpine F1 Team vient de dévoiler la composition de l’Alpine Academie pour sa septième année d’existence en 2022.

Jack Doohan et Olli Caldwell sont les deux recrues de l’Academie et rejoignent Caio Collet et Victor Martins, qui poursuivent au sein du programme basé à Enstone pour la deuxième année consécutive. Cette promotion accentue la présence internationale d’Alpine avec des pilotes représentant l’Europe, l’Amérique du sud et l’Océanie. Cette année, Jack Doohan et Olli Caldwell représenteront l’Academie en Formule 2 en pilotant respectivement pour Virtuosi Racing et Campos Racing. Les deux hommes ont fait leurs premiers tours de roues dans la catégorie lors des deux derniers rendez-vous de la saison 2021.

Jack Doohan devient le deuxième pilote australien à intégrer les rangs de l’Academie, suivant ainsi les traces d’Oscar Piastri. L’an passé, Jack Doohan s’est classé deuxième du Championnat FIA de Formule 3. En parallèle, Olli Caldwell a atteint la huitième position avec une victoire à son actif du haut de ses dix-neuf ans.

Caio Collet et Victor Martins sont tous les deux reconduits au sein de l’Academie. Le Brésilien continuera l’aventure avec MP Motorsport après avoir terminé neuvième pour ses débuts en Formule 3 tandis que Victor Martins rejoindra ART Grand Prix, avec qui il cherchera à poursuivre sur la lancée de sa première année l’ayant vu signer son premier succès dans la discipline.

L’Academie Alpine a connu l’année la plus réussie de son histoire en 2021 avec le titre acquis en F2 dès sa première tentative par Oscar Piastri et la troisième place de Guanyu Zhou après une bataille intense pour la couronne. Tous deux se préparent désormais pour leurs premiers pas dans le paddock de la Formule 1 tandis que Christian Lundgaard prend la direction de l’Amérique pour s’engager en Indy-Car. Les quatre membres de la promotion 2022 de l’Alpine Academie commenceront leurs campagnes respectives à Bahreïn en support du premier Grand Prix de Formule 1 de l’année (18-20 mars).

« L’Alpine Academie demeure un élément extrêmement précieux de ce que nous voulons accomplir en Formule 1. Nous nous passionnons de cette quête pour trouver la prochaine génération de pilotes pouvant nourrir notre écurie de F1. » a déclaré Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

« Il est également passionnant de voir la force croissante du programme depuis son lancement en 2016 puisque l’an der-nier n’était autre que sa saison la plus fructueuse à ce jour. Parmi nos diplômés en 2021, Oscar re-joint notre programme de Formule 1 au poste de pilote de réserve officiel de l’équipe, et il aura un rôle important aux côtés d’Esteban et Fernando cette année. Nous n’avons également qu’à regarder les paddocks de la Formule 1 et de l’IndyCar pour voir deux de nos anciens protégés, ce qui dé-montre toutes les qualités de la structure du programme pour préparer les pilotes aux plus hauts niveaux. »

« Comme chaque année, nous avons de grandes attentes envers l’Academie et cette saison ne fait pas exception. Nous accueillons deux nouveaux pilotes en Jack et Olli, alliés à notre duo en Formule 3 formé par Caio et Victor. Chacun apporte sa propre personnalité et son talent et il nous tarde de voir comment nos pilotes évolueront cette saison, tant individuellement que collectivement. »

Seidl : « Nous devons accepter que des erreurs puissent se produire »

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, pense que le nombre de décisions controversées lors de la saison 2021 a eu un effet négatif sur la F1, mais l’Allemand se félicite de la création d’un environnement où les erreurs peuvent être ouvertement reconnues.

Les décisions prises par le directeur de course de la FIA, Michael Masi, au Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 ont été très médiatisées ces dernières semaines, mais plusieurs autres décisions tout au long de la campagne 2021 ont également fait couler beaucoup d’encre comme au Grand Prix de Belgique où le directeur de course a décidé de lancer le Grand Prix pour seulement deux tours derrière la voiture de sécurité après de longues heures d’attente en raison des conditions météo exécrables. La décision de la FIA de ne pas pénaliser Max Verstappen au GP du Brésil lorsqu’il a envoyé la Mercedes de son rival à l’extérieur de la piste faisait également partie de ces décisions controversées.

Le directeur de l’équipe McLaren admet que toutes ces controverses n’ont pas été bonnes pour le sport, mais l’Allemand insiste sur le fait que ces décisions sont prises par des humains et qu’il faut donc accepter que des erreurs puissent se produire.

« Il est clair que ce qui s’est passé à Abou Dhabi était très controversé et que ce n’était pas bon pour le sport et, si vous regardez toute la saison, il s’est passé beaucoup de choses controversées et qui n’étaient globalement pas bonnes pour le sport. » a déclaré Andreas Seidl à la BBC.

« Nous devons investir du temps et de l’énergie pour comprendre ce qui s’est passé au cours de la saison et voir comment nous pouvons aider en rendant les règlements moins complexes et en apportant plus de soutien au directeur de course et aux commissaires pour éviter que de telles erreurs ne se reproduisent. »

« C’est quand même un sport d’humain, il ne faut pas l’oublier. Nous devons accepter que des erreurs puissent se produire du côté des équipes et du côté de la FIA. Il est important que nous créions un environnement où si des erreurs se produisent, vous levez la main et vous l’admettez. C’est aussi important que d’éviter des controverses. »

La FIA a lancé une enquête sur les décisions prises au Grand Prix d’Abou Dhabi 2021. L’instance dirigeante présentera un rapport sur ses conclusions lors du prochain Conseil Mondial du Sport Automobile programmé à Bahreïn le 18 mars.

LIVE F1 : présentation de l’AlphaTauri en direct [MAJ]

L’équipe AlphaTauri a choisi ce lundi 14 février, jour de la St Valentin, pour présenter sa monoplace 2022; l’AT03, qui sera pilotée cette année par le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda.

La présentation est programmée à 12h00 (heure de Paris) et vous pourrez la suivre en direct via la chaîne YouTube de l’équipe AlphaTauri (flux disponible au bas de cet article). L’AT03 sera à nouveau propulsée cette saison par le moteur Honda, bien que le constructeur japonais a pris la décision de stopper son programme en F1 à la fin de l’année dernière.

La saison dernière, AlphaTauri a terminé à la sixième place au championnat du monde des constructeurs après une rude bataille contre l’équipe Alpine qui a finalement réussi à prendre le large sur l’écurie italienne en fin d’année pour décrocher la cinquième place au classement.

Mise à jour : l’AlphaTauri AT03 a été présentée, cliquez sur ce lien pour accéder à la galerie d’images de la monoplace.

Présentation de l’AlphaTauri AT03

A quelle heure AlphaTauri présente sa F1 ce lundi ?

Ce lundi 14 février, l’équipe AlphaTauri présente sa monoplace pour la saison 2022 de Formule 1; l’AT03, qui sera pilotée cette année par le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda.

Cinquième écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle monoplace, AlphaTauri a programmé une présentation en ligne à 12h00 (heure de Paris) ce lundi 14 février. Vous pourrez bien-sûr retrouver toutes les photos de l’AT03 sur notre site dans la foulée de la présentation.

Pour rappel, cette semaine quatre équipes présentent leur nouvelle monoplace pour la saison 2022, il s’agit d’AlphaTauri, Williams (15 février), Ferrari (17 février) et Mercedes (18 février). Il ne manquera plus que l’équipe Alpine (21 février) et Alfa Romeo (27 février) pour compléter le bal des présentations bien que les versions définitives de toutes ces monoplaces ne seront pas visibles avant la première course de l’année à Bahreïn le 18 mars.

Vous pouvez suivre en direct la présentation de l’AlphaTauri AT03, il vous suffit de cliquer sur ce lien pour accéder à la page du live.

Mise à jour : l’AlphaTauri AT03 a été présentée, cliquez sur ce lien pour accéder à la galerie d’images de la monoplace.

Dates présentation F1 2022

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Norris a testé plusieurs styles de pilotage pour s’adapter à sa F1 2022

Le pilote McLaren Lando Norris dit avoir expérimenté différents styles de pilotage dans le simulateur de son équipe cet hiver car il s’attend à ce que les monoplaces 2022 demandent aux pilotes une plus grande adaptation.

Cette année, la Formule 1 a introduit de toutes nouvelles règlementations ce qui veut dire que les pilotes pourraient avoir besoin d’adapter leur style de pilotage aux nouvelles machines dont l’effet de sol sera bien plus accentué qu’auparavant. Norris – qui vient de signer une prolongation de contrat avec McLaren pour quatre années supplémentaires – a admis qu’il a dû tester plusieurs styles de pilotage dans le simulateur cet hiver pour ne pas être surpris lorsqu’il prendra la piste pour la première fois à Barcelone avec la MCL36.

« Je pense que c’est valable pour tout le monde, que cela pourrait convenir au style de pilotage de beaucoup de gens, peut-être à certains plus qu’à d’autres. » a déclaré Lando Norris.

« Cela pourrait potentiellement être mauvais pour moi, mais c’est la vie. Je m’en occupe, c’est quelque chose que l’on peut gérer. Avant d’arriver en F1, je devais y faire face dans toutes les catégories. Je n’ai passé qu’un an dans chaque catégorie, et chaque année je devais m’adapter à quelque chose de nouveau et essayer d’en tirer le meilleur parti. »

« Il a déjà été prouvé par des champions et des vainqueurs qu’une monoplace de Formule 1 n’est pas une chose facile à comprendre et vous devez vraiment entrer dans cette zone où vous arrivez à extraire un peu de performance quand vous êtes dans la voiture, et c’est ce que j’ai réussi à faire l’année dernière. C’est ce que Daniel [Ricciardo] a eu un peu plus de mal à faire, alors que je suis sûr qu’il avait l’impression de bien faire. »

« J’espère que cela conviendra à mon style de pilotage et que tout sera fluide, mais il y aura certainement des choses, et peu importe ce à quoi je dois m’adapter ou changer, je pense que ce sera le cas pour tout le monde. »

« J’ai passé beaucoup de temps sur le simulateur, pas seulement pour piloter, mais pour être prêt à piloter de différentes manières et à conduire dans différents styles. Nous savons que notre voiture était assez spécifique ces dernières années dans la façon dont nous devions la piloter, la façon dont on pouvait tirer les performances, et cela s’est vu avec l’arrivée de Daniel dans la voiture. »

Prost : avec plus d’essais, les pilotes avaient une « musculature naturelle »

L’ancien directeur non-exécutif d’Alpine, le Français Alain Prost, a rappelé que les pilotes actuels en Formule 1 n’ont plus la possibilité de se muscler naturellement dans les voitures, notamment parce que les essais privés en catégorie reine sont désormais strictement encadrés et bien moins nombreux que dans les années 90.

Au fil des années, les essais privés en Formule 1 ont été considérablement réduits, ce qui a forcé les pilotes à passer beaucoup plus de temps dans des salles de gym que sur une piste pour se maintenir en bonne forme physique, alors qu’à l’époque où Alain Prost roulait encore en Formule 1, les pilotes pouvaient s’entrainer sur la piste entre les Grands Prix et avaient donc une musculature « naturelle », ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

« C’était une autre période, c’était différent. Eux [les pilotes actuels] font 23 courses et ils font du simulateur, mais ils ne font pas d’essai. Alors que nous on faisait en moyenne trois à quatre jours d’essais par semaine. » a expliqué Alain Prost sur le plateau de C à vous sur France 5.

« On faisait de l’entrainement physique, mais pas aussi poussé avec les machines [qu’ils ont], même si je me rappelle avec Rhône Poulenc [ancien sponsor en F1], on avait fait des essais de cette machine sur les muscles [du cou], et en fin de compte, moi je me suis aperçu que ce n’était pas bon pour moi parce que comme on roulait beaucoup, on avait une musculature naturelle dans la voiture […]. »

« On avait les voitures à jupe à l’époque, donc cette musculature on la faisait naturellement à l’époque. Eux, ils sont obligés de la faire un peu dans les salles [de gym]. Tout évolue ! ». conclut Alain Prost.

Albon a passé l’hiver à Los Angeles pour préparer son retour en F1

Alexander Albon signe son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Williams et a donc passé l’hiver à se préparer physiquement avant de débuter une très longue saison composée de 23 Grands Prix.

Après une année en off en tant que pilote de réserve de l’équipe Red Bull Racing en 2021, Alex Albon a finalement retrouvé un baquet de titulaire chez Williams en remplacement direct du Britannique George Russell qui a rejoint pour sa part Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2022.

Lorsqu’on lui demande comment s’est passé son hiver d’inter-saison, Albon a expliqué qu’il avait passé du temps avec sa famille avant de partir pour Los Angeles où il a suivi un entrainement physique spécifique avant de reprendre la compétition en catégorie reine.

« Pour moi, l’hiver consiste d’abord à passer du temps avec la famille et les amis, puis à se préparer pour la saison. J’ai passé beaucoup de temps à Los Angeles parce que le temps là-bas en hiver est tellement bon, surtout par rapport à ce à quoi nous sommes habitués au Royaume-Uni. » nous explique Albon.

« Lorsque j’étais en Californie, je me suis principalement concentré sur l’entrainement physique avant la saison. Mon entraîneur Patrick Harding est venu avec moi à Los Angeles et il m’a fait suivre une routine assez disciplinée afin que je sois aussi prêt que possible et que je puisse commencer à courir. Nous avons tendance à nous entraîner cinq ou six jours par semaine, chacun de ces jours consistant en des doubles séances.« 

« En termes d’entraînements spécifiques, c’est vraiment un mélange de tout, mais l’objectif principal a tendance à être d’avoir une bonne base pour la saison à venir. Cela signifie mettre un peu plus de muscle et avoir un bon cardio de base, de sorte que lorsque nous amorçons la saison pour la première course à Bahreïn, nous soyons prêts. »

Parallèlement à ses entrainements, Albon a également rencontré le conseiller principal de Williams et champion du monde 2009, Jenson Button, à Los Angeles.

« Pendant mon séjour à Los Angeles, j’ai eu la chance de rencontrer Jenson Button sur sa piste de kart locale. Le karting est génial; non seulement cela vous garde affûté, mais c’est la course dans sa forme la plus pure. Évidemment, ce n’est pas une voiture de Formule 1, mais ils sont si rapides par rapport aux circuits sur lequel vous conduisez, donc c’est vraiment l’une des rares choses qui s’en rapprochent. »

« Mentalement, cela aide à s’assurer que votre cerveau est de retour dans le rythme de la course, tandis que toutes les sensations à travers vos mains, vos fesses et votre dos vous mettent dans le rythme physiquement avant la vraie chose. Évidemment, avec Jenson, c’était une bonne compétition – il est aussi rapide que prévu et c’est juste très amusant de courir avec lui. »

En outre, le pilote thaïlandais a également passé du temps dans le simulateur de l’équipe Williams au cours de l’hiver : « Maintenant, nous nous rapprochons du début de la saison, tout commence à être très animé. J’ai gardé un œil attentif sur la construction de la voiture, mais il est également de ma responsabilité de m’assurer que la voiture se comporte bien dans le simulateur. »

L’équipe Williams présentera sa monoplace pour la saison 2022 ce mardi 15 février à 14h00 (heure de Paris).

F1 2022 : quatre présentations cette semaine !

Cette semaine, quatre équipes de la grille présenteront leur monoplace pour la saison 2022 de Formule 1 qui débutera le 20 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Ce lundi 14 février, c’est l’équipe AlphaTauri qui présentera sa monoplace 2022; l’AT03, qui sera pilotée cette année par le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda. La présentation se fera comme chaque année en ligne à partir de 12h00 (heure de Paris).

Le mardi 15 février, ce sera au tour de l’équipe Williams de présenter au monde sa monoplace 2022; la FW44; qui sera pilotée cette saison par le Thaïlandais Alexander Albon et le Canadien Nicholas Latifi. Là encore, la présentation se fera en ligne à 14h00 (heure de Paris).

Le jeudi 17 février, ce sera au tour de la Scuderia Ferrari de nous présenter sa F1-75 (c’est son nom) qui sera pilotée cette saison par le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz. La présentation de la Ferrari se fera également en ligne à 14h00 (heure de Paris).

Enfin, le vendredi 18 février, l’équipe championne du monde en titre Mercedes présentera sa W13 en direct depuis Silverstone. La présentation débutera à 10h00 (heure de Paris), tandis que la monoplace prendra ensuite la piste pour son premier shakedown. Évidemment, vous retrouverez toutes les informations nécessaires sur notre site tout au long de la semaine pour ne rien louper, ainsi que les photos de chaque monoplace présentée.

Dates présentation F1 2022

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F1 2022 : les horaires des départs

La Formule 1 a confirmé cette semaine les horaires de tous les Grands Prix de la saison 2022 qui sera composée de 23 courses (un record pour la catégorie reine du sport automobile).

La saison 2022 de F1 débute le 20 mars à Bahreïn et se terminera le 20 novembre à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina. Au total, les équipes s’apprêtent à traverser pas moins de 21 pays à travers le globe en seulement 9 mois de compétition si la situation sanitaire et les différentes restrictions mises en place par certains gouvernements le permettent évidemment.

Grosse nouveauté cette année en Formule 1 puisque le format des week-ends de course a été modifié et ils se dérouleront désormais sur seulement trois jours suite à la suppression de la journée des médias du jeudi. Les pilotes répondront désormais aux questions des journalistes le vendredi matin, tandis que les deux premières séances d’essais libres de chaque week-end seront programmées le vendredi après-midi. Notez également que l’introduction des courses Sprint n’a pas encore été votée par la Formule 1 et ne font donc pas partie de ce tableau.

Ci-dessous, retrouvez les horaires des départs de chaque course de la saison 2022 en heure française incluant le changement d’horaire été/hiver.

Horaires départ GP F1 2022 (heure de Paris)

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Vettel surpris que la F1 supprime la cérémonie « We Race As One »

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a fait part de son étonnement de voir la Formule 1 supprimer la cérémonie d’avant course qui permettait aux pilotes d’afficher leur soutien à la lutte contre le racisme.

Depuis le début de la saison 2020, la Formule 1 a lancé l’initiative  « We Race As One » pour lutter contre les discriminations et le racisme, tandis que les pilotes ont été invités à afficher sur un T-Shirt un message antiracisme avant chaque course sur la grille de départ. Durant ce moment, certains pilotes ont même pris l’initiative de poser un genou au sol en référence à l’ancien quaterback des 49ers de San Francisco Colin Kaepernick qui avait posé un genou à terre pendant l’hymne américain avant un match.

Cependant, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a confirmé à la veille de la saison 2022 que le sport allait changer de position cette année en privilégiant l’action, insistant sur le fait que si les pilotes sont toujours libres de s’agenouiller, ils n’auront plus l’opportunité formelle de le faire lors d’une cérémonie d’avant course puisque cette dernière n’existera plus.

« Je pense que ce geste [le moment réservé avant la course] a été un geste important car nous devons respecter tout le monde comme toujours. Mais il est désormais temps de passer à autre chose et de prendre d’autres mesures. » a déclaré Domenicali à Sky Sports.

Malgré ce changement dans le protocole d’avant course, Sebastian Vettel espère que les pilotes trouveront toujours un moyen de se réunir cette année, tout en laissant entendre que les responsables pensent que les messages des pilotes sont peut-être devenus « trop ​​​​forts » pour eux.

« J’ai été un peu surpris, je pense que les problèmes auxquels nous nous attaquons ne vont pas disparaitre d’ici deux ans. Donc, j’ai été un peu surpris. » a admis Sebastian Vettel.

« J’espère qu’en tant que pilotes nous trouverons un moyen de nous réunir et de trouver un créneau pour encore nous exprimer sur des sujets qui nous tiennent à cœur. Probablement que tous les pilotes ne s’en soucient pas, mais je pense que certains s’en soucient vraiment et c’est super de se retrouver ensemble. Mais cela devenait peut-être un peu trop fort et individuel pour le côté commercial des choses. »

Déjà l’année dernière, la Formule 1 avait procédé à quelques changements en décidant de retirer l’arc en ciel accolé à l’inscription « WeRaceAsOne » sur la Safety Car et les monoplaces afin de se concentrer sur trois piliers fondamentaux : la durabilité, la diversité et l’inclusion.

Ricciardo : la popularité de la F1 a mis trop de pression sur les officiels de la FIA

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo estime que la croissance de la Formule 1 ces dernières années a entrainé une pression accrue sur les officiels de la FIA avec une surexposition médiatique.

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, fait actuellement l’objet d’une enquête pour la façon dont il a géré la procédure de redémarrage de la voiture de sécurité lors de la finale de la saison 2021 à Abou Dhabi en décembre dernier, alors qu’il a également fait l’objet de nombreuses critiques tout au long de la saison face à l’incohérence de certaines décisions prises lors de certains week-ends de course.

Au cours des dernières années, la Formule 1 a connu une forte croissance, notamment grâce à l’arrivée de la série Drive To Survive de Netflix qui attiré de nombreux nouveaux fans. Daniel Ricciardo pense que cette exposition supplémentaire des officiels de la FIA a conduit à plus de pression sur eux durant un week-end de course : « La seule chose que je ressens c’est qu’il y a eu trop de pression sur eux pour être honnête. Je pense que le sport en général est beaucoup plus exposé maintenant. » a déclaré Ricciardo, cité par MotorsportWeek.

« C’est formidable à certains égards, mais cela met également des gens sous pression qui ne demandent probablement pas cette pression ou qui n’y sont pas habitués. En regardant en arrière, il est difficile de se souvenir d’un moment où les commissaires sportifs étaient autant médiatisés, il s’agissait d’un domaine un peu inconnu. »

L’Australien estime qu’un certain effet d’entrainement s’est créé l’an dernier d’un incident à l’autre et pense que les officiels de la FIA doivent être écartés de toute exposition médiatique afin de les laisser gérer confortablement certaines situations compliquées.

« Je pense qu’il y a eu un certain effet d’entrainement et cela a peut-être mis trop en évidence certaines choses et cela a ensuite mis davantage de pression sur la situation suivante. C’était déjà très intense [durant la saison] et je pense que tout le monde aurait probablement dû prendre du recul. Nous sommes évidemment tous assignés à des rôles et cette personne [Masi] est là pour une raison, laissez-là faire. »

« Parfois, il y a eu beaucoup d’interférences et je pense que cela a rendu les choses plus compliquées qu’elles n’auraient dû l’être. Donc, je pense qu’il faut moins d’interférences et laisser les gens continuer en mettant moins de pression et voir quel est le résultat. »

Zhou veut faire oublier son étiquette de pilote payant en F1

Guanyu Zhou insiste sur le fait qu’il n’est pas arrivé en Formule 1 uniquement grâce à l’argent et espère pouvoir prouver cette année qu’il n’est pas qu’un simple pilote payant.

Zhou a rejoint l’équipe Alfa Romeo en 2022 et est devenu le premier pilote chinois de l’histoire à accéder à la Formule 1 à l’âge de 22 ans. Il remplace directement l’Italien Antonio Giovinazzi qui a été remercié par Alfa Romeo à la fin de la saison 2021 après trois années en tant que titulaire. Juste après l’annonce officielle de l’arrivée de Zhou, Giovinazzi n’a pas hésité à critiquer le choix d’Alfa Romeo et a dénoncé « une F1 impitoyable » où l’argent dicte les règles.

Zhou pour sa part est bien conscient qu’il a sur son dos une étiquette de pilote payant, mais le jeune Chinois veut faire en sorte cette année de prouver qu’il mérite sa place en catégorie reine : « Je ne peux pas influencer ce que certains pensent. A mon avis, j’ai déjà montré en Formule 2 que j’avais ce qu’il faut pour être en Formule 1. J’y ai gagné des courses et j’ai concouru pour le titre. Maintenant, c’est à moi de montrer aussi mes compétences en Formule 1. » a déclaré Zhou au Blick.

Depuis 2012, le pilote chinois a déménagé en Angleterre afin de se retrouver dans un environnement plus compétitif qu’en Chine. Les premiers mois ont été difficiles pour lui, mais Zhou dit que sa persévérance lui a permis de trouver une place en Formule 1.

« J’ai déménagé en Angleterre en 2012 où tout est différent de la Chine. C’est difficile de s’installer car il faut d’abord apprendre la langue pour tout comprendre. C’est aussi dur d’un point de vue sportif car le niveau sur circuit est beaucoup plus élevé en Europe. J’ai dû apprendre beaucoup. »

« Ça été particulièrement difficile au début parce que les résultats que j’espérais ne sont pas venus tout de suite. Autre chose…il me manquait aussi un modèle chinois qui aurait pu me montrer le bon chemin vers la Formule 1. Personne de mon pays n’avait emprunté cette voie auparavant. Ma famille et moi avons dû trouver nous-mêmes le bon chemin. »

« C’était plutôt un tour de montagnes russes plutôt qu’un bain constant de bonheur. J’ai vraiment dû faire beaucoup de sacrifices pour entrer en Formule 1. Mes parents sont maintenant très fiers de ce que j’ai pu accomplir. En Chine, il est très difficile d’arriver là où je suis maintenant, et j’ai dû poursuivre ce rêve avec un engagement total à un très jeune âge. Mon risque de ne pas arriver en Formule 1 était de 80%. J’ai toujours dû faire mes preuves en Formule 4, Formule 3 et Formule 2, je devais gagner des courses et courir pour le titre. »

Pour sa première saison en Formule 1, Zhou sera le coéquipier du Finlandais et ancien pilote Mercedes Valtteri Bottas.

Russell a l’impression de rentrer à la maison chez Mercedes

Le Britannique George Russell estime que rejoindre l’équipe Mercedes lui donne le sentiment de retourner à la maison.

Russell est désormais un pilote Mercedes après avoir quitté l’équipe Williams à la fin de la saison 2021 avec laquelle il a débuté sa carrière en tant que titulaire trois ans auparavant en Formule 1. Le coéquipier de Lewis Hamilton arrive en terrain connu chez Mercedes puisqu’il a passé une grande partie de sa jeunesse dans le giron Mercedes et arrive donc cette année dans une équipe qu’il connait déjà bien.

« C’est un sentiment incroyablement spécial d’être un pilote officiel Mercedes et c’est un sentiment un peu étrange en même temps. » a déclaré George Russell.

« J’y ai passé tellement de temps en Formule 3 et Formule 2 en tant que pilote junior. D’une certaine manière, j’ai l’impression de rentrer chez moi avec des gens que je connais depuis si longtemps. J’ai dû me remettre au courant de la façon dont l’équipe fonctionne, ce qui est une chose que j’ai vraiment apprécié. J’ai passé tellement de temps avec l’équipe avant de rejoindre Williams en Formule 1 que j’ai l’impression de connaître déjà tout le monde. »

Concernant son rôle de pilote titulaire chez Mercedes à partir de cette saison, Russell a évidemment déjà commencé à travailler avec sa nouvelle équipe au cours de l’hiver et a également pu voir sa future monoplace qui sera présentée le vendredi 18 février.

« Nous avons débuté le travail sur des éléments importants pour comprendre la voiture, comprendre les défis et essayer de préparer au mieux la saison à venir. Après la conclusion de l’année dernière [le GP d’Abou Dhabi], il y a tellement le feu dans l’usine, tout le monde veut rebondir. C’est juste incroyable pour moi de voir ça. »

« Les premières impressions de la W13 sont intéressantes, c’est une voiture très différente de l’époque précédente. Les caractéristiques sont complétement différentes en termes d’appui et on apprend encore au fur et à mesure, il y a encore place à beaucoup d’améliorations pour tout réunir, pour que ce soit le plus agréable en termes de pilotage. Je vois beaucoup de monde dans le même bateau, on en apprend encore jour après jour, que ce soit en soufflerie ou au simulateur. Ce sera une année de développement. »

« Tout le monde veut participer à la première course et avoir la voiture la plus rapide, mais ce qui sera le plus important, c’est de comprendre quelles sont vos limites et comment vous allez vous améliorer à partir de ces limites pour construire les meilleures fondations possibles. »

 

McLaren a présenté sa « vraie » F1 mais a caché quelques zones

L’équipe McLaren a confirmé que la monoplace présentée ce vendredi soir était la « vraie » MCL36 avec laquelle Lando Norris et Daniel Ricciardo participeront au championnat du monde 2022 mais que certaines parties ont été volontairement cachées.

Étant donné que les équipes ne doivent pas dévoiler toutes leurs cartes avant la première course de la saison programmée à Bahreïn en mars, les monoplaces qui sont présentées depuis la semaine dernière ne sont pas des versions définitives afin de garder certains secrets bien cachés des autres concurrents.

A ce petit jeu, certaines comme Red Bull, ont choisi de présenter un showcar ressemblant comme deux gouttes d’eau au concept dévoilé l’an dernier par la FOM à Silverstone et non pas la « vraie » monoplace qui participera au championnat du monde 2022. Jusqu’à présent, seules les équipes Aston Martin et McLaren ont présenté la vraie monoplace tout en veillant à cacher les parties les plus importantes à leurs yeux.

« Je pense que nous pouvons être fiers d’avoir présenté notre vraie voiture, car c’est bien la voiture que nous emmènerons à Barcelone. » a déclaré James Key, directeur technique de McLaren, cité par MotorsportWeek.

« Nous avons caché quelques morceaux parce qu’il y a des zones sensibles pour des raisons évidentes. Mais de toute façon, tout le monde les verra lorsque nous commencerons à rouler. En partant d’une feuille de papier vierge, McLaren a travaillé très dur pour établir une plate-forme compétitive pour cette saison et les futures. »

« Cependant, nous savons que nous venons tout juste de commencer à débloquer les performances de cet ensemble de règlementations, et que l’une des principales caractéristiques de la saison 2022 sera une guerre du développement intense alors que les équipes vont évaluer les conceptions des autres et font innover dans la façon de générer de l’appui grâce à l’effet de sol. »

« Cela fait un certain temps que l’effet de sol n’a pas joué un rôle prédominant en Formule 1, mais il offre un grand potentiel pour créer des courses plus proches et plus excitantes avec ces nouvelles règlementations. L’équipe a travaillé 24 heures sur 24 pour concevoir, produire et assembler, dans des conditions difficiles au cours de l’année dernière, alors que le monde lutte toujours contre les risques posés par le Covid-19. Je suis immensément fier de la façon dont l’équipe a relevé ce défi de manière sûre mais efficace. Maintenant, nous mettons le fruit de leur travail sur la piste et mènerons la bataille du développement sur le reste de la grille. »

Pour l’anecdote, la McLaren MCL36 a été baptisée MCL36A, ce qui veut dire qu’une version B devrait voir le jour d’ici peu de temps.

Vettel voit 2022 comme un vrai test pour Aston Martin

Sebastian Vettel pense que 2022 sera un véritable test pour Aston Martin après un remaniement au sein de la structure managériale de l’équipe au cours de l’hiver.

Alors que le duo de pilotes d’Aston Martin reste inchangé cette saison par rapport à 2021 avec Sebastian Vettel et Lance Stroll, le directeur de l’équipe Otmar Szafnauer a pour sa part été remplacé par Mick Krack, tandis que Martin Whitmarsh assume le rôle de PDG depuis la fin de l’année dernière. A partir du mois d’avril, un ancien ingénieur de Red Bull, Dan Fallows, rejoindra l’équipe du constructeur britannique où il assumera le rôle de directeur technique.

Tous ces changements, combiné au fait que la Formule 1 débute cette année une nouvelle ère avec l’introduction de nouvelles règles techniques, devraient faire en sorte de donner à Aston Martin une nouvelle impulsion et l’aider à remonter dans l’ordre hiérarchique cette année après une saison 2021 décevante au terme de laquelle l’équipe de Silverstone a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs.

« La vérité, c’est que l’équipe grandit. Évidemment, avoir un remaniement dans la structure est toujours un peu délicat, et il faudra du temps pour surmonter cela. » a déclaré Sebastian Vettel.

« Mais j’espère que nous parviendrons à nous ressaisir et à devenir plus cohérents et plus efficaces dans nos processus. Je pense que cette année sera un véritable test pour nous et nous verrons à quel point nous sommes bons. L’année dernière, nous n’avons rien montré parce que nous ne nous sommes pas concentrés sur l’introduction de mises à jour. Mais cette année, tout tourne autour de cet ensemble de règles, de cette génération de voitures et nous allons pouvoir montrer ce que nous pouvons produire. Nous devrions être notés en fonction de cela. »

L’AMR22 a été présentée cette semaine et était déjà en piste ce vendredi à Silverstone dans le cadre d’un shakedown (voir la vidéo ici).

Red Bull s’attend à des arrêts au stand plus lents en 2022

Christian Horner estime que Red Bull ne sera pas en mesure de battre ses propres records d’arrêts aux stands cette année avec la monoplace 2022.

Cette année en Formule 1, les monoplaces sont nées de la toute nouvelle règlementation technique et ont toutes été conçues à partir de zéro. Outre d’énormes changements sur les carrosserie pour se conformer à la règlementation, les roues ont également été modifiées en 2022 avec l’introduction des pneus 18 pouces (13 pouces jusqu’en 2021), ainsi que des flasques d’enjoliveur sur les jantes.

Selon le directeur de l’équipe Red Bull, cela signifie qu’un arrêt au stand durant une course deviendra une procédure légèrement plus complexe que par le passé et qu’il sera donc difficile pour son équipe de battre ses propres records, du moins lors de la première année.

« Cela aura certainement un impact sur les arrêts au stand, parce que les roues sont plus lourdes et plus volumineuses. Donc, avec un record du monde obtenu en 1,82 seconde, je ne pense pas que nous arriverons à le battre cette première année. » a déclaré Christian Horner.

« Il s’agira d’adapter et d’affiner nos techniques, mais je suis presque certain que nous pourrons nous rapprocher des arrêts de deux secondes même avec ces roues et ces pneus. »

Le directeur sportif de l’équipe Red Bull, Jonathan Wheatley, a pour sa part insisté sur le fait que les arrêts au stand en 2022 auront « une dynamique entièrement différente » mais fait entièrement confiance à son équipe qui a toujours excellé dans ce domaine : « Je pense que l’un des aspects les plus excitants et intéressants de mon point de vue est la responsabilité globale de la performance de l’équipe lors d’un arrêt au stand. »

« Cela peut-être une épée à double tranchant, car les choses ne se passent pas toujours bien. Mais c’est un point sur lequel j’ai été très enthousiaste au cours des dernières années et que j’ai beaucoup apprécié. L’équipe a connu quatre années extraordinaires [en termes d’arrêt au stand] avec le succès dans le trophée DHL au cours des quatre dernières années. Je pense que cette cohérence, ce désir d’être plus rapide, et aussi d’être le plus sûr dans ce que nous faisons, l’équipe a ça dans son sang, dans son ADN. »

Norris veut être plus cohérent en 2022 avec McLaren

Le Britannique Lando Norris ne sait pas encore si sa nouvelle monoplace sera adaptée à son style de pilotage cette année, mais le pilote McLaren dit qu’il se sent confiant à la veille de la saison 2022.

En 2021, Lando Norris a terminé à la sixième place au championnat du monde des pilotes, mais le Britannique a impressionné par ses performances en piste, à tel point que l’équipe McLaren vient de prolonger son contrat pour quatre années supplémentaires.En 2022, la Formule 1 repart sur de nouvelles bases avec de nouvelles monoplaces nées de la nouvelle règlementation technique.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que la nouvelle règlementation technique – qui accentue cette année l’effet de sol sur les monoplaces pour générer plus d’appui – conviendrait plus à son style de pilotage, le Britannique a répondu : « Je n’ai pas encore les réponses à cela. Nous avons évidemment quelques idées grâce au simulateur, mais tant que nous ne serons pas sur la piste et que nous ne verrons pas à quoi cela ressemble, nous ne pouvons pas répondre à cette question. »

« J’espère évidemment que cela conviendra à mon style de pilotage et que tout sera génial, mais il y aura certainement des choses auxquelles il faudra s’adapter. Je pense que ce sera le cas pour tout le monde. Mais bien-sûr, il y a des opportunités de poursuivre les progrès de l’année dernière et j’essaierai de passer à l’étape suivante. »

« La chose la plus importante [pour 2022] est d’augmenter un peu plus la cohérence. Je pense que cela a fait du bien d’avoir passé ce cap entre la saison d’il y a deux ans et la saison dernière, de ne pas faire ces petites erreurs qui coutaient cher. Il y a eu quelques petites choses en cours de route qui m’ont empêché de marquer des points, je pense que ce n’était qu’à deux reprises, mais alors que j’étais peut-être huitième j’aurais peut-être pu terminer cinquième ou sixième et marquer plus de points. Donc, il faudra plus de cohérence, m’assurer d’être en Q3 [en qualifications] et juste être là quand ça compte. »

« J’ai hâte de continuer sur la même voie que l’année dernière, je me sens confiant, j’ai confiance dans mon pilotage et je sens que je peux diriger l’équipe. Je sens que je peux être à un endroit où je peux m’appuyer sur l’équipe si j’ai besoin d’aide et ils peuvent s’appuyer sur moi s’ils ont besoin d’aide. »

Ricciardo pense être plus à l’aise qu’en 2021 chez McLaren

De son propre aveu, Daniel Ricciardo estime qu’il n’a pas été à la hauteur en 2021 pour sa première saison chez McLaren, mais à la veille d’une nouvelle campagne, l’Australien cherche à mettre ses difficultés rencontrées l’an dernier derrière lui.

Bien qu’il ait remporté sa première victoire depuis 2018 à Monza l’an dernier lors de sa première année avec McLaren – et la première victoire de McLaren depuis 2012 – Ricciardo a eu du mal par rapport à son coéquipier Lando Norris en 2021 et a terminé à 45 points du Britannique au classement des pilotes.

Lorsqu’on lui a demandé ce vendredi soir lors du lancement de la nouvelle McLaren s’il estimait que ces difficultés de 2021 lui avaient été bénéfiques à long terme, Ricciardo a répondu : « Oui, je le pense. C’est un peu la beauté de certaines difficultés, c’est qu’il y a toujours quelque chose à apprendre d’une difficulté, d’une erreur ou d’un événement… vous apprenez par l’expérience. » a déclaré l’Australien.

« Tout simplement, il m’est venu à l’esprit que je ne connaissais pas vraiment mes forces. Je savais que je pouvais être rapide, mais j’ai pensé que c’était peut-être parce que j’avais de plus grosses boules !… Mais en y pensant, j’ai réalisé que c’était ce qui m’avait rendu rapide ces dernières années, c’est en fait ce qui me donne confiance dans la voiture, là où je suis meilleur que d’autres. »

« J’ai acquis de bonnes connaissances avec ça maintenant. Je suis sûr qu’il y aura encore des hauts et des bas, mais je suis certain que je pourrai mieux m’adapter qu’en 2021… J’espère que vous me verrez rouler comme un oiseau en 2022 ! »

Durant l’hiver, Daniel Ricciardo a pu rentrer chez lui voir sa famille en Australie et, malgré une quarantaine de deux semaines dans un hôtel à son arrivée dans le pays, le pilote McLaren a ajouté que voir sa famille était ce dont il avait besoin avant d’entamer une longue saison composée de 23 courses cette année.

« C’était vraiment agréable de revenir. Ce n’était pas sans difficultés, car je regardais le plafond d’un hôtel pendant deux semaines ! Mais en fait, sortir et recevoir le câlin de maman et papa et de tous les autres, c’était vraiment sympa. »

« Ensuite, j’ai passé environ quatre semaines à la maison, hors de la quarantaine, dont une grande partie avec la famille, faisant des choses simples et rattrapant mon retard, c’était donc le rappel dont j’avais besoin. C’est toujours difficile de partir, et cela ne facilite pas le départ, mais c’était la solution dont j’avais besoin et que j’attendais certainement parfois en 2021. »