Mark Webber sur le départ de Vettel : « Je pense qu’il a fait le bon choix »

Mark Webber – l’ancien coéquipier de Sebastian Vettel chez Red Bull – estime que le quadruple champion du monde a fait « le bon choix » de prendre sa retraite du sport à la fin de cette année après quinze années passées en catégorie reine.

Sebastian Vettel a passé 94 Grands Prix aux côtés de Mark Webber chez Red Bul entre 2009 et 2013 et l’Australien reste à l’heure actuelle le coéquipier le plus ancien avec lequel Vettel a dû travailler. Le duo nous a offert de belles batailles en piste au cours de ces années de collaboration chez Red Bull, alors qu’ils s’affrontaient roue contre roue pour le championnat du monde au volant de la meilleure monoplace à l’époque.

S’exprimant après l’annonce faite par Sebastian Vettel peu avant le Grand de Hongrie, Mark Webber estime que son ancien coéquipier a fait le bon choix après avoir connu une longue carrière au plus haut niveau  » : « Il a eu une carrière incroyable, il a été intouchable dans ces années [où il se battait pour le championnat]. Il a adoré quand Pirelli est arrivé et il était en maîtrise totale par rapport à beaucoup d’entre nous à cette époque, à l’époque des diffuseurs soufflés. » explique Mark Webber dans un entretien exclusif accordé au site de la F1.

« Il y avait beaucoup de règlements qu’il a certainement travaillé incroyablement dur pour comprendre et a fait un excellent travail. Et évidemment, il a accumulé une quantité phénoménale de succès en peu de temps, ce que nous tous collègues, respectons. »

« Mais je pense qu’il a fait le bon choix [de prendre sa retraite fin 2022]. Evidemment, c’est une décision individuelle à ce moment-là, il n’y a personne d’autre qui peut prendre cette décision pour vous, mais je ne pense pas que ce soit une surprise. Je pense que c’était assez évident que cela viendrait, qu’il s’en aille. »

Webber – qui a décroché neuf victoires avec Red Bull durant ses années passées aux côtés de Sebastian Vettel – a admis que sa relation avec l’Allemand était assez tendue dans l’équipe à un moment donné, alors que tout le monde se souvient de l’accrochage entre coéquipiers en Turquie 2010 ou encore le fameux « Multi 21 » au Grand Prix de Malaisie 2013.

« Maintenant tout va bien, mais évidemment c’était assez tendu quand vous vous battez pour des championnats à l’avant ensemble. Nous avons eu quelques années où j’étais [en lice] et quelques années où je ne l’étais pas. » a ajouté l’Australien.

« Cela devient toujours un peu tendu. Il est plus facile d’être coéquipiers lorsque vous vous battez pour des points, mais évidemment, les championnats et les victoires sont un peu plus difficiles, ce qui a été évidemment le cas dans de nombreux scénarios différents dans le sport. Nous n’étions pas seuls dans ce sens. »

« Maintenant, il a complétement changé de position, n’est-ce pas ? Au fil de sa carrière, en particulier au cours de la dernière année, toute sa position a changé en termes de motivation et d’attente pour la prochaine phase de sa vie. »

Sebastian Vettel disputera les neuf dernières courses du championnat du monde 2022 avec l’équipe Aston Martin avant de prendre sa retraite au lendemain du Grand Prix d’Abou Dhabi qui marquera son 300e et dernier Grand Prix en Formule 1.

Lawrence Stroll dit qu’Aston Martin voulait garder Vettel en 2023

L’équipe Aston Martin a révélé qu’elle souhaitait poursuivre l’aventure avec Sebastian Vettel en 2023, mais n’a finalement pas réussi à faire changer d’avis l’Allemand, qui a pris la décision de stopper sa carrière à la fin de la campagne 2022.

Peu avant le Grand Prix de Hongrie disputé le dernier week-end de juillet à Budapest, Sebastian Vettel a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière de pilote de Formule 1 à la fin de la saison 2022 après quinze années passées au plus haut niveau du sport automobile et quatre titres mondiaux décrochés (tous avec Red Bull). L’Allemand – qui a rejoint Aston Martin en 2021 – avait un contrat de deux ans avec l’équipe du constructeur britannique et cette dernière souhaitait renouveler ce contrat comme l’a indiqué Lawrence Stroll.

« Je tiens à remercier Sebastian du fond du cœur pour l’excellent travail qu’il a accompli pour Aston Martin au cours de la dernière année et demie. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin, le jour de l’annonce faite par Vettel.

« Nous lui avons clairement fait comprendre que nous voulions qu’il continue avec nous l’année prochaine, mais au final, il a fait ce qu’il pensait être juste pour lui et sa famille, et bien-sûr, nous respectons cela. »

« Il a piloté des courses fantastiques pour nous, et dans les coulisses, son expérience et son expertise avec nos ingénieurs ont été extrêmement précieuses. Il est l’un des plus grands de tous les temps de la Formule 1, et ce fut un privilège d’avoir pu travailler avec lui. Il continuera à courir pour nous jusqu’au Grand Prix d’Abou Dhabi 2022 inclus, qui sera sa 300e participation en Grand Prix, et nous lui offrirons un adieux fabuleux. »

Dans la foulée de l’annonce faite par Sebastian Vettel, l’équipe Aston Martin a annoncé l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso dans l’équipe à partir de 2023 dans le cadre d’un contrat pluriannuel pour l’Espagnol.

L’équipe Haas assume totalement d’avoir copié le concept Ferrari

Le directeur de Haas, Guenther Steiner, assume totalement le fait que son équipe ait pris la décision de « copier » le concept de Ferrari avec sa monoplace mise à jour en Hongrie.

L’écurie Haas a attendu la treizième course de la saison 2022 pour introduire un package de nouveautés sur sa monoplace et le moins que l’on puisse dire est que la VF22 mise à jour ressemble comme deux gouttes d’eau à la Ferrari F1-75. En effet, la Haas mise à jour présente un certain nombre de développements similaires à ceux de la F1-75 de Ferrari et Steiner affirme que le partenariat avec l’écurie italienne – qui lui fournit moteur, boîte de vitesses, suspensions et autres composants – fait qu’il était tout à fait logique de copier le concept de son partenaire plutôt que de chercher à partir sur un concept inconnu.

« Est-ce que quelque chose ne va pas avec ça ? Il y a trois concepts – le concept Ferrari, le concept Red Bull et le concept Mercedes. Nous sommes les plus proches de Ferrari, donc nous allons évidemment regarder ce qu’a fait Ferrari et copier. Mais cela a pris un peu de temps, car ils devaient lancer leur voiture et faire des courses, puis nous avons dû aller en soufflerie faire des tests en regardant cette voiture. » a expliqué Steiner durant le week-end du Grand Prix de Hongrie.

« Donc, si nous avons le même concept de Ferrari, nous n’allons pas copier la Williams ; évidemment, vous copiez quelque chose qui est similaire. Par conséquent, cela prend un peu de temps parce que vous voulez voir ce que font les autres, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. »

« Nous avons pris un peu de temps nous-mêmes, parce que je pense que nous sommes dans une bonne position par rapport à là où nous voulions être. Nous ne nous attendions pas à être aussi forts en début de saison, donc nous avons essayé de gagner autant que possible [avec le nouveau package] et essayé d’aller dans la bonne direction. Mais aller en soufflerie et développer, cela prend du temps. »

Le team principal de l’équipe Haas dit qu’il ne craint pas qu’une autre équipe de la grille décide de porter réclamation pour avoir copié Ferrari : « Si quelqu’un dit que nous copions, je donnerais la même réponse : qu’aurions-nous à gagner en copiant Williams ? Sans manquer de respect à Williams, il s’agit d’un concept totalement différent et ils sont derrière nous [au championnat]. Si vous copiez quelque chose, vous copiez ce qui se fait de mieux et en ce moment c’est Red Bull et Ferrari. »

« Sur notre voiture, nous avons le même moteur que Ferrari, la même boîte de vitesses, la même suspension, alors pourquoi devrions-nous copier autre chose ? Ils [Ferrari] gagnent des courses. Un et un font toujours deux, et nous ne sommes pas si stupides. »

La Haas jugée conforme

Pour que les choses soient claires : la monoplace de l’équipe Haas a été jugée conforme par la FIA et c’est pour cette raison qu’aucune équipe de la grille n’a tenté de porter une réclamation pour « copie » comme ce fut le cas un peu plus tôt cette saison avec l’Aston Martin AMR22 mise à jour et qui affichait de grandes ressemblances avec le concept de la RB18 de l’équipe Red Bull.

Malgré les ressemblances (surtout au niveau des pontons), la monoplace de l’équipe basée à Silverstone a été jugée conforme par la FIA qui estime que Aston Martin n’a pas fait preuve de “rétro-ingénierie” en utilisant des photographies ou des données techniques de la Red Bull, ce qui est parfaitement interdit par la réglementation technique en F1.

De son côté, Red Bull a “pris acte” de la décision de l’instance dirigeante, mais a tout de même décidé de lancer un enquête en interne, notamment parce que l’écurie de Milton Keynes soupçonne l’un de ses anciens employés d’avoir peut-être fourni des informations confidentielles à Aston Martin, alors que Aston Martin a recruté de grands noms au cours de l’hiver, dont l’ancien responsable de l’aérodynamique chez Red Bull, Dan Fallows.

Du côté de chez Haas, la situation est un peu différente car la formation américaine a signé un partenariat avec Ferrari et leur relation va même un peu plus loin puisque Haas possède désormais des bureaux au sein-même de l’usine Ferrari à Maranello : un bureau d’études dirigé par Simone Resta, responsable de l’ingénierie châssis chez Ferrari.

Après le Grand Prix de Hongrie, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points inscrits depuis le début de l’année, soit 7 de plus que l’écurie AlphaTauri et 17 de moins qu’Alfa Romeo, alors qu’il reste encore neuf courses à disputer.

Charles Leclerc convaincu que Ferrari peut s’améliorer après plusieurs erreurs

Le Monégasque Charles Leclerc se dit relativement confiant quant à la capacité de la Scuderia Ferrari de surmonter ses problèmes et revenir rapidement dans le match en deuxième partie de saison après la pause estivale.

La Scuderia Ferrari a débuté la saison 2022 en beauté avec deux victoires de Charles Leclerc lors des trois premières courses du championnat, alors que Max Verstappen a subi pour sa part deux abandons, ce qui a permis à Leclerc de prendre immédiatement une avance de 46 points sur le Néerlandais au classement des pilotes. Cependant, la suite de la première partie de saison pour Ferrari et Leclerc a été marquée par des opportunités gâchées entre erreurs stratégiques, erreurs de pilotage ou encore problèmes de fiabilité, ce qui place désormais le pilote monégasque en deuxième position au championnat du monde avant la trêve estivale.

Revenant sur la première partie de saison en montagnes russes de Ferrari, Leclerc admet qu’un mélange d’erreurs et de malchance a fait que l’équipe italienne se retrouve désormais à devoir rattraper le retard sur Red Bull lors de la deuxième partie de l’année : « Disons que nous savons que nous devons travailler là-dessus. Nous voulons absolument tout faire pour nous améliorer dans chaque chose que nous faisons, et évidemment, en regardant la première partie de saison, il y a eu des problèmes de stratégie, il y a eu des problèmes de fiabilité et il y a eu des erreurs de pilotage. » explique le Monégasque à la BBC.

« Sur la fiabilité et la stratégie, nous travaillons extrêmement dur pour nous améliorer. Et après une erreur, nous suivons toujours le même processus qui consiste à essayer d’analyser d’où viennent les erreurs, pourquoi avons-nous pris la mauvaise décision à un certain moment de la course afin ? Dès qu’on comprend une erreur, alors nous pouvons passer à autre chose. »

Leclerc dit qu’il a entièrement confiance sur le fait que Ferrari va réussir à améliorer tous ces points pour la deuxième partie de saison et lorsqu’on demande au Monégasque qu’est-ce qui lui donne autant confiance, il répond : « La façon dont nous travaillons, car je sais à quel point il a été difficile ces dernières années de revenir là où nous en sommes. Je sais que nous sommes arrivés à ce niveau parce que depuis deux ans nous travaillons sur les faiblesses de la voiture. »

« Donc, nous avons encore des faiblesses et nous devons travailler dessus. Mais si nous travaillons aussi bien que nous l’avons fait ces deux dernières années sur d’autres faiblesses, je suis convaincu que nous les surmonterons. »

Lorsqu’on lui demande comment il gère le fait d’être désormais à 80 points du leader du championnat du monde Max Verstappen, alors qu’il menait à un moment donné, Leclerc a répondu : « Je suis extrêmement dur avec moi-même, il est donc plus difficile de gérer mes propres erreurs que chaque fois que c’est l’équipe, même si nous sommes évidemment une seule équipe et que nous gagnons et perdons ensemble. »

« Je suis toujours plus dur quand c’est moi qui fait l’erreur, et évidemment, la France [il a abondonné suite à un crash] fait partie de celles qui m’ont fait mal, Imola aussi un peu [tête-à-queue], même s’il n’y avait pas beaucoup de points en jeu car j’ai pu revenir sur la piste. Mais à chaque fois que je traverse cette période difficile, je passe par le même processus dont je parlais auparavant, en essayant d’analyser ce qui n’allait pas, et c’est surtout mental. Quel est l’état d’esprit que j’avais à ce moment de la course et qui m’a poussé à dépasser la limite et faire une erreur ? »

« En parler semble assez facile, mais il n’est jamais simple de déterminer exactement ce qui se passe dans votre tête à ce moment-là. Mais je pense que c’est l’une de mes forces et cela m’aide à m’améliorer en tant que pilote à chaque fois que je fais une erreur. »

A propos des erreurs, Leclerc insiste sur le fait qu’il est important pour lui d’admettre ses propres erreurs plutôt que d’essayer de trouver des excuses : « Je ne vois pas l’intérêt de le cacher. Parfois, il est si évident pour tout le monde que l’erreur vient du pilote, je ne comprend tout simplement pas les pilotes qui essaient de trouver des excuses avec le vent où quoi que ce soit. »

« Parfois ça peut arriver. Un accident sur 200, il se passe quelque chose de très étrange, mais je n’aime pas perdre du temps à trouver des excuses, parce que c’est exactement à ce moment-là que vous commencez à perdre du temps et vous n’avancez pas. C’est aussi bon pour les gens qui travaillent autour de moi parce qu’ils savent qu’à chaque fois que je vais faire une erreur, je vais être très honnête et j’espère que ce sera la même chose pour eux. Ainsi, tout le monde peut simplement apprendre plus vite et c’est le cas chez Ferrari. »

Pour la première fois de sa carrière, Charles Leclerc se bat pour le titre mondial en Formule 1, mais le Monégasque assure qu’il ne ressent pas davantage de pression par rapport aux années précédentes.

« Pas vraiment. Je n’ai jamais trop ressenti les pressions extérieures. Pour moi, cela ne change pas grand chose. C’est juste plus de bonheur, car chaque fois que vous faites un excellent travail, vous êtes récompensé par une victoire, ce qui est beaucoup plus gratifiant qu’une cinquième place comme l’année dernière chaque fois que nous faisions le travail parfait. Et c’est aussi beau de voir les sourires sur les visages de tous les gens à l’usine et sur la piste. »

« Après deux années très difficiles où quoi que nous fassions nous n’obtenions jamais les résultats que nous voulions, maintenant nous avons la possiblement d’obtenir les résultats que nous voulons, donc c’est bien. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août, Charles Leclerc accuse 80 points de retard sur Max Verstappen au championnat pilotes, tandis que la Scuderia Ferrari se retrouve à 97 points de Red Bull au championnat des constructeurs.

24H avec Charles Leclerc

La F1 voit ses revenus augmenter au second trimestre 2022

La Formule 1 a publié cette semaine son rapport sur les résultats du deuxième trimestre, qui montre une augmentation de 49% des revenus sur la base de la même période en 2021.

Au cours de la période d’avril à juin de cette année, les revenus de la F1 ont atteint 744 millions de dollars (618 millions de livres sterling), contre 501 millions de dollars (416 millions de livres sterling) l’année dernière. Cette augmentation a été attribuée à la levée des restrictions sanitaires dans le monde, qui en 2021 a limité la capacité d’accueil de nombreux circuits en Formule 1.

Cette année, la Formule 1 a enregistré une fréquentation record, notamment avec la reprise du Paddock Club, qui a contribué à générer des millions de revenus supplémentaires, alors que les droits médias ont également augmenté en raison de la croissance des abonnements à F1TV. Ceci, avec le sponsoring, fait partie des « revenus primaires » de la F1, qui ont vu une augmentation de 35 %, passant de 464 millions de dollars à 628 millions de dollars.

« La saison de Formule 1 2022 continue d’établir des records, car nous avons vu des actions passionnantes et des résultats imprévisibles sur la piste. Nous attirons des fans en personne et sur toutes nos plateformes. » a déclaré Stefano Domenicali, président et chef de la direction de la Formule 1.

« Nous réalisons des progrès significatifs en travaillant avec toutes nos parties prenantes, y compris nos équipes, les promoteurs de courses, la FIA et nos partenaires commerciaux vers notre objectif d’atteindre le zéro carbone net d’ici 2030. »

Russell estime que Mercedes n’aura jamais la F1 la plus rapide en 2022

George Russell estime que Mercedes ne possédera jamais la monoplace la plus rapide de la grille cette année en Formule 1, notamment parce que les adversaires de l’équipe championne du monde en titre ont pris trop d’avance, cependant, le Britannique n’exclut pas une première victoire avant la fin de l’année.

Après un début de saison compliqué, l’équipe Mercedes semble revenir doucement mais sûrement dans le match à l’avant de la grille grâce à des améliorations introduites sur la W13 depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne. Si l’équipe du constructeur allemand n’a pas encore réussi à décrocher de victoire cette année, elle a pu signer deux doubles podiums consécutifs en France et en Hongrie, ce qui démontre les progrès réalisés par l’écurie depuis quelque semaines maintenant.

« Nous comblons définitivement cet écart [avec Ferrari et Red Bull], cela ne fait aucun doute, mais les quatre voitures devant nous ont certainement encore l’avantage en termes de rythme. » estime George Russell.

« Cela ne fait aucun doute qu’en tant qu’équipe nous réduisons lentement l’écart, et j’espère qu’après la pause estivale nous ajouterons quelques éléments supplémentaires à la voiture, comme tout le monde, mais cela ne va pas être simple. »

« Nous pensons toujours que nous pouvons probablement nous battre pour des victoires à un moment donné cette saison, mais je ne pense pas que nous aurons définitivement la voiture qui sera la plus rapide. »

Après le Grand Prix de Hongrie disputé fin juillet, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 30 points de retard sur Ferrari. Depuis le début de la saison 2022 seules Red Bull et Ferrari ont réussi à gagner des courses :

  • GP de Bahreïn : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP d’Arabie Saoudite : Max Verstappen/Red Bull
  • GP d’Australie : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP d’Emilie-Romagne : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Miami : Max Verstappen/Red Bull
  • GP d’Espagne : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Monaco : Sergio Perez/Red Bull
  • GP d’Azerbaïdjan : Max Verstappen/Red Bull
  • GP du Canada : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Grande-Bretagne : Carlos Sainz/Ferrari
  • GP d’Autriche : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP de France : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Hongrie : Max Verstappen/Red Bull

Rumeurs : Ricciardo remplacé par Piastri chez McLaren ?

L’Australien Oscar Piastri devrait remplacer son compatriote Daniel Ricciardo chez McLaren à partir de la saison 2023 selon plusieurs sources fiables.

Un peu plus tôt cette semaine, l’équipe Alpine a officialisé la titularisation du jeune Oscar Piastri à partir de la saison 2023 de Formule 1, mais ce dernier a démenti catégoriquement avoir signé un contrat avec l’écurie du constructeur français, Piastri ayant insisté sur le fait qu’il ne roulerait pas pour Alpine la saison prochaine contrairement à ce que qu’indiquait l’équipe dans un communiqué de presse.

Dans son démenti, Piastri n’a pas précisé s’il avait déjà signé un contrat dans une autre écurie de la grille, mais selon plusieurs sources fiables, l’Australien aurait bel et bien déjà signé un accord avec l’équipe McLaren pour remplacer Daniel Ricciardo. Le très sérieux magazine britannique Autosport a rapporté ce vendredi que Ricciardo a été informé par McLaren de son intention de le remplacer par son compatriote Piastri pour l’année prochaine, alors que cette information a également été relayée par notre confrère Dieter Rentken de Racing News 365, lui aussi toujours très bien informé et citant une source australienne proche de Piastri (on pense à Mark Webber qui gère la carrière de Piastri).

Bien avant l’annonce d’Alpine et le démenti d’Oscar Piastri, nos confrères d’Auto Hebdo annonçaient eux aussi détenir des informations selon lesquelles Daniel Ricciardo roulera bien pour Alpine l’an prochain aux côtés d’Esteban Ocon.

Un retour de Daniel Ricciardo chez Alpine (anciennement Renault) pour qui il a roulé durant deux saisons n’est pas impossible bien que l’Australien n’ait pas laissé un bon souvenir à Enstone en claquant la porte de façon prématurée pour rejoindre McLaren en 2021. Malgré cela, le management chez Alpine a changé depuis et la situation fait que l’écurie du constructeur français dispose d’un baquet disponible pour l’an prochain à la suite du départ de Fernando Alonso à la fin de cette campagne 2022. Du côté de chez Alpine, aucun commentaire sur le sujet pour le moment…

Bottas : « Alfa Romeo doit travailler sur la fiabilité »

Valtteri Bottas considère que la fiabilité doit être l’objectif à court terme d’Alfa Romeo après une série de revers tout au long de la saison 2022.

Grâce à la nouvelle réglementation, l’équipe Alfa Romeo avait pu faire un bond en avant au début de la saison 2022 mais l’équipe a néanmoins régressé lors des derniers Grands Prix, Valtteri Bottas ayant connu plusieurs déboires mécaniques. Le pilote finlandais a dû abandonner à trois reprises cette année et deux de ces abandons ont eu lieu lors des quatre dernières courses, en Grande-Bretagne et en Hongrie. Il a également été contraint de partir de l’arrière de la grille de départ en Autriche après une pénalité où il a terminé à la onzième place.

Les séances d’essais libres du vendredi du pilote Alfa Romeo ont aussi plusieurs fois été compromises cette année en raison de problèmes moteur.

« C’est certain que nous manquons de fiabilité« , a déclaré Valtteri Bottas. « En termes de rythme, nous étions un peu meilleurs ce week-end que lors des courses précédentes, donc c’est positif mais oui, nous devons absolument terminer les courses. »

« Cela aurait été encore plus dommage [en Hongrie] si nous étions sur le point de marquer à nouveau des points et que nous avions ce problème. Donc, nous devons nous concentrer d’abord sur la fiabilité, puis sur les performances également. »

Le coéquipier de Valtteri Bottas, Guanyu Zhou, n’a lui non plus pas réussi à marquer de points en Hongrie, ce qui ramène l’équipe à quatre Grands Prix sans points mais le pilote chinois souligne tout de même la relative augmentation de la vitesse de la monoplace.

« Je pense que nous avions un rythme soutenu [en Hongrie], et nous méritions un peu plus, car en termes de performances, nous semblions être revenus là où nous étions à Silverstone« , a déclaré Zhou. « J’ai beaucoup appris jusqu’à présent cette saison, ça a été à la fois difficile et agréable, et il y a encore beaucoup de place à l’amélioration. »

Alfa Romeo est actuellement sixième au championnat avec 51 points au compteur, 17 points devant l’équipe Haas mais bien loin de la bataille pour la quatrième place entre Alpine et McLaren qui détiennent actuellement respectivement 99 et 95 points au classement constructeurs.

Haas suspend les négociations avec Mick Schumacher

Il y a quelques semaines, Guenther Steiner, Team principal de l’équipe Haas, avait expliqué qu’il souhaitait attendre la pause estivale pour réfléchir au duo de pilotes pour 2023. L’équipe américaine préfère aujourd’hui prendre son temps et a décidé de reporter les négociations, privant Mick Schumacher d’une confirmation dans l’immédiat.

La seconde moitié de la saison 2022 de Formule 1 risque d’être rude pour Mick Schumacher. Il reste neuf courses et le pilote de 23 ans devra probablement se battre pour son avenir dans la catégorie reine du sport automobile. Selon nos confrères de RTL/ntv, Mick Schumacher n’obtiendra pas de prolongation de contrat durant la trêve estivale puisqu’il semblerait que l’équipe Haas ait préféré reporter les négociations.

Après l’annonce du départ de Sebastian Vettel, l’équipe Aston Martin devenait une option sérieuse pour le jeune pilote allemand. Néanmoins, l’officialisation de Fernando Alonso au sein de l’équipe anglaise pour 2023 a douché les espoirs de Mick Schumacher et supprimé sa carte maîtresse de négociation avec Haas.

L’équipe Haas peut désormais compter sur le facteur temps, sachant qu’elle est actuellement le seul moyen pour l’Allemand d’assurer sa place sur la grille pour l’année à venir. Tous les baquets n’ont pas été attribués mais certains pilotes comme Yuki Tsunoda ou Guanyu Zhou sont quasiment certains de rester à leur poste. On ne sait pas non plus ce qui se passera chez Alpine après le chaos autour d’Oscar Piastri.

La pression devrait donc fortement augmenter sur le pilote allemand à la rentrée. Son coéquipier Kevin Magnussen a, pour sa part, un contrat pluriannuel avec l’équipe américaine. Dans la bataille de coéquipiers, Magnussen est clairement leader, lui qui détient 22 points au championnat pilotes contre 12 pour Schumacher. Après de meilleures performances à Silverstone et Spielberg (les deux seules courses où il a marqué des points), le pilote allemand est reparti bredouille lors des deux dernières courses en France et en Hongrie.

Si Haas venait à prendre une décision en défaveur de Mick Schumacher pour 2023, il pourrait s’agir de la première saison en F1 sans pilote allemand titulaire depuis 1981.

Zhou : « La situation de Piastri montre que j’ai eu raison de quitter Alpine »

Guanyu Zhou considère que la situation d’Oscar Piastri chez Alpine montre qu’il a eu raison de quitter l’équipe française pour Alfa Romeo.

Zhou est devenu en 2022 le premier pilote chinois titulaire de l’histoire de la Formule 1 et a débarqué en catégorie reine après trois saisons passées dans la catégorie inférieure en F2. A seulement 23 ans, il est le seul rookie sur la grille cette année et, bien qu’il reconnaisse qu’il y a un peu de pression sur ses épaules, le pilote Alfa Romeo assure qu’il a connu pire en Formule 2 l’an dernier en fin de saison.

Le Chinois faisait partie de l’académie Alpine aux côtés d’Oscar Piastri et le deux pilotes se sont battus pour le championnat des pilotes de Formule 2 l’année dernière, Guanyu Zhou terminant troisième tandis que l’Australien a remporté le titre. Cependant, c’est bien Zhou qui s’est engagé en Formule 1 cette année en rejoignant Alfa Romeo pour cette saison.

En revanche, on ne sait toujours pas où Oscar Piastri se retrouvera l’année prochaine puisque ce dernier a démenti le communiqué d’Alpine qui l’annonçait comme pilote titulaire pour 2023 aux côtés d’Esteban Ocon. Zhou pense que cette situation délicate prouve qu’il a pris la bonne décision de quitter le constructeur français.

« J’ai été complètement soulagé« , a déclaré Zhou à nos confrères de Racer, avant que Piastri n’annonce son intention de partir plus tôt cette semaine. « Tout s’est très bien passé, car mon contrat se terminait à la fin de l’année dernière et c’était à nous deux de décider si nous voulions continuer, mais il y avait une opportunité avec Alfa.« 

« L’accord ne pouvait pas continuer avec Alpine, car je ne voyais nulle part où aller l’année suivante. Et Alfa et Alpine sont des marques concurrentes assez importantes – pas seulement en Formule 1 mais en général – donc ce n’était pas facile de quitter Alpine. »

« Je suis très content que tout se soit bien passé parce que si j’avais une autre année, je pense que j’aurais été un peu coincé, tout comme Oscar maintenant. Ce n’est donc pas la meilleure chose pour moi. J’ai eu l’impression qu’il y avait une opportunité ici, alors j’ai saisi l’occasion et je pense que c’était une très bonne décision.« 

Zhou a marqué des points à deux reprises jusqu’à présent cette saison et a obtenu son premier point dés sa première course en Formule 1 lors du Grand Prix de Bahreïn.

« Je ne m’attendais pas à être dans les points, mais je savais que j’avais un meilleur rythme en course qu’en qualifications« , a-t-il déclaré. « Mais cette course (à Bahreïn) a été très stressante parce que j’étais à l’aise en P8 ou P9 et ensuite nous avons eu une voiture de sécurité tardive, donc j’ai dû rentrer au stand et je suis tombé en P12 et j’ai dû remonter dans le peloton. C’était donc difficile, mais quand j’ai franchi la ligne 10ème, cela voulais tellement dire pour moi. Je n’ai jamais été aussi ému de toute ma carrière. »

« C’est la pression que je gérais et que j’affrontais depuis l’hiver dernier, même depuis les dernières manches de F2 jusqu’ici. C’est incroyable. Je ne pense pas que quiconque puisse l’imaginer, car je faisais face à la pression de ces commentaires et je courais toujours en F2 en essayant de me battre pour le titre. Donc ça m’a un peu déprimé, mais ça ne m’a pas empêché de venir en F1, donc c’est la chose la plus importante. » a conclu le jeune pilote chinois.

Même s’il n’a pas encore officiellement été confirmé chez Alfa Romeo l’année prochaine, il est très probable que Guanyu Zhou garde son baquet en 2023 aux côtés de Valtteri Bottas.

Jean Alesi appelle les Tifosi à soutenir Ferrari dans un moment difficile

Le Français Jean Alesi pense qu’il ne sert à rien de critiquer la Scuderia Ferrari, l’ancien pilote de F1 estimant que cela n’apporte « rien de bon » à l’écurie italienne.

Ces dernières semaines, la Scuderia Ferrari a dû essuyer de nombreuses critiques à la suite décisions stratégiques très controversées en course comme lors du dernier Grand Prix disputé à Budapest en Hongrie où Ferrari a chaussé des pneus Durs sur la monoplace de Charles Leclerc à un moment où le Monégasque se battait pour une victoire potentielle. Finalement, Leclerc franchira la ligne d’arrivée à la sixième place ce jour-là après avoir vu la performances de sa monoplace chuter rapidement une fois en piste avec les gommes Dures.

Entre mauvaise fiabilité et bévues stratégiques, Ferrari a « volé » 108 points à Leclerc depuis le début de l’année, tandis que le Monégasque est lui-même responsable d’en avoir perdu 32. Mais plutôt que de critiquer Ferrari, Jean Alesi a appelé les Tifosi à témoigner de leur amour.

« Je veux m’adresser aux fans de Ferrari en colère et déçus. C’est une saison qui ressemble à des montagnes russes, et cela augmente les émotions et les réactions. Rêver d’une victoire transforme une défaite en un drame sportif avec une passion qui me rappelle les acclamations du football. » a déclaré Jean Alesi au Corriere della Sera.

« Je souffre en pensant à la Hongrie. Le climat a changé la performance et il y a eu des erreurs avant même la stratégie. Mais critiquer Ferrari n’est bon pour aucun fan, cela n’apporte rien de bon à l’équipe. Je dis cela en comprenant chaque explosion parce que la passion est faite de sentiments forts. On pourrait analyser la course pour essayer de comprendre le comment et le pourquoi mais maintenant ce n’est plus nécessaire. »

« Cela sert plutôt, pour ma part, à une invitation à tenir, à consolider, pas à détruire. Parce que la négativité n’apporte rien de bon, jamais. Maintenant, je veux aimer cette Ferrari parce que les hommes de Ferrari sont les premiers à souffrir pour chaque défaite, pour chaque erreur qui mène à une défaite. »

Après le Grand Prix de Hongrie, la Scuderia Ferrari occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 97 points de retard sur Red Bull et 30 points d’avance sur Mercedes.

Jacques Villeneuve : « Verstappen est une machine »

A l’heure de la trêve estivale, le champion du monde 1997 fait le point sur cette première partie de saison et ne peut que constater l’avance prise par Red Bull et Max Verstappen à l’issue du Grand Prix de Hongrie.

Max Verstappen dispose désormais d’une avance de 80 points sur Charles Leclerc au championnat, tandis que son coéquipier Sergio Perez occupe la troisième place avec seulement cinq points de retard sur le pilote Ferrari. Depuis quelques courses, Ferrari laisse filer de gros points suite à des erreurs de pilotage ou de stratégie.

Après le Grand Prix de Hongrie, Jacques Villeneuve a expliqué à nos confrères de formule1.nl : « La première moitié de la saison a été vraiment géniale à regarder et passionnante. Il s’est passé beaucoup de choses, mais ce que je trouve incroyable, c’est que Max Verstappen a construit une telle avance. »

« Si on regarde toutes les courses une par une, on pourrait s’attendre à une bataille beaucoup plus excitante pour le titre. Les nouvelles règles fonctionnent bien, les pilotes peuvent se suivre beaucoup plus longtemps et être plus agressifs en course. C’est un bon signe. On a déjà vu de belles batailles entre Ferrari et Red Bull. Ferrari est tout aussi forte, sinon plus forte. Mais Red Bull a une énorme avance. »

L’écurie italienne accuse un retard de 97 points sur Red Bull au championnat constructeurs.Tout est néanmoins encore possible mathématiquement puisqu’il reste neuf courses à disputer dans ce championnat.

« Rien n’est encore décidé, il reste encore beaucoup de courses à disputer. Mais si la tendance se maintient, si Verstappen continue de rouler à ce niveau et que Red Bull continue également de se développer, ce sera très difficile de les arrêter. »

« Et Max est une machine, il n’est tout simplement pas normal ! Il n’était même pas fatigué hier, je ne pense même pas qu’il ait besoin de partir en vacances ! Il pilote incroyablement fort cette année, et l’équipe ne commet aucune erreur. » a déclaré Jacques Villeneuve.

Le week-end dernier en Hongrie, Max Verstappen a décroché la victoire alors qu’il s’élançait depuis la 10ème place sur la grille de départ, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé quatrième et sixième derrière les deux pilotes Mercedes.

« Si quelque chose ne va pas, lui et Red Bull créent toujours les meilleures conditions pour arranger les choses. Hier, il aurait pu opter pour la limitation des dégâts, il n’était pas obligé de gagner mais il l’a fait. C’est comme ça qu’ils entrent dans la course, ils ne se mettent pas de pression et ensuite ils jouent extrêmement bien. »

Depuis quelques courses, le coéquipier de Max Verstappen, Sergio Perez semble moins à l’aise avec sa monoplace. Il a notamment terminé à la quatrième place lors du Grand Prix de France et à la cinquième place à Budapest alors que Max Verstappen a remporté ces deux dernières manches.

« Incidemment, il semble que la voiture soit de mieux en mieux adapté au rythme de Verstappen. Sergio Perez semble avoir un peu perdu de sa superbe depuis Monaco, ce qui est un peu étrange. Il a du mal depuis que la voiture a été équipée de modifications, comme si elles fonctionnaient mieux avec le style de conduite de Verstappen. »

« Avant cela, c’était l’inverse, ce qui est bizarre. C’est peut-être parce que Verstappen est plus impliqué, mais en aucun cas, on ne peut imaginer qu’on se dise chez Red Bull : ‘Maintenant, nous allons développer des mises à jour qui permettront à Verstappen de mieux conduire et pas à Pérez‘. »

Pour conclure, le Canadien confirme qu’il a vraiment apprécié ce weekend de course en Hongrie et que les vacances arrivent à point nommé.

« Ce fut un merveilleux week-end à Budapest. Malgré la chaleur, l’affluence était au rendez-vous, je n’ai jamais vu autant de monde à un GP de Hongrie. Beaucoup de gens du paddock – des pilotes au personnel – ont vraiment besoin de vacances et nous verrons comment tout le monde reviendra. On verra bien. Pour le moment, je vous souhaite de bonnes vacances ».

Mercedes a réduit ses émissions de CO2 de plus de 50% en F1

Mercedes a révélé avoir réduit ses émissions de CO2 de plus de 50 % et augmenté le nombre de membres féminins de son équipe à 15 % de son effectif, dans le cadre de ses efforts continus en matière de durabilité et de diversité.

Au cours des derniers mois, Mercedes a lancé de nombreux programmes pour améliorer son impact environnemental et augmenter ses efforts en termes de diversité et d’inclusion, notamment avec le programme Accelerate 25 qui a été annoncé en 2020 pour augmenter la proportion d’employées de l’équipe à 25 % d’ici cinq ans. Mercedes a annoncé jeudi qu’Accelerate 25 a vu les membres féminins de l’équipe passer de 12% à 15% de ses effectifs et les employés issus de minorités ethniques passer de 3% à 7%, tandis que jusqu’en juin 2022, 32% des nouveaux membres de l’équipe faisaient partie des groupes sous-représentés.

Le rapport de développement durable de l’équipe indique également que Mercedes a dépassé son ambition de réduire ses émissions de CO2 de 50 % d’ici 2022. Ils continuent de viser une empreinte carbone nette nulle d’ici 2030, y compris une réduction de 100 % des émissions – émissions respectivement causées directement ou indirectement par l’équipe – d’ici 2026.

Mercedes a également récemment investi dans du carburant d’aviation durable pour réduire les émissions – une conséquence de leurs activités, mais pas directement ou indirectement émises par l’équipe. Ils visent également une réduction de 75 % des émissions d’ici 2030 et une suppression de 25 % du carbone d’ici 2030.

Enfin, le deuxième rapport annuel sur le développement durable de Mercedes détaille son impact caritatif et communautaire. Les Flèches d’argent ont mis en place plusieurs initiatives caritatives, événements communautaires et de sensibilisation scolaire, les membres de l’équipe ayant collecté près de 75 000 £ pour atteindre leur objectif de décembre 2022 de 100 000 £ pour Alzheimer’s Research UK.

« La course automobile est alimentée par la passion. Nous opérons dans le sport le plus rapide et le plus dynamique au monde et nous avons la responsabilité d’utiliser cette plate-forme mondiale pour être plus que des leaders ; nous voulons être des pionniers. » a commenté Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Au cours des dernières années, nous avons travaillé sans relâche pour changer et mieux comprendre l’impact que nous avons sur le monde. Nous sommes pleinement engagés dans une haute performance durable. C’est l’avenir pour nous tous. »

« Qu’il s’agisse de déployer nos ressources pour stimuler les avancées technologiques qui aideront la société à relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés, ou de nous engager à accroître la diversité de notre main-d’œuvre et de soutenir les personnes dans le besoin dans nos communautés locales, notre passion n’est pas seulement dans les voitures vous voyez sur la piste, c’est dans tout ce que nous faisons. »

« Nous sommes une équipe de solutionneurs de problèmes ; et nous nous fixons des ambitions sur la façon de devenir plus durables dans tout ce que nous faisons. Nous sommes au début de ce voyage, mais nous nous sommes engagés sur des objectifs extrêmement ambitieux car nous sommes tous engagés dans la course vers un avenir durable. Je suis très fier de notre équipe pour les réalisations que nous avons accomplies jusqu’à présent et les stratégies de pointe auxquelles nous nous sommes engagés dans les années à venir. »

« Ce qui se passe sur la piste est inextricablement lié à ce qui se passe dans le monde extérieur, et cela pousse toute l’équipe à aller toujours plus vite et plus loin. »

En 2020, l’équipe Mercedes a reçu l’accréditation environnementale trois étoiles qui est actuellement le plus haut niveau de certification dans le programme d’accréditation environnementale de la FIA.

Le cross-play débarque sur le jeu F1 22 !

Codemasters et Electronic Arts ont confirmé l’arrivée du cross-play dans le jeu F1 22 plus tard ce mois-ci, un mode permettant de connecter davantage les joueurs toutes plateformes confondues.

Fonction très demandée par la communauté, l’ajout du cross-play améliorera le matchmaking et permettra aux joueurs de se réunir entre amis quelle que soit la plateforme. Il est également possible de désactiver le cross-play pour ceux qui souhaitent affronter uniquement des concurrents de la même famille d’appareils. Les créateurs de sessions pourront inviter leurs amis sur d’autres plateformes via l’option « Inviter des amis » dans le lobby du jeu. Les joueurs pourront consulter et accepter les demandes pendant la course en mettant le jeu en pause et en accédant à l’option « Invitations et demandes ».

« Le cross-play rassemble tous nos joueurs et leur permet de décider qui est le meilleur pilote toutes plateformes confondues ». a déclaré Lee Mather, directeur créatif senior de F1 chez Codemasters.

« Le cross-play nous permet également de créer de meilleures opportunités de matchmaking afin que les joueurs puissent affronter d’autres pilotes aux compétences similaires. »

Avant l’inclusion définitive de cette fonctionnalité à la fin du mois d’août (via une mise à jour), les joueurs peuvent affronter leurs amis sur PlayStation5, Xbox Series X|S, PlayStation4, Xbox One et PC (Steam et Origin) dans deux essais organisés du 5 au 7 et du 12 au 14 août dans les modes Social Race et Carrière Deux Joueurs.

On peut dire qu’en ce mois d’août EA Sports et Codemasters gâtent les joueurs puisque depuis cette semaine une mise à jour (le patch 1.07) est disponible gratuitement. Grâce à cette MAJ, vous pourrez recevoir le circuit de Portimao au Portugal, tandis que plusieurs problèmes ont été résolus. Vous pouvez voir tous les détails de ce patch ici.

Pour Marko, Sebastian Vettel a pris la « bonne décision » d’arrêter la F1

Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull et ami de longue date de Sebastian Vettel, estime que le quadruple champion du monde de F1 a pris « la bonne décision » en annonçant il y a quelques jours qu’il mettrait un terme à sa carrière à la fin de cette saison.

Juste avant le Grand Prix de Hongrie, l’Allemand Sebastian Vettel a annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière en Formule 1 à la fin de cette campagne 2022 après quinze années passées en catégorie reine et quatre titres mondiaux remportés (tous avec Red Bull). Mais depuis sa dernière victoire en F1 qui remonte à 2019 à Singapour avec Ferrari, Vettel a connu beaucoup plus de moments frustrants que de joies et c’est donc en toute logique que l’actuel pilote Aston Martin a décidé de prendre sa retraite.

Pour expliquer son choix, Vettel a indiqué qu’il souhaitait désormais passer plus de temps avec sa famille : «  La décision de prendre ma retraite a été difficile à prendre pour moi et j’ai passé beaucoup de temps à y réfléchir. A la fin de l’année, je veux prendre un peu plus de temps pour réfléchir à ce sur quoi je vais me concentrer ensuite ; il est très clair pour moi qu’en tant que père, je veux passer plus de temps avec ma famille. Mais aujourd’hui, il ne s’agit pas de dire au revoir. Il s’agit plutôt de dire merci – à tout le monde – et notamment aux fans, sans le soutien passionné desquels la Formule 1 ne pourrait pas exister. » a expliqué Vettel.

Pour Helmut Marko, qui a longtemps travaillé avec lui chez Red Bull et Toro Rosso, Sebastian Vettel a pris la bonne décision : « J’ai trouvé ce discours dans lequel il annoncé sa démission très fort. Cela montre que ses intérêts vont maintenant dans une direction différente. » estime Helmut Marko dans des propos relayés par nos confrères de Speedweek.

« Bien-sûr, vous devez également tenir compte du fait qu’il n’avait pas de cockpit compétitif [chez Aston Martin] et qu’il n’en aurait probablement pas trouvé non plus. La décision est donc absolument la bonne. »

A la suite de l’annonce faite par Sebastian Vettel, l’équipe Aston Martin a confirmé l’arrivée prochaine du double champion du monde Fernando Alonso qui deviendra donc en 2023 le coéquipier du Canadien Lance Stroll.

Hannah Schmitz explique la stratégie gagnante de Red Bull en Hongrie

La stratège de Red Bull, Hannah Schmitz, explique comment l’équipe a aidé Max Verstappen à passer de la 10ème place à la plus haute marche du podium en Hongrie, victoire qu’elle a d’ailleurs qualifiée comme « l’une des meilleures de la saison ».

Les pilotes Red Bull Max Verstappen et Sergio Perez partaient respectivement de la dixième et de la onzième place sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie dimanche dernier. Ils avaient tous deux chaussé des pneus Tendres alors que les Ferrari avaient choisi les Mediums. S’exprimant dans l’émission Any Driven Monday chez nos confrères de Sky Sports, Hannah Schmitz a expliqué que commencer la course avec des gommes rouges n’était pas le plan initial.

« Donc, puisque nous partions hors des points, l’une des stratégies peut-être les plus classiques est de commencer avec le pneu le plus dur et de rester en piste beaucoup plus longtemps, en particulier avec des dépassements très difficiles en Hongrie. C’était donc notre plan« , a révélé Hannah Schmitz.

« Mais nous avions également beaucoup discuté avant la course au sujet des conditions qui étaient un peu humides et très fraîches, que nous pourrions envisager le pneu Tendre comme alternative, simplement parce que cela pouvait être mieux adapté dans ces conditions. »

« Lors des tours de mise en grille, les deux pilotes ont clairement exprimé qu’ils n’avaient pas beaucoup d’adhérence même s’ils étaient déjà en pneus tendres. »

« Les ingénieurs de course ne pensaient pas que les pneus Durs soient une bonne idée. On a également tous eu une longue discussion à ce sujet avec Christian [Horner] et on a décidé de rester en pneus Tendres. Il y avait aussi un peu de pluie dans l’air, donc c’était vraiment le pneu le plus adapté dans ces conditions. »

« Notre préoccupation était de savoir si nous pouvions suffisamment avancer dans le premier relais pour que cela en vaille la peine, et évidemment les deux pilotes ont fait de grands progrès, donc c’était vraiment le cas. »

Interrogé sur la chaîne de commandement au sein de l’équipe et sur une décision si tardive, la stratège a expliqué: « Nous sommes une équipe, donc tout au long du week-end, c’est très collaboratif, on écoute les différentes opinions et points de vue de chacun parce que il ne s’agit pas toujours uniquement de chiffres et de données. »

« Les pilotes ont aussi beaucoup de sensations dans la voiture, donc nous essayons de prendre cela en compte. Les ingénieurs de course pourraient regarder des données différentes de celles du stratège, donc on doit prendre toutes ces informations en compte et discuter ensemble de tout. En fin de compte, c’est la stratégie qui prime avec la décision finale qui nous incombe en utilisant autant d’informations que possible pour prendre ces décisions. »

Cette victoire en Hongrie est la neuvième pour Red Bull cette saison, dont huit ont été remportées par Max Verstappen. L’ingénieur principal en stratégie de Red Bull a révélé que cette neuvième victoire n’était pas l’objectif de l’équipe au début de la journée, rendant le résultat encore plus délectable.

« En fait, c’est l’une des meilleures [victoires] de la saison« , a-t-elle déclaré. « Juste parce que je pense que commencer la 10ème place en Hongrie n’était du tout ce à quoi nous nous attendions. J’imaginais donc qu’ensuite que nous pouvions espérer monter sur le podium, P3 ou P4 était le meilleur résultat proposé par les simulations. »

A l’issue de la course, Max Verstappen a loué le talent des équipes et le calme de la stratège : « Je pense que nous avons beaucoup de bons gars dans l’équipe et les filles aussi. Hanna, notre stratège, était incroyablement calme. Oui, elle est vraiment forte. »

Mick Schumacher : « Vettel va laisser un grand vide en F1 »

Le pilote allemand Mick Schumacher a déclaré que son compatriote Sebastian Vettel laisserait un grand vide en Formule 1 avec son départ à la retraite à la fin de cette saison.

Sebastian Vettel a annoncé son départ à la retraite à la fin de la saison 2022 la semaine dernière dans le cadre du Grand Prix de Hongrie. L’Allemand met ainsi un terme à quinze années de carrière dans la discipline reine du sport automobile. Il est l’un des pilotes les plus titrés avec quatre championnats du monde à son actif ainsi que 53 victoires en Grand Prix.

On sait que Mick Schumacher partage un lien fort avec Sebastian Vettel tout comme ce dernier s’entendait déjà très bien avec le père du pilote Haas, Michael Schumacher.

Interrogé en Hongrie au sujet du départ à la retraite de Sebastian Vettel, Mick Schumacher a répondu : « Bien sûr, je suis très triste. Il va évidemment laisser un énorme vide dans le sport. C’est un tel personnage en Formule 1, c’est une personne si spéciale mais aussi quelqu’un de tellement sympa. Il va beaucoup me manquer. »

Mick Schumacher a expliqué que ce qui allait lui manquer dépassait le simple fait de partager la piste avec son compatriote et ami Sebastian Vettel.

« C’est bien plus que le côté course : pouvoir aller le voir le soir, dîner avec lui, c’est ce qui va vraiment me manquer« , a déclaré le pilote Haas.

« C’est quelqu’un à qui je peux parler dans ma propre langue, c’est aussi un pilote de course. Il va vraiment manquer à tout le monde mais surtout à moi. »

Mick Schumacher est actuellement 15ème au classement pilotes avec 12 points au compteur. Il s’agit de sa deuxième saison en F1 mais il n’a pas encore de baquet garanti pour la saison prochaine, que ce soit chez Haas ou dans une autre équipe.

Le point sur le marché des transferts en F1 pour 2023

En l’espace de trois jours, le marché des transferts en Formule 1 a évolué avec d’un côté l’annonce de Sebastian Vettel qui prendra sa retraite à la fin de cette saison 2022 et de l’autre l’arrivée prochaine du double champion du monde Fernando Alonso chez Aston Martin à partir de 2023. Alors que la catégorie reine du sport automobile s’apprête à débuter sa traditionnelle pause estivale, jetons un œil sur la composition des équipes de la grille pour la saison 2023.

Parmi les vingt pilotes de la grille, plusieurs d’entre-eux sont déjà sous contrat pour la saison 2023 et sont donc certains de pouvoir piloter en Formule 1 l’an prochain. Il restait donc potentiellement cinq baquets disponibles en Formule 1 pour la saison 2023, mais certains pilotes comme Yuki Tsunoda ou Guanyu Zhou sont quasiment certains de rester à leur poste également.

Il est évidemment encore un peu tôt dans l’année pour connaître la grille définitive de la saison 2023 en Formule 1, alors qu’il reste encore neuf courses à disputer. Cependant, les équipes chercheront à verrouiller leur duo de pilotes assez rapidement pour pouvoir se concentrer sur le développement de la monoplace de l’an prochain, ce qui signifie que des annonces devraient tomber en cascade à partir de la rentrée des classes programmée en Belgique fin août.

Marché des transferts 2023

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Alex Albon réagit avec beaucoup d’humour à sa reconduction chez Williams

C’est avec beaucoup d’humour que le Thaïlandais Alexander Albon a tenu à réagir à l’annonce de sa reconduction au sein de l’équipe Williams dans le cadre d’un contrat pluriannuel. 

Ce mercredi, l’équipe Williams a annoncé que son pilote Alex Albon poursuivrait l’aventure à Grove pour plusieurs années encore mais aucun détail n’a été divulgué lors de cette annonce. Le pilote thaïlandais – qui a fait son grand retour en Formule 1 l’an dernier après une année passée en off après avoir perdu son baquet chez Red Bull – a réagi avec beaucoup d’humour en postant sur les réseaux sociaux un message très similaire à celui posté quelques heures plus tôt par l’Australien Oscar Piastri qui avait démenti l’annonce faite par Alpine selon laquelle il roulerait pour l’écurie du constructeur français l’an prochain.

« Je comprends que, sans mon accord, Alpine F1 a publié un communiqué de presse en fin d’après-midi indiquant que je piloterai pour eux l’année prochaine. » avait écrit Piastri sur son compte Twitter.

« C’est faux et je n’ai pas signé de contrat avec Alpine pour 2023. Je ne piloterai pas pour Alpine l’année prochaine. »

Dans ce contexte très tendu entre Alpine et Oscar Piastri, la reconduction d’Alex Albon par Williams était donc l’occasion pour le Thaïlandais de réagir avec une pointe d’humour. Le pilote Williams a donc publié sur son compte Twitter le message suivant : « Je comprends qu’avec mon accord, Williams Racing a publié un communiqué de presse cet après-midi indiquant que je piloterai pour eux l’année prochaine. »

« C’est vrai et j’ai signé un contrat avec Williams pour 2023. Je piloterai pour Williams l’année prochaine. »

Albon confirmé chez Williams F1 pour plusieurs années

L’équipe Williams a confirmé la reconduction du contrat d’Alex Albon pour la saison 2023 de Formule 1 et au delà dans le cadre d’un accord pluriannuel passé avec le pilote Thaïlandais.

Alex Albon – qui a fait son grand retour en F1 avec l’équipe Williams en 2022 après une année en off – continuera donc de piloter pour l’écurie de Grove pour plusieurs saisons, mais aucun détail concernant la durée de cet accord n’a été divulgué par l’écurie britannique : « C’est vraiment excitant de rester avec Williams Racing pour 2023 et j’ai hâte de voir ce que nous pouvons accomplir en tant qu’équipe dans le reste de cette saison et l’année prochaine. » a déclaré Alex Albon.

« L’équipe pousse fort pour progresser, et je suis vraiment motivé pour continuer ce voyage et développer davantage nos apprentissages ensemble. »

« Alex est un pilote formidable et un membre apprécié de Williams Racing, nous sommes donc ravis de pouvoir confirmer que nous travaillerons avec lui sur le long terme. » a ajouté Jost Capito, le PDG de Williams.

« Alex apporte un excellent mélange de compétences et d’apprentissages perspicaces qui aideront l’équipe à mieux réussir à l’avenir. C’est un compétiteur féroce, il s’est avéré être un membre populaire et loyal de l’équipe et nous sommes ravis qu’il nous fournisse une base stable pour continuer à nous développer dans cette nouvelle ère de la F1. »

Si l’avenir d’Alex Albon est donc désormais assuré au sein de l’écurie Williams, ce n’est pas encore le cas de son coéquipier Nicholas Latifi qui n’a pas encore été confirmé pour la saison 2023, alors que la rumeur d’une potentielle arrivée d’Oscar Piastri ne fait que grossir depuis plusieurs heures…