Alonso estime que les pilotes d’aujourd’hui sont « plus polis » face aux critiques sur Monaco

Fernando Alonso a souligné le contraste entre les générations de pilotes en Formule 1, affirmant que les pilotes actuels répondent avec davantage de diplomatie aux critiques concernant le Grand Prix de Monaco, contrairement à ce qu’auraient fait des figures emblématiques comme Ayrton Senna ou Alain Prost.

Alors que la polémique autour de la règle des deux arrêts obligatoires lors de l’épreuve monégasque continue d’alimenter les débats, des voix comme celle d’Alex Wurz ont proposé des ajustements du tracé pour favoriser les dépassements. Le sujet s’est naturellement invité dans les discussions du paddock à Barcelone, à la veille du Grand Prix d’Espagne.

Interrogé à ce propos, Alonso a salué la retenue avec laquelle des pilotes comme Max Verstappen abordent la question, tout en estimant qu’une telle patience n’aurait probablement pas existé dans les années 1980 ou 1990. Selon l’Espagnol, des champions au caractère bien trempé comme Senna ou Prost auraient exprimé leur agacement de manière beaucoup plus directe face à des remises en cause du prestige ou du format de Monaco.

« Je n’ai jamais dépassé une seule voiture », a déclaré Alonso, « mais Lance [son coéquipier chez Aston Martin, Stroll] a dépassé Nico [Hülkenberg] dans le dernier tour. On voit un dépassement tous les dix ans, mais c’est la nature de Monaco. Je pense que Max en a parlé parce que vous lui avez posé une question sur Monaco, car la dernière chose qu’il a en tête en ce moment, c’est la course de Monaco, mais on n’arrête pas de parler de ce qui ne va pas au lieu de ce qui va bien. Il y a peut-être quelques idées parmi tous ceux qui sont impliqués dans ce sport, les pilotes, la FIA, les équipes, auxquelles nous pourrions réfléchir pour Monaco. Mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire quoi que ce soit, car il y a beaucoup de contenu à créer actuellement, et nous, les pilotes, nous sommes trop gentils, donc nous répondons à toutes les questions. Car si vous aviez posé la question à [Ayrton] Senna ou [Alain] Prost il y a 40 ans, alors qu’ils se battaient pour le championnat, ils auraient été moins polis que nous aujourd’hui. »

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Alex Wurz propose une refonte en trois étapes du circuit de Monaco pour relancer le spectacle

Le directeur de la GPDA (Association des pilotes de Grand Prix), Alex Wurz, a dévoilé un plan en trois étapes destiné à moderniser le tracé urbain de Monaco, dans l’objectif de redonner du dynamisme à l’épreuve la plus emblématique du calendrier de la Formule 1.

Cette proposition intervient à la suite de l’introduction, cette saison, d’une nouvelle règle imposant deux arrêts au stand — mesure censée favoriser les dépassements mais qui s’est révélée inefficace dans les étroites rues de Monte-Carlo.

Fort de son expérience d’ancien pilote de F1 et vainqueur des 24 Heures du Mans, l’Autrichien a formulé trois suggestions concrètes pour repenser certains segments du circuit. Selon lui, ces ajustements doivent permettre d’améliorer la qualité des courses tout en respectant les contraintes urbaines et historiques du tracé princier.

Wurz, dont la société WurzDesign est également impliquée dans la conception du futur circuit de Qiddiya en Arabie saoudite, précise que l’approche adoptée vise à conserver le prestige unique de Monaco tout en répondant aux exigences modernes du spectacle en F1.

Nouvelle chicane

Dans sa proposition, Alex Wurz recommande de repositionner la Nouvelle Chicane plus en amont sur le tracé, afin d’offrir une meilleure opportunité de dépassement pour le pilote en chasse dans la séquence gauche-droite.

Wurz a décrit la Nouvelle chicane actuelle comme un « endroit propice aux dépassements », avant d’ajouter : « Je suis convaincu, d’après ma propre expérience en tant que spectateur et mes discussions avec mes collègues pilotes, que le déplacement de la chicane vers l’arrière, ce qui est physiquement possible compte tenu des contraintes de toute ville, devrait être réalisable

Cela signifie que la défense dans ce virage, qui est assez facile à réaliser grâce au coude et aux bosses, deviendra plus difficile.

« On peut préparer le dépassement et le réaliser avec une plus grande probabilité si on déplace la chicane plus loin. »

Cela nécessitera bien sûr d’importants travaux, mais Wurz est convaincu que la construction dans le port est techniquement faisable. Il est également conscient de l’impact que cela pourrait avoir sur le virage du Tabac et souhaite que les pilotes continuent de lever le pied à l’approche de ce virage.

Virage du Grand Hotel

Wurz a suggéré d’élargir le circuit de 2,4 mètres à l’entrée du célèbre virage en épingle à cheveux afin de donner aux pilotes plus de possibilités de dépassement. Il a également suggéré de supprimer le vibreur à la sortie du virage et de prolonger l’asphalte jusqu’aux murs extérieurs.

« La ligne de course idéale ne changera pas », a-t-il expliqué. « Cela ne changera pas le caractère du virage. Mais cela permettrait un dépassement en plongée. Si cela ne fonctionne pas, vous gagnez tout de même ici [à la sortie du virage] grâce à l’asphalte supplémentaire, également de 2,5 mètres. Une fois encore, cela conduira simplement à un peu plus de défense. Ce virage permettra donc d’amorcer les dépassements dans la nouvelle chicane, ce qui devrait améliorer les dépassements et la traçabilité dans les rues de Monaco. »

Virage de la Rascasse

Wurz souhaite redessiner le célèbre virage de la Rascasse en déplaçant le point de corde de deux ou trois mètres et en élargissant la piste. Il a fait remarquer qu’il y a une entrée de parking à l’extérieur du virage qui ne peut pas être déplacée, mais « nous pouvons tirer le maximum de ce que nous avons et lorsque ce point de corde sera plus éloigné, la ligne d’entrée changera forcément ». Il a ajouté : « Vous ouvrirez beaucoup plus le virage pour permettre les attaques, ce qui signifie que tout pilote en tête devra soit se défendre, soit accepter de laisser la porte ouverte. Si vous vous défendez, vous sortirez beaucoup plus lentement, ce qui créera un train derrière vous et augmentera la pression sur tous les pilotes. »

Contrairement à la modification proposée à la Nouvelle chicane, Wurz estime que la modification de la Rascasse devrait être beaucoup plus facile à mettre en œuvre pour les organisateurs.

 

Sondage : la nouvelle réglementation sur les ailerons bouleversera-t-elle la hiérarchie en 2025 ?

Les nouvelles règles encadrant l’utilisation des ailerons flexibles en Formule 1 entreront officiellement en vigueur ce week-end à Barcelone, à l’occasion du Grand Prix d’Espagne.

Après plusieurs plaintes émanant de différentes équipes au cours des derniers mois, la FIA avait annoncé en début d’année l’instauration de contrôles renforcés sur ces éléments aérodynamiques, soupçonnés de contourner les limites du règlement. Le débat sur la légalité de la flexibilité des ailerons est un serpent de mer en F1, régulièrement relancé — le dernier épisode en date remontant à l’été dernier, lors du Grand Prix de Belgique.

Depuis, l’instance dirigeante a observé de près les comportements de certaines monoplaces, notamment parmi les équipes de pointe. Si toutes ont jusqu’à présent réussi à se conformer aux tests existants, la FIA a décidé d’aller plus loin. À partir de ce week-end, des essais de charge plus rigoureux seront appliqués spécifiquement aux ailerons avant, avec l’objectif clair de réduire tout avantage aérodynamique résultant d’une flexion excessive.

Reste à voir si cette évolution réglementaire influencera significativement la hiérarchie actuelle sur la grille.

Toto Wolff suggère que Ferrari pourrait y gagner avec les nouvelles restrictions sur les ailerons

Alors que la FIA introduit à partir du Grand Prix d’Espagne de nouvelles contraintes techniques sur les ailerons avant, Toto Wolff estime que Ferrari pourrait en sortir gagnante grâce à une approche plus prudente dans sa conception aérodynamique.

Ces tests de charge renforcés visent à limiter davantage la flexibilité des ailerons, un sujet sensible en Formule 1 depuis l’an dernier. La polémique avait notamment enflé après les soupçons entourant l’aileron arrière de McLaren, à la suite de la victoire d’Oscar Piastri à Bakou.

Si l’impact réel de ces nouvelles vérifications reste à confirmer, certaines équipes sont soupçonnées d’avoir exploré les limites du règlement via des éléments aérodynamiques particulièrement flexibles. À l’issue du Grand Prix de Monaco, Wolff a ainsi souligné que Ferrari adopte une philosophie plus « conservatrice » en matière de design, ce qui pourrait jouer en sa faveur si les ajustements réglementaires affectent les performances de ses rivaux.

« Je pense que ce que nous avons vu, c’est que Ferrari était probablement la plus conservatrice en matière d’ailes flexibles », a déclaré Wolff, cité par Sky F1. « Nous devons voir quel sera l’impact sur le classement. Je ne suis pas sûr que cela aura un effet, mais c’est un autre angle intéressant et je ne sais pas comment cela va se passer. »

F1 – Une Ferrari de Schumacher de 2001 bat un record aux enchères à Monaco

Une monoplace Ferrari F2001 pilotée par Michael Schumacher a établi un nouveau record en devenant la Formule 1 la plus chère jamais vendue ayant appartenu au septuple champion du monde. Mise aux enchères ce week-end à Monaco par RM Sotheby’s, la voiture a été adjugée pour 18,17 millions de dollars (environ 15,9 millions d’euros).

Ce modèle emblématique a été piloté par Schumacher lors de ses victoires aux Grands Prix de Monaco et de Hongrie en 2001, une saison qui l’a vu décrocher son quatrième titre mondial. Ce montant dépasse les 13,2 millions de dollars payés en 2022 pour une autre Ferrari conduite par l’Allemand, la F2003-GA.

La F2001 devient ainsi la voiture de Schumacher la plus onéreuse jamais vendue aux enchères, et se hisse à la quatrième place du classement général des monoplaces de F1 les plus chères. En tête de ce classement figure toujours une Mercedes W196 R Stromlinienwagen pilotée par Juan Manuel Fangio et Stirling Moss en 1955, cédée plus tôt cette année pour 54 millions de dollars.

Plus d’une décennie après son grave accident de ski, Michael Schumacher demeure hors de la vie publique. Il partage encore le record de titres mondiaux en F1 avec Lewis Hamilton, désormais pilote Ferrari, qui pourrait peut-être un jour battre ce record sous les mêmes couleurs, le rouge emblématique de Maranello.

Sondage – Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Auteur du deuxième temps en qualifications, en lutte pour la pole jusqu’au bout, Charles Leclerc peut-il aller décrocher une deuxième victoire consécutive à domicile ? Il sera entouré ce dimanche sur la grille des deux McLaren, celle de Lando Norris en pole et celle de Oscar Piastri, troisième. En revanche, le Monégasque aura du mal à bénéficier du jeu d’équipe suite à la pénalité reçue par Lewis Hamilton qui le repousse au septième rang sur la grille.

Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Leclerc « très frustré » après avoir loupé la pole à domicile

Charles Leclerc a exprimé sa frustration après les qualifications où il n’a pas su rééditer sa performance de l’an passé, échouant à 109 millièmes de la pole position réalisée par Lando Norris.

Malgré un « vraiment bon » dernier tour lancé en Q3, Charles Leclerc a dû se contenter de la deuxième place dans un week-end où la Ferrari SF-25 semble enfin prendre vie, de quoi nourrir des regrets quand on sait l’importance de la pole à Monaco. Le Monégasque regrettait par ailleurs le déroulé de la dernière partie des qualifications où il a rencontré du trafic sur sa première tentative.

« Il y a toujours quelque chose à améliorer », a reconnu Leclerc. « Au final, c’était le meilleur résultat que nous pouvions obtenir. Je pense que le tour était vraiment bon. C’est un peu dommage pour le premier tour, car un bon premier tour donne un peu plus de confiance pour le deuxième. Je n’ai pas pu en profiter, j’ai été gêné par le trafic dans le secteur 2, mais c’est comme ça. Je suis évidemment très frustré. Nous savons que nous n’avons pas tout à fait la voiture pour viser la victoire cette année, mais ce week-end, la voiture semblait bien fonctionner. Partir deuxième ici ça va être difficile de prendre la première place. »

Déjà auteur de trois pole positions sur ses terres, et à nouveau tout proche d’en décrocher une quatrième, il a été demandé à Charles Leclerc pourquoi ce circuit lui convenait à ce point sur un tour chrono.

« Je ne sais pas », a-t-il répondu. « J’aime les circuits urbains en général. J’aime vraiment me donner à fond en qualifications et prendre le maximum de risques. Je pense que cela paie la plupart du temps. Parfois, cela ne paie pas. Mais je suis quand même fier du résultat que nous avons obtenu aujourd’hui. Sur le papier, cela s’annonçait comme un week-end très difficile pour nous. Au final, ce n’est pas si mal. »

Lewis Hamilton pénalisé sur la grille de départ à Monaco

Lewis Hamilton a reçu trois places de pénalité sur la grille pour avoir gêné Max Verstappen en qualifications dans le virage de Massenet.

Alors que Verstappen arrivait lancé à pleine vitesse, la Ferrari de Hamilton était au ralenti sur la trajectoire. Tandis que le Néerlandais pestait à la radio, du côté de Ferrari on avait indiqué au Britannique que le quadruple champion du monde ralentissait.

La justification des commissaires : « La voiture n° 44 effectuait un tour lent et s’était écartée de la ligne de course à l’approche du virage n° 2. La voiture n° 1 s’approchait de la voiture n° 44 lors d’un tour rapide. L’équipe a d’abord informé le pilote de la voiture n° 44 que la voiture n° 1 effectuait un tour rapide. Elle a ensuite envoyé un autre message indiquant que la voiture n° 1 ‘ralentissait’, alors qu’en réalité, celle-ci effectuait toujours un tour rapide et ne ‘ralentissait’ pas comme le suggérait l’équipe. »

« Cela a conduit la voiture n° 44 à accélérer et à se placer sur la trajectoire de la voiture n° 1 à l’entrée du virage n° 3. La voiture n° 1 a dû réagir à la voiture n° 44 qui semblait se placer sur sa trajectoire. La voiture n° 1 a donc dû quitter sa trajectoire habituelle et abandonner son tour rapide. Nous avons soigneusement examiné la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents au même endroit et avons déterminé que la voiture n° 44 avait bien empiété sur la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents. Il ne fait donc aucun doute que la voiture n° 1 a été gênée. Le pilote de la voiture n° 44 a immédiatement exprimé son mécontentement à l’égard du message erroné de son équipe après l’incident. »

« Au cours de l’audience, le pilote de la voiture n° 44 a reconnu que le message incorrect de son équipe avait conduit à l’incident. Comme dans les incidents précédents de cette nature, où un pilote a reçu des informations inexactes ou incomplètes qui ont conduit à une obstruction entre deux voitures, le fait que le message radio ait été la cause de l’obstruction ne constitue pas une circonstance atténuante. Nous imposons donc la pénalité standard, à savoir une perte de trois places sur la grille de départ. »

Premier en EL1 et EL2 à Monaco, Charles Leclerc ne veut pas s’emballer

Charles Leclerc estime qu’il est encore « trop tôt pour être très optimiste » malgré son vendredi très solide à domicile.

Pourtant pas favori dans les rues de Monaco au vu des performances de la Ferrari en 2025, Charles Leclerc a pourtant dominé les deux séances d’essais libres ce vendredi dans les rues de la principauté. 

En EL1, le Monégasque a devancé de plus d’un dixième et demi Max Verstappen, alors qu’en EL2 la marge était plus réduite puisqu’Oscar Piastri deuxième ne pointait qu’à 38 millièmes.

Même si cela reste un vendredi d’essais, Leclerc a tout de même avoué que la journée « a été très positive », se sentant à l’aise au volant de sa Ferrari peu importe le type de pneus et soulignant également la performance montrée sur un tour chrono.

« Je pense que pour l’instant, un vendredi à Monaco est toujours très spécial, très particulier », a indiqué Charles Leclerc. « Je pense que tout le monde prend un peu ses repères. Il est donc trop tôt pour être très optimiste pour le week-end, mais disons que le vendredi a été très positif pour nous. Je me sens plutôt bien avec la voiture. Ça n’a pas commencé comme je le voulais avec l’accident avec Lance [Stroll], mais après ça, tout s’est plutôt bien passé et je suis globalement satisfait de la voiture. »

« Le rythme sur un tour était bon », a poursuivi Leclerc. « Quel que soit le composé [de pneus] utilisé, je me sentais assez à l’aise et les temps au tour s’amélioraient rapidement, ce qui est toujours bon signe. Les qualifications vont être fondamentales ici, et nous devons partir devant si nous voulons espérer un bon résultat. »

Pour rappel, Charles Leclerc a déjà signé trois pole positions à Monaco dont celle réalisée l’année dernière qui lui avait permis de s’imposer le lendemain en course.

Grand Prix de Monaco – EL2 – Charles Leclerc et Ferrari impressionnent

Charles Leclerc a confirmé sa bonne forme ce vendredi à Monaco en s’adjugeant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix, après avoir déjà dominé la première session. Le pilote Ferrari a signé un chrono de 1:11.355, devançant Oscar Piastri de 38 millièmes de seconde dans une séance interrompue à deux reprises par des drapeaux rouges.

La FP2 a été marquée par deux incidents précoces. Isack Hadjar a d’abord tapé le mur à la Nouvelle Chicane, déclenchant une première neutralisation après seulement sept minutes. Quelques instants après la reprise, c’est Oscar Piastri qui a provoqué un deuxième drapeau rouge en endommageant l’aileron avant de sa McLaren à Sainte-Dévote. Les deux pilotes ont pu repartir, les dégâts étant jugés mineurs.

Malgré une séance mouvementée, Hadjar s’est remis en piste, bien que sa deuxième erreur dans les dix dernières minutes – un contact avec le mur au virage 1 – ait failli coûter un nouveau drapeau rouge. Frustré, le Français s’est excusé à la radio : « Bon sang, je suis trop bête. Je crois que je suis juste stupide. »

Lewis Hamilton, Lando Norris et Liam Lawson complètent le top 5, confirmant le bon rythme de McLaren et le regain de forme d’Aston Martin avec Fernando Alonso brièvement en tête avant d’être repoussé par Leclerc de près d’une demi-seconde.

Du côté de Red Bull, la séance a été plus délicate. Max Verstappen a peiné à trouver le rythme et a terminé à la 10e place, gêné par le trafic à la piscine.

Les commissaires enquêtent également sur deux incidents : Ollie Bearman pour une possible infraction sous drapeau rouge, et Yuki Tsunoda pour ne pas avoir respecté un drapeau jaune. Tous deux pourraient faire face à des sanctions.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement des EL2 du Grand Prix de Monaco

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.355 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.393 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.460 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.677 S
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.823 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.842 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.890 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.918 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.002 S
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.068 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.072 S
12
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.092 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.151 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.234 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.259 M
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.262 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.404 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.512 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:12.541 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.415 S

Quand la tête de Mattia Binotto chez Ferrari ne tenait qu’à un fil

Nous sommes en septembre 2022, et Mattia Binotto semble, pour un temps, avoir échappé au couperet chez Ferrari après que le président John Elkann ait réaffirmé, publiquement tout du moins, son soutien au patron de l’écurie, sous le feu des critiques, à l’occasion de la grand messe de Monza. Pas question de contrarier en Italie les tifosi, ni en leur promettant un changement synonyme de reconnaissance d’échec, ni en annonçant que Binotto restait coûte que coûte.

Elkann, présent à Monza pour assister à la pole surprise de Charles Leclerc avec un logo jaune spécial, avait alors déclaré à La Gazzetta dello Sport avant le Grand Prix d’Italie que Ferrari devait apporter des améliorations évidentes après les erreurs répétées commises en 2022.

Mais il avait également ajouté : « Nous avons pleinement confiance en Mattia Binotto et apprécions tout ce que lui et tous nos ingénieurs ont accompli. »

Ex-pilote Ferrari, Gerhard Berger estimait est juste que l’attention ne soit plus focalée sur Binotto. « Il n’est tout simplement pas juste de tout mettre sur le dos d’une seule personne, mais c’est exactement ce qui se passe si souvent chez Ferrari », déclarait-il au journal Kronen Zeitung. « D’un autre côté, il faut au moins reconnaître que l’année dernière, Ferrari était dans le milieu du peloton, et que cette année, elle avait la voiture la plus rapide, du moins au début, et c’est Binotto qui a fait cela ».

« Je ne suis pas convaincu que Ferrari ait la patience nécessaire, mais c’était la même chose avec Jean Todt et Michael Schumacher au début. Michael a dû prendre la défense de Jean et dire qu’il partirait aussi, et ils ont transformé cela en l’équipe la plus performante. »

Interrogé à Monza sur les paroles de soutien opportunes d’Elkann, Binotto semblait soulagé. « Nous savons que nous avons le soutien de notre président », avait-t-il déclaré à Sky Sport Italie, commentant également l’affirmation d’Elkann selon laquelle Ferrari est en route pour le titre d’ici 2026. « Nous n’avions pas besoin d’un article ou d’une interview pour le savoir, je pense donc que cela s’adresse davantage à un jugement extérieur qu’interne. »

Binotto avait également clarifié les propos d’Elkann selon lesquels Ferrari pouvait attendre jusqu’en 2026 pour remporter le championnat du monde. « Il a dit « d’ici » 2026, pas « en » 2026, donc cela arrivera peut-être plus tôt », a-t-il insisté. « Nous sommes ici pour y travailler. Je suis convaincu que si nous continuons à progresser comme nous l’avons fait l’année dernière, cela ne prendra pas beaucoup de temps. »

Binotto a été contraint de remettre sa démission à Ferrari seulement quelques semaines plus tard,le 29 novembre 2022. Après une année 2023 discrète, il a rejoint les prémices du projet Audi en Formule 1 à compter de 2024, sous l’appellation Sauber Stake.

Essais Libres 1 à Monaco : Leclerc domine une première séance agitée

Charles Leclerc a connu une première séance d’essais libres mouvementée sur ses terres à Monaco, marquée par un accrochage avec Lance Stroll et de nombreuses interruptions. Malgré cet incident, le pilote Ferrari a terminé en tête de la feuille des temps.

Dès les premières minutes, le Monégasque s’est retrouvé impliqué dans le premier fait de course du week-end. À l’approche de l’épingle du Loews, Stroll, qui s’écartait pour laisser passer Kimi Antonelli, est revenu sur la trajectoire sans voir Leclerc arriver. Résultat : un contact à faible vitesse, mais aux conséquences importantes. L’aileron avant de la Ferrari a été gravement endommagé, provoquant l’interruption de la séance pendant six minutes pour nettoyer la piste.

Stroll, quant à lui, a vu sa séance s’arrêter net. Sa monoplace a subi des dommages à la suspension arrière et à la boîte de vitesses. Le Canadien a été convoqué par les commissaires pour examen de l’incident.

Le classement des EL1

Malgré une voiture partiellement endommagée et quelques plaintes à la radio concernant le comportement de sa SF-25 – notamment du sous-virage persistant – Leclerc a signé le meilleur temps en 1:11.964. Il devance Max Verstappen de 0,163 seconde, tandis que Lando Norris complète le top 3 à 0,326 seconde. Alex Albon a signé une solide quatrième place avec sa Williams, à seulement 0,024 seconde de Norris.

Lewis Hamilton, pourtant un temps été en tête en début de séance, a été relégué au neuvième rang après plusieurs mésaventures, dont une sortie sur un vibreur jaune qui l’a brièvement propulsé en l’air. Il est reparti après vérification de sa voiture. Son ancien coéquipier chez Mercedes, George Russell, a terminé juste devant lui, en septième position.

Derrière les leaders, Oscar Piastri (McLaren) a pris la cinquième place, suivi de Russell, Carlos Sainz (Williams), et Pierre Gasly (Alpine). Fernando Alonso (Aston Martin) complète le top 10, à seulement 0,041 seconde d’Hamilton.

Franco Colapinto, qui découvrait les rues de Monaco pour son deuxième Grand Prix en Formule 1 avec Alpine, a terminé dernier, à 1,856 seconde du meilleur temps. Il a toutefois réussi à éviter les erreurs, contrairement à ses débuts à Imola.

Lance Stroll a clôturé la feuille des temps, avec seulement quatre tours couverts avant son abandon. Une première séance animée qui donne le ton pour un week-end monégasque qui s’annonce riche en rebondissements.

Résultats et classement des EL1 du Grand Prix de Monaco 2025

Découvrez les résultats des essais libres 1 avant le Grand Prix de Monaco 2025 de Formule 1 !

Résultat des classement des EL1 du Grand Prix de Monaco 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.964 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.127 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.290 S
4
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.314 H
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.342 M
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.482 S
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.534 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.669 H
9
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.690 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.727 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.765 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.979 S
13
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.187 M
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.232 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.329 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:13.394 S
17
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.429 M
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.470 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.820 S
20
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:15.635 S

Esteban Ocon spoile quelques détails sur le film « F1 » après une projection privée à Monaco

À l’issue d’une projection privée du prochain film consacré à la Formule 1, Esteban Ocon a laissé filtrer quelques informations, malgré la clause de confidentialité imposée aux pilotes. Organisée mercredi soir à Monaco, cette avant-première exclusive a réuni les pilotes de la grille, leurs proches et des responsables d’écurie.

Le long-métrage, réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer, met en vedette Brad Pitt. Lewis Hamilton, engagé en tant que coproducteur et consultant, a contribué à garantir le réalisme des scènes de course.

Bien que tous les participants aient signé un accord de non-divulgation avant la sortie officielle du film prévue pour la fin juin, Ocon s’est montré un peu trop bavard lorsqu’il a été interrogé à ce sujet, laissant échapper certains éléments du scénario. Ses propos, bien que limités, n’ont pas échappé à l’attention des médias alors que la production maintient un strict secret autour du projet, présenté comme un tournant dans la représentation cinématographique de la F1.

« Tout d’abord, j’ai dit à Lewis que les scènes où ils pilotent les voitures sont très immersives, et je trouve ça fantastique », a déclaré Ocon. « C’est quelque chose que nous n’avons jamais vu, et il y a de superbes courses, avec de belles batailles à l’intérieur et d’autres choses comme ça. À certains moments, il y avait des choses qui n’avaient pas vraiment de sens pour nous, en tant que pilotes, qui sommes dans le paddock et qui courons, mais je vois vraiment où Lewis a apporté sa touche et a essayé de rendre tout cela aussi réaliste que possible. Ce que j’ai trouvé vraiment bien, c’est que lors de la dernière course, ils ne s’envolent pas soudainement pour gagner, mais à cause d’un événement qui se produit pendant la course, comme un drapeau rouge, le fait de ne pas être en Q3 ou d’avoir de nouveaux pneus… »

À ce stade, on a fait remarquer à Ocon que les médias n’avaient pas encore vu le film, seuls les pilotes, leurs partenaires et leurs patrons ayant été invités à la projection. Interrogé sur les aspects qu’il aurait aimé voir changer, Ocon a évoqué les « accidents ».

« Dans certaines parties, on sent vraiment que Lewis a poussé pour que ce soit super réaliste, mais dans d’autres, il aurait fallu que ce soit un peu plus hollywoodien », a-t-il déclaré. « Il faut que ça attire l’attention de tout le monde, et j’aurais aimé que certaines choses soient davantage axées sur la course, peut-être moins d’accidents et plus de course. Mais dans l’ensemble, c’est de loin le meilleur film de course automobile de tous les temps, et je pense qu’il va connaître un énorme succès. Je suis assez présent dans le film, mais je suis content de ne pas avoir eu trop d’incidents avec Sonny Hayes. »

« F1 : The Movie » met en vedette Brad Pitt et Damons Idris dans les rôles principaux. Il a été réalisé par Joseph Kosinski, qui a également réalisé le film « Top Gun : Maverick ».

Sondage : La stratégie à deux arrêts obligatoires à Monaco améliorera-t-elle la course ?

Le Grand Prix de Monaco introduira ce week-end une mesure inédite, mise en place par la F1 et la FIA pour tenter d’insuffler du dynamisme à une course réputée pour son manque d’action en piste. À partir de cette édition 2025, les pilotes seront désormais contraints d’effectuer au minimum deux arrêts au stand durant la course, une décision motivée par la volonté d’éviter des scénarios figés comme celui de l’année précédente.

En 2024, l’intervention d’un drapeau rouge dès le premier tour – après un spectaculaire accident impliquant Sergio Perez et Kevin Magnussen – avait permis aux pilotes de changer de pneus avant le redémarrage. Nombre d’entre eux avaient alors parcouru les 77 tours restants sans le moindre arrêt, réduisant drastiquement les options stratégiques et l’intérêt sportif.

La nouvelle réglementation laisse une totale liberté aux équipes quant au moment des arrêts. Théoriquement, un pilote pourrait s’arrêter aux deux premiers tours et ensuite rouler jusqu’à l’arrivée. Reste à voir si cette initiative suffira à relancer le spectacle sur un tracé où les dépassements restent extrêmement rares. Le verdict tombera dimanche dans les rues étroites de la Principauté.

Max Verstappen accoste à Monaco avec son nouveau yacht de luxe

À l’approche du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen a fait sensation en amarrant son tout nouveau yacht de 33 mètres dans la principauté. Le quadruple champion du monde de Formule 1 est désormais propriétaire d’un Mangusta GranSport 33, commandé il y a deux ans, dont la valeur est estimée à plus de 12 millions d’euros, selon La Gazzetta dello Sport.

Le pilote Red Bull aurait pris livraison de l’embarcation plus tôt cette année dans le port de Viareggio, en Italie, en compagnie de sa compagne Kelly Piquet. Il aurait baptisé le yacht Unleash the Lion — un clin d’œil à son surnom et à son tempérament en piste.

Ce nouveau bien de prestige s’ajoute à l’impressionnant patrimoine personnel de Verstappen, qui possède également un jet privé Dassault Falcon 900EX. L’appareil, acquis auprès de Sir Richard Branson pour environ 15 millions de dollars, se distingue par son autonomie longue distance et sa capacité à accueillir jusqu’à 12 passagers. Contrairement à certaines rumeurs persistantes, ce jet n’est pas équipé d’un simulateur de course.

Le luxe discret du Néerlandais s’affiche ainsi à Monaco, théâtre de l’un des rendez-vous les plus prestigieux du calendrier de la F1.

En 2023, Verstappen a clarifié la situation en déclarant : « Je pense que c’est Helmut qui a dit cela, mais je pense qu’il a mal compris, car je lui en ai parlé l’année dernière. Je suis en train de construire un nouveau motorhome pour voyager à travers l’Europe afin d’assister aux courses de F1 et j’ai dit que j’allais en installer un, car cela me permettra de continuer à conduire quand je rentrerai le soir. J’aime ça, c’est en quelque sorte mon hobby, et ça permet de rester alerte. Je pense donc qu’il a mal compris et qu’il a dit « avion » ! Je n’en installerai donc pas dans mon avion. Je pense que ce serait un peu absurde. »

Max Verstappen peut certainement se permettre un tel luxe. Il gagnera 78 millions de dollars en 2025, selon Forbes.

Max Verstappen dépasse Sebastian Vettel au nombre de tours passés en tête d’un Grand Prix

Max Verstappen a franchi un nouveau cap en Formule 1 en dépassant Sebastian Vettel au nombre total de tours menés en carrière. À Imola, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote néerlandais a pris les commandes dès le premier virage et ne les a plus quittées, portant son total à 3 560 tours en tête. Il devance désormais Vettel (3 501) et s’installe en troisième position du classement historique, derrière Lewis Hamilton (5 487) et Michael Schumacher (5 111).

Avant le départ, il ne lui manquait que cinq tours pour dépasser son prédécesseur chez Red Bull. Sa domination à Imola lui a permis de franchir cette barre, tout en signant sa 65e victoire en Grand Prix, à seulement 26 unités du record de Schumacher (91). Il se rapproche également du record du plus grand nombre de tours menés pour une seule équipe, actuellement détenu par Schumacher avec Ferrari (4 388), contre 3 560 pour Verstappen chez Red Bull.

Cette victoire revêt une dimension historique pour Red Bull, qui célèbre sa 124e victoire en F1, dépassant ainsi le total de Ferrari au XXIe siècle (123). Depuis lors, elle n’a échoué à gagner qu’en 2015, tandis que Ferrari n’a remporté aucune victoire en 2014, 2016, 2020 et 2021. Par ailleurs, la victoire à Imola a fait de Red Bull la deuxième équipe à remporter son 400e Grand Prix, égalant ainsi Williams lors du Grand Prix de France 2001, remporté par Ralf Schumacher.

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix de Monaco 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à dans la célèbre principauté de Monaco, pour y disputer l’un des Grands Prix les plus mythiques du calendrier. Huitième manche du championnat, elle est la seconde à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Max Verstappen deux et Lando Norris une seule. La récente victoire du pilote Red Bull à Imola l’a fait revenir à 22 points de la tête du Championnat.

L’année passée, Charles Leclerc l’avait emporté au volant de sa Ferrari devant Oscar Piastri et Carlos Sainz.