GP de Belgique – La grille de départ de la course sprint

Découvrez la grille de départ de la course Sprint à Spa-Francorchamps.

La grille de départ de la course sprint du GP de Belgique 

# Pilote Écurie
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull
3
 
Lando NORRIS
McLaren
4
 
Charles LECLERC
Ferrari
5
 
Esteban OCON
Haas
6
 
Carlos SAINZ
Williams
7
 
Oliver BEARMAN
Haas
8
 
Pierre GASLY
Alpine
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls
10
 
Gabriel BORTOLETO
Stake
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull
13
 
George RUSSELL
Mercedes
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin
15
 
Lance STROLL
Aston Martin
16
 
Alexander ALBON
Williams
17
 
Nico HULKENBERG
Stake
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes

Lewis Hamilton revient sur son erreur en qualif : « C’est la première fois que cela m’arrive dans ma carrière »

Lewis Hamilton a exprimé sa « grande frustration » après avoir été éliminé dès la première phase des qualifications sprint du Grand Prix de Belgique. Le pilote Ferrari, auteur d’une erreur dans son premier tour lancé, a vu ses espoirs s’envoler après un tête-à-queue dans la chicane de la Bus Stop, l’empêchant de signer un chrono compétitif. Il s’élancera 18e lors de la course sprint de samedi.

L’incident est survenu alors que Hamilton tentait de compenser un premier tour raté. Dans son second passage, sa SF-25 a semblé subir un blocage brutal de l’arrière au freinage, entraînant une perte de contrôle spectaculaire et un passage hors-piste. La cause exacte reste incertaine : erreur de pilotage ou défaillance mécanique.

Visiblement affecté, Hamilton a brièvement commenté l’incident au micro de Sky Sports F1 : « J’ai fait un tête-à-queue », confirmant que le blocage de l’arrière en était la cause. Le Britannique disposait pourtant d’une nouvelle suspension arrière ce week-end, censée améliorer la stabilité de sa monoplace.

Ce résultat décevant vient s’ajouter à une série de performances irrégulières pour le septuple champion du monde, qui peine à retrouver la constance nécessaire dans cette saison 2025. Avec une position de départ très reculée et un format sprint particulièrement court, les possibilités de remontée pour Hamilton s’annoncent limitées, à moins d’un rebondissement stratégique ou d’un incident en piste. Il lui faudra désormais se tourner vers les qualifications principales, dans l’espoir d’inverser la tendance dimanche.

« C’est la première fois que cela m’arrive dans ma carrière », a admis Hamilton. Il a ajouté : « Ce n’est pas génial, ce n’est pas génial. Il n’y a pas grand-chose à dire. »

Lorsqu’on lui a demandé si la SF-25 était plus maniable, Hamilton a simplement secoué la tête avant de répondre : « Demain est un autre jour. Je suis évidemment très frustré. Beaucoup de travail a été nécessaire pour en arriver là. Ce n’est pas génial. »

Le coéquipier de Hamilton, Charles Leclerc, a terminé quatrième, à 0,768 seconde du temps de la McLaren d’Oscar Piastri, qui a décroché la pole position.

GP de Belgique – Oscar Piastri s’est fait peur avant de s’offrir une pole éclatante

Oscar Piastri a reconnu avoir eu une grosse frayeur lors des qualifications sprint du Grand Prix de Belgique, après l’annulation de son premier chrono en SQ2 pour non-respect des limites de piste. Trop large à la sortie du Raidillon, l’Australien a vu son tour annulé, le plaçant en position délicate à l’approche des dernières minutes.

Contraint de retenter sa chance avec des pneus déjà bien entamés, Piastri a sauvé l’essentiel en se qualifiant de justesse pour la SQ3, avec le 10e temps. Une alerte sans conséquence, puisque le pilote McLaren a ensuite parfaitement rebondi lors de l’ultime segment.

Sur une seule tentative lancée dans la courte SQ3, Piastri a signé un tour magistral en 1:40.510, reléguant Max Verstappen à 0,477 seconde et son coéquipier Lando Norris à 0,6 seconde. Une performance autoritaire qui lui offre la pole position pour le sprint à Spa-Francorchamps.

Après la séance, Piastri a déclaré : « C’était un bon tour. J’ai eu un peu peur en SQ2 avec la suppression du tour, mais non, la voiture a été géniale toute la journée et j’ai l’impression d’avoir pu faire beaucoup de bons tours. Merci à l’équipe, la voiture a été formidable, et c’est un circuit que j’adore. C’est mon préféré de l’année, et je ne sais pas, ça m’a peut-être donné quelques dixièmes supplémentaires ! Mais non, c’est toujours très agréable ici, et quand la voiture se comporte aussi bien qu’aujourd’hui, c’est un vrai plaisir. »

En pole pour la course sprint, Oscar Piastri devra surveiller Max Verstappen, redoutable dans le premier secteur. Le Néerlandais y devance régulièrement les McLaren de deux dixièmes, profitant d’une meilleure vitesse en ligne droite. Sur la longue remontée vers les Combes, Piastri pourrait ainsi perdre la tête dès le premier tour.

« Je vais aller voir. Les Red Bull étaient très rapides en ligne droite lors des essais », a expliqué Piastri. « Je ne sais pas si c’était la même chose lors des qualifications pour le sprint, mais cela rend les choses difficiles et Spa est probablement le pire circuit pour partir en pole position. Nous verrons bien, je vais aller jeter un œil. Mais je pense que le rythme de la voiture est vraiment bon et je me suis senti bien aujourd’hui, donc j’espère que nous passerons une bonne journée demain. »

GP de Belgique : Gasly échappe à une sanction après une enquête des commissaires

Pierre Gasly a évité toute pénalité des commissaires sportifs à Spa-Francorchamps, malgré une enquête ouverte à son encontre pour une possible gêne sur Yuki Tsunoda lors de la première partie des qualifications sprint.

L’incident, survenu dans le rapide virage de Blanchimont (virage 17), n’a finalement pas été jugé problématique. Les deux pilotes avaient tout de même réussi à se qualifier pour la SQ2. À l’issue de la séance, Tsunoda a affirmé aux officiels qu’il n’avait pas été gêné par la présence de Gasly devant lui. Au contraire, le Japonais a estimé avoir profité de l’aspiration offerte par l’Alpine, évoquant un « remorquage » favorable.

La télémétrie a confirmé ces propos, ne montrant aucun ralentissement significatif ou manœuvre d’évitement de la part du pilote Red Bull. Le rapport des commissaires indique : « Le pilote de la voiture n°22 a déclaré qu’il avait été ‘remorqué’ par la voiture n°10 et n’avait pas eu à ralentir. […] Aucun obstacle inutile n’a été constaté. »

Gasly conserve donc sa huitième position sur la grille du sprint. De son côté, Tsunoda n’a pas réussi à se qualifier pour la SQ3, terminant 12e au volant de sa RB21.

Max Verstappen minimise l’impact des évolutions sur la Red Bull

Max Verstappen a relativisé les bénéfices des récentes évolutions de sa Red Bull après les qualifications sprint du Grand Prix de Belgique, malgré une solide deuxième place sur la grille. Le Néerlandais a placé sa RB21 entre les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris, auteurs d’une performance très convaincante.

Avec une voiture dotée notamment d’un nouvel aileron avant, Verstappen s’est montré compétitif sur le tracé de Spa-Francorchamps, mais a tout de même concédé 0,477 seconde à Piastri, auteur de la pole avec un chrono record de 1:40.510. Norris complétera la deuxième ligne, à 0,141 seconde de son coéquipier.

Malgré ces améliorations techniques, Verstappen a minimisé leur impact réel, soulignant que la Red Bull avait été configurée avec un faible appui aérodynamique pour maximiser la vitesse de pointe, en particulier dans le secteur de Kemmel, où il a signé les meilleurs temps. Ce choix a toutefois pénalisé ses performances dans le secteur central, plus technique, où McLaren a su tirer parti de l’équilibre et de la motricité de la MCL39.

À propos de sa performance en qualifications, Verstappen a déclaré : « Être en P2 entre eux [les McLaren] est un bon résultat pour nous, et je pense que nous avons tiré le maximum. J’ai pris du plaisir sur la piste. Le tour en lui-même était bon, très bon. Bien sûr, l’écart était important, mais il l’était déjà depuis la FP1, donc ce n’est pas une grande surprise. Nous devons simplement nous concentrer sur nous-mêmes et sur l’équilibre de la voiture et essayer d’aller plus vite. »

Quant à son avantage apparent dans les lignes droites, qui devrait lui permettre de prendre la tête dans la chicane Les Combes au premier tour s’il parvient à profiter de l’aspiration de Piastri, Verstappen a déclaré : « Même avec près de cinq dixièmes de retard, je ne pense pas que rouler plus vite ou plus lentement dans les lignes droites fera une grande différence. Nous devons simplement faire notre course et voir ce que nous pouvons faire. »

Verstappen a au moins obtenu des sensations plutôt satisfaisante avec les mises à jour, ajoutant : « C’est toujours difficile lors d’un week-end de sprint de voir exactement ce qu’elles apportent, bien sûr, mais quand on regarde l’écart, ce n’est pas ce que nous voulons. Nous allons continuer à nous améliorer, à essayer de gagner en performance, mais les autres équipes font la même chose. C’est comme ça que ça marche. »

F1 – GP de Belgique : Piastri en pole du sprint après un tour magistral à Spa

Oscar Piastri a signé une performance de haut vol à Spa-Francorchamps en décrochant la pole position de la course le sprint du Grand Prix de Belgique. Avec un chrono de 1:40.510, l’Australien a relégué Max Verstappen à près d’une demi-seconde, malgré les dernières évolutions techniques de la Red Bull, notamment un nouvel aileron avant. Le pilote McLaren, déjà deuxième en Chine et à Miami cette saison en sprint, confirme sa montée en puissance.

Lando Norris, après avoir dominé la SQ2, n’a pu faire mieux que troisième à six dixièmes de son coéquipier, devant Charles Leclerc. Derrière ce quatuor, la grille réserve des surprises : Esteban Ocon (Haas) s’élancera cinquième, encadrant Carlos Sainz (Williams) avec Oliver Bearman. Pierre Gasly (Alpine) partira huitième devant Isack Hadjar (Racing Bulls) et Gabriel Bortoleto (Stake).

La qualification a été marquée par de nombreux rebondissements. Lewis Hamilton a connu deux incidents en SQ1. Un premier blocage à Stavelot a compromis son tour, puis un tête-à-queue dans la chicane Bus Stop l’a relégué à la 18e place. Kimi Antonelli, en difficulté dans le même secteur, partira dernier.

La SQ2, disputée avec des pneus mediums, a vu Piastri se qualifier de justesse pour la SQ3 avec le dixième temps, devançant Liam Lawson de seulement 0,041 seconde. Norris a pris la tête de cette session devant Verstappen, tandis que Russell a été éliminé et partira 13e, derrière Yuki Tsunoda. Alonso et Stroll, les deux Aston Martin, s’élanceront 14e et 15e.

En bas de grille, Franco Colapinto et Nico Hülkenberg n’ont pas pu créer la surprise, et ce dernier devra se remotiver après son récent podium à Silverstone.

Classement et résultats de la qualification sprint du GP de Belgique 

Découvrez les résultats des qualifications Sprint à Spa-Francorchamps avant le Grand Prix de Belgique de F1 2025 !

Résultat de la qualif sprint du GP de Belgique 

# Pilote Écurie Chrono pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:40.510 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:40.987 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:41.128 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:41.278 S
5
 
Esteban OCON
Haas 1:41.565 S
6
 
Carlos SAINZ
Williams 1:41.761 S
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:41.857 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:41.959 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:41.971 S
10
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:42.176 S
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:42.169 M
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:42.184 M
13
 
George RUSSELL
Mercedes 1:42.330 M
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:42.453 M
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:42.832 M
16
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.212 M
17
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.217 M
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:43.408 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:43.587 M
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:45.394 M

GP de Belgique – Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats très attendus de la seule séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique 2025 de Formule 1 à Spa !

Résultat des Essais Libres du GP de Belgique

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:42.022 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:42.426 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.526 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:42.598 M
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:42.928 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:42.979 M
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:43.085 S
8
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:43.112 H
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:43.120 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.122 M
11
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.217 H
12
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.261 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:43.262 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.470 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.478 M
16
 
Esteban OCON
Haas 1:43.570 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:43.929 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:44.492 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:44.847 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:45.077 M

Fred Vasseur pointe un problème structurel lié à la gestion des pneus

Pour Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, la gestion de la température des pneus reste l’un des défis majeurs de la Formule 1, un problème qui, selon lui, perdure « depuis au moins 25 saisons ».

Alors que la gestion des pneumatiques a toujours été un élément central de la performance en course, son importance s’est accentuée depuis l’arrivée de Pirelli en tant que fournisseur unique en 2011, avec pour mission de produire des gommes sujettes à la dégradation.

En 2025, McLaren apparaît comme la seule écurie capable de maintenir une forte cadence derrière une autre voiture sans compromettre l’intégrité de ses pneus. Une situation qui illustre, selon Vasseur, l’importance de cet enjeu technique dans un peloton plus resserré que jamais.

« Ce n’est pas le facteur clé de cette saison, c’est celui des 25 dernières », a-t-il souligné face aux médias. « C’est encore plus vrai lorsque le peloton est serré, mais McLaren, d’une séance à l’autre, en fonction des conditions, peut perdre six ou sept dixièmes, et tout cela est influencé par les conditions. Nous avons tous du mal à être compétitifs dans toutes les conditions, mais cela dépend aussi du revêtement et du tracé du circuit. Nous avons déjà vu qu’il sera difficile de revenir sur McLaren, car ils ont l’avantage. Sur certaines pistes ou dans certaines conditions, nous pouvons les battre, mais dans l’ensemble, ils ont l’avantage. Nous sommes toutefois toujours en lice avec Mercedes et Red Bull. Nous sommes toujours en lice pour remporter certaines courses, et c’est important pour l’équipe entre 2025 et 2026. »

F1 – Villeneuve place Alonso devant Hamilton dans son classement des champions du monde

Jacques Villeneuve, sacré champion du monde de F1 en 1997, a surpris en plaçant Fernando Alonso devant Lewis Hamilton dans son classement personnel des champions de la discipline. S’exprimant dans le podcast « The Red Flags« , le Canadien a jugé que le septuple champion du monde britannique avait connu « trop de bas » et s’était montré « complaisant » lors de ses saisons les plus dominantes.

Bien qu’Hamilton détienne le record absolu de victoires et partage le nombre de titres avec Michael Schumacher, Villeneuve estime que certains de ses sacres auraient pu être remportés par des coéquipiers comme Valtteri Bottas. À l’inverse, il considère qu’Alonso, double champion du monde, a vu son palmarès bridé par les circonstances, malgré des performances de haut niveau et plusieurs saisons proches du titre, notamment en 2007, 2010 et 2012.

« Je vais choisir Alonso parce que Hamilton a trop de bas », a expliqué Villeneuve. « Même s’il a remporté tous les championnats, ce n’est pas la quantité de championnats qui compte. Si vous regardez chaque saison, il y a toujours eu deux, trois, quatre courses où il était complètement absent. Puis, tout à coup, il revient et remporte le championnat. Même s’il a remporté tous les championnats, ce n’est pas la quantité qui compte. Si vous regardez chaque saison, il y a toujours eu deux, trois, quatre courses où il a complètement disparu. Puis, tout à coup, il s’est réveillé et a recommencé à gagner. »

« Trop de ces championnats ont été remportés dans des voitures qui auraient même permis à Bottas de remporter le championnat si Hamilton n’avait pas été là. Cela l’a rendu complaisant. Il a oublié à quel point il devait se battre. On le voit bien maintenant. C’est un choc énorme pour lui de réaliser qu’il doit se battre aussi dur que lors de ses deux premières saisons, car son premier titre était incroyable. Il s’était vraiment battu pour l’obtenir. Mais après cela, lorsque la voiture est devenue supérieure, il a connu trop d’années faciles. Il a toujours connu des saisons où il disparaissait pendant quelques courses. Il n’était plus là, puis soudain, la lumière s’est rallumée et il est redevenu un tueur. Alors qu’Alonso est toujours là. »

Des trajectoires différentes

Il y a de ça déjà quelques années, Alonso a quitté Ferrari pour rejoindre McLaren-Honda en 2015, où il a connu quatre saisons misérables à Woking. De son côté, Hamilton a misé sur Mercedes en 2013, et ce changement s’est avéré être un coup de maître.

« Il a été mauvais sur ce point. Hamilton a fait les bons choix au bon moment », a ajouté Villeneuve. « En même temps, il était impossible de savoir que Mercedes disposerait d’un moteur aussi supérieur aux autres. C’était un pari. C’était un pari risqué, mais il a fonctionné. Alonso a failli remporter deux victoires avec Ferrari jusqu’à la dernière course. Cette petite différence aurait changé le monde. Quand il y avait des coéquipiers chez McLaren, au final, Hamilton, même si c’était sa première saison. Il n’est pas doué pour choisir ses équipes, et il est très doué pour se faire des ennemis, même au sein des équipes. Mais en tant que pilote, il est toujours au top. »

Sebastian Vettel écarte définitivement un retour en Formule 1

Légende de la Formule 1, Sebastian Vettel a fermé la porte à un éventuel retour en tant que pilote. Quadruple champion du monde avec Red Bull entre 2010 et 2013, l’Allemand a ensuite tenté de renouer avec le succès chez Ferrari, avant de conclure sa carrière chez Aston Martin fin 2022.

À 38 ans, Vettel reste plus jeune que Fernando Alonso et Lewis Hamilton, toujours en activité, et partage l’âge de Nico Hülkenberg, récemment monté sur son premier podium. Toutefois, l’ancien pilote a affirmé ne plus envisager de retour en piste, malgré la longévité de certains de ses anciens rivaux.

Depuis son départ, Vettel s’est retiré du monde médiatique, préférant se consacrer à sa vie personnelle. Il affirme aujourd’hui vouloir laisser la place à la nouvelle génération, sans ressentir le besoin de revenir sur la grille.

« La Formule 1, c’est fini », a-t-il déclaré à Auto Motor und Sport. « À un moment donné, il est temps de laisser la place à d’autres. On le voit surtout avec les débutants. Je pense que c’est une bonne chose qu’un groupe entier de pilotes ait été remplacé. Ce n’est pas un vote contre les anciens pilotes, mais plutôt en faveur des jeunes pilotes. Dans le passé, je me moquais bien de savoir lequel des pilotes confirmés ne courait plus. L’essentiel, c’est que je puisse piloter. »

Charles Leclerc – « Je ne suis pas satisfait de mon niveau en qualifications »

Longtemps considéré comme l’un des spécialistes de l’exercice, Charles Leclerc s’interroge sur le recul de ses performances en qualifications cette saison. Fort de 26 pole positions en carrière – un record pour un pilote sans titre mondial et le 12e total de l’histoire à égalité avec Mika Häkkinen – le Monégasque peine à retrouver son niveau habituel.

En 2025, sa moyenne en qualifications est tombée à une modeste 6,3e place, et il n’a signé qu’une seule pole position sur les 21 dernières courses, à Bakou en 2024. Un contraste saisissant pour celui que beaucoup considéraient comme le plus rapide sur un tour.

Face à lui, Lewis Hamilton a pris l’ascendant lors de trois des quatre derniers Grands Prix. À Silverstone, Leclerc a exprimé sa frustration après une sixième place sur la grille, évoquant un dernier tour raté et une perte de repères qu’il ne parvient pas à expliquer.

« Je ne fais pas le travail, et depuis le début de la saison, j’ai très bien performé en course », a déclaré Leclerc aux médias. « Il n’y a pas beaucoup de courses où je reviendrais en arrière pour changer quelque chose que j’ai fait dans la voiture, mais malheureusement, quand je repense aux qualifications, qui étaient mon point fort, il y a beaucoup de choses que je changerais. Chaque fois que j’arrive en Q3, ça ne fonctionne pas. Nous avons eu de bonnes qualifications, mais pas d’excellentes, alors que c’était mon point fort. Je ne suis donc pas satisfait de mon niveau en qualifications. Nous avons des problèmes. »

Interrogé sur la nature de ces problèmes, Leclerc est resté évasif, mais a donné quelques indices.

« Ce n’est pas un problème d’équilibre, ni d’adhérence », a-t-il déclaré. « Je ne veux pas entrer dans les détails, mais c’est juste quelque chose d’étrange auquel nous devons faire face dans la voiture, et quand on roule à grande vitesse, cela rend les choses encore plus difficiles, mais j’espère que nous pourrons résoudre ce problème. »

Toto Wolff relativise les critiques sur les règles 2026 : « On s’y habituera »

Face aux inquiétudes croissantes entourant la réglementation technique de la Formule 1 pour 2026, Toto Wolff a tenu à rassurer le paddock, estimant que les changements à venir finiront par être acceptés : « Tout le monde s’y habituera », a déclaré le patron de Mercedes.

Les futures monoplaces connaîtront une refonte majeure, avec l’introduction d’une aérodynamique active et une nouvelle répartition des performances entre moteur thermique et électrique. Dès 2026, ces deux sources d’énergie devront fournir une puissance équivalente.

Certaines voix s’élèvent cependant contre le risque de panne d’énergie électrique sur des circuits rapides comme Monza, ce qui pourrait brièvement laisser les F1 moins puissantes que les F2.

Tandis que Christian Horner plaidait pour un ajustement de la part électrique, Wolff invite au contraire la discipline à embrasser pleinement cette évolution.

« Je pense que les fans doivent prendre plaisir à regarder la Formule 1, et la Formule 1 doit rester fidèle à elle-même, c’est-à-dire un sport de haut niveau », a déclaré Wolff aux médias. « Le meilleur pilote et la meilleure machine gagnent, c’est donc ce que nous devons offrir : de belles courses. Certaines voitures ont été très agréables à conduire pour les pilotes. Certains pneus ont été très agréables, d’autres moins. Donc, d’une certaine manière, on s’y habituera. »

« En regardant les simulations d’aujourd’hui, il est très difficile de savoir exactement comment cela se passera l’année prochaine. Il s’agit d’une nouvelle réglementation très difficile à respecter, qui impose de maintenir ces niveaux d’énergie tout au long du tour sur certains circuits. Il est clair qu’à l’heure actuelle, cela reste un défi. »

Charles Leclerc évoque rend hommage à Jules Bianchi, dix ans après sa disparition

Nous venons de passer le dixième anniversaire de la disparition de Jules Bianchi, survenue le 17 juillet 2015, à cette occasion, Charles Leclerc a livré un témoignage poignant sur la relation qu’il entretenait avec son parrain.

Bianchi, décédé des suites de blessures subies lors du Grand Prix du Japon 2014, disputait alors sa deuxième saison en Formule 1 sous les couleurs de l’écurie Marussia.

Au-delà du pilote prometteur que le paddock connaissait, Jules Bianchi occupait une place particulière dans la vie du jeune Monégasque. Proche du frère aîné de Leclerc durant l’enfance, Bianchi était également son parrain, un rôle chargé d’affection et de repères dans la trajectoire personnelle et professionnelle du pilote Ferrari.

Si le talent et l’avenir prometteur de Bianchi en Formule 1 font l’unanimité parmi les observateurs du sport, les aspects plus intimes de sa vie restent moins souvent évoqués. À travers les mots de Leclerc, c’est une facette plus humaine et plus profonde de l’ancien pilote français qui resurgit à l’heure de cet hommage.

Évoquant sa relation avec Bianchi, Leclerc a déclaré à F1.com : « J’ai quelques anecdotes de cette époque, comme le premier film d’horreur que j’ai vu avec Jules. Il ne savait pas que je faisais semblant de dormir. Il essayait de s’assurer que je dormais parce qu’il voulait voir ce film avec mon frère aîné ! Jules était quelqu’un de vraiment gentil. Il était très drôle et avait ses moments de folie quand on le connaissait bien. Il était toujours prêt à aider et aimait beaucoup s’amuser. »

« Les souvenirs les plus marquants sont probablement ceux de mes six ou sept ans, lorsque j’ai pu piloter un kart de location avec lui et mon frère pour la première fois », ajoute Leclerc. « Normalement, les karts de location sont réservés aux adultes, mais son père gérait le circuit et nous laissait évidemment faire des choses qui n’étaient peut-être pas autorisées. Je l’admirais beaucoup, alors courir avec lui, avec mon frère aîné, avec son frère cadet et avec de nombreux autres pilotes de karting professionnels de l’époque était incroyable. Nous nous amusions tellement. Nous traînions ensemble et attendions que le circuit ferme au public pour pouvoir y entrer. Ensuite, nous nous déchaînions sur la piste pendant des heures et des heures. Ce sont probablement les souvenirs les plus précieux que j’ai. »

Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Vidéo – Ferrari 296 GT3 Evo, la machine de guerre GT qui impressionne même Lewis Hamilton

Perfectionnée au cours de deux années de compétition avec la Ferrari 296GT3, conçue dans un souci de fiabilité et de maniabilité, avec une sensibilité aérodynamique améliorée, une plage de réglages plus large est préparée pour l’avenir sur les circuits en 2026.

Née pour gagner, conçue pour surprendre. La nouvelle Ferrari 296 GT3 qui représente le futur de Ferrari dans les compétitions Gran Turismo, celles qui permettent la relation la plus étroite avec le client et le transfert le plus consistant des innovations technologiques sur les modèles de série.

Ferrari dit avoir conçu la 296 GT3 autour des besoins des équipes, des pilotes professionnels et des gentlemen drivers, qui ont toujours été au centre de l’attention du programme Corse Clienti. Maranello a pour ce faire méticuleusement étudié chaque détail, selon les exigences du nouveau règlement GT3, pour reprendre le flambeau victorieux de la 488 GT3, afin d’écrire de nouvelles pages dans l’histoire du Cheval cabré en sport automobile. 

La machine sera surtout le ger de lance de Ferrari pour les 24 Heures du Mans, alors que le programme hypercar est déjà un franc succès avec la victoire acquise lors des trois dernières éditions, dont celle du centenaire, et celle de cette année, qui a été emportée par la structure cliente.

 

 

Ferrari mise sur un meilleur équilibre pour la SF-25 après des progrès encourageants

Ferrari a identifié l’équilibre de sa SF-25 comme priorité pour les prochaines évolutions techniques, après un Grand Prix d’Autriche encourageant marqué par des performances en nette amélioration. Sur le Red Bull Ring, la Scuderia a introduit des mises à jour significatives, notamment sur le plancher et le diffuseur, qui ont permis à Charles Leclerc et Carlos Sainz de décrocher respectivement les troisième et quatrième places, signant ainsi le meilleur résultat collectif de l’équipe cette saison.

Malgré cette progression, Leclerc a coupé la ligne d’arrivée à près de 20 secondes du duo McLaren, mené par Lando Norris, illustrant le chemin restant à parcourir pour rivaliser sur la durée d’une course.

Du côté de l’équipe, le directeur adjoint Jérôme D’Ambrosio a souligné que la priorité désormais portait sur l’amélioration de la constance de l’équilibre aérodynamique de la monoplace. Ce domaine, également mentionné par Lewis Hamilton dans sa quête d’un premier podium avec sa nouvelle équipe, sera au cœur du prochain paquet de mises à jour attendu dans les semaines à venir. Ferrari espère ainsi continuer à combler l’écart avec les équipes de tête.

« Il s’agit évidemment de la corrélation avec la soufflerie, et il y a différentes couches à prendre en compte », a déclaré M. D’Ambrosio aux médias. « Vous avez la CFD [dynamique des fluides computationnelle], puis vous essayez de transposer cela dans la soufflerie et vous passez par différentes étapes de validation et de corrélation, puis, bien sûr, la dernière étape consiste à mettre tout cela en pratique sur la piste. Vous obtenez vos chiffres dans la soufflerie, puis vous mettez [la voiture] sur la piste et vous espérez voir ce que vous attendiez, et c’est ce qui s’est passé pour nous [en Autriche], donc c’est une bonne chose. Nous essayons vraiment d’améliorer l’équilibre de la voiture pour aider les pilotes, et cela a un impact sur les performances, mais il est parfois difficile de prédire le gain de performance que cela apportera sur la piste. Certains aspects de l’équilibre de la voiture dépendent également des préférences du pilote, de son confort, de son style de conduite, etc. Tous ces éléments sont pris en compte pour améliorer la voiture, mais dans l’ensemble, on ne tient pas compte d’un pilote en particulier. On essaie simplement d’améliorer l’équilibre de la voiture, et il y a un objectif qui permettra d’améliorer les performances de l’équipe. Au final, nous avons des mesures objectives et des objectifs objectifs pour améliorer les performances de la voiture. »

Classement des directeurs d’écuries les plus victorieux en F1

Christian Horner quitte Red Bull en laissant derrière lui un palmarès exceptionnel. Avec 124 victoires, Horner occupe la deuxième place du classement des directeurs d’écurie les plus victorieux avec leur équipe, devancé uniquement par Ron Dennis (McLaren, 138 succès), et devant Toto Wolff (Mercedes, 120), Frank Williams (114) et Jean Todt (Ferrari, 98).

Arrivé en 2005, il aura mené Red Bull vers les sommets, supervisant l’ensemble des succès de l’équipe, dont les quatre titres mondiaux de Sebastian Vettel puis ceux de Max Verstappen. Ce classement souligne l’empreinte laissée par Horner chez Red Bull et plus largement en F1, dont les résultats dépassent ceux de nombreuses légendes du paddock. Sa gestion stratégique et son rôle dans la construction d’un effectif ultra-compétitif auront permis à Red Bull de devenir l’une des écuries les plus redoutées de l’ère moderne.

Son départ met un terme à deux décennies de leadership, à un moment où l’écurie traverse une saison 2025 délicate. Mais son héritage, quant à lui, est déjà bien ancré dans les livres d’histoire de la F1.

Classement Team principal Écurie Nombre de victoire
1 Ron Dennis McLaren 138
2 Christian Horner Red Bull 124
3 Toto Wolff Mercedes 120
4 Frank Williams Williams 114
5 Jean Todt Ferrari 98

Lewis Hamilton pointe du doigt la plus grosse faiblesse de la Ferrari SF-25

Toujours en quête de son premier podium avec Ferrari, Lewis Hamilton a mis en lumière un aspect technique de la SF-25 qui complique son adaptation : une caractéristique du comportement de la voiture le pousse à « surpiloter ».

Après douze saisons chez Mercedes, le septuple champion du monde découvre progressivement les subtilités de sa nouvelle monoplace. Il avait déjà souligné la différence de gestion du frein moteur, un système qu’il n’avait jamais utilisé auparavant. Mais les dernières courses ont montré des signes encourageants.

Lewis Hamilton a battu Charles Leclerc à trois reprises sur les quatre derniers Grands Prix, frôlant une quatrième performance en Autriche. Il a également signé deux quatrièmes places consécutives à Spielberg et Silverstone.

Alors que Ferrari développe une nouvelle suspension arrière pour mieux exploiter les effets de sol, Hamilton a identifié un autre domaine technique nécessitant des améliorations pour retrouver son plein potentiel.

« Nous avons un sous-virage à basse vitesse, qui est inhérent à cette voiture », a déclaré Hamilton aux médias. « Je pense que nous roulons trop vite pour gagner un peu de temps, mais en termes de vitesse pure, la voiture est aussi rapide que celles qui nous devancent. Nous allons probablement un peu trop loin, ce qui rend la voiture un peu plus nerveuse, nous devons donc trouver un peu plus de performances. »