GP d’Italie – Max Verstappen signe la pole et un record historique à Monza

Max Verstappen s’est offert la pole position du Grand Prix d’Italie en établissant un nouveau record de vitesse en qualification, le plus rapide jamais enregistré en F1. Le Néerlandais a devancé Lando Norris de près d’un dixième de seconde, les deux hommes verrouillant la première ligne de la grille à Monza. Oscar Piastri a pris la troisième place, devant Charles Leclerc et Lewis Hamilton, ce dernier reculant néanmoins au dixième rang en raison d’une pénalité héritée à Zandvoort.

Pour Isack Hadjar, le week-end a pris une tournure plus difficile. Une semaine après son podium aux Pays-Bas, le Français a été éliminé dès la Q1 pour la première fois de sa carrière. Seizième chrono, le pilote Racing Bulls partira finalement des stands après un changement de moteur confirmé en conférence de presse.

La première séance a vu Mercedes prendre une option différente en sortant avec des pneus mediums, alors que Leclerc et Hamilton s’installaient en haut du tableau avant que Norris et Piastri ne frappent fort. Verstappen s’est vite intercalé, et la piste s’est rapidement améliorée. Russell a brièvement pris la tête, Sainz et Alonso se sont mêlés à la lutte, mais plusieurs pilotes – dont Lawson et Albon – ont vu leurs chronos annulés pour avoir dépassé les limites de piste.

La Q2 a débuté avec un léger retard, le temps de nettoyer le gravier laissé par l’erreur de Hadjar. Verstappen a alors pris l’avantage en 1:19.140, suivi de Russell et Bortoleto. Piastri a signé le troisième temps, tandis que Norris a vu son premier tour annulé pour avoir coupé la première chicane. Reparti sous pression, le Britannique a dû s’arracher pour passer de justesse en Q3, éliminant Bearman. Williams, malgré des essais encourageants, a échoué avec Sainz et Albon hors du top 10.

En Q3 Max Verstappen a frappé un grand coup en tournant en 1:18 pour s’assurer la pole provisoire. Derrière lui, Piastri a pris place entre les deux Ferrari (2eme et 4eme), tandis que Norris restait en retrait en septième position. Russell, cinquième, s’est plaint à la radio de ses pneus tendres, regrettant les mediums. Sur un second tour, Leclerc n’a pas amélioré et s’est contenté du quatrième temps, juste devant Hamilton, qui devance les Mercedes de Russell et Antonelli.

Le classement des qualifications 

Classement et résultat des qualifications du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez les résultats complets des qualifications du Grand Prix de F1 d’Italie 2025 à Monza !

Résultat des qualifications du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:18.792 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:18.869 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:18.982 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:19.007 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:19.124 S
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:19.157 S
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:19.200 S
8
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:19.390 S
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:19.424 S
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:19.519 S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:19.446 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:19.498 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:19.528 S
14
 
Alexander ALBON
Williams 1:19.583 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:19.707 S
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:19.917 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:19.948 S
18
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:19.992 S
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1:20.103 S
20
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:20.279 S

Hamilton prêt à se sacrifier pour Leclerc à Monza

Lewis Hamilton a déclaré qu’il serait « heureux » de jouer les lieutenants lors des qualifications du Grand Prix d’Italie si Ferrari décidait de l’utiliser pour aider Charles Leclerc.

Tout au long des essais disputés à Monza, les deux pilotes de la Scuderia se sont montrés compétitifs. Leclerc a signé le deuxième temps de la FP3, à seulement 0,021 seconde du leader Lando Norris (McLaren), tandis que Hamilton, auteur du meilleur chrono lors de la première séance, a conclu en septième position, à un quart de seconde du sommet. De quoi nourrir l’espoir des tifosi, malgré une saison globalement compliquée pour Ferrari.

Le Britannique devra toutefois composer avec une pénalité de cinq places sur la grille. Cette sanction fait suite à son comportement lors du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, où il n’avait pas assez ralenti sous double drapeau jaune avant l’entrée des stands. Dans ce contexte, Leclerc apparaît comme le seul véritable espoir de Ferrari pour contester la pole position à Norris et à Oscar Piastri, quatrième temps des essais de vendredi.

Une stratégie envisageable pour maximiser les chances du Monégasque serait d’utiliser l’aspiration. À Monza, cette tactique a déjà porté ses fruits par le passé : Hamilton pourrait ainsi donner de la vitesse supplémentaire à son coéquipier dans la longue ligne droite menant à la Parabolica, à condition que les deux pilotes atteignent la Q3. Un scénario difficile à mettre en œuvre, mais une option que le patron de l’équipe, Frédéric Vasseur, pourrait choisir si l’opportunité se présente.

Évaluant cette possibilité, Hamilton a déclaré : « Je sais que Ferrari le faisait il y a de nombreuses années. Je me souviens que lorsque j’ai commencé, j’ai remarqué que Kimi [Raikkonen] et Felipe [Massa] le faisaient souvent. Cela peut être avantageux, mais dans mon passé, j’avais l’impression que cela comportait plus de risques et qu’il fallait souvent sacrifier une personne pour cela, donc je ne sais pas s’ils le feront. Mais si cela permettait à Charles d’y arriver, je serais heureux de jouer ce rôle. »

Quant à savoir si lui et Leclerc se sont entrainés à jouer le coup des aspirations, il a déclaré : « Pas récemment. Non. Nous avons juste fait des trains (d’aspirations) normaux, sans stratégie particulière entre coéquipiers. »

GP d’Italie – Charles Leclerc estime « possible » une pole à Monza

Charles Leclerc s’est montré optimiste à l’issue de la première journée du Grand Prix d’Italie, estimant qu’une pole position était « possible » au vu du niveau affiché par Ferrari. Le Monégasque a signé le deuxième meilleur temps lors des deux séances de vendredi, d’abord derrière Lewis Hamilton, puis derrière Lando Norris.

Lors de la deuxième session, considérée comme la plus représentative, Leclerc a échoué à seulement 0,083 seconde de Norris, offrant un motif d’espoir aux tifosi venus en nombre à Monza. La Scuderia a semblé compétitive, même si le pilote insiste sur la nécessité d’optimiser la SF-25 lors des derniers essais pour espérer concrétiser cet objectif en qualifications.

Interrogé sur la difficulté de piloter la voiture avec un réservoir plein, Leclerc a répondu : « En fait, que ce soit avec un réservoir vide ou plein, la voiture est assez difficile à piloter, mais rapide. Je préfère donc être dans cette position plutôt que d’avoir une voiture régulière, mais lente. Nous devons travailler un peu sur la régularité. Je pense que sur les courtes distances, nous avons réussi à tirer plus ou moins tout le potentiel de la voiture.»

« Cependant, nous devons obtenir cette constance, et nous y travaillons. Mais je pense qu’avec les deux voitures, nous avons essayé différentes choses, en particulier lors de la FP1, et il semble que nous sachions en quelque sorte la direction à prendre. J’espère donc que c’est la bonne, mais je suis convaincu que c’est le cas. »

Au vu de la première journée, Leclerc semble avoir une chance de décrocher une pole position salvatrice, même s’il craint que McLaren et Red Bull aient toutes deux plus de vitesse en réserve. Malgré cela, le pilote de 27 ans pense avoir une chance.

« C’est une question difficile », a déclaré Leclerc, interrogé sur ses chances de se battre pour la pole. « Pour l’instant, je pense que c’est possible, mais je ne sais pas encore à quel point Red Bull et McLaren ont poussé. Je pense qu’ils ont plus que ce que nous avons dans notre poche, donc nous devons encore améliorer la voiture, mais si nous y parvenons, alors je pense que c’est possible. »

GP d’Italie – EL3 – Norris devance Leclerc et Piastri à Monza

Lando Norris a confirmé son statut de favori à Monza en signant le meilleur temps des essais libres du Grand Prix d’Italie, une semaine après avoir dominé les séances à Zandvoort avant de céder la pole à son coéquipier Oscar Piastri.

Le pilote McLaren a couvert son tour le plus rapide en 1:19.331, devançant de 21 millièmes seulement Charles Leclerc, sous les acclamations des tifosi. Troisième, Piastri a terminé à 0,165 seconde de Norris, légèrement en retrait malgré sa position de leader au championnat avec 34 points d’avance. Du côté de Ferrari, Lewis Hamilton n’a pu faire mieux que le septième chrono et a réclamé « plus de puissance » à son équipe, un constat également partagé par Leclerc. À noter que McLaren a testé deux configurations différentes d’aileron avant, Norris choisissant davantage d’appui, ce qui l’a rendu plus efficace dans les chicanes, mais un peu moins rapide dans les lignes droites.

Sous un soleil radieux et une température de piste atteignant 40 degrés, la séance a débuté tranquillement. Pierre Gasly, récemment prolongé chez Alpine, a été le premier à signer un tour chronométré en 1:23.965, rapidement battu par Franco Colapinto, puis par Yuki Tsunoda en 1:21.876. Peu après, Hamilton a commis une erreur au freinage de la première chicane, imité par Piastri qui a surviré à la sortie, tandis que Carlos Sainz et Ollie Bearman ont dû couper dans le gravier. Max Verstappen s’est alors placé en tête avec un temps de 1:20.040, devant Hamilton et Tsunoda, avant d’améliorer encore en 1:19.688. Leclerc, en pneus moyens, s’est intercalé entre les deux, mais Verstappen a conservé l’avantage. McLaren, longtemps discrète avec ses pneus durs, a attendu la deuxième partie de séance pour passer aux simulations de qualifications, Norris s’installant aussitôt en tête en 1:19.331. Malgré une deuxième tentative moins rapide, ce chrono est resté la référence.

Piastri, à trois dixièmes, puis Hadjar, encore en confiance après son podium aux Pays-Bas, se sont provisoirement invités dans le top 3, avant que Verstappen puis Leclerc ne haussent le rythme. Dans les derniers instants, Leclerc a trouvé l’adhérence nécessaire pour se hisser à 21 millièmes de Norris, tandis que Hamilton terminait septième. Au final, derrière Norris, Leclerc et Piastri, suivent Verstappen, Russell, Bortoleto, Hamilton et Hadjar. Antonelli prend la neuvième place devant Albon. Le classement est d’une densité rare : les 20 pilotes se tiennent en moins d’une seconde, Esteban Ocon fermant la marche.

Classement et résultat des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez les résultats complets de la troisième séance d’essais libres avant les qualifications du Grand Prix d’Italie de F1 2025 à Monza !

Résultat des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:19.331
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:19.352
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:19.496
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:19.498
5
 
George RUSSELL
Mercedes 1:19.515
6
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:19.558
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:19.598
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:19.603
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:19.696
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:19.720
11
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:19.737
12
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:19.861
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:19.907
14
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:20.034
15
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:20.059
16
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:20.132
17
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:20.209
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:20.247
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:20.247
20
 
Esteban OCON
Haas 1:20.304

Sondage F1 – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix d’Italie 2025 ?

Oscar Piastri arrive à Monza avec une solide place de leader du Championnat du monde des pilotes, mais aussi avec le statut de pilote ayant signé le plus de pole depuis le début de la saison. Ils en comptabilisent cinq et est suivi de près par Lando Norris et Max Verstappen qui comptent quatre pole positions. Suivent George Russell et Charles Leclerc avec 1 pole position chacun. 

GP d’Italie – Norris et McLaren reprennent les commandes à Ferrari lors des EL2

Lando Norris a entamé le Grand Prix d’Italie de la meilleure des manières en signant le meilleur chrono des essais libres à Monza. Le pilote McLaren, distancé de 34 points par son coéquipier Oscar Piastri après son abandon malheureux aux Pays-Bas, a répondu sur la piste avec un tour en 1:19.878s. Derrière lui, Charles Leclerc (Ferrari) et Carlos Sainz (Williams) se sont glissés à moins d’un dixième, tandis que Piastri, seulement quatrième, devra aussi répondre à une enquête des commissaires pour non-respect des consignes du directeur de course Rui Marques.

Le début de week-end s’est révélé plus compliqué pour Kimi Antonelli. Déjà marqué par une sortie prématurée l’an dernier au même endroit, le jeune pilote Mercedes a répété l’erreur en partant dans le gravier à la chicane Ascari dès la FP2, provoquant un drapeau rouge. Au même moment, Norris dominait avec un temps de 1:21.012s sur pneus moyens, avant d’améliorer sur tendres pour franchir la barre des 80 secondes et sécuriser le meilleur temps de la journée. Derrière, Lewis Hamilton, auteur du meilleur chrono en FP1, a confirmé le rythme de Ferrari en se classant deuxième provisoire, mais n’a pu rivaliser avec son ancien coéquipier. Leclerc, en difficulté avec l’adhérence, a fini à 0,083s du Britannique après un passage par le gravier, tandis que Sainz et Verstappen se sont également invités dans la bataille. Piastri, après une première tentative manquée, est remonté au troisième rang avant de céder en fin de séance.

À l’approche du drapeau à damier, Hamilton et Verstappen ont complété le top 5, suivis par Alex Albon (Williams) et Nico Hülkenberg (Sauber). Yuki Tsunoda (Red Bull) et George Russell (Mercedes) ont terminé dans le top 10, le Britannique étant ralenti par des excursions dans le gravier des Lesmo. Plus bas dans le classement, Franco Colapinto (Alpine) a signé le dernier temps, devancé de justesse par Antonelli, limité à seulement quatre tours sur pneus durs.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:19.878 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:19.961 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:19.974 M
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:20.059 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:20.070 S
6
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:20.077 M
7
 
Alexander ALBON
Williams 1:20.179 M
8
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:20.241 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:20.269 S
10
 
George RUSSELL
Mercedes 1:20.276 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:20.383 M
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:20.475 M
13
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:20.528 S
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:20.607 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:20.645 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:20.654 S
17
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:20.811 M
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:21.102 S
19
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:21.367 H
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:21.564 S
 

EL1 – Hamilton en tête à Monza et emmène un doublé Ferrari devant les Tifosi

Lewis Hamilton a redonné de l’éclat à sa première saison compliquée chez Ferrari en signant le meilleur temps des essais libres à Monza, seulement la deuxième fois qu’il mène une séance depuis son arrivée très médiatisée en provenance de Mercedes. Le septuple champion du monde sort d’une série difficile, ponctuée par son accident aux Pays-Bas le week-end dernier, mais lui comme la Scuderia avaient laissé entendre une tendance à la hausse. Difficile de dire si Ferrari a poussé son unité de puissance pour frapper les esprits, mais ce premier signal, à domicile, est positif : Hamilton a bouclé un 1’20’’117, 0’’169 devant Charles Leclerc, pour un doublé rouge. Carlos Sainz, au volant de la Williams, a complété le top 3 à plus d’une demi-seconde du Britannique.

Dans les dix premières minutes, Ferrari a brièvement verrouillé la tête en pneus médiums, autour de 1’22’’, avant que les chronos ne chutent sous l’impulsion d’Alex Albon (Williams), en gommes dures, et de Lando Norris (McLaren). Avec quinze minutes encore au chrono, Max Verstappen (Red Bull) passait sous les 81 secondes en 1’20’’751. Le quadruple champion s’est toutefois plaint d’un « manque d’adhérence » et n’a pas converti sa vitesse en fin de séance. Leclerc, ovationné par les tribunes, décochait ensuite un tour en pneus tendres quatre dixièmes plus rapide que la référence du Néerlandais, reléguant alors Hamilton à 0’’477. Mais dans les cinq dernières minutes, l’Anglais arrachait la référence et conservait la première place jusqu’au drapeau.

Derrière, Verstappen terminait quatrième, devant Kimi Antonelli (Mercedes), auteur de plusieurs chauds moments mais finalement à 0’’823 de Hamilton. George Russell bouclait la séance au huitième rang derrière Albon. Fernando Alonso et Isack Hadjar complétaient le top 10. Le Français a reçu un drapeau noir et blanc pour non-respect de la voie de dégagement à la deuxième chicane, coupée au lieu du parcours imposé par le directeur de course Rui Marques. Journée délicate pour Norris : deux tentatives en pneus tendres avortées après des excursions dans les graviers aux Lesmo l’ont laissé sixième, à 0’’904.

Oscar Piastri, leader du championnat, cédait sa MCL39 au réserviste Alex Dunne pour une deuxième séance d’EL1 cette année. Retardé par un problème de casque, l’Irlandais n’avait toujours pas de temps après une demi-heure, puis ouvrait le bal des pneus tendres avant de se classer 16e. Paul Aron, remplaçant Franco Colapinto chez Alpine, fermait la marche à deux secondes. La séance a par ailleurs été interrompue par un drapeau rouge à mi-parcours pour dégager le gravier répandu sur la piste dans la chicane d’Ascari. 

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie de F1 2025 à Monza !

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:20.117 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:20.286 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:20.650 S
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:20.692 S
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:20.940 S
6
 
Lando NORRIS
McLaren 1:21.021 M
7
 
Alexander ALBON
Williams 1:21.073 H
8
 
George RUSSELL
Mercedes 1:21.110 S
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:21.114 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:21.158 H
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:21.172 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:21.179 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:21.201 S
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:21.292 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:21.295 S
16
 
Alex DUNNE
McLaren 1:21.606 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:21.642 S
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:21.653 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:22.058 S
20
 
Paul ARON
Alpine 1:22.153 S

Villeneuve conseille à Hamilton de ne songer à la retraite qu’en cas de perte de passion

Le champion du monde 1997 Jacques Villeneuve a estimé que Lewis Hamilton ne devrait envisager la retraite qu’au moment où il perdrait sa passion pour la course. Le pilote Ferrari traverse une période compliquée, marquée par un abandon au Grand Prix des Pays-Bas à la suite d’une rare erreur dans le virage 3, son premier en rouge. Le septuple champion du monde n’a inscrit des points qu’une seule fois lors des trois dernières épreuves, avec des qualifications ratées à Spa et en Hongrie, où Charles Leclerc avait signé la pole. Après sa sortie de piste à Zandvoort et des interviews difficiles à digérer, Hamilton avait lui-même reconnu s’être senti « inutile », tout en laissant entendre que certains problèmes internes persistaient chez Ferrari.

À 40 ans, Hamilton reste lié par un contrat pluriannuel avec la Scuderia, mais les contre-performances récentes alimentent les spéculations sur son avenir. Alors que la F1 se prépare à un important changement réglementaire en 2026, notamment sur le plancher des monoplaces, certains estiment que ces évolutions pourraient lui redonner un avantage et lui permettre d’exprimer un pilotage plus agressif. Villeneuve, interrogé par ComeOn Ontario, a néanmoins tenu à rappeler qu’Hamilton devrait décider de sa sortie uniquement lorsque la passion ne guidera plus sa carrière, et non sous la pression des résultats actuels.

« Vous ne prenez pas votre retraite parce que les gens pensent que vous n’êtes plus assez bon. Vous prenez votre retraite parce que vous préférez ne pas aller sur le circuit le matin quand vous vous réveillez », a-t-il déclaré. « C’est peut-être ce que vous vous dites : ‘Non, ce n’est plus la vie que je veux mener.’ C’est très, très différent. »

« Si vous êtes toujours compétitif et que vous avez encore ce qu’il faut, n’abandonnez pas. Trouvez un moyen. Ne cherchez pas de moyen. La retraite n’est pas seulement liée aux résultats. C’est un état d’esprit, une motivation intérieure, une passion. Aimez-vous toujours ce que vous faites ? Cela vous apporte-t-il quelque chose ? Et cela touche à beaucoup de choses : la psychologie, le bonheur ou non, l’épanouissement, l’argent. C’est un mélange de plusieurs choses. Alors, faites le calcul. Qu’est-ce que cela vous apporte et qu’est-ce que cela vous enlève ? C’est à ce moment-là que vous prenez votre décision. »

Hamilton rendra hommage à Niki Lauda avec un casque spécial à Monza

Lewis Hamilton a confirmé qu’il portera un casque commémoratif lors de son premier Grand Prix d’Italie au volant de Ferrari. Le septuple champion du monde arborera un design jaune et blanc, marqué du nom de Niki Lauda, pour honorer la mémoire de la légende autrichienne. Il s’agira de son premier casque spécial depuis son arrivée à Maranello cet hiver, à la suite de son transfert très médiatisé depuis Mercedes. Ferrari célébrera parallèlement le 50e anniversaire du premier titre mondial de Lauda, décroché en 1975 avec la célèbre 312T, en présentant une livrée revisitée. Hamilton et Charles Leclerc porteront également des combinaisons rétro bleu et blanc pour renforcer l’hommage au triple champion du monde.

Ce week-end aura une portée particulière pour Hamilton, qui entretenait un lien fort avec Lauda durant ses années chez Mercedes. Président non exécutif de l’écurie allemande jusqu’à sa disparition en 2019, l’Autrichien avait joué un rôle essentiel dans le recrutement du Britannique en 2012, un choix décisif qui allait ouvrir la voie à six titres mondiaux et à une ère de domination inédite en Formule 1.

En parlant de Lauda en 2020, Hamilton se souvient : « Niki est quelqu’un qui me manque et qui, je pense, nous manque tous énormément. C’est un sujet difficile à aborder ; quelqu’un que vous appréciez tant et que le monde a finalement perdu, mais je n’ai que de merveilleux souvenirs avec Niki. Mes souvenirs les plus chers sont probablement ceux de nos premières conversations. Nous avons commencé à discuter en 2012 et je me souviens avoir reçu un appel de Niki alors que j’étais chez moi pendant la journée. Il essayait de me convaincre de rejoindre l’équipe. C’était très cool de recevoir un appel d’un champion du monde et d’une icône comme Niki. »

« C’était un homme très positif, drôle et divertissant, qui avait toujours des histoires passionnantes à raconter. C’était un pilote né. Il réfléchissait toujours à la manière dont nous pouvions nous améliorer. Le plus beau signe de reconnaissance de Niki était que, si vous faisiez du bon travail, il vous tirait son chapeau. C’était sa façon de dire : « Bravo ! »

« Nous discutions souvent après les courses et il me posait des questions telles que : « Hé, Lewis, de quoi as-tu besoin pour t’améliorer ? De quoi as-tu besoin ? » Il était toujours en quête de progrès. Si je devais retenir une chose de lui, ce serait ça. En tant que pilote et au sein d’une équipe, il faut naturellement travailler ensemble, mais il faut aussi diriger. Il faut diriger l’équipe, poser les questions, creuser en profondeur et pousser tout le monde. Je suis reconnaissant de cette opportunité et j’aimerai toujours Niki. Je sais qu’il est avec nous à chaque course, en esprit. »

Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton

Ferrari – Jock Clear devrait quitter la Scuderia après près de dix ans de collaboration

Selon les informations du Corriere dello Sport, Jock Clear, ingénieur en chef de Ferrari, a décidé de quitter l’écurie italienne après près d’une décennie passée à Maranello. Arrivé en 2015, le Britannique de 61 ans occupait également un rôle clé en tant qu’entraîneur de Charles Leclerc et supervisait la Ferrari Driver Academy (FDA), désormais confiée à Marc Gené.

Clear est l’un des ingénieurs les plus expérimentés du paddock, avec un parcours riche auprès d’équipes prestigieuses telles que Benetton, Williams, Honda, Brawn GP et Mercedes. Il s’était notamment illustré comme ingénieur de course de Jacques Villeneuve lors de son sacre mondial en 1997 avec Williams. Par la suite, il a travaillé aux côtés de plusieurs champions du monde, parmi lesquels Michael Schumacher, Nico Rosberg et Lewis Hamilton durant leur passage chez Mercedes.

Ce départ intervient dans un contexte particulier pour Ferrari, actuellement en lutte avec McLaren pour la deuxième place du championnat constructeurs, le titre étant d’ores et déjà promis ailleurs. L’écurie italienne n’a pas encore officialisé la nouvelle, et l’avenir de Clear en Formule 1 reste pour l’heure incertain. De même, l’identité de son successeur technique n’a pas été précisée.

Marc Gené, en revanche, voit ses responsabilités s’élargir. L’Espagnol, ancien pilote de F1 (36 départs entre 1999 et 2004 avec Minardi et Williams), avait déjà une longue histoire avec Ferrari en tant que pilote d’essai (2005-2010) et vainqueur des 24 Heures du Mans 2009 avec Peugeot.

Programme TV complet et horaires du GP d’Italie de Formule 1

Le Grand Prix d’Italie, disputé sur le mythique circuit de Monza, constitue la 16ᵉ manche du championnat du monde 2025 de Formule 1. Ce sera également la dernière étape européenne de la saison avant le long voyage vers l’Asie et les Amériques.

En France, le groupe Canal+ reste le diffuseur officiel de la F1. Les essais libres et les qualifications seront retransmis sur Canal+ Sport, tandis que la course de dimanche sera à suivre en direct sur Canal+.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Italie de Formule 1.

Séance Heure française
Essais libres 1 13h30 – 14h30
Essais Libres 2 17h00 – 18h00
Essais Libres 3 12h30 – 13h30
Qualifications 16h00 – 17h00
Course 15h00

Stats F1 – Lewis Hamilton établit un triste record avec Ferrari

L’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari devait être le grand coup d’éclat de la saison 2025. Le septuple champion du monde, en quête d’un dernier défi après plus d’une décennie chez Mercedes, avait choisi de rejoindre la Scuderia pour tenter d’ajouter un nouveau chapitre à sa légende. Mais depuis le début de l’année, rien ne se déroule comme prévu pour le pilote britannique, désormais au centre de toutes les critiques.

Dimanche dernier, au Grand Prix des Pays-Bas, Hamilton a connu un nouvel épisode difficile de sa saison compliquée. Après un départ prometteur et un rythme plus solide que lors des précédentes courses, le pilote de 40 ans a commis une erreur au 23e tour, perdant le contrôle de sa Ferrari dans le virage 3 sous une fine pluie. Envoyé dans les barrières, il a dû abandonner prématurément, laissant une nouvelle fois filer toute chance de marquer de gros points.

Ce résultat désastreux n’est pas un cas isolé. Depuis ses débuts en rouge, Hamilton peine à rivaliser avec son coéquipier Charles Leclerc. Alors que le Monégasque s’est régulièrement battu aux avant-postes, Hamilton reste bloqué au sixième rang du championnat, loin des standards auxquels il a habitué les observateurs. Pire encore, il attend toujours son premier podium avec Ferrari.

Avec 15 départs sans jamais terminer dans le top 3, Hamilton a désormais établi un record dont il se serait bien passé : jamais un pilote Ferrari n’avait disputé autant de Grands Prix sans grimper sur le podium. Cette statistique souligne l’ampleur des difficultés rencontrées depuis son arrivée à Maranello, dans une équipe qui n’a pas su lui offrir une monoplace suffisamment compétitive et où lui-même peine à éviter les erreurs.

Ce triste record en cache un autre, encore plus inquiétant. Hamilton se rapproche de la marque établie par Didier Pironi, longtemps considéré comme le pilote ayant attendu le plus longtemps avant de monter pour la première fois sur le podium avec Ferrari. Le Français, qui a fini par en décrocher six au total, avait dû patienter plus longtemps que tout autre avant de goûter à la joie des célébrations sur le podium en rouge. Si Hamilton ne parvient pas à inverser la tendance dans les quatre prochaines courses, il effacera également cette marque de l’histoire.

La situation est d’autant plus tendue que le vétéran était censé incarner le renouveau de Ferrari, une équipe en quête d’un premier titre pilotes depuis 2007. L’expérience, l’aura et le palmarès de Hamilton devaient apporter confiance et résultats. Pour l’heure, c’est surtout un sentiment de frustration qui domine, et la comparaison avec ses heures de gloire chez Mercedes devient de plus en plus douloureuse.

Pour les tifosi, qui attendaient de voir leur nouvelle star briller à Monza le week-end prochain, l’inquiétude est grande. Si Hamilton veut redresser la barre et retrouver le chemin du succès, il devra rapidement transformer cette mauvaise passe en motivation. Sans quoi, son passage chez Ferrari pourrait bien rester dans les mémoires pour de mauvaises raisons.

Ferrari présente une livrée spéciale pour le GP d’Italie à Monza

Ferrari a présenté la livrée unique qu’elle arborera ce week-end à l’occasion du Grand Prix d’Italie, deuxième manche à domicile de la Scuderia cette saison.

La monoplace conserve le célèbre rouge qui incarne l’histoire de l’équipe en Formule 1, mais se distingue par l’ajout de touches de blanc sur le capot moteur. Ce choix esthétique fait référence à la mythique Ferrari 312 T, la voiture avec laquelle Niki Lauda a décroché son premier titre mondial en 1975.

Il y a tout juste 50 ans, à Monza, Lauda avait scellé sa couronne en terminant troisième, tandis que son coéquipier Clay Regazzoni s’imposait. Ce sacre avait mis fin à onze années de disette pour Ferrari et marqué le début d’une nouvelle ère de succès pour la Scuderia.

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Italie 2025 ?

Le Grand Prix d’Italie se tiendra ce week-end sur le mythique circuit de Monza, et sera la 16e manche du Championnat de F1 2025. Oscar Piastri arrive en terres italiennes avec une sérieuse sur Lando Norris au classement des pilotes (34 points). De son côté, Ferrari se présentera devant les Tifosi après un double abandon lors du Grand Prix des Pays-Bas. Quel pilote voyez-vous remporter l’un des Grands Prix les plus mythiques de la saison ? 

 

Leclerc croit à une surprise de Ferrari à Monza malgré le fiasco de Zandvoort

Charles Leclerc refuse d’enterrer les espoirs de Ferrari à l’approche du Grand Prix d’Italie. Malgré un week-end désastreux aux Pays-Bas, marqué par un double abandon, le Monégasque estime qu’une surprise reste possible à Monza.

À Zandvoort, la Scuderia a connu l’un de ses pires scénarios de la saison : Lewis Hamilton a été victime d’un accident au 23e tour, tandis que Leclerc a été envoyé dans le mur par la Mercedes de Kimi Antonelli au 53e tour. Une issue cruelle après ce que le pilote Ferrari a lui-même qualifié de « pire vendredi de la saison », au cours duquel l’équipe avait enchaîné les difficultés techniques et de réglages.

La situation s’était légèrement améliorée en qualifications, offrant l’espoir d’un double résultat dans les points. Mais les incidents en course ont réduit à néant ces ambitions, laissant la Scuderia en mauvaise posture avant son rendez-vous le plus attendu de l’année.

Leclerc, qui s’était imposé à Monza en 2024 grâce à une stratégie audacieuse à un seul arrêt face aux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris, ne ferme pas la porte à un nouvel exploit cette année. « Ce fut certainement notre pire vendredi, mais Monza reste spécial. Rien n’est jamais écrit », a-t-il déclaré.

Ferrari abordera donc sa course à domicile avec prudence, mais aussi avec la conviction qu’un scénario inattendu pourrait encore tourner à son avantage, comme l’an dernier.

« Nous pouvons voir des aspects positifs dans chaque situation, mais je préfère considérer ce week-end comme très, très décevant », a déclaré Leclerc aux médias. « Nous avons eu des difficultés depuis la FP1 jusqu’aux qualifications, et la course s’est mieux passée, mais surtout après les vacances, après un vendredi comme celui que nous avons connu, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un autre vendredi comme celui-là, car cela a forcément une influence sur le reste du week-end.»

« Ce circuit a tout ce que nos voitures détestent, donc je pense que Monza sera un circuit plus positif, mais je ne pense pas que nous puissions viser la victoire, car McLaren sera incroyable là-bas. Mais il ne faut jamais dire jamais, je veux dire, l’année dernière, je n’aurais jamais pensé que nous pourrions nous battre pour la victoire. »

Hamilton reconnît son erreur à Zandvoort et assure « aller bien mentalement »

Lewis Hamilton a tenu à afficher sa sérénité après un nouveau revers en Formule 1. Le pilote Ferrari a quitté prématurément le Grand Prix des Pays-Bas à la suite d’une sortie de piste, mais a assuré qu’il restait « bien mentalement » malgré cette deuxième course consécutive sans points.

Parti avec optimisme à Zandvoort, Hamilton avait montré des signes de progression par rapport aux courses précédentes, réduisant notamment l’écart en qualifications avec Charles Leclerc, parti devant lui. Le Britannique de 40 ans se sentait à l’aise en début de course et gérait bien ses premiers relais, jusqu’à ce que la pluie fine ne vienne bouleverser son rythme.

Au 23e tour, il a pris le virage 3 trop haut et a perdu le contrôle de sa Ferrari en glissant sur la bande de peinture. Malgré une tentative pour rattraper la trajectoire, il a heurté le mur, détruisant l’avant gauche de sa monoplace.

Déjà fragilisé par des propos autocritiques en Hongrie, où il s’était qualifié d’« inutile », Hamilton a reconnu la rareté d’une telle erreur dans sa carrière. Mais il a insisté sur sa force mentale et sa volonté de rebondir, même si la sanction est lourde : en plus de l’abandon, il a reçu une pénalité de cinq places sur la grille à Monza pour ne pas avoir respecté les drapeaux jaunes avant le départ.

« Je vais bien », a insisté Hamilton auprès de certains médias. « Je me sens bien mentalement. Comme je l’ai dit, j’ai ressenti beaucoup de points positifs. J’avais l’impression de progresser. Je rattrapais la voiture devant moi. Et oui, c’est sûr que c’est difficile d’avoir un résultat comme celui-là. Je cours depuis si longtemps. J’ai participé à Dieu sait combien de courses dans ma vie, mais on peut probablement compter sur les doigts d’une main ce genre d’incident. »

Hamilton aborde son premier Grand Prix d’Italie en tant que pilote Ferrari ce week-end après un accident et une pénalité, conscient de la pression qui pèse sur lui et sur l’écurie de Maranello.

« Il y a évidemment une énorme pression sur nous en tant qu’équipe, et encore plus sur moi maintenant, car je n’ai pas eu une bonne saison », a ajouté Hamilton, en vue de Monza. « À Monza, nous allons simplement essayer d’absorber toute l’énergie des fans. »