Ferrari – Charles Leclerc dément toute envie de départ et défend Fred Vasseur

Charles Leclerc a balayé les récentes spéculations relayées par la presse italienne, niant fermement tout projet de départ de Ferrari ou remise en cause du poste de Fred Vasseur à la tête de la Scuderia.

Selon Corriere della Sera, le pilote monégasque serait frustré par le manque de progrès de l’écurie et envisagerait un avenir loin de Maranello. De son côté, La Gazzetta dello Sport évoquait une possible pression sur Vasseur si les résultats ne s’amélioraient pas rapidement.

En poste depuis début 2023, le Français a permis à Ferrari de terminer à seulement 14 points de la tête du championnat constructeurs l’an passé. Toutefois, la SF-25 peine à égaler la compétitivité de sa devancière cette saison.

Interrogé après que son coéquipier Lewis Hamilton ait tourné ces rumeurs en dérision, Leclerc a fermement réfuté toute intention de quitter l’équipe et a apporté son soutien à Vasseur, mettant un terme aux spéculations.

« Je suis très surpris, je veux dire, je ne sais pas d’où cela vient », a répondu Leclerc lorsqu’il a été interrogé par les médias sur ce qu’il pensait de ces rumeurs. « Je préfère donc ignorer cela, et je n’ai jamais rien dit de tel lors des dernières courses. Au contraire, je répète sans cesse à quel point j’aime l’équipe et que je veux ramener Ferrari au sommet, donc j’ai été surpris. Nous avons tous les trois, Fred, Lewis et moi, une vision pour essayer de revenir à la victoire, et nous travaillons pour y parvenir. C’est notre plan, et nous allons nous y tenir. »

« Nous nous mettons déjà beaucoup de pression, et puis il y a ces rumeurs, qui ne sont bien sûr pas agréables à entendre, mais la pression est normale quand on travaille pour Ferrari. La deuxième place n’est pas suffisante, mais nous en sommes tous conscients, donc la pression extérieure n’a pas d’influence sur la pression que nous nous imposons. »

« L’équipe sait que ce n’est pas suffisant et que Ferrari devrait gagner, et c’est pour cela que nous mettons tous nos efforts en œuvre, pour essayer de ramener Ferrari au sommet. McLaren est plus forte pour le moment, et c’est à nous de réagir. Nous devons ignorer ce qui se dit autour de nous, même s’il y a évidemment des moments où les rumeurs sont plus nombreuses. La plupart des questions portent sur certains sujets, et ce n’est pas toujours agréable, mais je comprends, c’est comme ça que Ferrari fonctionne depuis toujours, il faut donc faire avec, mais je ne pense pas que cela nous affecte. »

Isack Hadjar prudent face à une promotion chez Red Bull : « je ne me sens pas prêt »

Isack Hadjar a exprimé sa réserve quant à une éventuelle montée chez Red Bull, affirmant qu’il ne se sentait « pas prêt » à faire équipe avec Max Verstappen, malgré l’intérêt croissant qui l’entoure.

Après son accident survenu lors du tour de formation en Australie, le jeune Français a impressionné .Il s’est en effet régulièrement invité en Q3 et a inscrit des points, éclipsant même Liam Lawson dans la hiérarchie de Red Bull.

Son ascension rapide alimente les spéculations, d’autant que les difficultés rencontrées par Yuki Tsunoda renforcent les interrogations sur l’identité du futur coéquipier de Max Verstappen.

Interrogé sur cette éventualité, Hadjar a reconnu être « curieux » à l’idée d’évoluer aux côtés du quadruple champion du monde, tout en estimant qu’une promotion dès 2025 pourrait nuire à sa progression. Une opinion partagée par l’ancien champion du monde Nico Rosberg, qui a récemment souligné les exigences extrêmes de la RB21.

« C’est juste de dire ça, car Liam et Yuki sont des pilotes de qualité, donc c’est normal de penser ça », a déclaré Hadjar. « Évidemment, je suis juste curieux. C’est le seul mot que je peux utiliser pour décrire le fait d’être aux côtés de Max, c’est tout ce que je peux dire. Mais je ne me sens pas prêt, c’est un fait. Je pense qu’il est bon d’acquérir de l’expérience là où je suis. Je profite pleinement de chaque week-end et j’apprends beaucoup. J’aime piloter cette voiture. Nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve, mais en tant que pilote junior Red Bull, il est normal que je rejoigne Red Bull. »

Hadjar a rapidement gagné la confiance de Racing Bulls, le PDG Peter Bayer plaisantant même qu’il « menotterait » le pilote pour l’empêcher de partir, une remarque qui a beaucoup plu au jeune homme de 20 ans.

« Je pense que c’est une bonne chose », a ajouté Hadjar. « Cela signifie simplement que je suis bien intégré dans l’équipe. Ils m’apprécient et je suis heureux là où je suis actuellement. Ils m’accordent beaucoup de valeur. Je ne peux donc qu’être reconnaissant et je suis très satisfait de la situation actuelle. C’est très bien pour un débutant. »

Villeneuve critique l’absence de sanction contre Russell après l’incident avec Verstappen en Espagne

Jacques Villeneuve a remis en question la décision des commissaires de course de ne pas sanctionner George Russell pour son rôle dans l’accrochage avec Max Verstappen lors du Grand Prix d’Espagne.

Peu après le redémarrage de la course, Russell a contraint Verstappen à élargir dans le virage n°1. Red Bull a alors conseillé à son pilote de céder la position afin d’éviter toute sanction. Mais quelques virages plus tard, au virage n°5, Verstappen est entré en contact avec la Mercedes, ce qui lui a valu une pénalité de dix secondes et l’ajout de trois points sur sa super licence.

Ce nouvel accroc porte à 11 le total de points de pénalité du Néerlandais sur une période de 12 mois, le plaçant à un seul point d’une suspension automatique pour une course. De son côté, Russell n’a fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire.

Pour Villeneuve, champion du monde 1997, cette décision est contestable : il estime que Russell aurait dû être pénalisé dès le premier incident, pointant une incohérence dans l’application du règlement.

« Ce n’était pas intentionnel, c’est arrivé dans le feu de l’action », a déclaré Villeneuve. « Il voulait immédiatement reprendre sa position, mais il a complètement raté son coup, et les gens ont immédiatement crié qu’il l’avait fait exprès et qu’il voulait faire sortir Russell. Ce qui est fou, c’est que Russell méritait une pénalité. Il a touché Max à l’arrière en entrant dans le virage n°1. Selon le règlement, cela revient à provoquer une collision et à pousser un autre pilote hors de la piste. Alors pourquoi n’a-t-il pas été pénalisé pour cela ? S’il y a des règles, elles doivent s’appliquer à tout le monde. Russell méritait une pénalité. Verstappen a perdu beaucoup de points à cause de cette pénalité ; il n’a terminé que 10e. Il sait qu’il n’a pas la meilleure voiture, alors pour obtenir des résultats, il doit rouler à la limite, voire au-delà, et à un moment donné, cela conduit à des erreurs ou à des mauvais jugements, ce qui rend sa lutte pour le titre mondial beaucoup plus difficile. »

Fernando Alonso confirme qu’Aston Martin mise désormais sur 2026

Fernando Alonso a indiqué qu’Aston Martin orientait déjà ses efforts vers la saison prochaine, mettant en retrait ses ambitions pour le championnat actuel. L’Espagnol a souligné que l’équipe se projette résolument vers 2026, en prévision du bouleversement réglementaire majeur.

Ce virage stratégique intervient alors qu’Aston Martin s’apprête à entamer une nouvelle ère avec Honda en tant que motoriste officiel. La saison prochaine marquera également la première véritable influence d’Adrian Newey sur le développement de la monoplace, depuis son arrivée en provenance de Red Bull.

Après un début de campagne difficile, Alonso a inscrit ses premiers points de la saison lors du Grand Prix d’Espagne, mettant fin à une série de huit courses sans marquer. Malgré cela, Aston Martin poursuit l’introduction de nouveautés sur son AMR25. Selon Alonso, ces évolutions s’inscrivent dans un processus destiné à renforcer la dynamique technique de l’équipe en vue de concevoir une monoplace compétitive sous la future réglementation.

Aston Martin entend capitaliser sur cette période de transition pour justifier ses investissements et les choix stratégiques majeurs effectués en coulisses.

« Je pense que l’accent est mis sur 2026 », a déclaré Alonso aux médias avant le Grand Prix d’Espagne. « Mais pour être confiants et forts en 2026, il faut également créer une dynamique en 2025 et livrer sur la piste des pièces qui rendent la voiture plus rapide en 2025. Et cela donnera, je pense, un peu plus de confiance à l’équipe, de retour à Silverstone, ainsi qu’à nos outils, pour nous assurer que tout ce que nous développons pour 2026 a du sens, car nous allons sur la piste et cela répond aux attentes. Donc, oui, je pense qu’il y a encore un peu de travail à faire pour 2025, mais l’objectif principal et nos espoirs sont pour 2026. Nous comprenons la situation.
Nous savons où nous en sommes en 2025, et tout ce que nous apporterons sur la piste ne sera qu’un changement minime en termes de positions et d’ordre d’arrivée. Je pense que le plus grand pas en avant à cet égard ne pourra se faire qu’en 2026, où tous nos espoirs sont placés. »

La F1 renonce à un lancement commun en 2026, retour aux présentations individuelles des écuries

La Formule 1 devrait abandonner le format exceptionnel de présentation collective adopté en 2024, avec un retour aux lancements individuels pour chaque équipe en amont de la saison 2026. L’événement « F1 75 », organisé à l’O2 Arena de Londres en février dernier pour marquer le 75e anniversaire du championnat, ne sera pas reconduit l’an prochain, principalement en raison de l’introduction d’un nouveau règlement technique.

À Londres, les dix écuries avaient dévoilé leurs livrées dans le cadre d’un spectacle à guichets fermés, animé par le comédien Jack Whitehall. Si un tel format pourrait être réenvisagé à l’avenir, l’année 2026 ne s’y prête pas. Les profondes modifications réglementaires attendues, notamment sur les unités de puissance, imposent aux équipes de concevoir des monoplaces totalement nouvelles.

Dans ce contexte, un événement commun organisé suffisamment en amont — dès les premières semaines de janvier — se heurterait aux contraintes logistiques et techniques que représentent les préparatifs intensifs de l’intersaison. Les premiers essais hivernaux étant prévus fin janvier à Barcelone, les équipes privilégieront des présentations personnalisées, comme le veut la tradition, pour dévoiler à la fois leurs livrées et leurs nouvelles monoplaces.

Sous la menace d’une suspension, Verstappen restera offensif selon Jolyon Palmer

Selon l’ancien pilote de F1 et consultant Jolyon Palmer, le Néerlandais ne devrait pas modifier son style de conduite, malgré sa situation délicate et le risque élevé de suspension d’une course. 

Le quadruple champion du monde totalise actuellement 11 points de pénalité sur sa super licence FIA. Un seul point supplémentaire d’ici au Grand Prix d’Autriche entraînerait une suspension automatique d’une course, une sanction rarissime en Formule 1.

Verstappen est sous pression : il devra éviter tout incident lors des Grands Prix du Canada et d’Autriche pour ne pas franchir ce seuil critique. En Espagne, il a écopé de trois points supplémentaires après un accrochage avec George Russell dans le virage n°5, ce qui lui a également valu une pénalité de dix secondes et une rétrogradation à la 10e place à l’arrivée.

Alors que ses chances de titre se réduisent face à l’offensive des pilotes McLaren, une suspension pourrait sérieusement compromettre ses espoirs. Malgré cela, Palmer estime que Verstappen restera fidèle à son style habituel ce week-end à Montréal, tout en suggérant qu’un contact semblable à celui survenu avec Russell est peu probable.

« Je ne pense toujours pas qu’il va changer son approche », a déclaré Palmer sur le podcast F1 Nation. « Je pense toujours qu’il a une seule façon de courir, qui consiste à tout donner et à voir ce qui marche. Et la plupart du temps, ça marche, et ça lui a permis de remporter plusieurs Grands Prix cette année, alors qu’il n’y serait probablement pas arrivé autrement. À Imola, par exemple, il a pris l’extérieur dans le premier virage. C’est un pilote qui se donne à fond.»

« [Il] prend probablement plus de risques que les autres, et je ne pense pas que cela changera. À Barcelone, c’était évidemment un scénario différent, ce n’était pas de la course. Il a perdu la tête, n’est-ce pas ? Il a perdu son sang-froid plutôt que d’avoir mal jugé une manœuvre de course. Mais en ce qui concerne ce qu’il va faire sur la piste, je ne pense pas qu’il recommencera. Je pense qu’il continuera à courir de la même manière, à foncer, à essayer de rester à l’extérieur si possible. Et il contestera, il poussera, il repoussera les limites dans tous les domaines. »

La FIA accorde une dérogation de super licence à Arvid Lindblad, pilote Red Bull de 17 ans

La Fédération internationale de l’automobile a validé la demande de Red Bull visant à accorder une super licence à Arvid Lindblad, ouvrant ainsi la voie à une éventuelle participation du jeune Britannique à des séances officielles de F1 avant ses 18 ans.

Lindblad, qui fêtera son anniversaire le 8 août prochain, devient éligible à prendre le volant d’une F1 dans une séance officielle, grâce à une clause spécifique du Code sportif international, déjà utilisée par Mercedes pour Kimi Antonelli l’an dernier. La décision a été entérinée ce mardi, lors du Conseil mondial du sport automobile réuni à Macao.

« La FIA a reçu une demande d’octroi d’une super licence à Arvid Lindblad avant son 18e anniversaire », indique un communiqué de la FIA. « Après avoir examiné les informations présentées à l’appui de cette demande, le Conseil mondial a estimé que le pilote avait récemment et de manière constante démontré des capacités et une maturité exceptionnelles dans les compétitions de monoplaces et a donc approuvé la demande. »

La demande de super licence pour Arvid Lindblad, validée cette semaine par la FIA, avait été initiée avant que la position de Max Verstappen ne devienne aussi critique sur le plan disciplinaire. Le quadruple champion du monde est désormais sous la menace d’une suspension en cas de nouveau point de pénalité lors des Grands Prix du Canada ou d’Autriche.

Si aucun incident n’intervient d’ici le 30 juin, date du GP d’Autriche, Verstappen verra son total de points de pénalité diminuer. En attendant, cette homologation offre une marge de manœuvre précieuse à Red Bull, qui pourrait devoir réorganiser son duo de pilote.

Lindblad, 17 ans, pourrait ainsi être mobilisé chez Racing Bulls dans le cas où Isack Hadjar ou Liam Lawson seraient appelés à remplacer Verstappen. Il peut également assumer un rôle de réserviste pour Red Bull, en binôme avec Ayumu Iwasa, et prendre part aux séances d’essais libres.

Actuel troisième du championnat de F2, Lindblad a récemment signé sa première victoire dans la discipline lors du weekend de course de Barcelone.

Charles Leclerc sur le rythme affiché par Ferrari : « ça va être difficile de battre McLaren »

Charles Leclerc a affirmé sa détermination à « tout donner » jusqu’à la fin de la saison, soulignant l’importance cruciale des récentes évolutions techniques apportées à la Ferrari.

Le Monégasque, qui a connu un début de campagne en demi-teinte, a retrouvé le chemin du podium à trois reprises lors des cinq dernières manches, en signant notamment une deuxième place à Monaco et une troisième à Barcelone – deux tracés aux exigences très différentes.

Malgré des difficultés persistantes liées à l’équilibre et à la hauteur de caisse de la SF-25, Leclerc et son coéquipier Lewis Hamilton ont permis à la Scuderia de se hisser à la deuxième place du classement constructeurs. L’écart reste toutefois conséquent : 197 points les séparent de McLaren, largement en tête.

Conscient du défi qui attend son équipe, Leclerc reconnaît que « sur le papier », battre McLaren paraît improbable. Néanmoins, il estime essentiel que Ferrari continue à progresser et à se battre pour tenter de « reprendre l’avantage » sur la piste.

« Je ne veux pas penser à long terme, simplement parce que je n’ai aucune visibilité », a expliqué Leclerc. « Je sais ce qui nous attend en termes de petits ajustements et d’améliorations sur la voiture, mais je ne sais pas ce qui attend les autres équipes, il est donc très difficile de prédire ou d’anticiper quoi que ce soit. Sur le papier, ça va être difficile de battre McLaren dans une année comme celle-ci, où ils ont dominé la première partie de la saison, ça va être très dur, mais je vais tout donner jusqu’à la fin. J’espère qu’avec les nouvelles pièces, dès que possible, nous pourrons prendre l’avantage en termes de performances sur la piste, et ensuite nous pourrons espérer mieux, mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre trop de courses. »

Écarté du calendrier, le circuit d’Imola ne renoncera pas faire revenir la F1

La F1 a officialisé mardi un programme de 24 Grands Prix pour la saison 2026, dans lequel le Grand Prix d’Espagne sera désormais disputé à Madrid, aux dépens du tracé d’Imola.

Le circuit italien avait réintégré le championnat en 2020, dans le contexte particulier de la pandémie de Covid-19, avant de retrouver une place régulière au calendrier lors des saisons suivantes. Malgré cette mise à l’écart, les organisateurs du Grand Prix d’Émilie-Romagne n’abandonnent pas l’idée d’un retour. Ils ont exprimé leur volonté de travailler avec les instances dirigeantes de la F1 pour regagner leur place dans les années à venir.

« Le calendrier provisoire des Grands Prix de Formule 1 pour la saison 2026 a été annoncé, et Imola en est exclue », peut-on lire dans un communiqué signé par le maire d’Imola, Marco Panieri. « C’est une nouvelle dont nous étions au courant et qui, naturellement, suscite des questions, de la déception et de l’amertume, car ces dernières années, notre territoire a démontré sa capacité à accueillir un événement extraordinaire avec des chiffres records. Le Grand Prix d’Imola était l’un des plus appréciés des fans et des pilotes, comme l’ont démontré les jours qui ont suivi l’événement. Son caractère unique était évident : il combinait la course sur le circuit avec le charme du territoire, à commencer par un centre historique à découvrir. Cependant, nous voulons être très clairs : cette nouvelle ne marque pas la fin de l’histoire. Nous avons toujours été conscients de la complexité des dynamiques liées au calendrier, qui était compliqué dès le départ. Le contrat signé en 2021, considéré par beaucoup comme irréalisable à l’époque, prévoyait le retour stable du Grand Prix à Imola jusqu’en 2025.»

« En tant que Région Émilie-Romagne et Commune d’Imola, parmi les promoteurs de l’initiative, nous avons fait tout notre possible. Nous avons souligné à plusieurs reprises l’importance et le caractère stratégique de cette question à tous les acteurs concernés, avec transparence, clarté et une totale disponibilité pour la collaboration institutionnelle. »

Imola n’a pas accueilli de course consécutive après son retour au calendrier en 2020, sa course de 2023 ayant été annulée en raison d’inondations dévastatrices dans la région.Le communiqué indique que la ville avait déjà investi dans l’événement de l’année prochaine, compte tenu de l’annulation de la course il y a deux saisons.

« Le territoire, par l’intermédiaire de la région Émilie-Romagne, de la municipalité d’Imola et du consortium territorial Con.Ami, avait confirmé sa disponibilité depuis plus d’un an et alloué les ressources nécessaires pour 2026 dans le budget, comme demandé par les autres partenaires institutionnels et sportifs. Cela faisait suite à l’engagement pris de rétablir l’édition 2023, annulée en raison des inondations dramatiques. Ce territoire, lorsqu’il prend un engagement, a pour habitude de le respecter et d’être prêt en cas de besoin : comme en 2020, lorsque, dans un monde paralysé par la pandémie de Covid, Imola s’est mise à disposition pour accueillir la Formule 1 en difficulté. Ce n’est pas le moment des polémiques ou des accusations, ni de la résignation. C’est maintenant que chacun doit prendre ses responsabilités et reprendre les discussions pour un retour au calendrier. C’est pourquoi, depuis le 26 mai, nous avons demandé au gouvernement et à l’autorité sportive d’ouvrir une table institutionnelle afin de définir précisément les termes, les modalités de soutien et de collaboration pour ramener le Grand Prix à Imola. À ceux qui vivent et aiment Imola, l’Émilie-Romagne et ce Grand Prix, nous disons qu’à un moment où il serait facile de céder à la déception ou à la controverse, c’est au contraire le moment de faire preuve de ténacité et d’un engagement constructif, toujours plus large et partagé. La partie n’est pas terminée et, jusqu’à présent, nous avons atteint des objectifs qui semblaient impossibles il y a seulement quelques années. »

Programme et horaires du Grand Prix de F1 du Canada 2025

La Formule 1 débarque ce week-end sur le tracé Gilles Villeneuve, à Montréal (Canada), pour la neuvième manche du championnat, du 13 au 15 juin. 

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP du Canada de Formule 1

Date Séance Horaires Chaine
Vendredi Essais Libres 1 19:30 – 20:30 Canal+ Sport
  Essais Libres 2 23h00 – 00h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 18H30 – 19H30 Canal+ Sport
  Qualifications 22h00 – 23h00 Canal+ Sport
Dimanche Grand Prix 20h00 Canal+

Max Verstappen se dit « impatient » de voir le rythme des Aston Martin en 2026

Max Verstappen s’est montré curieux et enthousiaste à l’idée de découvrir ce qu’Aston Martin pourra accomplir en 2026, à la faveur de l’arrivée d’Adrian Newey.

Le célèbre ingénieur britannique, à l’origine de huit monoplaces championnes du monde chez Red Bull, dont celles pilotées par Verstappen lors de ses quatre sacres, a rejoint Aston Martin après avoir officialisé son départ de Milton Keynes il y a déjà plusieurs mois. Présent dans le paddock aux côtés de sa nouvelle équipe lors du Grand Prix de Monaco, Newey se consacre d’ores et déjà au développement de la voiture destinée à répondre aux futurs règlements techniques, attendus pour 2026.

Interrogé sur cette présence remarquée, Verstappen a confié que,  « Le voir dans le garage me rappelle simplement comment c’était lorsqu’il était avec nous. Mais il ne fait plus partie de notre équipe, donc cela ne sert à rien d’y penser. »

Le quadruple champion du monde de F1 n’a toutefois pas manqué de souligner son admiration pour l’ingénieur britannique :

« J’ai toujours énormément de respect pour Adrian. C’est une personne formidable, au-delà de tous les succès qu’il a connus avec nous. »

À l’aube d’un changement réglementaire majeur en Formule 1, prévu pour 2026, les équipes se préparent à une redistribution des cartes. Connu pour sa capacité à tirer parti de nouvelles règles techniques, Newey représente un atout stratégique majeur pour Aston Martin. Un point que Verstappen reconnaît volontiers, avouant suivre avec intérêt l’évolution du projet de Silverstone.

« Le voir en vert, bien sûr, c’est un peu différent, mais je suis heureux pour lui. J’espère qu’il est heureux », a ajouté Verstappen. « C’est ce qui compte le plus au final. Et je suis sûr qu’il contribuera à leur succès. Je suis impatient de voir ce qu’ils pourront faire l’année prochaine, quand il sera enfin pleinement impliqué. »

Sondage – Quel rookie vous impressionne le plus en 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 se distingue par la présence exceptionnelle d’une vague de jeunes talents : pas moins de sept pilotes effectuent leurs débuts dans la discipline cette année, représentant ainsi un tiers du plateau. Une densité rare, qui souligne la transition générationnelle en cours.

De Kimi Antonelli, propulsé dans le baquet Mercedes avec l’objectif de se battre pour le podium, à Gabriel Bortoleto, titularisé chez Stake (écurie de fond de grille) ces recrues abordent leur première campagne dans des contextes extrêmement variés.

À ce groupe principal s’ajoutent Jack Doohan et Franco Colapinto, engagés successivement par Alpine. Leur rotation au sein de l’équipe française a temporairement porté le total des pilotes engagés à plus de vingt, brouillant encore un peu plus la définition du statut de « débutant ».

Tous ces jeunes pilotes évoluent dans un environnement exigeant, où la pression du résultat est immédiate. Comme l’a montré le remplacement précoce de Doohan. Leurs performances sont d’autant plus difficiles à évaluer qu’elles dépendent largement du niveau de compétitivité de leur monoplace. Un Antonelli ne peut se permettre les résultats d’un Bortoleto chez Mercedes, sous peine de voir sa position fragilisée. À l’inverse, un rookie dans une écurie modeste capable de marquer des points régulièrement suscitera vite l’intérêt des équipes de tête. Parmi les plus en vue, Isack Hadjar s’est imposé comme l’une des révélations de la saison, rebondissant avec brio après un début difficile à Melbourne. Antonelli, de son côté, confirme son statut de grand espoir, tandis que Bearman et Bortoleto ont laissé entrevoir de belles promesses, malgré un contexte technique délicat.

Cette génération 2025 est soumise à une forme de sélection naturelle accélérée, où seuls les plus performants et constants parviendront à pérenniser leur place au sein de la grille.

Le calendrier F2 2026 officialisé par Stefano Domenicali

La FIA Formula 2 et la FIA ont annoncé le calendrier du championnat FIA Formula 2 2026. Une fois de plus, la saison comprendra 14 manches, qui seront toutes des épreuves annexes du championnat du monde de Formule 1 de la FIA.

Les 11 équipes et 22 pilotes disputeront un total de 28 courses dans 13 pays, avec un nouveau site ajouté au calendrier, puisque la Formule 2 se rendra pour la toute première fois à Madrid (sous réserve de l’homologation du circuit par la FIA).

La dixième saison de Formule 2 débutera à Melbourne, en Australie, début mars, avant de se rendre au circuit international de Bahreïn à Sakhir en avril, puis à Djeddah, en Arabie saoudite. La saison 2026, approuvée par le Conseil mondial du sport automobile de la FIA, reprendra en Europe avec un mois de juin chargé, qui débutera à Monte-Carlo, Monaco, la première semaine, suivi de Barcelone-Catalogne, en Espagne, une semaine plus tard. Spielberg, en Autriche, clôturera ce mois, et l’action se poursuivra la semaine suivante à Silverstone, en Grande-Bretagne, la première semaine de juillet. Le paddock se rendra ensuite à Spa-Francorchamps deux semaines plus tard et, avant la pause estivale, la neuvième manche aura lieu à Budapest, en Hongrie. L’action reprendra à Monza, en Italie, début septembre, avant que Madrid ne clôture la saison européenne la semaine suivante. Bakou, en Azerbaïdjan, sera la prochaine étape du 25 au 27 septembre. Après une pause, la 13e manche aura lieu à Lusail, au Qatar, du 27 au 29 novembre, tandis que la saison se terminera sur le circuit Yas Marina, à Abu Dhabi, du 4 au 6 décembre.

Stefano Domenicali, président et directeur général de la Formule 1, a déclaré : « Une fois de plus, nous pouvons nous réjouir à l’idée d’assister à de fantastiques courses de F2 en 2026, lorsque la série reviendra à 14 Grands Prix. Nous avons accueilli quatre pilotes de F2 en Formule 1 cette année, ce qui démontre à quel point le système pyramidal est essentiel à ce sport et à son succès continu. La saison 2026 s’annonce passionnante, avec des courses palpitantes sur des circuits ultimes, tous différents, qui mettront à l’épreuve les compétences et les capacités des pilotes. Je tiens à remercier Bruno Michel et toutes les équipes qui rendent cette série possible, ainsi que la FIA, les promoteurs, les commissaires et les bénévoles, sans oublier nos partenaires Aramco et Pirelli qui permettent aux courses d’avoir lieu. Nous sommes tous prêts pour une saison brillante ! »

Bruno Michel, PDG de la FIA Formula 2, a ajouté : « Je suis très heureux d’annoncer notre calendrier pour la saison 2026. La F2 est la préparation ultime pour la Formule 1, comme le prouvent les excellentes performances des pilotes qui ont rejoint le plateau de la F1 en 2025. Courir sur des circuits de Formule 1 et devant le paddock de la F1 est absolument essentiel. La saison prochaine, nous conserverons 14 manches au total, toutes en support de la F1. Comme annoncé précédemment, nous ajoutons un nouveau site à Madrid, qui devrait être un nouveau circuit passionnant pour nos pilotes et nos équipes. Comme toujours, nous avons conçu ce calendrier en tenant compte des coûts afin de garantir que le budget des équipes reste à un niveau raisonnable. »

F1 – Haas dévoile une livrée spéciale pour le Grand Prix du Canada

Haas courra avec une livrée spéciale lors du Grand Prix du Canada afin de commémorer son 200e week-end de compétition en F1.

L’écurie américaine affichera un retour partiel à son look original de 2015, sa première saison dans le championnat. En plus de ses traditionnels noir et rouge, le gris ornera la VF-25 – à la place du blanc habituel – que piloteront Ollie Bearman et Esteban Ocon sur le circuit Gilles Villeneuve à Montréal. Fort d’une saison 2024 prometteuse, la première sous la direction du directeur de l’équipe Ayao Komatsu, Haas a connu un début de campagne relativement réussi. Après neuf manches, l’équipe totalise 26 points et occupe la septième place du classement des constructeurs, où elle a terminé la saison dernière.

F1 – Saison 2026 : un calendrier de 24 courses pour inaugurer une nouvelle ère technique

La Formule 1 a levé le voile sur son calendrier 2026, confirmant une saison à 24 Grands Prix alors que le championnat s’apprête à entrer dans une nouvelle phase réglementaire majeure.

Le coup d’envoi sera donné le 8 mars à Melbourne, sur le circuit de l’Albert Park, tandis que la finale aura lieu à Abu Dhabi le 6 décembre, une tradition maintenue depuis 2014.

L’année prochaine marquera un tournant avec l’entrée en vigueur d’un tout nouveau règlement technique, impliquant des changements radicaux sur le châssis et les groupes motopropulseurs. L’arrivée de Cadillac en tant que 11e équipe portera la grille à 22 monoplaces.

Parmi les évolutions notables du calendrier figure la disparition d’Imola, remplacée par un Grand Prix à Madrid en fin de tournée européenne. Le Canada devance Monaco dans la rotation et prendra désormais place après Miami, faisant du circuit monégasque l’ouverture de la saison européenne, prévue le 7 juin.

Ces ajustements s’inscrivent dans une stratégie de régionalisation du calendrier afin d’optimiser la logistique et de limiter les déplacements transcontinentaux.

Deux enchaînements de trois courses consécutives sont prévus, en fin de saison, entre les manches 19 à 21 et 22 à 24.

Enfin, Zandvoort a confirmé qu’il accueillera une course sprint pour ce qui sera sa dernière apparition au calendrier. Les cinq autres destinations choisies pour le format sprint seront annoncées ultérieurement.

Calendrier F1 2026

  GRAND PRIX CIRCUIT DATE
1. Australia Melbourne 6-8 mars
2. China Shanghai 13-15 mars
3. Japan Suzuka 27-29 mars
4. Bahrain Sakhir 10-12 avril
5. Saudi Arabia Jeddah 17-19 avril
6. Miami Miami 1-3 mai
7. Canada Montreal 22-24 mai
8. Monaco Monte Carlo 5-7 juin
9. Spain Barcelone 12-14 juin
10. Austria Spielberg 26-28 juin
11. Britain Silverstone 3-5 juillet
12. Belgium Spa 17-19 juillet
13. Hungary Budapest 24-26 juillet
14. Netherlands Zandvoort 21-23 août
15. Italy Monza 4-6 septembre
16. Spain Madrid 11-13 septembre
17. Azerbaijan Baku 25-27 septembre
18. Singapore Marina Bay 9-11 octobre
19. United States Austin 23-25 octobre
20. Mexico City Mexico City 30 octobre – 1er novembre
21. Sao Paulo Interlagos 6-8 novembre
22. Las Vegas Las Vegas 19-21 novembre
23. Qatar Losail 27-29 novembre
24. Abu Dhabi Yas Marina 4-6 décembre

 

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Sainz pilote une Williams sur le tout nouveau circuit de F1 de Madrid

Carlos Sainz est devenu le premier pilote à découvrir une partie du tout nouveau circuit de Formule 1 de Madrid au volant d’une F1, sur le MADRING ce week-end.

Le circuit urbain devrait faire ses débuts sur le calendrier de la F1 en 2026, Madrid remplaçant Barcelone comme hôte du Grand Prix d’Espagne. Plus de 80 000 personnes se sont massées samedi dans les rues de la capitale espagnole pour voir Sainz piloter une Williams 2023 sur un parcours d’un kilomètre qui fera partie du circuit complet.

« C’est un rêve devenu réalité pour moi d’être de retour à Madrid et de piloter la FW45 dans les rues où j’ai grandi », a déclaré Sainz. « Je n’oublierai jamais avoir piloté cette voiture devant 80 000 personnes venues du monde entier. Ce fut une journée très émouvante, mais ce n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend en 2026.
L’année prochaine sera une année importante pour Madrid, qui fera son entrée en F1, et j’ai hâte d’y être ! »

Mick Schumacher intensifie ses efforts pour retrouver un baquet en Formule 1

Écarté du plateau à la fin de la saison 2022 après deux années chez Haas, l’Allemand, fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, n’a jamais cessé de viser un retour. Depuis, il a occupé un rôle de pilote de réserve chez Mercedes avant de s’engager avec Alpine en championnat du monde d’endurance.

Selon F1.com, Schumacher aurait activement œuvré en coulisses pour intégrer le projet Cadillac, avec un lobbying jugé intense en vue de décrocher l’un des deux sièges disponibles au sein de la future 11e équipe du championnat. Le site le mentionne comme l’un des candidats envisagés, bien que considéré comme « moins bien classé » que d’autres profils.

Parmi les favoris pour rejoindre Cadillac figurent Sergio Perez et Valtteri Bottas, deux pilotes au solide palmarès. Zhou Guanyu et Felipe Drugovich seraient également à l’étude.

Schumacher, pour sa part, totalise 12 points en 44 départs en F1, tous obtenus avec Haas entre 2021 et 2022. Son meilleur résultat reste une sixième place signée au Grand Prix d’Autriche.

Initialement, Cadillac ambitionnait de combiner un pilote américain avec un nom expérimenté. Toutefois, ce scénario semble désormais s’éloigner au profit d’un duo plus chevronné, l’expérience étant jugée « essentielle » par l’écurie, qui sera dirigée par Graeme Lowdon.

« C’est pourquoi Perez et Bottas sont sérieusement envisagés par Cadillac et sont en tête de liste, mais c’est aussi la raison pour laquelle quelques autres noms sont encore en lice », rapporte f1.com. L’article affirme que Cadillac n’est pas pressé de signer des pilotes, mais souhaite en engager au moins un « avant la fin de l’été » afin de faciliter le développement de la voiture. En conséquence, les négociations avec les pilotes devraient « s’accélérer dans les semaines à venir, à mesure que la liste des pilotes retenus pour les débuts de l’écurie se précise ».

Zak Brown souhaite voir Fernando Alonso mener McLaren aux 24 Heures du Mans en 2027

Zak Brown n’a pas caché ses ambitions pour le retour de McLaren aux 24 Heures du Mans : le PDG de l’écurie britannique espère pouvoir compter sur Fernando Alonso pour porter le projet Hypercar à partir de 2027.

McLaren a récemment confirmé son engagement dans la catégorie reine de l’endurance à partir de cette échéance, marquant son retour officiel au Mans plus de trois décennies après sa victoire historique en 1995 avec la F1 GTR. Cette fois, c’est avec un prototype Hypercar que la marque de Woking entend retrouver les sommets.

Fernando Alonso, double vainqueur de l’épreuve en 2018 et 2019 avec Toyota, figure en bonne place sur la liste des noms évoqués pour piloter l’un des futurs prototypes. À l’époque, il avait remporté sa première victoire au Mans tout en étant encore actif en Formule 1, une première depuis Nico Hülkenberg en 2015.

Si aucun nom n’a encore été officiellement retenu pour composer l’équipage, Zak Brown a laissé entendre qu’Alonso serait une option naturelle, tant pour son palmarès que pour ses liens passés avec McLaren. « Il a montré à quel point il est performant en endurance, et il a une histoire avec McLaren », a-t-il déclaré, suggérant que les retrouvailles entre l’Espagnol et Woking pourraient se faire sur la scène de l’endurance plutôt qu’en Formule 1.

« Alonso est l’un des meilleurs, et je le sais parce qu’il a piloté pour nous », a déclaré Brown à Marca. « C’est un athlète incroyable et, même si sa carrière en F1 touche à sa fin, nous avons déjà annoncé notre retour au Mans. Il a déjà remporté cette course et j’aimerais beaucoup le revoir au volant d’une McLaren. »

Oscar Piastri, actuel pilote McLaren a également donné son avis sur son éventuelle participation au Mans, même si ce n’est pas quelque chose qu’il envisage activement.

« Un jour, mais pas dans l’immédiat. Je suis très heureux en F1 pour le moment », a expliqué Piastri. « Je ne pense pas qu’on puisse rendre justice à l’un ou l’autre championnat en essayant de jongler entre les deux. Ce n’est probablement pas si préjudiciable pour le championnat de F1, mais quand on a beaucoup à perdre, comme c’est le cas actuellement, et qu’on ne donne pas au Mans le respect qu’il mérite en termes de préparation, je pense que ce n’est pas quelque chose dans lequel on veut se lancer sans être bien préparé. »

George Russell reste prudent quant à son avenir chez Mercedes, « rien n’est certain »

Alors que la saison 2025 bat son plein, George Russell a reconnu que son avenir au sein de Mercedes restait incertain. Le Britannique, dont le contrat arrive à échéance à la fin de l’année, n’a pas caché qu’aucune garantie ne lui avait été donnée quant à la suite de son parcours avec l’écurie allemande.

Cette situation alimente les spéculations, notamment autour d’un possible recrutement de Max Verstappen. Le Néerlandais, actuellement lié à Red Bull jusqu’en 2028, disposerait de clauses de performance qui pourraient être activées en cas de déclin prolongé des résultats de l’équipe autrichienne, ce qui pourrait ouvrir la porte à un transfert.

L’idée d’un rapprochement entre Verstappen et Mercedes n’est pas nouvelle. L’an dernier, Toto Wolff n’avait pas caché son intérêt pour le quadruple champion du monde, alors en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, parti chez Ferrari. Si cet intérêt semble s’être atténué ces derniers mois, la perspective reste en toile de fond.

Dans ce contexte, Russell, qui vise toujours un premier titre mondial, reste lucide sur les enjeux : « rien n’est certain », a-t-il admis. Malgré des performances solides, il sait que la compétition pour un siège dans une équipe de pointe reste féroce, surtout lorsque des noms comme Verstappen circulent.

Mercedes devra trancher dans les mois à venir, alors que la grille 2026 se dessine progressivement avec les bouleversements liés à la prochaine réglementation technique.

« Non, ce n’est pas sûr », a déclaré Russell à motorsport-total. « Rien n’est certain. Mais si je reste chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième année avec l’équipe. Personne ne sait quand son heure viendra. Il faut juste s’assurer de rester performant et de continuer à livrer. Et ensuite, seul le temps nous dira ce qui se passera. »

Russell est arrivé chez Mercedes en 2022, au moment où l’écurie perdait du terrain dans le classement suite à l’introduction de nouvelles réglementations. Cependant, l’équipe basée à Brackley devrait démarrer l’année 2026 en force grâce à une nouvelle refonte du règlement. Alors qu’il cherche à rester chez Mercedes avec un nouveau contrat, Russell espère que la prochaine ère, marquée par de nouvelles règles techniques, lui offrira l’occasion de se battre pour son premier titre.

« Regardez Fernando [Alonso] : il arrive, remporte deux titres lors de ses quatre premières années, et les gens disent : « Il va en gagner dix » », a déclaré Russell. « Il n’a plus remporté de titre depuis. Ou Sebastian [Vettel] : il en remporte quatre, puis plus rien. Si vous regardez Michael Schumacher, il lui a fallu cinq ans chez Ferrari avant de remporter son premier titre. C’est maintenant ma quatrième année chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième. »