Mick Schumacher évoque des discussions « très positives » avec Cadillac pour 2026

Mick Schumacher a confirmé avoir entamé des échanges « très positifs » avec Cadillac en vue d’un possible retour en Formule 1 en 2026. L’Allemand fait partie des candidats évoqués pour intégrer la future écurie américaine, qui rejoindra officiellement la grille en tant que 11e équipe lors de l’introduction du nouveau règlement technique.

Cadillac n’a pas encore arrêté sa paire de pilotes, mais plusieurs noms circulent, dont ceux de Valtteri Bottas, Sergio Perez, Zhou Guanyu, ainsi que les espoirs Felipe Drugovich et Frederik Vesti, cités par le patron Graeme Lowdon.

Absent de la F1 depuis 2022 après la fin de son aventure chez Haas, Schumacher a ensuite rejoint Mercedes comme pilote de réserve, tout en courant pour Alpine en endurance. Toujours animé par l’objectif de revenir, il estime n’avoir pas encore écrit la dernière page de son histoire en Formule 1.

« Oui, bien sûr, les discussions sont en cours », a déclaré Schumacher, cité par l’édition brésilienne de Motorsport.com. « La communication a été très positive jusqu’à présent. Et ils ont déjà embauché un nombre impressionnant de personnes pour ce projet. C’est un honneur d’en faire partie, de négocier avec eux, et c’est une position formidable. »

Lando Norris toujours en quête de sensations avec la McLaren de 2025

Lando Norris a admis qu’il ne retrouvait pas encore le confort de pilotage qu’il avait avec la McLaren de 2024, malgré l’introduction d’une nouvelle suspension avant cette saison. Mis en difficulté en qualifications par un manque de ressenti à l’avant, le Britannique a vu son équipe réagir avec une mise à jour technique au Canada. Son coéquipier Oscar Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne configuration, la jugeant plus efficace.

Après un accrochage à Montréal et un écart porté à 22 points entre les deux hommes, Norris a répliqué avec une victoire en Autriche et un doublé à Silverstone, réduisant l’écart à 15 points. Malgré cette dynamique, il affirme ne pas être encore pleinement à l’aise avec la MCL39.

« Honnêtement, c’est une question à laquelle je ne peux pas répondre clairement à l’équipe. Si vous me demandez maintenant si c’est mieux ou non, je ne peux pas vous donner de réponse définitive », a déclaré Norris aux médias. « C’est quelque chose qui, selon nous, pourrait faire évoluer les choses dans la bonne direction, mais le changement est minime. Ce n’était pas du genre : ‘Nous savons que cela va aider, que cela va améliorer les performances’, ce n’est pas non plus un élément qui influe sur les performances.

« Je ne peux pas donner une réponse claire à l’équipe. Je dois simplement faire confiance à l’équipe qui a mis cela en place et croire que c’est la bonne direction pour me donner plus ou de meilleures sensations, ou plus de contraste dans les sensations. J’ai certainement ressenti quelque chose de plus en Autriche, mais je n’ai pas non plus l’impression d’être revenu au niveau où j’étais l’année dernière en termes de sensations et de compréhension. C’est compliqué, car beaucoup d’autres choses ont changé.

Je suis le dernier à dire : ‘Les gars, la voiture n’est pas bonne ou n’est pas aussi bonne ou quoi que ce soit d’autre’. Je ne veux jamais blâmer la voiture, mais je n’étais certainement pas satisfait. « Je l’ai clairement fait savoir à l’équipe, et je pense que cela m’a permis de travailler de mon côté et à l’équipe de travailler du sien. Ensemble, nous avons apporté quelques améliorations, et j’en suis satisfait jusqu’à présent. »

George Russell reste focalisé sur la piste malgré les incertitudes sur son avenir chez Mercedes

Alors que les rumeurs autour d’une arrivée de Max Verstappen chez Mercedes en 2026 s’intensifient, George Russell a assuré qu’il restait concentré sur son pilotage. Bien que Toto Wolff soit un fan de longue date du pilote néerlandais, et que les contrats de Russell comme celui de son coéquipier Kimi Antonelli expirent en fin de saison, le Britannique apparaît comme le candidat le plus exposé en cas de changement.

Pourtant, Russell réalise son meilleur exercice en Formule 1, avec cinq podiums, dont une victoire, et un retard limité à 18 points sur Verstappen au classement général.

Interrogé sur les spéculations autour de son avenir, le pilote Mercedes a répondu qu’il se concentrait uniquement sur ce qu’il maîtrisait : « C’est à vous d’en juger », a-t-il lancé à la presse, évoquant les bruits persistants malgré ses performances convaincantes.

« Pour ma part, je me sens assez épais et je ne lis pas beaucoup les actualités ni n’écoute les rumeurs, je me concentre simplement sur les faits et sur la conduite. Au début de l’année, j’ai dit que vous pouviez avoir un contrat, mais que si vous ne performiez pas, vous étiez viré. Et si vous performiez, tout s’arrangerait, donc je vais simplement me concentrer sur la conduite comme je l’ai fait toute cette année. »

Andy Cowell met en avant la position avantageuse d’Aston Martin sur le marché des pilotes

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Andy Cowell, a souligné la « position extrêmement favorable » de l’écurie sur le marché des transferts de pilotes en Formule 1. Alors que Max Verstappen a un temps été associé à un possible transfert vers l’écurie de Silverstone, les rumeurs le lient désormais davantage à Mercedes.

Dans ce contexte, le nom de George Russell a émergé comme une alternative potentielle pour Aston Martin, au cas où il serait écarté par Mercedes. Toutefois, la structure britannique dispose déjà d’un duo de pilotes sous contrat jusqu’en 2026 : Fernando Alonso et Lance Stroll.

L’équipe s’apprête par ailleurs à aborder une nouvelle ère dès la saison prochaine avec l’arrivée de Honda comme motoriste, dans le cadre du nouveau règlement technique. Le châssis 2026, quant à lui, est en développement sous la direction du célèbre ingénieur Adrian Newey.

« Nous avons beaucoup de chance », a déclaré Cowell aux médias. « Nous avons un programme passionnant pour 2026. « Nous travaillons avec Honda sur le changement de moteur, Adrian [Newey] travaille sur l’aérodynamique et nous avons de nouvelles installations. »

Cowell a souligné que Alonso et Stroll jouent tous deux un rôle central dans l’élaboration du cadre de l’équipe pour l’avenir, laissant entendre qu’Aston Martin n’est pas intéressée par un changement de pilotes.

« La stabilité que nous apporte le fait d’avoir signé Lance et Fernando pour l’année prochaine signifie qu’ils nous aident non seulement à développer les outils que nous utiliserons en 2026, 2027 et au-delà, mais qu’ils travaillent aussi directement sur le concept de la voiture », a-t-il déclaré. « Les discussions dans la soufflerie portent sur la forme aérodynamique, mais aussi sur l’environnement du pilote. Combien d’espace y a-t-il dans le cockpit ? Adrian a tendance à ne pas laisser beaucoup d’espace dans le cockpit. Tout est extrêmement compact. Mais cette stabilité, le fait d’avoir deux pilotes engagés jusqu’en 2026, nous aide vraiment. »

Vidéo – Il y a un an, Oscar Piastri remportait son premier Grand Prix en F1

Oscar Piastri a décroché sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix de Hongrie 2024. L’Australien a mené McLaren vers un doublé, franchissant la ligne d’arrivée devant son coéquipier Lando Norris. Lewis Hamilton a complété le podium pour Mercedes, grâce à une stratégie d’arrêt anticipé.

Derrière, Charles Leclerc, Max Verstappen, Carlos Sainz, Sergio Perez, George Russell, Yuki Tsunoda et Lance Stroll ont complété le top 10.

Pierre Gasly, parti depuis la voie des stands après une séance de qualifications manquée par Alpine, a dû abandonner sur problème hydraulique, signant son deuxième abandon consécutif.

Mal parti depuis la pole, Norris s’était fait dépasser par Piastri, puis brièvement par Verstappen, contraint de rendre sa position. Hamilton, grâce à un arrêt précoce, avait pris l’ascendant sur le Néerlandais, avant un contact en fin de course qui avait relégué Verstappen à la cinquième place.

Depuis ce premier succès en F1, Oscar Piastri a remporté six autres Grands Prix (Bakou, Shanghai, Sakhir, Djeddah, Miami, Barcelone) et se positionne aujourd’hui en tête du classement des pilotes, faisant de lui un réel prétendant au titre mondial en 2025 !

Sebastian Vettel écarte définitivement un retour en Formule 1

Légende de la Formule 1, Sebastian Vettel a fermé la porte à un éventuel retour en tant que pilote. Quadruple champion du monde avec Red Bull entre 2010 et 2013, l’Allemand a ensuite tenté de renouer avec le succès chez Ferrari, avant de conclure sa carrière chez Aston Martin fin 2022.

À 38 ans, Vettel reste plus jeune que Fernando Alonso et Lewis Hamilton, toujours en activité, et partage l’âge de Nico Hülkenberg, récemment monté sur son premier podium. Toutefois, l’ancien pilote a affirmé ne plus envisager de retour en piste, malgré la longévité de certains de ses anciens rivaux.

Depuis son départ, Vettel s’est retiré du monde médiatique, préférant se consacrer à sa vie personnelle. Il affirme aujourd’hui vouloir laisser la place à la nouvelle génération, sans ressentir le besoin de revenir sur la grille.

« La Formule 1, c’est fini », a-t-il déclaré à Auto Motor und Sport. « À un moment donné, il est temps de laisser la place à d’autres. On le voit surtout avec les débutants. Je pense que c’est une bonne chose qu’un groupe entier de pilotes ait été remplacé. Ce n’est pas un vote contre les anciens pilotes, mais plutôt en faveur des jeunes pilotes. Dans le passé, je me moquais bien de savoir lequel des pilotes confirmés ne courait plus. L’essentiel, c’est que je puisse piloter. »

Montoya voit Carlos Sainz comme le successeur idéal de Verstappen chez Red Bull

Alors que l’avenir de Max Verstappen en F1 reste incertain, Juan Pablo Montoya estime que Red Bull pourrait se tourner vers Carlos Sainz en cas de départ du Néerlandais vers Mercedes.

Le quadruple champion du monde est de plus en plus lié à l’équipe allemande, à l’approche du Grand Prix de Belgique. Avec les deux baquets Mercedes vacants pour 2026 et des tensions internes persistantes chez Red Bull — notamment après le départ de Christian Horner — l’avenir de Verstappen semble plus ouvert que jamais.

Malgré ses déclarations affirmant sa satisfaction chez Red Bull, le pilote a toujours placé la compétitivité de la voiture au cœur de ses priorités. À l’approche du changement réglementaire majeur prévu pour 2026, Mercedes est pressentie comme favorite.

Montoya pense qu’en cas de départ de Verstappen, Red Bull misera sur Sainz, tandis que Mercedes conserverait Russell et placerait Kimi Antonelli en prêt chez Williams.

« Écoutez, si Max part et qu’ils ne se débarrassent pas de George, Red Bull signera probablement Sainz. Et ensuite, ils mettront Kimi chez Williams », a déclaré Montoya sur le podcast MontoyAS « Cela donnera à Antonelli le temps de se développer comme ils l’ont fait avec George. Je pense qu’ils avaient la possibilité de faire venir Carlos, mais Max ne voulait pas de Carlos comme partenaire. C’est la seule chose, je crois que Max n’a pas eu la possibilité ou le droit de choisir qui il voulait comme coéquipier chez Mercedes. C’est la seule chose qu’il n’aura pas, contrairement à Red Bull. Au final, nous essayons de deviner ce qui va se passer. Ce qui sera intéressant, c’est de voir s’il y aura un changement ou non, et le nombre de sièges qui bougeront lorsque cela se produira. »

Honda dément toute prolongation avec Red Bull au-delà de 2025

Le président de Honda Racing, Koji Watanabe, a fermement démenti les rumeurs évoquant une possible prolongation de la collaboration avec Red Bull en 2026, dans l’hypothèse où l’écurie ne serait pas prête à produire son propre moteur à temps.

À partir de la saison prochaine, Red Bull franchira une étape historique en développant pour la première fois ses propres groupes motopropulseurs, dans le cadre de la nouvelle réglementation technique de la F1. Pour ce faire, l’équipe de Milton Keynes a mis en place sa propre division moteur.

De son côté, Honda s’apprête à entamer un nouveau partenariat avec Aston Martin dès 2026, mettant un terme à sa relation avec Red Bull à la fin de l’année. Interrogé par « as-web.jp », Watanabe a catégoriquement écarté l’idée d’une continuité technique avec Red Bull au-delà de 2025, qualifiant ces spéculations d’infondées.

« C’est tout à fait impossible », a insisté Watanabe auprès d’as-web.jp. « Même s’ils nous le demandaient maintenant, nous ne serions pas en mesure de respecter l’échéance de 2026. C’est impossible. »

« Nous avons déjà reçu plusieurs demandes d’Aston Martin pour améliorer la compétitivité », a révélé Watanabe. « Nous ne savons pas si elles proviennent de Newey, mais en plus de Newey, Andy [Cowell] a également dirigé le département des unités motrices chez Mercedes, il a donc une bonne connaissance des unités motrices. C’est positif pour nous d’avoir quelqu’un avec ces connaissances dans le domaine du développement automobile et de pouvoir discuter avec lui. Nous avons déjà reçu des demandes concernant la configuration [du groupe motopropulseur] et une équipe travaille avec Aston Martin à ce sujet. »

La Formule E voit ses pertes financières presque doubler en un an

La Formule E a vu ses pertes avant impôts presque doubler pour atteindre 78,3 millions d’euros (92,2 millions de dollars américains) au cours de l’exercice financier clos le 30 septembre 2024.

Les pertes ont augmenté de 87,4 % en glissement annuel, passant de 41,8 millions d’euros (49,2 millions de dollars américains) en 2023. Le chiffre d’affaires a de son côté baissé de 13,7 % pour s’établir à 189,6 millions d’euros (223,3 millions de dollars américains. Le coût des ventes est resté pratiquement inchangé à 202,1 millions d’euros (238 millions de dollars américains)

La baisse du chiffre d’affaires du championnat FIA de monoplaces tout électriques est principalement attribuée à la réduction du nombre de courses et d’autres activités liées à la course. Contrairement à la saison précédente, la campagne 2023/24 n’a pas comporté de courses au Cap, à Jakarta et à Rome, tandis qu’une épreuve à Hyderabad a finalement été annulée. À leur place, Misano, Tokyo et Shanghai ont toutes rejoint le calendrier de la saison.

Malgré ce changement de calendrier, la Formule E a déclaré que son audience et sa base de fans avaient considérablement augmenté, avec une hausse de 35 % du nombre cumulé de téléspectateurs, qui est passé à 491 millions, et une augmentation de 23 % du nombre de fans, qui est passé à 371 millions.

La série a réaffirmé que ses actionnaires « soutenaient » son plan de croissance global. Toutefois, sa solvabilité reste dépendante du soutien de sa société mère.

Au cours de sa dixième saison, la Formule E a constaté que ses émissions brutes sont passées de 32 569 tCO2  à 33 529 tCO2 en glissement annuel. Elle a ainsi réduit de 33 % ses émissions totales équivalentes de 2023 en termes d’émissions absolues de scope 1 et 2, avec une utilisation à 100 % d’énergie durable pour toutes les courses, à l’exception de celle de Tokyo. Néanmoins, ce n’est pas réellement sur ces élements de communication et marketing qu’est jugé le championnat, pour qui il est important de vite redresser une tendance actuellement négative en termes de retours sur investissement pour les parties prenantes. 

Zak Brown sur le départ d’Horner : « Pas une surprise, mais un timing étonnant »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a réagi au départ de Christian Horner de Red Bull, survenu trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, estimant que si la décision n’était « pas surprenante », le moment choisi l’était davantage.

Après plus de deux décennies à la tête de l’écurie de Milton Keynes, Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG dans un contexte de turbulences internes. Ces dernières saisons, il avait été confronté à une enquête pour comportement inapproprié – dont il a été blanchi –, aux critiques publiques de Jos Verstappen, à une lutte de pouvoir en interne, au départ de plusieurs cadres clés et à une baisse des performances.

Zak Brown a décrit la situation comme un « drame » prolongé et estime que le camp Red Bull n’a jamais retrouvé de stabilité depuis le début de cette crise.

Interrogé sur le caractère surprenant du départ de Horner, Brown a déclaré à TSN : « Peut-être le moment, mais pas le résultat. Je pense qu’il y a eu beaucoup de remous ces deux dernières années, et il ne semble pas que ces vagues se soient dispersées. Peut-être que cela commence à empirer, donc je ne suis pas surpris en milieu de saison, mais nous restons concentrés sur le championnat. Max est toujours dans la course, nous devons donc rester vigilants. Mais oui, ils ont connu un succès formidable [avec Horner]. »

Charles Leclerc – « Je ne suis pas satisfait de mon niveau en qualifications »

Longtemps considéré comme l’un des spécialistes de l’exercice, Charles Leclerc s’interroge sur le recul de ses performances en qualifications cette saison. Fort de 26 pole positions en carrière – un record pour un pilote sans titre mondial et le 12e total de l’histoire à égalité avec Mika Häkkinen – le Monégasque peine à retrouver son niveau habituel.

En 2025, sa moyenne en qualifications est tombée à une modeste 6,3e place, et il n’a signé qu’une seule pole position sur les 21 dernières courses, à Bakou en 2024. Un contraste saisissant pour celui que beaucoup considéraient comme le plus rapide sur un tour.

Face à lui, Lewis Hamilton a pris l’ascendant lors de trois des quatre derniers Grands Prix. À Silverstone, Leclerc a exprimé sa frustration après une sixième place sur la grille, évoquant un dernier tour raté et une perte de repères qu’il ne parvient pas à expliquer.

« Je ne fais pas le travail, et depuis le début de la saison, j’ai très bien performé en course », a déclaré Leclerc aux médias. « Il n’y a pas beaucoup de courses où je reviendrais en arrière pour changer quelque chose que j’ai fait dans la voiture, mais malheureusement, quand je repense aux qualifications, qui étaient mon point fort, il y a beaucoup de choses que je changerais. Chaque fois que j’arrive en Q3, ça ne fonctionne pas. Nous avons eu de bonnes qualifications, mais pas d’excellentes, alors que c’était mon point fort. Je ne suis donc pas satisfait de mon niveau en qualifications. Nous avons des problèmes. »

Interrogé sur la nature de ces problèmes, Leclerc est resté évasif, mais a donné quelques indices.

« Ce n’est pas un problème d’équilibre, ni d’adhérence », a-t-il déclaré. « Je ne veux pas entrer dans les détails, mais c’est juste quelque chose d’étrange auquel nous devons faire face dans la voiture, et quand on roule à grande vitesse, cela rend les choses encore plus difficiles, mais j’espère que nous pourrons résoudre ce problème. »

Toto Wolff relativise les critiques sur les règles 2026 : « On s’y habituera »

Face aux inquiétudes croissantes entourant la réglementation technique de la Formule 1 pour 2026, Toto Wolff a tenu à rassurer le paddock, estimant que les changements à venir finiront par être acceptés : « Tout le monde s’y habituera », a déclaré le patron de Mercedes.

Les futures monoplaces connaîtront une refonte majeure, avec l’introduction d’une aérodynamique active et une nouvelle répartition des performances entre moteur thermique et électrique. Dès 2026, ces deux sources d’énergie devront fournir une puissance équivalente.

Certaines voix s’élèvent cependant contre le risque de panne d’énergie électrique sur des circuits rapides comme Monza, ce qui pourrait brièvement laisser les F1 moins puissantes que les F2.

Tandis que Christian Horner plaidait pour un ajustement de la part électrique, Wolff invite au contraire la discipline à embrasser pleinement cette évolution.

« Je pense que les fans doivent prendre plaisir à regarder la Formule 1, et la Formule 1 doit rester fidèle à elle-même, c’est-à-dire un sport de haut niveau », a déclaré Wolff aux médias. « Le meilleur pilote et la meilleure machine gagnent, c’est donc ce que nous devons offrir : de belles courses. Certaines voitures ont été très agréables à conduire pour les pilotes. Certains pneus ont été très agréables, d’autres moins. Donc, d’une certaine manière, on s’y habituera. »

« En regardant les simulations d’aujourd’hui, il est très difficile de savoir exactement comment cela se passera l’année prochaine. Il s’agit d’une nouvelle réglementation très difficile à respecter, qui impose de maintenir ces niveaux d’énergie tout au long du tour sur certains circuits. Il est clair qu’à l’heure actuelle, cela reste un défi. »

Helmut Marko reste évasif sur l’avenir de Verstappen chez Red Bull

Helmut Marko, conseiller historique de Red Bull, a refusé de commenter en détail l’avenir de Max Verstappen, dont un éventuel départ vers Mercedes continue d’alimenter les spéculations.

L’écurie autrichienne traverse une saison 2025 délicate, marquée notamment par le départ de Christian Horner, écarté après plus de deux décennies à la tête de l’équipe. Laurent Mekies, venu de Racing Bulls, a été nommé pour lui succéder, héritant ainsi de la double fonction de directeur d’équipe et PDG.

Sur la piste, Red Bull peine à retrouver sa domination, rétrogradée au quatrième rang du classement constructeurs, tandis que Yuki Tsunoda peine à inscrire des points.

Marko a confirmé que Verstappen était informé en amont du licenciement de Horner, mais s’est gardé de tout commentaire sur les conséquences de cette décision sur l’avenir du triple champion du monde.

« Max en a certainement été informé, mais je ne souhaite pas m’exprimer davantage à ce sujet », a déclaré Marko à OE24.
Bien que Wolff ait confirmé que des discussions avaient eu lieu avec le Néerlandais, Red Bull et le camp Verstappen restent discrets sur le sujet. « Max peut rencontrer qui il veut », a insisté Marko.

Marko a souligné que son pilote vedette était sous contrat jusqu’à la fin de 2028 et que l’équipe partait du principe que le pilote de 27 ans resterait.

« Nous avons un contrat qui est toujours valable jusqu’en 2028, et nous partons du principe que Max restera avec nous pendant cette période », a ajouté Marko.

Renault dévisse en bourse après un avertissement financier et le départ de Luca de Meo

Renault traverse une zone de turbulences financières. Le constructeur automobile français a émis un avertissement sur ses résultats, faisant état d’un flux de trésorerie disponible (FCF) de seulement 47 millions d’euros — un chiffre bien en deçà des 645 millions attendus par les analystes, selon Reuters. Cette annonce intervient peu après la démission de Luca de Meo, son PDG depuis cinq ans, officialisée en juin.

Conséquence immédiate : l’action Renault (RENA.PA) a chuté de 18 %, tombant à 33,8 euros. À 11h30 BST ce jeudi 17 juillet, le titre s’échangeait à 33,63 euros, contre 35,92 à l’ouverture, et bien en dessous des 40,79 euros observés une semaine plus tôt.

La direction du groupe est désormais assurée par Duncan Minto, directeur financier, désigné PDG par intérim. Renault a attribué ses résultats décevants à des ventes inférieures aux prévisions, malgré une relative protection contre les droits de douane américains.

Par ailleurs, sur le plan sportif, la marque conserve son engagement en Formule 1 via l’écurie Alpine, qu’elle a repositionnée en 2021 pour promouvoir sa gamme sportive. Des changements majeurs sont à venir pour l’équipe : à partir de 2026, Alpine abandonnera la fabrication de ses propres moteurs à Viry-Châtillon et deviendra cliente de Mercedes, rompant ainsi avec son statut d’écurie d’usine.

Pierre Gasly écarte les rumeurs Bottas chez Alpine et défend son bilan

Pierre Gasly a balayé les rumeurs annonçant une possible arrivée de Valtteri Bottas chez Alpine en cours de saison, évoquant « beaucoup de bruit » sans fondement. L’écurie française traverse une campagne 2025 difficile, plombée des résultats décevants.

Actuellement lanterne rouge au classement des constructeurs, Alpine doit ses seuls points à Gasly, auteur de 100 % du total de l’équipe. En revanche, Jack Doohan et Franco Colapinto, alignés tour à tour dans le second baquet, peinent à convaincre.

Ce contexte a alimenté des spéculations autour d’un éventuel recrutement de Bottas, aujourd’hui pilote de réserve chez Mercedes, pour apporter un « point de référence ». Gasly, interrogé sur cette hypothèse, a réaffirmé sa confiance en ses propres performances et minimisé la rumeur.

« Je ne pense pas que ce soit le cas », a déclaré Gasly. « Je pense que c’est beaucoup de bruit. Je pense que la voiture, je montre chaque week-end ce qu’on peut faire avec, en faisant un très bon travail le samedi et en la plaçant à des endroits où, sur le papier, on est tous d’accord pour dire qu’on ne devrait pas vraiment être. »

« C’est juste délicat, c’est un milieu de peloton très serré et on est à l’arrière. Il y aura toujours du bruit, surtout compte tenu de ce qui s’est passé en début d’année, mais je pense qu’au final, nous devons simplement nous concentrer sur le travail qui nous attend. La saison va être longue. Nous n’avons pas de mises à jour, la voiture n’est pas au mieux, mais nous devons tous nous concentrer sur ce que nous avons à faire et essayer de le faire du mieux possible. »

Charles Leclerc évoque rend hommage à Jules Bianchi, dix ans après sa disparition

Nous venons de passer le dixième anniversaire de la disparition de Jules Bianchi, survenue le 17 juillet 2015, à cette occasion, Charles Leclerc a livré un témoignage poignant sur la relation qu’il entretenait avec son parrain.

Bianchi, décédé des suites de blessures subies lors du Grand Prix du Japon 2014, disputait alors sa deuxième saison en Formule 1 sous les couleurs de l’écurie Marussia.

Au-delà du pilote prometteur que le paddock connaissait, Jules Bianchi occupait une place particulière dans la vie du jeune Monégasque. Proche du frère aîné de Leclerc durant l’enfance, Bianchi était également son parrain, un rôle chargé d’affection et de repères dans la trajectoire personnelle et professionnelle du pilote Ferrari.

Si le talent et l’avenir prometteur de Bianchi en Formule 1 font l’unanimité parmi les observateurs du sport, les aspects plus intimes de sa vie restent moins souvent évoqués. À travers les mots de Leclerc, c’est une facette plus humaine et plus profonde de l’ancien pilote français qui resurgit à l’heure de cet hommage.

Évoquant sa relation avec Bianchi, Leclerc a déclaré à F1.com : « J’ai quelques anecdotes de cette époque, comme le premier film d’horreur que j’ai vu avec Jules. Il ne savait pas que je faisais semblant de dormir. Il essayait de s’assurer que je dormais parce qu’il voulait voir ce film avec mon frère aîné ! Jules était quelqu’un de vraiment gentil. Il était très drôle et avait ses moments de folie quand on le connaissait bien. Il était toujours prêt à aider et aimait beaucoup s’amuser. »

« Les souvenirs les plus marquants sont probablement ceux de mes six ou sept ans, lorsque j’ai pu piloter un kart de location avec lui et mon frère pour la première fois », ajoute Leclerc. « Normalement, les karts de location sont réservés aux adultes, mais son père gérait le circuit et nous laissait évidemment faire des choses qui n’étaient peut-être pas autorisées. Je l’admirais beaucoup, alors courir avec lui, avec mon frère aîné, avec son frère cadet et avec de nombreux autres pilotes de karting professionnels de l’époque était incroyable. Nous nous amusions tellement. Nous traînions ensemble et attendions que le circuit ferme au public pour pouvoir y entrer. Ensuite, nous nous déchaînions sur la piste pendant des heures et des heures. Ce sont probablement les souvenirs les plus précieux que j’ai. »

Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

Jenson Button va mettre un terme à sa carrière de pilote

Champion du monde de Formule 1 en 2009, Jenson Button a annoncé qu’il ne poursuivrait pas sa carrière à temps plein en 2026, tournant ainsi la page sur 28 années de présence continue dans le sport automobile. Actuellement engagé en Championnat du monde d’endurance (WEC) avec le Cadillac Hertz Team JOTA, le Britannique quittera son volant à l’issue de la saison en cours.

Button, aujourd’hui âgé de 45 ans, a débuté sa carrière professionnelle en 1998 en Formule Ford, avant de gravir les échelons jusqu’à la Formule 1, où il a fait ses débuts en 2000 avec l’écurie Williams. En 2009, il a décroché le titre mondial avec Brawn GP lors d’une saison restée dans les annales. Il a disputé 306 Grands Prix et remporté 15 victoires au cours de 17 saisons complètes en F1. Sa dernière apparition dans la discipline remonte au Grand Prix de Monaco 2017, où il avait brièvement remplacé Fernando Alonso chez McLaren.

Depuis son retrait de la F1, Button a multiplié les participations dans différentes catégories, notamment en endurance. Bien qu’il ait confirmé qu’il pourrait encore s’aligner sur quelques épreuves ponctuelles, il a exclu tout retour à un programme complet à l’avenir.

McLaren refuse les consignes d’équipe : Norris et Piastri libres de se battre pour le titre

Le patron de McLaren, Zak Brown, a affirmé que son équipe ne donnerait aucune consigne de course à ses pilotes dans la lutte pour le titre mondial. En pleine bataille pour le championnat, Oscar Piastri et Lando Norris sont désormais les deux principaux prétendants, séparés par seulement huit points au classement des pilotes à mi-saison. Max Verstappen, troisième, accuse un retard de 69 points sur le leader australien.

Malgré la tension croissante entre les deux hommes forts de Woking — marquée par des accrochages évités de justesse en Autriche et un contact au Canada — Brown a réitéré sa volonté de maintenir une égalité de traitement. « Ils sont libres de se battre », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la compétition interne, même si cela engendre des courses à haut risque pour l’équipe.

Alors que McLaren se retrouve pour la première fois depuis plus d’une décennie dans une position de force au championnat, la direction choisit de privilégier le sport et la méritocratie plutôt que des ordres hiérarchiques, laissant la bataille se jouer entre Piastri et Norris jusqu’au bout.

« Nous les laissons faire. C’est à eux de décider qui remportera le championnat du monde », a déclaré Brown lors du Goodwood FOS. « J’espère que ce sera l’un des deux. Je pense que nous devons encore creuser un peu plus notre avance avant de nous sentir à l’aise. Mais on n’est jamais vraiment à l’aise dans ce sport, alors laissons-les continuer à courir. Je pense que l’Autriche a été une excellente démonstration de leur capacité à se battre l’un contre l’autre de manière propre. »

Apple en passe de décrocher les droits de diffusion de la F1 aux États-Unis dès 2026

Apple serait sur le point de s’imposer comme le nouveau diffuseur de la Formule 1 aux États-Unis à partir de la saison 2026, selon les informations de « Business Insider ». Le géant technologique aurait formulé une offre annuelle de 150 millions de dollars, surpassant largement les 85 millions actuellement versés par ESPN, diffuseur en place depuis 2018.

Cette initiative marque un pas supplémentaire dans l’investissement croissant d’Apple dans le monde du sport automobile, après la production du film « F1 » avec Brad Pitt, sorti en salles récemment. Le projet de rachat des droits américains s’inscrit également dans un contexte d’intérêt croissant pour la discipline outre-Atlantique, stimulé ces dernières années par le succès de la série documentaire *Drive to Survive* sur Netflix.

Alors que Netflix avait un temps envisagé de se positionner pour acquérir ces droits, la plateforme ne semble pas impliquée dans les discussions actuelles. Outre ESPN, les fans américains ont également accès aux courses via le service payant F1 TV, mais l’arrivée d’Apple pourrait bouleverser le paysage médiatique de la F1 aux États-Unis.

Déjà actif dans le domaine sportif, Apple a conclu ces dernières années des partenariats de diffusion avec la Major League Baseball (MLB) et la Major League Soccer (MLS), affirmant ainsi son ambition de devenir un acteur majeur de la retransmission sportive en streaming.