Norris confiant avec le moteur Mercedes à l’arrière de sa McLaren

Après trois saisons passées avec Renault, l’équipe McLaren est passé au cours de l’hiver au groupe propulseur Mercedes, qui est considéré comme la référence absolue en F1 depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Pour pouvoir utiliser ce moteur Mercedes à partir de cette saison, l’équipe de Woking a dû apporter de nombreux changements sur sa monoplace, ce qui l’a obligé à homologuer un nouveau châssis cet hiver (la seule équipe de la grille à l’avoir fait).

Il aurait donc été tout à fait logique de voir une équipe McLaren en difficulté lors des essais hivernaux avec ce nouveau moteur à l’arrière de sa MCL35M, mais finalement, l’équipe britannique n’a rencontré aucun problème au cours de ces trois jours d’essais et a connu une fiabilité exemplaire.

« Je pense que dans l’ensemble tout s’est passé sans problème avec l’unité de puissance Mercedes. » a déclaré Lando Norris ce dimanche à Bahreïn, cité par le site du championnat du monde.

« Je pense que nous sommes satisfaits de la façon dont les choses se sont déroulées. Le problème pour moi est de comprendre tous les nouveaux boutons et méthodes de travail dont ils [Mercedes] disposent – c’est l’une des choses les plus importantes auxquelles s’habituer – et dans l’ensemble, il y a ce petit pas en avant dans de nombreux domaines. »

« Mais il y a des domaines qui nécessitent encore du travail, et nous avons dû travailler très étroitement avec eux au cours des trois derniers jours parce que les autres équipes à moteur Mercedes sont avec eux depuis un certain temps. »

« C’était très productif entre nous et les gars de chez Mercedes et je pense que nous pouvons être satisfaits des améliorations que nous avons apportées au cours des trois derniers jours.« 

« Il y a encore des choses sur lesquelles travailler, encore une fois pas seulement avec la voiture, mais aussi avec le PU [moteur], etc. »

« Nous devons donc attendre les qualifications [du premier Grand Prix] pour vraiment libérer le potentiel et voir ce que le bébé a. »

Lorsqu’on lui demande comment il sent sa nouvelle monoplace dans sa globalité à la veille de la nouvelle saison après avoir pu rouler plusieurs heures à Bahreïn, le Britannique se montre plutôt confiant.

« Je pense que c’est une très bonne voiture. Dès le premier tour que nous avons réussi à faire, nous nous sommes sentis très confiants et nous pouvions beaucoup pousser. »

« Je pense qu’en essayant de débloquer ce dernier petit plus dont vous avez vraiment besoin pour les qualifications en Q1 et en Q3, nous devrons vraiment nous asseoir et tout passer en revue ces derniers jours. »

« De toute évidence, personne ne montre tout [pendant les essais hivernaux] et vous ne savez pas exactement ce que la voiture va faire tant que vous n’y êtes pas, mais en termes de sortie et de sentiment qu’on peut avoir lorsqu’on pousse la voiture à une bonne limite et à un rythme raisonnable je suis très content. »

« Je pense que l’une des bonnes choses est que nous sommes sortis et dès le premier jour, nous avons réussi à rouler, et pour nous en tant qu’équipe, nous n’avons pas eu de gros problèmes, nous devons toucher du bois. »

« Mais d’un autre côté, je pense que nous devons également comprendre un peu plus la voiture, comment la configurer parfaitement et la mettre dans la bonne caractéristique aérodynamique avec ces changements – le nouveau fond plat et ainsi de suite. »

« Nous devons nous asseoir et vraiment rassembler les données pour comprendre comment extraire ces deux ou trois derniers dixièmes dont nous aurons besoin dans quelques semaines. »

« Donc, c’est un sentiment mitigé, je pense que nous avons encore un peu de travail à faire pour pouvoir déverrouiller cette dernière partie et savoir comment tout mettre en place, mais c’est plutôt bon. Je pense donc que nous sommes dans une bonne situation, mais nous avons certainement du travail à faire. »

Sergio Perez s’attend à être « désavantagé » en début d’année

Le Mexicain Sergio Perez pense que les pilotes comme lui qui ont changé d’équipe au cours de l’hiver seront « désavantagés » lors des premières courses de la saison 2021.

Cette année en Formule 1, à l’exception de Williams, Mercedes et Alfa Romeo, toutes les autres équipes de la grille alignent un nouveau duo de pilotes, Sergio Perez faisant partie de ceux qui doivent repartir de zéro en 2021 après avoir quitté l’équipe Racing Point avec laquelle il était depuis sept saisons.

Le week-end dernier lors des essais hivernaux, Sergio Perez a déclaré qu’il lui faudrait probablement au moins les cinq premières courses de l’année pour se familiariser avec sa nouvelle monoplace chez Red Bull, alors que le Mexicain estime que ses confrères qui ont également changé d’équipe au cours de l’hiver seront dans la même situation que lui.

« Idéalement, j’aurais voulu rouler davantage [lors des tests de pre-saison]. Je veux dire c’est fou, le temps de réaliser tout ça [changement d’équipe, les tests] et nous sommes déjà de retour en course. » a déclaré Perez dimanche dernier à Bahreïn, qui se prépare pour le premier GP de l’année fin mars.

« Mais bon, c’est comme ça. Vous savez, changer d’équipe n’est jamais idéal. Je pense donc qu’à cet égard, les personnes qui changent d’équipe seront désavantagées par rapport aux autres personnes qui continuent avec leur équipe. »

« Mais cela fait partie du jeu, et nous devons juste en tirer le meilleur parti. Certes, c’est très peu de temps. »

En ce qui concerne les essais hivernaux, Sergio Perez a signé le meilleur temps au volant de sa Red Bull lors de la dernière matinée des essais dimanche.

Alpine F1 et T2M s’associent pour proposer une manette mobile connectée

T2M et AlpinePlus de 2000 kilomètres parcourus par l’Alpine sans aucun souci F1 Team s’associent pour proposer une manette mobile connectée : la Rotor Riot Alpine F1 Team.

Leader des manettes mobiles connectées, T2M annonce son partenariat avec Alpine F1 Team pour développer un modèle personnalisé de son contrôleur Rotor Riot pour les appareils iOS.

Signée T2M et Alpine F1 Team, la manette Rotor Riot Alpine F1 Team offre une expérience de jeu inégalée sur mobile en apportant des sensations dignes d’une console en mouvement.

Fonctionnant comme une manette pour console, elle dispose d’une gamme complète de boutons, d’une croix directionnelle huit directions et de joysticks cliquables pour un contrôle absolu. Le support ZeroG assure également un système stable et léger tandis que la connexion filaire sans latence combine tous les éléments des jeux de salon pour une immersion unique sur mobile.

« Pouvoir partager l’intensité de la Formule 1 avec tous les fans amateurs de jeux est l’une des passions d’Alpine F1 Team. » a déclaré Antoine Magnan, directeur des partenariats stratégiques d’Alpine Racing.

« Nous avons adoré travailler directement avec T2M pour apporter toute la puissance de la manette Rotor Riot signée Alpine F1 Team aux passionnés de sport automobile du monde entier ainsi qu’à la fervente communauté de l’e-sport. »

Grâce à son port de chargement, la manette Rotor Riot offre aux joueurs la possibilité de jouer sans interruption à plus de mille jeux mobiles compatibles sur leur appareil iOS, dont F1 Mobile Racing via l’application Ludu Mapp développée par T2M.

Pour plus d’informations sur la manette connectée Rotor Riot Alpine F1 Team, rendez-vous sur https://www.rotorriotplay.com/products/alpine-edition-rotor-riot-ios-controller-rr1850ra

La Mercedes W12 en piste ce mardi à Bahreïn

L’équipe championne du monde en titre Mercedes a décidé de faire rouler ses deux monoplaces 2021, les W12, ce mardi sur la piste de Bahreïn dans le cadre d’une journée de tournage.

L’écurie du constructeur allemand est l’une des rares équipes de la grille à ne pas avoir réalisé un shakedown avec sa nouvelle monoplace avant d’arriver aux essais hivernaux qui se sont déroulés du 12 au 14 mars sur le circuit de Bahreïn.

Le Finlandais Valtteri Bottas avait d’ailleurs indiqué ce week-end qu’il aurait bien voulu que Mercedes effectue ce shakedown, ce qui aurait peut-être évité de rencontrer des problèmes de fiabilité pendant les essais hivernaux, et qui ont couté un précieux temps de piste à l’équipe.

Ce mardi donc, Mercedes a fait rouler ses deux W12 dans le cadre d’une « grosse journée de tournage » limitée à seulement 100 kilomètres, alors que les monoplaces doivent impérativement être équipées de pneus de démonstration fournis par Pirelli.

Mercedes va très certainement utiliser cette journée de tournage pour vérifier certains éléments après avoir rencontré des problèmes de fiabilité sur la boîte de vitesses de la W12 le week-end dernier lors de la première journée des essais hivernaux.

Rappelons que l’équipe des champions du monde a terminé les tests de pré-saison avec « seulement » 304 tours bouclés en trois jours, soit le plus faible kilométrage (vous pouvez voir tous les kilométrages ici) parmi toutes les équipes de la grille.

Répétition générale à Monaco avant d’accueillir la F1

Traditionnel rendez-vous du printemps, le stage de Formation des Commissaires de l’Automobile Club de Monaco s’est tenu cette année les 13 & 14 mars, dans un contexte très particulier.

Deux ans après les dernières épreuves sur piste en Principauté, les 496 stagiaires présents ont ainsi pu retravailler leurs acquis et automatismes, tout en se familiarisant aux nouvelles pratiques mises en place en vue des trois évènements à venir (Grand Prix de Monaco Historique – 23-25 avril / Monaco E-Prix – 8 mai / Grand Prix de Monaco de Formule 1 – 20-23 mai).

En cette année particulière, la formation s’est tenue en suivant un protocole sanitaire très spécifique. L’ensemble des participants au stage ont dû justifier d’un test PCR négatif de moins de 72 heures. Tout au long du week-end, port du masque, distribution de gel hydroalcoolique, désinfection du matériel furent de rigueur.

Ce respect des règles sanitaires sera ainsi l’une des grandes nouveautés des épreuves sur piste en 2021. Les ateliers de travail ont permis par conséquent d’expliquer et d’appliquer les mesures mises en place cette année à l’ensemble des bénévoles pour éviter tout risque de contamination au COVID-19.

Autre axe de travail prioritaires, la formation au feu, encadrée comme chaque année par les Sapeurs-Pompiers de la Principauté de Monaco.

L’actualité récente, avec notamment l’accident du pilote français Romain Grosjean survenu en novembre dernier, a conforté les équipes de l’ACM dans l’importance de travailler les procédures de maitrise du feu et d’extraction du pilote dans un délai très court. Cet atelier figure en effet au programme de la formation des Commissaires depuis 14 ans.

L’accent fut également mis sur la maitrise du feu issu de méthanol, combustible présent dans l’essence de certaines voitures du Grand Prix Historique (utilisation d’extincteurs spécifiques).

Les Commissaires ont enfin pu bénéficier d’une formation assez pointue sur les risques électriques encourus avec les monoplaces en Formule 1 et Formule E. Le E-Prix se déroulant pour la première fois en 2021 sur la totalité du circuit, 42 postes de « perche-man » ont été créés afin de manipuler la voiture sans risque d’électrocution.

Dernier temps fort du week-end avec la manipulation des drapeaux sous le Chapiteau de Fontvieille, travail spécifique mis en place pour simuler l’application des règles de signalisation en piste.

Le Corps des Commissaires mobilisera en 2021 près de 680 personnes sur chacune des trois épreuves enregistrées au calendrier de l’ACM. L’entité des bénévoles de l’ACM enregistre cette année l’arrivée de 64 nouveaux candidats, dont 16 femmes.

Les prochains rendez-vous sont fixés au 8 avril, à l’occasion de la Réunion Générale organisée au Grimaldi Forum, puis au week-end des 17 & 18 avril pour la remise du matériel, une semaine avant le Grand Prix de Monaco Historique (23-25 avril).

Gasly : « j’ai plus de pression parce que les gens ont plus d’attentes »

Le Français Pierre Gasly est bien conscient que les attentes seront plus élevées cette année après sa première victoire en Grand Prix d’Italie en 2020 et l’excellente saison que le pilote AlphaTauri a pu boucler l’an dernier.

Dixième du championnat du monde des pilotes 2020, Pierre Gasly estime avoir réalisé la plus belle saison de sa carrière l’an dernier depuis son arrivée en Formule 1.

« Je pense que la saison dernière a été ma meilleure année depuis mon arrivée en F1. Évidemment, je veux être encore plus fort cette saison. » a expliqué Gasly lors d’un entretien avec son sponsor Hawkers.

« Je veux être plus cohérent [en 2021]. Je veux éviter – autant que possible – les erreurs et m’assurer de pouvoir saisir toutes mes opportunités, comme je l’ai fait l’an dernier à Monza, ou en 2019 au Brésil, quand j’ai terminé deuxième. Il est très important d’être sûr de saisir les quelques opportunités qui se présentent lors de quelques courses. »

Lorsqu’on lui demande s’il ressent plus de pression cette saison après une année 2020 réussie pour lui sur le plan sportif, le Français répond : « Oui bien sûr. Cette année, j’ai plus de pression parce que les gens ont plus d’attentes. »

« De plus, je me mets un peu de pression chaque jour. Je me fixe des objectifs et des objectifs, et je ne peux pas penser à autre chose.« 

« Pendant la pré-saison, je me concentre fortement sur ma préparation. Je veux que ce soit la meilleure possible pour affronter la saison. Bien sûr, les gens me regardent plus maintenant après avoir gagné à Monza. Ils attendent plus de moi mais, en même temps, j’attends beaucoup de moi aussi. »

« L’année dernière, je me suis beaucoup amélioré, je me suis entrainé tout au long du confinement. J’ai passé deux mois à Dubaï et cela m’a beaucoup aidé à faire face à l’intensité des 17 courses en 21 ou 22 semaines. »

« C’est pourquoi cette année j’ai voulu revenir [à Dubaï]. En quatre semaines, j’ai récupéré tout ce que j’avais perdu l’an dernier au cours de la saison et les résultats sont encore meilleurs que l’an dernier. »

Concernant la saison 2021, Pierre Gasly espère que son équipe aura réussi à trouver plus d’appuis sur sa monoplace, bien que la réglementation technique introduite cette année a obligé les équipes à modifier le fond plat des F1 pour réduire justement l’appui aérodynamique d’environ 10%.

« Nous savons que nous manquons un peu d’appuis par rapport aux autres équipes. C’est quelque chose que nous devons améliorer. »

« Cette année, la réglementation sera plus similaire [qu’en 2020], le changement a été assez léger mais cela affectera à nouveau les performances de la voiture. »

« Cependant, je pense que le moteur fonctionne bien. Nous n’avons pas eu beaucoup de gros problèmes avec le moteur, c’est donc positif. »

« Je pense que les problèmes sont davantage liés aux caractéristiques de la voiture, donc comme je l’ai dit, l’objectif est de trouver plus d’appui, ce que l’équipe essaie de faire. »

Pirelli a du mal à quantifier les écarts entre chaque composé après les essais hivernaux

Le directeur de Pirelli explique qu’il est bien difficile pour ses ingénieurs de quantifier l’écart entre chaque composé à l’issue des trois journées d’essais hivernaux 2021, notamment parce que les conditions de piste n’étaient pas les mêmes d’un jour à l’autre.

Les tests de pré-saison ont été influencés par les conditions dans lesquelles ils ont eu lieu. Le premier jour, nous avons pu constater des vents assez forts avec des rafales qui atteignaient 47 km / h (25 nœuds) et perturbaient l’aérodynamique des monoplaces.

En raison du vent, beaucoup de sable s’est déposé sur la piste, réduisant le niveau d’adhérence. Enfin, les températures particulièrement élevées, associées aux deux effets précédemment décrits, ont favorisé une surchauffe de la surface et une dégradation accrue des pneumatiques.

Le deuxième jour, le vent était toujours présent sur le circuit, mais les températures ont chuté contribuant à réduire la surchauffe des pneus. Dans le même temps, nous avons vu un meilleur équilibre des voitures avec les équipes qui ont continué à travailler beaucoup sur les réglages, en effectuant des relais plutôt courts, comme au premier jour.

Le troisième et dernier jour, nous avons pu constater une nette amélioration des conditions de piste avec un vent modéré, de l’air frais mais des températures d’asphalte en ligne avec le premier jour. De nombreuses équipes ont effectué de longs relais en utilisant les trois composés (C2, C3 et C4) choisis par Pirelli pour le Grand Prix.

Au terme de ces essais hivernaux 2021 donc, le manufacturier unique de la Formule 1 admet donc qu’il a bien du mal à quantifier avec exactitude les différences entre chaque composé.

« Au cours des trois jours, tous les composés se sont bien comportés et aucun problème n’est apparu, ni aucun signe de graining, mais seulement une légère abrasion sur les composés les plus tendres. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Les temps au tour, ainsi que les conditions météorologiques, ont été influencés par les différentes charges de carburant que chaque équipe a décidé d’utiliser, ce qui a rendu difficile la comparaison directe avec les temps observés en essais libres ou en course en décembre dernier [pour le GP de Bahreïn]. »

« Sur la base des données collectées, l’écart entre les composés est difficile à quantifier en raison de l’évolution de la piste. Le plus fiable est celui entre le C3 (Medium) et le C2 (Dur) qui est approximativement de l’ordre de 5 dixièmes, tandis que celui entre le C3 (Medium) et le C4 (Tendres) était plus élevé que prévu, avec le C4 testé par de nombreuses voitures dans des conditions de piste plus rapides. »

« Nous attendons maintenant le début de la saison qui sera également la dernière avec des pneus 13 pouces avant le passage en 2022 au 18 pouces, pour lesquels une série de tests de développement est prévue au cours de l’année. »

Résultats des essais hivernaux 

Chez Williams, il est « trop tôt » pour commenter le rythme de la FW43B

Au terme des trois journées d’essais hivernaux disputés entre le 12 et le 14 mars à Bahreïn, la nouvelle monoplace de l’équipe Williams a affiché une excellente fiabilité avec pas moins de 373 tours bouclés, soit environ 2018 kilomètres.

Sixième écurie de la grille à avoir effectué le plus de kilomètres lors des essais hivernaux [voir le kilométrage de toutes les équipes ici], Williams n’a pas cherché la performance, mais souhaitait avant tout connaître les forces et les faiblesses de sa FW43B.

« Il est trop tôt pour commenter le rythme de la FW43B, mais nous sommes satisfaits de nos premiers résultats. » nous explique Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.

« Il y a beaucoup de choses à travailler et à améliorer, mais nous avons une bonne compréhension des forces et des faiblesses de la voiture. »

Au cours des prochains jours, Williams analysera toutes les données récoltées durant ces essais hivernaux pour prendre une direction dans le développement de la FW43B et prévoit même d’apporter déjà de nouveaux éléments pour la première course de l’année qui se disputera sur le tracé de Bahreïn le 28 mars.

« Nous avons une bonne opportunité au cours des prochains jours d’identifier les domaines que nous pouvons développer avant la première course, et de cela découleront de nouveaux éléments de test et un programme de course pour les EL1 [du GP de Bahreïn]. Nous sommes impatients de faire fonctionner la voiture bientôt et de voir ce que nous pouvons en extraire. »

Résultats des essais hivernaux

Wolff rappelle que des problèmes apparaissent toujours aux essais hivernaux

Bien que son équipe ait rencontré des (rares) problèmes de fiabilité durant les trois jours d’essais hivernaux, le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a indiqué que les sessions de Bahreïn s’étaient révélées cruciales pour mettre en évidence les problèmes avec la nouvelle  W12 – et ont donné à l’équipe une chance de les résoudre avant la saison.

Dès la première journée des essais hivernaux, Mercedes a rencontré un problème de boîte de vitesses sur la W12, ce qui a obligé le Finlandais Valtteri Bottas à rester au garage un long moment.

Lorsque la Mercedes roulait enfin, il est rapidement devenu évident que la W12 était une monoplace instable du train arrière et Bottas lui-même n’a pas hésité à dire qu’elle était « vive et impitoyable », alors que son coéquipier Lewis Hamilton s’est retrouvé dans le bac à gravier justement après avoir perdu l’arrière de sa F1 au virage 13.

Au final, Mercedes a terminé les essais hivernaux avec seulement 304 tours bouclés en trois jours (contre 422 pour Alfa Romeo et AlphaTauri), mais malgré cela, Toto Wolff insiste sur le fait qu’il reste encore quelques jours pour régler les problèmes avant que la saison ne débute.

« Je m’inquiète toujours, parfois pour les bonnes raisons, parfois pour les mauvaises raisons, mais les tests de pré-saison sont toujours excitants parce que vous trouvez toujours des cheveux dans la soupe, des choses qui ne sont pas bonnes et nous avons eu beaucoup de mal dans les premiers jours. » a déclaré Toto Wolff ce dimanche à Bahreïn.

Le champion en titre Lewis Hamilton et le directeur de l’ingénierie au bord de la piste Andrew Shovlin ont également averti que Mercedes avait du pain sur la planche après les trois derniers jours de tests – et Valtteri Bottas a laissé entendre qu’il aurait préféré que Mercedes ait réalisé un shakedown de leur voiture avant d’arriver aux essais hivernaux pour détecter un éventuel problème de fiabilité – mais Toto Wolff a déclaré que l’équipe n’était pas devenue complaisante, ni ne regrettait d’avoir renoncé à un shakedown.

« Ce n’est pas une question de complaisance. Il y a une raison pour laquelle il n’y a pas beaucoup d’équipes qui remportent des championnats du monde ou qui le font avec des championnats consécutifs. C’est une organisation qui doit rester dynamique et motivée à tout moment, et ce n’est pas anodin. »

« Le shakedown, s’il est fait dans les bonnes conditions, vous permet de comprendre un peu plus de choses, mais nos problèmes dans les premiers jours ne se résument pas à faire ou ne pas faire un shakedown. »

À deux semaines de la première course de la saison, Toto Wolff a expliqué que les prochaines étapes pour les hommes de Brackley seraient de s’assurer qu’ils commencent la saison sur d’un bon pied contre une équipe Red Bull renaissante.

« Sur la liste des tâches, nous allons analyser les données. Nous allons essayer de comprendre où nous avons bien performé, et où ça n’a pas été le cas, où nous avions une bonne corrélation avec nos simulations et la soufflerie et où ce n’était pas le cas, et en général, c’est comme dormir toute la nuit sur une idée. Le lendemain, vous vous réveillez plus intelligent. »

Leclerc s’attend à une atmosphère moins « étrange » qu’en 2020 chez Ferrari

Après une « atmosphère étrange » chez Ferrari en 2020, les choses s’améliorent déjà cette saison selon Charles Leclerc, qui affirme que lui et son nouveau coéquipier Carlos Sainz ont déjà noué de bonnes relations de travail.

Ferrari a chuté à la sixième place du championnat constructeurs en 2020 – leur pire résultat depuis 1980 – tandis que le coéquipier de Leclerc, Sebastian Vettel, a piloté pour Ferrari toute la saison en sachant que ce serait sa dernière avec l’équipe.

Charles Leclerc a admis lors des tests de pré-saison qui se sont déroulés ce week-end à Bahreïn que l’atmosphère était particulière chez Ferrari l’année dernière, mais que les choses vont définitivement mieux pour 2021.

« Je pense qu’au début de la saison 2020 il y avait une atmosphère étrange, lorsque nous avons réalisé la réalité des choses qui en fait était bien pire que ce à quoi nous nous attendions. » a expliqué le Monégasque, cité par le site du championnat du monde.

« Il y avait un moment où ce n’était pas génial, mais très rapidement, la mentalité a changé et il y avait une énorme motivation pour essayer de revenir là où nous voulions être. »

Un autre facteur dans les perspectives plus positives de Ferrari est l’arrivée de Carlos Sainz en 2021, avec un Charles Leclerc partageant quelques mots aimables à propos de son nouveau coéquipier.

« Eh bien, tout d’abord, c’est un gars formidable; je pense que je n’ai jamais passé autant de temps avec d’autres coéquipiers avant le début d’une nouvelle saison, alors oui, nous nous entendons très, très bien et travaillons bien ensemble. »

« Carlos apporte aussi l’expérience d’autres équipes qui est très intéressante et qui nous donne de nouvelles routes à explorer. »

« C’est donc très intéressant, mais j’imagine que la mentalité de l’équipe elle-même est toujours aussi motivée que l’année dernière, et nous sommes vraiment disposés à faire pression pour que des jours meilleurs arrivent bientôt. »

« Il est aussi talentueux et c’est intéressant de voir les données maintenant qu’il est dans la voiture et de les comparer, même si c’est assez difficile car les conditions changent beaucoup du matin à l’après-midi [à Bahreïn durant les tests]. »

« Mais il y a des choses intéressantes à voir, et oui, j’ai hâte d’être dans la voiture en même temps que lui pour que nous puissions nous comparer correctement. » 

Mais malgré le fait qu’ils s’entendent bien jusqu’à présent, Charles Leclerc a révélé que le duo serait libre de se battre sur la piste cette saison.

« Au final, j’ai passé plus de temps chez Ferrari que Carlos, donc j’ai plus d’expérience avec Ferrari. Je ne pense pas qu’il y ait un leader clair et je pense que Mattia [Binotto] l’a dit clairement, mais c’est bien. »

« Je suis ici en Formule 1 pour me battre contre les meilleurs et je pense que Carlos est extrêmement talentueux et nous nous pousserons l’un et l’autre sur la piste – mais comme l’équipe l’a mentionné, il n’y a pas de numéro un ou de numéro deux. »

Petite tension entre Sainz et Raikkonen ce dimanche à Bahreïn

En F1, les pilotes se retrouvent très rarement roue contre roue durant les essais hivernaux, les équipes préférant généralement faire rouler leur monoplace dans de l’air propre pour avoir une meilleure idée des performances.

Mais lors des dernières secondes de la dernière journée des essais hivernaux ce dimanche, le pilote Ferrari Carlos Sainz et le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen ont eu un petit accrochage au niveau du virage 10 du tracé de Bahreïn (voir la vidéo au bas de l’article).

L’incident s’est déroulé à la toute fin de journée de roulage alors que le pilote espagnol Carlos Sainz plongeait à l’intérieur du virage 10 à côté d’un Kimi Raikkonen visiblement surpris de voir arriver une monoplace à cet endroit si rapidement et alors que la journée était terminée.

« Je ne pense pas que nous nous soyons touchés, en fait je ne sais pas. » a déclaré Raikkonen en fin de journée lorsqu’on lui a demandé ce qu’il s’était passé.

« Je n’avais aucun idée de qui était là et puis j’ai vu à la dernière minute une voiture arriver. J’ai donc tourné à droite, mais je suppose qu’il était énervé et a essayé de me le faire comprendre. »

« De toute façon, je doute que nous ayons eu un contact. Je ne l’ai pas ressenti de toute façon. »

Carlos Sainz a ensuite suivi l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen jusque dans la voie des stands en lui faisant comprendre qu’il n’était pas content, mais au final, plus de peur que de mal puisque les deux hommes ont pu rejoindre la voie des stands sans aucun dégât apparent sur leur monoplace respective.

 

DHL prolonge avec la F1 pour plusieurs années

Le transporteur international DHL s’est vu prolonger son contrat avec la Formule 1 pour plusieurs années et restera donc le partenaire logistique officiel de la catégorie reine.

Alors que la Formule 1 se prépare à débuter e n 2021 la plus longue saison de son histoire avec pas moins de 23 Grands Prix programmés sur différents continents, DHL continuera d’être responsable du transport du matériel de toutes les équipes, ainsi que du matériel de la Formule 1.

Ce partenariat renforcé verra une augmentation de la visibilité du logo de DHL sur les circuits tout au long de la saison tout en continuant à figurer en bonne place dans la voie des stands au-dessus des garages.

Depuis plusieurs décennies maintenant, DHL travaille en étroite collaboration avec la Formule 1 et les équipes de course pour transporter de grandes quantités de fret d’un site à un autre, rapidement, de manière fiable et efficace – tout comme sur la piste de course, tout est question de vitesse, de précision et de technologie de pointe.

« DHL est notre partenaire logistique mondial le plus ancien et nous sommes ravis d’avoir signé une extension à long terme de ce partenariat qui démontre notre relation forte et collaborative. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Au cours des 16 dernières années, nous avons livrés ensemble sur et hors piste et nous sommes fiers de travailler avec le leader mondial de la logistique alors que nous nous tournons vers la plus grande saison de l’histoire de la Formule 1. »

Le kilométrage des équipes et motoristes après les essais hivernaux

Après ces trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn entre le 12 et le 14 mars, il est toujours intéressant de constater les différences de kilométrage (bien plus que les temps au tour) entre les différentes équipes et motoristes de la grille.

Cette année, deux équipes affichent le même nombre de tours bouclés au terme de ces trois jours d’essais, il s’agit d’Alfa Romeo et AlphaTauri, qui ont bouclé chacune 422 tours de circuit en trois jours.

On retrouve ensuite dans le top trois l’équipe Ferrari qui a réussi à boucler 404 tours de circuit au total avec sa monoplace 2021.

Ci dessous, vous pouvez retrouver le tableau qui vous indique le nombre de tours bouclés par chaque équipe, ainsi que le kilométrage réalisé en trois jours.

Kilométrage par équipe

[table “161” not found /]

Concernant le kilométrage parcouru par chaque motoriste durant ces trois journées, il est bon de noter que Mercedes affiche le plus grand kilométrage parce que le constructeur allemand fournit pas moins de quatre équipes de la grille cette année (Mercedes, Williams, McLaren et Aston Martin).

A l’inverse, le moteur Renault affiche le plus faible kilométrage parce que le motoriste français n’équipe que sa propre écurie Alpine.

Kilométrage par motoriste

[table “162” not found /]

Le nouveau fond plat de Mercedes est-il responsable de l’instabilité de la W12 ?

Les trois jours de tests de pré-saison sont désormais terminés et l’équipe championne du monde en titre Mercedes a conclu ses essais hivernaux de manière inhabituelle avec seulement 304 tours bouclés (dernier du classement en termes de kilométrage) avec sa nouvelle W12 qui ne donnait pas l’impression d’être une voiture bien équilibrée.

La Mercedes W12, vue au cours de ces trois jours de tests à Bahreïn, semblait être une voiture peut-être un peu trop extrême en termes de solutions introduites pour récupérer une partie de l’appui perdu avec la nouvelle réglementation qui limite l’appui aéro sur le fond plat et le diffuseur des nouvelles monoplaces.

Les solutions aperçues pour la première fois sur la W12 au cours de ces tests nous ont montré le travail réalisé par James Allison (directeur technique de Mercedes) et ses équipes, qui visent à récupérer le déficit d’environ 10% de l’appui sur l’arrière.

Par rapport aux images dévoilées par Mercedes lors de la présentation de la W12 il y a quelques semaines, nous avons pu voir ce week-end la version « officielle » du fond plat et sa coupe en diagonale à l’arrière, rétréci d’environ 10 cm par rapport à 2020 comme le stipule la réglementation.

La version assez basique aperçue lors de la présentation a été remplacée par une version beaucoup plus élaborée. Sur le plan technique, la partie la plus interessante concerne la partie la plus en avant du fond plat, là où débute la découpe diagonale, à 1800 mm de l’axe de la roue avant.

Le bord extérieur du fond plat a une forme très ondulée – qui n’a pas été vue sur les autres monoplaces durant ces essais hivernaux – et avec un deuxième étage qui s’étend sur toute la longueur. Dans la partie la plus en arrière, il y a une sorte de marche, qui laisse couler le flux librement jusqu’à l’arrière du fond plat.

Cette solution est très interessante et doit avoir pour objectif de gérer le flux d’air de façon optimale après la réduction d’une partie du fond plat sur l’arrière.

Nous avons également pu remarquer une forme assez similaire sur l’Aston Martin AMR21 développée par les équipes d’Andrew Green (directeur technique d’Aston Martin) et qui reste dans la lignée du concept aérodynamique de la Mercedes, mais moins extrême que celui de la W12.

À l’arrière du fond plat de la Mercedes, en revanche, un travail aérodynamique a été réalisé pour réduire la traînée induite par l’impact de l’air avec la roue arrière, en recherchant autant que possible un effet de délavage. À cet égard, les aérodynamiciens de Brackley ont adopté sur la W12 une série de dérives sur le bord le plus en arrière du fond plat, précisément pour déplacer le flux d’air vers l’extérieur de la roue arrière autant que possible.

Les dérives que nous voyons sur le dessin ci-dessous sont reliées entre elles par un plan horizontal supérieur, pour accentuer encore l’effet de déviation des tourbillons aérodynamiques.

Il est également possible de remarquer les trois ailettes qui se trouvent juste avant la partie supérieure du diffuseur arrière (Mercedes est la seule équipe à utiliser trois éléments), qui gèrent le flux entre l’extérieur et l’intérieur de la roue, pour essayer d’éloigner l’air de la bande de roulement lorsque la voiture roule ou passe sur les vibreurs.

Il est également bon de noter que la Mercedes W12 a une carrosserie étroite et un capot moteur qui remonte assez haut dans la zone arrière avec la carrosserie enveloppant la boîte de vitesses et le différentiel dans la partie inférieure.

Mercedes est assez extrême dans ses solutions, et la recherche de la récupération de l’appui perdu grâce à un rétrécissement de la carrosserie dans la zone inférieure, a créé de nombreux problèmes de fiabilité pour la nouvelle boîte de vitesses comme on a pu le constater lors des essais avec une W12 bloquée au garage dès le premier jour, alors que Aston Martin a également rencontré des problèmes de transmission.

Le travail des ingénieurs de Brackley s’est également concentré sur le diffuseur, autre domaine revu par le nouveau règlement pour réduire son efficacité aérodynamique.

Le nouveau diffuseur vu sur la W12 présente différents changements dans les dérives internes, plus courtes de 50 mm par rapport au plan de référence de la voiture: les ailettes de la zone la plus interne sont plus courtes, mais ont été divisées en de nombreux éléments de manière très extrême par rapport aux autres équipes.

Les ailettes internes (surlignées en jaune) sont d’un nouveau concept par rapport à la W11 de 2020, tandis que deux petit ailerons (flèche) ont été ajoutés dans la zone la plus externe de l’extracteur.

Les problèmes de stabilité de la W12 vus lors des tests hivernaux à Bahreïn sont une conséquence directe d’un arrière très « paresseux » comme aiment le dire les pilotes.

Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ont été vus durant ces essais avec un train arrière qui perd soudainement l’adhérence en plein milieu du virage, provoquant plusieurs sorties de piste et des tête-à-queue. Les interventions aérodynamiques à l’arrière de la monoplace ont été très extrêmes et ont probablement rendu la voiture instable.

Il est toutefois bon de noter que les conditions de la piste à Bahreïn, très sale à cause de la tempête de sable le vendredi, ont probablement accentué les problèmes d’équilibre de la Mercedes W12, qui se sont toutefois légèrement améliorés le dernier jour des essais.

Désormais, l’équipe championne du monde en titre va devoir analyser toutes les données récoltées durant ces tests, et dans deux semaines, nous verrons si Mercedes a entièrement résolu les problèmes de fiabilité et de stabilité, même si le doute subsiste toujours sur le fait que Mercedes n’a pas voulu montrer son réel potentiel, surtout en termes de puissance moteur.

L’intégration du moteur Mercedes parfaitement réussie sur la McLaren

L’équipe McLaren a connu des essais hivernaux productifs à Bahreïn alors que les attentes étaient élevées pour l’écurie britannique, qui est la seule équipe de la grille à avoir pris des risques en passant du moteur Renault au Mercedes au cours de l’hiver.

Le pari était osé pour McLaren, puisque passer d’une unité de puissance à une autre n’est pas sans conséquence. En effet, McLaren a dû homologuer un tout nouveau châssis pour intégrer le V6 hybride Mercedes à l’arrière de sa monoplace, ce qui a demandé des efforts supplémentaires aux ingénieurs de Woking.

En arrivant à Bahreïn, le risque de rencontrer de nombreux problèmes de fiabilité en rapport avec l’intégration du moteur Mercedes était donc grand, mais force est de constater que le travail réalisé par les ingénieurs de McLaren et Mercedes pendant la pause hivernale a porté ses fruits.

« Ce fut un test de pré-saison productif pour nous à Bahreïn. La réduction du nombre de jours signifiait qu’il était essentiel de maximiser notre temps en piste et nous sommes satisfaits de la quantité de travail que nous avons pu accomplir. » nous explique James Key, le directeur technique de l’équipe McLaren.

« Les commentaires de Lando nous ont donné une bonne référence sur la MCL35M par rapport à notre voiture précédente, tandis que Daniel a pu se familiariser davantage avec la voiture et fournir des données et des informations utiles aux ingénieurs. »

« Les conditions sur la piste étaient légèrement différentes de ce à quoi nous sommes habitués ici à Bahreïn. »

« Courir pendant la journée signifie que les températures sur la piste sont beaucoup plus élevées que d’habitude, et la tempête de sable du vendredi soir s’est avérée un défi intéressant pour l’équipe et les pilotes. »

« Malgré cela, nous avons terminé nos plans de course comme prévu tout au long du week-end, les deux pilotes effectuant 328 tours sur les trois jours. »

« L’équipe, à la fois ici à Bahreïn et à l’usine, a fait un excellent travail aux côtés de nos collègues Mercedes pour livrer une voiture fiable, ce qui est crucial pour un test productif. »

« Je remercie Lando et Daniel pour leur travail acharné et leurs précieux commentaires lors de ce test de pré-saison. Nous retournons désormais à Woking pour analyser toutes les données et faire nos derniers préparatifs avant de retourner à Bahreïn pour le début de la saison. »

« Une fois de plus, la compétition s’annonce très serrée entre les équipes. La stabilité de la réglementation rend probable que nous soyons dans une autre saison serrée de Formule 1, avec beaucoup de batailles à venir. »

Les résultats des essais hivernaux

P2 des essais hivernaux, Yuki Tsunoda ne veut pas s’emballer

Auteur de deuxième meilleur temps des essais hivernaux ce dimanche avec des pneus Tendres montés sur son AlphaTauri, le Japonais Yuki Tsunoda ne veut pas s’emballer.

Le jeune pilote japonais fait ses débuts en F1 cette saison avec l’équipe AlphaTauri et avait beaucoup à apprendre au cours de ces trois journées d’essais hivernaux qui se sont disputés à Bahreïn du 12 au 14 mars.

Bien que Tsunoda ait réussi à terminer en haut de la feuille des temps ce dimanche, il insiste sur le fait que ce ne sont que des tests et que la véritable hiérarchie ne sera visible qu’à partir de la séance de qualification de la première course de l’année programmée sur le même circuit dans quinze jours.

« Descendre de la voiture en étant P2 est une sensation formidable. Bien-sûr, ce ne sont que des tests et il ne faut pas trop s’emballer. » déclarait Tsunoda ce dimanche soir à Bahreïn.

« Mais c’est formidable de terminer les trois jours en beauté. J’ai tellement appris ces derniers jours et collecté des données cruciales pour l’équipe que nous allons maintenant revenir en arrière et analyser tout ça avant la première course. »

« Je pense que pour moi, c’est formidable que nous revenions ici si tôt pour le début de la saison car j’ai réussi à terminer beaucoup de courses ici maintenant et à bien comprendre la piste. »

« Nous avons eu quelques petits problèmes de démarrage, mais c’est exactement ce que vous attendez des tests – nous sommes là pour tout régler afin que nous ayons le meilleur package possible à notre disposition le jour de la course. Je vais continuer à travailler dur au cours des prochaines semaines et j’ai hâte que cela commence! « 

Les résultats des essais hivernaux

Binotto : « nous nous sommes améliorés dans de nombreux domaines »

Avec un total de 2182 km parcourus après trois jours d’essais hivernaux, la Scuderia Ferrari tire un bilan positif de ces essais hivernaux 2021.

Selon Mattia Binotto, directeur de l’équipe italienne, Ferrari s’est améliorée dans les domaines dans lesquels il était important d’apporter des améliorations par rapport à 2020, notamment le moteur, ainsi que le train arrière de la monoplace afin de réduire la trainée.

« Ce furent trois jours de tests très chargés. Une de nos priorités était de tirer le meilleur parti du peu de temps disponible pour comprendre le comportement de la SF21 et nous y sommes parvenus. » estime Mattia Binotto ce dimanche soir.

« Je pense que nous nous sommes améliorés dans de nombreux domaines par rapport à la saison dernière. »

« Il est difficile de dire où nous en sommes par rapport à nos adversaires, car ce test était encore plus difficile à interpréter que d’habitude. »

« J’ai été particulièrement satisfait de la façon dont Charles et Carlos ont travaillé avec l’équipe et de la bonne relation entre eux deux, qui a aidé Sainz à s’intégrer très rapidement dans sa nouvelle équipe. »

« De notre côté, nous devons analyser soigneusement toutes les données pour être au mieux préparé pour le départ du championnat. Il y a beaucoup à faire, mais nous voulons tous vraiment bien faire. »

Les résultats des essais hivernaux

A la veille de la saison, Mercedes estime ne pas être aussi rapide que Red Bull

L’équipe Mercedes estime, d’après les données récoltées aux essais hivernaux, que sa monoplace n’a pas un rythme aussi élevé que la Red Bull en rythme de course.

Au cours de trois jours d’essais hivernaux, Mercedes a rencontré divers problèmes tels qu’une boîte de vitesses rebelle ou encore un train arrière très baladeur sur la W12.

Pour la dernière journée des essais ce dimanche, la W12 semblait bien plus stable, mais selon Andrew Shovlin, les données récoltées prouvent que Red Bull a un bien meilleur rythme en course.

« Nous avons eu une autre journée avec une bonne fiabilité où nous avons pu courir comme prévu tout au long de la journée. » nous explique Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.

« Valtteri faisait un travail de configuration de long relais le matin et Lewis faisait un mélange de travail de long relais et de travail de qualifications dans l’après-midi. »

« Nous avons fait un peu de progrès avec l’équilibre sur le carburant plus élevé et la voiture était plus prévisible, mais nous pouvons voir à partir des données que nous avons collectées au cours des derniers jours que sur le rythme de course, nous ne sommes pas aussi rapides que Red Bull. »

« Lors du travail de roulage avec peu de carburant, il s’agissait d’une image plus confuse, nous n’avons pas gagné assez et nous devons aller regarder notre approche car beaucoup trop de voitures nous devançaient au rythme aujourd’hui. »

« Nous avons eu des problèmes de rythme ces dernières années lors des essais hivernaux et avons réussi à faire de bons progrès avant la première course, mais nous aurons peut-être du pain sur la planche cette fois. »

« Nous n’avons pas beaucoup de temps avant de revenir ici pour la course, nous avons donc planifié un programme de travail pour essayer de comprendre certains de nos problèmes et ne négligerons aucun effort pour trouver plus de vitesse au cours du prochain. Dix jours. »

Les résultats des essais hivernaux

Vettel reste positif malgré tous les problèmes rencontrés par Aston Martin

Un autre problème de fiabilité a touché l’équipe Aston Martin ce dimanche pour la troisième fois consécutive, et pour la troisième fois, c’est sur le quadruple champion du monde que le sort s’est acharné.

Après avoir déjà raté une très grande partie de la première matinée des essais hivernaux vendredi en raison d’un problème électrique, le quadruple champion du monde a de nouveau été contraint samedi de rester au garage à la suite d’un souci sur la boîte de vitesses de l’AMR21.

Ce dimanche, pour la dernière journée des essais hivernaux 2021, l’Allemand a pu boucler 56 tours jusqu’au moment où son équipe lui a demandé de rentrer au garage en milieu d’après-midi à la suite d’un problème détecté sur le moteur.

Rapidement, l’équipe Aston Martin a indiqué que Sebastian Vettel ne pourrait pas reprendre la piste en raison d’un problème de pression sur le système de suralimentation du moteur Mercedes.

Malgré tous ces déboires, Sebastian Vettel veut rester optimiste : « Je pense tout de même que c’était une journée productive. » a déclaré Vettel ce dimanche soir.

« J‘ai fait beaucoup de tours et j’ai appris à mieux connaître la voiture, donc c’était très utile et j’ai vraiment aimé ça. Cela m’a beaucoup aidé. »

« Malheureusement, nous n’avons pas fait tout ce que nous avions prévu, mais oui, tout le monde arrivera à la première course avec un nombre limité de test. »

« Il restera encore beaucoup à faire, tout le monde devra en apprendre davantage sur leurs voitures et sur les pneus en particulier. »

Après avoir passé les six dernières saisons chez Ferrari, Vettel a admis qu’il devait « casser ses habitudes » et s’habituer à travailler dans sa nouvelle équipe.

« Je m’amuse, j’essaye plein de trucs; certaines choses fonctionnent, d’autres non, certaines choses nécessitent de rompre une habitude. C’est clair, j’étais dans la même voiture depuis six ans et puis d’un coup tout change. »

« Cela fait partie du jeu et c’est aussi passionnant, donc j’ai beaucoup de nouvelles choses à apprendre pour moi, voir comment les gens travaillent, l’approche, la compréhension de la configuration et ainsi de suite, donc cela a été vraiment productif pour moi et vraiment utile jusqu’à présent. »

Les résultats des essais hivernaux

Résultats définitifs des essais hivernaux 2021

Voici une compilation des temps signés par tous les pilotes en piste durant ces trois journées d‘essais hivernaux qui se sont déroulés du 12 au 14 mars sur le circuit de Bahreïn.

La première journée des essais, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps en 1.30.674 avec des pneumatiques Mediums  montés sur sa monoplace.

Le Néerlandais a devancé ce jour-là McLaren de Lando Norris et l’Alpine du Français Esteban Ocon.

Résultats vendredi 12 mars

Le second jour des essais hivernaux, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a terminé la journée en tête avec un meilleur temps signé en 1.30.289 avec les pneus Tendres montés sur sa W12.

Le Finlandais a devancé l’AlphaTauri de Pierre Gasly et l’Aston Martin pilotée par le Canadien Lance Stroll.

Résultats samedi 13 mars

Enfin, ce dimanche 14 mars, dernière journée des essais hivernaux 2021, c’est à nouveau le pilote Red Bull Max Verstappen qui a terminé la journée en tête avec un temps signé en 1.28.960 avec les gommes Tendres chaussées sur sa monoplace.

Le pilote néerlandais a devancé l’AlphaTauri du Japonais Yuki Tsunoda et la Ferrari pilotée par l’Espagnol Carlos Sainz.

Résultats du dimanche 14 mars

Dans le dernier tableau ci-dessous, vous pouvez retrouver les meilleurs temps de chaque pilote pour les trois jours d’essais hivernaux, ainsi que les gommes avec lesquelles ils ont signé ces temps.