Classement et résultat des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la troisième séance d’essais libres avant le Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:23.334
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:23.338
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:23.458
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:23.585
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:23.593
6
 
Esteban OCON
Haas 1:23.605
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.609
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:23.675
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.707
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.722
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:23.791
12
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.811
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.870
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.895
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:23.947
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.979
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:24.072
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:24.470
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.501
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:24.693

Comment Max Verstappen peut-il devenir champion du monde de F1 à Abu Dhabi ?

La saison de Formule 1 2025 s’apprête à vivre un final explosif, avec une lutte à trois totalement relancée à l’issue du Grand Prix du Qatar. Alors que Lando Norris pouvait mathématiquement décrocher le titre à Lusail, sa quatrième place, combinée à la victoire autoritaire de Max Verstappen et à la deuxième position d’Oscar Piastri, bouleverse totalement la hiérarchie avant la dernière manche à Abu Dhabi.

Verstappen, que peu plaçaient encore dans la course au titre il y a quelques semaines, a parfaitement saisi sa chance au Qatar. Grâce à un rythme implacable et une stratégie maîtrisée après une intervention précoce de la voiture de sécurité, le quadruple champion du monde reste en lice et se place même en solide outsider dans le sprint final. Piastri, constant et incisif, n’a rien pu faire face au Néerlandais mais a conservé de précieux points en terminant deuxième. De son côté, Norris a perdu une opportunité majeure en ne parvenant pas à se hisser sur le podium, une contre-performance qui resserre dramatiquement le classement.

À l’heure d’aborder la grande finale sur le circuit de Yas Marina, trois hommes peuvent encore rêver du titre mondial. Norris conserve la tête avec 408 points, mais voit Verstappen revenir à 12 unités (396), suivi de très près par Piastri avec 392 points. Le scénario est donc limpide : Verstappen devra reprendre 13 points à Norris pour être sacré sans discussion. Une victoire assurerait au Néerlandais une position idéale, obligeant Norris à terminer au moins troisième pour conserver ses chances et empêcher un cinquième sacre consécutif du pilote Red Bull.

La configuration stratégique est également cruciale. Si Verstappen ne fait pas mieux qu’une quatrième place, il perdrait tout avantage au décompte des deuxièmes places, un critère déterminant puisque lui et Norris comptent chacun sept victoires cette saison. Dans ce contexte, chaque position et chaque point auront un poids immense lors du dénouement d’Abu Dhabi.

Toutes les combinaisons possibles pour un sacre de Verstappen seront désormais scrutées à la loupe, alors que la Formule 1 s’apprête à vivre l’une de ses finales les plus serrées et imprévisibles depuis plus d’une décennie.

Comment Max Verstappen peut-il devenir champion du monde de F1 à Abu Dhabi

Si Norris termine…

Verstappen doit finir…

1er

Ne peut pas être champion

2e

Ne peut pas être champion

3e

Ne peut pas être champion

4e

1er

5e

1er

6e

1er

7e

1er

8e

2e

9e

3e

10e

3e

Ne marque pas de point

3e

 

Grille de départ du Grand Prix du Qatar 2025 (après pénalité)

La Grille de départ du Grand Prix du Qatar 2025

Position

Pilote

Équipe

1er

Oscar Piastri

McLaren

2e

Lando Norris

McLaren

3e

Max Verstappen

Red Bull

4e

George Russell

Mercedes

5e

Kimi Antonelli

Mercedes

6e

Isack Hadjar

Racing Bulls

7e

Carlos Sainz

Williams

8e

Fernando Alonso

Aston Martin

9e

Pierre Gasly

Alpine

10e

Charles Leclerc

Ferrari

11e

Nico Hülkenberg

Stake

12e

Liam Lawson

Racing Bulls

13e

Oliver Bearman

Haas

14e

Alex Albon

Williams

15e

Yuki Tsunoda

Red Bull

16e

Esteban Ocon

Haas

17e

Lewis Hamilton

Ferrari

18e

Lance Stroll

Aston Martin

19e

Gabriel Bortoleto (Pénalité)

Stake

20e

Franco Colapinto

Alpine

 

La grille de départ du Grand Prix de Las Vegas 2025

Découvrez la grille de départ complète du Grand Prix de F1 de Las Vegas 2025 !

Grille de départ du Grand Prix de Las Vegas 2025

Position

Pilote

Écurie

1er

Lando Norris

McLaren

2e

Max Verstappen

Red Bull

3e

Carlos Sainz

Williams

4e

George Russell

Mercedes

5e

Oscar Piastri

McLaren

6e

Liam Lawson

Racing Bulls

7e

Fernando Alonso

Aston Martin

8e

Isack Hadjar

Racing Bulls

9e

Charles Leclerc

Ferrari

10e

Pierre Gasly

Alpine

11e

Nico Hülkenberg

Stake

12e

Lance Stroll

Aston Martin

13e

Esteban Ocon

Haas

14e

Oliver Bearman

Haas

15e

Franco Colapinto

Alpine

16e

Alex Albon

Williams

17e

Kimi Antonelli

Mercedes

18e

Gabriel Bortoleto

Stake

19e

Yuki Tsunoda

Red Bull

20e

Lewis Hamilton

Ferrari

 

F1 – Les McLaren ferment la marche des EL3 à Las Vegas

Les pilotes McLaren Oscar Piastri et Lando Norris ont terminé en fond de classement à l’issue d’une dernière séance d’essais libres particulièrement animée avant le Grand Prix de Las Vegas. Après un début de session marqué par une piste humide, les conditions se sont nettement améliorées, permettant aux pilotes de chausser les pneus tendres pour des simulations de qualifications.

Norris a néanmoins été contraint de rester au garage en fin de séance. Un problème électrique sur sa MCL39 l’a empêché de reprendre la piste au moment où celle-ci offrait son meilleur niveau d’adhérence. Le Britannique s’est ainsi retrouvé dernier, à trois secondes du temps de référence établi par George Russell. Le pilote Mercedes a dominé la séance en 1:34.054. Norris n’a devancé personne, mais il n’a terminé qu’à un dixième de son coéquipier.

Piastri a en effet signé le 19e temps après avoir lui aussi vu sa fin de séance perturbée. L’Australien a été handicapé par un problème de télémétrie, limitant sa capacité à exploiter les évolutions de la piste dans les dernières minutes.

Cette troisième séance d’essais libres se déroulait dans un contexte particulier, après une nuit de travaux sur le circuit. À la suite d’une inspection approfondie menée par la FIA, il a été confirmé qu’un couvercle de regard s’était détaché la veille dans le virage 17, entraînant l’interruption prématurée de la FP2. L’enquête a révélé un défaut dans le mécanisme de fermeture, nécessitant une réparation par soudure.

Par mesure de précaution, tous les autres plaque d’égouts situées sur ou à proximité de la trajectoire ont été inspectés, et quatorze d’entre eux ont dû être consolidés. Ces interventions ont permis le déroulement de la FP3 sans incident, même si McLaren n’a pu en tirer profit.

F1 – Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix de Las Vegas

Découvrez les résultats complets de la troisième et dernière séance d’essais libres avant le Grand Prix de Las Vegas 2025 de F1 qui se déroulera ce week-end !

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix de Las Vegas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:34.054 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:34.281 S
3
 
Alexander ALBON
Williams 1:34.875 S
4
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:35.169 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:35.269 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:35.385 S
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:35.439 S
8
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:35.533 I
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:35.540 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:35.562 S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:35.586 I
12
 
Carlos SAINZ
Williams 1:35.662 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:35.738 S
14
 
Esteban OCON
Haas 1:35.817 S
15
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:35.908 S
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:36.305 S
17
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:36.650 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:36.667 S
19
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:37.023 S
20
 
Lando NORRIS
McLaren 1:37.112 S

George Russell propose une « solution magique » pour «dynamiser » les courses en F1

George Russell a avancé une idée qu’il considère comme une solution « magique » pour répondre aux préoccupations de la F1 concernant les pneus et les stratégies de course.

La réduction de la dégradation des pneus et l’augmentation des courses à un seul arrêt ont poussé la F1 à intervenir, en augmentant notamment la limite de vitesse dans la voie des stands sur certains circuits et en demandant à Pirelli de supprimer certains composés afin de créer davantage de variance entre les trois jeux de pneus pour temps sec disponibles chaque week-end.

Vendredi, la Commission F1 a débattu de la possibilité de rendre obligatoires les courses à deux arrêts pour 2026, mais aucune décision n’a été prise, et de nouvelles discussions sont prévues pour l’année prochaine. Cela signifie que cette règle ne pourrait être appliquée qu’à partir de 2027 au plus tôt.

Russell a expliqué comment Pirelli pourrait, selon lui, créer le « scénario parfait » avec ses pneus : « Nous sommes égoïstes en tant que pilotes, et nous voulons les voitures les meilleures, les plus rapides et les plus agréables à conduire », a-t-il déclaré aux médias.

« Nous devons reconnaître que nous sommes 20 et qu’il y a plus de 100 millions de personnes qui suivent ce sport semaine après semaine, donc je ne sais pas quelle est la solution parfaite. Je veux dire, si vous pouviez créer comme par magie un pneu qui, dans une course de 60 tours, permettrait de faire 30 tours avec le pneu dur, puis de tomber en chute libre, 20 tours avec le pneu moyen, puis de tomber en chute libre, et enfin 10 tours avec le pneu tendre, puis de tomber en chute libre. Si vous pouviez réaliser cela comme par magie, ce serait le scénario parfait. Les pilotes pourraient alors choisir leurs stratégies, mais je comprends que pour Pirelli, ce n’est vraiment pas facile et qu’il est très difficile de développer un pneu pour tous les différents circuits, qui ont également des revêtements différents.»

« Si les revêtements étaient les mêmes sur tous les circuits, il serait beaucoup plus facile pour eux de développer un pneu pour atteindre un certain objectif. Je pense que [l’obligation de deux arrêts] doit être associée à des pneus plus tendres. Je ne sais pas si les pneus ne se dégradent toujours pas et s’il est facile de faire deux arrêts, alors vous ne verrez pas cela. Quand il y a un écart entre les vitesses des voitures, associé à un écart entre les pneus, c’est là que l’on voit des dépassements, mais s’il n’y a pas d’écart, peu importe que l’on fasse deux arrêts, trois arrêts ou un seul arrêt, il n’y aura probablement pas de dépassement. »

Classement et résultat du Grand Prix du Brésil 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 du Brésil 2025, qui s’est déroulé à Interlagos, à São Paulo !

Classement du Grand Prix du Brésil 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
Lando NORRIS
McLaren LAP 71
2
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +10.388
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +10.750
4
 
George RUSSELL
Mercedes +15.267
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren +15.749
6
 
Oliver BEARMAN
Haas +29.630
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +52.642
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +52.873
9
 
Nico HULKENBERG
Stake +53.324
10
 
Pierre GASLY
Alpine +53.914
11
 
Alexander ALBON
Williams +54.184
12
 
Esteban OCON
Haas +54.696
13
 
Carlos SAINZ
Williams +55.420
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +55.766
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine +57.777
16
 
Lance STROLL
Aston Martin +58.247
17
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +69.176
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari DNF
19
 
Charles LECLERC
Ferrari DNF
20
 
Gabriel BORTOLETO
Stake DNF

Classement et résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix du Brésil

Découvrez les résultats complets des essais libres avant le Grand Prix du Brésil qui se tiendra ce week-end à São Paulo !

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix du Brésil

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:09.975 M
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:09.998 M
3
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:10.594 M
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:10.606 M
5
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:10.616 M
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:10.645 M
7
 
Pierre GASLY
Alpine 1:10.681 M
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:10.686 H
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:10.707 M
10
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:10.744 M
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:10.794 M
12
 
Alexander ALBON
Williams 1:10.807 M
13
 
Esteban OCON
Haas 1:10.906 M
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:10.961 M
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:11.070 M
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:11.160 M
17
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.368 H
18
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.493 H
19
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.526 H
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:11.763 S

EL1 – Piastri retrouve confiance avant São Paulo et promet un duel serré avec Norris

Oscar Piastri a affiché un regain de confiance à l’approche du Grand Prix de São Paulo, après une séance d’essais libres encourageante sur le circuit d’Interlagos. Le pilote australien de McLaren, en difficulté lors des dernières courses, semble avoir trouvé les réponses à ses récents problèmes de performance et se dit prêt à affronter son coéquipier Lando Norris, désormais leader du championnat.

Depuis plusieurs semaines, Piastri traverse une période compliquée. Ses performances en demi-teinte aux Grands Prix des États-Unis et du Mexique l’ont fait reculer au classement. Alors qu’il dominait le championnat au début de la saison, il accuse désormais un retard d’un point sur Norris et de 35 unités sur Max Verstappen, redevenu une menace sérieuse après un retour en forme impressionnant avec Red Bull.

Lors de la seule séance d’essais libres du week-end brésilien, Piastri a pourtant envoyé un message fort. Dès les premiers tours, il a fait preuve d’un rythme solide et d’une confiance retrouvée au volant de sa MCL39. À la radio, il a confié à ses ingénieurs qu’il ressentait « beaucoup plus d’adhérence à l’arrière », un signe que McLaren semble avoir corrigé les problèmes d’équilibre qui le gênaient depuis plusieurs courses.

Sur le plan chronométrique, Piastri a terminé la séance à la deuxième place, à seulement 0,023 seconde de Norris, les deux McLaren étant les seules à boucler un tour en moins de 70 secondes. Derrière eux, Nico Hülkenberg (Sauber) a pris la troisième position, mais loin du duo de tête, confirmant la domination de McLaren sur le tracé brésilien.

Pendant ce temps, plusieurs favoris ont rencontré des difficultés. Max Verstappen et Lewis Hamilton ont terminé respectivement 17e et 19e, leurs meilleurs temps ayant été réalisés avec des pneus durs, ce qui relativise leur performance.

Pour Piastri, cette séance d’essais représente un tournant. Après plusieurs semaines à douter, l’Australien semble prêt à repartir à l’offensive. Il compte désormais sur un week-end solide à São Paulo pour relancer sa lutte pour le titre et prouver qu’il reste un candidat crédible face à son coéquipier et au champion du monde en titre.

George Russell reconnaît avoir des échanges « limitées » avec Max Verstappen

George Russell a ouvertement évoqué sa relation avec Max Verstappen, concédant que « ils ne se parlent pas vraiment ».

Les deux pilotes s’étaient affrontés verbalement à la fin de la saison 2024 de F1, et leur relation reste distante. Dans une interview accordée au Telegraph, Russell a expliqué qu’ils ne sont pas amis, mais qu’il « apprécierait » la perspective de courir aux côtés du quadruple champion du monde dans la même équipe.

« Nous nous saluons simplement. Nous ne parlons pas vraiment », a résumé Russell, soulignant la nature purement professionnelle de leurs interactions.

« Mais nous ne nous ignorons pas. Je n’en perds pas le sommeil. Et je suis sûr qu’il n’en perd pas le sommeil non plus. Cela ne me dérange donc pas le moins du monde. La vie est courte. Nous sommes tous adultes. Nous apprenons tous de ces expériences. Il n’est pas nécessaire d’être les meilleurs amis du monde pour être coéquipiers. Senna et Prost n’étaient pas de bons amis, et ils ont quand même terminé premier et deuxième. Lewis et Nico [Rosberg] ont terminé premier et deuxième. Bien sûr, Lewis et Fernando [Alonso] constituent une exception notable. Mais Lewis aurait dû gagner cette année-là [2007]. Donc oui, Max est un pilote incroyable. C’est indéniable. Mais c’est pourquoi j’aimerais beaucoup l’affronter. Nous pensons tous être les meilleurs. »

Russell révèle l’existence d’une clause de performance dans son nouveau contrat avec Mercedes

George Russell a confirmé que sa récente prolongation de contrat avec Mercedes inclut une clause de performance qui pourrait lui garantir une place dans l’équipe jusqu’en 2027.

Le pilote britannique, dont la nouvelle entente a été officialisée avant le Grand Prix des États-Unis, est officiellement lié à l’écurie jusqu’à la fin de la saison 2026. Mais, contrairement aux précédents accords « 1+1 » typiques de Mercedes — où l’option de prolongation appartient à l’équipe —, cette fois, la décision de rester une année supplémentaire dépendra directement des performances de Russell.

Le pilote a expliqué que la clause prévoit son maintien « à 100 % » dans l’équipe si ses résultats restent à la hauteur des attentes en 2025 :

« 2027 est entre mes mains », a-t-il déclaré, confirmant que la continuité de son contrat ne dépendra pas de Toto Wolff, mais bien de sa capacité à performer au plus haut niveau.

Cette disposition illustre la confiance réciproque entre Russell et Mercedes, à un moment charnière pour l’écurie, qui prépare son entrée dans la nouvelle ère technique de la F1 en 2026.

S’adressant au quotidien britannique The Telegraph à l’approche du Grand Prix de Mexico, le pilote de 27 ans a déclaré : « Je ne l’ai pas encore dit publiquement, mais l’accord prévoit que si je suis performant [l’année prochaine], nous avons une clause spécifique stipulant que si j’atteins [un certain objectif], nous renouvellerons automatiquement pour 2027. Mon siège pour 2027 est donc entre mes mains. Je ne suis donc pas dans une situation incertaine. Nous ne serons pas dans la même position qu’il y a six mois. Si je suis performant, et je ne veux pas entrer dans les détails, mais si je suis performant, alors je resterai à 100 %. »

Grand Prix du Mexique : Lando Norris triomphe et reprend la tête du championnat face à Piastri

Lando Norris a signé une victoire magistrale au Grand Prix du Mexique, reprenant les commandes du championnat du monde de Formule 1. Dominé par Oscar Piastri durant les 15 dernières manches, le Britannique profite de la contre-performance de son coéquipier McLaren à Mexico pour reprendre l’avantage d’un seul point, à quatre courses du terme de la saison.

Norris décroche ainsi la dixième victoire de sa carrière, devant Charles Leclerc et Max Verstappen. Ollie Bearman réalise quant à lui une remarquable quatrième place, tandis que Piastri ne peut faire mieux que cinquième, notamment en raison d’une voiture de sécurité virtuelle déployée en fin de course. Cette décision, jugée controversée, a empêché Verstappen et Piastri — tous deux prétendants au titre — de tenter une remontée dans les derniers tours, après la sortie de piste de Carlos Sainz.
Un dépassement supplémentaire aurait permis à Piastri de conserver la tête du championnat.

Départ mouvementé

La course, longue de 71 tours, a débuté dans la confusion. Leclerc et Verstappen ont manqué le premier virage après un départ à quatre de front, tandis que Norris, parti en tête, conservait la première place à la fin du tour initial, après que Leclerc a dû restituer un avantage obtenu hors piste.
George Russell s’est emporté à la radio contre Verstappen, coupable selon lui d’avoir traversé l’herbe pour garder la quatrième position. Le Néerlandais, seul pilote du top 5 parti en pneus médiums, a néanmoins été signalé à la direction de course pour cet épisode, tout comme son accrochage musclé avec Lewis Hamilton au sixième tour, qui l’a vu repousser la Ferrari hors de la piste.
Russell, pris dans la confusion, a chuté à la septième place, tandis que le jeune Ollie Bearman profitait du chaos pour se hisser au quatrième rang.

Alors que Norris s’échappait avec trois secondes d’avance dès le neuvième tour, Piastri, en difficulté dans la seconde McLaren, stagnait à la neuvième place. Leclerc et Hamilton suivaient le leader, Verstappen pointant cinquième derrière Bearman, hors de portée du DRS. Les commissaires ont ensuite ouvert plusieurs enquêtes, notamment sur Carlos Sainz et Fernando Alonso pour avoir quitté la piste, sans donner suite.

Au 15e tour, la hiérarchie s’est figée, avant l’abandon de Liam Lawson (Racing Bull) après un incident évité de justesse avec des commissaires sur la piste. Norris, solide leader, comptait alors cinq secondes d’avance sur Leclerc.
Hamilton, troisième, écopait de 10 secondes de pénalité pour avoir gagné un avantage en sortant des limites de piste face à Verstappen, un coup dur pour le septuple champion qui visait son premier podium avec Ferrari. Le Néerlandais, lui, était blanchi pour un incident similaire.
Carlos Sainz lançait ensuite la valse des arrêts au 19e tour, mais un excès de vitesse dans la voie des stands lui valait une pénalité de cinq secondes.
Hamilton s’arrêtait au 23e tour, perdant un temps précieux avec sa sanction. Bearman imitait le mouvement un tour plus tard, tout comme Piastri, qui parvenait à ressortir devant la Ferrari. Devant, Norris gérait parfaitement son avance, insensible aux multiples rebondissements derrière lui.

Stratégies et moments de tensions

La seconde salve d’arrêts bouleversait de nouveau la course. Verstappen, dernier des leaders à s’arrêter au 37e tour, ressortait derrière Hamilton mais disposait de pneus plus frais pour la fin.
Chez Mercedes, Russell exprimait son mécontentement face à Antonelli, qu’il jugeait trop lent devant lui alors qu’il visait la troisième place. Malgré les tensions, l’équipe ordonnait finalement un échange de positions.
À l’avant, Norris s’envolait avec 20 secondes d’avance sur Leclerc, tandis que Bearman résistait brillamment à Russell pour conserver la quatrième place provisoire, en vue d’un premier podium pour Haas.
Piastri, relancé par une stratégie à deux arrêts, dépassait Ocon et Russell pour remonter au cinquième rang, gagnant des points cruciaux dans la lutte au titre.

Dénouement sous voiture de sécurité virtuelle

La fin de course voyait Verstappen revenir sur Leclerc pour la deuxième place et Piastri se rapprocher dangereusement de Bearman. Mais la sortie de piste de Sainz dans le stade déclenchait une voiture de sécurité virtuelle, figeant le classement.
Relancée brièvement dans les derniers virages, la course s’achevait sans changement : Norris s’imposait devant Leclerc et Verstappen, Bearman signait un superbe quatrième rang, et Piastri devait se contenter de la cinquième position.
Une conclusion frustrante pour le pilote australien, qui perd la tête du championnat — et un triomphe éclatant pour Lando Norris, désormais de retour aux commandes.

Classement du championnat F1 2025 après la Course Sprint du GP des États-Unis

Découvrez comment la course sprint du Grand Prix des États-Unis 2025 a influencé les classements des pilotes et des constructeurs.

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren408
2M. VerstappenRed Bull396
3O. PiastriMcLaren392
4G. RussellMercedes309
5C. LeclercFerrari230
6L. HamiltonFerrari152
7K. AntonelliMercedes150
8A. AlbonWilliams73
9C. SainzWilliams64
10I. HadjarVCARB51
11N. HülkenbergSauber49
12F. AlonsoAston Martin48
13O. Bearman Haas41
14L. LawsonVCARB38
15Y. TsunodaRed Bull33
16E. OconHaas32
17L.StrollAston Martin32
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 800
2Mercedes459
3Red Bull 426
4Ferrari382
5Williams137
6Racing Bulls92
7Aston Martin80
9Haas73
8Sauber68
10Alpine22

George Russell met la pression sur Mercedes pour réussir la saison 2026

George Russell a exhorté Mercedes à faire de 2026 une réussite, après avoir officiellement prolongé son contrat avec l’écurie de Brackley. Le Britannique a signé son nouvel accord avant le Grand Prix des États-Unis, mettant fin à une longue période de spéculations alimentée par l’intérêt du patron de l’équipe, Toto Wolff, pour Max Verstappen.

Alors que l’hypothèse d’une arrivée du quadruple champion du monde chez Mercedes a été envisagée cet été, la confirmation du maintien de Verstappen chez Red Bull a ouvert la voie à la reconduction de Russell, désormais actée. Le Britannique poursuivra donc l’aventure avec Mercedes, qu’il mènera dans la nouvelle ère réglementaire de 2026, une étape clé marquée par l’introduction de nouvelles unités motrices et d’un cadre technique profondément remanié.

Russell, qui fera équipe avec le jeune Kimi Antonelli, s’est montré déterminé à hisser Mercedes au sommet lors de ce changement d’ère majeur.

« Je suis vraiment fier de poursuivre notre aventure ensemble », a déclaré le pilote britannique. « L’année prochaine marquera ma dixième année depuis que j’ai signé avec Mercedes en 2017. Nous savons à quel point 2026 sera importante, et tout le monde à Brackley travaille sans relâche pour que ce soit un succès. »

Avec cette prolongation, Russell consolide son rôle de pilier du projet Mercedes, alors que l’écurie vise un retour durable aux avant-postes après plusieurs saisons en demi-teinte.

« Jusqu’à présent, notre partenariat avec l’équipe a été long et fructueux. J’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve, d’autant plus que nous nous apprêtons à vivre l’un des plus grands changements réglementaires de l’histoire de ce sport l’année prochaine. Nous sommes tous extrêmement déterminés à faire de cette année un succès et, pour ma part, à tirer parti de ce qui a été ma meilleure saison en F1 à ce jour. »

La grille F1 2026 : le plateau actuel et toutes les rumeurs

La situation contractuelle actuelle de chaque pilote de F1 – et toutes les rumeurs sur ce qui pourrait se passer ensuite

Écurie

Pilote

Fin de contrat

McLaren

Lando Norris

« Long terme »

 

Oscar Piastri

2028

Ferrari

Lewis Hamilton

Jusqu’en 2026, avec option pour 2027

 

Charles Leclerc

Plusieurs années

Red Bull

Max Verstappen

2028

 

À confirmer

 ? 

Mercedes

George Russell

Inconnu

 

Kimi Antonelli

Inconnu

Aston Martin

Fernando Alonso

2026

 

Lance Stroll

« 2025 et au-delà »

Alpine

Pierre Gasly

« Long terme »

 

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?

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Contrat pluriannuel

 

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Contrat pluriannuel

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Contrat pluriannuel

 

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À confirmer

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Contrat pluriannuel

 

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Contrat pluriannuel

 

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Contrat pluriannuel

Mercedes confirme Russell et Antonelli pour 2026 et met fin aux spéculations

Mercedes a officialisé la composition de son équipe pour la saison 2026 de Formule 1, mettant un terme à plusieurs mois de rumeurs concernant ses pilotes. L’écurie basée à Brackley a confirmé que George Russell et Kimi Antonelli poursuivraient leur collaboration l’an prochain.

Arrivé chez Mercedes en 2022, le contrat de Russell devait expirer à la fin de la saison en cours. Les discussions avec Toto Wolff, également impliqué dans la gestion de carrière du pilote britannique, avaient pris du temps, sur fond d’intérêt supposé de Mercedes pour Max Verstappen. Si ce dernier avait rejoint l’équipe, Russell aurait probablement été poussé vers la sortie, mais l’intérêt de Wolff se serait estompé autour du Grand Prix de Belgique.

Selon plusieurs sources, Russell avait refusé plusieurs propositions initiales, souhaitant obtenir de meilleures conditions contractuelles. L’accord désormais conclu consolide sa position en tant que leader de l’équipe.

À ses côtés, Kimi Antonelli conservera son volant après une première saison encourageante. Le jeune Italien, membre du programme junior Mercedes, s’est illustré par une pole position lors du sprint à Miami et un premier podium au Canada, malgré quelques performances en dents de scie.

Antonelli a succédé cette année à Lewis Hamilton, parti chez Ferrari, et formera avec Russell le duo chargé de guider Mercedes dans la nouvelle ère réglementaire de 2026, marquée par une refonte majeure des moteurs et de l’aérodynamique.

Ralf Schumacher évoque des tensions entre Russell et Wolff chez Mercedes

L’ancien pilote de Formule 1 Ralf Schumacher estime que la relation entre George Russell et le patron de Mercedes, Toto Wolff, serait marquée par une certaine tension.

Russell, dont le contrat avec l’écurie de Brackley expire à la fin de la saison 2025, n’a toujours pas signé de prolongation. Bien que son avenir immédiat semble assuré pour l’an prochain, le Britannique négocierait activement afin d’obtenir de meilleures conditions personnelles. Selon Schumacher, ce blocage contractuel pourrait cacher un malaise plus profond au sein de l’équipe. Intervenant dans le podcast Backstage Boxengasse, l’ancien pilote allemand a évoqué une rupture de confiance :

« La rumeur veut que Russell ne veuille plus de Toto, ou du moins plus de Toto comme conseiller », a-t-il affirmé.

Cette situation coïncide avec l’intérêt répété de Wolff pour Max Verstappen, que Mercedes aurait tenté d’attirer pour 2026 avant que le Néerlandais ne confirme sa fidélité à Red Bull. Pour Schumacher, cette approche aurait contribué à fragiliser la relation entre Wolff et son pilote actuel.

« George sait qu’il fait du bon travail et veut être reconnu à sa juste valeur. Si son patron regarde ailleurs, cela peut forcément créer des tensions », a ajouté l’Allemand.

Malgré ces rumeurs, Russell continue d’afficher une excellente forme en piste, signant plusieurs performances solides cette saison et s’imposant comme le leader naturel de Mercedes depuis le départ de Lewis Hamilton pour Ferrari. Reste à voir si cette dynamique sera suffisante pour apaiser les relations internes et garantir sa place à long terme au sein de l’écurie allemande.

« Je pense qu’en tant que pilote, il a un peu souffert pendant la période où ils ont publiquement flirté avec Max Verstappen et l’ont un peu mis de côté. C’est le sentiment que l’on a. Je pense donc qu’il y avait des tensions, surtout dans ces conditions. »

Russell a connu un week-end positif lors de sa dernière course à Singapour, décrochant la pole position avant d’ajouter une nouvelle victoire à son palmarès en F1 le dimanche. Schumacher estime que les négociations ont progressé après le tour impressionnant de Russell qui lui a assuré la première place sur la grille de départ samedi dernier.

« Vous vous souvenez que Toto Wolff avait annulé à la dernière minute un rendez-vous pour une interview avec nous après les qualifications », a ajouté Schumacher, faisant référence à la couverture en direct de Sky Germany.

« Je soupçonne presque que c’était finalement la raison, car dimanche, il nous a avoué que les deux pilotes étaient définitivement chez Mercedes. Donc, ce n’est pas qu’ils étaient encore en négociation ce samedi-là, car George Russell n’était pas de bonne humeur. Je pense que beaucoup de choses ont été négociées là-bas. Mais je pense qu’ils sont parvenus à un accord ce samedi-là. C’était un peu mon sentiment, car sinon, Toto Wolff ne se serait pas présenté devant la caméra. »

George Russell proche d’un nouvel accord avec Mercedes

Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que les discussions concernant la prolongation du contrat de George Russell étaient « sur la bonne voie », après la brillante victoire du Britannique lors du Grand Prix de Singapour 2025.

Russell a dominé la course sur le circuit de Marina Bay, signant sa deuxième victoire de la saison et offrant à Mercedes son premier succès à Singapour depuis Lewis Hamilton en 2018. Cette performance confirme le retour en forme de l’écurie allemande après un début de saison en demi-teinte, et consolide sa deuxième place au championnat des constructeurs derrière McLaren et surtout devant Ferrari.

Russell, qui dispute sa quatrième saison avec Mercedes depuis son arrivée en 2022, n’a pas encore signé de prolongation de contrat malgré des performances constantes cette année. Son accord actuel expire à la fin de la saison, mais Wolff a assuré qu’un nouvel engagement pluriannuel était « presque prêt ».

« En matière de contrat, les bonnes choses prennent du temps », a déclaré Wolff à Singapour. « Il ne s’agit que de détails, pas de désaccords majeurs. Nous ferons l’annonce assez bientôt. »

Interrogé par Sky Germany, le directeur autrichien a ajouté que les discussions portaient principalement sur la durée du contrat, Russell souhaitant un engagement à long terme alors que Mercedes cherche à conserver de la flexibilité pour 2027, en vue de la nouvelle ère réglementaire moteur.

Antonelli confirmé pour 2026 ? 

Aux côtés de Russell, Kimi Antonelli devrait conserver son volant pour la saison 2026. Le jeune Italien de 19 ans a connu une saison jusqu’ici contrastée, mais a récemment signé deux solides performances en Azerbaïdjan et à Singapour, confirmant son potentiel. Avec un Russell en pleine confiance et un Antonelli en progression, Mercedes semble prête à bâtir sa prochaine ère autour d’un duo jeune et ambitieux, alors que se profile le grand changement réglementaire de 2026.

Wolff s’explique sur la dynamique autour du contrat de Russell

Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que les négociations contractuelles avec George Russell pour la saison 2026 de Formule 1 étaient sur le point d’aboutir. Cependant, fidèle à son habitude, Wolff précise que tout n’est pas encore tout à fait réglé. « Nous sommes très proches. Quelque chose comme ça », a-t-il déclaré à Sky Sports F1 pendant le week-end du Grand Prix de Singapour, affichant ce genre d’optimisme énigmatique qui est devenu la marque de fabrique de Toto, mi-rassurant, mi-suspense.

Russell a décroché une pole position sensationnelle à Singapour samedi, sa deuxième de la saison 2025 après celle du Canada, et il occupe actuellement la quatrième place du classement des pilotes avec 212 points. Le Britannique est l’une des rares lueurs d’espoir dans l’ère post-Hamilton mouvementée de Mercedes, alliant à parts égales vitesse, régularité et diplomatie. Cependant, son contrat actuel expire à la fin de cette saison, laissant Mercedes face à un problème délicat à résoudre avant le début de la nouvelle ère en 2026.

Après avoir discrètement mis de côté son improbable flirt avec le quadruple champion du monde Max Verstappen en début d’année, Mercedes s’est recentrée sur la sécurisation de l’avenir de son effectif actuel : Russell et la sensationnelle recrue Andrea Kimi Antonelli. Wolff a pratiquement confirmé que le jeune Italien resterait dans l’équipe au-delà de 2025, laissant entendre que le plan à long terme était la stabilité, ce qui a cruellement manqué à Mercedes depuis l’apogée de sa domination.

La dynamique unique de Russell

La relation entre Russell et Mercedes est curieuse, façonnée à la fois par l’opportunité et la dépendance. L’équipe ne l’a pas seulement engagé comme pilote, elle l’a également formé et encadré tout au long de son parcours vers la Formule 1. Pendant des années, ce double rôle a fonctionné à merveille.

« Tout au long de ma carrière jusqu’à l’année dernière, l’équipe m’a énormément soutenu et m’a offert de formidables opportunités », a expliqué Russell avant le Grand Prix de Hongrie. « Nos objectifs ont toujours été alignés. Ce qui était dans l’intérêt de l’équipe était également dans mon intérêt. »

Cependant, comme l’admet aujourd’hui le jeune homme de 26 ans, la dynamique est devenue plus compliquée.

« Au cours des six derniers mois, je n’ai pas eu beaucoup d’influence, et nos intérêts n’ont peut-être pas été tout à fait alignés », a-t-il révélé. « Cela a créé un certain risque pour moi, mais mon travail consiste à atténuer ce risque par mes performances. »

Néanmoins, malgré les intrigues occasionnelles au sein du conseil d’administration, Russell a réussi à maintenir son niveau de performance. Une victoire au Canada et une série de podiums ont rappelé à tout le monde pourquoi Mercedes a construit sa stratégie à long terme autour de lui. Aux côtés de Max Verstappen, qui reste le seul point positif de Red Bull dans une saison mouvementée, Russell est l’un des deux seuls pilotes non McLaren à avoir remporté une course en 2025. Cela prouve que son talent peut encore rivaliser avec la domination de McLaren.

Confiance et frustration

Même si l’incertitude plane, Russell insiste sur le fait qu’il continue de faire confiance au système.

« Je ne veux pas en arriver au point où je devrai prendre ma carrière en main », a-t-il déclaré, même si cela ressemblait davantage à un avertissement qu’à une déclaration.

« Je continue de faire confiance à Toto et à l’équipe pour me soutenir tant que je donne le meilleur de moi-même. C’est ce sur quoi je me concentre. »

Cependant, derrière son apparence calme se cache une tension que connaissent bien tous ceux qui suivent Mercedes depuis la fin de l’ère Hamilton.

« Ces derniers mois n’ont pas été des plus rassurants pour Kimi et moi en ce qui concerne notre avenir », a ajouté Russell.

« Les choses ont parfois été quelque peu contradictoires. » En d’autres termes, la main gauche ne sait pas toujours ce que fait la main de Toto.

Une petite touche d’ironie parmi les argentés

La situation fait écho aux dernières saisons de Mercedes : ils sont toujours sur le point de réaliser quelque chose de spectaculaire, mais ce moment se repousse un peu plus à chaque course. Ils ont failli remporter la victoire à Monaco, ont failli rattraper McLaren en Autriche et sont maintenant sur le point de finaliser le contrat de Russell. L’équipe pourrait envisager d’adopter comme slogan : « Mercedes : super proche depuis 2022 ».

Néanmoins, les performances sur la piste en disent long, malgré tout le théâtre bureaucratique. La capacité de Russell à rester calme sous la pression et sa détermination à aller au-delà des capacités de la voiture ont discrètement redonné une certaine fierté à l’équipe de Brackley.

Sa capacité à décrocher des pole positions et des podiums dans une saison dominée par les voitures orange de McLaren et le génie de Verstappen montre que le potentiel brut de Mercedes ne s’est pas complètement évaporé, mais qu’il a simplement été classé sous « en attente d’approbation ».

À l’approche de 2026, le numéro d’équilibriste de Wolff devient de plus en plus délicat : il doit former Antonelli, retenir Russell et retrouver d’une manière ou d’une autre la formule gagnante. Mais s’il y a une chose que Mercedes maîtrise, c’est bien celle de rester « très proche » du succès, juste assez pour que tout le monde continue à se poser des questions. Pour l’instant, le paddock attend le prochain chef-d’œuvre linguistique de Wolff. Peut-être dira-t-il au Japon qu’ils sont « pratiquement arrivés », ou à Austin, « presque officiels ».

D’ici là, les Flèches d’argent resteront dans leur état naturel, à deux doigts de quelque chose de brillant, ou du moins brillamment retardé.