Classement et résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

Consultez les résultats complets des qualifications du Grand Prix du Canada, qui s’est déroulé sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:10.899 M
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.059 M
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.120 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:11.391 M
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.526 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.586 M
7
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.625 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.682 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.867 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.907 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.102 S
12
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:12.142 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.183 S
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.340 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:12.634 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.385 S
17
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.398 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.517 M
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.525 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.667 S

Norris rebondit et signe le meilleur temps des EL3 à Montréal

Lando Norris a parfaitement réagi après une journée difficile vendredi en s’adjugeant le meilleur temps de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada. Auteur d’un tour en 1:11.799, le pilote McLaren a devancé Charles Leclerc (Ferrari) de 78 millièmes lors d’une FP3 animée sur le circuit Gilles-Villeneuve.

La veille, Norris n’avait pas caché sa frustration, qualifiant le vendredi de McLaren de « pire de l’année ». Mais le Britannique a retrouvé le rythme au moment opportun, confirmant la compétitivité de sa monoplace avant les qualifications.

Derrière lui, la hiérarchie est restée serrée : George Russell (Mercedes), Lewis Hamilton (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull) se sont tous tenus dans un mouchoir de poche, à moins de trois dixièmes du leader.

Le classement des EL3 du GP du Canada 

La séance a également été marquée par plusieurs incidents au légendaire « mur des champions ». Oscar Piastri a légèrement endommagé sa McLaren après y avoir touché l’arrière droit, déclenchant une crevaison. Nico Hülkenberg (Stake) a, lui, évité de peu un accident plus grave après un tête-à-queue à cet endroit. Quelques instants plus tard, Oliver Bearman (Haas) a également tapé ce même mur, mais sans conséquence sérieuse.

La direction de course a brièvement interrompu la séance pour nettoyer les débris en piste. À la reprise, Norris a frappé fort avec son meilleur chrono, juste devant Russell, avant que Leclerc ne s’intercale dans les dernières minutes grâce à un dernier tour rapide, effaçant une partie des frustrations liées à sa journée tronquée de vendredi.

Max Verstappen a terminé cinquième, suivi de Fernando Alonso (Aston Martin) et du jeune Kimi Antonelli (Mercedes). Piastri, malgré sa mésaventure, a signé le huitième temps devant les deux Williams de Carlos Sainz et Alex Albon.

Yuki Tsunoda a connu une séance difficile, ralenti par des problèmes de freins sur sa Red Bull. Le Japonais n’a pris la piste qu’en toute fin de séance, terminant dernier à près de deux secondes de Norris.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

Résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.799 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.877 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.950 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.050 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.072 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.247 H
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.348 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.519 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.519 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.573 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.651 H
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.684 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.791 H
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.794 H
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:12.827 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.060 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.072 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.172 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.573 S

GP du Canada – George Russell en tête des EL2, Piastri en retrait et Leclerc hors-jeu

George Russell a brillé lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, signant le meilleur temps et laissant entrevoir une possible deuxième pole position consécutive sur le circuit Gilles Villeneuve. Pendant ce temps, Oscar Piastri, leader du championnat, a connu une séance plus discrète, hors du top 3 pour la première fois cette saison en EL2.

La journée a été difficile pour Ferrari. Charles Leclerc, victime d’un accident en EL1, n’a pas pu prendre part à la deuxième séance en raison d’un châssis endommagé, contraignant l’équipe à procéder à son remplacement. Il a donc assisté depuis les stands aux essais de ses 19 concurrents.

Russell, déjà poleman à Montréal l’an dernier, a établi un chrono de 1:12.123 avec des pneus mediums, devançant Lando Norris de seulement 0”028, alors que ce dernier roulait en gommes tendres. Mercedes confirme sa compétitivité, avec Kimi Antonelli troisième à 0”288 sur tendres. Alexander Albon (Williams) poursuit également sur sa lancée de la matinée, terminant quatrième, juste devant Fernando Alonso (Aston Martin).

Piastri, qui n’avait jamais quitté le top 3 des EL2 cette saison, a dû se contenter de la sixième place, à plus de quatre dixièmes de son coéquipier Norris. Un vendredi inhabituel pour McLaren, qui a mené des tests techniques variés : un nouvel aileron avant sur la voiture de Piastri en EL1, puis une nouvelle suspension pour Norris en EL2. Ces changements ont visiblement modifié la hiérarchie interne pour cette journée.

Le classement des EL2 

La séance a été interrompue brièvement après la sortie de piste de Lance Stroll. Le Canadien a effleuré le mur au virage 7, brisant sa suspension avant gauche. Malgré sa volonté de rentrer aux stands, son équipe lui a ordonné de s’arrêter, par sécurité. Il a quitté la séance sans avoir enregistré de temps.

Verstappen, pourtant dominateur lors de la première séance, n’a pas pu réitérer sa performance. Il a terminé neuvième, derrière Lewis Hamilton et Carlos Sainz, ce dernier confirmant sa bonne adaptation chez Williams ce week-end. Racing Bulls a placé Liam Lawson et Isack Hadjar en dixième et onzième positions, tandis que Yuki Tsunoda, en difficulté, a terminé quinzième.

Parmi les rookies, Franco Colapinto a de nouveau commis une erreur similaire à celle du matin : un tête-à-queue au virage 1, suivi d’un arrêt entre les virages 1 et 2. Il clôture le classement des 18 pilotes ayant signé un chrono, avec un retard de 1”775 sur le meilleur temps.

À noter que Russell, avec son tour en 1:12.123, se rapproche de la pole de l’an dernier (1:12.000), signée par lui-même et égalée par Verstappen. Avec les nouveaux pneus C6, les plus tendres de la gamme Pirelli, la barre pourrait être abaissée lors des qualifications.

Villeneuve critique l’absence de sanction contre Russell après l’incident avec Verstappen en Espagne

Jacques Villeneuve a remis en question la décision des commissaires de course de ne pas sanctionner George Russell pour son rôle dans l’accrochage avec Max Verstappen lors du Grand Prix d’Espagne.

Peu après le redémarrage de la course, Russell a contraint Verstappen à élargir dans le virage n°1. Red Bull a alors conseillé à son pilote de céder la position afin d’éviter toute sanction. Mais quelques virages plus tard, au virage n°5, Verstappen est entré en contact avec la Mercedes, ce qui lui a valu une pénalité de dix secondes et l’ajout de trois points sur sa super licence.

Ce nouvel accroc porte à 11 le total de points de pénalité du Néerlandais sur une période de 12 mois, le plaçant à un seul point d’une suspension automatique pour une course. De son côté, Russell n’a fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire.

Pour Villeneuve, champion du monde 1997, cette décision est contestable : il estime que Russell aurait dû être pénalisé dès le premier incident, pointant une incohérence dans l’application du règlement.

« Ce n’était pas intentionnel, c’est arrivé dans le feu de l’action », a déclaré Villeneuve. « Il voulait immédiatement reprendre sa position, mais il a complètement raté son coup, et les gens ont immédiatement crié qu’il l’avait fait exprès et qu’il voulait faire sortir Russell. Ce qui est fou, c’est que Russell méritait une pénalité. Il a touché Max à l’arrière en entrant dans le virage n°1. Selon le règlement, cela revient à provoquer une collision et à pousser un autre pilote hors de la piste. Alors pourquoi n’a-t-il pas été pénalisé pour cela ? S’il y a des règles, elles doivent s’appliquer à tout le monde. Russell méritait une pénalité. Verstappen a perdu beaucoup de points à cause de cette pénalité ; il n’a terminé que 10e. Il sait qu’il n’a pas la meilleure voiture, alors pour obtenir des résultats, il doit rouler à la limite, voire au-delà, et à un moment donné, cela conduit à des erreurs ou à des mauvais jugements, ce qui rend sa lutte pour le titre mondial beaucoup plus difficile. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

George Russell reste prudent quant à son avenir chez Mercedes, « rien n’est certain »

Alors que la saison 2025 bat son plein, George Russell a reconnu que son avenir au sein de Mercedes restait incertain. Le Britannique, dont le contrat arrive à échéance à la fin de l’année, n’a pas caché qu’aucune garantie ne lui avait été donnée quant à la suite de son parcours avec l’écurie allemande.

Cette situation alimente les spéculations, notamment autour d’un possible recrutement de Max Verstappen. Le Néerlandais, actuellement lié à Red Bull jusqu’en 2028, disposerait de clauses de performance qui pourraient être activées en cas de déclin prolongé des résultats de l’équipe autrichienne, ce qui pourrait ouvrir la porte à un transfert.

L’idée d’un rapprochement entre Verstappen et Mercedes n’est pas nouvelle. L’an dernier, Toto Wolff n’avait pas caché son intérêt pour le quadruple champion du monde, alors en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, parti chez Ferrari. Si cet intérêt semble s’être atténué ces derniers mois, la perspective reste en toile de fond.

Dans ce contexte, Russell, qui vise toujours un premier titre mondial, reste lucide sur les enjeux : « rien n’est certain », a-t-il admis. Malgré des performances solides, il sait que la compétition pour un siège dans une équipe de pointe reste féroce, surtout lorsque des noms comme Verstappen circulent.

Mercedes devra trancher dans les mois à venir, alors que la grille 2026 se dessine progressivement avec les bouleversements liés à la prochaine réglementation technique.

« Non, ce n’est pas sûr », a déclaré Russell à motorsport-total. « Rien n’est certain. Mais si je reste chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième année avec l’équipe. Personne ne sait quand son heure viendra. Il faut juste s’assurer de rester performant et de continuer à livrer. Et ensuite, seul le temps nous dira ce qui se passera. »

Russell est arrivé chez Mercedes en 2022, au moment où l’écurie perdait du terrain dans le classement suite à l’introduction de nouvelles réglementations. Cependant, l’équipe basée à Brackley devrait démarrer l’année 2026 en force grâce à une nouvelle refonte du règlement. Alors qu’il cherche à rester chez Mercedes avec un nouveau contrat, Russell espère que la prochaine ère, marquée par de nouvelles règles techniques, lui offrira l’occasion de se battre pour son premier titre.

« Regardez Fernando [Alonso] : il arrive, remporte deux titres lors de ses quatre premières années, et les gens disent : « Il va en gagner dix » », a déclaré Russell. « Il n’a plus remporté de titre depuis. Ou Sebastian [Vettel] : il en remporte quatre, puis plus rien. Si vous regardez Michael Schumacher, il lui a fallu cinq ans chez Ferrari avant de remporter son premier titre. C’est maintenant ma quatrième année chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième. »

Max Verstappen reconnaît sa responsabilité dans l’accrochage avec George Russell à Barcelone

Max Verstappen a reconnu avoir dépassé les limites lors de son accrochage avec George Russell en fin de Grand Prix d’Espagne, qualifiant l’incident d’« inacceptable » dans un message publié ce lundi sur son compte Instagram.

La course, marquée par une neutralisation tardive à la suite de la sortie de piste de Kimi Antonelli, s’est conclue sur un sprint de six tours. Contraint de repartir en pneus durs – moins performants que ceux de ses rivaux –, Verstappen a rapidement perdu la troisième place au profit de Charles Leclerc, avant de se retrouver en duel avec Russell dans le virage n°1.

Après un contact qui l’a poussé à emprunter la voie de dégagement, le Néerlandais est revenu en piste devant la Mercedes, suscitant l’intervention de son équipe, qui lui a demandé de rendre la position. Verstappen, visiblement agacé, a d’abord ralenti, semblant obtempérer, avant d’accélérer de nouveau dans le virage n°5 et d’entrer en collision avec Russell.

 
 
 
 
 
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Sanctionné de 10 secondes et de trois points sur sa super licence – le plaçant à un seul point d’une suspension –, le quadruple champion du monde a reconnu sa part de responsabilité dans un rare mea culpa. « Ce qui s’est passé avec George ne devrait pas avoir lieu. C’était inacceptable », a-t-il écrit, évoquant également une frustration grandissante au volant dans les derniers tours de course.

« Nous étions sur une stratégie audacieuse et une bonne course à Barcelone, jusqu’à ce que la voiture de sécurité entre en piste », a-t-il écrit. « Notre choix de pneus pour la fin et certaines manœuvres après le redémarrage de la voiture de sécurité ont alimenté ma frustration, ce qui m’a conduit à une manœuvre qui n’était pas correcte et qui n’aurait pas dû se produire. Je donne toujours tout pour l’équipe et les émotions peuvent être vives. On gagne ensemble, on perd ensemble. Rendez-vous à Montréal. »

Verstappen a finalement cédé la place à Russell dans le virage 11 et a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position, avant que la pénalité ne le relègue à la dixième place du classement final. Il n’est plus qu’à un point de pénalité d’une suspension, ce qui le place dans une situation délicate pour les deux prochaines courses de F1 au Canada et en Autriche. Il est intéressant de noter que les commissaires ont conclu qu’aucune mesure supplémentaire n’était nécessaire suite au premier accrochage entre Verstappen et Russell dans le virage n°1, ce qui signifie que Red Bull n’avait pas besoin d’ordonner à son pilote de céder la place.

George Russell estime que Max Verstappen donne le mauvais exemple à la jeune génération

George Russell n’a pas caché son agacement après sa collision avec Max Verstappen dans les derniers tours d’un Grand Prix d’Espagne particulièrement animé.

Au redémarrage de la course derrière la voiture de sécurité, Russell a tenté de s’emparer de la troisième place dans le premier virage, alors que Charles Leclerc et Verstappen étaient également en lutte pour le podium. Un léger contact entre le Néerlandais et le pilote Mercedes a poussé Verstappen à emprunter la voie de dégagement, lui permettant de conserver temporairement sa position devant Russell.

Invité par son équipe à céder la place, Verstappen a manifesté son mécontentement à la radio, avant de sembler obtempérer en ralentissant. Mais la tentative de restitution s’est soldée par un nouvel accrochage entre les deux monoplaces, conduisant à une pénalité de 10 secondes infligée au pilote Red Bull.

Interrogé après l’arrivée, Russell a tenu des propos mesurés mais fermes à l’égard de Verstappen, estimant que ce type de comportement envoyait un mauvais signal aux jeunes générations de pilotes.

« Pour être honnête, cela m’a semblé très délibéré », a déclaré Russell aux médias. « C’est quelque chose que j’ai vu à de nombreuses reprises dans les simulations de course et dans iRacing, mais je ne l’avais jamais vu dans une course de F1. C’était quelque chose de nouveau. C’est un peu dommage, car Max est clairement l’un des meilleurs pilotes au monde, mais ce genre de manœuvres est tout à fait inutile et le discrédite en quelque sorte. C’est dommage pour tous les jeunes qui l’admirent et qui aspirent à devenir pilotes de F1. Je ne sais pas à quoi il pensait. Au final, je ne vais pas perdre le sommeil pour ça, car j’ai finalement bénéficié de ses manœuvres. »

« Honnêtement, je dois y réfléchir », a ajouté Russell. « Si c’était vraiment délibéré, alors oui, [la sanction était trop clémente], car on ne peut pas délibérément percuter un autre pilote. Nous risquons notre vie. Nous avons la chance que les voitures soient aussi sûres qu’aujourd’hui, mais nous ne devons pas prendre cela pour acquis.
C’est aux commissaires de déterminer si c’était délibéré ou non. S’ils pensent que c’était délibéré, alors ils devront peut-être créer un précédent sévère.
Cela ne me dérange pas trop, car c’est son problème, c’est le problème des commissaires. »

Après leur bataille controversée à Monaco, Albon invite Russell à dîner

À la suite de leur confrontation en piste lors du Grand Prix de Monaco, Alex Albon a offert un dîner à George Russell, en signe « d’apaisement« . Le pilote Williams a ainsi tenu à désamorcer les tensions provoquées par un affrontement stratégique sur l’un des circuits les plus étroits du calendrier.

Cette saison, la Formule 1 a instauré une règle imposant deux arrêts aux stands lors de la course monégasque, dans l’espoir de dynamiser une épreuve souvent figée par l’impossibilité de dépasser. Plusieurs équipes ont répondu à cette contrainte par des stratégies jugées limites, voire très controversées. C’est dans ce contexte que Williams a ordonné à ses pilotes, Carlos Sainz et Alex Albon, de ralentir volontairement à certains moments pour créer des écarts suffisants avec leurs poursuivants, évitant ainsi de perdre des positions lors de leur second arrêt obligatoire.

George Russell s’est retrouvé pris dans ce jeu tactique, coincé derrière la monoplace d’Albon pendant une longue partie de la course. Frustré, le pilote Mercedes a rson rival de piloter de manière « erratique » pour conserver sa place en piste. Il a fini par couper la chicane délibérément à la sortie du tunnel afin de le dépasser, assumant la pénalité qui s’en est suivie.

Au final, Albon et Sainz ont sécurisé les neuvième et dixième positions, tandis que Russell, pénalisé, a échoué à la porte des points, terminant onzième. Malgré les tensions, Albon a voulu faire un geste envers Russell, son ami de longue date, en l’invitant à dîner pour tourner la page sur cet épisode tendu.

« Je dîne avec lui ce soir, alors il va certainement recevoir l’addition », a déclaré Russell après la course. Pour expliquer la tactique de Williams, Albon a déclaré : « Nous savions que c’était une possibilité. Nous savions que cette stratégie pouvait se produire. Nous en avons parlé jeudi. Nous ne voulions pas que cela se produise, et je pense que de notre côté, ce n’était pas la façon dont nous allions faire la course. Une fois que RB a commencé, cela nous a mis dans une position où nous devions le faire aussi. La seule façon de s’en sortir était de répéter ce qu’ils avaient fait. Ce n’est pas très joli et c’est frustrant, mais au final, c’est un sport d’équipe et nous avons maximisé les trois points pour l’équipe ».

Alex Albon a alors retenu les deux Mercedes afin de laisser l’espace à Carlos Sainz de réaliser ses deux arrêts obligatoires. Mais Russell et Albon ont mis leur duel en piste derrière eux en dînant ensemble plus tard dans la soirée de dimanche. Albon a révélé qu’il avait payé l’addition dans un message sur les réseaux sociaux, dans lequel il a partagé une photo des deux hommes souriant ensemble. « Tu es le bienvenu George Russell », a simplement indiqué Albon en légende de son message.

Toto Wolff appelle à une nouvelle réflexion réglementaire pour le GP de Monaco

Le patron de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a appelé la Formule 1 à envisager de nouveaux ajustements réglementaires pour le Grand Prix de Monaco, après les controverses survenues lors de l’édition 2025.

Cette année, la F1 a introduit pour la première fois l’obligation pour tous les pilotes d’effectuer deux arrêts au stand, dans le but de dynamiser une course historiquement peu propice aux dépassements. Mais cette règle a suscité des stratégies inattendues : les équipes Racing Bulls et Williams ont notamment été accusées d’avoir demandé à l’un de leurs pilotes de ralentir volontairement pour créer une fenêtre stratégique favorable à leur coéquipier, en lice pour les points.

Face à cette utilisation tactique des nouvelles règles, Wolff a suggéré que le règlement soit de nouveau examiné pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Il a notamment évoqué l’idée de restreindre davantage la liberté d’action des pilotes en matière de rythme de course, afin de préserver l’intégrité de la compétition.

Le débat est désormais ouvert au sein du paddock, alors que les responsables de la discipline évaluent l’impact réel de la règle des deux arrêts sur le spectacle et l’équité sportive à Monaco.

« Même s’il s’agissait d’une course sans arrêt et que nous faisions du slalom le dimanche, cela resterait un circuit exceptionnel », a déclaré Wolff. « C’est la qualif du samedi qui compte. Je pense que nous pourrions envisager de créer des règles spécifiques à Monaco, avec une limite maximale de ralentissement. On ne peut pas retenir des pilotes ainsi. On peut dire qu’on ne peut pas rouler plus lentement que x secondes derrière les leaders, ce qui créera probablement une impression de course un peu plus serrée.
Est-ce que cela améliore les dépassements ? Je ne pense pas que ce soit faisable. »

Wolff a également évoqué l’idée de modifier le tracé du circuit, tout en reconnaissant les défis posés par l’environnement proche.
« Nous devons discuter avec l’ACM (Automobile Club de Monaco) pour voir s’il y a quelque chose que nous pouvons changer sur le tracé », a ajouté le directeur de l’écurie Mercedes. « C’est difficile dans une ville. Nous sommes limités par la montagne et la mer. Mais je vois les aspects positifs. »

La Mercedes W16 continue de faire surchauffer ses pneus arrière

Mercedes a montré une amélioration en qualifications avec la W16 à Imola mais continue de travailler pour résoudre l’énigme et réduire l’écart qui la sépare des trois équipes qui dominent actuellement le championnat du monde de Formule 1 2025.

Les choses ne se sont une fois de plus pas déroulées comme prévu à Imola pour Mercedes. Si, lors des qualifications, la W16 de George Russell a réussi à se placer en deuxième position derrière Oscar Piastri, qui a décroché la pole, et Max Verstappen (qui a remporté le Grand Prix), la course a été marquée par une baisse de performance nette et brutale.

Le pilote britannique n’a pratiquement jamais eu le rythme nécessaire pour suivre les voitures devant lui et se défendre contre celles qui le talonnaient. Ferrari, malgré de grosses difficultés lors des qualifications, a rebondi après un samedi catastrophique et a terminé devant le Britannique, tandis qu’Andrea Kimi Antonelli a été contraint d’abandonner sa course à domicile en raison d’une panne d’accélérateur sur sa voiture. Après la course, Bradley Lord, responsable de la communication chez Mercedes et, le week-end dernier, directeur de l’équipe en remplacement de Toto Wolff (absent pour assister à la remise de diplôme de son fils à Los Angeles), a donné une explication qui confirme les difficultés rencontrées par l’équipe de Brackley. Les Flèches d’argent sont performantes sur un seul tour, mais en conditions de course, les pneus arrière surchauffent, mettant les pilotes en difficulté.

Ce qui a compliqué encore les choses, c’est l’écart croissant entre les performances sur un tour et le rythme sur plusieurs tours. « Il est certain que la principale limitation aujourd’hui était l’essieu arrière et la surchauffe à l’arrière. Cette année, sur certains circuits, nous avons été limités par l’essieu avant, donc le travail de ce week-end s’est concentré sur l’essieu arrière, qui était clairement notre plus grande faiblesse », a confirmé Lord. « Il est clair que l’écart entre notre rythme en qualifications et notre rythme en course était encore plus important ce week-end, plutôt que plus faible comme nous l’espérions après le travail accompli. Il y a donc beaucoup à analyser et à comprendre : où nous avons réellement amélioré la voiture et où nous nous sommes peut-être fourvoyés et devons changer notre façon de penser ou notre approche afin de réduire l’écart entre le rythme sur un tour et le rythme sur plusieurs tours. Car aujourd’hui, de nombreuses voitures se sont qualifiées derrière nous, mais elles nous ont égalés, voire dépassés, sur des relais plus longs. »

Au cours du week-end à Imola, Mercedes a introduit des évolutions importantes sur la W16, même si Simone Resta, directeur technique pour 2025, les a minimisées en les qualifiant de « petit package ». Elles comprenaient un nouvel aileron avant, une modification aérodynamique de la suspension avant et un capot moteur plus effilé. Selon Lord, les performances de la W16 se sont améliorées. Mais le rythme de course reste le principal point faible. La voiture atteint trop rapidement la limite supérieure de la plage d’utilisation des pneus, ce qui provoque une surchauffe, tandis que les autres voitures s’approchent de cette limite plus progressivement, évitant ou contrôlant la surchauffe et réalisant des tours plus compétitifs à la suite. « Je pense que dans l’ensemble, nous avons constaté une amélioration des performances de la voiture en termes de rythme général, mais cela reste notre plus grande limite. Comme je l’ai dit, ce week-end a été un peu différent de ce que nous avons vu lors des autres courses, et ce n’est pas seulement la surchauffe… Il s’agit bien de surchauffe des pneus, mais plus précisément, nous atteignons la limite supérieure de la plage d’utilisation plus rapidement que les autres voitures, qui semblent capables de rouler à un rythme soutenu plus longtemps avant d’atteindre cette limite, voire de ne jamais l’atteindre, ce qui leur permet d’exploiter leur plein potentiel pendant beaucoup plus longtemps. C’est ce que nous devons comprendre. »

« Il est clair que cela s’inscrit dans la tendance de l’année dernière, même s’il y a des différences subtiles. Donc oui, c’est la priorité absolue à comprendre et à travailler, afin que nous puissions commencer à courir comme nous l’avons fait à certains moments cette saison et, plus généralement, performer dans la même fenêtre en course qu’en qualifications, en particulier dans des conditions légèrement plus fraîches. »

George Russell tient-il les clés du marché des transferts ?

En pleine forme mais en fin de contrat, le pilote Mercedes George Russell déclare que son avenir en Formule 1 après 2025 est encore incertain. Le patron de l’écurie, Toto Wolff, se trouve dans une situation délicate cette année, car il laisse théoriquement la porte ouverte à Max Verstappen pour 2026, tout en étant clairement satisfait de son effectif actuel.

En effet, Kimi Antonelli, 18 ans, est une star incontestable de demain, tandis que Russell, aux côtés des pilotes McLaren et de Max Verstappen, est l’un des pilotes les plus remarquables de 2025.

« C’est George qui décide pour le moment », a déclaré Wolff au journal Osterreich. « Il est régulièrement dans les positions de tête et tire le meilleur parti de la voiture le dimanche. »

Il n’en reste pas moins que Wolff n’est toujours pas disposé à parler d’une éventuelle prolongation du contrat de Russell. Le pilote britannique de 27 ans doit-il s’inquiéter ?

« C’est tout simplement exagéré », a déclaré Wolff. « Nous avons un calendrier. Nous sommes tout à fait dans les temps avec George. Si j’annonce une date maintenant, je ne ferai que créer une pression inutile. Nous avons dit que nous nous réunirions au début de l’été. »

Une théorie veut que si Verstappen décide de passer chez Mercedes, Red Bull accueillerait à bras ouverts Russell, rapide et régulier.

Wolff n’est pas sûr que Russell apprécierait l’équipe détenue par le fabricant de boissons énergisantes.

« Kimi et George travaillent tous les deux sur la voiture, et l’ambiance est détendue et ludique malgré toute la pression », a déclaré l’Autrichien. « Chez Red Bull, la pression est certainement plus forte. »

Une autre option dans une équipe de pointe pourrait s’ouvrir pour Russell si Lewis Hamilton décidait de mettre fin à sa nouvelle carrière chez Ferrari.

« Je ne pense pas », a répondu Wolff lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Hamilton pourrait réellement prendre sa retraite. « Les gens écartent Lewis beaucoup trop vite. »

Si Russell obtient ce qu’il veut, il n’aura qu’à signer un nouveau contrat avec Mercedes. « Je veux être chez Mercedes l’année prochaine », a-t-il déclaré à Imola. « C’est là que je veux être. Mais tout doit être en place. Tout doit avoir un sens. Mais je ne vois pas pourquoi cela ne se ferait pas. »

Dans le même temps, le triple vainqueur de Grand Prix reste ouvert à un changement d’écurie.

« J’ai toujours dit que je serais heureux d’être coéquipier de n’importe quel pilote de ce championnat », a déclaré Russell. « Je ne pense donc pas que quoi que ce soit soit exclu pour l’année prochaine, en termes de mouvement sur l’ensemble du championnat. »

Il a également précisé qu’après le départ de Hamilton et l’arrivée d’Antonelli, l’ambiance chez Mercedes était meilleure que jamais. « L’équipe est plus calme », a déclaré Russell. « C’est un bon endroit pour nous en ce moment. »

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025

Découvrez les classements des Championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Formule 1 d’Émilie-Romagne 2025, qui s’est déroulé sur le circuit d’Imola !

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren234
2L. NorrisMcLaren226
3M. VerstappenRed Bull165
4G. RussellMercedes147
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari103
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams46
9N. HülkenbergSauber37
10E. OconHaas23
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin20
13P. GaslyAlpine19
14F. AlonsoAston Martin16
15C. SainzWilliams13
16L. LawsonVCARB12
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 460
2Ferrari222
3Mercedes210
4Red Bull 172
5Williams59
6Sauber41
7Racing Bulls36
8Aston Martin36
9Haas29
10Alpine19

Imola, la première à domicile pour un Antonelli en forme avec Mercedes

Avec George Russell 4e du championnat avec 93 points et Kimi Antonelli 6e avec 48 points, l’équipe Mercedes se présente à Imola à une solide seconde position au championnat du monde des constructeurs, derrière McLaren, avant le GP d’Emilie-Romagne. 

Pour ce qui est sans doute l’un des derniers passages de la F1 sur le tracé emblématique avant que Liberty Media ne décide de ne disputer plus qu’une course par saison en Italie -à Monza- et faire place à d’auters contrées au calendrier, Kimi Antonelli, rookie cette saison avec Mercedes, espère profiter pleinement de sa course à domicile.

« Nous nous rendons à Imola après avoir bouclé le premier quart de la saison », reflète Toto Wolff, directeur de l’équipe. « Après ces six premières courses, nous pouvons tirer les conclusions suivantes : nous avons progressé par rapport à l’année dernière, la W16 étant une voiture plus équilibrée que son prédécesseur ; nous avons obtenu des résultats solides, avec quatre podiums lors de ces courses ; et nous avons encore du travail à faire si nous voulons nous battre pour la victoire. »

« Nous allons nous concentrer sur ce dernier point à l’approche de la partie européenne de la saison. Mais la F1 est un sport relatif et nous savons que nos concurrents progresseront eux aussi. Il sera intéressant de voir comment cela se traduira sur la piste. »

Imola marque également la première course à domicile de Kimi Antonelli.

« Il a grandi près de là, à Bologne, et ce sera donc un moment spécial pour lui », sourit Wolff, fier de son poulain dont le début de saison est très encourageant. « Mais c’est une course qui rapporte 25 points, comme toutes les autres, et c’est la seule chose qui compte à la fin de la saison. George et Kimi se concentreront avant tout sur l’obtention du meilleur résultat possible en piste. »

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Oscar Piastri a remporté sa quatrième victoire de la saison lors du Grand Prix de Miami, renforçant sa position en tête du championnat. Parti quatrième, le pilote McLaren a profité d’une erreur de Max Verstappen pour prendre les commandes de la course, avant de résister au retour de son coéquipier Lando Norris, finalement deuxième. George Russell complète le podium. La course, marquée par trois voitures de sécurité virtuelles, a vu Verstappen terminer quatrième. Alex Albon s’est illustré avec une cinquième place pour Williams. Ferrari a connu un week-end difficile, avec Leclerc et Hamilton seulement septième et huitième. Piastri compte désormais 16 points d’avance sur Lando Norris, au Championnat pilotes.

GP de Miami – La réclamation de Red Bull à l’encontre de George Russell rejetée par les commissaires

La réclamation déposée par Red Bull à l’encontre de George Russell à l’issue du Grand Prix de Miami a été rejetée par les commissaires. L’écurie autrichienne soupçonnait le pilote Mercedes de ne pas avoir suffisamment ralenti sous régime de drapeaux jaunes lors du 33e tour, au moment de l’abandon de Gabriel Bortoleto (Sauber) en raison d’un problème mécanique.

Russell avait profité d’un arrêt au stand effectué sous voiture de sécurité virtuelle pour dépasser Max Verstappen et s’adjuger la troisième marche du podium derrière les McLaren de Piastri et Norris. À la radio, le champion en titre s’était plaint que le Britannique n’avait pas respecté les consignes liées aux drapeaux jaunes.

Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée en temps réel par la direction de course, Red Bull a choisi de déposer une réclamation à l’issue de la course. George Russell, convoqué par les commissaires, a dû s’expliquer, même s’il n’a pas pu participer à la conférence de presse de fin de course, invoquant de sévères crampes d’estomac.

Dans le même temps, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont également été entendus pour des faits similaires en lien avec l’article 2.5.5 de l’annexe H du Code sportif international de la FIA. Finalement, après examen, les commissaires ont décidé de rejeter la protestation de Red Bull, confirmant la troisième place de Russell.

« Il était évident, d’après les images embarquées et la télémétrie, que la voiture n° 63 a levé le pied de l’accélérateur en passant dans la zone de drapeau jaune. L’accélérateur a été levé d’environ 25 %, ce qui a entraîné une réduction du couple d’environ 30 % », ont-ils déclaré. « L’article 26.1. a) exige que le pilote « réduise sensiblement sa vitesse » dans une zone de drapeau jaune, mais ne précise pas si cela signifie réduire la vitesse absolue ou réduire la vitesse par rapport à la vitesse de course normale dans la partie concernée du circuit. La vitesse de la voiture n° 63 dans la zone de drapeau jaune était considérablement inférieure à la vitesse de course normale, mais la vitesse absolue lors du passage dans la zone de drapeau jaune a légèrement augmenté. »

« Les commissaires ont déterminé que l’exigence de l’article 26.1 a) concernant la réduction de la vitesse dans une zone de drapeau jaune ne peut se rapporter qu’à une réduction par rapport à la vitesse normale de course, car la réduction de la vitesse absolue peut, selon la partie du circuit où le drapeau jaune est brandi, constituer un respect ou un non-respect du règlement, tandis qu’une réduction de la vitesse relative indique toujours que le pilote a pris en compte et respecté le drapeau jaune. Par exemple, dans une zone de freinage, la vitesse absolue peut être réduite sans nécessairement respecter le règlement. »

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 de Miami 2025

Découvrez les classements F1 après le Grand Prix de Miami ! 

Championnat Pilotes 

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren234
2L. NorrisMcLaren226
3M. VerstappenRed Bull165
4G. RussellMercedes147
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari103
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams46
9N. HülkenbergSauber37
10E. OconHaas23
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin20
13P. GaslyAlpine19
14F. AlonsoAston Martin16
15C. SainzWilliams13
16L. LawsonVCARB12
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Championnat Constructeurs 

PEquipe Points
1McLaren 460
2Ferrari222
3Mercedes210
4Red Bull 172
5Williams59
6Sauber41
7Racing Bulls36
8Aston Martin36
9Haas29
10Alpine19

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Max Verstappen s’est offert une troisième pole position cette saison à l’issue des qualifications du Grand Prix de Miami. Sur le circuit du Hard Rock Stadium, le pilote Red Bull a devancé Lando Norris (McLaren) de justesse, tandis que Kimi Antonelli (Mercedes) a signé le troisième temps.

Du côté de Ferrari, la performance de Lewis Hamilton a déçu : le Britannique s’est arrêté dès la Q2 et ne partira que de la 12e position sur la grille.

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie
1
 
Max Verstappen
Red Bull
2
 
Lando Norris
McLaren
3
 
Kimi Antonelli
Mercedes
4
 
Oscar Piastri
McLaren
5
 
George Russell
Mercedes
6
 
Carlos Sainz
Williams
7
 
Alex Albon
Williams
8
 
Charles Leclerc
Ferrari
9
 
Esteban Ocon
Haas
10
 
Yuki Tsunoda
Red Bull
11
 
Isack Hadjar
Racing Bulls
12
 
Lewis Hamilton
Ferrari
13
 
Gabriel Bortoleto
Sauber
14
 
Jack Doohan
Alpine
15
 
Liam Lawson
Racing Bulls
16
 
Nico Hülkenberg
Sauber
17
 
Fernando Alonso
Aston Martin
18
 
Pierre Gasly
Alpine
19
 
Lance Stroll
Aston Martin
20
 
Oliver Bearman
Haas

Max Verstappen s’offre la pole à Miami, Lewis Hamilton seulement 12e

Max Verstappen a une nouvelle fois prouvé qu’il était redoutable dans l’exercice des qualifications en s’adjugeant la pole position du Grand Prix de Miami, sa troisième de la saison, avec un tour magistral en 1’26”204. Une performance qui a pris de court McLaren, pourtant très en forme depuis le début du week-end.

Lando Norris, repoussé à 65 millièmes du temps de référence, devra se contenter de la deuxième place sur la grille. Le jeune Kimi Antonelli, déjà auteur d’un exploit lors de la qualif sprint, poursuit sur sa lancée et se positionne en troisième position, juste devant Oscar Piastri, leader du Championnat. George Russell complète le top 5.

Aston Martin dans les tréfonds du classement

La première phase des qualifications a tourné au cauchemar pour Aston Martin. Fernando Alonso, dont la voiture avait été réparée à la hâte après son accident en sprint, n’a pas pu faire mieux qu’une 17e place, juste derrière Nico Hülkenberg. Lance Stroll et Ollie Bearman suivent, tout comme Pierre Gasly, lui aussi éliminé dans cette première partie des qualifications.

Lewis Hamilton a frôlé la sortie dès cette première partie, avant de remonter in extremis à la 8e place dans son dernier tour. McLaren, de son côté, signait un doublé, Piastri devançant Norris d’une courte tête.

Hamilton et Ferrari n’y arrivent pas

La deuxième partie des qualifications a marqué un coup d’arrêt pour Lewis Hamilton. Incapable de conclure son dernier tour après une erreur, le septuple champion du monde a dû se contenter de la 12e place, à l’issue d’une séance difficile. Isack Hadjar a manqué l’entrée en Q3 pour 20 millièmes seulement, tandis que Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Liam Lawson échouaient également à ce stade.

Oscar Piastri s’est une nouvelle fois illustré en Q2, en signant le meilleur temps, devançant Norris de plus de deux dixièmes.

Et à la fin, c’est toujours Verstappen le plus rapide

Dans l’ultime phase des qualifications, Max Verstappen a été le plus rapide à dégainer. Dès son premier tour, il s’est emparé de la pole provisoire, devançant légèrement Piastri et Norris, engagés dans une lutte à trois. Mais c’est lors de son dernier passage que le Néerlandais a fait la différence, prenant près de deux dixièmes d’avance sur ses rivaux.

Ni Norris ni Piastri n’ont pu répondre. En revanche, Kimi Antonelli a tiré son épingle du jeu en s’intercalant à la troisième place, reléguant Piastri au quatrième rang. Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Yuki Tsunoda complètent le top 10.

Max Verstappen s’élancera donc ce dimanche depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, bien décidé à faire oublier sa déconvenue du sprint. Mais le quadruple Champion du monde devra se méfier des McLaren et de la pluie qui pourrait s’inviter à la fête.