Ce dimanche, les pilotes ont participé au Grand Prix d’Espagne, septième manche de la saison 2023, dont le départ était donné à 15h00 (heure de Paris).
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui s’élançait depuis la pole position au Grand Prix d’Espagne ce samedi en signant un 1,12.272. Le Néerlandais devançait de quatre dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz et de cinq dixièmes la McLaren de Lando Norris.
Derrière, Lewis Hamilton, Lance Stroll, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Oscar Piastri et Pierre Gasly complétaient le top dix sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne (voir la grille complète ici)
Nous vous rappelons que vous pouvez suivre en direct toutes les séances de roulage lors de chaque week-end de Grand Prix tout au long de l’année via notre Live Center sur notre site à cette adresse.
Ce vendredi 02 juin, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Espagne était programmée à 13h30 (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 03 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Espagne est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné ce dimanche 04 juin à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche de l’année.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre en direct toutes les séances de roulage du Grand Prix d’Espagne, rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse…
Ce vendredi 02 juin, les pilotes de F1 sont en piste pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, septième manche du championnat du monde 2023.
La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne [EL1] est programmée à 13h30 (heure de Paris) ce vendredi, alors que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 03 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end en Catalogne est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Espagne est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné ce dimanche 04 juin à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche du championnat du monde.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 02 juin pour suivre les premiers essais libres du GP d’Espagne en direct sur notre Live Center accessible ici.
Le double champion du monde Fernando Alonso a minimisé les attentes ce week-end concernant une potentielle première victoire cette saison avec son équipe Aston Martin, lui qui a récemment déclaré qu’il visait désormais la plus haute marche du podium après avoir décroché cinq podiums en six courses depuis le début de la saison 2023.
Alors que l’Espagnol s’apprête à disputer sa course à domicile, il n’a jamais été au cours des dernières années en aussi bonne position au championnat du monde en arrivant en Espagne. Depuis le début de l’année, Alonso fait preuve d’une incroyable régularité, le pilote Aston Martin n’ayant jamais terminé en dessous d’une quatrième place jusqu’à présent.
Concernant une éventuelle première victoire avec sa nouvelle équipe, Fernando Alonso s’est montré très prudent à la veille du Grand Prix d’Espagne, alors qu’il n’a plus gagné en Formule 1 depuis la saison 2013 lorsqu’il pilotait pour la Scuderia Ferrari à l’époque.
« Je ne pense pas que nous puissions nous battre pour la victoire, soyons clairs. » a déclaré Fernando Alonso ce jeudi à Barcelone.
« Red Bull a été très dominant tout au long de la saison et je ne vois aucune raison pour laquelle, à Barcelone, ils ne devraient pas viser un doublé. Mais nous verrons ce que nous pouvons faire. »
« En arrivant dans n’importe quelle course, je me bat toujours pour n’importe quelle position en ayant à l’esprit d’y arriver. Parfois c’est pour une septième place, parfois c’est pour un podium. »
« Je sais qu’en Formule 1 cela fait déjà quelques années [qu’il n’a plus remporté de course], depuis l’époque de Ferrari, mais en Endurance [avec Toyota] je participais à toutes les courses, et j’ai remporté des courses et le championnat du monde, donc, c’était il n’y a pas si longtemps. »
Avant le Grand Prix d’Espagne, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec douze points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez.
Avec sa troisième place sensationnelle à Monaco, Esteban Ocona désormais visité toutes les marches du podium en Formule 1. Le Français revient sur son dimanche magique de Monaco et nous livre un premier aperçu de ce nouveau week-end à Barcelone.
« J’ai savouré lesderniers jours. C’est le rêve de tout pilote de monter sur le podium de l’emblématique Grand Prix de Monaco, donc c’est vraiment génial de pouvoir dire que nous l’avons fait. Je commence vraiment à réaliser et prendre conscience. » nous confie le Français à la veille de la septième manche du championnat en Espagne.
« Tout le week-end a démontré le travail acharné de l’écurie, à la fois en piste, à Enstone et à Viry, et de notre conviction qu’un tel résultat était possible. »
« Nous poursuivrons nos efforts, car nous sommes conscients que le chemin est encore long pour atteindre les objectifs ambitieux qui sont les nôtres. Et bien sûr, il n’y a pas eu beaucoup de temps pour se reposer puisque notre attention s’est rapidement tournée vers le Grand Prix d’Espagne. »
Lorsqu’on lui demande si cet excellent résultat obtenu à Monaco peut amorcer une belle série pour Alpine après un début de saison compliqué, Esteban Ocon a répondu : « Nous l’espérons. Nous avons toujours cru ennotre monoplace, mais certains aspects ne nous ont pas souri sur certainescourses du début d’année. »
« À Miami et à Monaco, nous avons toutefois terminé avec les deux voitures dans les points et nous avons affiché un bon rythme. »
« Nous devons continuer à travailler pour rivaliser avec les écuriesdevant nous au championnat, mais les deux derniers rendez-vousmontrent que nous pouvons être très performants et compétitifs. »
« La saison est encore longue et il reste de nombreuses courses au calendrier, donc la priorité sera de prendre le maximum de points chaque week-end. »
Ce week-end en Espagne, Alpine cherchera à évaluer ses évolutions apportées lors des courses précédentes sur un tracé plus conventionnel comme nous l’expliquait Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, après le Grand Prix de Monaco.
« Ces dernières semaines, nous avons apporté des évolutions qui fonctionnent très bien sur la monoplace et nous devrions avoir une nouvelle validation de ces améliorations ce week-end en Espagne, sur une piste plus conventionnelle que les deux précédentes à Miami et Monaco. » a déclaré Szafnauer.
« Nous travaillons tous d’arrache-pied pour récidiver, mais nous restons également réalistes. Nous devons poursuivre le développement de la voiture, continuer à exécuter des week-ends propres et veiller à ce que nos pilotes soient toujours à leur meilleur niveau. Notre objectif immédiat est de préparer le Grand Prix d’Espagne, où nous viserons une nouvelle foisune belle prestation. »
Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points d’avance sur McLaren.
L’équipe Mercedes – qui a introduit à Monaco un package de mises à jour sur sa W14 – n’a pas été en mesure d’évaluer de façon détaillée ces nouvelles pièces (plancher, pontons et suspension avant) sur un tracé atypique et compte donc sur le retour de la F1 sur un tracé plus conventionnel ce week-end en Espagne pour avoir enfin des réponses.
Ce week-end, la Formule 1 fait son retour sur un circuit non urbain (le premier depuis cinq Grands Prix), ce qui va permettre à toutes les écuries de la grille d’évaluer avec plus de précision les dernières nouveautés introduites sur les monoplaces au cours des récentes courses.
Du côté de chez Mercedes, on attend avec impatience de mettre la W14 sur le tracé de Barcelone, une piste bien connue des équipes et sur laquelle de nombreuses données ont déjà été récoltées lors des nombreux roulages dans le passé. De plus, le circuit de Catalogne offre une telle variété de virages (lents, moyens et rapides) qu’il reste encore à l’heure actuelle LA référence pour les écuries, bien que cette année la dernière chicane du secteur 3 a été supprimée et que les essais hivernaux n’ont pas été disputés en Espagne (c’était à Bahreïn).
« Il est impossible d’évaluer nos évolutions sur un circuit comme Monaco, mais au moins nous n’avons pas eu de mauvaises surprises. » nous confie Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes , à la veille du GP d’Espagne.
« L’Espagne nous fournira l’opportunité d’établir une nouvelle ligne de base avec la W14. C’est une piste que nous connaissons bien, même si la suppression de la dernière chicane en fera un tour beaucoup plus rapide. »
« Ce tracé comprend une large gamme de virages ; ce qui nous offre une bonne occasion d’en savoir plus sur le nouveau package. »
« Nous ne nous attendons pas à voir un changement radical dans les performances, mais nous espérons que cela nous fournira une plate-forme plus stable. »
Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement un point de retard sur Aston Martin et 130 points sur le leader Red Bull.
Situé à Montmeló, à seulement quelques kilomètres au nord de Barcelone, le circuit de Catalunya est un circuit complet et parfaitement connu des pilotes. Véritable piste laboratoire (jusqu’à récemment les écuries venaient à Barcelone pour les tests hivernaux), le tracé, d’une longueur de 4,657 kilomètres, offre un mélange de courbes rapides, de gros freinages, de lignes droites et aussi beaucoup d’opportunités de dépassements. C’est un tracé conventionnel et technique qui demande un bon équilibre dynamique entre les secteurs lents et rapides.
L’un des virages les plus célèbres du Circuit de Catalunya est le long virage n°3, également connu sous le nom de « Virage Schumacher ». Ce virage à droite se prend à fond et nécessite une excellente stabilité de la voiture pour aborder le virage suivant, le virage n° 4, sans perte de vitesse.
Petite nouveauté pour l’édition 2023, le circuit change légèrement, puisqu’une chicane a été retirée dans le dernier secteur afin que le tracé soit plus coulant.
Situation générale
En ce début juin, le bassin méditerranéen est soumis à un régime bien perturbé et frais pour la saison. La Catalogne n’échappe pas à ces conditions et c’est un temps nuageux à couvert avec un risque d’averses qui se dessine au cours du week-end du Grand-Prix.
Vendredi 2 juin – Essais libres 1 & 2
La journée de vendredi débute avec un ciel dégagé mais les nuages font rapidement leur apparition en fin de matinée. Durant l’après-midi, l’alternance de nuages et de périodes ensoleillées se confirme et il souffle une brise du Sud-Est (15 à 25 km/h) avec des rafales pouvant dépasser 25 km/h.
Pendant les séances d’essais libres 1 et 2 (qui se déroulent respectivement à compter de 13h30 et 17h00), la température est agréable entre 23°C et 24°C, mais bien en dessous des normales de saison. Le risque de pluie est faible pour l’après-midi et la pression atmosphérique est en baisse.
Samedi 3 juin – Essais libres 3 et qualifications
La journée de samedi s’annonce la plus délicate au niveau des conditions atmosphériques. Le temps se couvre progressivement en matinée et le soleil parvient parfois à s’imposer. Un risque d’averses (de l’ordre de 40%) est présent au cours de l’après-midi entre la séance d’essais libre 3 et la qualification.
Le thermomètre indique 21°C et 23°C et il souffle une légère brise (entre 10 et 20 km/h) toujours du secteur Sud-Est. Occasionnellement, des rafales pourraient atteindre 25 km/h. Le taux d’hygrométrie avoisine 65%.
Dimanche 4 juin avril – La course
Avant l’aube dimanche le ciel est clair mais se charge au cours de la matinée. Au moment où le départ sera donné (15h00), la température sera de 24°C avec un ciel majoritairement couvert avec quelques timides percées de soleil.
La probabilité de précipitations est encore incertaine mais il n’est pas impossible de voir se développer quelques cellules orageuses durant les 66 tours de l’épreuve espagnole. Le vent sera toujours du secteur Sud-Est et soufflera entre 10 et 20 km/h.
Comme pour les autres courses, les prévisions horaires pour le Grand Prix d’Espagne sont disponibles sur le site de notre partenaire météo :Celinium. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.
Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, l’Allemand Mick Schumacher, aura l’opportunité de piloter la monoplace de la saison 2023 lors d’une journée de tests organisés par Pirelli à Barcelone dans la foulée du Grand Prix d’Espagne qui se déroule ce week-end du 02 au 04 juin en Catalogne.
Le jeune pilote allemand – qui a quitté à la fin de l’année dernière l’équipe Haas pour laquelle il a roulé durant deux saisons en tant que titulaire – a rejoint l’écurie Mercedes en début d’année en tant que pilote de réserve. A ce titre, Schumacher Jr joue un rôle important dans le développement de la W14 en effectuant un travail régulier dans le simulateur de l’équipe à Brackley.
Mais après plusieurs heures passées au simulateur, Mercedes a décidé de lui offrir l’opportunité de prendre les commandes de la monoplace 2023 pilotée par Lewis Hamilton et George Russell lors d’un test organisé après le Grand Prix d’Espagne par Pirelli, le manufacturier unique de la F1, le 7 juin plus précisément.
« Après le week-end du Grand Prix [d’Espagne], Mick aura également son premier aperçu du monde réel dans la W14 lors de la deuxième journée du test des pneus Pirelli. » confirme Toto Wolff, directeur de Mercedes, à la veille du GP d’Espagne.
« Il a fait un excellent travail avec l’équipe jusqu’à présent, travaillant dur dans le simulateur et apportant une contribution précieuse en piste. »
« Nous sommes impatients qu’il fasse ses premiers pas sur piste cette année, et cela l’aidera certainement dans son rôle de pilote de réserve. »
Voici les horaires du Grand Prix F1 d’Espagne 2023, septième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 02 au 04 juin sur le tracé de Catalogne à Barcelone (plus précisément à Montmelo).
Ce vendredi 02 juin, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Espagne est programmée à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 03 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end en Catalogne est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Espagne 2023 est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné ce dimanche 04 juin à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche de l’année.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 02 juin pour les premiers essais libres du GP d’Espagne en direct sur notre Live Center accessible ici.
Pour consulter les classements pilotes et constructeurs avant cette septième manche de la saison 2023, c’est par ici que ça se passe.
Programme GP d’Espagne 2023
Vendredi 02 juin : EL1 à 13h30 / EL2 à 17h00
Samedi 03 juin : EL3 à 12h30 / qualifications à 16h00
Dimanche 04 juin : Le départ du GP d’Espagne à 15h00
Après un excellent résultat obtenu dimanche dernier dans les rues de la Principauté de Monaco avec la troisième place du Français Esteban Ocon et la septième place de son coéquipier Pierre Gasly, l’équipe Alpine se dirige vers l’Espagne pour la septième manche de l’année sur un tracé plus conventionnel et surtout plus exigeant.
A Monaco le week-end dernier, les ingénieurs d’Alpine étaient très satisfaits des performances de l’A523 dès les premiers essais libres et ont validé les nouvelles pièces introduites, dont les nouveaux pontons qui étaient montés sur les deux monoplaces.
Dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, l’Alpine A523 a fonctionné à merveille, Esteban Ocon se payant même le luxe de terminer la séance de qualifications à seulement un dixième du poleman Max Verstappen.
« C’est toujours hors du commun de monter sur le podium en Formule1 et il n’y a pas d’endroit plus spécial que Monaco compte tenu de son histoire et de son prestige. C’était donc tout simplement un exploit fantastique pour l’écurie et Esteban. » nous confie Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, à la veille du Grand Prix d’Espagne.
« Je suis ravi pour Esteban, qui a prouvé à maintes reprises sa capacité à être performant sous haute pression. Il le méritait vraiment après un pilotageparfait au millimètre. »
« Pierre [Gasly] a également très bien roulé toutela semaine pour cimenter cettebelleprestationcollectiveavec vingt-et-un pointsà notre actif. Félicitations encore à tout le monde à Enstone et Viry-Châtillon pour leur travail acharné et leur contribution dans ce résultat. »
« Nous pouvons tous tirer une grande satisfaction de ce résultat et cela démontre tout simplement ce dont nous sommes capables. »
Mais ce week-end à Barcelone, les caractéristiques de la piste espagnole sont bien différentes de celles de Monaco, et Alpine cherchera donc dans un premier temps à valider ses évolutions sur un tracé plus représentatif.
« Ces dernières semaines, nous avons apporté des évolutions qui fonctionnent très bien sur la monoplace et nous devrions avoir une nouvelle validation de ces améliorations ce week-end en Espagne, sur une piste plus conventionnelle que les deux précédentes à Miami et Monaco. » ajoute l’Américain.
« Nous travaillons tous d’arrache-pied pour récidiver, mais nous restons également réalistes. Nous devons poursuivre le développement de la voiture, continuer à exécuter des week-ends propres et veiller à ce que nos pilotes soient toujours à leur meilleur niveau. Notre objectif immédiat est de préparer le Grand Prix d’Espagne, où nous viserons une nouvelle foisune belle prestation. »
« Barcelone est un circuit que nous connaissons tous très bien comme il a souvent accueilli les essais de pré-saison. C’est un bon tracé avec quelques dénivelés et un échantillon de tous les types de virages possibles. »
« J’aimerais revoir unweek-end solide avec un programme productif le vendredi pour continuer à validernos évolutions et en apprendre davantage sur la façon d’extraire le potentiel maximal de notre A523. »
Concernant l’objectif du week-end en termes de résultats à Barcelone, Szafnauer se veut plutôt prudent et estime qu’un résultat similaire à celui de Monaco sera plus difficile à obtenir en Catalogne.
« Cela serait formidable de répéter notre performance de Monaco, mais nous savons que l’Espagne offre un défi complètement différent. »
« C’est une nouvelle semaine de course, avec de nouvelles opportunités, donc nous nous concentrerons sur notre travail jour après jour avant de voir ce que nous pouvons accomplir dimanche après-midi. »
Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points d’avance sur McLaren.
Ce week-end à Barcelone, les pilotes de Formule 1 vont pouvoir tester les nouveaux pneumatiques renforcés de Pirelli qui seront introduits officiellement à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne pour le reste de la saison 2023.
La nouvelle spécification introduira des matériaux prévus normalement pour la saison 2024, ce changement étant rendu nécessaire en raison de l’augmentation des performances des monoplaces de F1 – en termes de vitesse et d’appui – observées au cours des premières courses par rapport aux données de simulation de pré-saison fournies par les équipes.
Selon Pirelli, il est également probable que cette performance augmentera encore sur le reste de la saison 2023 et c’est donc pour cette raison qu’une nouvelle spécification de pneus Slicks sera introduite à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Mais pour permettre à toutes les équipes de tester la nouvelle construction sur un pied d’égalité, Pirelli fournira deux jeux de pneus Durs supplémentaires par voiture à utiliser lors des EL1 et EL2 du Grand Prix d’Espagne qui se déroule ce week-end du 02 au 04 juin à Barcelone.
« La nouvelle spécification ne diffère de l’actuelle que par l’utilisation d’un matériau, déjà approuvé après d’intenses travaux de test. » nous confie Mario Isola, direxteur de Pirelli.
« Son introduction, prévue pour 2024, a été avancée afin de rendre la structure plus résistante à la fatigue, étant donné que le niveau de charges générées par les voitures actuelles a déjà atteint les objectifs fixés pour la fin de la saison après seulement quelques courses. Les nouvelles constructions ne modifient pas les paramètres techniques ni les performances des pneumatiques. »
Enfin, le travail de Pirelli sur la piste de Barcelone se poursuivra également en début de semaine prochaine avec deux jours de tests, réalisés en collaboration avec Mercedes et Ferrari, et dédiés au développement des composés et des constructions pour 2024.
Alors que le débat concernant la flexibilité plus ou moins prononcé de l’aileron arrière de la Red Bull n’est pas prêt de prendre fin, le directeur de l’équipe de Milton Keynes, Christian Horner, se défend en pointant du doigt l’aileron avant de la Mercedes.
Pour rappel, la FIA va mettre en place à partir du 15 juin prochain des tests supplémentaires pour contrôler la flexibilité des ailerons arrière sur les Formule 1 après que l’aileron arrière de la Red Bull RB16B ait fait couler beaucoup d’encre en raison de sa flexibilité prononcée lorsque la monoplace est en ligne droite, ce qui a conduit certains concurrents à s’interroger sur la légalité de cet aileron.
En plus des tests, la FIA utilisera également des caméras embarquées pour surveiller la vitesse de flexion des ailerons arrière, les équipes devant mettre 12 marques sur certaines zones de l’aileron pour permettre l’analyse.
Mais certains se demandent déjà si ces tests et la mise en place d’une directive technique réglera le problème définitivement, puisqu’en toute logique, si un aileron arrière peut devenir trop flexible, celui monté à l’avant des F1 peut lui aussi poser le même problème.
C’est en tout cas l’avis du directeur de l’équipe Red Bull, qui suggère que si les ailerons arrière sont contrôlés, la FIA devrait faire la même chose avec l’aileron avant.
« C’est une compétition, en fin de compte, et il y a des tests qui sont en place pour que la FIA puisse prendre des mesures et c’est ce qu’elle fait, mais ces tests varient de temps en temps, et toute la voiture est sous influence aérodynamique. » a déclaré Horner.
« On fait beaucoup de bruit sur l’aileron arrière de la voiture, mais il suffit de regarder quelques images d’Imola à l’avant de la voiture de notre concurrent [Mercedes] et cela vous montrera une aérodynamique très clairement flexible. »
« Nous le savons, l’aileron avant est une partie beaucoup plus sensible de la voiture que l’arrière de la voiture, vous choisissez donc une partie de la voiture et inévitablement cela va juste bouger. »
« Bien sûr, c’est très difficile pour la FIA de contrôler et de faire la police, c’est pourquoi elle fait constamment évoluer ces contrôles et processus, auxquels chaque équipe doit évidemment se conformer. »
« Mais penser que la surface aérodynamique de tout le monde était complètement rigide serait une erreur. Sur chaque voiture de la grille, ce n’est tout simplement pas le cas. Vous pouvez le voir à l’œil. »
L’Espagnol Carlos Sainz dit qu’il essaie toujours d’optimiser ses départs sur la grille avec une Ferrari dont la procédure de départ au volant est bien différente de celle qu’il avait l’habitude d’utiliser chez McLaren les deux dernières années.
Sixième sur la grille de départ en Espagne, Carlos Sainz s’est retrouvé huitième à la fin du premier tour de course, notamment parce que l’Espagnol n’a pas réussi le départ parfait.
« Ce qui est clair, c’est que je dois encore m’améliorer un peu et avoir un peu plus de confiance avec le système de démarrage et la façon dont il fonctionne pour obtenir le départ parfait et les 100 premiers mètres parfaits. » expliquait Sainz après le Grand Prix d’Espagne.
Bien qu’il sait que ses départs ne sont pas encore parfaits, l’Espagnol estime que d’autres facteurs ont également joué en sa défaveur lors de la dernière course à Barcelone.
Le pilote Ferrari estime que sa position dans le peloton après le départ est également un élément clé qui pourra l’aider à s’améliorer.
« Je ne pense pas que le départ en lui-même soit la seule limitation. Je pense que le positionnement après le départ était également l’une des limitations. »
« Entrer et sortir du sillage et être coincé derrière Esteban [Ocon] dans le virage 1 m’a fait perdre des positions au profit des voitures à l’extérieur. »
Outre ses départs, Carlos Sainz souhaite également améliorer l’ensemble de son travail durant tout le week-end afin de se rapprocher encore un peu plus de son coéquipier Charles Leclerc.
« C’est une combinaison de facteurs pour obtenir le résultat parfait comme Charles l’a fait [à Barcelone]. Il faut tout d’abord complétement organiser son week-end et cela revient à faire un excellent tour en Q3 lors des qualifications. Si j’avais réussi ce week-end [à Barcelone], je n’aurais pas eu de problème. »
« C’est un point sur lequel j’étais très doué chez McLaren, l’organisation du week-end. J’ai besoin de continuer à m’améliorer au fur et à mesure que les course se poursuivent avec cette équipe afin d’essayer de performer au plus haut niveau possible. »
Après les quatre premières manches de la saison 2021, Carlos Sainz occupe la huitième place au championat du monde des pilotes avec 20 points marqués, deux fois moins que son coéquipier Charles Leclerc.
L’équipe Alfa Romeo a expliqué qu’une valve endommagée sur l’un des pneus qui devait être monté sur la monoplace d’Antonio Giovinazzi au Grand Prix d’Espagne est à l’origine du dégonflement de ce dernier.
Lors de son arrêt au stand dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne, le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi est resté un long moment dans la voie des stands, notamment parce que l’un des pneus apporté par le mécanicien était dégonflé, ce qui a obligé le malheureux à repartir dans le garage pour aller en chercher un autre.
Le directeur de l’ingénierie de l’équipe suisse explique que c’est la valve de gonflage qui était endommagée et c’est pour cette raison que le pneu était dégonflé. Cependant, il est pour le moment impossible de savoir comment cette valve a pu être endommagée.
« C’est un problème opérationnel, le simple fait de placer les trains de pneus au même endroit pour que tout soit prêt a pu endommager la valve. » explique Xevi Pujolar, directeur de l’ingénierie chez Alfa Romeo, cité par le site du championnat.
« Nous avons un système de surveillance et nous pouvions voir que tout allait bien lorsque la course a commencé. Mais à un moment donné dans le garage ça a mal tourné, je pense quelques tours avant l’arrêt. »
Pujolar a également révélé qu’Antonio Giovinazzi recevait des messages d’avertissement incorrects lorsqu’il roulait en piste pour rattraper la Safety Car.
« Nous sommes en discussion avec la FIA pour essayer de comprendre pourquoi nous avons eu ce problème. » ajoute Pujolar.
« C’est dommage, parce que nous avons perdu un train de pneus [lors de l’arrêt] et ensuite nous avons perdu du temps parce qu’il s’est retrouvé dans le trafic. »
Au final, Antonio Giovinazzi a terminé la course à une lointaine quinzième place avec un tour de retard sur les leaders.
Même s’il n’a pas marqué le moindre point au Grand Prix d’Espagne, le pilote Williams George Russell était tout de même satisfait de sa course dimanche dernier à Barcelone, notamment parce que les conditions météo étaient parfaitement adaptées à la FW43B.
Depuis le début de la saison, les pilotes Williams n’ont jamais caché que la FW43B était une monoplace extrêmement sensible au vent, ce qui la rendait particulièrement difficile à piloter sur certains tracés comme à Bahreïn ou encore Portimao.
Mais le week-end dernier à Barcelone, la quasi absence de rafales de vent sur le tracé catalan le jour de la course a permis à Russell de prendre plus de plaisir au volant de sa monoplace, même si au final, le Britannique a franchi la ligne d’arrivée à la quatorzième position.
« Le vent était inférieur à 10km/h, ce qui a rendu la voiture cohérente. » a expliqué George Russell, cité par le site du championnat.
« Quand c’est cohérent, en tant que pilote vous pouvez contourner [le problème] et je pense que c’est une chose avec laquelle Nicholas et moi avant eu du mal, en particulier à Portimao, où il y avait du vent et c’était incroyablement incohérent. »
« En tant que pilote, vous perdez toute confiance en vous, puis cela a un effet négatif sur les pneus, et vous vous retrouvez dans une spirale négative. Alors qu’une journée comme dimanche [à Barcelone], la voiture était cohérente. »
« En tant que pilote, vous pouvez alors vraiment pousser à la limite. Vous pouvez gérer la voiture comme vous le souhaitez, vous pouvez gérer les pneus comme vous le souhaitez et vraiment tout optimiser. »
« Ne vous méprenez pas, je suis sûr que beaucoup d’autres gars ont senti que leur voiture se comportait mieux, mais je pense que nous faisons un plus grand saut dans les deux sens lorsque les conditions sont favorables ou non. »
Jusqu’à présent, Williams fait partie des trois équipes (avec Alfa Romeo et Haas) de la grille qui n’ont marqué aucun point depuis le début de la saison 2021.
La Mclaren vue en Espagne sur la piste de Barcelone s’est avérée être une voiture plus décevante en termes de performance que celle vue à Imola et Portimao, pistes sur lesquelles la MCL35M s’était avérée être légèrement plus performante que la Ferrari SF21 (Ricciardo a terminé sixième et Lando Norris huitième).
La McLaren de Norris et Ricciardo à Barcelone a reçu un premier package important d’innovations techniques, avec plusieurs nouveautés aérodynamiques sur la voiture couleur papaye. La bataille pour la troisième place au championnat des constructeurs est très serrée avec Ferrari, et au final, le circuit de Montmelò semblait plus adapté à la SF21 de l’équipe de Maranello.
Au fil des ans, le Grand Prix d’Espagne a toujours été l’endroit préféré des équipes pour introduire de grandes mises à jour techniques, même si cette saison est un peu particulière car les macro-composants sont gelés et presque tout le monde se concentre sur le design des machines 2022.
En se penchant sur les nouveautés techniques vues sur la Mclaren, en Espagne, nous avons pu constater l’arrivée d’un nouveau fond plat avec la coupe en Z, une solution technique désormais adoptée par presque toutes les équipes: La MCL35M était la seule monoplace d’une équipe de haut niveau après Imola à avoir encore un fond plat avec une simple coupe en diagonale.
À Imola, le fond plat de la McLaren avait quelques mises à jour concernant les déviateurs de débit devant les roues arrière, mais néanmoins la forme n’avait pas le rétrécissement en « Z ». À Barcelone, l’équipe de Woking a testé la nouvelle spécification avec la nouvelle coupe en Z sur la monoplace de Lando Norris en EL1, une solution technique qui vous permet d’augmenter l’appui grâce à un générateur de tourbillons sur le bord latéral.
Ils recréent essentiellement un style de mini-jupe pneumatique, très recherchée en 2020 avec les nombreuses fentes qui logeaient dans les fond plats des machines de l’année dernière. Ce n’est donc pas un hasard si deux générateurs de vortex (loupe) sont apparus dans la zone de coupe en Z.
Récupérer la force d’appui perdue en raison des limitations réglementaires sur le fond plat et sur le diffuseur est toujours l’un des principaux objectifs des ingénieurs aérodynamiques de toutes les équipes.
Le fond plat permet de générer des appuis sans générer de traînée en recherchant l’effet de sol, contrairement aux ailerons. Cependant, avec les limites du règlement 2021, les équipes ont un peu plus de mal à diriger correctement les flux, notamment pour réduire les turbulences que le plancher 2020 a pu éviter.
À cet égard, Mclaren a proposé des solutions innovantes depuis le début de la saison, et le fond plat vu en Espagne est une évolution de celui vu à Imola, qui comportait une série de déviateurs de flux devant les roues arrière, avec une forme très courbée vers l’extérieur, histoire d’augmenter l’effet de délavage sur le pneu arrière, auquel s’ajoutent ceux de la coupe en Z.
Le package de mises à jour pour Mclaren à Barcelone ne s’est pas limité à l’introduction d’un nouveau fond plat, mais beaucoup de travail de comparaison a été effectué par les deux pilotes avec un nouvel aileron avant, de forme assez différente de la solution utilisée depuis le début de la saison.
Comme on le voit sur le dessin ci-dessus, qui montre une comparaison directe, les flèches rouges indiquent les zones dans lesquelles le nouvel aileron diffère dans la gestion des flux par rapport à l’ancienne solution.
Les zones affectées par les changements sont la partie externe et interne des volets, tandis que le plan principal a une forme beaucoup plus rectiligne. L’aileron avant est un élément très important pour l’aérodynamique, car c’est la première partie qui touche l’air, et presque toute la gestion du flux de la voiture en dépend.
La différence avec l’ancienne solution ne concerne pas tant la génération différente d’appuis, mais une réelle gestion différente des flux. Légère modification également dans la zone à 250 mm de la ligne médiane, où les spoilers créent le célèbre vortex Y250. Sur le nouvel aileron, le plan principal a un élément qui ne se coince plus à la base du plan principal. Mclaren a déjà travaillé sur ce front l’année dernière, où l’aileron avant avait été modifié dans ce domaine lors du GP de Russie (voir ci-dessous).
Les mises à jour dans la zone avant de la MCL35M compensent le travail effectué par les techniciens anglais lors des courses précédentes à l’arrière, certainement la zone la plus intéressante de la voiture. Deux semaines avant le Grand Prix d’Espagne, Mclaren a introduit quelques innovations avec des ailettes à l’extérieur du diffuseur, qui étaient soumises à des restrictions réglementaires concernant les dimensions maximales sous l’axe de roue.
La photo encadrant l’arrière nous permet d’observer la nouvelle forme des éléments en porte-à-faux vus à Portimao, dans le but d’augmenter l’efficacité des flux dans la zone à l’extérieur du diffuseur arrière. Mclaren, en ce qui concerne l’arrière, a toujours montré des solutions intéressantes et innovantes, en particulier avec le diffuseur de cette année. (ci-dessous, comparaison entre celui de McLaren et celui de Mercedes).
Pour les développements futurs, l’équipe anglaise peut ne pas apporter de mises à jour majeures, notamment pour la problématique liée aux heures à passer en soufflerie (bilan des performances) et également au plafond budgétaire.
Le moteur Mercedes a beaucoup aidé à faire un pas en avant par rapport à 2020, même si cela a impliqué la dépense de plus de ressources que les autres équipes. L’adaptation de l’ancienne voiture au nouveau moteur a nécessité l’homologation d’un nouveau châssis et d’autres composants gelés pour les autres équipes.
La bataille pour la troisième place au championnat des constructeurs sera très serrée, et il faudra voir à quel point l’équipe d’Andreas Seidl poussera plus loin le développement de cette MCL35-M. Il faut garder à l’esprit que la révolution technique de 2022 est en vue, ce qui conduira la plupart des équipes à mettre de côté le développement des machines actuelles pour l’année prochaine, vers le début de l’été.
Le début de saison n’aura pas été simple pour Daniel Ricciardo, le pilote australien a eu du mal à trouver ses marques à bord de sa McLaren MCL35M après avoir quitté Renault F1 à la fin de la saison dernière.
Forcément comparé à son coéquipier Lando Norris qui à su se faire remarquer en qualifications comme en course depuis le début de la saison 2021 il fallait un sursaut de Ricciardo afin de rassurer ses fans.
Battu lors des 3 premières manches de la saison le pilote a inversé la tendance ce week-end en se classant 7ème lors des qualifications avec une avance de 4 dixièmes sur son coéquipier et en terminant la course 6ème contre une 8ème position pour Lando Norris. Une performance remarquée par le directeur technique et sportif de la F1 Ross Brawn.
« Il est juste de dire que nous avons été déçus des performances de Daniel ce début d’année, mais dimanche a été un pas dans la bonne direction et je pense qu’il va maintenant se sentir beaucoup mieux. » a déclaré Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.
« McLaren est à quelques places de la où ils auraient aimé être en Espagne, mais pour Daniel, ce sera un rappel de confiance à coup sûr. Il va généralement bien à Monaco [la prochaine course] aussi, donc ce résultat arrive au bon moment et pourrait être le début d’une amélioration constante. »
Néanmoins Ross Brawn rappelle les difficultés pour un pilote de changer d’écurie et de la période d’adaptation nécessaire avant de délivrer son plein potentiel, ce qui a pu être également constatée chez Aston Martin avec l’arrivée de Sebastian Vettel ou encore chez Red Bull avec Sergio Perez.
« Le défi auquel un pilote est confronté lors d’un changement d’équipe ne doit pas être sous-estimé. Je pense que certains pilotes sont plus aptes à y faire face que d’autres. » ajoute le Britannique.
« Historiquement, certains pilotes sont arrivés dans des équipes et ils savaient exactement ce qu’ils voulaient et comment l’articuler. Cela dépend entièrement de la personnalité de ce pilote. »
« Il y a tellement de nuances dans la relation entre un ingénieur et un pilote. Un ingénieur peut mettre un certain temps à comprendre l’ampleur d’une plainte ou d’une demande. Il est vital de bien établir cette relation – et il est naturel que cela puisse prendre un certain temps. »
« Je pense que Daniel commence à comprendre comment travailler avec l’équipe et l’équipe comprend comment travailler avec Daniel, plus vite cette relation continuera de s’améliorer, plus vite les résultats viendront.«
Daniel Ricciardo est actuellement 7ème du championnat pilotes à 17 points de Lando Norris qui est classé lui 4ème.
Le Russe Nikita Mazepin a tenu à expliquer pourquoi il avait posé un genou à terre ce dimanche avant le départ du Grand Prix d’Espagne.
Depuis la saison dernière, la Formule 1 permet aux pilotes d’exprimer leur soutien à la lutte contre le racisme avant chaque départ de Grand Prix, notamment en leur permettant de porter un T-shirt « End Racism » ou de poser un genou à terre.
Mais Nikita Mazepin a expliqué qu’il avait posé un genou à terre ce dimanche à Barcelone pour célébrer le Jour de la victoire du 9 mai (jour de la commémoration de la signature à Berlin en 1945 de l’acte de capitulation de l’Allemagne nazie face aux troupes alliées et donc la fin pour les soviétiques de la grande guerre patriotique).
« J’ai décidé de m’agenouiller pour montrer mon respect à ceux qui ont perdu la vie il y a 76 ans pendant la guerre. » a déclaré Mazepin.
Mazepin a souligné que ses grands-parents ont combattu pendant la guerre. Pour cette raison, le pilote russe a voulu montrer son respect aux vétérans et aux morts pendant la Seconde Guerre mondiale.
En plus d’avoir posé le genou à terre, le pilote Haas portait sur son T-shirt et sur son casque le Ruban de St Georges, l’un des symboles les plus connus et les plus utilisés en Russie pour symboliser la valeur militaire.
Sur un plan purement sportif, Nikita Mazepin a terminé le Grand Prix d’Espagne 2021 en dernière position.
Mick Schumacher s’est fait une grosse frayeur ce dimanche au Grand Prix d’Espagne lorsqu’il est arrivé un peu trop vite sur son emplacement dans la voie des stands pour changer ses pneumatiques.
Le pilote Haas a failli percuter le « jackman » (l’homme qui lève la monoplace à l’avant) si ce dernier n’avait pas eu le réflexe de s’écarter rapidement.
« Malheureusement j’ai eu une grosse frayeur lors de l’arrêt au stand, mais heureusement tout le monde va bien et personne n’a été blessé. Après cela, j’étais frustré d’avoir mis mon équipe en danger. J’étais tellement désolé pour ça. » a expliqué Schumacher après la course ce dimanche à Barcelone.
D’un point de vue sportif, l’Allemand a terminé le Grand Prix d’Espagne à la dix-huitième place derrière l’Alpine de Fernando Alonso et a expliqué qu’il avait eu du mal à faire fonctionner les pneus Tendres en course.
« Mon premier tour et le départ étaient plutôt bons. Malheureusement, je savais que ça allait être difficile avec les pneus C3 (Tendres) parce que nous avions du mal avec les pneus arrière et les Williams avaient les C2 (Mediums). »
« Donc, c’était un peu difficile de les garder derrière nous, et ensuite nous avons dû faire notre course et maximiser nos opportunités. »
« Après cela, je pense que le C2 s’est mieux comporté que le C3, mais de façon générale, nous savions que ça allait être difficile. Donc, encore une fois, il y a beaucoup à apprendre et à retirer de cette course, mais je pense que nous avons une certaine marge d’amélioration. »
Lewis Hamilton a pu remporter le Grand Prix d’Espagne 2021 ce dimanche grâce à son talent tout d’abord, mais aussi et surtout grâce à l’excellente stratégie adoptée par l’équipe Mercedes.
Après avoir perdu l’avantage sur Max Verstappen au premier virage juste après le départ, Lewis Hamilton est resté un long moment collé au diffuseur de la Red Bull du pilote néerlandais en course jusqu’au moment où Verstappen s’est arrêté pour réaliser son premier arrêt au stand.
A ce moment-là, l’équipe Mercedes a décidé de laisser son pilote en piste et l’a arrêté deux tours plus tard pour chausser des gommes Mediums neuves sur sa monoplace.
En ressortant des stands, Hamilton s’est de nouveau retrouvé derrière la Red Bull de Max Verstappen et, malgré l’aide du DRS, le septuple champion du monde n’arrivait pas à se rapprocher suffisamment de Verstappen.
C’est à ce moment-là que l’équipe Mercedes a rappelé son pilote au stand pour un second arrêt, tandis que Max Verstappen est resté en piste avec des pneus qui commençaient à montrer des signes de fatigue.
En ressortant des stands avec des balles neuves, Hamilton est remonté doucement mais sûrement sur un Max Verstappen de plus en plus en délicatesse avec des pneus complétement usés, jusqu’au moment où le Britannique a fait la jonction et a dépassé la Red Bull du Néerlandais pour s’emparer de la tête de la course.
Après le Grand Prix d’Espagne, le directeur de l’écurie du constructeur allemand, Toto Wolff, a tenu à saluer le travail « brillant » des hommes et des femmes de chez Mercedes, l’Autrichien ayant même une attention particulière pour l’une des employées qui participait ce dimanche à son dernier Grand Prix avec l’équipe avant son départ en congé maternité.
« Il s’agissait d’un travail brillant de la part de toute l’équipe à l’usine, et de notre responsable de la stratégie de course, Rosie, qui vivait sa dernière course avant de partir en congé de maternité, et j’en suis très fier. » a déclaré Wolff.
« C’était une décision audacieuse, et quand vous voyez l’écart grimper à plus de 20 secondes [lorsque Hamilton s’est arrêté une deuxième fois], vous vous dites qu’il n’y a plus rien à faire. »
« Mais nous avons vu que les pneus de Max [Verstappen] souffraient plus que les nôtres et nous avons pu rester proches. Les données nous montraient que nous allions pouvoir rattraper Max à un tour de la fin, mais nous y sommes arrivés à quatre tours de la fin. »
« Les gars et les filles de l’équipe font un très bon travail, même les jours où nous perdons, nous apprenons et l’état d’esprit est bon. »
« Lorsque notre voiture n’est pas assez rapide, nous sommes encore en mesure d’extrapoler de bonnes performances. Nous ne nous reposons jamais, nous savons que rien n’est jamais acquis. Dans deux semaines, cela peut basculer dans l’autre sens et ce sera alors un week-end pour apprendre. »
« L’ambiance était fantastique et je dois juste de nouveau tirer mon chapeau au groupe de stratèges dirigé par James [Vowles] et tout le groupe à l’usine à Brackley. Ils sont tout simplement fantastiques. »