Quand Bernie Ecclestone estimait la domination Mercedes néfaste à la F1

En 2016, Mercedes écrasait le monde de la F1. La nouvelle réglementation technique entrée en vigueur en 2014 mettait en scène les nouvelles unités de puissance V6 turbo hybrides, que le motoriste et constructeur allemand maitrisait alors à la perfection, mieux que tout le monde.

C’est sur cette base que Mercedes a installé ses années de domination en F1, allant même jusqu’à permettre à ses équipes clientes, telles que Williams ou encore Lotus et Force India, de décrocher elles aussi de très beaux résultats en dépit d’une farouche adversité d’équipes supposément mieux armées. Il faut dire que Renault, en particulier, avait bien manqué le coche, et que Ferrari avait du terrain à rattraper.

Résultat ? L’équipe jusqu’alors dominatrice, Red Bull Racing, était tombée d’un coup de son piédestal et la belle union entre l’équipe de Milton Keynes et l’entité française prenait des airs de divorce à fort retentissement médiatique.

Bernie Ecclestone estimait alors avec anticipation que la domination Mercedes allait créer une forme de lassitude chez les fans, et qu’il était souhaitable pour la F1 que Mercedes prenne la décision de propulser Red Bull pour recréer une adversité digne de grandes confrontations entre équipes. Fait amusant, l’équipe championne du monde 2024, McLaren, a renoué avec le succès avec l’unité de puissance Mercedes cette saison après plusieurs années de domination…Red Bull, avec Honda.

Toujours est-il qu’Ecclestone était las, en 2016, des batailles opposant uniquement le duo Mercedes composé de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, en dépit de la tension interne dans le team qui avait le mérite de créer un feuilleton.

« Le moteur Mercedes est un moteur fantastique« , commentait ainsi Bernie Ecclestone dans une interview accordée au site officiel de la F1. « Mais seulement si toutes les équipes en disposent !« , poursuivait-il en plaisantant. « On verrait alors à quel point les équipes sont bonnes du côté de l’auto. Mais ce n’est qu’un songe. Il faut revenir aux bases« .

« Actuellement, les gens pensent : ils vont encore gagner. C’est tout. Il n’y a pas d’émotions quand c’est quelque chose de si évident. Les deux gars de Mercedes, s’ils s’accidentent, offrent plus de publicité qu’en gagnant. En termes de gestion de marque, Ferrari est populaire même quand ils perdent« , ne manquait pas de faire remarquer Ecclestone.

Dès lors, Ecclestone espérait, pour l’intérêt du spectacle, que Red Bull Racing dispose d’un moteur Mercedes.

« Je l’espère… Mercedes devrait laisser aller son moteur chez Red Bull« , lançait-il non sans provocation. « C’est la plus grosse erreur qu’ils ont faite en F1 ces deux dernières années. Cela aurait été brillant pour la compétition. Mercedes aurait encore probablement gagné, mais ça aurait eu bien meilleure allure qu’ils gagnent le championnat du monde sur la dernière course de la saison« .

Une situation qui rappelle également celle de Ducati en MotoGP, qui a permis à son équipe cliente, Pramac, de pousser sa conquête du titre mondial 2024 de Jorge Martin jusqu’au bout, et ainsi d’échouer à faire gagner l’un de ses pilotes d’usine, mais qui ressort grandie du fait d’avoir affiché ce niveau de compétitivité et de fair-play.

Vidéo – Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 – 1/5 Lewis Hamilton roi d’Angleterre

Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024, disputé sous la pluie à Silverstone, a été marqué par la victoire historique de Lewis Hamilton. Le pilote britannique a triomphé pour la neuvième fois sur son circuit national, établissant un nouveau record pour le plus grand nombre de victoires sur une même piste. Ce succès met fin à une disette de 945 jours sans victoire pour Hamilton, qui devient également le premier pilote à s’imposer sur 16 saisons différentes.

Max Verstappen, leader du championnat, a terminé deuxième à 1,465 seconde, suivi par Lando Norris, brillant troisième pour McLaren. La course a été marquée par des stratégies complexes dues aux conditions météorologiques changeantes et l’abandon de George Russell pour problèmes mécaniques.

 

Video – Mercedes a offert un dernier tour de piste à Lewis Hamilton

Lewis Hamilton a disputé à Abou Dhabi son dernier Grand Prix avec Mercedes. Afin de lui rendre hommage, la firme allemande a décidé de lui redonner la possibilité de piloter trois de ses monoplaces utilisées lors de son passage chez Mercedes.

La W04, celle de ses débuts avec Mercedes. À son volant, le septuple Champion du monde de F1 a décroché une victoire, cinq podiums et remporté 189 points.
Il a ensuite pris le volant de la W05, toujours sur la piste de Siverstone, celle de son premier titre mondial avec Mercedes. 11 victoires, 16 podiums et 384 points marqués.
Enfin, il a piloté pour la dernière fois la W09 avec laquelle il a remporté 11 courses, est monté sur 17 podiums et a glané 408 points.

 

Vidéo – Lewis Hamilton dit un dernier au revoir à ses monoplaces aux couleurs de Mercedes

Lewis Hamilton et Toto Wolff ont pour la dernière fois, retracé l’aventure et la carrière du septuple Champion du monde sous les couleurs de Mercedes. Dans cette vidéo, les deux hommes naviguent entre les 12 monoplaces pilotées par le Britannique et passent également devant les casques portés par celui qui a remporté six titres de Champion du monde avec Mercedes.

 

Qui sont les 10 derniers pilotes vice-champion du monde de F1

On retient assez facilement le nom du pilote ayant remporté le titre de Champion du monde, mais on oublie assez régulièrement le nom de celui qui a terminé à la seconde place du classement.

Sur les dix dernières saisons de Formule 1, trois pilotes ont par deux fois terminé en seconde position du classement. On parle ici de Sebastian Vettel, Valtteri Bottas et de Lewis Hamilton. À noter que Max Verstappen n’a jamais terminé à la seconde place du classement, des pilotes. Charles Leclerc, Sergio Pérez et Lando Norris ont récemment reçu ce titre honorifique, sans jamais être parvenus à transformer l’essai en couronne mondiale.

 

Saison Pilote Écurie Champion du monde
2015 Nico Rosberg Mercedes Lewis Hamilton
2016 Lewis Hamilton  Mercedes Nico Rosberg
2017 Sebastian Vettel Ferrari Lewis Hamilton
2018 Sebastian Vettel Ferrari Lewis Hamilton
2019 Valtteri Bottas Mercedes Lewis Hamilton
2020 Valtteri Bottas Mercedes Lewis Hamilton
2021 Lewis Hamilton Mercedes Max Verstappen
2022 Charles Leclerc Ferrari Max Verstappen
2023 Sergio Pérez Red Bull Max Verstappen
2024 Lando Norris McLaren Max Verstappen

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La rédaction F1Only vous souhaite d’excellentes fêtes et une année 2025 vrombissante !

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Pas de révolution mais une évolution

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La réactivité et la variété des sources d’information le seront aussi. Nous souhaitons vous distiller une actualité claire, hiérarchisée, mais tout de même volumineuse, afin de vous permettre de suivre avec épaisseur cette passion exaltante qu’est la F1. Pour cela, nous renforçons et renforcerons encore notre équipe éditoriale en nombre et en background, mais aussi en technicité : le confort de lecture, la vitesse de chargement des pages, le visuel, et bien entendu, l’accessibilité du site en tout temps sont nos priorités pour faire de notre revue de presse complétée par nos contenus indépendants maison, des expériences quotidiennes agréables.

Nous lisons vos commentaires, prenons en compte vos recommandations, coups de gueule et encouragements. En 2025, nous serons une nouvelle fois totalement investis sur l’animation des live texte sur l’intégralité des séances F1 durant toute la saison, qu’il s’agisse des EL1, EL2, EL3, Qualifications, Qualifications Sprint, Course Sprint ou Grand Prix. En début de saison, les grands moments que représentent les présentations de livrées ou de voitures, ainsi que les tests hivernaux, seront aussi très abondamment commentés en direct.

2025 nous promet une saison F1 formidable

Les amoureux de la discipline que nous sommes à la rédaction s’enthousiasment d’une saison dans laquelle plusieurs équipes et de nombreux pilotes pourront venir se mêler la lutte pour les couronnes mondiales. Quoi de plus excitant que de voir trois ou quatre équipes pouvoir truster des victoires de manière régulière et les tendances se faire et se défaire dans l’adversité ?

Les tifosi, en particulier, rêvent bien entendu de voir Ferrari revenir dans la partie pendant l’intégralité de la saison pour, comme McLaren, renouer avec la couronne constructeurs, et porter l’un ou l’autre des magnifiques pilotes de son line-up, Charles Leclerc et Lewis Hamilton, au sommet. Les victoires 2024 à Monaco et Monza étaient particulièrement belles, mais tous l’annoncent chez les rouges, il est temps de viser bien plus haut.

Les jeunes pilotes ne manqueront pas à l’appel sur le plateau 2025 et un peu de renouvellement de celui-ci vient parfaire les grands sujets de discussion que seront à coup sûr la quête d’un cinquième titre mondial de Max Verstappen ou encore l’iconique association de Lewis Hamilton à Ferrari, qui fait parler bien au-delà des frontières de note communauté des sports mécaniques.

Il nous arrivera aussi – ne nous en voulez pas pour cela- de vous parler aussi plus régulièrement d’autres formes de sports mécaniques. Nous aimons tant de catégories, de types et d’époques de courses, de profils de personnes qui font ce monde qui s’étend à l’automobile et la moto, et bien entendu partager ceci, qu’il serait dommage de ne pas vous le proposer.  

Merci pour votre fidélité et au plaisir de vous retrouver tout au long de cette année 2025 réjouissante.

Belles fêtes à toutes et tous.

Paul, Thibaud et Hugo

Ferrari prépare l’arrivée de Hamilton : premiers tours de roue prévus à Fiorano

La dernière course de la saison 2024 ayant eu lieu, Lewis Hamilton a par la même occasion réalisé sa dernière course avec Mercedes. L’attention se tourne désormais vers ses débuts en rouge et la capacité de Ferrari à intégrer rapidement le septuple champion du monde dans ses méthodes de travail.

Le coup d’envoi officiel de la saison 2025 aura lieu le 18 février à l’O2 Arena de Londres, où les 10 équipes de F1 participeront à un événement unique. Ferrari lancera en piste sa nouvelle monoplace dès le lendemain.

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia, a confirmé que Hamilton devrait prendre la piste à Fiorano dès le 19 février, à condition que les conditions météorologiques le permettent. Quant à d’éventuels essais privés dans une voiture de type TPC (Testing Previous Cars) avant cette date, aucune session n’est pour l’instant prévue.

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Il arrive avec sa propre expérience. Il n’est pas le débutant de l’année, donc je ne suis pas du tout inquiet à ce sujet, et aussi la continuité du règlement précédent, ce qui signifie que pour nous, nous avons une certaine référence.”

“Le défi, c’est que si nous allons à Bahreïn et que nous avons une tempête de sable comme il y a quelques années, alors c’est difficile, mais c’est difficile pour tout le monde sur la grille. Nous savons que nous n’avons que trois jours là-bas. C’est comme ça.”

“Je sais que nous aurons l’occasion de faire une journée d’essais TPC ou Pirelli, mais c’est étroitement lié à la météo, et nous n’avons donc pas pris de décision”, a conclu le directeur de la Scuderia Ferrari.

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Ferrari lancera sa monoplace de 2025 le 19 février

Ferrari a pris les devants en devenant la première écurie de F1 à annoncer la date de lancement de sa monoplace pour la saison 2025. La Scuderia présentera sa nouvelle monoplace le 19 février, au lendemain de l’événement collectif de lancement de la saison, organisé le 18 février à l’O2 Arena de Londres.

Lors de ce rendez-vous, les dix équipes et leurs vingt pilotes dévoileront les livrées 2025 sur des voitures d’exposition, marquant ainsi le coup d’envoi officiel de la saison.

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La véritable monoplace de Ferrari effectuera ses premiers tours de roue lors d’un test privé à huis clos sur le circuit de Fiorano avant de partir pour les essais de pré-saison à Bahreïn.

Cette voiture sera également un tournant dans l’histoire de la Scuderia, puisqu’elle marquera les débuts de Lewis Hamilton sous les couleurs Ferrari. Le septuple champion du monde, qui a quitté Mercedes pour rejoindre Charles Leclerc à partir de 2025, devrait s’acclimater à sa nouvelle équipe en participant à des essais privés avec une Ferrari de deux ans sur les circuits de Fiorano ou du Mugello avant le lancement officiel.

 

Kimi Antonelli : des débuts en F1 chez Mercedes sous haute pression

L’ancien pilote de F1 Karun Chandhok a mis en garde Andrea Kimi Antonelli : malgré l’absence probable de Mercedes dans la lutte pour le titre en 2025, le jeune prodige italien sera scruté de près lors de ses débuts en Formule 1.

Andrea Kimi Antonelli, présenté comme le “prochain Max Verstappen” par Toto Wolff, fera son entrée dans la catégorie reine en lieu et place de Lewis Hamilton, septuple champion du monde. Ce dernier a quitté Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari en 2025. Une place de choix donc pour le jeune pilote, mais la pression sera également forte sur ses épaules, car il devra répondre aux attentes d’une équipe habituée à l’excellence.

Bien que Mercedes puisse décider de concentrer ses efforts sur la saison 2026, année d’une nouvelle ère réglementaire, cette stratégie pourrait ne pas alléger complètement la pression sur Antonelli. Le défi reste immense pour le pilote qui vient de la F2, qui devra évoluer sous les projecteurs dans une équipe de premier plan, succédant à l’un des plus grands noms de l’histoire de la F1.

Si ce contexte offre à l’Italien une opportunité de développement à long terme, Karun Chandhok insiste sur le fait qu’Antonelli devra prouver rapidement qu’il mérite sa place dans une discipline où les places sont chères et peuvent rapidement revenir à plus fort que vous.

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De fait, Karun Chandhok pense qu’il devra être immédiatement performant, quelle que soit la compétitivité de Mercedes.

Que vous conduisiez pour l’équipe qui a terminé 10e du championnat ou pour l’équipe qui est en tête de la grille, je pense qu’il y a une différence entre les deux. En tant que débutant en F1, il n’y a nulle part où se cacher”, a déclaré Chandhok sur le podcast Sky F1.

Selon l’ancien pilote de F1, le jeune pilote italien sera forcément comparé à Lewis Hamilton et à ses fantastiques débuts en F1 chez McLaren, mais aussi à Oscar Piastri qui brille lui aussi chez McLaren.

Pour Kimi Antonelli, le fait qu’il arrive en tant que débutant, mais dans une équipe de premier plan signifie que l’on attend de lui qu’il se montre à la hauteur, comme Lewis l’a été lorsqu’il est arrivé chez McLaren et qu’il a décroché neuf podiums d’entrée de jeu. Oscar Piastri l’a également démontré ces deux dernières années.”

“Les attentes à l’égard des débutants sont élevées. Vous ne pouvez pas vous contenter de dire ‘je suis là pour apprendre’. Cette excuse n’existe plus avec des pilotes comme Verstappen, Leclerc, Russell, Lewis avant eux. Ces recrues ont tout simplement relevé la barre des attentes”, a conclu l’ancien pilote de F1.

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Juan-Pablo Montoya pense que Lewis Hamilton va “tout gagner” avec Ferrari

Juan Pablo Montoya estime que Lewis Hamilton “va tout gagner” assez rapidement avec La Scuderia Ferrari. L’ancien pilote de Williams et de McLaren pense que si Charles Leclerc pourrait initialement prendre l’avantage, le septuple champion du monde imposera rapidement sa suprématie.

Si la firme italienne n’est pas passée loin du titre des constructeurs en 2024, échouant de peu face à McLaren, l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari fait grandir les espoirs des Tifosi. Selon Juan-Pablo Montoya, Lewis Hamilton pourrait tout d’abord rencontrer des difficultés sous ses nouvelles couleurs, mais il estime que si Ferrari lui fournit une voiture compétitive, alors le septuple Champion du monde pourrait alors viser un nouveau titre mondial, en rouge cette fois-ci.

“Si Ferrari lui donne une bonne voiture, Lewis peut tout à fait redevenir champion. Mais il devra d’abord s’adapter, et Leclerc ne lui facilitera pas la tâche”, a déclaré l’ancien pilote Colombien.

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Lewis est suffisamment mûr pour comprendre qu’à court terme, il aura un peu de mal à apprendre le fonctionnement de Ferrari”, a déclaré le septuple vainqueur en Grand Prix à Instant Casino.

Charles va avoir l’impression de prendre le dessus. Mais après six ou sept courses, si la voiture est compétitive, Lewis gagnera tout”, a conclu le vainqueur de sept Grands Prix en F1.

Charles Leclerc est prêt à défier Lewis Hamilton et vise le titre mondial avec Ferrari

Charles Leclerc a clairement affiché ses ambitions pour la saison 2025. Associé à Lewis Hamilton chez Ferrari l’année prochaine, il vise le titre de Champion du monde des pilotes.

Après une saison 2024 prometteuse marquée par cinq victoires, Ferrari semble prête à renouer avec les sommets. L’écurie italienne a signé sa meilleure performance depuis 2018. En 2024, Ferrari a bataillé jusque dans le dernier Grand Prix de la saison, mais a finalement échoué face à McLaren pour seulement 14 points.

Fort d’une saison 2024 marquée par ses succès à Austin, mais surtout à Monaco et à Monza, Charles Leclerc estime être prêt à rivaliser avec Lewis Hamilton. Le Monégasque n’a pas caché son intention de défier le septuple champion du monde dans une lutte acharnée pour la couronne mondiale.

Dans l’ensemble, il y a eu beaucoup de moments positifs dans la saison, mais la deuxième ou la troisième place n’est pas ce que nous voulons, nous voulons gagner”, a-t-il expliqué lors du gala de remise des prix de la FIA.

« Mais la seconde moitié de la saison a été super positive et j’ai vraiment hâte d’être à l’année prochaine pour essayer de remporter ce titre. Je suis très motivé pour l’année prochaine, et évidemment la déception est encore fraîche de la dernière course, car nous nous sommes battus avec McLaren pour le titre des constructeurs jusqu’à la toute dernière course, mais ils ont juste fait un meilleur travail.”

“Ils méritent pleinement le titre et je les félicite, ainsi que Max. La saison a été très longue, mais j’ai réalisé certains de mes rêves.”

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“Il y a probablement un point fort, c’est Monaco. J’ai grandi à Monaco et je rêvais de devenir pilote Ferrari. C’est là que ma passion pour le sport automobile a commencé et le fait de pouvoir gagner à Monaco était très, très spécial, tout comme la victoire à Monza.”

“Un autre rêve inattendu était de pouvoir conduire avec mon jeune frère [Arthur] lors des essais libres 1 [à Abu Dhabi], ce qui a été un moment très spécial pour notre famille”, a conclu le pilote Ferrari.

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Nico Rosberg est revenu sur les récentes difficultés de Lewis Hamilton en qualifications.

Malgré ses 104 poles en F1, un record absolu, Lewis Hamilton a souffert cette année en qualifications, largement battu par son coéquipier George Russell.

Alors qu’il se dirige vers Ferrari en 2025, Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton “va s’inquiéter à 100 %” de sa forme sur l’exercice du tour chrono.

“Il a deux ans chez Ferrari”, a indiqué Rosberg sur le podcast Sky F1. “Il va s’inquiéter à 100 %, et si ma forme continue ? Est-ce que c’était juste la voiture, Mercedes ? Ou était-ce autre chose ? Et si cette forme se poursuit chez Ferrari ? Si c’est le cas, ce serait vraiment une aventure douloureuse parce que ce n’est pas pour cela que Ferrari l’a engagé.”

“Ferrari l’a engagé pour qu’il soit au même niveau que Leclerc et qu’il se batte pour les championnats du monde. Je pense qu’il sera très inquiet à ce sujet. Nous ne pouvons qu’espérer qu’il retrouve ses qualités avec une remise à zéro chez Ferrari et qu’il redevienne le pilote brillant que nous connaissons.”

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Rosberg : “Hamilton semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course”

“Le problème dans notre sport, c’est que si vous ne vous qualifiez pas en haut de la grille, vous avez vraiment du mal”, poursuit Rosberg. “Même s’il semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course. Nous avons vu à maintes reprises que son rythme de course est incroyablement fort.”

“Quand vous vous qualifiez mal tout le temps, presque, et il le dit lui-même, il n’est tout simplement pas assez rapide en qualifications. C’est quelque chose qui a pesé sur ses épaules à la fin de l’année, car lorsque vous êtes battu à chaque course par votre coéquipier, qui est plus jeune mais qui, rappelons-le, n’est pas Champion du monde. C’est juste un quadruple vainqueur de course. Nous, les initiés, nous savons que Russell est brillant, mais il y a encore des points d’interrogation parce qu’il n’est pas Champion du monde. Quand vous êtes battu tout le temps, et dans le cas de Lewis, qui est statistiquement le GOAT, c’est vraiment difficile.”

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Le top 10 des pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

Forbes a publié son estimation des pilotes les mieux payés de la grille F1 lors de la saison 2024, dissociant le salaire du pilote et les primes reçues pour arriver à un total perçu.

Sans surprise, Max Verstappen domine le classement des pilotes les mieux payés après avoir décroché un quatrième titre mondial consécutif cette saison. 

Les pilotes McLaren bénéficient eux de belles primes ajoutées à leur salaire après avoir décroché le championnat constructeurs mais également leurs premières victoires en F1 en 2024.

Fernando Alonso et Pierre Gasly sont les deux pilotes n’appartenant pas aux quatre meilleures écuries de la saison à figurer dans ce top 10. Alonso, bénéficiant de son statut de double Champion du monde, est même quatrième de ce classement.

Les pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

PiloteÉcurieTotal (en $)Salaire (en $)Primes (en $)
1M. VerstappenRed Bull75 millions60 millions15 millions
2L. HamiltonMercedes57 millions55 millions2 millions
3L. NorrisMcLaren35 millions12 millions23 millions
4F. AlonsoAston Martin27,5 millions24 millions3,5 millions
5C. LeclercFerrari27 millions15 millions12 millions
6G. RussellMercedes23 millions15 millions8 millions
7O. Piastri McLaren 22 millions5 millions17 millions
8S. PérezRed Bull19,5 millions12 millions7,5 millions
9C. SainzFerrari19 millions10 millions9 millions
10 P. GaslyAlpine12 millions10 millions2 millions

Forbes précise que “les estimations sont basées sur des documents financiers, des déclarations légales et des rapports de presse, ainsi que sur des conversations avec des initiés de l’industrie. Tous les chiffres sont arrondis au demi-million le plus proche.”

À noter que “les rémunérations hors piste, y compris les contrats de sponsoring, ne sont pas pris en compte dans ce classement” et que “Forbes ne déduit pas les taxes ni les frais d’agents.”

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Vasseur répond à Binotto : “Quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari”

Fred Vasseur a répondu à Mattia Binotto après que ce dernier ait déclaré qu’il n’aurait pas fait le choix de recruter Lewis Hamilton. 

L’incroyable transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari a beaucoup fait parler. Avant même le début de saison 2024, le septuple Champion du monde avait en effet fait le choix de quitter Mercedes, écurie avec laquelle il a connu tant de succès, pour se diriger vers la Scuderia et retrouver une vieille connaissance, un certain Frédéric Vasseur. 

Il y a quelques semaines, questionné par le Corriere della Sera pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Mattia Binotto avait répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui avait alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, expliquait-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

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Vasseur : “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix”

Quelques semaines plus tard, Frédéric Vasseur ne s’est pas gêné pour répondre à Mattia Binotto, qui était le directeur de la Scuderia Ferrari avant le Français, et qui est désormais directeur des opérations et responsable technique du projet Audi F1.

“Je ne suis pas sûr qu’Hamilton serait allé chez Sauber !”, a tout d’abord déclaré avec humour Fred Vasseur lors d’une interview avec La Stampa. “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix. Je suis concentré sur notre travail, après tout, quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari.”

Lewis Hamilton qui a disputé son dernier Grand Prix avec Mercedes à Abou Dhabi, n’a pas testé la Ferrari lors des tests d’après-saison. Il faudra en effet attendre le début d’année 2025 pour enfin voir le septuple Champion du monde au volant d’une monoplace rouge.

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Hamilton : Vettel “est le meilleur Champion du monde que je connaisse”

Lewis Hamilton a loué les qualités de Sebastian Vettel, qui est pour lui “bien plus qu’un pilote”.

Lewis Hamilton et Sebastian Vettel ont longtemps bataillé ensemble en piste et même parfois pour des championnats comme en 2017 ou en 2018.

Cela n’a pas empêché les deux hommes de bien s’entendre hors piste, et ce, particulièrement lors des dernières saisons de l’Allemand en F1 chez Aston Martin.

C’est ainsi que Lewis Hamilton, présent en Malaisie pour faire ses adieux à Petronas, sponsor titre de l’écurie Mercedes, s’est exprimé sur Sebastian Vettel, vantant les qualités humaines du quadruple Champion du monde allemand.

“[Sebastian Vettel] est le meilleur champion du monde que je connaisse parce qu’il est bien plus qu’un pilote”, a indiqué Hamilton. “C’est quelqu’un de passionné, d’empathique et qui se soucie des gens.”

“Il est en fait le seul à avoir essayé d’utiliser sa plateforme pour faire quelque chose de bien. J’ai rencontré tant de célébrités et tant de gens. Il y a beaucoup de gens qui ne prennent pas le temps de s’occuper des autres.”

Au-delà des qualités humaines de Sebastian Vettel, Lewis Hamilton a également mis en avant les courses disputées l’un contre l’autre.

“Peu importe s’il pilote bien, il est tellement rapide de toute façon”, poursuit Hamilton. “Nous avons fait de belles courses ensemble. Mais je pense que pour moi, c’est ensemble que nous avons fait les meilleures courses.”

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Nico Rosberg, ancien coéquipier et rival de Lewis Hamilton, n’a pas tari d’éloges concernant le septuple Champion du monde britannique suite au Grand Prix d’Abou Dhabi.

Après une qualification ratée, Lewis Hamilton s’élançait seulement 16e, bien loin de son coéquipier, George Russell, sixième sur la grille de départ.

Et pourtant, c’est bien Lewis Hamilton, quatrième, qui a terminé devant son coéquipier après un superbe dépassement dans le dernier tour.

“La façon dont il a piloté était celle d’un septuple Champion du monde, le plus grand de tous les temps, grâce à cette vitesse de course à nouveau”, a indiqué Rosberg à Sky Sports F1. “Il a dépassé George à la fin et George est parti à l’avant, alors que Lewis est parti à l’arrière. C’était un pilotage phénoménal de la part de Lewis.”

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Rosberg a apprécié le dépassement par l’extérieur de Hamilton : “C’était fou !”

Nico Rosberg, qui avait remporté son titre mondial à Abou Dhabi en 2016 en battant Lewis Hamilton, a également souligné le dépassement de la Mercedes numéro 44 sur son coéquipier en toute fin de course ce dimanche.

C’était fou !”, a déclaré Rosberg. “La façon dont il l’a aligné, c’était la perfection. Tout au long de cette section, il a doublé par l’extérieur. C’était incroyable. La conduite d’un septuple Champion du monde. Respect.”

Nico Rosberg est par ailleurs revenu sur sa propre expérience en tant que coéquipier de Lewis Hamilton mettant en avant le “talent naturel” du Britannique.

“Il a certainement l’un des, ou peut-être le plus grand talent naturel que le sport ait jamais connu”, a expliqué Rosberg. “C’est tout simplement incroyable. Et il y a tellement d’occasions où nous avons la même voiture, nous sortons, nous rentrons et vous regardez les données de ce qu’il a fait avec cette voiture, et c’est juste comme ‘ce n’est même pas humain. Qu’est-ce que c’est ?’ Et j’étais aussi un pilote décent, alors il y a eu tellement d’occasions où je me suis dit : ‘C’est de la folie’”.

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Essais d’après-saison à Abou Dhabi : Comment regarder et qui pilote ?

Le mardi 10 décembre, deux jours après la conclusion du Grand Prix d’Abou Dhabi, pilotes et équipes reviendront sur le circuit de Yas Marina pour les essais d’après-saison.

Cet événement clôturera officiellement la saison de F1 2024, tandis que l’attention se tourne déjà vers la préparation de la saison 2025.

Ces essais, qui permettent aux équipes de collecter des données finales sur leurs monoplaces actuelles, constituent également une opportunité pour les jeunes pilotes et les transferts récents de prendre la piste avec leurs nouvelles montures. On pense bien évidemment ici à Carlos Sainz et Esteban Ocon qui vont respectivement découvrir la Williams et la Haas. Ces premières prises de contact s’avèrent cruciales pour établir des bases solides avant la prochaine saison.

L’organisation des tests de fin de saison après le dernier Grand Prix est devenue une tradition en F1 depuis 2009, se tenant chaque année à Abou Dhabi depuis 2010. Ce rendez-vous permet aux équipes de rouler une dernière fois avec leurs monoplaces de la saison achevée.

Chaque équipe doit respecter certaines règles lors de ces essais. L’une des voitures doit être confiée à un jeune pilote, ayant un maximum de deux départs en Grand Prix, tandis que l’autre est réservée à un titulaire d’une superlicence pour tester les pneus Pirelli.

Les essais de fin de saison à Abu Dhabi seront marqués par l’absence de Lewis Hamilton, futur pilote Ferrari, toujours sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, le septuple Champion du monde doit encore remplir quelques engagements promotionnels Mercedes avant de tourner la page sur cette collaboration record. Les deux autres Champions du monde de la grille, Max Verstappen et Fernando Alonso ne participeront pas non plus à ces essais.

Les pilotes en piste lors des essais d’après saison

Écurie Pilote test Pirelli Jeune pilote
McLaren Lando Norris / Oscar Piastri Pato O’Ward
Ferrari Charles Leclerc Antonio Fuoco
Red Bull Yuki Tsunoda Isack Hadjar
Mercedes George Russell Frederik Vesti / Andrea Kimi Antonelli
Aston Martin Felipe Drugovich Jak Crawford
Alpine Pierre Gasly Jack Doohan
Haas Esteban Ocon Ryo Hirakawa
VCARB Liam Lawson yumu Iwasa 
Williams Carlos Sainz Luke Browning
Sauber Nico Hülkenberg Gabriel Bortoleto

Comment et où regarder les essais d’après-saison ? 

Les essais d’après-saison de la F1 à Abou Dhabi ne sont pas retransmis à la télévision. Toutefois, vous pourrez vous tenir au courant de ces tests en restant connectés sur F1Only ! 

Décu de l’issue du Championnat, Charles Leclerc se tourne déjà vers 2025

Charles Leclerc a affirmé que Ferrari avait “tout donné” à Abou Dhabi pour remporter le titre des constructeurs.

Malgré un double podium pour Ferrari, la firme italienne a dû reconnaitre sa défaite face à McLaren. L’impressionnante remontée de la 19e à la 3e place de Charles Leclerc et la seconde place de Carlos Sainz n’aura pas suffi à l’écurie italienne pour combler son retard sur McLaren.

De son côté, McLaren a scellé son succès avec la victoire de Lando Norris et la dixième place d’Oscar Piastri. L’écurie de Woking remporte donc ainsi un premier titre constructeur depuis 1998.

Leclerc a rappelé que sa stratégie de course très agressive avait permis un excellent résultat à l’arrivée, mais qu’elle n’avait pas suffi à combler l’écart.

“Je savais que je devais être agressif, donc je savais qu’au premier tour, je devais prendre tous les risques pour gagner le plus de places possibles afin d’être en bonne position pour le reste de la course.”

“Malheureusement, nous sommes partis trop loin pour faire mieux que ce que nous avons fait aujourd’hui, mais je pense que nous avons fait le maximum”, a ajouté Charles Leclerc. 

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“Cela fait mal, quand la saison se termine avec si peu d’écart, c’était un coup dur vendredi quand nous savions que nous avions une pénalité, mais nous avons quand même tout donné, et nous n’avons pas atteint notre objectif, mais à la fin, nous avons tout essayé. »

Charles Leclerc se rassure en se rappelant quel était le retard de Ferrari sur ses rivaux en début de saison. Le pilote monégasque a tenu à féliciter toute l’équipe qui a travaillé dur cette saison.

“La première partie de l’année, nous étions loin d’être dans la lutte pour le titre de champion du monde, mais la seconde partie a été marquée par un travail incroyable de la part de l’équipe.”

“Nous avons donc terminé en force, et nous espérons commencer aussi fort que nous avons terminé l’année”, a conclu le pilote monégasque.

La saison prochaine, Charles Leclerc fera équipe avec Lewis Hamilton, septuple Champion du monde de F1. Les espoirs de titres seront encore forts l’année prochaine, même si la concurrence risque de faire rage entre Ferrari, McLaren, Red Bull et Mercedes.

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Lewis Hamilton voulait ”finir en beauté” son aventure avec Mercedes

Lewis Hamilton a révélé que l’emblématique phrase “Hammer time”, prononcée une dernière fois par son ingénieur Peter Bonnington lors du Grand Prix d’Abou Dhabi, a été un moment marquant pour lui.

Le septuple champion du monde a fait ses adieux à Mercedes en terminant à la quatrième du Grand Prix d’Abou Dhabi. Une performance XXL quand on sait que le pilote britannique s’élançait depuis la 16e marque sur la grille de départ. Lewis Hamilton a poussé jusqu’au bout, dépassant avec panache son coéquipier George Russell dans le dernier tour.

Encouragé par son fidèle ingénieur de course surnommé “Bono”, Lewis Hamilton a répondu avec la manière à son célèbre “Lewis it’s Hammer time”.

S’adressant à Sky Sports après la course, Lewis Hamilton est revenu sur ce moment : “Quand il a dit que c’était ‘Hammer time’, j’ai remarqué sur le moment que c’était la dernière fois que j’entendais ça. C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic.”

“La course a été très, très dure. Naturellement, j’étais bien placé. Je n’ai pas pris un départ aussi bon que celui de mon nouveau coéquipier [Leclerc]. Le premier relais a été très difficile. Je ne perdais pas espoir.”

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“Je me disais ‘oh, ça ne va pas aussi bien que je le pensais’, mais je n’ai pas abandonné, j’ai continué à pousser. Je me suis dit : ‘Allez, on peut y arriver’. J’ai changé de pneus et la voiture s’est animée.”

“J’avais un écart énorme à combler, alors je me suis concentré sur le fait de tirer le maximum de la voiture et de ne pas abandonner.”

“Je voulais finir en beauté, donner à l’équipe tout ce qu’elle m’a donné pendant toutes ces années”, a conclu le futur pilote Ferrari.

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Le dernier message radio plein d’emotion d’Hamilton à Mercedes

Lewis Hamilton a adressé un message radio empreint d’émotion à son équipe après avoir disputé son dernier Grand Prix sous les couleurs de Mercedes à Abou Dhabi.

Ce moment marque la fin d’une collaboration longue de 12 ans entre Lewis Hamilton et l’écurie de Brackley.

Parti de la 16e place sur la grille, le septuple champion du monde a réalisé une impressionnante remontée pour terminer la course à la quatrième position. Son dernier dépassement sur George Russell, dans le dernier tour, a illustré que sa motivation et son talent étaient intacts.

L’association Hamilton-Mercedes prend donc fin et comme on s’y attendait, nous avons eu droit à un échange radio plein d’émotion entre Lewis Hamilton et son équipe.

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La radio du tour d’honneur d’Hamilton :

Bonnington : Je dois dire, mon pote, que ça a été épique de travailler avec toi.

Wolff : Lewis, c’était la conduite d’un champion du monde. C’était la conduite d’un champion du monde. C’est incroyable.

Hamilton : Merci, Toto. C’était très amusant.

Bonnington : C’est bien, tu as fait un excellent travail aujourd’hui, mon pote. Mais oui, ce fut un plaisir jusqu’au bout.

Hamilton : Oui, Bono. Nous avons rêvé seuls, mais ensemble nous avons cru. Et en tant qu’équipe, nous avons réalisé des choses que seul (inaudible) peut réaliser. Merci pour votre courage, votre détermination, votre passion, pour m’avoir vu et soutenu. Ce qui a commencé comme un acte de foi s’est transformé en un voyage dans les livres d’histoire. Nous avons tout fait ensemble et je suis très reconnaissante à tout le monde. Que ce soit ici ou à l’usine. Du fond du cœur, je vous souhaite le meilleur.

Bonnington : Merci, Lewis. Oui, ça a été un voyage extraordinaire, et je suis très reconnaissant d’avoir participé à ce chapitre de ta vie, et je te souhaite bonne chance pour le prochain.

Hamilton : Je vous aime, vraiment, vraiment.

Wolff : Nous t’aimons aussi et tu feras toujours partie de cette famille. Et si nous ne pouvons pas gagner, tu dois gagner.