Jos Verstappen : « Le moment est venu pour moi de faire des choses amusantes »

Jos Verstappen, le père du triple champion du monde de F1, a expliqué pourquoi il avait pris la décision de prendre du recul avec la Formule 1 et de ne plus être en permanence aux côtés de son fils sur les différents circuits du calendrier.

Depuis l’arrivée de Max Verstappen en Formule 1 en 2015, son père Jos Verstappen – ancien pilote de Formule 1 – a toujours été aux côtés du pilote Red Bull. Sa présence a même été jugée néfaste pour son fils à une certaine période et le Néerlandais a gentiment été écarté du garage Red Bull durant plusieurs mois pour laisser Max Verstappen s’épanouir seul et voler de ses propres ailes.

Désormais, son fils est triple champion du monde de F1 et Jos Verstappen estime qu’il n’a plus besoin d’être en permanence à ses côtés, c’est pourquoi il a choisi il y a quelques temps de se lancer dans le rallye afin d’assouvir sa passion du pilotage, mais uniquement pour le plaisir.

Lorsqu’on lui demande s’il a souhaité se lancer dans le rallye par manque d’adrénaline après avoir passé ces dernières années aux côtés de son fils sur les différents circuits de Formule 1, le Néerlandais a répondu : « Croyez-moi, j’ai aussi ressenti de l’adrénaline avec Max. »

« Mais il a désormais atteint une phase où je n’ai plus rien à faire et le moment est venu pour moi de faire des choses amusantes. » a déclaré Jos Verstappen dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« J’aime vraiment ça [le rallye], parce que j’ai un peu besoin de cette adrénaline. La sensation de courir soi-même dans une voiture ne peut être comparée à la sensation que l’on ressent lorsqu’on se tient à côté de la piste. C’est très différent. »

« Mais ce n’est pas plus excitant. Je trouve que regarder Max est tout aussi excitant que courir moi-même. Et je préfère que Max gagne plutôt que moi. Mais le meilleur, bien sûr, c’est quand tout va ensemble : Max gagne dans une voiture de Formule 1 et moi dans une voiture de rallye. C’est notre objectif à chaque fois. »

Pas à la hauteur pour le WRC !

Quant à savoir s’il espère un jour concourir personnellement au plus haut niveau du rallye en WRC, Jos Verstappen admet bien volontiers que son niveau n’est pas à la hauteur des cadors de la discipline : « Je pense que dans un an ou deux je pourrai vraiment concourir pour les Grands Prix, au niveau belge. »

« Si vous regardez vraiment au niveau mondial, je ne suis pas à la hauteur et cela ne me dérange pas. J’aime regarder le WRC, mais je n’ai aucune ambition dans cette direction. » ajoute Verstappen Sr.

« J’ai participé une fois à un rallye WRC l’année dernière, à Ypres [en Belgique], mais cela m’a occupé pendant une semaine entière. Ensuite, je remarque simplement que je suis resté trop longtemps loin de chez moi. Je suis satisfait de la façon dont les choses se déroulent actuellement. »

« Cela doit rester amusant. Nous le faisons de manière professionnelle et le reste me convient. Si je suis troisième ou premier, cela ne m’importe pas vraiment. Tant qu’on s’amuse. »

« Bien sûr, je participe à chaque rallye pour faire de mon mieux et aller le plus vite possible. Ce sera toujours le cas. Mais si vous ne gagnez pas, vous devez l’accepter. »

Bien que moins présent qu’auparavant dans le garage Red Bull aux côtés de son fils, Jos Verstappen continue de venir sur les circuits de F1, notamment lors des moments importants. En 2023, le Néerlandais était présent en Hongrie, en Belgique, au Qatar, à Las Vegas et à Abou Dhabi.

Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Verstappen veut voir Alonso gagner de nouveau en F1

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, admet qu’il aimerait voir Fernando Alonso gagner de nouveau en Formule 1, mais le pilote Red Bull aime lui aussi la gagne et ne fera certainement pas de cadeau à son adversaire ce dimanche à Monaco.

Max Verstappen s’élancera depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix de Monaco, après avoir battu pour 84 millièmes l’Espagnol Fernando Alonso ce samedi en qualifications dans les rues de la Principauté. Fernando Alonso pour sa part n’a plus gagné de course en Formule 1 depuis son passage chez Ferrari il y a dix ans et cherche toujours à décrocher une 33e victoire en F1.

Le double champion du monde – qui s’élancera depuis la deuxième place sur la grille ce dimanche – a admis en plaisantant qu’il aura besoin d’un peu d’aide de la part de Max Verstappen pour espérer gagner en Principauté tant les dépassements sont difficiles.

« Je pense que nous avons besoin de l’aide de Max, mais on ne peut pas non plus tenir pour acquis que les trois voitures termineront la course sans problème. C’est Monaco, ça va être exigeant. » a déclaré l’Espagnol ce samedi en conférence de presse post qualifications à Monte Carlo.

Lorsqu’on a demandé en plaisantant à Max Verstappen s’il pourrait « aider » Fernando Alonso à gagner ce dimanche dans les rues de la Principauté, le Néerlandais a répondu en souriant : « J’aimerais voir Fernando gagner, mais j’aime aussi me voir gagner. C’est difficile, je vais y réfléchir. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il ressent dans le fait d’être poussé dans ses derniers retranchements par le double champion du monde âgé de 41 ans, comme ce fut le cas ce samedi en qualifications à Monaco, Verstappen a insisté sur le fait qu’il a toujours eu beaucoup de respect pour l’Espagnol qu’il admire depuis quelques années maintenant.

« Ce n’est pas une surprise pour moi, j’ai grandi en regardant Fernando en F1 et j’ai aimé son style et le fait qu’il soit toujours là à 41 ans, c’est très impressionnant et je pense que c’est un excellent exemple pour les gens. »

« Si vous restez engagé, que vous croyez en vous, que vous croyez aux opportunités qui viennent à vous, alors vous pouvez montrer des choses comme il le fait en ce moment. Mais bien sûr, vous avez aussi besoin de beaucoup de talent brut naturel pour cela. »

Ces deux hommes se retrouveront ce dimanche côte à côte sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco dont le départ sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 78 tours et la course sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Au delà de la limite, Verstappen a « tout donné » en qualifications

Max Verstappen a exprimé sa satisfaction après avoir battu Fernando Alonso et Charles Leclerc pour la pole position du Grand Prix de Monaco lors d’une séance qualificative très disputée en Principauté ce samedi.

S’exprimant juste après cette séance qualificative intense, le champion du monde en titre a admis qu’il ne pensait pas pouvoir réussir à terminer devant l’Aston Martin de Fernando Alonso aujourd’hui, mais dans un dernier tour rapide dont lui seul a le secret, le Néerlandais a réussi à rattraper tout son retard sur l’Espagnol dans le dernier secteur pour finalement franchir la ligne avec 84 millièmes d’avance sur Alonso et un dixième sur la Ferrari de Leclerc.

« Nous savions que ça allait être un peu difficile pour nous ce week-end de tout mettre en place. Hier, nous n’avons pas pris le meilleur des départs, mais je pense que nous avons continué à nous améliorer encore et encore. » a déclaré Verstappen.

« En qualifications, vous devez tout mettre en oeuvre et tout risquer. Mon premier secteur n’était pas idéal dans mon dernier tour, parce que j’ai été un peu trop prudent au virage 1 je pense. »

« Ensuite, je savais que j’étais derrière [Alonso], alors dans le dernier secteur j’ai tout donné et j’ai touché quelques rails. Mais au final, je suis juste très heureux d’être en pole ici pour la première fois. »

Bien qu’il ait réussi à obtenir la position la plus importante sur la grille de départ, Max Verstappen sait que les 78 tours du Grand Prix de Monaco peuvent réserver beaucoup de surprises et reste donc assez méfiant quant à ses chances de remporter l’épreuve ce dimanche.

« Je vais avoir besoin d’un bon départ. La distance est courte jusqu’au premier virage ici. A Monaco, il peut aussi se passer beaucoup de choses, le Safety Car, la pluie, etc…c’est toujours un peu le chaos. »

« Après, je pense qu’en termes de rythme de course la voiture est rapide, donc ce n’est pas un problème. » conclut le pilote Red Bull.

Avant le départ du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec 14 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez – qui s’élancera pour sa part depuis le fond de la grille ce dimanche (à lire ici) après son crash survenu en qualifications.

Verstappen : « J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en F1 »

En 2023, Max Verstappen sera de nouveau le favori pour le titre mondial en F1 et le Néerlandais affiche déjà ses ambitions à la veille de la saison 2023 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote Red Bull – qui a décroché quinze victoires la saison dernière – compte bien poursuivre sur la même dynamique en 2023, tout en soulignant que cette compétitivité fait partie de sa nature : « Nous voulons continuer à gagner, donc tout autre chose sera une déception. » déclare le double champion du monde à CNN.

« De façon générale, c’est la mentalité que nous avons dans ma famille. C’est la façon dont j’ai grandi après avoir passé tellement de temps avec mon père sur les circuits étant enfant. Donc, je suppose que ce genre de choses ont toujours à voir avec la façon dont vous êtes élevé. »

Cette saison, Max Verstappen cherchera à décrocher un troisième titre consécutif en Formule 1, mais le Néerlandais ne cesse de répéter à qui veut bien l’entendre qu’il a déjà atteint son objectif dans sa carrière en décrochant son premier titre en 2021.

« Le problème c’est que nous voyageons tellement que cela devient de plus en plus…en gros la question est : cela vaut-il la peine de passer autant de temps loin de la famille et des amis en chassant toujours plus de succès ? »

« J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en Formule 1. Je sais que j’ai un contrat jusqu’en 2028. J’aurai alors 31 ans. C’est encore assez jeune, mais comme je l’ai dit, je veux aussi faire des choses différentes dans la vie. » conclut le pilote Red Bull.

Alors qu’il n’est âgé que de 25 ans, Max Verstappen s’apprête déjà à débuter sa neuvième saison en catégorie reine en 2023 après avoir débuté sa carrière en 2015 à l’âge de 17 ans.

En 2023, Max Verstappen ne sera plus le seul pilote néerlandais sur la grille puisque son compatriote Nick de Vries débutera sa carrière en tant que titulaire au sein de l’écurie AlphaTauri aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Alors que la saison 2023 sera composée de 23 courses (après l’annulation du GP de Chine), Max Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des calendriers à rallonge et que pour cette raison précise le Néerlandais ne compte pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans.

« J’ai souvent indiqué que c’était trop et c’est la principale raison pour laquelle je ne continuerai pas à le faire après mes 40 ans. »a récemment déclaré Verstappen.

« Faire autant de voyages, ce n’est tout simplement pas sain. J’aime toujours autant ce que je fais, mais vous devez faire beaucoup de sacrifices pour cela. »

« Cela semble fou parce que piloter une Formule 1 est bien sûr un rêve pour beaucoup de gens, mais en réalité vous êtes loin de chez vous et des gens que vous aimez et il arrive un moment où vous voulez en finir avec tout ça. »

Verstappen voit plusieurs rivaux potentiels en 2023

Max Verstappen s’attend à ce que son grand rival Lewis Hamilton soit de retour dans la course au titre en 2023 après une saison 2022 compliquée, mais il estime également que le septuple champion du monde n’est pas le seul pilote qu’il devra battre pour tenter de conserver sa couronne.

Max Verstappen a battu Lewis Hamilton dans la course au titre mondial en 2021 dans les circonstances que l’on connaît avec une finale à Abou Dhabi qui s’est disputée dans la controverse suite à une erreur de la part du directeur de course de l’époque, Michael Masi. En 2022, un Max Verstappen dominant a de nouveau décroché le titre, alors que Lewis Hamilton et son équipe Mercedes ont lutté pendant une grande partie de la saison avec une monoplace mal née.

En 2023, Max Verstappen remet donc son titre en jeu, mais le pilote Red Bull s’attend à ce que Lewis Hamilton soit de retour cette saison et n’écarte pas non plus l’idée de voir d’autres pilotes venir se mêler à la bataille.

« Il [Hamilton] a été l’un des plus grands pilotes de tous les temps dans le sport, donc s’il a la voiture pour le faire, il peut à nouveau se battre pour le titre. » estime le double champion du monde au micro de Sky Sports.

« Mais c’est pareil pour George [Russell] et Charles [Leclerc], c’est aussi pareil pour Lando [Norris]. Si vous leur donnez une voiture capable de se battre pour un championnat, ils peuvent le faire. »

« Mais quand vous avez la voiture, il y a aussi plus de pression. Vous ne pouvez pas vous permettre de faire des grosses erreurs, le niveau de pression est différent. Mais je reste convaincu qu’une fois que ces gars-là seront dans cette position [une voiture compétitive], tout est possible, ils ont le talent pour le faire. »

En 2023, Max Verstappen cherchera à devenir le cinquième pilote de F1 à décrocher un troisième titre mondial consécutif, et bien qu’il soit enthousiasmé par la perspective d’atteindre ce record, le Néerlandais préfère rester prudent quant à ses propres objectifs en ce début d’année.

« Mon numéro préféré est le numéro trois. » plaisante t-il à propos d’un potentiel troisième titre mondial en Formule 1.

« Bien sûr, nous devons tout essayer, mais je ne sais pas si nous allons être assez bons. En tant qu’équipe, nous croyons que nous le sommes, nous sommes très motivés, nous sortons d’une bonne année et nous travaillons d’arrache-pied pour essayer d’y parvenir. »

« Tout le monde à l’usine durant tout l’hiver a travaillé d’arrache-pied, et une fois revenu de mes vacances, j’ai moi aussi travaillé d’arrache-pied pour essayer d’être dans la meilleure forme possible. Une fois que vous êtes dans la voiture, vous savez que c’est le moment d’y aller et vous devez performer. »

La saison 2023 débute avec le Grand Prix de Bahreïn qui se dispute du 3 au 5 mars, soit à peine une semaine après les essais hivernaux qui se disputent cette année sur la piste de Sakhir à Bahreïn.

Verstappen se méfie de Mercedes pour 2023

Lorsqu’on lui demande qui de Mercedes ou de Ferrari sera le principal rival de Red Bull cette année en supposant que l’écurie de Milton Keynes soit toujours aussi forte qu’en 2022, le Néerlandais Max Verstappen a répondu qu’il s’attendait certainement à une réaction de Mercedes en 2023.

L’an dernier, Max Verstappen a clairement dominé la compétition en F1 avec pas moins de quinze victoires à son actif et 454 points inscrits, alors que Mercedes n’a décroché qu’une seule victoire en fin d’année grâce à une W13 mise à jour à plusieurs reprises au fil de la saison.

Alors que la campagne 2023 débute avec le Grand Prix de Bahreïn début mars, Max Verstappen estime que Mercedes pourrait bien être le grand rival de Red Bull cette année, à la seule condition que l’écurie du constructeur allemand ait tiré des leçons de ses difficultés l’an dernier, tandis que le Néerlandais n’enterre pas pour autant la Scuderia Ferrari qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2022.

« A la fin de la saison dernière ils semblaient forts, parfois moins. Donc, de mon côté c’est un peu difficile à dire parce que je ne fais pas partie de leur équipe. » a déclaré le champion du monde en titre lors de la présentation de la Red Bull ce vendredi à Manhattan.

« Mais je suppose que s’ils ont compris parfaitement ce qui doit être amélioré sur leur voiture, alors bien sûr, ils seront notre principal rival. Mais je pense que Ferrari sera forte aussi, mais à quel point c’est difficile à dire. »

« Mais Mercedes a démontré au cours des dernières années qu’ils étaient vraiment, vraiment forts et ils ont aussi un bon groupe de personnes dans l’équipe. »

« Après, je fais aussi confiance à mon équipe à Milton Keynes, je sais qu’ils peuvent construire une voiture très solide avec un bon moteur. J’espère juste que nous aurons de nouveau un package solide pour nos battre contre eux. »

Si Red Bull a déjà présenté la livrée de sa monoplace 2023, ce n’est pas encore le cas de Ferrari et Mercedes qui dévoileront leur monoplace respectivement le 14 et 15 février.

Max Verstappen prêt à défendre son titre mondial

Le pilote Red Bull Max Verstappen se dit prêt à remettre son titre mondial en jeu cette année au volant de la RB19 dévoilée ce vendredi par son équipe à New-York aux Etats-Unis lors d’un événement diffusé en direct.

L’équipe championne du monde en titre, Red Bull, a dévoilé ce vendredi sa nouvelle monoplace à la livrée similaire à celle de la saison passée, alors que l’écurie de Milton Keynes a également révélé un nouveau partenariat technique avec le constructeur automobile Ford qui développera avec Red Bull une unité de puissance hybride à partir de la saison 2026.

« C’est formidable d’être à New York pour le lancement de la RB19. Les États-Unis sont très importants pour nous. Cette année, il y a trois Grands Prix [Miami, Austin et Las Vegas]. » a déclaré le champion du monde en titre ce vendredi lors de la présentation de la RB19.

« La livrée est assez similaire depuis quelques années, mais je trouve toujours que c’est une voiture cool avec les couleurs Red Bull partout. Nous avons eu beaucoup de succès, alors pourquoi voudriez-vous changer cela ? »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que cette RB19 sera en mesure de faire tout aussi bien que la très dominante RB18 de la saison 2022, le Néerlandais – qui a déjà roulé dans le simulateur de l’équipe avec cette nouvelle spécification – dit que les premières impressions sont bonnes.

« Je l’ai piloté dans le simulateur. Depuis l’année dernière, nous essayons constamment d’améliorer la voiture. Je ne peux pas partager beaucoup de détails, mais dans le simulateur, nous essayons de corréler au mieux avec le monde réel et les premières sensations ont été vraiment bonnes. »

« Nous sommes très excités pour la saison prochaine et nous ferons de notre mieux pour défendre nos titres mondiaux. » a conclu le double champion du monde.

Du « petit Prost » à De Vries, Marko fait le point sur les jeunes pilotes

Helmut Marko, conseiller et responsable de la filière jeunes pilotes Red Bull fait le point sur le marché des pilotes junior et compare Isack Hadjar à Alain Prost.

Si on examine la grille de départ de la F1 2023, on peut constater que cinq pilotes sont issus du programme junior de Red Bull : il s’agit bien entendu de Max Verstappen, mais il y a également Carlos Sainz qui pilote aujourd’hui pour Ferrari, Pierre Gasly qui rejoint Alpine cette saison après plusieurs années au sein du giron Red Bull, Alex Albon chez Williams et Yuki Tsunoda, pilote AlphaTauri fortement soutenu par Honda. Faire partie de la filière jeunes pilotes de Red Bull, c’est quasiment la garantie de faire carrière dans le sport automobile de haut niveau.

Interviewé par nos confrères de Auto Motor und Sport, Helmut Marko a fait un état des lieux du marché actuel des jeunes pilotes. En 2023, l’Autrichien suivra de près de nouveaux visages en F2 tel que le Français Isack Hadjar qu’il surnomme « le petit Prost » et qui a remporté trois courses lors de ses débuts en F3. Zane Maloney a remporté le titre FIA de rookie de l’année en 2022 et Enzo Fittipaldi n’était pas passé loin du titre en F3 en 2021.

« D’abord et avant tout le Français Isack Hadjar, que j’appelle « Little Prost » parce qu’il ressemble au grand. Ensuite, nous avons Zane Maloney, un talent de la Barbade, et Enzo Fittipaldi. Ils piloteront pour nous en Formule 2 et devront y faire leurs preuves. »

Du côté des membres du programme junior qui pilotaient en F2 l’année dernière, le Néo-zélandais Liam Lawson tentera sa chance en SuperFormula en 2023 comme Stoffel Vandoorne et Pierre Gasly l’ont fait par le passé. L’Estonien Juri Vips a quant à lui été exclu du programme pour avoir tenu des propos racistes lors d’un jeu en ligne au cours de la saison 2022 (à lire ici).

« La clé est de finir devant, ce qui n’a pas toujours été le cas de Liam Lawson mais au final, il a quand même fait de bonnes courses. » ajoute Marko.

« Ensuite, nous avons eu Jüri Vips, qui a eu un mauvais mot et qui n’a donc pas pu continuer. Ce qui n’est certainement pas juste non plus. Quand tu es un garçon de 21 ans, tu dis parfois des bêtises. »

« Il y a aussi Sebastian Montoya qui pilote toujours pour nous en Formule 3. Nous avons donc une large base. Mais si, comme cette année, aucun véritable leader ne se présente, nous allons également jeter un coup d’œil sur le marché. »

« Et c’est précisément là que nous avons trouvé Nyck de Vries. En fin de compte, nous avons besoin de pilotes qui ont le potentiel pour éventuellement gagner un Grand Prix. Et nos jeunes pilotes ne l’avaient pas. »

En tant que champion de Formule 2 et de Formule E, Nyck de Vries frappait à la porte de la Formule 1 depuis plusieurs années en vain. Lors du Grand Prix d’Italie 2022, l’équipe Williams lui a offert la chance de piloter en remplacement du titulaire Alex Albon et le Néerlandais a ébloui par ses performances. Il s’est alors vu offrir un poste de pilote titulaire au sein de l’équipe AlphaTauri à partir de la saison 2023.

Enfin, quand on a demandé à Helmut Marko s’il voyait un nouveau Verstappen quelque part sur le marché, sa réponse a été laconique : « Non! »

Des combinaisons plus légères pour Verstappen et Perez en 2023

A partir de la saison 2023 de F1, la société Sparco rejoindra l’équipe Red Bull Racing pour devenir fournisseur officiel (contrat pluriannuel), ce qui permettra à Max Verstappen et Sergio Perez de porter une combinaison et des bottines ultra légères. 

Au début des années 2000, Sparco a créé la combinaison Superleggera offrant un composé qui non seulement était conforme à la norme FIA 8856-2000, mais se présentait comme la combinaison la plus légère de son époque, pesant environ 20% de moins que les combinaisons comparables des marques rivales.

La nouvelle combinaison que porteront Max Verstappen et Sergio Perez à partir de 2023 a été créée comme une évolution naturelle de cette combinaison historique Superleggera. En plus de ces combinaisons « ultra légères », Verstappen et Perez seront également équipés de bottines Sparco X-Light +, des gants Arrow Biotech ainsi que des sous-vêtements Sparco.

Les membres de l’équipe de course seront équipés quant à eux d’une gamme dédiée de produits dérivés des combinaisons de compétition Sparco et des gants Tide Meca afin de répondre à toutes les exigences de confort et de sécurité en fonction des besoins spécifiques de conception et de performance de l’équipe tout au long de l’année.

« Veiller à ce que nos pilotes et notre équipe de course soient aussi sûrs que possible est toujours notre première priorité. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull.

« Sparco est à la pointe de la sécurité des vêtements de course depuis plus de quatre décennies et nous sommes ravis de les accueillir dans l’équipe. Le fait que leur dévouement à la sécurité va de pair avec la recherche de la performance et de la légèreté, des considérations clés en course, rend la collaboration encore plus excitante. »

Depuis 1977, Sparco développe et fabrique des équipements pour l’environnement de course et compte actuellement plus de 300 équipes partenaires dans diverses compétitions mondiales de sport automobile (F1, Indy, WRC, Nascar, Dakar et bien d’autres) et des clients du monde entier qui adoptent ses produits.

La Honda Civic Type-R GT de Max Verstappen en vente

La Honda Civic Type-R GT de 2018 utilisée par le champion du monde de F1 Max Verstappen est actuellement en vente sur le site de vente aux enchères Catawiki.

Cette Honda Civic Type-R GT de 2018 de couleur blanche totalise 58 500 km au compteur. Elle est équipée d’une boîte de vitesses manuelle et d’un moteur quatre cylindres en ligne 16 soupapes d’une puissance de 320 chevaux. Ce modèle est unique car le double champion du monde a apposé sa signature sur le tableau de bord et sur la malle arrière. Le véhicule possède évidemment un suivi complet et a toujours été entretenu dans le réseau Honda (cachet de la concession faisant foi).

Le prix estimé de la voiture se situe entre 50 et 60 000 EUR et le véhicule est en « très bon état ». La vente aux enchères a déjà débuté le vendredi 9 décembre et se poursuivra jusqu’au lundi 19 décembre et la voiture n’a pas de prix de réserve.

Si vous souhaitez enchérir sur cette Honda Civic Type-R GT, cliquez sur ce lien et vous serez redirigé vers le site de vente aux enchères Catawiki sur lequel vous pourrez faire votre proposition et voir toutes les photos du véhicule, ainsi que toutes les informations disponibles.

Pour voir la voiture en mouvement, vous pouvez visionner la vidéo YouTube ci dessous. Il s’agit précisément de la Honda Civic Type-R GT mise en vente.

Red Bull F1 fait le show à Milton Keynes

Les champions du monde de F1 ont fait le show ce samedi à travers les rues de Milton Keynes, QG de l’équipe.

30 000 spectateurs étaient rassemblés dans le froid de fin d’automne à Milton Keynes ce samedi pour célébrer les 2 titres, les 17 victoires et les 28 podiums remportés par Red Bull cette année. L’équipe a en effet décroché son cinquième titre constructeurs, le premier depuis 2013. La champion du monde en titre, Max Verstappen, et son coéquipier Sergio Perez ont pris le volant de la RB7 pour l’occasion et ont gratifié la foule de multiples donuts. Christian Horner, team principal, et Adrian Newey, directeur technique étaient également présents.

L’usine de Red Bull Racing est basée à Milton Keynes en Angleterre depuis 2005 mais un événement comme celui-ci n’avait plus eu lieu depuis 2011.

« Nous sommes basés à Milton Keynes depuis 2005, quand j’étais encore enfant, donc c’est formidable de revenir ici avec des événements locaux comme celui-ci. » a déclaré Max Verstappen.

« Nous sommes vraiment reconnaissants de l’amour et du soutien qui viennent de la ville et nous attendons avec impatience l’année prochaine où nous avons un grand défi devant nous. »

« Nous savons que nous pouvons relever ce défi, bien sûr, tout le monde autour de nous travaillera tout aussi dur pour nous battre, mais ils n’ont pas le soutien que nous avons. »

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a déclaré : « La dernière fois que nous avons fait rouler les voitures à travers Milton Keynes, c’était il y a 11 ans, et voir les fans, l’équipe et leurs familles tous ici aujourd’hui est très spécial. »

« Pouvoir ramener les trophées des pilotes et des constructeurs dans notre ville de Milton Keynes, après une saison aussi incroyable, est un moment de grande fierté. »

« Quelle meilleure façon de célébrer ces réalisations avec la ville qui est notre maison depuis le tout début. »

« Nous voudrions remercier tout le conseil et les autorités de Milton Keynes pour tout ce qu’ils ont fait pour rendre tout cela possible, mais surtout, nous voudrions remercier les fans. 30 000 personnes sont présentes ce jour pour faire la fête avec nous tout au long de la journée et nous sommes vraiment reconnaissants de leur soutien. » a conclu le Team principal de Red Bull.

Coulthard : « L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres »

David Coulthard pense que les deux titres remportés par Max Verstappen ne signent pas forcément le début d’une « ère Verstappen » pour plusieurs années. L’équipe Red Bull aura en effet fort à faire l’année prochaine pour maintenir son hégémonie.

Après un titre 2021 controversé et une rude bataille entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, le Néerlandais a décroché le titre 2022 avec plus de facilité, remportant 15 des 22 Grands Prix de la saison. Au début de la campagne, Ferrari semblait pourtant en mesure de concurrencer l’écurie autrichienne mais, dés la mi-saison, Max Verstappen a tiré son épingle du jeu, prenant le large au classement pilotes. Il a ainsi décroché le titre au Japon quatre courses avant la fin de la saison.

Cependant, l’année prochaine pourrait être plus difficile pour Red Bull : Mercedes a réalisé beaucoup de progrès en fin de saison tandis que Ferrari devrait être en mesure de tirer les enseignements des erreurs commises en 2022, sous la houlette d’un nouveau chef d’équipe puisque Mattia Binotto a déposé sa démission la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en considération que l’équipe de Milton Keynes a été pénalisée pour avoir enfreint le plafond budgétaire 2021 et voit donc son temps en soufflerie réduit de 10%. Les 70% d’essais aérodynamiques dont bénéficie l’équipe championne en 2022 passeront donc à 63%. David Coulthard considère que cela pourrait entraver la conception d’une monoplace capable de remporter des titres dans les années à venir.

« L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres« , a déclaré l’ancien pilote de F1 dans les colonnes de Formule1.nl.

« Pas parce que ce n’est pas un pilote brillant, mais il n’aura peut-être pas une voiture capable de remporter des titres dans les saisons à venir. Personne ne peut le savoir à l’avance. »

« Lewis aurait pu être neuf fois champion au lieu de sept. En même temps, il a souvent été dans une bonne voiture mais ça n’a pas été le cas d’un pilote comme Alonso. Alors que ce dernier a également remporté deux titres de suite en 2005 et 2006 – tout comme Verstappen maintenant – et personne ne pouvait alors imaginer que ça s’arrêterait là. »

« Alonso aurait dû avoir plus de deux titres », a expliqué David Coulthard, « mais ses choix et les dieux de la course l’ont mis dans la position où il pilotera pour Aston Martin l’année prochaine et les chances qu’il devienne champion sont minces. » Et cela, même si Fernando Alonso a toujours « les compétences », selon la conclusion de l’Ecossais.

Max Verstappen VS les autres: la statistique qui impressionne

A six Grands Prix de la fin de la saison, Max Verstappen est en tête du championnat avec seulement six points d’avance sur Lewis Hamilton. Il faut dire que le duo de pilotes se tient dans un mouchoir de poche : depuis huit Grands Prix, l’écart les séparant n’a jamais dépassé les huit points. Cependant, c’est une autre statistique qui nous intéresse aujourd’hui avec une avance considérable en faveur du pilote belgo-néerlandais.

Avec 469 tours bouclés en tête cette saison, Max Verstappen surclasse le reste du plateau F1. Si l’on réuni les dix autres pilotes ayant couru en tête cette saison à savoir : Hamilton, Bottas, Ocon, Leclerc, Ricciardo, Perez, Norris, Sainz, Vettel et Alonso, ces derniers comptabilisent ensemble 465 tours en tant que leader.

Le pilote Red Bull a donc passé cette année plus de temps en tête que l’intégralité du plateau. Cette statistique vient également appuyer une autre performance : Verstappen a passé plus de 50% du temps en tête avec 469 tours sur un total de 934 tours après le Grand Prix de Turquie. A titre de comparaison, Lewis Hamilton a passé 133 tours en tête cette saison.

Une régularité qui permet entre-autres à Max Verstappen de jouer des coudes en tête du championnat avec 7 victoires contre 5 pour Lewis Hamilton. Cependant, le championnat ne se jouera pas sur le nombre de tours en tête, domaine dans lequel Verstappen domine jusqu’à présent, mais bien sur les points engrangés lors des six derniers Grands Prix où chaque place gagnée comptera.

Hamilton ouvert au dialogue avec Verstappen avant la Hongrie

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, une guerre des mots a éclaté entre le clan Red Bull et les hommes de Mercedes à la suite du crash dont a été victime Max Verstappen dès le premier tour de course.

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il fallait être deux pour « danser le Tango », tandis que le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a qualifié la victoire de Lewis Hamilton de « victoire creuse ».

Max Verstappen de son côté a qualifié les célébrations du pilote Mercedes « d’antisportives », et « d’irrespectueuses » alors que le Néerlandais était encore à l’hôpital. Quant à Lewis Hamilton, le septuple champion du monde de F1 a affirmé qu’il ne se laisserait pas « intimider pour être moins agressif ».

Tout ce petit monde se retrouvera donc dans quelques jours à Budapest pour la onzième manche de l’année dans un contexte tendu, et pour le moment, personne ne sait si cette guerre des mots se poursuivra ou bien si les principaux protagonistes enterreront la hache de guerre.

« Je ne sais pas, je suis ouvert à cela, je n’ai aucun problème. » a répondu Lewis Hamilton après la course lorsqu’on lui a demandé s’il allait discuter avec Max Verstappen avant la prochaine manche qui se disputera sur le tracé de Budapest et cité par le site du championat.

« Je ne sais pas vraiment ce que nous allons nous dire. Tout cela fait partie du jeu, nous continuons à attaquer. Il faut juste du respect sur la piste sinon cela pourrait arriver plus souvent je suppose, et j’ai fait de mon mieux pour rester aussi propre que possible. » a t-il insisté.

« Il est passé devant moi et nous sommes entrés en collision, j’étais assez frustré parce que nous devons nous laisser de la place, et de toute façon je savais que j’allais avoir une pénalité. Je savais que j’allais devoir tout donner pour l’équipe et pour les fans. Nous n’avons simplement jamais abandonné. »

Au championnat, Lewis Hamilton est revenu à huit points de Max Verstappen au classement des pilotes, tandis que Mercedes n’a plus que quatre points de retard sur Red Bull au classement des constructeurs.

Le Grand Prix de Hongrie, onzième rendez-vous du calendrier 2021 de la F1, se déroulera du 30 juillet au 1er août sur le tourniquet hongrois de Budapest. Il s’agira de la dernière course de la saison avant la pause estivale de quelques jours.

Michael Masi: « On juge l’incident pas les conséquences »

Le Grand Prix de Grande Bretagne a été marqué par un effroyable accident dont Max Verstappen a été victime suite à l’accrochage avec Lewis Hamilton dans le virage rapide de Copse lors du premier tour de course, la roue avant gauche de la Mercedes du septuple  champion du monde est venue heurter la roue arrière droite de la Red Bull du leader du championnat, l’envoyant dans le mur de pneus à plus de 250km/h ce qui lui vaudra d’encaisser un choc de 51G.

Lewis Hamilton a écopé suite à cela d’une pénalité de 10 secondes et de deux points sur sa super licence, pénalité donnée assez rapidement afin d’éviter l’attente d’un jugement qui viendrait impacter les résultats après la course et éviter un classement provisoire pour quelques heures.

Même si chacun a son avis sur la culpabilité ou non de Lewis Hamilton, il revient dans les débats la violence du choc est les conséquences graves qu’aurait pu subir Max Verstappen qui est sorti de l’hôpital sans blessure majeure. Le directeur de course Michael Masi nous explique la position des commissaires de piste et comment un tel incident est analysé:

« En regardant l’incident, je suis d’accord avec les commissaires et la pénalité qu’ils ont appliquée », a déclaré Masi. « L’une des grandes règles des commissaires qui est et a été un pilier pendant de très nombreuses années est que vous ne devez pas tenir compte des conséquences d’un incident ».

« Donc, lorsqu’ils jugent les incidents, ils jugent l’incident lui-même, les faits de l’incident et non pas ce qui se passe après comme conséquence, et c’est quelque chose que les commissaires ont fait pendant de nombreuses années et que l’on conseille de continuer à faire. C’est ainsi que les commissaires jugent, car si vous commencez à prendre en compte les conséquences, il y a trop de variables par rapport à l’incident en lui-même. »

Les commissaires ont en effet estimé que Lewis Hamilton était le principal responsable de l’incident, en témoigne son dépassement sur Charles Leclerc en fin de course dans le même virage qui s’est passé sans encombre:

« Je ne sais pas si les commissaires ont exprimé un point de vue sur ce qu’il aurait dû faire mais je pense qu’après avoir examiné tout cela, ils ont estimé qu’il était le principal responsable de cet incident. »

« Comme ce qui s’est passé avec Charles [Leclerc] plus tard , il aurait pu rester plus près de la corde, et c’est ça qu’ils ont jugé. Je pense que la formulation était claire, conformément au règlement, il était « principalement à blâmer », pas « entièrement à blâmer ».

« Il aurait pu se placer plus loin dans la corde et cela aurait pu changer le résultat, mais nous ne saurons pas – nous devons juger l’incident lui-même. » conclut le directeur de course.

Enfin rappelons qu’il ne s’agit pas de la première passe d’arme dans ce virage dans l’ère moderne de la F1, Alexander Albon et Kimi Raikkonen s’y sont frôlés en 2020, Hamilton et Bottas ont donné des sueurs froide à Mercedes en 2019, Vettel avec sa Red Bull prendra le dessus sur la Ferrari de Alonso en 2014.

Verstappen souligne sa bonne relation avec Sergio Perez

Max Verstappen apprécie particulièrement le fait d’avoir un coéquipier rapide à ses côtés cette année, ce qui lui permet de mettre la pression sur l’équipe Mercedes tout en ayant un allié de poids sur la piste à chaque course.

Jusqu’à présent, Max Verstappen a toujours dû se battre « seul » à l’avant de la grille avec ses précédents coéquipiers (Pierre Gasly et Alex Albon) qui étaient légèrement en retrait au volant d’une monoplace toujours très délicate à piloter.

Mais cette année, l’arrivée du très expérimenté Sergio Perez a sensiblement changé la donne pour Verstappen qui peut désormais compter sur son coéquipier pratiquement à chaque course, bien que le pilote mexicain ait mis un certain temps en début d’année avant de trouver son rythme au volant de la RB16B.

Lorsqu’on demande à Verstappen dans le podscast Talking Bull de l’équipe Red Bull ce qu’il apprécie le plus chez Sergio Perez avec qui il travaille pour la première fois cette année, le Néerlandais a répondu : « Qu’on puisse se pousser l’un et l’autre. »

« Nous avons vraiment une bonne relation et nous nous amusons bien ensemble. Sur la piste, nous essayons de tirer le meilleur parti ensemble et cela n’est pas forcément le cas dans toutes les équipes. »

« Sergio aime la Formule 1 et la vie avec sa famille en dehors, je pense qu’il a réussi à trouver le bon équilibre là-dedans et moi de mon côté je peux apprendre beaucoup de cela. »

Depuis son arrivée chez Red Bull, Sergio Perez a déjà décroché une victoire après les neufs premières courses de la saison. Au championnat du monde des pilotes, le Mexicain occupe la troisième place avec 46 points de retard sur Lewis Hamilton.

Le contrat de Sergio Perez avec l’équipe Red Bull arrivera à son terme à la fin de cette saison, mais tout porte à croire que le Mexicain va être reconduit par l’équipe de Milton Keynes pour 2022.

Classement pilotes F1 2021

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Hamilton prédit une victoire facile pour Max Verstappen ce dimanche

Quatrième sur la grille de départ du Grand Prix d’Autriche ce dimanche, le septuple champion du monde Lewis Hamilton prédit déjà une victoire facile pour Max Verstappen pour cette neuvième manche de la saison 2021.

Relégué à trois dixièmes de la Red Bull de Max Verstappen à l’issue de la séance de qualifications ce samedi, le pilote Mercedes ne peut que constater l’avance en termes de rythme prise par l’équipe Red Bull et s’attend donc à un Grand Prix compliqué ce dimanche.

« Ils ont trois dixièmes d’avance sur nous, je pense qu’ils ont encore amélioré leur voiture pour ce week-end. » a déclaré Lewis Hamilton après les qualifications ce samedi à Spielberg.

« Je pense que ce sera une victoire facile pour Max [Verstappen]. De notre côté, nous allons juste essayer de limiter les dégâts en devançant Perez. »

Hamilton – qui est retourné à l’usine la semaine dernière pour rouler dans le simulateur Mercedes afin de comprendre où l’équipe peut s’améliorer – ne cache pas son exaspération après avoir travaillé si dur ces derniers jours.

« Je n’ai pas de réponse pour tout cela. Nous n’étions tout simplement pas les plus rapides. Passer autant de temps à travailler si dur pour améliorer la voiture…Je ne sais pas s’ils ont amélioré la voiture, je n’ai aucune idée, mais nous ne l’avons pas fait de notre côté et nous devons juste continuer à travailler. »

« Nous devons vraiment trouver la performance dans les courses suivantes. Je ne sais pas si McLaren a une mise à niveau, mais ils sont méga rapides avec Lando, et oui, nous devons juste essayer de nous améliorer. »

Avant le départ du Grand Prix d’Autriche, Max Verstappen a 18 points d’avance sur Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes.

Grille de départ GP d’Autriche

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Hamilton n’est pas dupe et sait que Verstappen a caché son jeu en EL2

Bien qu’il ait terminé tout en haut de la feuille des temps ce vendredi après-midi lors des EL2 du Grand Prix d’Autriche avec un peu plus d’un dixième d’avance sur son coéquipier et deux dixièmes d’avance sur la Red Bull de Max Verstappen (troisième), Lewis Hamilton n’est pas dupe et sait très bien que Red Bull en a gardé sous la pédale.

Vainqueur la semaine dernière sur le même tracé, Max Verstappen a terminé les EL2 à la troisième position ce vendredi, mais le pilote Red Bull n’était pas sur un tour très rapide, gêné par le trafic et ayant même commis une petite erreur dans le dernier secteur.

« Ils ont définitivement quelque chose de plus dans leur sac, je le sais déjà. » a déclaré Hamilton après sa journée de travail.

« Mais je pense que nous avons fait quelques petits progrès aujourd’hui, mais je pense qu’ils ont encore l’avance de deux dixièmes ou peut-être c’est un dixième et demi, quelque chose comme ça. »

« Nous avons certainement fait quelques petits pas en avant, mais pas assez pour réduire les deux dixièmes. Mais sur un seul tour, ça s’est bien passé de notre côté, c’était plutôt bien, mais je m’attends à ce qu’ils [Red Bull] se dévoilent un peu plus demain. » 

Hamilton a une nouvelle fois déclaré que la puissance disponible du moteur Honda était particulièrement impressionnante – bien que le chef technique de Honda, Toyoharu Tanabe, ait nié plus tôt ce vendredi que leur groupe motopropulseur avait bénéficié d’une amélioration des performances à la mi-saison.

« Ils ont presque le mode de qualifications que nous avions auparavant [le fameux party mode de Mercedes] », a déclaré Hamilton.

« Je ne comprends pas d’où cela vient, mais c’est impressionnant et nous devons travailler dur pour essayer de voir si nous pouvons les égaler dès ce soir. »

Classement des EL2 du GP d’Autriche

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Verstappen sur-motivé en Q3 après une remarque de son ingénieur

Auteur de la pole position ce samedi aux qualifications du Grand Prix de Styrie, Max Verstappen a expliqué après la séance qu’il a été motivé en Q3 par les propos tenus par son ingénieur quelques minutes plus tôt.

En Q2, le pilote Red Bull a signé son meilleur temps sur des pneus Mediums pour pouvoir prendre le départ de la course sur cette gomme ce dimanche. En fin de Q2, l’équipe lui a chaussé les gommes Tendres pour qu’il puisse se faire une idée du potentiel de ces pneus avant d’attaquer la Q3. Mais le Néerlandais a été gêné dans son tour en Tendres et n’a donc pas pu exploiter tout le potentiel de la gomme.

En rentrant au stand, Verstappen s’est fait réprimander par son ingénieur GianPiero Lambiase, ce qui l’a au final motivé pour tout donner lors de la Q3.

« Je pense que mon ingénieur m’a vraiment motivé [pour la Q3]. » a déclaré Max Verstappen après les qualifications ce samedi.

« Il était contrarié que je n’ai pas fait le tour de piste sur le Tendre [en Q2], alors il est venu à la radio quand j’ai suis entré dans la voie des stands et il a dit:  « Je sais que tu as été retenu dans le virage 1, mais tu aurais dû pousser durant le tour pour voir comment étaient les pneus. »

« Je n’ai pas répondu, mais je pense que secrètement à l’intérieur, cela m’a poussé à pousser un peu plus fort lors de ce premier run en Q3 ! »

Grille de départ du GP de Styrie

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