Bien conscient que McLaren a besoin d’avoir une « meilleure » monoplace l’an prochain pour espérer jouer le championnat du monde en F1, Lando Norris dresse tout de même un bilan plutôt positif de la campagne 2022 de son équipe.
En 2022, l’équipe McLaren était lancée dans une bataille serrée avec Alpine pour la quatrième place du championnat constructeurs tout au long de la saison. Finalement, c’est bien Alpine qui a réussi à terminer devant McLaren avec une petite avance de seulement quatorze points.
Lando Norris – qui a marqué à lui tout seul 122 points sur les 159 inscrits par McLaren cette année – admet que l’objectif fixé par son équipe en début de saison n’a pas été atteint, mais le jeune britannique souligne les constants progrès réalisés après un début de saison compliqué pour McLaren.
« Par rapport à là où nous étions lors de la première course, je pense que nous avons fait du bon travail, nous sommes bien revenus. » estime Lando Norris au micro de Sky Sports.
« Si je repense à l’avant saison 2022, est-ce que nous avons réalisé ce que nous aurions dû faire en tant que McLaren ? Honnêtement, la réponse est non. Si nous voulons bien faire et être champions à un moment donné et que nous voulons gagner des courses, nous ne pouvons pas être satisfaits de là où nous en sommes cette saison. »
« Cependant, nous pouvons certainement être satisfaits des progrès que nous avons réalisés. Que ce soit les mécaniciens avec les arrêts au stand, notre stratégie, l’éthique de travail de toute l’équipe, il y a tant de choses qui fonctionnent bien. C’est juste que nous avons besoin d’une voiture légèrement meilleure, c’est tout. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense être au bon endroit chez McLaren pour le futur, le Britannique a répondu : « J’ai confiance en McLaren, j’ai confiance dans les gars avec qui je travaille, dans toute l’équipe. »
« Seul le temps nous le dira, mais on ne peut jamais être sûr à 100% de l’endroit où vous allez être. Mais vous pouvez aussi avoir une bonne chance. »
En 2022, Lando Norris a été le seul pilote de la grille à monter sur un podium en dehors des trois meilleures équipes. Le Britannique a également terminé la campagne avec 85 points d’avance sur son coéquipier Daniel Ricciardo et est également le seul après les pilotes des trois meilleures écuries à avoir marqué plus de 100 points.
Que cela soit en essais de pré-saison ou lors des deux premiers Grand-Prix, McLaren a connu un début de saison difficile, mais l’écurie de Woking repart de Melbourne avec de gros points.
Ce week-end aura été plus prolifique pour l’équipe Britannique, Lando Norris terminant le Grand Prix d’Australie 5ème et Daniel Ricciardo 6ème, permettant ainsi à l’Australien de marquer ses premiers points en 2022 devant son public : « Ce fut un meilleur week-end, ce qui est positif pour l’équipe. Je suis heureux de la progression et, en tant que résultat d’équipe, je pense que nous avons fait tout ce que nous pouvions » a déclaré Daniel Ricciardo ce dimanche soir à Melbourne.
« Je pense que la première partie de la course a été positive mais il y a encore un peu de travail à faire. Probablement dans le deuxième relais, j’ai perdu un peu de rythme avec le pneu dur. Ça a fini par revenir un peu, mais nous avons encore un peu de progrès à faire. Je vais continuer à travailler là-dessus, mais dans l’ensemble, le week-end s’est bien passé. »
« Je suis heureux de repartir avec mes premiers points de l’année à la maison qui plus est, ce qui est également bien pour tous les fans qui sont venus ici, donc je suis assez satisfait. Nous quittons Melbourne dans la bonne humeur, ce qui est agréable car cela fait probablement quatre ans que je ne suis pas parti d’ici avec la bonne humeur. » Conclut Ricciardo.
Le directeur d’équipe Andreas Seidl se réjouit également du travail accompli par son équipe et ses pilotes tout au long du week-end en Australie, un résultat qui permet à McLaren de remonter dans la hiérarchie et d’occuper désormais la 4éme place au championnat du monde des constructeurs.
« C’est notre première arrivée de la saison avec les deux voitures dans les points. C’est un excellent résultat pour l’équipe, je remercie tout le monde dans le garage, à l’usine pour tout leur travail et à nos collègues de Mercedes HPP [ndlr: motoriste] »
« Un remerciement spécial aussi à Lando et Daniel pour leur excellent travail derrière le volant tout le week-end, ils ont pu extraire tout ce que nous avons de la voiture. Je ne veux pas oublier de mentionner notre équipe des stands. Encore une fois, deux excellents arrêts aux stands aujourd’hui. Nous prenons ce résultat comme une motivation pour continuer à travailler dur afin d’apporter plus de performance à la voiture. »
Chez McLaren, Lando Norris a signé le meilleur temps du jour en fin d’après-midi, battant d’un peu plus de deux dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc. A l’issue de cette première journée, le jeune pilote aura bouclé 101 tours soit l’équivalent de 472 kilomètres.
La MCL36 n’a rencontré aucun problème majeur pour cette première journée d’essais, si ce n’est une petite alerte dans l’après-midi lorsque le moteur a coupé au bout de la pit-lane, obligeant les mécaniciens à venir chercher la monoplace de Norris pour la pousser jusqu’au garage. Le Britannique a tout de même pu reprendre la piste immédiatement.
Au sujet de cette première journée, Norris a déclaré : « Je suis vraiment content d’être de retour derrière le volant.C’est agréable d’être à nouveau dans la voiture et de pouvoir repousser les limites.Cela m’a fait du bien de m’habituer à cette nouvelle voiture, car j’ai suivi le même règlement pendant toute ma carrière en F1. »
« C’est agréable d’avoir du changement et ce fut une journée productive.Nous avons appris beaucoup de choses pour l’équipe, et nous avons obtenu toutes les informations que nous voulions.Nous pouvons maintenant le comparer au simulateur et à la soufflerie.Une bonne journée et un bon début de test. »
Après le pilote britannique, c’est son coéquipier Daniel Ricciardo qui sera au volant de la McLaren pour la deuxième journée d’essais ce jeudi sur le tracé de Barcelone.
Ce dimanche 8 août, McLaren Racing, la branche compétition de McLaren a annoncé qu’elle allait devenir actionnaire majoritaire dans l’équipe Arrow McLaren SP en Indycar à la fin de l’année.
L’accord a été conclu à Nashville dans le Tennessee où a lieu la onzième manche de la saison 2021 d’Indycar alors que le partenariat McLaren Racing avec Schmidt Peterson Motorsports en est à sa deuxième saison.
L’équipe a été fondée à l’origine par Sam Schmidt en 2001, et Ric Peterson l’a rejoint en 2013 pour former Schmidt Peterson Motorsports (SPM). L’équipe a dirigé l’un des programmes Indy Lights les plus réussis ces derniers temps, remportant sept championnats de pilotes, tandis que dans la série Indycar, elle a remporté 13 pole positions et 27 podiums, dont 9 victoires en course. Deux de ces victoires ont été remportées sous le nom Arrow McLaren SP.
L’équipe sera dirigée par un nouveau conseil d’administration de cinq personnes, comprenant trois personnes nommées par McLaren Racing, ainsi que Sam Schmidt et Ric Peterson, présidé par Zak Brown, PDG de McLaren Racing. Taylor Kiel, président d’Arrow McLaren SP, continuera de diriger et de superviser les opérations de l’équipe, relevant directement du conseil d’administration.
McLaren est revenu à la compétition IndyCar à plein temps en 2020 après une absence de 40 ans pour créer Arrow McLaren SP, formant un partenariat stratégique avec le sponsor titre Arrow Electronics et SPM, apportant une expertise technique et d’ingénierie à l’opération existante. De plus, McLaren a contribué à renforcer le portefeuille commercial de l’équipe avec l’ajout des sponsors Vuse, Mission Foods, Darktrace, Tezos et QNTMPAY tout en soutenant les activités de communication, sociales et de contenu de l’équipe pour aider à construire sa base de fans croissante.
« L’annonce d’aujourd’hui est un signal fort de notre engagement à long terme en IndyCar, comme championnat et comme plate-forme marketing pour McLaren Racing et nos partenaires sponsors. » a déclaré Zac Brown, PDG de McLaren.
« Je veux rendre hommage à Sam Schmidt et Ric Peterson qui, avec l’engagement et le soutien d’Arrow Electronics, ont construit une équipe formidable pour nous permettre de continuer à grandir et de réaliser notre ambition commune de toujours se battre pour les victoires, les Indy 500 et les titres. La clé de cette réussite est le leadership continu de Taylor Kiel en tant que président de l’équipe, qui a joué un rôle déterminant dans l’avancement du partenariat jusqu’à maintenant. »
« Chez McLaren Racing, nous pensons que l’IndyCar continuera à développer notre marque en Amérique du Nord, à servir notre base croissante de fans et de partenaires aux États-Unis dans l’ensemble de notre portefeuille de courses et à générer de la valeur à long terme. La course est incomparable, avec des concurrents de classe mondiale dans les pilotes et les équipes et une base de fans passionnée et très engagée. »
« Nous voyons un réel potentiel pour la croissance continue de la série sous la direction de Penske Entertainment et continuerons à jouer un rôle actif dans le soutien du succès du sport, en augmentant la base de fans mondiale et en mettant en œuvre notre programme de développement durable pour tenir nos engagements environnementaux et sociaux, y compris la diversité croissante. et l’inclusion dans l’industrie. »
Percuté de plein fouet par Valtteri Bottas au premier virage sur une piste encore mouillée dimanche dernier au départ du Grand Prix de Hongrie, Lando Norris a vu ses chances de continuer la course à Budapest réduites à néant après quelques mètres.
Le jeune pilote Britannique a dû en effet abandonner comme quatre autres pilotes suite à cet incident au premier virage, ce qui met fin à une série dont il détenait le record chez McLaren.
En effet lors des quinze derniers Grands Prix Lando Norris est toujours arrivé dans les dix premiers inscrivant de fait des points quinze fois consécutivement, un record au sein de l’écurie britannique. Une performance et une régularité qui lui ont d’ailleurs valu le renouvellement de son contrat pour plusieurs saisons (sans précision sur la durée) dont l’annonce a été faite en mai à Monaco.
Appuyons cette régularité en soulignant qu’il était encore le seul pilote à avoir terminé consécutivement tous les Grands Prix cette saison dans les points. Cet abandon dimanche dernier à Budapest signifie également que plus aucune écurie de la grille n’a terminé un GP cette saison sans l’abandon d’un des deux pilotes.
Lando Norris a rejoint le programme des jeunes pilote McLaren en 2017 et est entré en F1 avec cette même écurie en 2019 après avoir été vice-champion de Formule 2, il est actuellement 3ème du championnat pilotes avec cinq points d’avance sur Valtteri Bottas et neuf points d’avance sur Sergio Perez, s’intercalant ainsi entre les pilotes Mercedes et les pilotes Red Bull et faisant de lui à ce jour « le meilleur des autres ».
Que l’on soit pour ou contre, l’Esport prend de plus en plus de place dans le paysage du sport professionnel. L’essor du jeu vidéo en est grandement responsable avec un marché estimé en 2020 à 300 milliards de dollars, poussé par un nombre grandissant de joueurs notamment via les jeux mobiles et la pandémie qui a cloué les populations à domicile.
Ce marché pèse donc aujourd’hui plus lourd que ceux du cinéma et de la musique combinés. L’Esport représente à lui seul 1,3 milliard de dollars avec une croissance de 10 à 15% par an.
Fort de ce constat, la F1 est également engagée dans ce nouveau marché et les écuries développent leurs propres équipes Esport. McLaren, déjà active dans le domaine depuis 2017 via McLaren Shadow Project,vient d’annoncer l’ouverture de son propre studio de production de contenus : le McLaren Shadow Studio.
Ce studio sera basé au centre technologique McLaren de Woking, servant de centre d’activités et d’espace pour l’équipe Esports McLaren Shadow, ainsi que pour les ambassadeurs McLaren Shadow pour s’entraîner, courir et produire du contenu.
Collaborant avec les grands du monde de l’Esport tel que Alienware pour les PC ou encore Logitech pour la fourniture des périphériques (volants, casques audio…), la démarche de McLaren se voit inscrite dans le temps comme nous le confie Lindsey Eckhouse, directrice des marques Ecommerce et Esport de McLaren:
« Nous sommes ravis de lancer le McLaren Shadow Studio et de nous appuyer sur le travail fantastique que l’équipe a réalisé dans l’espace Esports. L’équipe Esports McLaren Shadow a été lancée en 2017 lorsque nous avons vu une opportunité de faire le lien entre les courses virtuelles et réelles, pour augmenter l’accessibilité en donnant aux gens l’accès à une expérience de course incroyable. »
« Nous sommes fiers de combler cette connexion et de nous aider à évoluer vers le prochain chapitre en élargissant notre portée à travers l’Esport et le jeu vidéo. Le McLaren Shadow Studio sous entend l’engagement continu de McLaren, avec le soutien de notre fantastique réseau de partenaires qui stimule nos performances et nos progrès. »
Testé positif au Covid-19 ce jeudi à Silverstone – tout comme deux autres membres de l’équipe McLaren – l’Américain Zak Brown se dit très frustré de ne pas pouvoir participer au Grand Prix de Grande-Bretagne avec son équipe ce week-end.
Comme le stipule la règle, Brown a dû s’isoler chez lui après avoir été testé positif et ne pourra donc pas être sur le circuit avec ses troupes ce week-end pour le Grand Prix à domicile de McLaren.
Encore plus frustrant pour lui, le PDG de McLaren indique qu’il a été vacciné double doses et qu’il se montre extrêmement prudent depuis plus d’un an.
« Je me sens bien. Je suis frustré, car je suis doublement vacciné et je suis ultra prudent depuis un an et demi et vous devez rester à la maison quand ça vous arrive et vous n’avez aucune idée d’où vous l’avez obtenu. » a déclaré Zak Brown.
« Je pense qu’il va y avoir une foule énorme : la McLaren-mania, la Lando-mania, en étant britanniques. Nous étions forts ici l’année dernière, alors j’aborde tout de même ce week-end de course avec une certaine excitation et de la nervosité. »
Mais l’Américain est encore plus bouleversé de savoir qu’il ne pourra pas sortir en piste avec sa propre Lotus 79, dans laquelle Mario Andretti a remporté le championnat du monde 1978, pour les fans de Silverstone.
« A vrai dire, c’est probablement ce qui m’a le plus bouleversé. Mario [Andretti] l’a conduite à Goodwood la semaine dernière, donc j’allais participer à la démonstration ce vendredi, samedi et dimanche. »
Trois membres, dont le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, ont été testés positifs au Covid-19 à la veille du Grand Prix de Grande-Bretagne qui débute ce vendredi à Silverstone.
Dans un court communiqué, l’équipe McLaren a confirmé qu’aucun des pilotes n’a été en contact étroit avec ces trois personnes, alors que les trois cas positifs ont été placés à l’isolement comme le stipule la règle et ne seront donc pas sur le circuit de Silverstone ce week-end.
« McLaren Racing a confirmé aujourd’hui que trois membres de l’équipe, dont le PDG Zak Brown, ont été testés positifs pour covid-19 lors du programme de tests rigoureux de l’équipe avant le Grand Prix de Grande-Bretagne. » peut-on lire dans ce communiqué.
« Aucun de nos pilotes n’a été en contact étroit. Les trois cas ne sont pas connectés et sont désormais isolés conformément aux directives du gouvernement. Les opérations de l’équipe pour le Grand Prix de Grande-Bretagne ne sont pas affectées. »
Le PDG Zak Brown a quant à lui rassuré immédiatement les fans de l’équipe en postant sur son compte Twitter un court message dans lequel l’Américain assure qu’il va bien.
« Suite aux tests pré-événement de notre équipe pour le GP de Grande-Bretagne, j’ai été testé positif au covid-19. » a déclaré Brown.
« J’ai notifié tous mes contacts proches et je me suis isolé conformément aux directives du gouvernement. Je serai toujours connecté et soutiendrai l’équipe en toute sécurité depuis chez moi. »
Following our team’s pre-event testing for the British GP, I’ve tested positive for covid-19. I’ve notified all my close contacts and isolating in accordance with govt guidelines. I’ll still be connected to and supporting the team safely from home. https://t.co/XZ4YxmfAtK
Après la première triplette de courses de la saison (France-Styrie-Autriche), le pilote McLaren a profité d’une petite pause de quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne pour recharger les batteries en allant passer du bon moment au Festival de vitesse de Goodwood où il a pu rouler avec la McLaren MP4 5B d’Ayrton Senna.
Le pilote australien – qui a rejoint McLaren en début d’année – se dit maintenant prêt à reprendre la course dès ce week-end, boosté par sa septième place obtenue à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche, et qui prouve selon lui les progrès réalisés au volant d’une monoplace avec laquelle il n’est pas encore tout à fait à l’aise.
« Après les trois courses consécutives en France et en Autriche, j’ai pris le temps de recharger complètement mes batteries et j’ai passé du temps à Goodwood au volant de la MP4-5B de Senna, ce qui était tout simplement génial.« nous explique l’Australien.
« Je suis prêt à repartir à Silverstone et à continuer d’attaquer après un week-end plus positif en Autriche où j’ai pris un peu plus confiance en la voiture. »
« Nous devons juste continuer à franchir les étapes pour traduire ces améliorations en temps au tour, afin que nous puissions nous battre pour de bons points. »
« Au Grand Prix de Grande-Bretagne, nous testerons pour la première fois le nouveau format de qualifications sprint, ce qui sera un défi passionnant. »
« Ce sera intéressant de mélanger les choses dans le week-end et je suis sûr que cela fournira de nombreuses opportunités pour nous mettre en bonne position pour la course de dimanche. »
Le week-end dernier au Grand Prix d’Autriche, l’équipe Mercedes n’a rien pu faire pour empêcher Max Verstappen de remporter l’épreuve sur le Red Bull Ring et les deux pilotes de l’écurie du constructeur allemand ont également dû se battre contre une McLaren extrêmement compétitive pilotée par Lando Norris.
Déjà dès les qualifications le samedi, Lando Norris s’est montré plus rapide que les deux pilotes Mercedes en se qualifiant deuxième sur la grille à seulement 48 millièmes de la Red Bull de Verstappen.
Les deux pilotes Mercedes eux n’ont pas réussi à faire mieux qu’une quatrième et une cinquième place sur la grille de départ et ont eu le plus grand mal à suivre le rythme de Norris en course le dimanche, le Britannique étant au volant d’une McLaren mise à jour pour ce Grand Prix d’Autriche, ce qui n’était pas le cas de Mercedes avec sa W12.
« Le problème est que tout le monde a regardé ce qu’il ont fait la première semaine [au Grand Prix de Styrie] et ont apporté des améliorations pour la seconde course. » a déclaré Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.
« Je n’ai pas l’impression que de notre côté nous ayons fait des progrès significatifs pour être honnête. Nous avons pu trouver un meilleur équilibre sur un tour, mais il ne me semble pas que nous ayons réussi à trouver plusieurs dixièmes de performance et il y a toujours cet écart. »
L’un des points positifs toutefois vient du fait que la McLaren de Lando Norris est équipée du moteur Mercedes et le fait qu’il ait réussi à se battre pour la pole position le samedi prouve selon Shovlin que le manque de performance de Mercedes ne vient pas de l’unité de puissance, mais bel et bien du package aéro et de l’équilibre général de la W12.
« Je pense que c’était aussi une surprise de voir Lando [Norris de McLaren] se battre pour la pole position. Il était sur le point de décrocher la pole, ils ont clairement progressé, donc nous savons qu’il n’y pas de déficit du côté de l’unité de puissance. »
« C’était vraiment surprenant de les voir aussi forts, et même en course…nous nous battions contre eux alors que la semaine dernière nous les avons surmontés assez rapidement. »
Au final, Norris terminera troisième de la course en Autriche, mais le Britannique a écopé d’une pénalité pour avoir poussé Sergio Perez en dehors de la piste. Sans cette pénalité, Lando Norris aurait certainement pu terminer devant la Mercedes de Bottas.
Pour rappel, Mercedes a déjà planifié une petite mise à niveau de sa W12 pour la prochaine course qui se déroulera sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni du 16 au 18 juillet.
La double course autrichienne a vu Mclaren sortir une nouvelle fois vainqueur de la lutte avec Ferrari au championnat du monde 2021, l’équipe anglaise renforçant sa troisième place chez les constructeurs et gagnant un total de 3 points au classement par rapport à l’équipe italienne.
La piste de Spielberg est connue pour être plus favorable à la MCL35M, en raison de ses compétences de vitesse dans les lignes droites et les virages rapides. L’équipe « orange » peut également compter sur un Lando Norris qui parvient toujours à maximiser le résultat, et le podium obtenu lors de la deuxième course au GP d’Autriche dimanche dernier couronne un début de saison fantastique pour le jeune britannique.
Ferrari, en revanche, a un peu émoussé l’enthousiasme qui s’était formé après la double pole position à Monaco et à Bakou de Charles Leclerc, et la SF21 semble un peu moins compétitive désormais pour la lutte pour la troisième place. Les perspectives avant Silverstone [la prochaine course de la saison] ne sont donc pas favorables pour Ferrari, qui souffre sur des pistes qui sollicite énormément le train avant des F1.
Ferrari sait qu’elle porte le handicap d’une monoplace déficiente, avec un châssis et une suspension identiques à la SF1000 de la saison 2020. les ingénieurs de Maranello se sont limités cette saison à des ajustements aérodynamiques mineurs, et la SF21 n’est pas très différente de celle que nous avons vue à Bahreïn en début de saison.
« La voiture dont nous disposons est la même qu’à Bahreïn, nous n’avons apporté que quelques pièces neuves au cours des précédentes courses. » a indiqué le week-end dernier en Autriche Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.
« Mais il n’y aura pas d’évolutions majeures. Tout le département technique est concentré sur la voiture de l’année prochaine, et nous nous attendons à en souffrir à Silverstone. Pour nous, terminer troisième du classement à la fin de la saison serait une belle réussite, mais rappelons-nous où nous en étions l’an dernier. »
Le sentiment est pourtant que Ferrari a atteint le maximum en termes de résultats en course 2 en Autriche, alors que lors de la première course, le Grand Prix de Charles Leclerc était conditionné par le contact avec Gasly dès le premier tour, forçant le Monégasque à remonter depuis la dix-huitième position pour terminer dans le top dix. Cependant, à part les performances décevantes de Daniel Ricciardo, l’équipe Mclaren était globalement supérieure au cours de ces deux week-ends consécutifs à Spielberg, surtout en qualifications.
Les innovations techniques de Ferrari et Mclaren pour la double course en Autriche concernaient le fond plat, un composant que l’on savait le plus sujet au développement cette année après les restrictions imposées par la Fédération en début d’année.
Ainsi, nous avons pu voir un nouveau fond plat sur la Ferrari en course 1, testé uniquement par Leclerc en EL1, et qui est très similaire à la version qui avait été testée à Portimao un peu plus tôt.
Les flèches sur le dessin indiquent les nouveautés présentes, avec les générateurs de vortex devant la roue arrière, composés de 6 éléments (à Portimao il y en avait 7). La flèche sur la droite met plutôt en évidence les trois déviateurs de flux qui n’étaient présents qu’à Bahreïn et re-proposés dans la nouvelle spécification.
Le nouveau fond plat, qui était initialement pensé pour un test aérodynamique avant Silverstone, a été relancé une semaine plus tard sur les deux SF21, puis a finalement été utilisé en qualifications et en course. Évidemment, Ferrari a eu des retours positifs de la nouvelle spécification, après les analyses recueillies sur la piste, et a décidé d’anticiper son utilisation.
L’intention était clairement d’essayer de récupérer les points d’appui perdus à l’arrière en raison de la nouvelle réglementation, notamment dans les virages à moyenne-haute vitesse. La nouvelle spécification devrait avoir un plus grand impact à Silverstone, où les courbes sont presque toutes à large rayon. L’augmentation de l’appui à l’arrière permet de charger davantage l’avant et réduit les problèmes de sous-virage qui impactent Ferrari lorsque les pneus avant n’entrent pas dans la bonne fenêtre d’exploitation.
Concernant l’équipe McLaren, qui a montré un excellent potentiel en Autriche – notamment lors de la deuxième course avec des pneus plus tendres – la voiture conçue par James Key a reçu un nouveau fond plat au cours de la deuxième semaine au Red Bull Ring, à la suite du package de mises à niveau vu au Paul Ricard.
La nouvelle spécification présente une augmentation notable des générateurs de vortex, situés dans la zone médiane des côtés. En Espagne, la première mise à jour majeure a été introduite, avec la mise en œuvre du « Z-cut » et de deux petits déviateurs. En Autriche 2, en revanche, ce concept a été exagéré, à la recherche d’un plus grand nombre de tourbillons d’air qui créent une barrière aérodynamique pour éviter que l’écoulement dans la partie inférieure du fond plat ne se disperse pendant la phase de roulage.
La voiture de Ricciardo et Norris continue d’être l’une des monoplaces avec le plus d’efficacité aérodynamique, avec très peu de traînée et des vitesses de pointe élevées. Cela permet à l’équipe de Woking d’être plus chargée sur l’aileron arrière, au profit de la charge en virage.
On voit la différence avec Ferrari qui sur la SF21 a préféré un set-up plus léger avec l’aileron cuillère en course 2. Malgré cela, Mclaren a toujours volé en ligne droite, notamment dans le premier secteur du Red Bull Ring. L’équipe anglaise a également utilisé le biplan T-wing, généralement utilisé par d’autres équipes sur des pistes à fort appui, comme on le voit indiqué par la flèche.
Les performances de vitesse de la monoplace papaye sont soutenues par le moteur Mercedes, bien plus puissant cette année que celui de Ferrari, qui rapporte tout de même environ 15 chevaux supplémentaires. Ferrari paye toujours environ 2 dixièmes par tour rien que sur la puissance moteur, notamment sur une piste comme celle du Red Bull Ring où l’impact est plus élevé en raison du tour très court.
L’unité de puissance Ferrari nécessite également un dégagement de chaleur généreux en termes de fiabilité, la SF21 étant contrainte d’utiliser un capot moteur avec de grandes aérations arrière.
En Autriche, Ferrari a été contrainte d’utiliser la version plus grande du capot moteur (V1 sur le dessin), ceci également en raison de l’altitude à laquelle se trouve le circuit autrichien et de l’air plus fin à haute altitude.
Par rapport aux voitures équipées d’une unité de puissance Mercedes, les voitures à moteur Ferrari sont obligées de garder la carrosserie à l’arrière très large, sacrifiant l’efficacité aérodynamique pour assurer une meilleure dissipation de la chaleur.
Mclaren pour sa part présente une partie arrière plus mince sur sa monoplace, fonctionnant avec le nouveau capot qui a fait ses débuts au Paul Ricard. Pour mieux évacuer la chaleur des blocs électriques, les nouvelles ouïes placées sur les côtés de l’habitacle ont été ouvertes.
Pour Silverstone, GP à domicile de l’équipe orange, d’autres innovations techniques pourraient débuter. De petites mises à jour pourraient également venir pour Ferrari, mais la balance est pour l’instant en faveur de Mclaren pour le Grand Prix de Grande-Bretagne.
En plus des aspects techniques qui seront ajoutés, dans l’actualité il y a aura à Silverstone des nouvelles qualifications sprint et les débuts des nouveaux pneus arrière Pirelli.
Pirelli a décidé d’introduire des pneus arrière avec une structure plus rigide, afin d’éviter les déformations auxquelles les pneus seront soumis dans les virages rapides de la piste anglaise. Le test réalisé par les équipes vendredi en Autriche a donné des retours globalement positifs comme l’a confirmé Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari.
« Pirelli a fait un travail impressionnant en apportant sur la piste un nouveau pneu qui s’est immédiatement adapté à toutes les équipes, nous aurons plus de marge pour Silverstone » a déclaré le Français.
L’espoir est que cette construction différente du pneu n’affecte pas les valeurs des monoplaces, ce qui pourrait fausser le championnat.
Parti 13e au Grand Prix de Styrie il y a une semaine, Daniel Ricciardo a réalisé un premier tour exceptionnel, mais un problème technique sur sa McLaren l’a empêchè de faire mieux que treizième au drapeau à damier.
Partant de la même position lors du Grand Prix d’Autriche ce dimanche sur le même site du Red Bull Ring, Ricciardo a déclaré que sa forte progression vers la septième place avait été juste le résultat dont il avait besoin pour retrouver de la confiance après un passage à vide pour l’Australien depuis quelques courses.
« Je ne vais pas dire que je ne suis pas content. Évidemment les qualifications n’étaient pas géniales, ce n’était pas amusant… mais j’ai simplement pris beaucoup plus de plaisir à la course. » a déclaré Ricciardo ce dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.
« Cela m’a occupé tout le temps et j’ai juste eu un bon départ, un bon redémarrage [après la Safety Car]. Ensuite, la défense a été délicate, mais c’était une meilleure journée [que la veille]. »
« Parfois vous oubliez – et ce n’est pas que pour la course, mais c’est aussi valable pour tout dans la vie – que le plaisir est la chose la plus importante. »
« De toute évidence, les mauvais résultats vous dépriment, mais aujourd’hui, je pense que j’avais juste besoin de ça – j’avais juste besoin de m’amuser.Pour être honnête, la position dans laquelle j’ai terminé n’avait pas vraiment d’importance, c’était juste le fait d’aller participer à quelques batailles et se battre.C’était le plus important. »
Après le Grand Prix d’Autriche, Daniel Ricciardo occupe la huitième place au classement des pilotes avec 40 points marqués depuis le début de la saison 2021.
Treizième sur la grille de départ du Grand Prix d’Autriche ce dimanche, le pilote McLaren Daniel Ricciardo se retrouve exactement à la même position que la semaine dernière pour le Grand Prix de Styrie et l’Australien n’arrive pas à expliquer son manque de rythme.
Ricciardo a rejoint l’équipe McLaren en début d’année après deux saisons passées chez Renault, mais depuis quelques courses, le coéquipier de Lando Norris n’arrive pas à trouver du rythme au volant de la MCL35M, notamment lors des qualifications le samedi.
Contraint à prendre le départ hors du top dix sur la grille de départ, l’Australien se retrouve alors dans une spirale négative en course bloqué dans le peloton et ralenti par les monoplaces autour de lui et les différents drapeaux bleus.
Après la séance de qualifications du Grand Prix d’Autriche, Ricciardo admet qu’il ne sait plus trop où chercher pour espérer retrouver un peu de rythme.
« Malheureusement, c’est un résultat similaire à celui de la semaine dernière. » nous expliquait Daniel Ricciardo ce samedi soir après les qualifications du GP d’Autriche.
« C’était mieux, mais ça ne se traduit tout simplement pas en temps au tour.En Q1, j’étais plutôt content des tours.J’avais l’impression d’avoir bien fait, mais j’étais encore à une demi-seconde de retard. »
« Donc, c’est un peu un casse-tête.Je ne sais pas vraiment où trouver la vitesse supplémentaire pour le moment, alors je vais continuer à gratter.Nous avons le choix des pneus demain [pour le départ de la course ce dimanche], nous allons donc essayer de prendre un autre bon départ comme la semaine dernière et de continuer à remonter dans le peloton. »
Le pilote McLaren a révélé que sa relation avec son nouveau coéquipier Daniel Ricciardo était bien différente de celle vécue durant deux années avec l’Espagnol Carlos Sainz, désormais pilote chez Ferrari.
Lorsqu’on lui demande de comparer sa relation avec son actuel coéquipier, Daniel Ricciardo, Norris admet qu’il entretient avec l’Australien une aussi bonne relation qu’avec Carlos Sainz, mais que les centres d’intérêt des deux hommes sont désormais bien différents en dehors des circuits.
« Daniel et moi nous entendons très bien, nous plaisantons bien, nous sommes de bons amis. » a déclaré Lando Norris.
« Mais une chose est simple, nos intérêts en dehors des circuits sont très différents. Lui, il est plus dans la fabrication du vin ou de vêtements, tandis que moi je suis dans le golf et les sports électroniques, comme Carlos [Sainz]. »
« Carlos et moi jouions au golf de temps en temps et faisions de la simulation l’un contre l’autre, ce genre de chose. Pour devenir de meilleurs amis, passer du temps ensemble et s’amuser, le golf a beaucoup amélioré cela. »
Depuis le début de la saison 2021, Norris a déjà décroché deux podiums et marqué 86 points au championnat, ce qui correspond à son meilleur début de saison depuis le début de sa carrière.
Lorsqu’on lui demande si le changement de relation avec son coéquipier pourrait expliquer cette hausse des performance en piste en étant peut-être plus concentré, Norris a répondu : « Je ne suis pas sûr. »
« Je pense que je me concentre plus sur moi-même que je ne l’ai fait jusqu’à présent. Je me concentre sur les choses importantes, les choses sur lesquelles je dois vraiment me concentrer, c’est à dire mon pilotage de façon à avoir une performance comme celle que j’ai cette année. »
« Vous concentrer sur les choses sur lesquelles vous devez vraiment vous concentrer vous aide à faire un meilleur travail, à passer plus de temps avec mes ingénieurs et moins de temps à discuter ou m’amuser. »
« Mais je n’enlève rien à mon plaisir en Formule 1. J’aime toujours et je fais tout ce que je veux faire. Il y a juste un changement plus important concernant l’éthique de travail. Il y a certainement eu un effet, mais je ne peux pas vous dire à quel point. »
McLaren a annoncé avoir formé une nouvelle alliance avec quatre partenaires pour faire progresser les objectifs de diversité, d’égalité et d’inclusion de l’équipe et renforcer son engagement envers l’initiative #WeRaceAsOne de la Formule 1.
L’équipe de Woking collaborera avec la Women’s Engineering Society (WES), EqualEngineers, The Smallpeice Trust et Creative Access pour former McLaren Racing Engage, qui a un certain nombre d’objectifs, le premier étant de promouvoir une carrière STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) et la rendre accessible aux groupes défavorisés.
L’équipe espère que le partenariat créera également une culture inclusive et diversifiée au sein de la main-d’œuvre de l’entreprise, offrant l’accessibilité aux jeunes et aux groupes sous-représentés.
« En investissant dans les talents locaux à travers ces initiatives STEM, ces programmes de mentorat et de développement inclusif, nous visons à inspirer les futures générations de talents en alimentant leur passion pour l’ingénierie et la F1. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown.
« Ce faisant, nous nous efforçons de devenir une équipe et un sport plus diversifiés et inclusifs grâce à notre engagement envers la plateforme WeRaceAsOne de la F1. »
À cet effet, la Women’s Engineering Society lancera un programme de mentorat pour les femmes ingénieurs de l’équipe avec McLaren, qui à leur tour parrainera les conférences de WES et fera la promotion de leur campagne « Lottie Tour ».
McLaren continuera également à soutenir le programme EqualEngineers Pathways qu’ils ont co-fondé, et à soutenir les 2021 Engineering Talent Awards.De plus, EqualEngineers dispensera une formation sur la diversité chez McLaren.
Le Smallpeice Trust et McLaren travailleront ensemble pour créer un défi STEM personnalisé pour les étudiants et McLaren aidera à financer le programme de bourses d’études en ingénierie Arkwright pour les étudiants de niveau A.
Quant à Creative Access, ils aideront McLaren à améliorer les pratiques d’inclusion et de recrutement, tandis que McLaren fournira une bourse au développement de carrière Creative Access.
P5 à l’arrivée du Grand Prix de Styrie avec un tour de retard sur les trois leaders de la course, Lando Norris était un peu frustré de ne pas avoir pu se battre contre les Mercedes et les Red Bull ce dimanche en course.
Troisième sur la grille de départ grâce à une pénalité infligée à Valtteri Bottas, Lando Norris s’est défendu au premier tour de course contre un Sergio Perez agressif, mais n’a ensuite rien pu faire pour empêcher le Mexicain de passer, avant que Valtteri Bottas n’arrive lui aussi à le dépasser.
« Je pense que c’était le meilleur résultat que nous puissions avoir. A certains égards, c’est positif que nous ayons eu une course en solitaire et assez facile, mais je pense que nous avons aussi appris certaines choses. » a déclaré le pilote McLaren ce dimanche soir.
« Les Ferrari étaient également très rapides et je pense que la semaine prochaine, elles peuvent être beaucoup plus menaçantes si elles commencent avec une bonne position et n’ont pas d’incidents. »
« Donc, à part ça, c’était une course assez simple pour ma part. Je pense que nous avons eu beaucoup de mal au début, mais ça s’est amélioré vers la fin, donc j’ai juste besoin de comprendre certaines choses, d’essayer de nous améliorer, mais je suis satisfait de P5. »
« Je me souviens que l’année dernière, si nous avions une P5, c’était comme une victoire! Mais je suppose que chaque fois que vous arrivez à cette position et que vous vous y sentez à l’aise, vous voulez toujours un peu plus et vous voulez en faire un peu plus. »
« D’un autre côté, c’est ennuyeux parce que les favoris ont pris une grosse avance. Ce n’était pas comme s’ils avaient 10 secondes d’avance ou 15, c’était plutôt 26 secondes d’avance, donc c’est beaucoup de temps au tour et je pense qu’une bien meilleure voiture était nécessaire pour les rattraper. »
« C’est donc frustrant parce que nous voulons nous améliorer, mais je suppose que pendant un certain temps, vous ne nous verrez pas faire beaucoup mieux que cela sur la performance pure. »
F1 – Auteur du deuxième meilleur temps du jour ce vendredi à seulement trois dixièmes de la Red Bull de Max Verstappen, le pilote McLaren Daniel Ricciardo était très satisfait de sa première journée de travail à Spielberg.
Lorsqu’on lui a demandé s’il était encouragé par son rythme du vendredi au volant de sa McLaren, l’Australien a répondu : « Absolument, je sais que nous ne sommes que vendredi, mais c’est certain, je préfère être dans les trois premiers plutôt que 10e en disant que nous avons beaucoup de travail à faire ce soir. »
« Je pense que nous devons encore faire quelques petits réglages, mais nous ne sommes certainement pas perdus. En fait, nous sommes loin d’être perdu et nous sommes plutôt bien placés. »
« En termes de rythme sur un tour, nous étions bons, et sur les longs relais nous devons probablement encore trouver un peu plus de rythme, mais ce fut une après-midi productive dans l’ensemble. »
Daniel Ricciardo a ensuite révélé le secret de son rythme impressionnant ce vendredi à Spielberg : « J’ai mangé trois Schnitzels [plat traditionnel autrichien à base de viande panée] hier. » a t-il plaisanté.
« En fait, c’était des bébés Schnitzels, donc c’était comme une seule portion, mais je pense que j’ai gagné le droit d’en avoir plus ce soir. Quand on arrive en Autriche c’est le Schnitzel, puis quand nous arrivons à Monza c’est la pizza. »
« Je ne dit pas que c’est le régime que je conseillerais aux jeunes athlètes en herbe, mais pour moi cela semble fonctionner et je retire beaucoup de joie et de bonheur de ce type de cuisine. Donc, si cela me donne un dixième de plus dans la voiture, par pur plaisir, qu’il en soit ainsi. »
Le patron de l’équipe McLaren ne tarit pas d’éloges sur son pilote Lando Norris qui signe son meilleur début de saison en F1 depuis qu’il a rejoint la catégorie reine du sport automobile.
Après seulement sept Grands Prix disputés à ce jour, Lando Norris est le seul pilote de la grille à avoir marqué des points lors de chaque course, ce qui ne laisse pas son patron indifférent, l’Allemand Andreas Seidl estimant que Norris a clairement fait un pas en avant cette année.
« Je pense qu’avec tout ce que nous avons vu de lui, cela montre juste qu’il a encore fait un grand pas en avant cette année et aussi, c’est tout simplement génial de voir qu’après un tour de qualification qui ne se déroule peut-être pas comme prévu ou un départ de course qui ne se passe pas comme prévu… il reste calme, il sait que ses opportunités arrivent, il gère ses pneus quand il le faut et puis il utilise le potentiel qui est là, quand les opportunités se présentent en course. » a expliqué Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.
« Et c’est vraiment génial de voir comment il a évolué au cours des deux dernières années et demie et marquer à chaque course signifie que l’équipe fait un excellent travail en termes de fiabilité, en termes d’arrêts aux stands, de stratégie de course, et je suisévidemment très heureux de ce que je vois. »
Ce week-end, Lando Norris participera au Grand Prix de Styrie sur le tracé Red Bull Ring, là-même où le Britannique a décroché son tout premier podium en Formule 1 l’année dernière en terminant troisième du Grand Prix d’Autriche.
« Je suis vraiment impatient de courir en Autriche au cours des deux prochaines semaines. » a déclaré Lando Norris.
« C’est un endroit spécial pour moi, car c’est là que j’ai obtenu mon premier podium en Formule 1. Nous avons eu deux bons résultats consécutifs en Autriche la saison dernière, donc j’espère que nous pourrons avoir deux week-ends similaires cette fois-ci.«
« Cependant, nous ne pouvons pas trop nous avancer, car beaucoup de choses sont différentes par rapport à l’année dernière comme la voiture et les pneus. »
« Nous allons juste aborder ces deux courses la tête baissée et avancer étape par étape pour essayer d’obtenir deux résultats comme nous l’avons fait en France, mais aussi travailler dur pour améliorer nos performances en qualifications. »
Avant le Grand Prix de Styrie, Lando Norris occupe la quatrième place au classement des pilotes avec seulement huit points de retard sur Sergio Perez.
La Scuderia Ferrari et McLaren ont vécu un Grand Prix de France bien différent, avec les deux pilotes McLaren dans le top six à l’arrivée de l’épreuve, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé hors du top dix au Castellet.
Les deux équipes se battent pour la troisième place au championnat des constructeurs et avaient donc apporté toutes les deux des améliorations aérodynamiques sur la SF21 et la McL35M.
La MCL35M avait assez souffert à Bakou, et n’a pas su exprimer le potentiel des premières courses. Ferrari, en revanche, à Bakou et à Monaco, avait réussi à rehausser les caractéristiques de la SF21, notamment en qualifications, sur des circuits où les courbes étaient plus lentes que sur le Paul Ricard.
En France, Mclaren s’est retrouvé sur une piste « amicale », dans une situation complétement opposée à Ferrari avec sa SF21. La piste du Castellet nécessite une adhérence générée par l’aérodynamisme et non par la mécanique, dans laquelle l’énergie libérée sur les pneus est très élevée, et la dégradation thermique de la structure du pneu était évidente. La pluie de dimanche matin avant le départ de la course a également rendu la piste « verte », ce qui a rendu la SF21 encore plus difficile à maitriser en termes de sous-virage.
En France, des mises à jour aérodynamiques sont arrivées pour les deux équipes, notamment pour Mclaren qui a introduit un important package de développement sur la MCL35M.
Les premiers changements aérodynamiques pour l’équipe britannique ont été observés dans la zone arrière, où la plaque d’extrémité de l’aileron arrière a été révisée.
La nouvelle cloison n’a plus les franges verticales dans la zone inférieure, qui géraient les turbulences causées par le roulement du pneu arrière. Dans la nouvelle spécification, des coupes horizontales ont été implémentés, utiles pour diriger la traînée d’air dans la partie la plus en arrière.
Ce qui a le plus étonné tout au long du week-end, c’est que Mclaren ne semblait pas craindre la chaleur et qu’un nouveau capot moteur a été utilisé tout le week-end au Castellet, plus fermé à l’arrière que celui vu à Bakou. L’unité de puissance Mercedes permet d’utiliser des choix plus agressifs, sans rencontrer de problèmes de surchauffe, bien qu’une petite alarme soit survenue vendredi, lorsque l’équipe d’Andreas Seidl a enfreint le couvre-feu pour remplacer un capteur défectueux dans la zone de la boîte de vitesses.
A l’arrière, Mclaren a travaillé dur pour trouver la meilleure configuration aérodynamique, avec un aileron arrière plus gros qu’à Bakou, et qui a été maintenu tout au long des séances, bien que de nombreuses autres équipes aient préféré utiliser moins d’appuis.
Quant aux nouveaux tests de flexion de l’aileron arrière, qui ont été introduits dans ce Grand Prix, Ferrari et Mclaren ne semblent pas avoir beaucoup souffert des nouvelles directives : la voiture de Woking fait partie de celles qui n’ont pas beaucoup utilisé l’aileron flexible, bien que la FIA continue de surveiller les mouvements sur les ailerons, puisque les stikers introduits à Bakou étaient toujours présents, placés sur le volet mobile et sur le plan principal, et qui permettent à la FIA d’avoir le mouvement de référence de l’aileron.
Le nouveau package présenté ce week-end par Mclaren modifie également la zone avant de la voiture, où ils essaient de trouver une meilleure gestion du flux d’air. La Mclaren est l’une des rares voitures à ne pas utiliser le système S-Duct, qui déplace une partie du flux du bas du châssis vers le haut.
Juste dans la zone avant du châssis, les deux ailerons de style Mercedes ont été ajoutés, ce qui aide à maintenir le flux adhérent au reste de la voiture, grâce à un effet de lavage vers le bas.
Les modifications apportées à la zone avant de la MCL35M avaient déjà commencé en Espagne, tandis que l’arrière de la voiture de Norris et Ricciardo se comporte plutôt bien dans les virages rapides, également grâce au long empattement.
De petites évolutions chez Ferrari
Des innovations techniques ont également été observées chez Ferrari, mais pas aussi importantes que celles de Mclaren. La principale mise à jour sur la SF21 concernait l’aileron avant, dont les pilotes ont fourni des commentaires positifs et qui a fini par être confirmé pour les qualifications et la course.
Le nouvel aileron avant a été revu au niveau des pieds d’attache, où la voûte a une forme plus large, ce qui confirme la tendance des équipes à apporter plus de flux d’air vers la partie inférieure. Les volets qui régulent l’incidence dans la nouvelle spécification ont une forme plus large, avec le dispositif de réglage déplacé vers la plaque d’extrémité.
Ferrari a essayé de profiter d’être sur une piste rapide et d’avoir une monoplace rapide sur la ligne droite du mistral. À cet égard, l’aileron arrière « cuillère », déjà vu le vendredi à Imola et à Bakou, a été testé et confirmé samedi.
Ce choix s’est avéré être un bon choix en qualifications, alors qu’en course, les réglages plus fins ont eu un impact négatif sur les pneus, qui ont été plus sollicités. Ferrari a été parmi les monoplaces à souffrir le plus de la dégradation thermique, ce qui a fait sortir les deux rouges du top dix.
Ferrari semble également toujours avoir un léger écart en termes de puissance par rapport à Honda et Mercedes (environ 15 chevaux), ce qui amène les ingénieurs à privilégier des solutions avec moins de traînée sur les ailerons.
Pour réduire davantage les turbulences et avoir un écoulement plus propre, Ferrari a couplé le plan principal de l’aileron arrière « cuillère » (forme de l’aileron) avec une plaque d’extrémité coupée dans la zone inférieure.
Le défi technique sur le Paul Ricard portait également sur la question de la « pression des pneus », après les accidents de Stroll et Verstappen à Bakou. Les changements de température et les contrôles de pression par les employés de la FIA et de Pirelli ont désormais pour but d’éviter la ruse de la part des équipes qui ont « abaissé » les pressions. Des joints ont été ajoutés aux valves et des contrôles ont été effectués sur les pneus froids et chauds.
McLaren troisième force du plateau
Après le Grand Prix de France, l’équipe McLaren a repris la troisième place au championnat des constructeurs et devance désormais Ferrari de seize points.
Le duel Ferrari – Mclaren reprendra dès ce week-end lors de la double course en Autriche, une piste qui en théorie pourrait voir une Ferrari plus à l’aise. En effet, la piste de Spielberg ne présente pas de courbes particulières en appui, hormis dans le deuxième secteur.
Mais Mclaren a toujours une voiture très efficace et rapide dans les lignes droites, et il sera donc difficile de comprendre qui sera le plus avantagé entre les deux équipes sur le tracé du Red Bull Ring.
De plus, on ne s’attend pas à d’énormes étapes évolutives, avec de nouvelles pièces, mais seulement des adaptations à la piste. De nombreuses équipes se concentrent sur 2022 et la quasi-totalité du service technique consacre désormais des ressources aux monoplaces de l’année prochaine.
Grâce aux cinquième et sixième place obtenues respectivement par Lando Norris et Daniel Ricciardo ce dimanche au Grand Prix de France, l’équipe McLaren a repris la troisième place au championnat du monde des constructeurs 2021.
L’écurie britannique a désormais une marge confortable devant la Scuderia Ferrari avec seize points d’avance sur l’équipe italienne qui n’a pas marqué le moindre point ce dimanche au Grand Prix de France, Carlos Sainz et Charles Leclerc terminant respectivement onzième et seizième au terme de la septième manche de l’année.
« Ce fut un autre dimanche après-midi fort pour notre équipe, grâce à deux pilotes solides, une voiture solide en configuration de course et une exécution de course parfaite de la part de toute l’équipe. » a déclaré Andreas Seidl, le directeur de McLaren ce dimanche soir au Castellet.
« Merci à tous ceux qui sont sur la piste, à l’usine et à nos collègues de Mercedes HPP, qui ont tous contribué à ce résultat. »
« Notre bataille dans le championnat des constructeurs est très serrée et terminer P5, P6 nous donne des points très importants au fur et à mesure que ce combat progresse. La première partie de la triplette de course est terminée et nous sommes maintenant impatients de nous rendre en Autriche. »
En effet, McLaren aura une nouvelle chance d’accentuer son avance sur Ferrari au championnat du monde dès ce week-end avec le Grand Prix de Styrie déjà programmé.