Stats – La supergrille du début de la saison F1 2025 présente quelques surprises

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, est de loin le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. Notablement, Max Verstappen réalise de meilleures statistiques dans le domaine avec sa Red Bull que l’autre pilote McLaren, Lando Norris. Lewis Hamilton part en moyenne deux rangs derrière son équipier Charles Leclerc lors de chaque course depuis le début de la saison. Enfin, les deux pilotes Williams ainsi qu’Isack Hadjar figurent dans le top 10 des pilotes les mieux qualifiés en moyenne. La différence chez Alpine entre Pierre Gasly et ses équipiers successifs est également notable.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP d’Espagne 2025)

 

 
 

Pilote

Equipe

Pos moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2 Pole
Verstappen Red Bull 3 Pole
Norris McLaren 3.4 Pole
Russell Mercedes 4.7 2
Leclerc Ferrari 5.8 2
Hamilton Ferrari 7.8 4
Antonelli Mercedes 8.4 3
Albon Williams 9.6 6
Hadjar RB 9.6 6
Sainz Williams 10.2 6
Alonso Aston Martin 11.4 5
Gasly Alpine 11.6 5
Tsunoda Red Bull 12.1 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 14.9 9
Doohan Alpine 15.5 11
Hulkenberg Stake 15.7 12
Stroll Aston Martin 15.8 8
Bortoleto Stake 16 12
Bearman Haas 17 10
Colapinto Alpine 18 15

La réaction étonnamment clémente de Toto Wolff sur la manoeuvre de Max Verstappen

Toto Wolff a fait partie des nombreux protagonistes du paddock à commenter l’incident entre Max Verstappen et George Russell lors du Grand Prix d’Espagne 2025, qui a valu au Néerlandais une pénalité de dix secondes.

Contrairement à ce que l’on pouvait attendre, Wolff n’a pas lancé d’attaque cinglante contre Verstappen, qui semble avoir délibérément percuté Russell dans le virage n° 5.

Verstappen et Russell se battaient pour la position après le redémarrage de la course, le premier ayant des difficultés avec ses pneus durs froids, mais dans le virage n°1, Russell a pris un virage trop large, poussant Verstappen vers la voie de dégagement et reprenant la course devant la Mercedes.

Red Bull Racing a demandé à son pilote de céder sa position, craignant une pénalité, mais Verstappen n’était pas d’humeur à laisser passer le Britannique de l’équipe Mercedes. Alors qu’il semblait laisser de la place à Russell pour le dépasser, il a finalement accéléré et l’a percuté.

La FIA a ensuite jugé que l’incident du virage n°1 était un incident de course et n’a pris aucune mesure, ce qui signifie que Verstappen avait raison de ne pas céder sa position, mais lui a en revanche infligé une pénalité de dix secondes pour celle du virage n°5, le reléguant à la dixième place sur la grille.

Alors que Russell a poursuivi la course après l’incident, attaquant Verstappen et affichant à l’arrivée son manque de respect pour son rival, Wolff a choisi la voie de la modération dans ses commentaires sur l’incident.

« Je viens d’apprendre que Max avait reçu l’ordre de le laisser passer, n’est-ce pas ? Je ne savais pas », a commenté Wolff. « Pendant la course, nous avions l’impression qu’il avait un problème avec sa voiture, et que c’était pour cela qu’il était si lent à sortir du virage n° 4.

Je veux dire, si c’était de la rage au volant, ce que je ne peux pas imaginer, car c’était trop évident, alors ce n’est pas bien. Mais le fait est que je ne sais pas ce qu’il visait. Voulait-il laisser passer George et le repasser immédiatement, pour mettre George devant ? Ou comme dans les anciens jeux avec le DRS, le laisser passer correctement ? »

« Pour moi, c’est tout simplement incompréhensible. Mais encore une fois, je ne sais pas exactement quelles étaient ses motivations, et je ne veux pas me précipiter et dire, vous savez, que c’était de la rage au volant, etc. Voyons voir quels sont ses arguments. Ce n’était pas sympa », a-t-il maintenu.

L’interviewer de Sky Sports a poussé Wolff à discuter des tactiques de Verstappen sur la piste, ce à quoi l’Autrichien a répondu : « Vous savez, j’ai remarqué une tendance chez les grands, que ce soit en sport automobile ou dans d’autres sports : ils ont besoin d’avoir le monde entier contre eux pour performer au plus haut niveau.

C’est pourquoi parfois, ces grands noms ne se rendent pas compte que le monde n’est pas contre eux, mais que c’est eux qui ont commis une erreur, qui ont tout gâché, etc.

Nous n’avons pas vu de tels moments avec Max depuis de nombreuses années. Évidemment, je sais ce qui s’est passé en 2021, mais je ne sais pas d’où cela vient », a conclu Wolff.

Le responsable de Mercedes fait référence à la lutte acharnée entre Verstappen et Lewis Hamilton, alors pilote Mercedes, lors de la saison 2021 de Formule 1, qui a vu les deux pilotes s’affronter de manière spectaculaire à plusieurs reprises sur la piste.

Quoi qu’il en soit, il est intéressant de noter la manière dont Wolff a géré le dernier accrochage entre Verstappen et un pilote Mercedes…

Cela a-t-il un rapport avec les rumeurs liant le quadruple champion de F1 à un siège chez Mercedes à l’avenir et le fait que Wolff évite de brûler ses ponts ?

Le contrat de Russell avec Mercedes expire à la fin de la saison en cours.

Max Verstappen reconnaît sa responsabilité dans l’accrochage avec George Russell à Barcelone

Max Verstappen a reconnu avoir dépassé les limites lors de son accrochage avec George Russell en fin de Grand Prix d’Espagne, qualifiant l’incident d’« inacceptable » dans un message publié ce lundi sur son compte Instagram.

La course, marquée par une neutralisation tardive à la suite de la sortie de piste de Kimi Antonelli, s’est conclue sur un sprint de six tours. Contraint de repartir en pneus durs – moins performants que ceux de ses rivaux –, Verstappen a rapidement perdu la troisième place au profit de Charles Leclerc, avant de se retrouver en duel avec Russell dans le virage n°1.

Après un contact qui l’a poussé à emprunter la voie de dégagement, le Néerlandais est revenu en piste devant la Mercedes, suscitant l’intervention de son équipe, qui lui a demandé de rendre la position. Verstappen, visiblement agacé, a d’abord ralenti, semblant obtempérer, avant d’accélérer de nouveau dans le virage n°5 et d’entrer en collision avec Russell.

 
 
 
 
 
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Sanctionné de 10 secondes et de trois points sur sa super licence – le plaçant à un seul point d’une suspension –, le quadruple champion du monde a reconnu sa part de responsabilité dans un rare mea culpa. « Ce qui s’est passé avec George ne devrait pas avoir lieu. C’était inacceptable », a-t-il écrit, évoquant également une frustration grandissante au volant dans les derniers tours de course.

« Nous étions sur une stratégie audacieuse et une bonne course à Barcelone, jusqu’à ce que la voiture de sécurité entre en piste », a-t-il écrit. « Notre choix de pneus pour la fin et certaines manœuvres après le redémarrage de la voiture de sécurité ont alimenté ma frustration, ce qui m’a conduit à une manœuvre qui n’était pas correcte et qui n’aurait pas dû se produire. Je donne toujours tout pour l’équipe et les émotions peuvent être vives. On gagne ensemble, on perd ensemble. Rendez-vous à Montréal. »

Verstappen a finalement cédé la place à Russell dans le virage 11 et a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position, avant que la pénalité ne le relègue à la dixième place du classement final. Il n’est plus qu’à un point de pénalité d’une suspension, ce qui le place dans une situation délicate pour les deux prochaines courses de F1 au Canada et en Autriche. Il est intéressant de noter que les commissaires ont conclu qu’aucune mesure supplémentaire n’était nécessaire suite au premier accrochage entre Verstappen et Russell dans le virage n°1, ce qui signifie que Red Bull n’avait pas besoin d’ordonner à son pilote de céder la place.

Grand Prix d’Espagne : Lando Norris tacle Verstappen après son accrochage avec Russell

Lando Norris n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix d’Espagne, critiquant ouvertement Max Verstappen après l’incident survenu avec George Russell dans les derniers tours de course.

Verstappen, bien lancé depuis la troisième place sur la grille, avait pris le dessus sur Norris dans le premier virage avant de se faire rattraper quelques tours plus tard. Le pilote Red Bull est resté solidement accroché à sa troisième pendant la majeure partie de la course, jusqu’au redémarrage après l’intervention tardive de la voiture de sécurité.

Chaussé de pneus durs neufs alors que ses rivaux conservaient des gommes tendres rodées, le Néerlandais s’est retrouvé en difficulté. Dès la reprise, Charles Leclerc l’a doublé après une perte de contrôle spectaculaire de Verstappen à la sortie du dernier virage.

Russell a tenté de s’engouffrer dans la brèche au virage n°1, forçant Verstappen à élargir sa trajectoire sur la voie de dégagement. Red Bull a alors ordonné à son pilote de rendre la position au Britanique, mais au moment d’exécuter la consigne au virage n°5, les deux monoplaces se sont accrochées, Verstappen ayant décidé de reprendre l’avantage sur la Mercedes.

Les commissaires ont infligé une pénalité de 10 secondes à Verstappen, le faisant chuter de la cinquième à la dixième place au classement final. Dans la « Cool Room », après la course, Norris a ironisé sur l’incident, comparant la manœuvre de son rival à une action digne du jeu vidéo Mario Kart.

« Je l’ai déjà fait… dans Mario Kart », a plaisanté Norris, après que Leclerc et Piastri aient réagi à l’incident en poussant un cri de surprise.

GP d’Espagne : Piastri s’impose, Verstappen implose

Oscar Piastri a remporté ce dimanche le Grand Prix d’Espagne, convertissant sa pole position en victoire malgré une fin de course perturbée par une voiture de sécurité. Le pilote australien signe ainsi son cinquième succès de la saison, devant son coéquipier Lando Norris, pour un doublé McLaren inédit depuis plus de dix ans.

Parti en tête, Piastri a maîtrisé la majeure partie de la course, même si l’intervention tardive de la voiture de sécurité a resserré les écarts dans les derniers tours. Leclerc complète le podium après avoir profité des déboires de Max Verstappen, pénalisé et relégué à la 10e place.

Départ maîtrisé pour Piastri, Norris en difficulté

Le départ a été favorable à Piastri, qui a conservé la tête dans le premier virage. En revanche, Norris a perdu une position au profit de Verstappen. Derrière, Charles Leclerc a rapidement pris l’ascendant sur son coéquipier Lewis Hamilton, en difficulté dans les premiers relais. L’ordre s’est stabilisé à l’avant, avec Piastri menant devant Verstappen et Norris.

Batailles stratégiques et premiers arrêts

Verstappen a lancé la valse des arrêts au 14e tour, optant pour de nouveaux pneus tendres. McLaren a réagi quelques tours plus tard : Norris s’est arrêté au 22e tour, suivi de Piastri un tour plus tard. Tous deux chaussaient des gommes mediums, leur permettant de recoller progressivement à Verstappen.

Classement du GP d’Espagne

En milieu de peloton, les incidents se multipliaient : un accrochage entre Lawson et Albon a endommagé l’aileron avant de ce dernier. Albon a reçu une pénalité de 10 secondes avant d’abandonner, après avoir quitté la piste pour gagner une position.

Un sprint final mouvementé

À l’approche des derniers tours, Verstappen, Norris puis Piastri ont chacun effectué un troisième arrêt pour préparer un sprint final. L’ordre restait inchangé jusqu’à la sortie de la voiture de sécurité au 55e tour, provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli, en proie à un problème mécanique.

Au redémarrage, Verstappen a perdu le contrôle de sa Red Bull, permettant à Leclerc de s’emparer de la troisième place. Quelques instants plus tard, un contact entre Verstappen et Russell dans le virage n°5 a entraîné une enquête et une pénalité de dix secondes à l’encontre du Néerlandais.

Piastri n’a pas été inquiété en tête et a filé vers la victoire. Norris l’a suivi pour offrir à McLaren un doublé historique. Leclerc monte sur son troisième podium de la saison. Russell a terminé quatrième, tandis que Nico Hülkenberg a profité du chaos final pour remonter à une impressionnante cinquième place. Hamilton s’est classé sixième, devant Isack Hadjar, Pierre Gasly et Fernando Alonso, ce dernier inscrivant enfin ses premiers points de la saison devant son public.

F1 – Les classements pilotes et constructeurs après le GP d’Espagne

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren198
2L. NorrisMcLaren176
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes136
5C. LeclercFerrari104
6L. HamiltonFerrari79
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas22
10I. HadjarVCARB21
11N. HülkenbergSauber20
12L.StrollAston Martin14
13C. SainzWilliams13
14P. GaslyAlpine11
15Y. TsunodaRed Bull10
16F. AlonsoAston Martin8
17O. Bearman Haas6
18L. LawsonVCARB4
19J. DoohanAlpine0
20F. ColapintoAlpine0
21G. BortoletoSauber0
PEquipe Points
1McLaren 374
2Mercedes199
3Ferrari183
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls28
7Haas28
8Aston Martin22
9Sauber20
10Alpine11

Le classement du Grand Prix de F1 d’Espagne 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix d’Espagne de F1 2025 à Barcelone !

Classement du Grand Prix de F1 d’Espagne 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
Oscar PIASTRI

 
McLaren LAP 66
2
 
Lando NORRIS
McLaren +2.471
3
 
Charles LECLERC
Ferrari +10.455
4
 
George RUSSELL
Mercedes +11.359
5
 
Nico HULKENBERG
Stake +13.648
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +15.508
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +16.022
8
 
Pierre GASLY
Alpine +17.882
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +21.564
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +21.826
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +25.532
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +25.996
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +28.822
14
 
Carlos SAINZ
Williams +29.309
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine +31.381
16
 
Esteban OCON
Haas +32.197
17
 
Oliver BEARMAN
Haas +37.065
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes DNF
19
 
Alexander ALBON
Williams DNF

Piastri explique comment il a repris l’avantage sur Norris pour signer la pole

Oscar Piastri a précisé le secteur clé dans lequel il a retrouvé son rythme pour décrocher la pole position lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne. Le pilote australien a surclassé son coéquipier Lando Norris en toute fin de séance, signant ainsi sa quatrième pole de la saison sur le circuit de Barcelone-Catalogne.

Norris s’était initialement hissé en tête après le premier passage en Q3, bénéficiant d’un léger effet d’aspiration dans la ligne droite des stands derrière Piastri. Une manœuvre que ce dernier a qualifiée de « culottée » à la radio, laissant entendre qu’elle n’avait pas été planifiée par l’écurie McLaren.

Mais dans son ultime tentative, Piastri est parvenu à retrouver le rythme, particulièrement dans les secteurs décisifs, et à s’assurer la pole avec plus de deux dixièmes d’avance – la plus grande marge observée cette saison sur un exercice de qualification.

Expliquant où il avait trouvé la vitesse lors de son dernier tour, Piastri a déclaré : « En fait, je me suis beaucoup amélioré dans le virage n° 1. Ensuite, il y a eu quelques autres endroits dans le tour où j’ai eu un peu de mal toute la journée. Je ne sais pas si j’ai nécessairement mieux fait, mais tout m’est venu naturellement, surtout dans la première moitié du tour, et dans la seconde moitié, j’ai juste réussi à tenir le coup. Ce n’était pas un tour parfait, mais je pense qu’ici, avec des pneus qui s’usent beaucoup tout au long du tour, c’est très difficile à faire. »

Piastri a pris le départ de l’édition 2024 de la course à Barcelone en 10e position après avoir vu son temps au tour annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Alors que l’Australien est bien placé dans la course au titre de champion des pilotes, Piastri a salué le revirement de situation par rapport à il y a 12 mois.

« Hier soir, nous avons trouvé un bon rythme », a noté Piastri. « Aujourd’hui, la voiture était géniale et j’ai l’impression d’avoir réussi à faire de bons tours. Merci donc à l’équipe pour tout son travail. La situation était assez misérable il y a 12 mois, donc avoir réussi à renverser la vapeur de la meilleure façon qui soit est un excellent résultat. »

F1 – GP d’Espagne : Piastri s’offre la pole et un doublé McLaren historique à Barcelone

Oscar Piastri a signé une performance de haute volée lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne, décrochant sa quatrième pole position de la saison au terme d’une séance intense sur le circuit de Catalogne. Le pilote australien a devancé son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, dans les derniers instants de la Q3 avec un temps de 1:11.546, creusant un écart de 0,209 seconde. Oscar Piastri signe de fait la plus grande avance sur son premier poursuivant enregistrée en pole cette saison.

Norris, pourtant en tête après une première tentative en Q3 grâce à une aspiration jugée audacieuse par Piastri, n’a pu contenir la réponse éclatante de son coéquipier. Le Britannique s’était brièvement installé en tête avec un chrono de 1:11.755, mais le leader du championnat a parfaitement répliqué dans son ultime tour lancé.

Derrière le duo McLaren, Max Verstappen complète le top 3 à 0,302 seconde de la pole. Le Néerlandais s’élancera devant George Russell, quatrième, et Lewis Hamilton, cinquième, qui retrouve des couleurs en qualifications en devançant Charles Leclerc pour la première fois depuis le Grand Prix de Chine.

Sainz et Tsunoda éliminés dès la Q1

La principale surprise de cette séance est venue de Carlos Sainz. Le pilote Williams a été éliminé dès la Q1, ne faisant pas mieux que le 18e temps dans son Grand Prix national. Un chrono de 1:13.203 n’a pas suffi alors que d’autres, à l’image de Bearman ou Bortoleto, amélioraient dans les dernières minutes.

Autre élimination inattendue : Yuki Tsunoda. Le Japonais, au volant de la Red Bull, a terminé dernier, en 20e position, à plus d’un demi-seconde de son coéquipier Verstappen. En difficulté avec les réglages, il n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte.

Franco Colapinto, pour sa part, a vu ses chances compromises par un incident technique : son Alpine est restée immobilisée à la sortie des stands dans son dernier tour rapide. L’Argentin a dû se contenter du 19e temps.

Nico Hülkenberg (16e) et Esteban Ocon (17e) complètent la liste des éliminés en Q1.

Q2 : Albon échoue de peu, Bortoleto confirme

En Q2, Alex Albon a manqué de peu l’accès au top 10, échouant à seulement 0,030 seconde de Pierre Gasly. Le Thaïlandais a néanmoins offert à Williams sa meilleure position sur la grille à Barcelone depuis 2017.

Gabriel Bortoleto (Stake) a poursuivi sur sa lancée en se classant 12e, juste devant Liam Lawson (13e), tandis que Lance Stroll (14e) et Ollie Bearman (15e) n’ont pas réussi à rejoindre la Q3.

Devant, Piastri avait pris l’ascendant sur Norris et Verstappen avec un temps impressionnant de 1:11.998, premier passage sous les 72 secondes du week-end.

Q3 : un duel McLaren sous haute tension

Le dernier acte des qualifications a débuté avec Piastri signant un 1:11.836, aussitôt battu par Norris (1:11.819), qui avait profité de l’aspiration laissée par son coéquipier. Piastri, surpris, a qualifié la manœuvre de « culottée », mais la réponse ne s’est pas fait attendre.

Alors que Norris améliorait encore en 1:11.755 lors de sa deuxième tentative, Piastri a haussé le ton pour décrocher la pole avec un chrono canon de 1:11.546, son meilleur tour du week-end.

Verstappen s’élancera depuis la deuxième ligne, juste devant Russell et Hamilton. Derrière eux, Leclerc, Alonso, Gasly, Antonelli et Fernando Alonso complètent le top 10.

GP d’Espagne – Essais Libres 3 : Piastri domine, Norris freiné par du « porpoising »

Oscar Piastri a signé la meilleure performance de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, s’affirmant comme le favori pour les qualifications à venir sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Avec un temps de 1:12.387, le pilote australien de McLaren, actuel leader du championnat, a relégué la concurrence à plus d’une demi-seconde.

Son coéquipier Lando Norris a dû se contenter de la deuxième place, à 0,526 seconde, après avoir été contraint de regagner les stands en raison d’un phénomène de « porpoising » survenu dans le rapide virage 9. Ce rebond aérodynamique, qui avait pourtant été atténué depuis l’introduction du nouveau règlement en 2022, a refait surface, poussant McLaren à relever l’arrière de sa monoplace pour éviter tout dommage supplémentaire.

Derrière le duo McLaren, Charles Leclerc (Ferrari) s’est classé troisième, suivi de George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), tandis qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) a été le seul autre pilote à terminer à moins d’une seconde du leader.

La séance a débuté lentement sous une chaleur accablante, avec une température de l’air flirtant avec les 30°C. Durant les 15 premières minutes, seuls Franco Colapinto (Alpine) et Gabriel Bortoleto (Stake) ont signé des chronos représentatifs, ce dernier prenant l’avantage sur son rival.

La hiérarchie a évolué avec l’entrée en piste progressive des favoris. Norris a d’abord pris la tête sur pneus mediums avant d’être battu par Carlos Sainz (Williams), puis par Leclerc et Russell à l’aide de gommes tendres. Ce dernier a provisoirement mené avec un tour en 1:13.396, bien que toujours loin des temps de référence du vendredi.

Verstappen a brièvement repris la main à 20 minutes du terme avec un tour en 1:13.375, devançant Russell de 0,021 seconde. Fernando Alonso, porté par le soutien du public catalan, s’est approché à 0,039 seconde du Néerlandais, sans toutefois pouvoir le détrôner.

Alors que les simulations de qualification s’intensifiaient, Norris semblait prêt à reprendre l’avantage avec un excellent premier secteur, avant d’être trahi par le retour du porpoising, le contraignant à écourter sa tentative.

C’est finalement Piastri qui a placé la barre très haut à un peu plus de dix minutes de la fin. Il a établi le meilleur temps du week-end, que personne n’a pu battre par la suite.

Derrière Hadjar, Antonelli (Mercedes) et Alonso ont pris les 7e et 8e positions. Lewis Hamilton, en difficulté sur sa Ferrari, s’est classé neuvième à plus d’une seconde de son ancien coéquipier chez Mercedes et à quatre dixièmes de Leclerc. Liam Lawson (Racing Bulls) a complété le top 10.

Oliver Bearman (Haas) a terminé bon dernier, à deux secondes de Piastri, mettant fin à la série de séances d’essais conclues en dernière position par Colapinto. À quelques heures des qualifications, McLaren confirme sa montée en puissance, tandis que ses rivaux continuent de chercher des réponses sur une piste où chaque détail comptera.

Max Verstappen pointe la sensibilité extrême de la Red Bull RB21 lors des entames de week-end de Grand Prix

Max Verstappen a reconnu que l’un des défis persistants de Red Bull en ce début de saison réside dans la finesse de la fenêtre de fonctionnement optimale de la RB21, jugée « extrêmement étroite ».

Cette particularité s’est révélée vraie à plusieurs reprises depuis le début du championnat, l’écurie autrichienne peinant souvent à trouver le bon équilibre dès les premières séances d’essais. Malgré ces débuts laborieux, Red Bull parvient généralement à redresser la barre en qualifications, voire à s’imposer le dimanche.

L’exemple d’Imola illustre parfaitement cette tendance : en difficulté lors des essais, Verstappen a tout de même décroché une place en première ligne avant de s’emparer de la victoire grâce à un départ décisif face à Oscar Piastri.

À la veille du Grand Prix d’Espagne, le quadruple champion du monde a confirmé que cette difficulté de mise au point dès le vendredi reste un point faible par rapport aux autres écuries de pointe, un constat que Red Bull connaît bien mais peine encore à corriger.

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull avait analysé comment mieux démarrer chaque Grand Prix, Verstappen a répondu : « Nous essayons cela chaque vendredi.
Mais pour une raison ou une autre, ce n’est pas si facile avec notre voiture, car il est très facile de sortir de la fenêtre, et ensuite, quand on y arrive, tout fonctionne plutôt bien. Mais cette fenêtre est très étroite, donc nous devons simplement voir ce que nous avons. Et j’espère, bien sûr, que cela fonctionnera tout de suite, mais si ce n’est pas le cas, nous essaierons de nouveau. »

Le quadruple champion du monde a pris un bon départ à Barcelone et a terminé les essais libres en deuxième position, même si Lando Norris avait trois dixièmes d’avance. Ce week-end est important après l’introduction de la nouvelle directive technique sur les ailerons avant, qui pourrait avoir un impact sur la lutte pour le titre du Néerlandais contre les pilotes McLaren.

« C’est possible, oui, mais ce n’est pas sûr », a déclaré Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la situation allait se clarifier à Barcelone. « Je sais que notre voiture n’est pas performante à basse vitesse et sur les circuits urbains. C’est un fait qui restera vrai après Barcelone. Je ne pense donc pas que Barcelone soit soudainement le circuit où tout se jouera. Je ne pense pas qu’on puisse dire ça. »

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.718 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:14.085 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:14.096 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:14.238 S
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:14.294 S
6
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:14.339 S
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.597 S
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:14.605 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:14.643 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:14.746 H
11
 
George RUSSELL
Mercedes 1:14.751 M
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:14.786 S
13
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:14.798 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:14.865 H
15
 
Carlos SAINZ
Williams 1:14.935 M
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:15.155 H
17
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:15.298 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:15.369 M
19
 
Victor MARTINS
Williams 1:15.522 H
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:15.530 S

« The Seat », le docu sur les coulisses de l’arrivée d’Antonelli à la place de Hamilton

C’est un fait, beaucoup de monde a découvert la F1 grâce à la série « Drive to Survive » sur Netflix, au point de tout de suite devenir accro. Après avoir dévoré la série, de nombreux nouveaux fans ont commencé à commencé à suivre les courses et les pilotes, par différents canaux, et pas uniquement en regardant les GP en eux-mêmes.

Il n’est pas surprenant que Mercedes et les marques cherchent à répliquer ce succès avec d’autres types de contenus. Les abonnés à Netflix peuvent désormais trouver le documentaire réalisé par le serive communication de Mercedes et produit sous le nom de l’un des sponsors majeurs de l’équipe autour du parcours du jeune Kimi Antonelli, le jeune homme dont la lourde mission au sein de l’équipe Mercedes est de prendre le baquet occupé pendant de longues années par Lewis Hamilton. 

« Au coeur du plus grand changement de pilote de l’Histoire », n’hésite pas à annoncer l’affiche.

Sponsorisé par WhatsApp, ce docu offre une plongée dans l’univers de Mercedes et du jeune pilote. 

Regardez le trainer du documentaire ci-dessous. « The seat » (le baquet) est diffusé sur Netflix depuis le 5 mai. 

Vivian Odior, responsable marketing mondial chez WhatsApp, a déclaré : « Nous sommes ravis de permettre aux utilisateurs de se rapprocher encore davantage des coulisses d’un sport qu’ils aiment. Cette histoire et les messages WhatsApp qui l’accompagnent révèlent véritablement le parcours de Mercedes dans cette période charnière de son histoire. Nous avons toujours su que WhatsApp et la confidentialité que nous offrons à nos utilisateurs font partie intégrante du fonctionnement interne de Mercedes, en plus d’être un outil permettant de connecter les pilotes, les fans et tous ceux qui leur sont proches. C’est pourquoi ce partenariat est naturel et que nous savions que nous pouvions raconter cette histoire de manière authentique et ravir les fans du monde entier. »

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Alex Wurz propose une refonte en trois étapes du circuit de Monaco pour relancer le spectacle

Le directeur de la GPDA (Association des pilotes de Grand Prix), Alex Wurz, a dévoilé un plan en trois étapes destiné à moderniser le tracé urbain de Monaco, dans l’objectif de redonner du dynamisme à l’épreuve la plus emblématique du calendrier de la Formule 1.

Cette proposition intervient à la suite de l’introduction, cette saison, d’une nouvelle règle imposant deux arrêts au stand — mesure censée favoriser les dépassements mais qui s’est révélée inefficace dans les étroites rues de Monte-Carlo.

Fort de son expérience d’ancien pilote de F1 et vainqueur des 24 Heures du Mans, l’Autrichien a formulé trois suggestions concrètes pour repenser certains segments du circuit. Selon lui, ces ajustements doivent permettre d’améliorer la qualité des courses tout en respectant les contraintes urbaines et historiques du tracé princier.

Wurz, dont la société WurzDesign est également impliquée dans la conception du futur circuit de Qiddiya en Arabie saoudite, précise que l’approche adoptée vise à conserver le prestige unique de Monaco tout en répondant aux exigences modernes du spectacle en F1.

Nouvelle chicane

Dans sa proposition, Alex Wurz recommande de repositionner la Nouvelle Chicane plus en amont sur le tracé, afin d’offrir une meilleure opportunité de dépassement pour le pilote en chasse dans la séquence gauche-droite.

Wurz a décrit la Nouvelle chicane actuelle comme un « endroit propice aux dépassements », avant d’ajouter : « Je suis convaincu, d’après ma propre expérience en tant que spectateur et mes discussions avec mes collègues pilotes, que le déplacement de la chicane vers l’arrière, ce qui est physiquement possible compte tenu des contraintes de toute ville, devrait être réalisable

Cela signifie que la défense dans ce virage, qui est assez facile à réaliser grâce au coude et aux bosses, deviendra plus difficile.

« On peut préparer le dépassement et le réaliser avec une plus grande probabilité si on déplace la chicane plus loin. »

Cela nécessitera bien sûr d’importants travaux, mais Wurz est convaincu que la construction dans le port est techniquement faisable. Il est également conscient de l’impact que cela pourrait avoir sur le virage du Tabac et souhaite que les pilotes continuent de lever le pied à l’approche de ce virage.

Virage du Grand Hotel

Wurz a suggéré d’élargir le circuit de 2,4 mètres à l’entrée du célèbre virage en épingle à cheveux afin de donner aux pilotes plus de possibilités de dépassement. Il a également suggéré de supprimer le vibreur à la sortie du virage et de prolonger l’asphalte jusqu’aux murs extérieurs.

« La ligne de course idéale ne changera pas », a-t-il expliqué. « Cela ne changera pas le caractère du virage. Mais cela permettrait un dépassement en plongée. Si cela ne fonctionne pas, vous gagnez tout de même ici [à la sortie du virage] grâce à l’asphalte supplémentaire, également de 2,5 mètres. Une fois encore, cela conduira simplement à un peu plus de défense. Ce virage permettra donc d’amorcer les dépassements dans la nouvelle chicane, ce qui devrait améliorer les dépassements et la traçabilité dans les rues de Monaco. »

Virage de la Rascasse

Wurz souhaite redessiner le célèbre virage de la Rascasse en déplaçant le point de corde de deux ou trois mètres et en élargissant la piste. Il a fait remarquer qu’il y a une entrée de parking à l’extérieur du virage qui ne peut pas être déplacée, mais « nous pouvons tirer le maximum de ce que nous avons et lorsque ce point de corde sera plus éloigné, la ligne d’entrée changera forcément ». Il a ajouté : « Vous ouvrirez beaucoup plus le virage pour permettre les attaques, ce qui signifie que tout pilote en tête devra soit se défendre, soit accepter de laisser la porte ouverte. Si vous vous défendez, vous sortirez beaucoup plus lentement, ce qui créera un train derrière vous et augmentera la pression sur tous les pilotes. »

Contrairement à la modification proposée à la Nouvelle chicane, Wurz estime que la modification de la Rascasse devrait être beaucoup plus facile à mettre en œuvre pour les organisateurs.

 

Toto Wolff suggère que Ferrari pourrait y gagner avec les nouvelles restrictions sur les ailerons

Alors que la FIA introduit à partir du Grand Prix d’Espagne de nouvelles contraintes techniques sur les ailerons avant, Toto Wolff estime que Ferrari pourrait en sortir gagnante grâce à une approche plus prudente dans sa conception aérodynamique.

Ces tests de charge renforcés visent à limiter davantage la flexibilité des ailerons, un sujet sensible en Formule 1 depuis l’an dernier. La polémique avait notamment enflé après les soupçons entourant l’aileron arrière de McLaren, à la suite de la victoire d’Oscar Piastri à Bakou.

Si l’impact réel de ces nouvelles vérifications reste à confirmer, certaines équipes sont soupçonnées d’avoir exploré les limites du règlement via des éléments aérodynamiques particulièrement flexibles. À l’issue du Grand Prix de Monaco, Wolff a ainsi souligné que Ferrari adopte une philosophie plus « conservatrice » en matière de design, ce qui pourrait jouer en sa faveur si les ajustements réglementaires affectent les performances de ses rivaux.

« Je pense que ce que nous avons vu, c’est que Ferrari était probablement la plus conservatrice en matière d’ailes flexibles », a déclaré Wolff, cité par Sky F1. « Nous devons voir quel sera l’impact sur le classement. Je ne suis pas sûr que cela aura un effet, mais c’est un autre angle intéressant et je ne sais pas comment cela va se passer. »

La FIA justifie la sévérité de la sanction infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco

La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a apporté des précisions sur la pénalité infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco, soulignant sa volonté de poser un précédent clair afin d’éviter des abus similaires durant la course.

Au 50e tour, le pilote Mercedes a délibérément coupé la Nouvelle Chicane – les virages 10 et 11 – pour dépasser la Williams d’Alex Albon. Cette manœuvre a conduit les commissaires à sévir plus fermement que d’habitude. Bien que ce type d’infraction soit en général sanctionné par une pénalité de 10 secondes, la FIA avait anticipé ce genre de situation spécifique sur le tracé monégasque. Avant même le départ, le directeur de course avait averti les équipes qu’une application plus stricte du règlement serait de mise à cet endroit précis du circuit. L’objectif : dissuader les pilotes d’exploiter cette échappatoire pour gagner du terrain de manière non réglementaire.

Russell, conscient de la conséquence, avait indiqué à son équipe par radio qu’il acceptait la sanction, préférant prendre un avantage en piste malgré la pénalité. Les commissaires ont alors choisi d’imposer une pénalité équivalente à un passage par la voie des stands (drive-through), bien plus lourde qu’une simple pénalité en temps. La FIA estime que cette décision a eu l’effet escompté. Kimi Antonelli, qui avait commis une infraction similaire plus tard dans la course, a finalement restitué sa position à Albon, préférant éviter une sanction. Aucun autre pilote n’a ensuite tenté de contourner la réglementation de manière comparable.

Les explications de la FIA quant à la sévérité de la pénalité de George Russell

Il était clair, d’après le message radio dans lequel il disait qu’il « prendrait la pénalité », que le dépassement avait été fait délibérément car il se sentait retardé par la voiture 23 qui roulait de façon erratique.

Anticipant que de telles situations pourraient se produire lors du Grand Prix de Monaco, toutes les équipes ont été informées avant la course par le directeur de course (à la demande des commissaires) que les commissaires examineraient attentivement une sortie délibérée de la piste au virage 10 pour doubler une voiture ou un train de voitures lentes.

Cette communication précisait également que la pénalité de 10 secondes prévue par les lignes directrices pourrait être insuffisante pour cette infraction délibérée et que la pénalité appliquée pourrait être supérieure à 10 secondes.

Nous avons donc considéré que l’infraction délibérée de la voiture 63 justifiait une pénalité de passage et nous l’avons infligée.

Toto Wolff révèle le SMS d’excuse de James Vowles après la stratégie controversée de Williams à Monaco

Toto Wolff a révélé avoir reçu un message de James Vowles, directeur de l’écurie Williams, durant le Grand Prix de Monaco, s’excusant pour la stratégie adoptée par son équipe.

Williams a orchestré une manœuvre tactique controversée afin de permettre à ses deux pilotes, Alex Albon et Carlos Sainz, de terminer dans les points. En ralentissant volontairement le rythme pour créer un écart suffisant derrière George Russell et Kimi Antonelli, les deux pilotes de la FW47 ont pu effectuer leurs deux arrêts obligatoires sans perdre leur position dans le top 10, conformément à la nouvelle réglementation imposant deux passages aux stands.

James Vowles a reconnu que cette approche n’était pas idéale et a exprimé ses regrets à Wolff, soulignant toutefois qu’elle résultait directement des nouvelles règles de course et d’un jeu d’équipe amorcé par les Racing Bulls, forçant les autres à réagir.

« Je suis désolé. Nous n’avions pas le choix compte tenu de ce qui s’était passé devant », a déclaré Wolff, lisant à haute voix le message envoyé par Vowles. « J’ai répondu : ‘Nous savons’ », a expliqué le directeur de l’écurie Mercedes.

Bien que l’après-midi ait été frustrant pour Wolff, le directeur d’écurie a insisté sur le fait que son homologue chez Williams n’avait fait que ce qu’il « devait faire » pour assurer un double résultat dans les points.

« James fait partie de mon équipe, et je ne veux pas paraître condescendant, car il fait carrière en tant que directeur d’écurie et il s’en sort très bien », a répondu l’Autrichien lorsqu’on lui a demandé s’il appréciait que Vowles ait pris contact avec lui. « Il devait le faire, vous savez, ce sont deux voitures dans les points, et je pense que tout a commencé quand les RB [Racing Bulls] nous ont repoussés, et c’est ce qu’il devait faire. »

Toto Wolff appelle à une nouvelle réflexion réglementaire pour le GP de Monaco

Le patron de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a appelé la Formule 1 à envisager de nouveaux ajustements réglementaires pour le Grand Prix de Monaco, après les controverses survenues lors de l’édition 2025.

Cette année, la F1 a introduit pour la première fois l’obligation pour tous les pilotes d’effectuer deux arrêts au stand, dans le but de dynamiser une course historiquement peu propice aux dépassements. Mais cette règle a suscité des stratégies inattendues : les équipes Racing Bulls et Williams ont notamment été accusées d’avoir demandé à l’un de leurs pilotes de ralentir volontairement pour créer une fenêtre stratégique favorable à leur coéquipier, en lice pour les points.

Face à cette utilisation tactique des nouvelles règles, Wolff a suggéré que le règlement soit de nouveau examiné pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Il a notamment évoqué l’idée de restreindre davantage la liberté d’action des pilotes en matière de rythme de course, afin de préserver l’intégrité de la compétition.

Le débat est désormais ouvert au sein du paddock, alors que les responsables de la discipline évaluent l’impact réel de la règle des deux arrêts sur le spectacle et l’équité sportive à Monaco.

« Même s’il s’agissait d’une course sans arrêt et que nous faisions du slalom le dimanche, cela resterait un circuit exceptionnel », a déclaré Wolff. « C’est la qualif du samedi qui compte. Je pense que nous pourrions envisager de créer des règles spécifiques à Monaco, avec une limite maximale de ralentissement. On ne peut pas retenir des pilotes ainsi. On peut dire qu’on ne peut pas rouler plus lentement que x secondes derrière les leaders, ce qui créera probablement une impression de course un peu plus serrée.
Est-ce que cela améliore les dépassements ? Je ne pense pas que ce soit faisable. »

Wolff a également évoqué l’idée de modifier le tracé du circuit, tout en reconnaissant les défis posés par l’environnement proche.
« Nous devons discuter avec l’ACM (Automobile Club de Monaco) pour voir s’il y a quelque chose que nous pouvons changer sur le tracé », a ajouté le directeur de l’écurie Mercedes. « C’est difficile dans une ville. Nous sommes limités par la montagne et la mer. Mais je vois les aspects positifs. »

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement des EL2 du Grand Prix de Monaco

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.355 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.393 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.460 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.677 S
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.823 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.842 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.890 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.918 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.002 S
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.068 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.072 S
12
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.092 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.151 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.234 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.259 M
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.262 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.404 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.512 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:12.541 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.415 S