Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a expliqué qu’un accord avec Lewis Hamilton au sujet d’un nouveau contrat figurait sur sa « to-do list » de l’hiver, en insistant sur le fait qu’il n’y avait « pas de date limite ferme ».
Lewis Hamilton a fêté ses 38 ans samedi dernier et a également commencé la dernière année de son contrat actuel avec Mercedes, signé en 2021. Au sein de l’équipe depuis 2013, le septuple champion du monde y a remporté six titres pilotes et a permis à Mercedes de décrocher huit couronnes successives de 2014 à 2021, tout en établissant lui-même de nombreux records en F1.
Le patron de Mercedes a abordé l’avenir du Britannique dans le cadre du podcast Beyond the Grid, au-delà de 2023, sachant que ce dernier vise évidemment un huitième titre mondial.
« Eh bien, la liste des tâches est assez longue [avec] tout ce qu’il y a à faire ! Certes, le contrat de Lewis est l’un des sujets que nous aborderons au cours de l’hiver, mais il n’y a pas de date limite ferme » avait déclaré Toto Wolff.
Quand on lui a demandé s’il était convaincu que Lewis Hamilton signerait à nouveau chez Mercedes, le Team principal a répondu : « Absolument. Lewis fait partie de l’équipe, et l’équipe fait partie de Lewis. Il n’y a aucune raison de ne pas continuer. »
Alors qu’il a été battu par Max Verstappen en 2021 lors d’une finale à Abou Dhabi controversée et après les difficultés rencontrées en 2022, on peut se demander où en sont les ambitions du pilote Britannique. A ce sujet, le patron de Mercedes considère que l’adversité a rendu Lewis Hamilton encore plus avide de succès.
« Je pense que l’une de ses forces est qu’il a toujours faim, il est toujours impatient. C’est un grand sportif, mais c’est aussi quelqu’un d’extrêmement motivé et déterminé« , a résumé Toto Wolff.
George Russell considère que Mercedes peut avoir tous les espoirs que la saison à venir soit victorieuse, après les déboires connus par l’équipe l’année dernière.
La saison 2022 a été assez frustrante pour Mercedes : avec le changement de réglementation, l’équipe a dû lutter avec sa W13 et n’a finalement réussi qu à se classer troisième au classement constructeurs derrière Red Bull et Ferrari, mettant fin à une série de huit titres consécutifs.
George Russell a néanmoins offert à l’équipe quelques satisfactions en deuxième partie de saison avec une pole position en Hongrie et une victoire au Brésil, ce qui était bien entendu en deçà des attentes des flèches d’argent. L’espoir est donc clairement que la nouvelle W14 permette à l’équipe de revenir sur le devant de la scène et de la grille en 2023.
« Je pense que lorsque vous regardez le développement que nous avons apporté cette année et la vitesse à laquelle nous avons réduit l’écart, tous les feux sont au vert pour que nous y parvenions. » a expliqué George Russell à nos confrères de Crash.net quand on lui a demandé s’il pensait que Mercedes pourrait se battre pour le titre cette année.
« Depuis quelques temps, nous savons clairement quels objectifs nous devons atteindre en termes de développement. Et je suis assez confiant si nous y parvenons, nous aurons une voiture avec laquelle nous pourrons rivaliser avec Red Bull. » a déclaré le Britannique à l’issue de la saison 2022.
« Au début de l’année [2022], nous nous sommes qualifiés derrière Alfa, derrière Haas », a-t-il poursuivi. « Je me souviens à Imola, j’ai terminé quatrième mais j’étais au même rythme que Lando [Norris] et j’avais Valtteri [Bottas] qui me poursuivait avec l’Alfa Romeo. »
« Ils étaient plus rapides que nous à ce moment-là et Lewis était en neuvième ou dixième position. Mais si vous nous regardez maintenant, où nous en sommes par rapport à ces voitures qui n’ont probablement pas eu le même développement que Ferrari et Red Bull, nous avons fait d’énormes progrès. »
« Le fait qu’en fin de saison, nous étions en mesure de nous battre pour des victoires en course en montre beaucoup. Donc, j’ai toute confiance en cette équipe. »
« Peut-être qu’au départ, nous n’étions pas la voiture la plus rapide. Mais avec le rythme de développement, j’ai bon espoir que nous pourrons certainement nous battre pour le championnat en 2023. »
Alors que la F1 s’apprête à entamer sa plus longue saison – avec potentiellement 24 courses – Russell admet qu’un calendrier aussi chargé est un challenge de plus.
« Les saisons deviennent de plus en plus difficiles », a-t-il expliqué. « Ce sera l’un des défis, c’est sûr – et l’un d’eux c’est surtout de faire un meilleur travail que vos concurrents. »
« Donc, nous allons certainement nous asseoir avec l’équipe pour voir comment nous pouvons être les plus efficaces tout au long de la saison, et nous assurer que non seulement moi, mais tous les membres de l’équipe performent de la meilleure des manières. »
« C’est clairement un défi, qui ne fait que s’ajouter aux nombreux défis de la F1. »
Damon Hill considère que Mercedes a plus de travail à faire que Ferrari pour pouvoir rattraper Red Bull en 2023, compte tenu du rythme de la F1-75 la saison dernière.
Même si l’équipe Red Bull a remporté une majorité de victoires la saison dernière, la Scuderia Ferrari peut s’enorgueillir d’avoir signé douze pole positions en 2022, qu’elle n’a finalement pu convertir qu’en quatre victoires. Après un début de saison prometteur, l’équipe italienne n’a pas réussi à exploiter le potentiel de sa monoplace notamment suite à des erreurs de stratégie et de pilotage, face aux performances quasi parfaites de la Red Bull.
Mercedes quant à elle a rencontré des difficultés dés le début de la saison suite aux changements du règlement technique. L’équipe n’a jamais baissé les bras et a même fini par menacer Ferrari en fin de saison dans la bataille pour la deuxième place au classement constructeurs. Les flèches d’argent n’ont cependant décroché qu’une seule victoire en 2022, grâce à leur doublé lors de l’avant-dernière manche à Interlagos au Brésil.
Le champion du monde 1996 pense que Ferrari devrait avoir un avantage sur Mercedes quand il faudra mettre la pression sur Red Bull la saison prochaine : « [Ferrari] a moins à faire que Mercedes« , a déclaré Damon Hill sur Sky Sports F1.
« Mercedes a produit une voiture sur laquelle il est clair qu’ils ont mal compris quelque chose et qu’ils vont devoir réinitialiser, alors que Ferrari a sorti une voiture qui était plutôt bonne au départ. »
« Ils n’ont pas réussi à capitaliser tout au long de la saison, mais ils auront, je pense, moins de travail acharné pour l’année prochaine [2023] que Mercedes. »
La deuxième place de Ferrari au classement constructeurs en 2022 leur permet de bénéficier de plus de temps en soufflerie par rapport à Red Bull, eux-mêmes pénalisés pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021. Avec une réglementation stable et au vu des meilleures performances montrées par Ferrari en 2022, tous les feux sont au vert pour la Scuderia face à Mercedes, dans la bataille contre Red Bull.
L’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher estime que l’arrivée de son neveu Mick Schumacher chez Mercedes en tant que pilote de réserve pour l’écurie du constructeur allemand est une « grande opportunité » pour lui.
Juste après la fin de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe Mercedes a annoncé avoir recruté le jeune Mick Schumacher – dont le contrat de titulaire avec Haas n’a pas été renouvelé – en tant que pilote de réserve de l’écurie à partir de la saison 2023.
Âgé de 23 ans, Schumacher Jr a débuté sa carrière en F1 avec la modeste équipe Haas en 2021, mais après deux années d’apprentissage, le manque de résultat du jeune allemand ne lui a pas permis de conserver son baquet pour une troisième année consécutive et il a donc trouvé refuge chez Mercedes où il aidera l’équipe au développement de la W14 l’an prochain.
Interrogé sur l’arrivée de son neveu chez Mercedes, Ralf Schumacher estime pour sa part qu’il s’agit là d’une belle opportunité : « C’est une grande opportunité pour Mick, il peut regarder au dessus de l’épaule d’une équipe de haut niveau et en apprendre beaucoup. » estime Ralf Schumacher pour Sport 1.
« Ce n’est pas seulement un pilote de développement, il pourra certainement aider Mercedes dans le simulateur lorsqu’ils reviendront au top, mais en tant que pilote de réserve, il pourra remplacer un pilote titulaire en cas d’indisponibilité. Cela est arrivé plus souvent au cours des trois dernières années. »
« Bien que Lewis Hamilton soit toujours un pilote de haut niveau, il n’est pas le plus jeune, donc on ne sait jamais. Je pense que c’est une situation de gagnant-gagnant pour l’équipe et pour Mick. »
Le contrat de Schumacher avec Mercedes porte sur une seule année, ce qui veut dire que potentiellement le jeune allemand pourrait être disponible pour un éventuel retour à temps plein sur la grille en 2024.
« Vous pourriez le voir de cette façon. » ajoute Ralf Schumacher. « Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déjà déclaré que Mick, avec ses compétences, devrait avoir un baquet de titulaire. »
« Je pense qu’il pourrait y avoir des opportunités intéressantes en 2024. Mercedes a non seulement sa propre équipe, mais aussi des équipes partenaires qu’ils peuvent influencer. »
Lorsqu’on évoque la piste Audi – qui entrera en Formule 1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – Ralf Schumacher n’écarte pas cette idée, mais l’Allemand voit également le baquet de Lewis Hamilton chez Mercedes comme une autre grande opportunité pour son neveu : « Audi aurait certainement du sens, pour Mick et pour Audi. Mais quelque chose pourrait aussi arriver chez Mercedes. »
« Supposons que George Russell soit encore plus rapide que Lewis Hamilton. Va t-il encore continuer ou pas du tout ? Ce sera passionnant. Mais Lewis a tellement de crédit auprès de Mercedes qu’il en décidera de lui-même. L’argent ne jouera aucun rôle pour lui, il en a plus qu’assez. Le facteur décisif sera de savoir qui conviendra le mieux à la nouvelle voiture. »
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, fait l’éloge de Lewis Hamilton et sa façon de gérer une saison 2022 difficile, tout en comparant l’influence que le Britannique a eu sur l’équipe à celle d’un autre septuple champion du monde, Michael Schumacher.
On sait que Mercedes a connu une saison 2022 difficile suite au changement de réglementation, menant finalement Lewis Hamilton à une première saison sans victoire dans sa carrière, après seize années passées dans la catégorie reine du sport automobile.
Interrogé dans le cadre du podcast Beyond The Grid, Toto Wolff, Team principal de Mercedes a déclaré: « La saison 2022 a été extrêmement difficile pour Lewis car nous lui avons donné un outil qui n’était pas capable de gagner. En plus de cela, les pilotes avaient une voiture qui était imprévisible, instable, bonne à certains moments, pas bonne à d’autres – pas vraiment quelque chose d’idéal pour travailler et à développer. »
« Mais la façon dont il a traversé la saison a vraiment été admirable. Il y a eu des moments où l’équipe s’est sentie déprimée à cause de l’absence de performance et c’est là qu’il a soutenu les gens et les a motivés, et ce sont vraiment des traits de personnalité et des qualités de management que je n’ai jamais vus chez un sportif professionnel auparavant. »
Quand on lui a demandé s’il considérait que Lewis Hamilton faisait partie du management de Mercedes, Toto Wolff a répondu : « Je dirais que oui. Évidemment, il y a son implication dans le développement de la voiture et sa présence dans l’usine, mais je pense que pendant les week-ends de course, il est devenu une figure vraiment importante. »
« Il est peut-être un peu comme Michael était à l’époque, ou je pense aussi à Tom Brady en football américain, bien plus qu’un simple joueur ou qu’un simple pilote. Il fait émotionnellement partie de l’équipe, et il en est définitivement un membre. »
« Il n’est pas, comme nous les appelions dans le passé, un contractuel – les pilotes viennent, sont payés et ils s’en vont à la première meilleure occasion. Il est au sein de l’équipe depuis maintenant 10 ans [et] c’est un véritable membre de l’équipe. »
Hamilton a récemment expliqué qu’il souhaitait prolonger son partenariat avec Mercedes au-delà de 2023 et il va sans dire que le pilote britannique mettra tout en oeuvre pour décrocher un huitième titre mondial.
Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, se félicite de la signature du jeune allemand Mick Schumacher, qui rejoint l’écurie du constructeur allemand au poste de pilote de réserve à partir de la saison 2023 de F1.
Ce jeudi 15 décembre, l’équipe Mercedes a annoncé l’arrivée de Mick Schumacher dans ses rangs à partir de la saison 2023. Le jeune allemand – qui vient de stopper officiellement sa collaboration avec Ferrari – sera donc un pilote Mercedes l’an prochain et aura comme principale mission d’aider l’équipe octuple championne du monde en F1 à développer la W14.
Le rôle de Schumacher Jr sera essentiellement de rouler dans le simulateur à l’usine de Brackley, mais Toto Wolff n’écarte pas l’idée de voir Mick Schumacher à bord de la W14 en piste en remplacement d’un des deux pilotes titulaires si besoin.
« Mick est un jeune pilote talentueux et nous sommes ravis qu’il rejoigne l’équipe. Il travaille dur, a une approche calme et méthodique et a toujours soif d’apprendre et de s’améliorer en tant que pilote. » a déclaré Wolff.
« Ce sont toutes des qualités importantes, et nous sommes ravis qu’il nous aide à développer la W14. Nous savons également qu’avec deux ans d’expérience en Formule 1 à son actif, il sera prêt à monter dans la voiture à court terme pour remplacer Lewis [Hamilton] ou George [Russell], si cela s’avérait nécessaire. »
Mick Schumacher rejoint l’équipe Mercedes après avoir passé les deux dernières années à courir pour l’équipe Haas en F1. Il a pris le départ de 43 courses et a remporté ses premiers points au Grand Prix de Grande-Bretagne 2022. Il a poursuivi sur sa lancée la semaine suivante pour marquer son meilleur résultat en carrière avec une sixième place au Grand Prix d’Autriche 2022.
Chez Mercedes, on espère pouvoir profiter de l’expérience acquise cette année et de la trêve pour revenir plus forts en 2023.
La saison 2022 n’a pas été de tout repos pour le clan Mercedes : l’équipe a rencontré des difficultés à s’adapter à la nouvelle réglementation et a connu notamment des problèmes de marsouinage, ce qui ne lui a pas permis de se battre pour le titre. On a cependant vu les flèches d’argent progresser tout au long de la saison avec l’apport de plusieurs mises à jour, ce qui a finalement permis à George Russell de décrocher l’unique victoire en Grand prix de l’équipe au Brésil. L’équipe du constructeur allemand espère donc pouvoir capitaliser sur tout le travail réalisé en 2022, tirer les leçons et exploiter le temps de la trêve pour développer une W14 aussi compétitive que possible.
Interrogé sur l’état d’esprit chez Mercedes durant cette période de transition que représente l’intersaison, Andrew Shovlin, Directeur de l’ingénierie de course a répondu :« De notre côté, on est très focalisés sur l’apprentissage, en essayant d’analyser les problèmes que nous avons eus avec la W13, pour extraire de la performance de tout le travail qui a été fait. »
« C’est un moment intéressant de l’année parce qu’on n’a aucune idée de ce que font nos concurrents, de leurs progrès. »
« On a hâte d’entamer la nouvelle saison; après l’année qu’on a connue, on ne dira jamais qu’on pense qu’on sera de retour dans le combat à l’avant mais on est absolument déterminés à faire en sorte que la voiture décroche des pole positions et des victoires. »
« On est toujours excités et heureux d’être à ce moment de l’année où on développe et on lance une nouvelle voiture. Donc, il y a beaucoup de travail, beaucoup d’intérêt, beaucoup d’excitation, ça va être difficile et intense mais on est prêt à se battre. »
Jawes Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes a rajouté : « Quand on regarde ce qui se passe à l’usine, on peut voir que tout le monde est incroyablement motivé par rapport à ce qui s’est passé l’année dernière et, plus important, par cette volonté de revenir sur la première marche. Nous voulons montrer au monde et aux autres équipes que nous savons gagner, que nous voulons revenir à cette place et nous avons une opportunité pour y arriver durant l’hiver. »
« Vous ne savez jamais ce qu’il peut se passer. Les autres équipes font exactement ce que nous sommes en train de faire, c’est-à-dire, tout tenter chaque jour pour gagner un millième ou plus. La réalité, c’est que nous sommes en bonne position pour apprendre et construire à partir de tout ce qui s’est passé l’année dernière. Et ce que je vois ici, c’est que tout le monde veut gagner et faire tout ce qui est possible cet hiver pour y arriver. » a conclu Vowles.
Les ingénieurs de chez Mercedes ont compris bien avant le début de la saison 2022 que la W13 ne serait pas une monoplace compétitive.
Alors que la Formule 1 a introduit en 2022 une toute nouvelle réglementation, les équipes de la grille ont dû s’adapter en développant une monoplace nouvelle génération issue de ces réglementations. Si certaines écuries comme Red Bull ont parfaitement réussi à s’adapter, ce ne fut pas le cas de Mercedes, qui a dû débuter la saison avec une monoplace développée dans la mauvaise direction.
En effet, la Mercedes W13 s’est rapidement montrée capricieuse avec de gros problèmes de marsouinage dès les essais hivernaux et il est vite devenu évident que l’équipe huit fois championne du monde de F1 n’arriverait pas à gagner des courses avec cette monoplace.
Bien que le plus gros des problèmes soit apparu lors des essais de pré-saison à Barcelone puis à Bahreïn, Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes, a expliqué qu’il était déjà évident dès la journée de présentation de la monoplace à Silverstone en Février que quelque chose n’allait pas sur la W13.
« Les signes étaient déjà là dès le tout début, même dès le jour de tournage que nous avons fait à Silverstone. » a expliqué Andrew Shovlin.
« Nous sommes ensuite allés à Barcelone pour trois jours [les essais hivernaux] et la voiture n’était pas si compétitive, mais nous nous attendions à introduire une grosse mise à jour à Bahreïn [lors de la deuxième semaine des essais hivernaux] et c’est à ce moment-là que nous avons réalisé que nous avions un sérieux problème lors de ce test à Bahreïn. »
« Nous avons introduit la mise à jour, mais cela n’a tout simplement pas permis à la voiture d’aller plus vite. A partir de là, ça été une année intéressante, mais il y a eu beaucoup de travail pour essayer de surmonter ces problèmes. »
Après plusieurs mises à jour tout au long de la campagne 2022, Mercedes a finalement réussi à trouver plus de performance avec la W13, à tel point que l’équipe du constructeur allemand a fini par décrocher sa première victoire de l’année au Brésil avec George Russell, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a terminé deuxième.
Le plus important pour les ingénieurs de Brackley est de faire en sorte que les problèmes qui ont touché la W13 ne se propagent pas sur la monoplace de la saison 2023 : « Le gros du travail qui a eu lieu au cours des derniers mois a consisté à s’assurer que ces problèmes sur la W13 ne se propagent pas sur la W14. » a ajouté Shovlin.
« Nous avons fait de gros progrès, et vous avez pu voir qu’après certaine mises à jour – notamment celle introduite à Austin – nous nous sommes rapprochés de l’avant. »
« Une grande partie de notre objectif était de nous assurer que nous pouvions développer un kit de mises à jour, l’amener sur la piste et le voir se traduire par des performances. J’espère que l’aboutissement de ce travail signifiera que nous pourrons obtenir un package plus compétitif l’an prochain. »
En 2022, l’équipe Mercedes a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 39 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a exclu complétement l’idée de voir Mattia Binotto rejoindre l’équipe du constructeur allemand une fois que le Suisse aura quitté définitivement Ferrari.
La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait accepté la démission de son directeur d’écurie, Mattia Binotto, qui quittera donc Maranello à la fin du mois de décembre après avoir passé quatre années à la tête de la gestion sportive. Le nom du remplaçant de Mattia Binotto ne sera pas connu avant le début de l’année 2023 cependant.
Interrogé sur le départ de Binotto, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet qu’il a été impressionné de voir à quel point le Suisse a réussi à rester longtemps chez Ferrari malgré la pression énorme exercée sur ses épaules tout au long de ces quatre années.
« Il a toujours été clair qu’il subissait une énorme pression. En tant que directeur d’équipe chez Ferrari, il vaut mieux pour vous que vous ayez un bon contrat pour votre départ. Désormais, l’inévitable s’est produit. Mais il est resté bien plus longtemps que je ne le pensais. » a déclaré Wolff dans le podcast Beyond the Grid.
Depuis quelques jours, des rumeurs suggèrent l’arrivée de Binotto chez Mercedes dans un rôle de manager au sein de l’organisation, mais Toto Wolff a démenti cette information : « Non, je pense qu’il y a eu trop de porcelaine brisée entre nous deux ces deux dernières années pour que cela soit possible. »
« Avec les autres équipes, je ne peux pas dire. Mais une chose est certaine, Mattia comprend la Formule 1 à fond, et oui, peut-être qu’il trouvera un rôle dans une autre équipe. »
Le retour de Mattia Binotto dans une autre écurie de la grille dans un avenir proche nous semble cependant peu probable car le directeur de la Scuderia Ferrari ne quittera ses fonctions qu’à la fin du mois de décembre et devra ensuite respecter une période de jardinage (période durant laquelle un employé quittant son poste en F1 ne peut aller travailler pour la concurrence immédiatement pour des raisons évidentes de secret professionnel).
George Russell insiste sur le fait qu’il se sent prêt à se battre pour le championnat du monde de F1 après sa première saison passée chez Mercedes en tant que pilote d’usine.
Après trois saisons prometteuses chez Williams, le Britannique George Russell a été promu en 2022 chez Mercedes – accessoirement titrée à huit reprises depuis 2014 – au moment où l’écurie du constructeur allemand a connu sa pire saison avec une monoplace mal née issue de la nouvelle réglementation technique.
Cependant au cours de sa première année chez Mercedes, Russell a réussi à décrocher la première victoire de sa carrière et a même terminé devant le septuple champion du monde Lewis Hamilton en fin d’année, devenant ainsi le premier coéquipier du Britannique à le devancer depuis la saison 2016 lorsque Nico Rosberg a décroché son seul et unique titre en Formule 1.
Après cette première année chez Mercedes où il a connu des hauts et des bas, Russell estime désormais être prêt pour se battre pour un championnat du monde, à la seule condition d’avoir la bonne monoplace entre les mains évidemment : « Je me sens absolument prêt à remporter un championnat du monde. » a expliqué Russell à Sky Sports.
« Je pense qu’avoir cette saison aux côtés de Lewis [Hamilton] a été énorme pour moi personnellement pour apprendre certains des petits détails. Savoir comment tirer le meilleur parti de la voiture, de mon équipe, et extraire tout du package quand cela compte vraiment. »
« Je vais certainement avoir un hiver vraiment fort. Je vais travailler très dur avec mon équipe, et chaque personne à l’usine va se battre comme un diable pour livrer une bonne voiture, pour nous donner une chance d’aller nous battre [pour le championnat du monde] l’an prochain. »
« Evidemment, je préfère retenir les points positifs de la saison [2022], donc je ne vais pas célébrer le fait d’avoir terminé quatrième au championnat. Je vais plutôt fêter ma victoire au Brésil parce que c’était un énorme exploit pour moi et pour toute l’équipe. »
« Mais le fait est que nous sommes tous ici pour gagner, tous ici pour gagner des championnats du monde. Alors je n’ai pas fait un travail parfait cette saison, mais nous avons eu une saison relativement propre et fluide avec le package que nous avions. »
« Mais selon les normes établies par cette équipe, selon les normes que je me suis fixées…ce n’était pas assez bon et nous devons continuer l’année prochaine et en donner plus. »
Si jamais George Russell remportait le championnat du monde de F1 en 2023, il deviendrait alors le onzième champion du monde britannique en catégorie reine.
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, se dit particulièrement fier de la réaction de toute son équipe en 2022, confrontée à une situation inhabituelle avec une monoplace en manque de performance pour la première fois depuis le début de l’ère hybride en 2014.
Depuis l’introduction des moteurs hybrides en F1 en 2014, jamais l’équipe Mercedes n’avait rencontré autant de difficultés qu’en 2022 avec une monoplace issue de la nouvelle réglementation technique à laquelle l’écurie du constructeur allemand n’a pas réussi à s’adapter aussi bien que ses rivaux.
En grande difficulté en début d’année, Mercedes a finalement réussi à redresser la barre à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne avec l’introduction d’une mise à jour majeure sur la W13, ce qui a permis aux pilotes Lewis Hamilton et George Russell de retrouver de la performance et de se battre plus régulièrement pour des gros points et des podiums.
En fin de saison – après une énième mise à jour – Mercedes a même réussi à décrocher sa première victoire de l’année au Grand Prix du Brésil grâce à George Russell, tandis que son coéquipier a terminé deuxième, offrant ainsi à Mercede un doublé.
Interrogé pour savoir s’il considérait 2022 comme étant « l’annus horribilis » de Mercedes, Toto Wolff a déclaré : « En termes de performance, vous pouvez dire qu’après huit titres constructeurs consécutifs, avoir une demi-seconde [de retard] – et je suis plutôt optimiste – c’était certainement une chose à laquelle nous avions besoin de nous habituer. » a déclaré Wolff dans le podcast Beyond the Grid.
« Nous en avons parlé ces huit dernières années pour savoir comment nous réagirions si cela devait arriver. Comment ferions-nous face à une défaite ? Inévitablement, nous savions qu’un jour cela arriverait, et nous y sommes. »
« Je suis particulièrement fier de l’équipe, de la façon dont nous sommes revenus tout au long de la saison, car il ne s’agissait pas seulement d’un coup dur lors d’une course. Il n’y avait pas non plus une trajectoire claire qui montait seulement, nous avons fait des bonnes courses, puis nous avons aussi reculé. Mais au final, nous sommes beaucoup plus proches de nos rivaux, les voitures de tête, que nous ne l’étions au début [de la saison]. »
« En fin de compte, cela revient à dire cette phrase : ‘les jours où nous perdons sont les jours que nos concurrents regretteront’ parce que nous apprenons plus. J’espère que l’avenir en sera la preuve. »
Sans rien tenir pour acquis, Toto Wolff espère sincèrement que Mercedes sera en mesure de se battre de nouveau pour le titre mondial en 2023 après cette année 2022 compliquée : « Je suis toujours en train de voir le verre à moitié vide, et je vois les risques. » ajoute l’Autrichien.
« En fait, si vous essayez d’être logique, Red Bull a été dominant tout au long de la saison [2022], donc ce sera difficile d’avoir une pente de développement plus raide que la leur, et aussi Ferrari. Mais je crois en notre organisation. »
« Fondamentalement, il ne s’agit pas d’un manque d’appui, mais d’un problème pour faire fonctionner cet appui sur la voiture. Avec nos apprentissages, les valeurs de l’équipe, l’autonomisation et la culture du non-blâme, je pense que nous serons de retour sous une meilleure forme l’année prochaine – en espérant gagner des courses au mérite et nous battre pour le championnat. Mais est-ce que cela est acquis ? Certainement pas. »
L’équipe Mercedes a terminé la saison 2022 à la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 39 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
George Russell dresse un bilan plutôt positif de sa toute première saison en tant que pilote Mercedes, le Britannique estimant avoir connu la meilleure saison de sa carrière en 2022.
Après trois années passées chez Williams, dans une équipe du fond de grille, le Britannique George Russell a rejoint en 2022 l’écurie octuple championne du monde de F1 Mercedes aux cotés de son compatriote Lewis Hamilton. Cependant, Russell est arrivé chez Mercedes au moment où l’équipe du constructeur allemand a rencontré de grandes difficultés avec l’introduction des nouvelles réglementations, notamment en début d’année.
Alors que Mercedes cherchait à résoudre ses problèmes tout au long de l’année, Russell a réussi à décrocher une pole position à Budapest et sept podiums, dont une première victoire en Grand Prix au Brésil en fin de saison.
Interrogé sur la difficulté de sa première saison chez Mercedes, George Russell ne veut garder que les points positifs de cette campagne, notamment le fait que 2022 reste à l’heure actuelle sa meilleure saison en Formule 1 : « Tout est relatif finalement, parce que cette saison reste toujours la meilleure saison de ma carrière. » estime George Russell.
« Nous avons eu beaucoup de podiums, et je pense que nous avons fait beaucoup de très bonnes courses. Je pense que nous devons retenir les points positifs de…je ne vais pas appeler cela une situation difficile, mais du côté de la performance, nous ne sommes pas là où nous voulons être. Mais nous ne pouvons pas rester là à bouder et être contrarié par tout. »
Malgré les difficultés rencontrées cette saison, Russell a souligné l’énorme effort de la part de son équipe pour mettre en piste une monoplace fiable à défaut d’être compétitive dès les premières courses, ce qui a joué selon lui un grand rôle en 2022.
« En tant qu’équipe, nous avons fait un très bon travail. Ils ont fait un très bon travail en matière de fiabilité, que ce soit du côté de l’unité de puissance ou du côté de la voiture. »
« Il y a beaucoup de points positifs à retenir de cette saison, bien que de toute évidence, ce qui nous a le plus manqué était juste un peu plus de temps au tour. »
Pour sa première saison chez Mercedes, George Russell a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes avec 275 points marqués, soit 29 unités de plus que son coéquipier Lewis Hamilton.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022 car l’équipe du constructeur allemand avait selon lui en fin de saison la voiture la plus rapide de la grille.
Après un début d’année très compliqué pour Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a réussi à remonter le pente au cours de la saison et a fait un très grand pas en avant en termes de performances en introduisant sur la W13 un package de mises à jour important au Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet.
Depuis-lors, la W13 s’est montrée bien plus compétitive sur la piste et les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell ont pu marquer des points de façon régulière, alors que Russell a pu décrocher sa première pole position à Budapest en Hongrie peu avant la pause estivale.
Après la trêve, Mercedes a poursuivi le développement de sa monoplace et a apporté une autre grande mise à jour sur la W13 au Grand Prix des Etats-Unis en octobre. A partir de ce moment-là, la W13 a clairement gagné en performance, ce qui mènera finalement Mercedes au succès deux courses plus tard lorsque George Russell et Lewis Hamilton signeront le premier doublé de l’équipe en 2022 au Grand Prix du Brésil.
Pour le directeur de Ferrari, ce résultat n’était pas surprenant car selon lui Mercedes aurait même pu remporter d’autres Grands Prix en fin de saison s’ils avaient fait les bons choix en termes de stratégies.
« Ce n’est pas surprenant, parce que si je regarde les dernières courses [avant Abou Dhabi], peut-être qu’avec un choix de pneus différent, ils auraient déjà gagné des courses. Je pense qu’ils n’ont tout simplement pas gagné parce qu’ils n’ont pas fait le bon choix de pneus. » a estimé Binotto, interrogé juste avant la dernière course de l’année.
« Leurs voitures étaient les plus rapides, du moins lors des dernières courses, donc ce n’était pas surprenant d’y arriver au Brésil. Ils ont apporté un nouveau package à Austin qui, je pense, a bien fonctionné, et ils ont pu capitaliser là-dessus. »
En 2022, la Scuderia Ferrari a stoppé le développement de sa monoplace bien avant Mercedes et n’a plus apporté de mises à jour en piste lors des dernières courses quand Mercedes a poursuivi le développement de la W13 jusque très tard dans la saison.
Lorsqu’on demande à Binotto si ce n’était pas un risque pris par son équipe de ne plus développer la F1-75, le Suisse a répondu : « Ce n’était pas un choix, nous étions simplement à la limite du plafond budgétaire. »
« Nous étions au plafond, il n’y avait plus aucune opportunité de développer la voiture, donc, nous sommes simplement resté là où nous étions. »
« Mais nous n’avons pas compromis le développement de la voiture de l’année prochaine. Nous avons décidé d’arrêter [le développement] de l’actuelle, car en plus du développement normal, vous devez aussi produire des pièces pour les mettre sur la piste et c’était des coûts supplémentaires que nous ne pouvions pas nous permettre. »
A la fin de cette campagne 2022, la Scuderia Ferrari a réussi à conserver sa deuxième place au championnat du monde des constructeurs devant Mercedes, tandis que le Monégasque Charles Leclerc termine vice champion du monde 2022.
Si il y a bien des lieux qui respirent la technologie, une usine de F1 en est la parfaite représentation. Véritable laboratoire, toutes les étapes de conception d’une Formule 1 y passent, on y trouve également bon nombre d’ingénieurs s’exécutant à distance lors des week-ends de Grand Prix.
Aujourd’hui c’est Mercedes qui nous ouvre ses portes à travers une vidéo d’un peu plus de 3 minutes et qui nous fait visiter à bord d’un drone le complexe de Brackley. Au delà de l’usine, Brackley est également le siège social de l’écurie Mercedes-AMG PETRONAS.
De fait, nous y trouvons toutes les commodités pour recevoir les sponsors et différents partenaires. Entre trophées et Formule 1 suspendues, le lieu respire l’histoire et les succès de la marque. La visite nous permet également de découvrir les coulisses de l’écurie à savoir le pole ingénieur, le service de conception des pièces et ses machines impressionnantes.
Occupée depuis 2010 par Mercedes, l’usine accueillait auparavant Brawn GP, équipe championne du monde en 2009. Le complexe s’étale aujourd’hui sur 60 000 mètres carrés et compte pas moins de 500 employés répartis en 5 équipes. On y trouve notamment la soufflerie (modernisée en 2012), des bancs de haute technologie ainsi que le simulateur de pilotage.
L’usine tourne 24H sur 24H ; 7 jours sur 7 et reste silencieuse uniquement le jour de Noël et durant les 14 jours de la trêve estivale. Mercedes nous apprend que la conception d’une Formule 1 nécessite 250 000 heures de travail auxquelles il faudra ajouter au moins 200 000 heures pour la production de la monoplace.
Le départ du Grand Prix de Hongrie fut une désillusion pour de nombreux pilotes qui ont été forcés d’abandonner dès le premier tour de course à la suite de la grosse erreur de Valtteri Bottas qui a complétement raté son freinage au premier virage.
Avec d’une part un début de saison mitigé à la 4ème place du championnat pilotes derrière Lando Norris et avec seulement 4 points d’avance sur Sergio Perez, et d’autre part un certain George Russell qui tape à la porte de Mercedes en signant d’excellentes performances avec sa Williams et un contrat qui arrive à son terme à la fin de cette saison, l’avenir de Valtteri Bottas au sein de l’écurie championne du monde en titre est plus qu’incertain.
L’incident en Hongrie aurait pu être l’élément déclencheur de la décision de Mercedes quant à l’avenir du pilote Finlandais, néanmoins, Toto Wolff directeur de l’écurie et manager de Valtteri Bottas nuance quand on lui demande si cette erreur viendra influencer son choix :
« Non, l’erreur était malheureuse avec de grandes conséquences. Il s’est fait prendre en sandwich par les deux voitures de devant, il a perdu tout appui et c’était déjà trop tard, ça n’influence pas du tout la décision. » a déclaré l’Autrichien.
« C’était un départ difficile, il a subi un patinage sur la ligne et s’est retrouvé en sandwich dans le premier virage et a raté le point de freinage. Une petite erreur avec de grandes conséquences et des dommages à plusieurs voitures et je suis désolé pour McLaren et Red Bull, perdre dans un tel accident au début de la course est difficile à accepter. »
Lorsqu’on a demandé au principal intéressé s’il avait eu une conversation avec le directeur de l’équipe Mercedes après le Grand Prix de Hongrie au sujet de son avenir, le Finlandais a répondu : « Nous n’avons pas parlé de mon avenir et je ne pense pas qu’une course influencera quoi que ce soit, je ne pense vraiment pas. » a déclaré Bottas.
« Nous verrons bien dans les semaines à venir ce qui se passe, mais pour être honnête, cela aurait été bien de courir le week-end prochain et de connaître une bonne course. Mais il est temps de faire une pause [la F1 débute sa traditionnelle pause estivale] et de revenir plus fort et d’essayer d’avoir un début de seconde partie de saison positif. »
Jugé responsable du carambolage du premier virage à Budapest dimanche dernier, Bottas a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ de la prochaine course programmée à la fin du mois d’août en Belgique.
Concernant la décision de Mercedes pour le futur coéquipier de Lewis Hamilton, Toto Wolff a déjà déclaré qu’une décision serait prise dans le courant de l’été. Peut-être pouvons-nous nous attendre à une annonce au Grand Prix de Belgique.
Le patron de Red Bull Christian Horner a insisté sur le fait que l’abandon de Max Verstappen dimanche dernier à Silverstone ne fait que motiver davantage l’équipe à tout donner dans leur bataille pour le championnat avec Mercedes.
Après un accident à grande vitesse dans le virage de Copse à la suite d’une touchette avec la Mercedes de Lewis Hamilton, le Néerlandais Max Verstappen a fait un court séjour à l’hôpital pour des examens approfondis après avoir frappé la barrière de pneus et encaissé un impact de 51G.
Fort heureusement, Max Verstappen a quitté l’hôpital assez rapidement dans la soirée sans blessure majeure, mais le pilote Red Bull repart de Silverstone en ayant perdu une grande partie de son avance au championnat car son rival Lewis Hamilton – jugé responsable de sa sortie de piste en course – a remporté la dixième manche de la saison.
Revenant sur le week-end passé, Christian Horner a insisté sur le fait que son équipe est désormais davantage motivée dans la lutte pour le championnat du monde.
« C’est une façon incroyablement difficile de terminer le week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne et il va sans dire que nous sommes tout simplement reconnaissants que Max ait pu sortir de la voiture, bien qu’il ait ensuite été emmené à l’hôpital pour des contrôles de précaution. » a déclaré Horner après le course.
« Nous repartons avec une mince avance dans les deux championnats et vous pouvez être sûr qu’une fois que nous aurons eu le temps de réfléchir, ce week-end ne fera qu’ajouter du feu à notre combat au championnat. »
Interrogé pour connaitre l’état de santé de son pilote après l’accident, Horner a indiqué que Verstappen n’avait pas perdu connaissance après son impact : « Non, il n’a pas perdu connaissance. »
« Il était en revanche sacrément essoufflé, c’était un très gros choc, probablement le plus gros de sa carrière. Heureusement, il est sorti seul de sa voiture. »
Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Red Bull mène toujours le championnat du monde des constructeurs, mais son avance sur Mercedes n’est que de 4 points. Au championnat pilotes, Max Verstappen est toujours leader avec désormais huit points d’avance sur Lewis Hamilton.
La bataille Mercedes – Red Bull vue à Silverstone a donné l’un des GP les plus troublés de ces derniers temps, le duel entre Verstappen et Hamilton se terminant par le contact au virage Copse, mettant le Néerlandais Max Verstappen hors course dès le premier tour.
Au-delà de l’aspect sportif lié à la pénalité reçue par Hamilton et aux protestations de l’équipe de Christian Horner, Mercedes renoue avec la victoire pour la première fois depuis le Grand Prix d’Espagne disputé à Barcelone.
Depuis le début de l’ère du turbo-hybride, il n’y avait jamais eu une période aussi longue sans victoire pour l’équipe de Brackley.
Ce week-end à Silverstone, Red Bull semblait toujours avoir la monoplace la plus rapide en piste, surtout avec Max Verstappen qui a dominé les séances d’essais et avec la victoire également dans le nouveau format de qualification Sprint programmée le samedi.
Pour revenir sur la victoire de Mercedes ce dimanche, le retour au succès du GP à domicile de l’écurie du constructeur allemand (le siège de Brackley est à quelques kilomètres de Silverstone) n’est pas uniquement attribuable à l’abandon de Verstappen, car la Mercedes semblait certainement plus performante que ce qui a été vu lors des deux courses en Autriche.
Le W12 à Silverstone s’est dotée d’importantes mises à jour aérodynamiques, très attendues depuis plusieurs Grands Prix. L’équipe de Brackley dans cette première partie de la saison n’a jamais apporté de modifications à sa W12, qui est essentiellement restée la même voiture vue à Bahreïn [première course de la saison], à l’exception de quelques adaptations mineures aux
différentes pistes. James Allison [directeur technique] a toujours admis que toute l’équipe de techniciens est désormais entièrement concentrée sur la voiture de 2022, et que l’amélioration de la W12 serait concentrée sur une meilleure compréhension et un meilleur équilibre de la voiture.
Cependant, avec un championnat du monde à gagner contre une équipe Red Bull qui introduit des mises à jour à chaque GP, cela a probablement fait changer d’avis les ingénieurs de Brackley après les premières courses de cette saison 2021, incitant Mercedes à faire un petit effort pour contrer l’équipe Red Bull sur le plan technique.
Les changements observés à Silverstone concernaient toute la partie aérodynamique centrale de la W12, avec de nouveaux déviateurs de flux (bargeboards) et une disposition sur le fond plat différente.
Le travail réalisé à Brackley visait à rechercher une meilleure efficacité aérodynamique par le bas, ce qui nécessitait également une révision de tous les éléments qui gèrent l’écoulement de l’air sur les côtés. Le ponton n’est plus équipé d’un seul élément, mais nous sommes passés à une solution utilisée par Red Bull avec deux éléments distincts.
La W12 vue à Silverstone n’avait pas le fond plat à bords ondulés, qui avait distingué la monoplace Mercedes à Bahreïn. On pensait à l’époque que Mercedes avait trouvé une solution innovante, et qui serait bientôt copiée par d’autres équipes également. Cependant, les résultats attendus n’étaient pas au rendez-vous, et à part Aston Martin, aucune autre équipe n’a adopté une forme de fond plat ondulée.
Les découpes sur le fond plat et au diffuseur [d’après la nouvelle réglementation] ont mis en difficulté les ingénieurs de Mercedes, qui avec une configuration à faible rake [hauteur du châssis à l’arrière, ndlr] ont plus souffert que d’autres de la nouvelle réglementation. Trouver le bon équilibre donc était la phase initiale pour revenir aux niveaux supérieurs pour Mercedes, pour pouvoir ensuite commencer à introduire des mises à jour ciblées sur la W12.
Mercedes ne voulait certainement pas aborder l’introduction d’innovations techniques de manière agressive, mais ils voulaient attendre quelques GP pour développer de manière adéquate les solutions aérodynamiques à adopter et les introduire simultanément.
Ce qui manque à Mercedes par rapport à Red Bull, c’est surtout l’appui arrière. Ce facteur provient principalement de l’absence d’un train arrière qui donne un maximum de confiance aux pilotes, et qui fait particulièrement mal à Valterri Bottas, qui préfère un arrière plus « lourd » qu’Hamilton.
Par rapport aux GP précédents, Mercedes a tenté à Silverstone de privilégier les vitesses de pointe avec un aileron arrière plus léger, sur une piste où l’appui avant est plus limité. La W12 est capable d’apporter beaucoup de vitesse dans le virage, et des pistes comme Silverstone et Portimao se marient mieux avec les caractéristiques de la voiture noire.
Par rapport à l’Autriche, Mercedes a opté pour un arrière beaucoup plus léger pour les deux pilotes, même si Lewis Hamiton et Valtteri Bottas ont travaillé un peu vendredi en EL1 avec un aileron légèrement plus « lourd ». L’aileron utilisé lors des sessions officielles était équipé du volet DRS à corde réduite, avec un seul pylône.
Mercedes, également grâce à une aérodynamique sur le bas de sa monoplace qui devrait offrir une plus grande force d’appui, a tenté de récupérer de la vitesse de pointe contre une Red Bull toujours très légère sur les ailerons.
Du côté de chez Red Bull, la RB16B parvient à générer beaucoup d’appuis à partir de composants à haute efficacité tels que le fond plat et le diffuseur, ce qui lui permet de toujours rouler avec des ailerons plus « plats », le tout à l’avantage de la vitesse en ligne droite.
En faisant une comparaison directe entre les deux monoplaces rivales de ce championnat, la RB16B vue à Silverstone a opté pour la configuration aérodynamique vue à Bakou (puis étonnamment utilisée au Paul Ricard), avec un aileron arrière en forme de cuillère. De plus, pour aider Sergio Perez à dépasser en course le dimanche après la mauvaise qualification Sprint [dernier sur la grille de départ], il a été décidé de changer la spécification de son aileron arrière avant le départ du Grand Prix et d’utiliser le volet mobile coupé sur les côtés, afin de minimiser la traînée. Ce changement lui vaudra d’ailleurs de prendre le départ de la course depuis la voie des stands car sa monoplace était sous régime de parc fermé depuis vendredi.
La RB16B devrait être la meilleurs monoplace même en Hongrie [prochaine course], même si chaque Grand Prix ne peut jamais être tenu pour acquis dans la prédiction. L’équipe de Milton Keynes continue d’étonner par des nouveautés à chaque GP qu’elle parvient à introduire, ce qui fait qu’elle n’a jamais la même voiture qu’à la course précédente.
Cette tendance s’est confirmée à Silverstone, où pour Verstappen uniquement, l’écurie de Milton Keynes a apporté un fond plat révisé au niveau des générateurs de vortex devant les roues, avec une forme qui rappelle un peu ce qui a été vu sur l’AlphaTauri un peu plus tôt. Un élément a été ajouté et forme une sorte de plan horizontal supérieur, qui relie trois déviateurs de flux comme un pont.
Surtout, il est toujours aussi surprenant de voir comment Red Bull parvient à apporter des innovations sur la piste et qui sont immédiatement efficaces, montrant une excellente corrélation entre les données de la piste et du simulateur.
Par rapport à Mercedes, la direction technique dirigée par Adrian Newey préfère que les mises à jour soient réparties sur plusieurs GP, plutôt que d’introduire un ensemble complet de changements sur un seul rendez-vous.
Le fond plat aperçu à Silverstone sur la Red Bull est une nouveauté complémentaire des mises à jour vues dans les deux courses en Autriche, où de nouvelles planches de dérivation étaient apparues sur la RB16B, et qui étaient révisées à droite dans la partie inférieure près du fond plat.
Le point le plus surprenant à propos de Red Bull cette année n’est pas seulement la continuité avec laquelle les mises à jour sont introduites sur la RB16B, mais c’est surtout la quantité de changements que nous avons vus dans cette première partie de saison sur la voiture de Verstappen et Perez.
L’énième spécification de l’aileron avant a également été confirmée à Silverstone, révisé à plusieurs reprises au cours de cette saison 2021. La gestion du flux commence à partir de l’aileron avant d’une voiture de F1, et à partir de celui-ci dépend une grande partie de l’amplitude de mouvement du flux d’air. La dernière spécification, arrivée en Autriche 2, complète le package d’innovations qui s’est terminé à Silvestone avec la mise en œuvre du nouveau fond plat.
L’aileron avant est un centre névralgique de la voiture, ce qui nécessite un gros travail et une collecte de données dans le tunnel et dans le simulateur. Le plafond budgétaire et l’équilibre des performances ne semblent pour l’instant pas trop freiner l’équipe de Christian Horner.
L’incident qui s’est produit à la courbe de Copse avec la Red Bull numéro 33 aura cependant un lourd impact en termes financiers. Il est presque certain que Verstappen en Hongrie devra avoir un nouveau châssis, ainsi qu’une nouvelle boîte de vitesses et d’autres composants.
L’unité de puissance pour sa part a été envoyée au Japon pour un check-up et Honda devrait confirmer dans les prochains jours si il pourra être réutilisé. En cas de résultat négatif, le pilote néerlandais devra utiliser la troisième unité de puissance à Budapest, et il pourra difficilement terminer la saison sans encourir de pénalités pour pièces remplacées.
Sur le plan technique, la monoplace conçue par Adrian Newey reste en constante évolution, et toute l’équipe croit fermement qu’elle peut remporter un championnat du monde avec Honda. La saison est donc loin d’être terminée.
Selon Mercedes, la victoire de Lewis Hamilton ce dimanche à Silverstone n’aurait peut-être pas été possible sans le drapeau rouge résultant de l’accrochage entre le Britannique et son rival Max Verstappen dans le premier tour de course.
Après le contact entre les deux monoplaces, les dégâts sur la Mercedes de Lewis Hamilton étaient bien plus importants qu’il n’y paraissait selon l’équipe du constructeur allemand, qui estime que sans l’interruption de course après le crash de Verstappen le septuple champion du monde aurait été contraint à l’abandon en raison de dégâts importants sur la jante avant gauche de sa monoplace.
Le fait de placer la course sous drapeau rouge a permis à l’équipe Mercedes de changer les pneumatiques sur la voiture d’Hamilton et donc de jantes : « Nous avions des dégâts sur la jante à l’avant gauche. » a expliqué Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.
« Cela aurait donc été un abandon s’il n’y avait pas eu de drapeau rouge. Le reste des dégâts était remarquablement mineur. Il s’agissait d’un capteur de température des pneus qui s’était détaché, il se balançait, mais étonnamment, c’est la partie la moins importante de l’aileron avant – et c’est la seule qui s’est cassée. »
A la reprise de la course après le drapeau rouge, Lewis Hamilton a purgé une pénalité de dix secondes lors de son arrêt suivant avant d’entamer une remontée à un rythme incroyable pour finalement dépasser le pilote Ferrari Charles Leclerc au 50° tour et décrocher la victoire.
Grâce à cette victoire – et alors que son rival au championnat était out – le Britannique est revenu à seulement huit points de Max Verstappen au classement des pilotes.
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a décidé de rallier ses troupes avant le Grand Prix de Grande-Bretagne 2021, affirmant que son équipe n’est pas encore décidée à « passer le relais » à Red Bull dans la lutte pour le championnat du monde.
Mercedes n’a pas remporté de course depuis le Grand Prix d’Espagne, Red Bull ayant pris une avance de 44 points au championnat des constructeurs, mais ce week-end à Silverstone, Mercedes a apporté un package de mise à niveau sur sa W12 pour tenter de contrer la menace Red Bull.
Force est de constater que la mise à jour introduite sur la W12 a fonctionné puisque Lewis Hamilton a décroché le meilleur temps ce vendredi lors de la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course sprint de samedi.
Lorsqu’on lui a demandé si le Grand Prix de Grande-Bretagne était donc un moment déterminant pour son équipe cette saison, Wolff a répondu :« Non, ce n’est qu’une course ; c’est la course automobile. Si vous commencez à dire ‘nous avons un écart et nous ne pourrons pas le rattraper’, alors vous ne devriez pas être ici du tout. »
« Je pense que c’est un test pour l’équipe, nous avons eu sept années fantastiques et nous ne sommes certainement pas prêts à passer le relais à ces gars [Red Bull] – mais nous verrons comment va se dérouler le reste de la saison. »
Quant aux améliorations apportées sur la W12 qui ont permis à Hamilton signer le meilleur temps de la séance de qualifications, l’Autrichien a continué à minimiser leur importance.
« Eh bien, nous avons toujours dit que les mises à niveau ne changeront pas grand-chose.Il y a un écart de performance avec Red Bull et même avant Silverstone, nous savions que la piste correspondait un peu à ce dont nous avions besoin, notre voiture est plus heureuse ici, c’est le cas ;les pilotes sont assez satisfaits de l’endroit où se trouve la voiture. »
Grille de départ de la course sprint à Silverstone
Le Britannique Lewis Hamilton espère que les mises à jour introduites par Mercedes sur la W12 ce week-end pour le Grand Prix de Grande-Bretagne l’aideront à remporter sa course à domicile et à réduire l’écart au championnat avec Red Bull.
Avant la dixième manche de la saison 2021, l’équipe Red Bull possède une avance de 44 points sur Mercedes au championnat constructeurs et Max Verstappen est actuellement le leader du championnat des pilotes avec 32 points d’avance sur Lewis Hamilton.
Red Bull a remporté les cinq dernières courses disputées avec quatre victoires pour Max Verstappen et une pour son coéquipier Sergio Perez, ce qui place l’écurie autrichienne dans une spirale positive depuis le Grand Prix d’Espagne, dernière course remportée par Mercedes.
Si Red Bull continue pour sa part d’apporter des améliorations sur sa monoplace, ce n’est pas forcément le cas de Mercedes qui se devait donc de réagir et qui a décidé d’introduire « de petites mises à jour » ce week-end sur la W12 pour essayer de gommer les principaux défauts de la monoplace de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.
Interrogé ce jeudi à Silverstone au sujet de ces mises à jour sur la W12, Hamilton a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une grande mise à niveau de sa monoplace, mais le Britannique espère tout de même que cela suffira pour au moins réduire un peu l’écart aux championnats.
« Ce n’est pas une grande mise à jour. Il y a beaucoup de changements sur la voiture, mais ce n’est pas une mise à jour énorme. » a déclaré Hamilton.
« J’espère juste que cela nous aidera à combler l’écart. j’attends de voir ça avec impatience, parce que beaucoup de travail a été réalisé au cours des deux dernières semaines. Donc, j’espère que revenir sur un circuit qui nous convient un peu mieux est de bon augure pour une bataille plus serrée avec Red Bull. »
Ce week-end, Hamilton aura également une autre opportunité pour réduire l’écart avec Verstappen au championnat, puisque la F1 testera pour la première fois de son histoire une course sprint ce samedi où seuls les trois premiers marqueront des points (3 points pour le 1er, deux points pour le deuxième et 1 point pour le troisième).
« Évidemment, il y a aussi ce nouvel élément avec la course sprint. Mais il sera aussi facile pour chacun d’entre nous de faire une erreur, même s’il y a des opportunités et c’est ce qui est excitant. »
Autre point à ne pas négliger ce week-end : Lewis Hamilton va courir devant son public avec plus de 100 000 fans attendus dimanche le jour de la course, ce qui pourrait évidemment jouer en sa faveur.