La Formule 1 ne compte pas passer au tout électrique

La Formule 1 a annoncé ce mardi qu’elle visait une introduction de carburants 100 % durables d’ici le milieu de cette décennie, dans le cadre de la transition écologique vers un bilan carbone net zéro d’ici 2030.

2022 verra déjà la nouvelle génération de monoplaces de Formule 1 fonctionner au carburant « E10 », un mélange de 90 % de carburant fossile et de 10 % d’éthanol renouvelable, qui est déjà disponible pour de nombreux automobilistes dans les pompes à essence du monde entier. Passer de 10 % de carburant renouvelable en 2022 à 100 % en quelques années seulement est un objectif ambitieux – mais Pat Symonds affirme que la F1 est en bonne voie pour l’atteindre.

« Ce qui définit les objectifs, c’est simplement de trouver suffisamment de produits dont nous avons besoin. » explique Pat Symonds, le directeur technique de la Formule 1, dans un entretien publié par le site du championnat du monde.

« Il y a beaucoup d’éthanol autour de nous, c’est facile à mettre en place. Mais quand vous commencez à entrer dans ces molécules plus complexes, il n’y en a pas tant que ça et c’est pourquoi le milieu de la décennie est réaliste [la F1 veut introduire un nouveau moteur en 2025]. » 

Qu’est-ce qu’un carburant 100% durable ?

Les carburants durables de la F1 comprendront un composant avancé qui provient soit d’un programme de capture du carbone, soit de déchets ou de « biomasse » non alimentaire – et, plus important encore, qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’essence d’origine fossile d’au moins 65%.

Ces combustibles seront dans un premier temps créés à petite échelle dans une usine pilote pour développer les procédés qui seront ensuite adaptés à une production de masse. Le type de « biomasse » que vous pourriez utiliser comprendrait des éléments tels que les algues, les déchets agricoles et les cultures non alimentaires cultivées sur des terres impropres à la production alimentaire.

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Symonds, quant à lui, est enthousiasmé par la promesse de la capture du carbone, même si la technologie en est encore à ses débuts : « La capture du carbone est une méthode qui nous tient particulièrement à cœur, car elle extrait directement le carbone dans l’air. » souligne Pat Symonds.

« Nous n’en sommes qu’aux balbutiements, mais il y a déjà des plantes qui le font. Il y en a au Canada, il y en a un en Suisse qui sont assez grosses, il y en a en Amérique du Sud qui sont assez grosses. C’est donc faisable, et je pense que dans 20 ans, il y en aura beaucoup. Mais c’est très, très expérimental. »

Bien que Symonds ait attesté que la F1 est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’introduire des carburants durables dans le sport, il y a évidemment des défis à surmonter. La clé, en plus de simplement créer suffisamment de carburant pour alimenter toute la grille de la F1, est de créer un carburant avec un rendement digne du summum du sport automobile.

« C’est très ambitieux, dans le cadre de ce que nous essayons de faire, de fabriquer un carburant durable de très haute performance. » explique Symonds.

« Les carburants routiers au Royaume-Uni contiennent maintenant 10 % d’éthanol, et ils sont présents dans certaines parties de l’Europe depuis un certain temps. Mais l’éthanol n’est pas le meilleur carburant pour des performances élevées. Donc, ce que nous faisons, c’est que nous synthétisons un carburant hautes performances et entièrement durable, et c’est quelque chose qui est à la fois difficile à faire et difficile à faire dans les quantités dont nous avons besoin. C’est donc une étape assez ambitieuse que nous entamons. »

La « densité énergétique » du carburant est le facteur clé pour un carburant performant et durable. Mais Symonds est convaincu que, lorsqu’ils arriveront, les carburants durables de la F1 auront au moins autant de rendement que ceux utilisés actuellement.

« Nous avons actuellement des carburants qui sont d’environ 44 mégajoules par kilogramme.  Ils sont très, très denses en énergie. Les carburants à base d’alcool, comme l’éthanol, sont beaucoup moins denses en énergie, ce qui signifie que vous devez en avoir un plus grand volume si vous voulez la même puissance. »

« Le sport automobile est une question de puissance, mais c’est surtout une question de densité de puissance ; nous ne voulons pas d’énormes voitures avec d’énormes réservoirs de carburant, nous voulons de petits réservoirs de carburant et beaucoup de carburant de très bonne qualité et à forte densité de puissance. Nous devons donc synthétiser cela, et ce n’est pas la chose la plus facile à faire. »

Pourquoi ne pas passer à l’électrique ?

Il n’aura pas échappé à votre attention qu’il y a actuellement une grande poussée dans le monde entier vers l’électrification des voitures, avec un certain nombre de gouvernements sur le point d’interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion interne dans les années à venir. Alors pourquoi la Formule 1 va-t-elle de l’avant avec des plans qui maintiendraient le moteur à combustion interne au cœur du sport ?

« Ce qui est vraiment important, c’est que nous ne sommes pas anti-véhicule électrique. Dans mon cas, loin de là ; je pense effectivement que pour les véhicules légers en milieu urbain, les véhicules électriques sont plutôt bons. » explique Symonds.

« Ils ont quelques problèmes…mais nous ne sommes absolument pas anti-électrique. Et je pense que tous les ingénieurs pensent que les véhicules électriques sont bons pour un petit véhicule et dans un environnement urbain. »

« Là où ils ne sont pas bons, c’est là où vous avez besoin de beaucoup de puissance, et vous avez besoin de cette puissance sans que cela prenne beaucoup de place. Donc, quand vous entrez dans les poids lourds, les trains, les avions, les voitures de route hautes performances – qui ne sont peut-être pas un secteur très important, mais c’est toujours un secteur qui existe – alors cela devient important. »

Les véhicules entièrement électriques (véhicules électriques à batterie, ou BEV), quant à eux, ne représentent actuellement que 8% des 1,8 milliard de voitures qui devraient être sur la route d’ici 2030, ce qui laisse plus de 1,6 milliard de voitures équipées d’un moteur à combustion interne.

De plus, une analyse du cycle de vie complet menée par l’Institute of Mechanical Engineers l’année dernière a montré qu’un véhicule électrique alimenté par des énergies renouvelables émettrait 58 g/km sur toute sa durée de vie (y compris l’extraction de matières premières pour les batteries, l’élimination éventuelle de la batterie, etc...). Ce chiffre étant à comparer  aux 45 g/km pour une voiture à moteur à combustion interne à essence entièrement durable.

Le carburant durable sera-t-il moins polluant ?

Selon la Formule 1, la combustion de carburants durables crée toujours du dioxyde de carbone comme sous-produit. Mais surtout, il n’y a pas de CO2 net produit par la combustion de carburants durables, car le CO2 qu’ils créent est déjà dans l’atmosphère, ou se serait de toute façon retrouvé dans l’atmosphère.

« C’est une chose totalement circulaire. Nous ne produirons pas de CO2 qui ne soit pas déjà dans l’atmosphère pour le moment ; nous le retirons de l’atmosphère, nous l’utilisons et nous le remettons dans l’atmosphère.«  explique Symonds.

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En plus de produire suffisamment de carburants durables pour la Formule 1, la catégorie reine travaille également en collaboration avec plusieurs sociétés pour faire en sorte d’augmenter ensuite la production pour rendre ces carburants disponibles pour les automobilistes et l’industrie des transports au sens large.

« Les techniques que nous allons perfectionner et rendre plus efficaces et plus courantes pour produire nos carburants sont exactement les mêmes techniques qui peuvent produire le carburant pour les camions, les trains, les avions, même si ces carburants sont légèrement différents. » insiste Pat Symonds.

« Un carburant d’avion pour un moteur à turbine à gaz, c’est un peu différent de notre carburant, mais la technique de fabrication est essentiellement la même. »

De façon plus générale, le directeur technique de la F1 se dit déjà enthousiasmé par les défis d’ingénierie qui l’attendent dans les prochains mois : « J’aime la créativité apportée par l’ingénierie, mais à mesure que les équipes de F1 devenaient de plus en plus grandes, je devenais de plus en plus un manager et de moins en moins une personne créative. »

« Et ce que j’aime absolument dans ce que je fais maintenant, c’est que nous sommes vraiment créatifs, nous revenons aux premiers principes, nous étudions vraiment les choses. »

« Ce que nous devons faire, c’est nous assurer que nous continuons à pousser l’efficacité, à utiliser moins de carburant – et nous utiliserons considérablement moins de carburant sur le moteur de prochaine génération – et à continuer ce voyage que nous avons parcouru pendant 70 ans en Formule 1 tout en produisant des moteurs de plus en plus efficaces. »

Alpine F1 se félicite d’être régulièrement dans les points

L’équipe Alpine a prolongé sa série d’entrées consécutives dans les points à quatorze Grands Prix après la sixième place obtenue par Fernando Alonso lors d’une course animée à Sotchi il y a quinze jours.

Grâce à ces points marqués en Russie, Alpine [cinquième au classement] a pu accentuer encore un peu plus son avance au championnat constructeurs sur AlphaTauri et l’écart entre les deux équipes est désormais de 19 points, alors qu’il reste encore sept Grands Prix à disputer avant la fin de la campagne 2021.

Le directeur exécutif d’Alpine, Marcin Budkowski, admet qu’en termes de compétitivité Alpine est légèrement en retard sur son plan, mais le Polonais insiste sur le fait que tous les signaux sont au vert avant d’attaquer le dernier tiers de la saison.

« Bien que nous ne soyons pas exactement là où nous voulons être sur le plan de la compétitivité, le fait d’avoir pu scorer sur quatorze courses de suite est un excellent indicateur de la façon dont nous tirons le meilleur de notre ensemble en toutes circonstances et de nos progrès effectués sur la fiabilité cette année. » nous explique Budkowski.

« Nous devons maintenant consolider davantage notre position au championnat et augmenter notre avance sur AlphaTauri et Aston Martin. Cela ne peut se faire qu’en terminant régulièrement dans le top dix et en se tenant prêts à saisir la moindre opportunité, notamment quand de gros points sont en jeu. Nous avons déjà vu que tout pouvait arriver cette saison. »

A la veille du Grand Prix de Turquie, le directeur de l’équipe du constructeur français espère que ce week-end ses deux pilotes seront en mesure d’obtenir un meilleur résultat que l’an dernier sur la piste d’Istanbul où seul l’Australien Daniel Ricciardo avait terminé dans les points à la dixième place.

« Nous avions qualifié les deux voitures dans les sept premiers dans des conditions assez changeantes l’an passé. » se souvient le Polonais. « Cependant, notre course ne s’était pas déroulée comme prévu et nous avons manqué de réussite avec quelques incidents au départ. »

« L’asphalte avait également été refait l’année dernière, créant un vrai casse-tête pour les équipes. Cet aspect a été beaucoup travaillé pour cette année, donc il sera intéressant de voir comment cela affectera les caractéristiques de la piste. »

Norris a passé beaucoup de temps dans le simulateur après la Russie

Après un Grand Prix de Russie frustrant pour lui, le pilote McLaren Lando Norris a passé quelques jours dans le simulateur de son équipe pour l’aider à tirer les leçons du Grand Prix de Russie (il a perdu la course dans les derniers tours en restant sur une piste humide avec des pneus slicks).

Une fois la deception passée et après avoir tout passé en revue avec son équipe dans le simulateur à Woking, Norris se concentre désormais sur la prochaine manche du calendrier qui se disputera ce week-end en Turquie sur un tracé sélectif considéré par beaucoup comme un circuit de « pilotes ».

« J’ai hâte de reprendre la piste après une fin décevante lors du dernier Grand Prix. Depuis lors, j’ai passé beaucoup de temps dans le simulateur, à apprendre de l’expérience en Russie, et je suis prêt à repartir.«  nous explique Lando Norris.

« Le tracé turc est une vraie piste de pilotes et je suis heureux que nous y retournions après une course passionnante l’année dernière. Les fans sont vraiment passionnés aussi, donc ce sera génial de les revoir tous. »

« Comme toujours, nous travaillerons dur pour maintenir le combat dans les deux championnats. Nous savons à quel point chaque course est importante d’ici la fin de la saison, nous allons donc tout mettre en œuvre pour marquer le plus de points possible. »

Au championnat du monde, Lando Norris occupe avant le Grand Prix de Turquie la quatrième place avec douze points de retard sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas et dix-neuf points d’avance sur le pilote Red Bull Sergio Perez.

La Formule 1 veut développer un carburant 100% durable

La Formule 1 vise à aligner une nouvelle génération de groupe motopropulseur d’ici 2025 – et le championnat souhaite que ce moteur soit alimenté par un carburant 100 % durable conçu pour aider la F1 à atteindre son objectif d’être à zéro carbone d’ici 2030 (pour tout comprendre sur le carburant durable que souhaite introduire la F1, je vous invite à lire cet article).

La saison 2022 verra déjà la Formule 1 passer au carburant E10, un mélange de 90 % de carburant fossile et 10 % d’éthanol. Mais avec le lancement de la nouvelle génération de moteurs de Formule 1, l’objectif est de contribuer au développement d’un carburant 100 % durable – la Formule 1 étant activement engagée dans des discussions avec les sociétés de carburant sur la création du carburant dans les quantités nécessaires pour le championnat, ainsi que sur l’augmentation de la production pour une utilisation plus large.

« Ce carburant 100 % durable – développé pour qu’il puisse être utilisé dans un moteur à combustion interne standard sans aucune modification – sera créé en laboratoire, en utilisant des composants provenant soit d’un système de capture du carbone, de déchets ou de biomasse non alimentaire, tout en réalisant des économies d’émissions de gaz à effet de serre par rapport au pétrole d’origine fossile d’au moins 65 %. » indique la catégorie reine.

« Surtout, le nouveau carburant aura également un impact digne du summum du sport automobile, correspondant à la densité énergétique des essences fossiles actuelles de la Formule 1, ce qui signifie que les voitures seront tout aussi rapides qu’elles le sont aujourd’hui. »

On estime qu’il y aura 1,8 milliard de voitures sur la route d’ici 2030, avec seulement 8% de ces véhicules électriques à batterie – tandis que les moteurs à combustion interne continueront d’être essentiels pour les voyages aériens et maritimes, ainsi que pour le transport et l’industrie.

En étant le fer de lance du développement de carburants 100 % durables, la Formule 1 veut jouer son rôle en ayant un impact énorme sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur mondial des transports et surtout atteindre son objectif qui est d’être 100% neutre en carbone à l’horizon 2030.

Nick de Vries ne sait toujours pas ce que l’avenir lui réserve

Nick de Vries a remporté le titre en Formule E cette saison avec l’équipe Mercedes, ce qui a automatiquement placé le pilote néerlandais sur la liste restreinte des équipes Williams et Alfa Romeo en F1 pour un éventuel baquet en 2022.

Compte tenu de son soutien de la part de Mercedes, le Néerlandais semblait bien placé pour occuper un baquet chez Williams jusqu’à ce que la formation basée à Grove choisisse de faire appel à Alex Albon de chez Red Bull, et alors qu’Alfa Romeo a déjà annoncé l’arrivée prochaine de Valtteri Bottas, mais n’a pas encore décidé quel pilote travaillera aux côtés du Finlandais l’an prochain.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, espère pour sa part que de Vries restera avec le constructeur allemand pour sa dernière saison en Formule E l’an prochain, bien que son implication n’ait pas encore été confirmée par la firme à l’étoile.

Lorsqu’on évoque avec lui son avenir en sport mécanique, de Vries se dit très flatté de voir son nom circuler en Formule 1, mais le Néerlandais ne sait toujours pas ce que l’avenir lui réserve.

« Tout d’abord, je dois dire que je suis très flatté et honoré que mon nom soit lié à quelques équipes de Formule 1. » a déclaré De Vries dans un podcast du média The Race.

« Je suis également honoré par les mots que Toto [Wolff] a prononcé à mon sujet, mais au final, je suis très conscient que dans ce monde, les choses peuvent changer très rapidement. Je suis une personne très réaliste et je me concentre toujours sur ce que je dois faire aujourd’hui et c’est vraiment là-dessus que je me concentre. »

« Donc, ce que l’avenir me réserve, je ne sais pas. Les choses changent rapidement de toute façon, et afin d’avoir des opportunités et m’ouvrir des portes dans ma carrière, je devrai continuer à livrer et à performer lors de chaque course et week-end. »

« C’est uniquement là-dessus que je me concentre, en ce qui concerne les rumeurs, ce sont les médias et je n’ai rien à vous dire. Le temps nous le dira. » conclut De Vries.

Pour rappel, il ne reste plus qu’un seul baquet disponible en F1 pour la saison 2022. Il s’agit de celui occupé actuellement par l’Italien Antonio Giovinazzi chez Alfa Romeo.

Yuki Tsunoda a désormais son propre simulateur de F1

Depuis la dernière course de la saison disputée en Russie, le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda a reçu un simulateur personnel qu’il peut désormais utiliser chez lui en Italie entre chaque course afin d’essayer de s’améliorer.

Le pilote japonais – qui débute sa carrière en Formule 1 cette année avec AlphaTauri – a terminé à la dix-septième position au Grand Prix de Russie après avoir perdu de nombreuses places dans le premier tour de course, ce qui l’a contraint à rouler durant une grande partie du Grand Prix dans le trafic et donc dans l’air sale.

Après le Grand Prix de Russie donc, Tsunoda n’a pas hésité à utiliser son nouveau simulateur pour tenter de comprendre ses erreurs et se préparer pour la prochaine épreuve qui se déroule ce week-end en Turquie.

« La Russie a été une course décevante pour moi. Jusqu’aux qualifications, tout s’était bien passé et j’avais bien progressé comme d’habitude. J’ai senti que, par rapport au week-end de Spa par exemple, j’avais fait un pas en avant en termes de pilotage avec les pneus intermédiaires en qualifications, donc c’était frustrant de rater le passage en Q3 samedi après-midi pour seulement quelques dixièmes. » nous explique Yuki Tsunoda.

« En course, j’ai perdu trop de places dans le premier tour, alors que je n’avais plus du tout d’adhérence et ensuite j’étais coincé dans l’air sale la plupart du temps. »

« Depuis, j’ai passé du temps à l’usine, à revoir la dernière course, à me préparer pour la Turquie et à m’entraîner comme d’habitude. J’ai maintenant un simulateur à domicile que je peux utiliser, donc j’ai fait beaucoup de tours ! »

« Bien sûr, ce n’est pas tout à fait la même chose que d’être dans le simulateur à grande échelle chez Red Bull, ce qui n’est pas comme la vraie vie, mais c’est le plus réaliste que je n’ai jamais utilisé. Le principal avantage de la simulation est d’apprendre la piste et d’affiner mon pilotage. »

« Je peux aussi revoir quelque chose qui s’est passé lors de la course précédente ou je peux m’entraîner à un pilotage particulier. Avoir le simulateur à la maison maintenant est utile et je peux également discuter de ce que je fais dessus avec mon ingénieur et simuler un week-end de course des EL1 aux qualifications, sur la base des plans élaborés par l’ingénieur pour que je puisse l’utiliser, afin que nous puissions travailler dessus ensemble. »

Ce week-end, Tsunoda découvrira pour la première fois le tracé d’Istanbul et le Japonais essaiera de se tenir à son programme habituel en prenant progressivement de la vitesse au fil du week-end.

« Il n’y a pas eu de course de F2 en Turquie l’année dernière, ce sera donc la première fois que je piloterai sur le circuit d’Istanbul Park. J’ai regardé la course de F1 de l’année dernière et les conditions étaient très glissantes. A part la pluie, c’était aussi à cause d’une nouvelle surface goudronnée, donc ça pourrait être mieux ce week-end. »

« Je vais suivre mon programme habituel pour une nouvelle piste, en prenant progressivement de la vitesse. Les cinq dernières courses, j’étais assez régulier, mais les performances et le rythme n’étaient pas si bons, donc ce week-end, je pense que je vais essayer de l’améliorer un peu plus pour être plus compétitif. En supposant que la piste soit sèche, cela ressemble à une piste exigeante physiquement avec des virages comme le virage 8. Donc, ce sera difficile, mais j’ai hâte d’y être. »

Changer le moteur d’Hamilton en Turquie est « une possibilité » pour Mercedes

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’écarte pas l’idée de monter un quatrième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Lewis Hamilton ce week-end au Grand Prix de Turquie, ce qui se traduirait par des pénalités sur la grille pour le septuple champion du monde de F1.

Le pilote Mercedes est à la limite de ses allocations moteur pour la saison et le prochain changement d’unité de puissance lui vaudra automatiquement plusieurs places de pénalité sur la grille de départ. Un changement de moteur d’ici la fin de saison semble inévitable pour Hamilton avec encore sept courses à disputer, mais l’équipe du constructeur allemand n’a pas encore décidé sur quel circuit elle pénaliserait son pilote.

Lorsqu’on a demandé à Toto Wolff si l’équipe envisageait un changement de moteur dès ce week-end pour la seizième manche de la saison sur l’Istanbul Park, l’Autrichien a déclaré à Sky Sports : « C’est une possibilité. »

« Le plus important est de ne pas abandonner à cause d’un problème de fiabilité. Vous pouvez faire face aux fluctuations, si vous terminez deuxième ou troisième, je pense que c’est bon, parce que le championnat est encore long, mais si vous ne finissez pas… »

« Nous examinons donc tous les paramètres des moteurs afin de nous assurer que nous ne souffrions d’aucun problème de fiabilité. »

Avant le Grand Prix de Turquie, Lewis Hamilton est leader du championnat pilotes avec seulement deux points d’avance sur son rival Max Verstappen, qui pour sa part a déjà changé de moteur en Russie lors de la dernière course.

Le directeur technique de Mercedes F1 envoyé en Coupe de l’America

James Allison, l’actuel directeur technique de l’équipe Mercedes, va prendre un peu de recul avec la Formule 1 pour occuper le poste de responsable technique au sein de l’équipe Ineos en Coupe de l’America.

Expert dans son domaine en Formule 1, le Britannique va se lancer un nouveau défi en consacrant une partie de son temps au projet Ineos, et bien qu’il ait rejoint le projet assez tard, James Allison se dit excité et prêt à tout donner pour faire en sorte de ramener la coupe au Royaume-Uni.

« Notre implication dans la campagne de la 36e America’s Cup a certainement aiguisé mon appétit. » a déclaré Allison ce lundi lors de la présentation officielle de l’équipe Ineos.

« Pour cette campagne, nous sommes arrivés assez tard dans le processus et avons essayé d’ajouter autant que possible dans le projet notre expertise en conception et en ingénierie de notre division des sciences appliquées. Nous avons tout de suite compris que l’America’s Cup est un défi très excitant et très difficile. »

« Cette fois, nous sommes une seule équipe, Ineos Britannia, avec la base de conception de l’équipe intégrée dans notre QG de Formule 1, et l’objectif clair de ramener l’America’s Cup en Grande-Bretagne. »

« Nous nous sentons très chanceux d’être impliqués dans cette opportunité et nous sommes impatients de relever le défi, c’est une perspective alléchante. »

McLaren devra « tout donner » jusqu’à la fin de la saison

Chez McLaren, le message du directeur de l’équipe britannique est très clair : continuer de pousser et tout donner d’ici la fin de la saison pour s’assurer de terminer le championnat du monde 2021 à la troisième place.

Depuis son passage au moteur Mercedes en début d’année, l’équipe McLaren semble avoir retrouvé une grande partie de sa compétitivité d’antan, avec notamment un doublé historique au Grand Prix d’Italie le mois dernier comme meilleur résultat de la saison.

A la veille du Grand Prix de Turquie qui lance le derniers tiers de la campagne 2021, le directeur de l’écurie de Woking souhaite que son équipe se donne à 200% lors des sept dernières courses de l’année.

« Nous nous dirigeons vers la Turquie avec l’ambition de poursuivre notre solide parcours dans le dernier tiers de la saison. » nous explique Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren.

« Malgré une arrivée décevante à Sotchi, il y avait beaucoup à apprendre et beaucoup de points positifs pour nous permettre d’avancer pour les futurs grands prix et d’intégrer notre préparation pour la prochaine course. La Turquie était un ajout bienvenu au calendrier l’an dernier, et nous sommes ravis de revenir cette saison. Nous ressentons vraiment le soutien des fans locaux, et la course de l’année dernière était passionnante avec des conditions variables, ce qui pourrait être le cas encore cette année. »

« Nous arrivons à une partie cruciale de la saison, et avec le calendrier maintenant confirmé jusqu’à la fin de l’année, le défi qui nous attend est désormais clair. En termes simples, nous devons nous assurer de marquer le plus de points possible chaque week-end, pour maintenir cette lutte pour la troisième place du championnat des constructeurs. »

« L’équipe, à la fois sur la piste et à l’usine, ainsi que nos collègues de Mercedes HPP, ont fait un travail fantastique jusqu’à présent pour nous placer dans cette position, mais la bataille est toujours serrée. Nous devons maintenir notre concentration, notre intensité et tout donner d’ici la fin de l’année. »

Avant le Grand Prix de Turquie, McLaren occupe la troisième place au classement des constructeurs avec 17,5 points d’avance sur Ferrari.

Pirelli opte pour un choix moins conservateur qu’en 2020 à Istanbul

Pour le Grand Prix de Turquie, qui a été ajouté au calendrier de cette année pour remplacer la manche de Singapour, les trois composés centraux de la gamme Pirelli ont été nommés par le manufacturier italien : le C2 sera le pneu Dur, le C3 sera le Medium et le C4 sera le pneu le plus Tendre ce week-end à Istanbul.

La nomination est un cran plus tendre que celle du GP de Turquie de l’année dernière, qui a eu lieu en novembre après une absence de neuf ans au calendrier. La décision de sélectionner des composés plus tendres est basée sur les données recueillies l’année dernière, qui présentaient un circuit avec une usure moyenne et de faibles niveaux d’adhérence, ce qui rendait la surface extrêmement glissante. Cependant, la piste avait montré une évolution rapide.

L’an dernier, la piste a été entièrement refaite juste avant le Grand Prix de Turquie. Depuis lors, l’asphalte peut avoir légèrement durci et a également été complètement nettoyé avec un processus de jet d’eau à haute pression. Ainsi, cette année, les pilotes devraient bénéficier selon Pirelli d’une meilleure adhérence, grâce à la combinaison de composés plus tendres, d’une plus grande rugosité de l’asphalte et d’une probabilité plus élevée de températures plus élevées qu’en 2020.

« La Turquie a été l’une des courses les plus spectaculaires et imprévisibles de la saison dernière, notamment en raison de la piste très glissante due à la mauvaise adhérence du nouvel asphalte. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« L’adhérence très faible du circuit, aggravée par la pluie, en a surpris plus d’un, c’est pourquoi nous avons opté cette année pour une nomination en gommes plus tendres, ainsi que le fait que la course a lieu un mois plus tôt, donc les températures devraient être plus hautes. »

« Après avoir officialisé notre nomination, la piste a subi un processus de nettoyage avec des jets d’eau à haute pression, ce qui devrait conduire à une plus grande rugosité et adhérence, il est donc également possible qu’avec des composés plus tendres, nous devions faire face à des niveaux d’usure plus élevés que l’année dernière. »

« C’est quelque chose que nous ne découvrirons que lorsque nous y serons, donc le travail effectué lors des essais libres sera très utile. Comme tout était nouveau pour nous l’année dernière, nous avions opté pour le choix le plus conservateur, en apportant les pneus les plus durs. Les composés plus tendres choisis cette année ouvriront probablement aussi la voie à des stratégies différentes par rapport à celles de 2020. »

Le choix de Pirelli d’apporter des pneus plus tendres ce week-end à Istanbul devrait donc permettre aux pilotes d’avoir un peu plus de grip que l’an dernier sur une piste « nettoyée », mais cela pourrait se traduire par une plus grande usure des pneus.

Les choix de Pirelli pour le GP de Turquie

Hamilton voulait annuler son voyage à New-York après son crash à Monza

La logique d’embarquer sur un vol transatlantique le soir après une collision en piste avec son rival Max Verstappen au GP d’Italie a été remise en question par les détracteurs de Lewis Hamilton, y compris le conseiller motorsport de l’équipe rivale Red Bull, Helmut Marko, qui a laissé entendre que, peut-être, Hamilton avait exagéré la gravité de ses blessures ce jour-là à Monza.

Lors de cet accident, la roue arrière droite de la monoplace de Max Verstappen a touché la tête de Lewis Hamilton et le septuple champion du monde s’est plaint de raideur dans la nuque et de maux de tête après la course, ce qui ne l’a pas empêché de prendre un avion pour New-York où le pilote Mercedes était attendu pour participer au MET Gala.

« L’incident dans son ensemble n’a certainement pas mis sa vie en danger. S’il avait eu de graves douleurs ou problèmes au cou, alors il n’aurait pas été à New York – d’ailleurs dans la tenue très amusante dans laquelle il est apparu. » avait alors déclaré Marko à l’époque.

« Si vous prenez un vol de sept heures avec une raideur de la nuque après un incident comme celui-ci, c’est que ce n’était pas si grave. »

Hamilton a déclaré qu’il avait à peine senti le pneu de la voiture de Verstappen entrant en contact avec sa tête à ce moment-là, mais alors que l’adrénaline s’est diluée plus tard dans la soirée, la douleur a commencé à apparaître.

Concernant les critiques de Helmut Marko, Lewis Hamilton a souligné : « Je n’ai pas dit que j’étais en train de mourir ! », avant d’expliquer qu’il avait envisagé durant un instant de ne pas embarquer sur son vol pour New-York en raison justement des douleurs.

« J’ai parlé à l’un de mes collaborateurs et lui ai dit : « Peut-être que je ne devrais pas y aller ». » a déclaré Hamilton dans un entretien accordé à ESPN.

« Il m’a répondu : « Si tu ne veux vraiment pas y aller, ce sera triste pour toutes ces personnes, mais je suis sûr qu’ils pourront comprendre. » J’ai donc décidé que ne pouvais pas annuler. Donc, j’ai regardé quelles étapes seraient nécessaires pour y assister et j’avais besoin qu’Angela [Cullen, la kiné personnelle d’Hamilton] vienne avec mois juste au cas où cela empirerait ou que mon dos se bloque davantage au cours des douze prochaines heures. Alors, Angela est venue avec moi et nous avons travaillé durant le vol. »

« J’avais toujours le dos et le cou bandés, j’ai eu des contrôles, de la physiothérapie et de l’acupuncture ce jour-là, ce qui a libéré beaucoup de tension. J’étais encore un peu tendu quand je suis arrivé au MET, mais je me sentais bien avec les anti-inflammatoires. »

Lors de la course suivante programmée à Sotchi en Russie, le pilote Mercedes ressentait encore une petite douleur dans la nuque, mais cela ne l’aura pas empêché de décrocher la 100e victoire de sa carrière en Formule 1.

Daniel Ricciardo a désormais une McLaren à son nom

Le constructeur britannique de voitures de luxe McLaren a conçu une édition spéciales de sa 720S pour commémorer la victoire de l’Australien Daniel Ricciardo au Grand Prix d’Italie cette saison.

Ce modèle spécial ne sera malheureusement pas disponible en Europe puisque McLaren a décidé de ne produire que trois exemplaires de la 720S Edition Spéciale Daniel Ricciardo et qui seront uniquement destinés au marché australien (pays de naissance du pilote McLaren).

Créée sur mesure par la division McLaren Special Operations, cette 720S Daniel Ricciardo est peinte dans la couleur orange papaye de la livrée de la McLaren en Formule 1, avec des détails bleu burton et un drapeau australien à côté du rétroviseur extérieur du conducteur, en plus des bas de caisse en fibre de carbone portant la signature de Ricciardo.

À l’intérieur, il y aura également des touches de papaye autour du tableau de bord et sur les sièges, ainsi qu’une plaque commémorative « One of Three ». en revanche, McLaren n’a pas encore confirmé le prix de la supercar à moteur central de 720 ch qui sera mise en vente plus tard cette année.

« L’un des grands privilèges de piloter pour McLaren est de prendre le volant de nombreuses supercars exaltantes de la marque. Et bien que chacun offre quelque chose d’unique, le 720S est la référence absolue. » a déclaré Daniel Ricciardo.

Horner : « Max était très frustré après son accident à Silverstone »

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a insisté sur le fait que son pilote Max Verstappen était très frustré après l’incident avec son rival Lewis Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne, mais que le Néerlandais avait réussi à se remotiver très rapidement grâce à son force mentale.

Dans le premier tour de course à Silverstone, Max Verstappen et Lewis Hamilton se sont livrés une bataille sur les premiers virages, mais cette dernière s’est terminée dans les barrières de pneus pour le pilote Red Bull après avoir été touché par la Mercedes d’Hamilton à l’entrée du virage Copse. Hors jeu dès le premier tour, Verstappen a assisté impuissant sur son smartphone – dans l’ambulance qui l’amenait à l’hôpital pour des contrôles obligatoires – à la victoire de son rival.

Christian Horner, le patron de Max Verstappen, est revenu sur l’un des moments clés de cette saison 2021: « Max était très frustré après l’accident avec Lewis au Royaume-Uni. Il avait travaillé si dur ce week-end-là, il avait remporté les qualifications Sprint et avait de bonnes chances de remporter le Grand Prix. » a expliqué Horner à Channel 4.

« Cependant, sa course s’est terminée par un accident avec Hamilton et un crash de 51G. Max a dû aller à l’hôpital, et son plus grand rival a gagné. »

Mais au delà de la frustration, Horner a souligné à quel point la force mentale de son pilote lui a permis de rebondir très vite : « Ce n’est pas quelqu’un qui réfléchit longtemps à quelque chose, il s’attaque à un problème, le résout et passe rapidement à autre chose. »

« Il a cette grand faim de réussite et est très motivé pour que tout se passe parfaitement. Je ne connais pas d’autres pilotes avec une telle motivation intérieure. »

« Max est probablement l’un des pilotes les plus simples avec qui j’ai travaillé parce qu’il est binaire dans son approche. Il apprécie l’ouverture et l’honnêteté absolues. Il ne donne pas grand chose en public, c’est un individualiste. Et je pense que lorsque vous passez du temps avec lui et que vous apprenez à connaître le vrai Max Verstappen, c’est juste un jeune gars vraiment sympa et totalement passionné par la course. »

« Donc, en termes de travail avec lui, de gestion, vous vous asseyez simplement et avez une conversation ouverte et il écoutera. Il peut avoir une opinion différente, mais à la fin, vous convergez toujours vers une solution. »

Avant le Grand Prix de Turquie qui se déroulera ce week-end à Istanbul, Max Verstappen n’accuse que deux points de retard sur le leader du championnat du monde Lewis Hamilton.

Steiner espère un calendrier 2022 « stable » et sans incertitude

Gunther Steiner, le directeur de l’équipe Haas, espère que la saison 2022 de Formule 1 pourra se dérouler avec une certaine « normalité » afin de pouvoir enlever toutes les incertitudes liées depuis le début 2020 à la pandémie de coronavirus.

Depuis que la pandémie a paralysé une grande partie de la planète en 2020, la Formule 1 a été le premier sport mondial à reprendre en imposant un protocole très strict aux équipes et au personnel travaillant dans le paddock.

Il y a beaucoup de discussions autour du calendrier de la saison 2022 avec la prochaine réunion du Conseil Mondial de la FIA qui aura lieu après le Grand Prix de Turquie à Paris le 15 octobre. Lorsqu’on demande à Gunther Steiner quels sont ses espoirs pour le calendrier 2022, il répond : « Mon premier souhait est que la pandémie disparaisse, non seulement pour la Formule 1, mais pour le monde. »

« Que les gens ne meurent plus ou ne tombent plus malades du Covid et que nous pouvons tous reprendre une vie normale.«  nous explique Steiner.

« La seconde est pour la Formule 1, et que nous puissions avoir un calendrier stable. Si nous avons un calendrier stable, même s’il y a des événements consécutifs ou triples, si vous savez exactement où vous allez, vous pouvez planifier beaucoup mieux plutôt que d’avoir toujours cette incertitude. »

« La FOM a fait un excellent travail pour nous faire traverser une autre année pandémique avec beaucoup d’événements pour les fans et j’espère que la pandémie disparaîtra, et que nous pourrons revenir à la normalité mais sinon je suis sûr qu’ils trouveront des solutions que nous garderons pour une autre année tout en esquivant  la pandémie. J’attends vraiment le calendrier avec impatience et j’attends avec impatience l’année prochaine de toute façon. »

Ces dernières heures, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a confirmé que la saison 2022 allait débuter à la mi-mars pour se terminer au mois de novembre. Le calendrier provisoire de la saison 2022 devrait être publié juste après le Conseil Mondial de la FIA le 15 octobre.

La F1 prévoit des courses Sprint pour un tiers de la saison en 2022

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a confirmé que la saison 2022 serait composée de 23 courses au calendrier et que le fameux format de trois jours avec des courses Sprint serait bien introduit lors de plusieurs manches.

Dans un premier temps, Domenicali a confirmé que la saison 2022 – dont le calendrier provisoire sera publié dans les prochains jours – débutera à la mi-mars [certainement à Bahreïn] pour se terminer en novembre normalement à Abou Dhabi.

« Je peux anticiper que, bien-sûr, le calendrier comportera 23 courses. » a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports.

« Bien-sûr, nous serons très respectueux envers les réglementations Covid émises dans le monde par les différents gouvernements. Mais c’est notre objectif que la F1 puisse donner ce signe d’espoir et revenir à des choses normales pour pouvoir en profiter. »

« L’idée est de s’assurer qu’il y a un bon rythme dans le calendrier, bien qu’il y aura évidemment des considérations liées aux délais pour s’assurer que logistiquement le flux soit correct. Une chose que je peux vous dire, sans trop en dire, c’est que la saison prochaine la saison débutera à la mi-mars et se terminera mi-novembre. »

Bien que le nouveau GP de Miami soit déjà confirmé pour mai alors que la campagne devrait commencer à Bahreïn et se terminer à Abu Dhabi, des courses à Imola et en Turquie sont également à l’étude, mais le patron de la F1 ne veut pas en dévoiler davantage.

l’Italien a cependant révélé qu’il y aurait plus de courses Sprint que nous n’en avons vu cette saison. Selon Domenicali, le succès de ces week-ends de trois jours a conduit la F1 à envisager d’utiliser beaucoup plus le format en 2022, peut-être lors de sept ou huit manches.

« Nous avons dit au début de l’année qu’il y aurait trois tests cette année pour nous assurer que nous avons le bon plan pour l’avenir. La grande majorité des commentaires que nous avons reçus étaient super positifs.Les promoteurs sont super contents car il y a quelque chose de nouveau et d’important vendredi, samedi et dimanche. » explique Domenicali.

« Nous recevons ces retours positifs, nous devons donc savoir que l’année prochaine nous avons un grand plan où nous prendrons également en compte les points soulignés par les personnes qui n’ont pas aimé ce format. De manière générale, cela a été un succès incroyable. »

« Je peux dire que nous n’irons pas partout avec le format de qualifications Sprint. C’est quelque chose que nous voulons garder pour un tiers des courses plus ou moins et se connecter avec une certaine manière différente de donner des récompenses et des points et de se connecter à des circuits spécifiques pour cela, comme vous le savez, cela pourrait faire la différence [au championnat]. »

« Il y a donc matière à réflexion. Nous impliquerons toutes les parties prenantes : diffuseurs, pilotes, équipes, promoteurs et fans. Nous n’oublierons pas que notre rôle est de prendre la bonne décision et de considérer tous les points et points de vue de chacun. »

Franz Tost n’hésite plus à comparer Verstappen à Senna

Premier patron de Max Verstappen chez Toro Rosso en 2015 lorsque le phénomène Max Verstappen a débarqué en F1 à l’âge de dix-sept ans, Franz Tost a pu au fil des années constater l’évolution du pilote néerlandais.

Après avoir débuté sa carrière chez Toro Rosso en 2015, Max Verstappen a été catapulté chez Red Bull dès 2016 en plein milieu de saison à la veille du Grand Prix d’Espagne en remplacement du Russe Daniil Kvyat, jugé trop lent par les dirigeants de l’équipe autrichienne.

Dès son premier week-end au volant de la Red Bull, le jeune Max Verstappen décrochera alors sa première victoire en Formule 1, faisant de lui le plus jeune vainqueur de la catégorie reine du sport automobile à l’âge de 18 ans 7 mois et quinze jours.

Le directeur de l’équipe AlphaTauri a déclaré en 2015 lorsqu’il a commencé à travailler avec Max Verstappen qu’il ne savait pas si le Néerlandais était « le nouveau Senna », mais sept saisons plus tard, le discours de Tost a bien changé.

« C’est toujours un peu difficile, mais celui à qui il ressemble le plus est Ayrton Senna en raison de sa prédisposition à prendre des risques et de sa volonté absolue de remporter la victoire. » estime Franz Tost au micro de Sport 1.

« J’ai connu Max quand il faisait du Karting, il a le contrôle absolu de la voiture et la vitesse n’est jamais un problème pour lui. Il a une sensibilité extrême pour sentir la voiture et les pneus, et son père Jos lui a donné une base incroyablement bonne, qui a fait qu’il n’y avait plus rien qui puisse le surprendre. »

Depuis ses débuts en F1 en 2015, Max Verstappen a décroché 17 victoires, 11 pole positions, 53 podiums et est cette année en mesure de se battre pour le championnat du monde avec un écart de seulement deux points sur le leader Lewis Hamilton à sept courses de la fin de saison.

La fiabilité du moteur Mercedes sera décisive pour le championnat selon Wolff

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime qu’un abandon de l’un de ses pilotes lors des sept dernières courses du championnat du monde pourrait avoir un effet dramatique sur le championnat du monde.

Alors que nous entrons dans le dernier tiers de la saison 2021 avec encore sept Grands Prix à disputer, l’écart entre Lewis Hamilton et Max Verstappen au championnat pilotes n’est que de deux points, tandis que l’avance de Mercedes sur Red Bull au classement constructeurs n’est que de 33 points.

Avec un Lewis Hamilton toujours dans les limites de son allocation saisonnière en termes de moteur et en prenant en compte le fait que des moteurs Mercedes ont rencontré des problèmes de fiabilité lors des dernières courses (Bottas a reçu deux moteurs neufs à Monza et Sotchi, alors que Latifi a lui aussi reçu un moteur neuf en Russie), Toto Wolff admet être inquiet pour la fiabilité.

« Nous sommes définitivement dans une période d’évaluation pour savoir comment continuer cette saison en termes de groupes motopropulseurs, notamment parce que nous voulons comprendre les performances du moteur, et cela nous a posé quelques points d’interrogations. » a déclaré Wolff.

« Pour le moment, nous prenons les week-ends course par course, puis nous réévaluerons les performances des moteurs et prendrons des décisions. »

« Je pense qu’aucune équipe ne peut être à l’aise dans la situation actuelle, car il n’y a tout simplement pas suffisamment d’écart en termes de points et je pense que cela va durer encore longtemps. »

« La fiabilité par rapport à la performance est toujours une fine ligne, et comme je l’ai déjà dit, un abandon n’est pas autorisé pour le championnat, personne, ni nous ni nos concurrents ne peut se permettre un week-end sans point. »

La lutte pour le championnat du monde de F1 va se poursuivre dès ce week-end avec le Grand Prix de Turquie (du 8 au 10 octobre) qui se disputera sur le tracé d’Istanbul.

McLaren salue son partenariat « sensationnel » avec Mercedes

Le directeur de McLaren Andreas Seidl a attribué l’augmentation des performances de l’équipe basée à Woking cette saison en partie au début « sensationnel » de son partenariat avec Mercedes.

Après une association de quatre ans avec Honda qui s’est avérée désastreuse pour McLaren et le constructeur japonais, l’équipe Britannique a changé de motoriste pour passer chez Renault de 2018 à 2020 avec des résultats nettement améliorés.

Mais la décision de McLaren de relancer sa collaboration avec Mercedes, la référence incontestée en termes de groupe motopropulseur en F1 depuis l’aube de l’ère hybride en 2014, a permis à la deuxième équipe la plus titrée du sport de diriger constamment le milieu de peloton de la F1, et même de menacer la suprématie de Mercedes et Red Bull au sommet de la pyramide, comme cela s’est avéré de façon spectaculaire à Monza le mois dernier avec un doublé historique pour l’équipe de Woking.

Bien que chaque département de Woking ait contribué au développement et au succès de McLaren, Seidl a salué le travail collaboratif mené dès le départ entre son équipe et Mercedes.

« Tout d’abord, le temps au tour d’une voiture est bien sûr le résultat d’un ensemble global, et le groupe motopropulseur joue un rôle important dans cela. » a déclaré Andreas Seidl.

« Lorsque nous avons décidé d’opter pour le moteur Mercedes, il y avait une raison claire à cela – nous voulions avoir le groupe motopropulseur qui a remporté le championnat du monde à l’arrière de notre voiture. »

« Je suis juste très heureux quand je regarde les premiers mois de cette relation, comment elle a commencé. Je pense que les deux équipes de Brixworth [Mercedes] et de Woking [McLaren] ont fait un travail sensationnel au cours de l’hiver, même sous les restrictions Covid, pour intégrer cette unité de puissance dans notre voiture. Nous étions vraiment prêts dès le premier test [essais hivernaux], sans aucun problème de fiabilité. »

Au championnat du monde des constructeurs, McLaren occupe avant le Grand Prix de Turquie [du 8 au 10 octobre] la troisième place du classement avec 17,5 points d’avance sur Ferrari.

Le calendrier idéal de la F1 selon McLaren comporterait 20 courses

Dans un monde idéal, le calendrier de la F1 ne devrait pas comporter plus de vingt Grands Prix par saison selon le directeur de l’équipe McLaren, l’Allemand Andreas Seidl.

A part pour la saison 2020 raccourcie en raison de la pandémie de coronavirus, le calendrier de la catégorie reine du sport automobile n’a jamais cessé de se rallonger ces dernières années avec une saison 2021 composée de 22 Grands Prix.

Pour la saison prochaine, les dirigeants de la Formule 1 tablent déjà sur un calendrier record avec 23 dates au programme, avec l’ajout notamment d’une nouvelle destination avec Miami, qui accueillera au moi de mai 2022 son tout premier Grand Prix. Mais comme tant d’autres personnes dans le paddock, le patron de l’équipe McLaren estime que le calendrier idéal ne devrait pas dépasser 20 courses par an.

« De notre point de vue, nous pensons que le calendrier idéal ne devrait pas dépasser vingt courses. » a déclaré Seidl, cité par MotorsportWeek.

« Peut-être devrions-nous faire quinze courses en tant qu’événements fixes et nous pourrions aussi mettre en place un système de rotation de cinq tracés par an pour pouvoir explorer de nouveaux marchés et de nouveaux sites. »

« Évidemment, il est important lors de la programmation de ces vingt événements que cela soit fait d’une manière qui soit également durable pour notre personnel, mais aussi durable écologiquement. »

« Au final, c’est un travail sous la responsabilité de Stefano [Domenicali, PDG de la F1] et nous sommes convaincus qu’il arrivera à trouver un bon équilibre entre les intérêts commerciaux que nous avons en tant qu’équipes, mais également en termes de prise en charge du personnel et de vous [les médias]. Le plus important sera d’avoir un bon dialogue avec la F1 et la FIA. »

Le calendrier de la saison 2022 devrait être publié à partir du 15 octobre 2021 à l’issue de la réunion du conseil mondial du sport automobile qui aura lieu à Paris ce jour-ci.

Tost : « Gasly est extrêmement important pour AlphaTauri »

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, ne tarit pas d’éloges sur le Français Pierre Gasly, qui a marqué jusqu’à présent 66 des 84 points inscrits par l’équipe de Faenza depuis le début de l’année.

Depuis son retour chez AlphaTauri en 2019, Pierre Gasly a réussi à transformer la deception de sa « rétrogradation » en véritable force avec notamment des résultats incroyables au volant d’une monoplace bien moins compétitive que la Red Bull qu’il pilotait aux côtés de Max Verstappen, avec une deuxième place au GP du Brésil 2019, une victoire au Grand Prix d’Italie 2020 ou encore une troisième place en Azerbaïdjan cette année.

Ayant désormais acquis le rôle de pilote leader au sein de son équipe, le Français est devenu au fil des mois « extrêmement important » pour la petite équipe sœur de Red Bull comme le confirme son patron Franz Tost.

« Il est extrêmement important pour l’équipe, il nous amène plus loin grâce à son expérience. Il donne la direction pour le développement. Il a réussi à développer un style de pilotage qui convient parfaitement à notre voiture. » a expliqué Franz Tost.

Lorsqu’on évoque avec lui la possibilité d’un éventuel retour chez Red Bull pour Pierre Gasly, l’Autrichien insiste sur le fait que le Français est encore jeune : « Gasly se sent bien chez nous, mais nous souhaitons également réaliser ses rêves évidemment. Je lui parle beaucoup, mais il est encore jeune et il a le temps. »

L’an prochain, Pierre Gasly poursuivra l’aventure avec AlphaTauri après avoir été récemment confirmé aux côtés de son actuel coéquipier Yuki Tsunoda. Au championnat du monde 2021, Pierre Gasly occupe avant le Grand Prix de Turquie la neuvième position au classement des pilotes avec 66 points marqués depuis le début de l’année.

Classement pilotes F1 2021

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