McLaren Racing et Arrow Electronics, entreprise mondiale de technologie et d’innovation, ont annoncé aujourd’hui une extension de partenariat sur plusieurs années qui permettra à Arrow de continuer à soutenir McLaren dans sa quête de succès avec les équipes McLaren en Formule 1 et Arrow McLaren SP en IndyCar.
Arrow Electronics continuera en tant que sponsor titre d’Arrow McLaren SP dans le championnat Indycar, tout en continuant en tant que partenaire de l’équipe McLaren en F1.
Depuis 2019, le partenariat entre Arrow Electronics et McLaren Racing a permis aux deux organisations de mettre une croyance commune dans la technologie et l’innovation au centre d’un engagement commun pour faire progresser et apporter des services et des solutions à l’équipe et à leurs réseaux respectifs.
La nouvelle d’aujourd’hui fait suite à l’annonce en août de l’acquisition par McLaren Racing d’une participation majoritaire dans Arrow McLaren SP. La marque Arrow Electronics continuera d’être représentée sur les voitures et pilotes de course McLaren F1, Lando Norris et Daniel Ricciardo, et les voitures et pilotes de course Arrow McLaren SP, Pato O’Ward et Felix Rosenqvist.
« Arrow Electronics est un partenaire précieux de McLaren Racing dans le cadre de nos programmes de Formule 1 et d’IndyCar. » a commenté Zak Brown, le PDG de McLaren.
« Cette extension de partenariat à long terme reflète parfaitement la relation solide que nous avons bâtie et la productivité de notre partenariat depuis le début de 2019. Avec notre récent investissement majoritaire dans Arrow McLaren SP et la profonde implication d’Arrow dans l’équipe depuis 2015, notre partenariat se renforce au fur et à mesure que nous progressons sur notre chemin commun et nos ambitions partagées de gagner ensemble. »
Pour rappel, lors de la dernière course de la saison 2021 disputée à Monza, l’équipe McLaren a décroché un doublé au Grand Prix d’Italie. Actuellement, l’écurie britannique occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs.
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, n’est pas trop inquiet de la pénalité dont a écopé son pilote Max Verstappen sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, le Britannique estimant que cela ne devrait pas trop l’handicaper au départ de la course, bien qu’il reconnait que le tracé russe soit plus favorable à Mercedes.
Max Verstappen a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille de départ du Grand Prix de Russie après avoir été jugé responsable par les commissaires sportifs du Grand Prix d’Italie de l’accident survenu en premier virage entre lui et le pilote Mercedes Lewis Hamilton.
Mais comme le rappelle Christian Horner, le fait de partir depuis la pole position à Sotchi peut s’avérer être un réel handicap, notamment parce que la ligne droite est relativement longue avant le premier virage, ce qui permet aux pilotes placés derrière le poleman de bénéficier de l’aspiration.
« C’est un bastion de Mercedes, pour moi Monza et Sotchi sont des circuits Mercedes, donc ce sera un défi. » explique Christian Horner.
« Nous avons également une pénalité de grille à prendre en considération pour Max, mais à Sotchi, ce n’est pas un réel handicap en raison de l’aspiration jusqu’au virage 1. Je regardais les résultats du Grand Prix de Russie 2018 et Max est passé de dernier à premier avant de devoir faire son arrêt au stand. »
« Nous étions deuxièmes là-bas l’an dernier, mais c’est un circuit sur lequel nous n’avons jamais gagné… J’ai hâte d’y être et de voir comment nous nous en sortons.«
En raison de cette pénalité, Red Bull pourrait également choisir de monter un quatrième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Max Verstappen, ce qui l’obligerait à prendre le départ depuis le fond de la grille…
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a insisté sur le fait qu’il fera tout pour veiller à ce que la relation entre George Russell et Lewis Hamilton l’an prochain chez Mercedes soit la plus paisible possible afin d’éviter de revivre la situation vécue lorsque Nico Rosberg et Lewis Hamilton se battaient pour le championnat du monde entre 2014 et 2016.
Lorsqu’on lui demande comment il compte s’y prendre pour gérer la dynamique de l’équipe en 2022 et empêcher la dégradation de la relation entre ses deux pilotes, Toto Wolff a répondu : « Il [Russell] a prouvé qu’il méritait d’avoir une place dans une monoplace de premier plan, et maintenant nous devons juste l’adapter à la situation de Mercedes. »
« Il y a beaucoup de pression, il va avoir un coéquipier incroyable avec les plus grands records et il est donc important de le calibrer et de le conditionner de la bonne manière. Nous avons déjà vu des situations dans le passé où ils ont échoué [avec Nico Rosberg, ndlr] ; Lewis faisait partie d’un groupe dans lequel l’équipe ne comprenait pas très bien comment cela pouvait potentiellement se passer. »
« Désormais, je pense que nous sommes à peu près un peu mieux préparés à cette situation néanmoins, il [Russell] a l’ambition d’être un futur champion et Lewis a l’intention d’en remporter un autre [de championat, ndlr], donc c’est une question de calibrage. »
« Je pense que vous devez également respecter le point de vue et l’ambition de l’autre gars. Nous n’allons pas mettre un pilote dans la voiture qui n’aura pas l’ambition de faire du mieux possible pour battre son coéquipier, gagner des courses et des championnats. »
« Je peux donc me mettre à sa place, j’essaie de discuter avec lui de ce que cela signifie pour la dynamique de l’équipe, ce que cela pourrait signifier, comment nous devons maintenir l’élan dans l’équipe. Et il est très intelligent et il comprend ça. »
George Russell rejoindra Mercedes à la fin de cette saison 2021 après la dernière course disputée à Abou Dhabi le 12 décembre.
L’actuel pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo, le Polonais Robert Kubica, ne pense pas qu’il soit en pole position pour décrocher un baquet à temps plein au sein de l’équipe du constructeur italien la saison prochaine.
On sait depuis quelques semaines maintenant que le Finlandais Valtteri Bottas va rejoindre Alfa Romeo à la fin de cette campagne 2021 après avoir signé un contrat pluriannuel avec l’équipe dirigée par le Français Frederic Vasseur.
Concernant l’identité du futur coéquipier de Bottas, l’équipe devrait faire une annonce dans les prochaines semaines et on sait dores et déjà que l’actuel pilote titulaire, l’Italien Antonio Giovinazzi, n’est plus prioritaire pour occuper ce baquet en 2022. Fred Vasseur a déjà indiqué en effet qu’il y avait au moins cinq noms sur sa liste de prétendants pour le deuxième baquet chez Alfa Romeo l’an prochain.
Lorsqu’on a demandé à Robert Kubica s’il pensait faire partie de cette liste, le pilote polonais – qui a remplacé Kimi Raikkonen à Zandvoort et à Monza – dit qu’il n’en a aucune idée et qu’il se concentre de toute façon sur son programme en Endurance.
« C’est une question difficile, pour être honnête. J’ai appris de mon côté que tout peut arriver du jour au lendemain – un test positif ou négatif – alors il ne faut jamais dire jamais. » a déclaré Robert Kubica le week-end dernier à Monza.
« Mais de façon réaliste, je pense qu’il y a d’autres pilotes mieux placés sur la liste. Je ne sais pas, vous devriez le demander à Fred [Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo]. »
« De mon côté, j’ai déjà un programme de courses en Endurance sur lesquelles, bien-sûr, je concentre toute mon attention. Quoi qu’il arrive à l’avenir, je n’ai qu’à attendre et voir. »
Il est bon de noter que le baquet Alfa Romeo occupé actuellement par Antonio Giovinazzi est le seul baquet encore disponible en F1 pour la saison 2022.
Le Thaïlandais Alexander Albon rejoindra à la fin de cette saison 2021 l’équipe Williams, mais l’actuel pilote de réserve de l’écurie Red Bull pourrait revenir à Milton Keynes en 2023 car Red Bull dispose d’une option sur son pilote a révélé Christian Horner.
Le transfert d’Alex Albon chez Williams a bien failli ne jamais se faire, notamment parce que Mercedes – qui motorise Williams – ne souhaitait pas particulièrement voir arriver l’un des pilotes juniors de Red Bull au sein d’une équipe partenaire.
Pour permettre à Albon de rejoindre Williams, Red Bull a donc accepté de libérer le Thaïlandais pour une année, mais après l’annonce de l’arrivée d’Alex Albon chez Williams à partir de 2022, Christian Horner a déclaré que Red Bull maintiendrait tout de même une relation avec lui et qu’il y aurait des « options futures ».
Lorsqu’on demande à Christian Horner ce que cela signifiait, le Britannique a répondu : « Cela signifie que nous avons de bonnes relations avec Alex, il conservera un lien avec Red Bull et nous aurons une option sur ses services en 2023 si besoin. » a expliqué Horner au site du championnat du monde.
« Il était de toute façon hors contrat à la fin de l’année prochaine, donc fondamentalement, ce que nous avons fait est d’accélérer ce processus et de sécuriser les options futures pour lui. »
Albon a passé le plus clair de son temps dans les coulisses de l’équipe Red Bull en 2021, passant de longues journées dans le simulateur pour aider à développer non seulement la voiture de cette année, mais aussi la monoplace de 2022.
« Il a fait un excellent travail dans les coulisses, il a été très impliqué dans la voiture de l’année prochaine. » a rappelé Horner.
« Il a signé son accord avec Williams, puis il est retourné directement dans le simulateur dans la soirée pour y rouler durant des heures. Nous allons le faire travailler dur d’ici la fin de l’année. Le nombre d’heures passées dans le simulateur est juste insensé, mais tout cela s’ajoute à ce que nous parvenons à réaliser sur la piste. »
« Ce qui m’a impressionné, c’est la façon dont il a assumé ce rôle, à partir du moment où il a été informé après Abou Dhabi l’année dernière, et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous étions particulièrement désireux de l’aider à récupérer un baquet en F1. »
« Sa contribution nous manquera l’année prochaine, mais Juri Vips et Liam Lawson font un excellent travail. Nous avons toujours Sébastien Buemi sous contrat, Jake Dennis a également fait un excellent travail pour nous. Nous avons donc de la force et de la profondeur au sein de l’équipe de simulation. »
Alors que la vaccination progresse rapidement au Brésil et qu’une chute significative du nombre de décès liés au Covid-19 est visible depuis quelques semaines, la venue de la Formule 1 à Sao Paulo du 12 au 14 novembre reste toujours incertaine.
En effet, ce vendredi 17 septembre la FIA a confirmé l’annulation du championnat du monde de Karting 2021 prévu au Brésil début décembre en raison des restrictions liées au Covid-19 dans certaines parties du pays.
« Le championnat du monde FIA Karting 2021, comprenant les catégories OK et OK Junior, qui devait se dérouler à Birigui, au Brésil, du 2 au 5 décembre, a été annulé car la pandémie de Covid-19 continue de poser des problèmes aux équipes, aux pilotes et aux organisateurs dans de nombreuses régions. » peut-on lire dans un court communiqué publié par la fédération Internationale de l’Automobile ce vendredi.
Récemment, la Formule 1 a publié une nouvelle version de son calendrier 2021 avec une révision de date concernant la Turquie et le Brésil, la manche brésilienne ayant été décalée d’une semaine par rapport à la date initiale.
L’annulation du championnat du monde de Karting de la FIA ne signifie pas pour autant que la Formule 1 ne va pas se rendre au Brésil, puisque la catégorie reine du sport automobile a mis en place un système de « bulles sanitaires » lui permettant justement de faire évoluer tout le paddock dans des conditions de sécurité renforcées face à la pandémie.
Impossible d’affirmer pour l’instant si le Grand Prix de Sao Paulo (sa nouvelle dénomination cette année) sera annulé pour la deuxième année consécutive et il faudra attendre encore quelques jours une information officielle de la part de la F1 qui, rappelons-le, n’a toujours pas annoncé le remplaçant du Grand Prix d’Australie le 21 novembre.
Le 14 juillet Alpine F1 annonçait un nouveau podcast « Prost in the Paddock » , un format dans lequel le quadruple champion du monde s’exprime durant une quinzaine de minutes sur l’écurie pour laquelle il est consultant sportif et plus largement sur le monde de la Formule 1.
Ce 15 septembre, Alain Prost livre son avis sur le rythme du championnat qui est de plus en plus soutenu et qui est motivé selon lui par une raison assez simple : « Je pense que la raison d’avoir plus de courses est évidemment d’obtenir plus d’argent. » explique Alain Prost.
« C’est toujours une question de compromis. Nous avons perdu de gros sponsors, quand j’étais pilote, nous avions les cigarettes, l’alcool, nous avons perdu ces gros revenus. Nous avons besoin de gonfler les revenus. Augmenter le nombre de courses n’est pas stupide du tout, mais il y a toujours une limite. »
« Nous devons comprendre que certaines personnes dans les meilleures équipes sont là depuis longtemps. Ils veulent passer plus de temps avec leurs familles. Avec les voyages tout le temps, c’est très difficile. Je ne suis pas vraiment en faveur de tant de courses. Nous devons faire attention à ne pas en avoir trop. »
Durant sa carrière de pilote des années 80 au début des années 90, les championnats comportés 15 à 16 courses par an. Cette saison 2021 était composée initialement de 23 Grands Prix, nous n’en aurons finalement « que » 22, la faute à la pandémie. Un nombre de courses conséquent avec une saison qui démarre en mars pour finir en décembre avec une trêve estivale d’au moins deux semaines, ce qui nous amène à voir maintenant régulièrement des Grands Prix sur deux voir trois week-ends à la suite.
Cette année, pas moins de trois « back-to-back » et deux « triple headers » sont prévus, un rythme qui peut plaire aux fans mais qui est indéniablement épuisant pour les pilotes et le staff des écuries (et les journalistes).
« Pour en revenir au nombre de courses, je dirais peut-être une vingtaine de courses. Vingt et une courses maximum, mais je remettrais des essais au cours de l’année. Je changerais le règlement pour avoir des essais car c’est facile à mettre en place. » ajoute Alain Prost.
« L’avantage des essais, c’est que vous pouvez tester les choses sur la piste, vous faites faire de l’exercice aux pilotes. Vous pouvez utiliser de jeunes pilotes pour pouvoir voir exactement ce qu’ils font, vous pouvez aussi inviter des sponsors et la presse. »
« Vous faites du buzz mais d’une meilleure manière aujourd’hui puisque il y a les réseaux sociaux, nous avons tous ces outils qui n’existaient pas avant. Dans ce cas-là, vingt courses suffisent parce que vous pouvez générer, non pas des revenus, mais surtout plus de visibilité. » conclut le directeur non exécutif d’Alpine F1.
Le Britannique George Russell rejoindra l’équipe Mercedes l’an prochain aux côtés du septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton, ce qui pourrait être pour lui une véritable opportunité dans sa jeune carrière.
En 2019, le Monégasque Charles Leclerc est lui aussi passé de l’équipe de fond de grille Sauber-Alfa Romeo au mastodonte Ferrari, rejoignant le quadruple champion du monde Sebastian Vettel aux côtés de qui il a pu apprendre beaucoup malgré quelques frictions en piste.
Lorsqu’on a demandé à Charles Leclerc s’il pouvait donner quelques conseils à George Russell avant qu’il ne rejoigne la grosse machine qu’est l’équipe Mercedes, le pilote Ferrari a répondu : « Je n’ai pas grand chose à dire à George, il sait ce qu’il doit faire. » a déclaré Charles Leclerc au sujet de son ami Russell.
« C’est une opportunité incroyable pour lui et il est dans une bonne position, il sera comme moi avec Seb [Vettel] à la fin, aux côtés d’un multiple champion du monde, et bien-sûr pour nous les jeunes, c’est une belle opportunité pour montrer ce que l’on peut faire et cela nous permet d’apprendre des meilleurs. Alors oui, il doit juste profiter de son séjour là-bas et ne pas trop se mettre de pression. »
De son côté, George Russell est bien conscient du défi qui l’attend chez Mercedes l’an prochain, mais le Britannique se dit prêt à cohabiter avec le « plus grand pilote de tous les temps » : « Dans la perspective de la saison prochaine, je mentirais si je disais que je n’étais pas absolument en train de bourdonner. » a déclaré Russell.
« C’est une énorme opportunité et je veux la saisir à deux mains. Mais je ne me fais aucune illusion sur l’ampleur du défi ; ça va être une courbe d’apprentissage abrupte. Valtteri [Bottas] a placé la barre haute, livrant régulièrement semaine après semaine, marquant des victoires, des pole positions et aidant à remporter plusieurs titres de championnat. »
« Mon objectif doit être de récompenser la confiance que Toto, l’équipe et le conseil d’administration ont placée en moi en veillant à ce que je joue mon rôle dans la poursuite de ce succès et je veux faire la fierté de mes nouveaux coéquipiers. Bien sûr, l’un de ces nouveaux coéquipiers est à mon avis le plus grand pilote de tous les temps. »
« J’admire Lewis depuis que je suis en karting et l’opportunité d’apprendre de quelqu’un qui est devenu un modèle à la fois sur et hors piste ne peut que me profiter en tant que pilote, professionnel et être humain. »
Les deux pilotes Ferrari Carlos Sainz et Charles Leclerc étaient en piste à Imola ce jeudi pour un test privé au volant d’une monoplace de la saison 2018, la SF71H.
Dans la matinée, c’est le Monégasque Charles Leclerc qui était au volant de la SF71H sur une piste humide, mais un problème mécanique a empêché Leclerc de poursuivre son programme prévu.
Dans l’après-midi, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui a pris les commandes de la SF71H et le coéquipier de Charles Leclerc a eu un peu plus de chance puisque les conditions météo étaient plus favorables qu’en matinée.
Les deux pilotes titulaires ont pris la piste ce jeudi pour servir de référence à Antonio Fuoco et au Russe Robert Shwartzman, qui seront sur la voiture ce vendredi à Imola. Ces journées de tests servent également à former de jeunes ingénieurs et mécaniciens qui ont rejoint l’équipe Ferrari cette année, alors qu’en raison d’un calendrier extrêmement long (22 courses), les écuries de Formule 1 ont besoin de faire « tourner » les équipes de mécaniciens tout au long de l’année.
Autre point interessant, Ferrari utilise pour ces essais une monoplace de la saison 2018, parce que celle de la saison 2019 a été modifiée pour servir de mule lors des tests Pirelli sur les pneumatiques 18 pouces qui seront introduits en F1 en 2022.
Le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, est à Magny-Cours cette semaine pour deux journées de tests sur les pneumatiques 18 pouces 2022 pour piste humide, mais la firme milanaise a indiqué qu’un problème technique sur l’Alpine ce jeudi l’a obligé à annuler cette seconde journée de roulage.
Durant ces tests, c’est le pilote de réserve de l’écurie du constructeur français, le Russe Daniil Kvyat, qui était au volant d’une monoplace vieille de deux saisons modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces qui seront introduites en F1 l’an prochain.
Lors de la première journée, Kvyat a bouclé 91 tours – 25 sur les Intermédiaires et 66 sur les Full Wet – sur le tracé de Magny-Cours qui accueilli pour la dernière fois le Grand Prix de France F1 lors de la saison 2008.
Ce jeudi lors de la dernière journée de tests, Daniil Kvyat n’a pas pu boucler le moindre tour en raison d’un problème technique sur la monoplace de l’équipe Alpine.
« Malheureusement, il n’y a pas eu de test aujourd’hui avec Alpine et Daniil Kvyat en raison d’un problème technique avec la voiture. » peut-on lire ce jeudi soir dans un court communiqué publié par Pirelli.
On ne sait pas encore si cette journée perdue sera décalée à ce vendredi sur la piste de Magny-Cours, puisque ces tests se déroulent à huis clos et Pirelli ne communique que très peu.
Il s’agissait en tout cas des derniers tests de la saison programmés par Pirelli concernant le développement des pneumatiques 18 pouces qui seront utilisés en F1 à partir de la saison 2022. Le prochain roulage devrait avoir lieu à Abou Dhabi après la dernière course de la campagne 2021.
Le pilote Alpine Fernando Alonso s’est dit satisfait de sa huitième place au Grand Prix d’Italie étant donné qu’il considérait que le rythme d’Alpine à Monza n’était pas compétitif sur le tracé milanais.
Treizième sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, Alonso a réussi à progresser dans le peloton pour finalement rentrer dans le top dix, bien aidé il est vrai par l’élimination des deux prétendants au championnat du monde, Lewis Hamilton et Max Verstappen, à la suite d’un accrochage entre les deux hommes.
« Oui, je suis content parce qu’il s’agissait d’un week-end où nous étions peu compétitifs, nous étions du côté lent de la grille. » a déclaré le double champion du monde après Monza.
« Nous nous sommes qualifiés 13e et 14e vendredi, c’était donc probablement notre potentiel ici, mais même avec cela nous avons tout de même marqué des points avec les deux voitures. »
« Cela signifie que nous avons exécuté une bonne course, une bonne stratégie, de bons arrêts. Nous n’avons commis aucune erreur de tout le week-end. »
« Je pense que c’est un peu la même chose pour tout le monde, il y a des circuits sur lesquels nous nous sentirons un peu mieux et d’autres sur lesquels nous serons un peu plus lents. J’espère juste que Monza en faisait partie et que maintenant nous serons un peu plus compétitifs. »
La huitième place d’Alonso et la dixième place d’Ocon à l’arrivée de l’épreuve permettent à l’équipe Alpine de conserver la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix d’Italie.
Sebastian Vettel se dit « impatient » de prendre part à la nouvelle saison de F1 2022 qui verra de toutes nouvelles règles entrer en vigueur, alors que le quadruple champion du monde vient juste d’être confirmé aux côtés de Lance Stroll chez Aston Martin pour une année supplémentaire.
A partir de la saison 2022, les monoplaces de F1 auront un look radicalement différent en raison des nouvelles règles techniques qui devraient notamment permettre aux pilotes de se suivre de plus près en course, ce qui devrait nous offrir de belles batailles roue contre roue selon les responsables de la discipline reine.
Sebastian Vettel pour sa part se dit impatient de piloter la nouvelle génération de monoplaces, le quadruple champion du monde estimant que chaque équipe prendra un nouveau départ l’an prochain.
« Je suis vraiment impatient de piloter la nouvelle génération de voitures de Formule 1.Leur look est très différent et le nouveau règlement technique devrait nous donner des voitures qui peuvent courir de façon beaucoup plus serrée qu’actuellement. » a déclaré Vettel.
« Avoir des courses plus excitantes sera formidable pour les pilotes ainsi que pour les fans.Les changements sont si importants que chaque équipe prendra un nouveau départ, ce sera donc une excellente opportunité pour nous chez Aston Martin.Je crois en la force de notre nouvelle équipe en pleine croissance, alors j’attends déjà avec impatience 2022. »
Pour sa première saison chez Aston Martin, Sebastian Vettel occupe après la quatorzième manche de l’année la douzième place au championnat du monde des pilotes avec 35 inscrits depuis le début de la saison 2021.
D’un côté Charles Leclerc était très heureux de voir Daniel Ricciardo revenir dans le cercle des vainqueurs de Grand Prix dimanche dernier à Monza, mais de l’autre le Monégasque a admis que la résurgence du pilote McLaren depuis la rentrée était une mauvaise nouvelle pour la Scuderia Ferrari.
L’Australien Daniel Ricciardo a remporté le Grand Prix d’Italie 2021, menant un doublé historique pour l’équipe McLaren avec son coéquipier Lando Norris deuxième à l’arrivée de l’épreuve. Grâce à ce doublé, McLaren a récupéré la troisième place au championnat du monde des constructeurs et devance désormais la Scuderia Ferrari pour 13,5 points.
Bien que très heureux de voir Daniel Ricciardo retrouver une certaine compétitivité après une première partie de saison compliquée, Charles Leclerc a admis qu’il s’agissait d’une mauvaise nouvelle pour son équipe pour le reste de la campagne 2021.
« Lors de journée comme celle-ci, on peut voir qui ils [McLaren] sont vraiment. » a déclaré Leclerc au micro de Sky Sports.
« Je suis très heureux pour Daniel, c’est vraiment super de le voir performer comme il le faisait l’année dernière. C’est un pilote incroyable et c’est super de le voir revenir à 100%. C’est vrai qu’il a connu une mauvaise première partie de saison. Même pour nous, c’était difficile de le voir lutter par rapport à Lando [Norris]. »
« Finalement, le voir performer comme le Daniel de ces dernières années, ça fait vraiment plaisir à voir. Mais pour nous, c’est une mauvaise nouvelle s’il continue à performer comme ça. Cela va nous pousser à essayer d’être parfaits chaque week-end et c’est exactement ce que nous essaierons de faire au cours des prochains week-ends. » a conclu le Monégasque.
Sans grande surprise, l’équipe Aston Martin a confirmé que son duo de pilotes pour la saison 2022 restera le même avec le Canadien Lance Stroll et l’Allemand Sebastian vettel qui poursuivront leur collaboration avec l’écurie Britannique.
A partir de 2022, de nouvelles règles seront introduites en Formule 1 et l’équipe Aston Martin a donc décidé sans surprise de conserver ses deux pilotes actuels afin d’assurer une certaine stabilité au sein du groupe l’an prochain.
« Lance est l’un des pilotes les plus doués de la Formule 1 moderne, et à ce talent brut, il ajoute maintenant un sérieux talent de course. » a déclaré le directeur de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer.
« Quadruple champion du monde, ayant participé à 271 Grands Prix, et en ayant remporté 53, Sebastian est également un atout considérable pour notre équipe, et l’année prochaine, nous nous attendons à ce qu’ils soient compétitifs dans ce qui sera une formule 1 très différente de l’actuelle.
« Nous ne sous-estimons jamais nos adversaires, nous n’avons donc pas l’intention de trop promettre, mais nous savons que Lance et Sebastian tireront le meilleur parti des outils que nous mettrons à leur disposition. »
« Pour sa toute première saison en F1, l’équipe Aston Martin a connu un début décevant, en raison des changements réglementaires intervenus au cours de l’hiver qui ont désavantagé les deux équipes dont les voitures utilisent une philosophie aérodynamique à faible inclinaison. » a jouté le PDG d’Aston Martin, Lawrence Stroll.
« Mais nous avons bien progressé ces derniers mois, et Lance et Sebastian ont tous deux réalisé d’excellentes performances.Ils ont eu plus que leur juste part de malchance, mais en 2022, nous sommes ravis de continuer avec un si excellent mélange de jeunes talents et d’expérience. »
Le pilote Alpine Esteban Ocon a raflé le dernier point disponible en arrivant 10ème au Grand Prix d’Italie ce week-end à Monza. Néanmoins, le Français a terminé le Grand Prix d’Italie avec le regret de voir son résultat en partie impacté par deux pénalités durant la course.
La première pénalité lui a été infligée au départ où le pilote Alpine a dû rendre sa place à Nicholas Latifi [Williams] suite à une manœuvre de dépassement jugée trop avantageuse, la seconde après son contact avec Sebastian Vettel en défendant sa position dans le virage 4 et forçant le pilote Aston Martin à freiner dans l’herbe, pour cela Esteban Ocon prendra 5 secondes de pénalités qu’il purgera lors de son arrêt aux stands.
Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, le Français a regretté que son résultat final soit impacté par des pénalités ce dimanche à Monza.
« Je ne pense pas que cela reflète clairement le travail que nous avons fait ce week-end. » a déclaré le pilote Alpine aux médias.
« Nous avons travaillé extrêmement dur sur un week-end difficile et nous avons perdu [des positions] sur certains incidents de course et pour une fois je ne suis pas d’accord avec les commissaires sportifs sur ce qui s’est passé pendant la course »
« J’ai eu la pénalité de cinq secondes pour Seb [Vettel], la même chose est arrivée à Lewis et Charles en 2019, là où la piste devient plus étroite, et nous avons eu un petit contact mais aucun dommage entre les deux voitures. Ces cinq secondes ont été assez coûteuses au final… »
Esteban Ocon fait en effet référence à la défense musclée de Charles Leclerc sur Lewis Hamilton en 2019 dans ce même virage où Hamilton avait dû prendre l’échappatoire suite à une attaque du pilote Ferrari. Leclerc ne se verra que simplement averti de sa défense virile avec un drapeau noir et blanc.
Agacé, le Français a conclu : « Et aussi j’ai dû rendre la position à Nicholas [Latifi] au départ, ce qui, pour moi, ne me semble pas correct car je n’ai pas vraiment pris l’avantage sur lui – enfin nous avons réussi à marquer des points avec les deux voitures, nous en avons clairement tiré de bonnes performances. Et même si c’est un peu frustrant, nous reviendrons plus forts la prochaine fois. »
Rappelons tout de même que l’équipe Alpine conserve sa cinquième position au classement des constructeurs après l’Italie puisque l’équipe AlphaTauri [son adversaire direct au championnat] n’a pas marqué le moindre point à Monza en raison d’un double abandon.
Jacques Villeneuve a déclaré que les commissaires avaient eu tort de punir Max Verstappen pour son contact avec Lewis Hamilton à Monza, insistant sur le fait que trop de pénalités risqueraient d’avoir un effet néfaste sur la course.
Après le Grand Prix d’Italie 2021 marqué par l’accrochage spectaculaire entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, les commissaires sportifs ont estimé que le pilote Red Bull était le seul responsable et lui ont donc infligé une pénalité de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, prochaine manche de la saison 2021, qui sera disputée fin septembre.
Jacques Villeneuve pour sa part estime que les commissaires ont été influencés par les conséquences plutôt que les causes dimanche dernier à Monza.
« Max n’aurait pas dû être puni. » a déclaré Villeneuve dans les colonnes du journal italien Corriere Della Sera.
« A Monza, ils ont joué à deux. Max était agressif : il aurait pu couper la chicane, mais ensuite il aurait dû abandonner sa position. Lewis pour sa part aurait pu laisser 10 cm de plus, mais il voulait rester devant. »
« Cela ressemblait plus à un procès d’intention, vous ne pouvez pas punir quelqu’un en pensant qu’il l’a fait exprès lorsque le contact a lieu quelques mètres avant que la manœuvre ne devienne intentionnelle. Ils lui ont infligé la pénalité parce qu’une roue est passée au dessus de la tête de Lewis Hamilton, donc, pour les conséquences de l’action…ils ont déjà dit qu’il ne fallait pas juger sur les conséquences de l’action, mais c’est ce qu’ils ont fait. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense dans ce cas de la pénalité de dix secondes infligée à Lewis Hamilton à Silverstone un peu plus tôt dans la saison pour avoir envoyé la Red Bull de Verstappen dans les barrières, Villeneuve a répondu : « Je ne sais pas, c’était aussi une manœuvre involontaire. »
« C’était une erreur et cela me dérange de voir les erreurs punies. Ces deux là ne peuvent pas rester dans les limites, Lewis ne fait généralement pas ces erreurs, cela ne lui arrive qu’avec Max. »
« Verstappen est toujours très agressif, avec Hamilton il est encore plus agressif.Si vous les mettez ensemble dans le même virage, ils exagèrent, mais ces moments font partie de la F1. Si à chaque fois une pénalité est déclenchée il n’y aura plus de compétition car personne ne tentera de dépasser. »
Villeneuve ne peut s’empêcher de regarder en arrière et constate simplement qu’à son époque il n’y avait pas de telles sanctions infligées aux pilotes : « Il n’y avait pas de telles sanctions.Mais c’était différent, nous dépassions à l’intérieur.Maintenant ils te bloquent dans la ligne droite, ils bougent, tu es obligé de prendre des risques extrêmes pour passer et tu peux faire des erreurs.Il est donc difficile d’établir les responsabilités, à Monza elles n’étaient pas claires. »
« Michael [Schumacher, ndlr] a été le premier à commettre certaines fautes, puis beaucoup l’ont suivi.Maintenant tout le monde le fait et ça devient très dangereux. »
Le GP d’Italie sur le tracé de Monza est l’un des événements les plus intéressants d’un point de vue technique, ainsi que du spectacle sur la piste. Le temple de la vitesse permet toujours de voir des voitures de F1 avec des configurations et des pachages aérodynamiques uniques dans le calendrier, précisément en raison des caractéristiques du circuit de Monza.
Les très longues lignes droites, séparées par des chicanes lentes, privilégient les monoplaces aux ailerons très fins, presque neutres, spécificité que l’on ne retrouve pratiquement sur aucune autre course du championnat du monde de F1.
L’édition 2021 est encore plus spéciale que les autres, car nous savons que la saison en cours est une saison transitoire et de nombreuses équipes ont une approche très conservatrice, puisqu’elles sont déjà techniquement et économiquement projetées vers la conception et le développement des monoplaces 2022.
Se concentrant sur la lutte pour la troisième place des constructeurs, Ferrari et McLaren ont connu un GP d’Italie opposé, l’équipe britannique réalisant une performance magistrale, non seulement en course, mais aussi tout au long du week-end. Le retour au succès après 9 saisons (avec un doublé) n’était pas seulement le résultat de l’abandon des deux leaders du championnat Max Verstappen et Lewis Hamilton, puisqu’en réalité, l’équipe britannique s’est
immédiatement retrouvée à l’aise sur la piste italienne dès le début du week-end, où elle avait déjà frôlé la victoire l’an dernier avec Carlos Sainz.
La MCL35M de Ricciardo et Norris était dotée d’un set-up extrêmement léger, bien supérieur à la moyenne des autres équipes. La voiture conçue par James Key est connue pour être une monoplace très efficace, très à l’aise sur les pistes rapides et McLaren a joué précisément sur les réglages, exaspérant encore un peu plus sa solidité en adoptant un aileron arrière extrêmement déchargé.
Le volet mobile du DRS à Monza avait une corde extrêmement réduite, tandis que le profil principal était presque neutre en incidence. Cela a rendu la McLaren extrêmement rapide dans les lignes droites, encore plus rapide qu’elle ne l’était déjà. On a vu comment, malgré le DRS et l’aspiration, Ricciardo a réussi à mener la course sans jamais être réellement inquiété.
La McLaren de cette année est également équipée du moteur Mercedes et nous avons pu constater à Monza la puissance de l’unité motrice de la firme à l’étoile. La monoplace MCL35M possède également un empattement long, ce qui lui confère une certaine stabilité dans les virages rapides comme la Parabolica (qui a été rebaptisée le week-end dernier). Même au niveau de l’essieu avant, la voiture de James Key a adopté un aileron déchargé, avec les deux derniers volets (ceux qui régulent l’incidence) sensiblement coupés pour réduire au maximum la résistance à la progression.
Si ce fut une grande fête pour Mclaren à Monza, avec le doublé historique et le retour à la troisième position du classement des constructeurs, ce fut une toute autre histoire en ce qui concerne Ferrari.
Ferrari est arrivée à Monza en sachant qu’elle ne pouvait pas donner une grande joie aux Tifosi mais tout de même avec la certitude de ne pas répéter l’horrible performance de l’année dernière avec la SF1000.
La SF21 est une machine qui, par rapport à la saison dernière, a clairement progressé dans bien des domaines, malgré les diverses limitations découlant de l’homologation des macro composants. Il est clair cependant que la monoplace de Ferrari cette année a encore plusieurs limites, notamment dans la génération d’appuis dans les virages rapides et dans la transmission d’énergie aux pneus avant.
La piste de Monza n’était donc pas adaptée à la SF21, pour une question principalement liée à l’unité de puissance : le 065/6 Evo (le nom de code du moteur) s’est avéré être un net pas en avant par rapport à 2020, mais il lui manque toujours 15 CV par rapport aux unités de puissance Honda…et surtout Mercedes.
Quelques alertes en termes de fiabilité ont également été constatées vendredi sur la voiture de Charles Leclerc, le Monégasque devant réutiliser l’ancienne unité de puissance (la numéro une), afin de ne pas encourir de pénalités sur la grille de départ. Monza est une piste très exigeante pour les moteurs, où vous êtes à plein régime pendant près de 80% du temps au tour. Les mises à jour sur la Ferrari sont également très attendues concernant la partie hybride, qui devrait arriver à Sotchi ou à Istanbul. En effet, sur l’actuel les composants 2020 sont toujours présents dans la partie hybride.
Si l’accent n’était pas posé sur la partie moteur, Ferrari aurait certainement eu une meilleure performance à Monza. Le circuit italien a des caractéristiques qui, mis à part les longues lignes droites, n’étaient pas adaptées à celles de la SF21.
Ferrari s’est toujours comportée discrètement sur les circuits limités à l’arrière, c’est-à-dire les pistes sur lesquelles il est important d’avoir une bonne traction en sortie de virages, générant une adhérence principalement sur l’essieu arrière. Monza est exactement de ce type, en raison des chicanes qui brisent les longues lignes droites. c’est donc précisément pour cette raison que la performance de Ferrari était moins pire que prévu.
Par rapport à Mclaren, en termes de réglages, Ferrari ne présentait pas une monoplace aussi légère. La configuration aérodynamique choisie par Ferrari était pratiquement identique à celle utilisée en Belgique et en Azerbaïdjan, avec l’aileron arrière ayant un plan principal presque neutre, mais avec un volet mobile avec une incidence décente. Le seul changement par rapport à Spa concernait la suppression du nolder, pour réduire légèrement la traînée.
Ne pas choisir une configuration trop réduite, malgré le manque de puissance, est révélateur du fait que Ferrari ne souffre pas d’efficacité aérodynamique, mais a plutôt besoin d’une charge arrière. L’intention était de ne pas trop perdre dans le secteur deux, où les courbes de Lesmo sont présentes et où il faut une bonne reprise avec un train arrière accroché au sol.
Par rapport à Red Bull, par exemple, Ferrari ne parvient pas à obtenir une énorme contribution d’appuis par le fond plat et le diffuseur. Cependant, ayant une bonne efficacité, ils parviennent tout de même à ne pas créer trop de résistance pour progresser et à générer une vitesse de pointe suffisante, au moins avec le DRS ouvert. Volet fermé, Ferrari était une proie facile pour ceux qui suivaient dans le sillage, comme en témoigne le dépassement subi par Charles Leclerc après la Safety Car.
Au niveau des vraies mises à jour, Ferrari à Monza ne manquait pas de nouveautés, et un nouvel aileron avant, très différent dans la conception des volets, était monté sur la voiture rouge à partir du jeudi lorsque les équipes doivent passer les contrôles techniques de la FIA.
Le nouvel aileron avant ne devrait pas être une spécification destinée uniquement au circuit de Monza, mais une véritable innovation technique à maintenir pour le reste de la saison. La forme des volets va dans le sens d’une moindre recherche de l’effet « out wash », qui déplace les flux à l’extérieur des roues avant. La solution du dernier volet en haut fait écho à ce qui a été vu sur l’Aston Martin, avec une forme moins énervée et extrême. Le dernier flap est également apparu légèrement coupé à Monza, pour mieux s’adapter à la piste rapide de Monza et réduire la traînée.
Dans la lutte pour la troisième place au championnat constructeurs, à huit courses de la fin, la bataille reste serrée. Mclaren a certainement profité de sa propre chance de victoire, maximisant le résultat avec un doublé. Ferrari a eu sa chance à Monaco et Silverstone, ratant une éventuelle victoire à deux reprises. Ces occasions manquées par l’écurie italienne pourraient s’avérer décisives dans la lutte avec Mclaren, qui ne devrait pas apporter de nouveaux développements à sa MCL35M, mais reste avantagée par rapport à Ferrari pour décrocher le bronze chez les constructeurs.
Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, s’est dit heureux de voir Daniel Ricciardo de nouveau compétitif après la solide victoire du pilote australien le week-end dernier à Monza.
Au Grand Prix d’Italie, Daniel Ricciardo a connu un week-end sans faute au volant de sa McLaren, l’Australien s’élançant depuis la deuxième place sur la grille de départ et prenant immédiatement la tête de la course dès le premier virage sur Max Verstappen.
Durant la course, Ricciardo n’aura jamais été inquiété par qui que ce soit en piste et décrochera au terme des 53 tours de course sa première victoire depuis le Grand Prix de Monaco 2018 (il pilotait pour Red Bull).
« Tout le monde connaît les défis qu’il a eu cette année.Il connaît lui-même la raison de sa baisse de forme.Il lui a fallu un peu de temps pour s’installer chez McLaren mais lors des dernières courses, il est revenu très fort.Je suis content de le revoir compétitif. » explique Ross Brawn.
« C’est un véritable atout pour la Formule 1. C’est un grand pilote et une grande personnalité.C’est merveilleux de le voir gagner.Et c’était mérité, car il n’a fait aucune erreur de tout le week-end. »
Brawn a également tenu à souligner le comportement exemplaire de Lando Norris durant la course, puisque le jeune Britannique n’a pas voulu prendre le risque d’aller attaquer Daniel Ricciardo pour une éventuelle victoire afin d’assurer un doublé pour son équipe.
« Chapeau à Lando aussi.Lui, Daniel et l’équipe étaient très intelligents.Ils savaient que se battre leur aurait fait perdre du temps – et c’était une opportunité qu’ils ne pouvaient pas se permettre de manquer. »
« Lando et Daniel forment une équipe – et ils ont pris une décision parfaite.Bravo à Lando, il a vu la situation dans son ensemble et je sais que son jour ne tardera pas à arriver dans un avenir pas si lointain. »
Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec désormais 13,5 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.
Le Britannique George Russell aura attendu trois ans avant de marquer ses premiers points en F1, mais depuis quelques semaines, le futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes ne peut plus s’arrêter de marquer après avoir terminé une nouvelle fois dans le top dix à Monza le week-end dernier.
Au Grand Prix de Hongrie, les deux pilotes Williams Nicholas Latifi et George Russell ont capitaliser sur les faits de course (carambolage au premier virage) pour terminer tous les deux dans les points, mettant ainsi fin à une longue période de disette de la part de l’équipe de Grove, qui n’avait plus marqué le moindre point en F1 depuis la saison 2019.
George Russell a ensuite continué sur sa lancée en terminant deuxième au Grand Prix de Belgique, tandis qu’il a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie à la neuvième position dimanche dernier à Monza.
« Encore des points! Marquer dans trois des quatre dernières courses est juste fou. Je pense que ce que nous arrivons à faire particulièrement bien, c’est tirer parti des mésaventures des autres. » a déclaré Russell.
« Nous connaissons le rythme de notre voiture, mais nous nous sommes maintenant retrouvés dans les points dans trois des quatre dernières courses, sans avoir forcément le rythme. Donc, en tant qu’équipe, nous avons définitivement fait quelque chose de bien et cela me remplit de fierté de pouvoir continuer à ramener ces résultats à la maison. »
Après avoir attendu si longtemps pour pouvoir enfin marquer ses premiers points en F1 pour l’équipe Williams, George Russell estime que le fait d’avoir débloqué le compteur de points en Hongrie a certainement enlevé une certaine pression.
« Après avoir marqué ces premiers points à Budapest, tout le monde dans l’équipe était presque soulagé et nous pouvons simplement essayer d’améliorer le package en essayant quelques nouvelles choses pour essayer de trouver plus de performances et obtenir de meilleurs résultats. »
« Tout le monde prend confiance semaine après semaine et nous sommes dans cet élan. Je suis vraiment ravi que nous en soyons là en ce moment. »
Là où Russell tire une satisfaction supplémentaire vient du fait que le week-end dernier à Monza, l’équipe Williams a testé un nouvel aileron arrière sur la FW43B, mais les résultats obtenus n’étaient pas ceux attendus, Russell devant rouler avec une monoplace mal équilibrée.
« C’est la première fois depuis longtemps que nous apportions un aileron arrière à Monza et pour être honnête, il n’a pas tout à fait réagi comme nous l’aurions espéré, et nous avions vraiment du mal à équilibrer la voiture. »
Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe Williams occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 22 points inscrits depuis le début de la saison 2021.
Depuis le Grand Prix de Hongrie disputé début août avant la trêve estivale, le Japonais Yuki Tsunoda n’a pas beaucoup roulé en course, puisqu’il a dû abandonner dans deux des trois derniers Grands Prix disputés.
Au Grand Prix de Belgique, le pilote AlphaTauri n’a bouclé que trois tours en course derrière la voiture de sécurité avant que la direction de course ne décide de stopper le Grand Prix en raison des conditions météo dégradées.
A Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas, Yuki Tsunoda a dû abandonner sur problème mécanique après quelques tours, tandis que le week-end dernier au Grand Prix d’Italie, le jeune japonais n’a même pas pu prendre le départ de la course en raison d’un problème sur le système de freinage de sa monoplace détecté lors de son tour de mise en grille.
Outre le fait qu’il n’a plus marqué de point depuis le Grand Prix de Hongrie, c’est bien du manque de roulage dont souffre le plus Yuki Tsunoda, alors que le Japonais a besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance.
« Sur la grille [à Monza], nous avons détectè un problème technique et nous avons ramené la voiture au garage pour essayer de la réparer, mais ce n’était pas possible, nous avons donc dû abandonner. » a déclaré Tsunoda.
« Cela fait deux courses d’affilée avec un problème, donc, je dois juste continuer, c’est comme ça. J’ai évidemment besoin de faire des tours pour gagner en confiance et apprendre davantage sur la voiture, donc c’est assez difficile pour moi [de ne pas rouler]. »
« J’ai commis beaucoup d’erreurs dans la première moitié de saison, mais en tant qu’équipe nous faisons du bon travail, donc je dois être fort. Mes limites en terme de pilotage et mes objectifs sont clairs, je dois donc continuer à pousser lors des prochaines courses. »
« Je me concentre désormais sur la Russie, c’est une situation difficile d’avoir perdu une séance complète de roulage, mais nous reviendrons plus forts. »
Le Grand Prix de Russie, quinzième manche de la saison 2021, est programmé du 24 au 26 septembre sur le tracé de Sotchi.