Liam Lawson adepte du SimRacing chez lui

Pour Liam Lawson, le chemin vers la Formule 1 n’a jamais été linéaire. Il a été jalonné de vols long-courriers depuis la Nouvelle-Zélande, de nuits blanches dans les simulateurs et de moments de confiance en soi. Aujourd’hui, après un début de saison 2025 en trombe qui l’a vu débuter aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull, Lawson se retrouve dans un nouveau chapitre : il court pour Racing Bulls.

C’est un rebondissement dans l’histoire que beaucoup n’ont pas vu venir. Après seulement deux Grands Prix sur le siège principal, Lawson a été replacé dans l’équipe sœur pour laisser la place à Yuki Tsunoda. C’est le genre de moment qui peut ébranler un jeune pilote. Mais pour Lawson, il s’agit d’un nouveau virage, d’un défi à relever.

L’épiphanie du Sim Racing

Bien avant la F1, un jour de piste en Nouvelle-Zélande a changé la façon dont Lawson voyait le sport. Il était avec un ami qui n’avait jamais conduit une vraie voiture de course, mais qui avait seulement participé à des compétitions Esports. Pas de karting, pas de formule junior, juste des courses simulées. Et pourtant, au fil des tours, Lawson a été stupéfait.

« Il avait un sens incroyable de la voiture », se souvient-il. « Les lignes, le contrôle de l’accélérateur, tout était là. Et tout cela provenait de la simulation.

Ce moment est resté gravé dans sa mémoire. Il s’est rendu compte que la course en simulateur n’est pas seulement un outil d’entraînement, mais aussi un terrain d’entraînement légitime. Il s’agit d’un terrain d’entraînement légitime qui prépare la prochaine génération de pilotes d’une manière entièrement nouvelle.

Courses virtuelles, compétences réelles

Liam Lawson est l’un des nombreux pilotes F1 pour qui la frontière entre la course en simulateur et le sport automobile professionnel est de plus en plus floue. Grâce aux simulateurs haut de gamme, les pilotes peuvent apprendre les circuits, affiner leur technique de course et se préparer mentalement à la compétition, le tout depuis leur salon.

Max Verstappen, l’ancien coéquipier de Lawson et actuel champion du monde, est un fervent adepte des courses sur simulateur, tout comme Charles Leclerc ou encore Lando Norris et George Russell. La nouvelle génération de pilotes de Grands Prix est ultra-impliquée à ce niveau-là. Lawson se lance régulièrement dans des courses d’endurance virtuelles entre les week-ends de Grand Prix. C’est la preuve que les compétences acquises dans le monde virtuel ont du poids dans le monde réel.

Dans la configuration de course de simulation de Liam Lawson, on peut voir du matériel haut de gamme de Fanatec, une marque à laquelle les pilotes professionnels font confiance pour sa précision et son réalisme. Nous avons répertorié ci-dessous les derniers composants similaires à ceux qui figurent dans le simulateur de Lawson, afin que vous puissiez améliorer votre propre configuration.

  • Volant de course : Volant Clubsport Racing Wheel F1
  • Base : Volant Clubsport Racing Wheel F1

Un outil, pas un remplacement

Mais Lawson est également lucide sur les limites de la simulation de course. « C’est un outil fantastique, mais il ne remplace pas le karting ou le pilotage en conditions réelles », déclare-t-il. La sensation du caoutchouc sur l’asphalte, les décisions prises en une fraction de seconde à 300 km/h : ce sont des choses que l’on ne peut pas reproduire entièrement sur un écran. 

C’est pourquoi, malgré sa passion pour les courses en simulateur, il reste partisan des voies de développement traditionnelles. Selon lui, les pilotes les plus complets seront issus d’un mélange des deux mondes.

Le retour à Racing Bulls a été, selon lui, « difficile ». Mais Lawson n’est pas amer. Il sait que les carrières en F1 sont des marathons, pas des sprints. Chaque revers est une chance d’apprendre, et la course en simulateur lui a appris que la persévérance est essentielle.

Pour les jeunes pilotes qui rêvent de grandeur, l’histoire de Lawson est un rappel : que vous commenciez dans un kart ou sur un simulateur, ce qui compte le plus, c’est votre degré de conviction et la force avec laquelle vous vous battez pour obtenir votre chance.

 

 

Dans le top 10 au Japon, Isack Hadjar déclare qu’il « ne refuserait jamais un appel » de Red Bull

Isack Hadjar affirme qu’il « ne refuserait jamais un appel » de Red Bull alors que le jeune pilote Racing Bulls a marqué ses premiers points en Formule 1 au Grand Prix du Japon.

Rookie chez Racing Bulls, Hadjar a offert un beau spectacle lors de sa première visite à Suzuka, se qualifiant septième sur la grille avant de hisser sa VCARB à la huitième place à l’arrivée, ne perdant qu’une place face à la Ferrari de Lewis Hamilton. Le pilote franco-algérien a tenu tête à son nouveau coéquipier Liam Lawson tout au long du week-end, tout en réussissant à surpasser en course la nouvelle recrue de Red Bull, Yuki Tsunoda.

Isack Hadjar, le prochain pilote à monter dans la Red bull ?

Cela fait de Hadjar un candidat de choix pour Red Bull si elle souhaite donner à un autre pilote la chance de courir aux côtés de Max Verstappen dans son équipe principale. L’avenir à moyen terme de Tsunoda au sein de l’équipe est déjà incertain, des questions se posant sur le fait de savoir si le pilote japonais fera toujours partie de la famille Red Bull après le départ de Honda en fin de saison.

Lorsqu’on lui a suggéré qu’il pourrait être le prochain pilote de l’équipe de Milton Keynes, Hadjar a déclaré à Sky : « Pour être honnête, j’apprécie vraiment ma situation actuelle. Je ne refuserais jamais un appel, c’est certain. Mais, oui, c’est à elle [la direction de Red Bull] de décider. Honnêtement, je m’amuse juste pour le moment. »

Lorsqu’on lui a demandé qui était le leader de l’équipe secondaire de Red Bull, Hadjar a répondu : « Je pense toujours que Liam a plus d’expérience. Même au sein de l’équipe, il pilotait déjà pour eux en 2023, donc il apporte un peu plus d’expérience que moi. Mais évidemment, j’ai commencé l’année ici, alors disons que nous sommes à égalité. Mais nous travaillons vraiment très bien ensemble. »

Isack Hadjar est désormais le pilote Racing Bulls à avoir marqué le plus de points pour son écurie en 2025, au Championnat du monde des pilotes.

Liam Lawson veut oublier Red Bull : « Ce week-end est une belle opportunité »

Liam Lawson retrouve Racing Bulls ce week-end, où il retrouvera Isack Hadjar comme équipier.

Le Grand Prix du Japon, programmé dimanche, sera particulièrement spécial pour toute la famille Red Bull : la « première équipe » rendra hommage à Honda avec une livrée spéciale et verra les débuts de son nouveau pilote, Yuki Tsunoda, sur ses terres. Du côté des Racing Bulls, en revanche, Liam Lawson revient la queue entre les jambes. Le Néo-Zélandais, lâché par Christian Horner et Helmut Marko après seulement deux courses, aura l’occasion de faire ses preuves au volant d’une voiture vraisemblablement plus facile à piloter que celle de Milton Keynes.

« J’ai hâte de courir au Japon ce week-end. Suzuka est l’un de mes circuits préférés du calendrier », explique Lawson, qui a déjà couru en Super Formula sur ce tracé. « C’est un circuit amusant à piloter et rapide, ce qui le rend très agréable avec une Formule 1. Ce week-end représente une grande opportunité pour moi, car je reviens chez Racing Bulls, et je suis impatient de travailler à nouveau avec cette équipe. Comme toujours, je donnerai le meilleur de moi-même. »

Isack Hadjar vise les points

Aux côtés de lui, Liam Lawson aura le Français Isack Hadjar, qui vise à poursuivre sa progression : « Je suis vraiment excité d’être au Japon, probablement mon pays préféré à visiter dans le calendrier », a déclaré le rookie. « J’ai déjà piloté à Suzuka, et même si cela fait un moment, c’est toujours ma piste préférée avec Monaco. Je pense que rouler ici pour la première fois avec une Formule 1 me donnera l’impression d’une vitesse folle. J’ai hâte de voir ce que nous pouvons accomplir en tant qu’équipe car lors des deux premiers week-ends de course, nous semblions avoir beaucoup de rythme, donc le plan est de se battre pour les points. » – a conclu l’ancien pilote Red Bull avant le week-end du Grand Prix du Japon.

 

 

Isack Hadjar répond aux critiques d’Helmut Marko

Isack Hadjar a tenu à clarifier la situation avec Helmut Marko après que le conseiller de Red Bull l’a qualifié d’« embarrassant » après que le Français a versé des quelques larmes, suite à son accident dans le tour de formation du Grand Prix d’Australie à Melbourne.

Le jeune pilote français a été filmé en larmes après avoir détruit sa Racing Bulls lors du tour de formation du Grand Prix d’Australie, victime d’un tête-à-queue sur piste mouillée.

Son émotion a suscité un large élan de soutien, aussi bien au sein du paddock qu’en dehors. Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde Lewis Hamilton, a notamment réconforté Hadjar en lui adressant des mots d’encouragement alors qu’il regagnait le paddock.

Toutefois, s’adressant à la chaîne de télévision autrichienne ORF après la course, Helmut Marko a déclaré qu’« Isack Hadjar a un peu pleuré après son accident. C’était un peu gênant. »

En réponse, et à l’approche de la deuxième course de la saison ce week-end en Chine, Hadjar a été invité à donner son avis sur les remarques de Marko.

Après un petit rire, et s’adressant aux médias, Hadjar a déclaré : « J’ai trouvé ça embarrassant moi aussi. Tu sais, Helmut, je l’ai eu au téléphone le lendemain, et tout va bien. Je le connais depuis quelques années maintenant. Je suis habitué à sa façon de travailler. Autre point, je pense qu’il parlait allemand, et que ses mots ont été mal réinterprétés. »

« À part ça [recevoir] tout l’amour des fans et des gens, je ne m’attendais pas du tout à ça après mon accident. C’était donc agréable. »

Shanghai, l’heure de chiner un résultat probant pour Hadjar

Il est temps de mettre l’énorme déception de Melbourne derrière soi et de se tourner vers l’occasion immédiate de se montrer sous un meilleur jour pour Isack Hadjar. L’un des cinq débutants de cette saison F1 2025 a attiré sur lui les caméras après son erreur sur piste humide, au début du Grand Prix d’Australie, en accidentant sa Racing Bulls et se montrant dévasté par son erreur, amenant là certaines figures du paddock à se montrer extrêmement compatissants et réconfortants…et d’autres moins !

Quoi qu’il en soit, l’équipe se rend à Shanghai pour la deuxième manche et le premier week-end de Sprint de l’année. Le tracé du circuit est un défi pour les pilotes comme pour les ingénieurs.

« Après un dimanche mouvementé et finalement décevant à Melbourne, le tracé du circuit [de Chine] est un défi pour les pilotes comme pour les ingénieurs », estime Alan Permane, directeur de course du team. « Avec une variété de virages allant des épingles à cheveux aux virages à très grande vitesse avec des changements de direction rapides et un virage sans fin sur la ligne droite opposée de 1,2 km, c’est un circuit où la dégradation des pneus a tendance à être élevée et où les dépassements sont possibles. »

La course principale était une stratégie de course à deux arrêts en 2024, mais la piste a été entièrement refaite depuis lors, ce qui pourrait bien affecter le choix des pneus de course. Pirelli apportera des composés un cran plus durs que ceux utilisés à Melbourne, et avec seulement une heure d’essais libres avant les qualifications sprint vendredi, il est important de démarrer sur les chapeaux de roue avec une configuration de voiture presque parfaite dès le premier tour.

Un format de week-end que Hadjar ne connait pas encore. Le jeune français n’aura pas beaucoup de temps pour trouver ses marques et fignoler ses réglages.

« Il me manque encore de l’expérience en course, donc c’est bien que ce soit un week-end Sprint, car j’aurai la course courte pour me faire la main avant la principale », estime-t-il cependant, voyant le Sprint comme un test grandeur nature.

« En partant pour la Chine, je me sens plus confiant qu’il y a une semaine, lorsque je partais pour l’Australie. À Melbourne, je me suis immédiatement senti à l’aise avec la voiture sur les courtes distances et en qualifications, ce qui était l’un des objectifs que nous nous étions fixés, sur la base de ce que nous avions vu lors des essais à Bahreïn. Bien sûr, je manque encore d’expérience en course, donc c’est bien que ce soit un week-end de sprint, car j’aurai la course courte pour me faire la main avant la principale. »

Isack Hadjar et Racing Bulls s’amusent du premier jour de Lewis Hamilton chez Ferrari

Racing Bulls s’est amusé aux dépens de Lewis Hamilton et de Ferrari en publiant une image d’Isack Hadjar sur les réseaux sociaux.

Le jeune pilote français y apparaît vêtu d’un manteau photoshopé, en référence directe à la tenue que le septuple Champion du monde de F1 portait sur la photo marquant son premier jour officiel à Maranello, chez Ferrari.

La publication reprend également ce qu’a déclaré l’ancien pilote Mercedes en légende de son post sur Instagram. Ce dernier a déclaré plus tôt dans la journée : “Il y a des jours dont on se souvient pour toujours et aujourd’hui, mon premier en tant que pilote Ferrari, est l’un de ces jours.”

“J’ai eu la chance de réaliser dans ma carrière des choses que je n’aurais jamais crues possibles, mais une partie de moi s’est toujours accrochée à ce rêve de courir en rouge.”

“Je ne pourrais pas être plus heureux de réaliser ce rêve aujourd’hui. Aujourd’hui, nous entamons une nouvelle ère dans l’histoire de cette équipe emblématique, et j’ai hâte de voir quelle histoire nous allons écrire ensemble.”

De son côté, Isack Hadjar se prépare pour des débuts plus modestes en Formule 1. Le Français de 19 ans rejoint Yuki Tsunoda chez Racing Bulls et espère faire ses preuves parmi tous ces nouveaux venus en F1. Il fait partie des six rookies en 2025, aux côtés de Liam Lawson (Red Bull) et Kimi Antonelli, Oliver Bearman, Gabriel Bortoleto et Jack Doohan.

Sondage – Quelle nouvelle livrée F1 2025 avez-vous le plus hâte de voir ?

La saison de F1 2024 a été la plus longue de l’Histoire de la discipline avec 24 week-ends de GP mais les fans les plus enthousiastes que nous sommes n’en peuvent déjà plus d’attendre le retour du championnat pour sa saison 2025. 

Cette année, grande première, Liberty Media, promoteur du championnat du monde de Formule 1, est parvenu à mettre toutes les équipes d’accord pour organiser une présentation collective des livrées des F1 2025. Celle-ci aura lieu à Londres, le 18 février 2025, comme nous vous en avons déjà donné autant de détails que possible dernièrement.

Lire aussi : Les écuries de F1 vont présenter ensemble leurs livrées de 2025 à Londres

Les 10 équipes de Formule 1 vont ainsi se retrouver sur scène, ensemble, pour une massive présentation générale les mettant en valeur en tant que force commune derrière la marque F1, plus en forme que jamais.

A ce titre, ce seront essentiellement les livrées, et non les nouvelles F1 2025, que nous aurons l’occasion de voir, mais nous sommes tout de même curieux de savoir quelle équipe est la plus attendue des amateurs que vous êtes.

C’est pourquoi nous vous proposons de répondre au sondage ci-dessous et de nous dire en commentaires pour quelle raison !

Les 10 équipes inscrites au championnat du monde de F1 2025

  • McLaren Formula 1 Team
  • Oracle Red Bull Racing
  • Scuderia Ferrari HP
  • Mercedes-AMG Petronas Formula One Team
  • Aston Martin Aramco Formula F1 Team
  • BWT Alpine F1 Team
  • Visa Cash App Racing Bulls
  • MoneyGram Haas F1 Team
  • Williams Racing
  • Stake F1 Team Kick Sauber

 

Tsunoda vs Lawson : la bataille pour un potentiel baquet Red Bull 2025

La confrontation entre Yuki Tsunoda et Liam Lawson chez VCARB lors des six Grands Prix restants en 2024 pourrait faire office de bataille décisive dans l’objectif de décrocher le fameux baquet Red Bull de Sergio Pérez.

La position du Mexicain chez Red Bull semble plus en danger que jamais alors qu’Helmut Marko enchaîne les déclarations poussant pour placer un pilote junior aux côtés de Max Verstappen.

La décision d’aligner Lawson aux côtés de Tsunoda pour cette fin de saison n’a rien d’anodin. L’objectif est clairement de comparer les deux pilotes pour pouvoir ensuite décider de leur sort au sein de la famille Red Bull.

En cas de fin de saison impressionnante pour un des deux pilotes VCARB et si dans le même temps Sergio Pérez continue à souffrir au volant de la RB20, alors le Mexicain pourrait dire adieu à son baquet. 

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Tsunoda “candidat” au baquet Red Bull 2025

Cette bataille à venir entre Lawson et Tsunoda permet également au Japonais d’enfin être un candidat crédible au baquet Red Bull, ce que souhaitait vivement Anthony Davidson il y a quelques jours. 

“Tsunoda est un candidat pour courir aux côtés de Max en 2025”, confirme Helmut Marko, conseiller Red Bull, à F1-Insider.com. “Les courses restantes de cette saison décideront de ce que seront nos paires de pilotes pour l’année prochaine.”

“Je peux très bien imaginer qu’un pilote junior roulera aux côtés de Max”, ajoute l’Autrichien.

“Nous avons décidé de comparer Lawson et Tsunoda. Ils ont le même matériel, les mêmes conditions et chacun a maintenant six courses pour prouver qu’il est le meilleur.”

Mick Schumacher “sérieusement” considéré par Audi ?

Alors qu’aligner des jeunes pilotes devient la mode au sein des écuries de F1, Helmut Marko a lâché une petite bombe concernant le futur baquet Sauber/Audi, indiquant que Mick Schumacher est “sérieusement” considéré.

“Nous avons commencé autrefois avec la philosophie de donner une chance aux jeunes pilotes en Formule 1”, rappelle Marko. “Sebastian Vettel, Max Verstappen ou Daniel Ricciardo ne sont que trois exemples.”

“Les autres suivent désormais cette philosophie. Mercedes donne sa chance à Kimi Antonelli, Haas à Oliver Bearman, Williams à Franco Colapinto et il semble que, heureusement, Audi réfléchisse maintenant sérieusement au jeune Mick Schumacher.”

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Yuki Tsunoda est-il “négligé” par Red Bull ?

Anthony Davidson, ancien pilote de F1 dans les années 2000, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’est pas mentionné par Red Bull pour remplacer un Sergio Pérez en difficulté.

Le baquet occupé par Pérez est un sujet de débats récurrents au sein du paddock F1. Défaillant à de nombreuses reprises ces derniers mois, le Mexicain reste en danger chez Red Bull malgré son contrat signé jusqu’à fin 2026.

De son côté, Anthony Davidson, 24 Grands Prix en F1 et désormais consultant pour la TV britannique, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’obtient pas sa chance chez Red Bull après avoir bien progressé au sein de l’écurie Racing Bulls.

“Je pense que Yuki a haussé son niveau de jeu depuis son arrivée en Formule 1”, a indiqué Davidson sur le podcast Sky Sports F1.

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Davidson : “Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ?

“Il est bien rodé, c’est le produit fini maintenant”, poursuit le Britannique. “Le pauvre vieux Yuki est toujours mis dans le même sac.” 

Anthony Davidson estime par ailleurs qu’il ne le verrait pas “mentalement détruit” par Max Verstappen s’il remplaçait Sergio Pérez, mettant en avant son caractère.

“Que pense-t-il de tout cela ?”, s’interroge l’ancien pilote Super Aguri. “Il a été négligé à chaque fois. Ces pilotes arrivent, Lawson, ou Ricciardo revient en tant que pilote expérimenté plus âgé.”

“Nyck de Vries l’affronte également, et il continue de les battre à chaque fois. Ce n’est pas une simple coïncidence.”

“Ce pauvre vieux Yuki est négligé ici. Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ? Pourquoi n’entendons-nous pas parler de la possibilité pour Yuki de remplacer Pérez ? Ferait-il un meilleur travail ?”

“C’est un pilote fougueux. Je ne peux pas imaginer qu’il serait mentalement détruit par Max. C’est un caractère résistant.”

“Je pense que c’est ce à quoi Ricciardo était confronté, sans que personne ne le souligne vraiment.”

Yuki Tsunoda pointe cette saison à la 12e position au Championnat du monde des pilotes (22 points), participant grandement à la sixième place actuelle de Racing Bulls chez les constructeurs (34 points). 

En cette fin de saison, le Japonais sera désormais aux côtés de Liam Lawson chez VCARB dans une confrontation qui sera surveillée de près par le clan Red Bull.

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Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo, estimant que son passage chez Racing Bulls n’était supposé être qu’une “étape”.

Quelques jours après le Grand Prix de Singapour, Racing Bulls a officialisé le remplacement de Daniel Ricciardo au profit du jeune Liam Lawson. Une fin de parcours pour l’Australien qui a notamment laissé la question du timing de l’annonce.

“Le départ de Daniel Ricciardo n’a été annoncé qu’après le week-end de course de Singapour pour des raisons impératives liées à des accords commerciaux”, a indiqué Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek.com.

“Lui-même a été informé à temps et, pour reprendre ses propres termes, il est en paix avec lui-même. Je pense également que le meilleur tour en course qu’il a réalisé était un adieu digne de ce nom.

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Ricciardo pas assez performant pour remplacer Pérez

Helmut Marko a par ailleurs défendu le choix d’écarter Daniel Ricciardo, rappelant que la deuxième chance donnée par le clan Red Bull avait pour but de le relancer et de lui permettre de prendre le baquet de Sergio Pérez si les performances étaient là.

“On lui a donné une deuxième chance que personne d’autre ne lui aurait donnée”, a ajouté Marko. “Et cela s’est fait en partant du principe qu’un retour chez Red Bull Racing était possible si les performances étaient à la hauteur. L’équipe Racing Bulls a donc toujours été considérée comme une étape.”

“Mais la performance nécessaire n’a surgi qu’à deux reprises, une fois avec une quatrième place au sprint de Miami cette année et l’année dernière au Mexique [7e du Grand Prix, ndlr].”

“Mais le reste du temps, cette vitesse n’était pas là, et la constance non plus. Il manquait toute la performance qui aurait justifié une montée chez Red Bull Racing. C’était pourtant le but de toute l’opération.”

Si nous savions pourquoi la performance n’était pas à la hauteur, nous aurions tout fait pour y remédier. Mais il n’y avait tout simplement plus le même instinct de tueur. Il était célèbre pour ses dépassements sans compromis, pour freiner au dernier moment. Mais ce n’était plus le cas non plus.

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