Perez ou Ricciardo chez Red Bull en 2025, « tout est ouvert » affirme Horner

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a admis que « tout est encore ouvert » concernant le duo de pilotes pour la saison 2025, le Britannique confirmant que Sergio Perez et Daniel Ricciardo étaient tous les deux en lice pour être aux côtés de Max Verstappen dont le contrat expire en 2028.

En 2024, Sergio Perez verra son actuel contrat avec Red Bull arriver à son terme à la fin de la saison et déjà les rumeurs sur son potentiel remplacement vont bon train depuis quelques mois, notamment parce qu’il a connu une campagne 2023 très compliquée. En effet, le Mexicain a subi une baisse de forme à partir du Grand Prix de Miami en mai et s’est très vite retrouvé dans une spirale négative de laquelle il a eu le plus grand mal à sortir malgré ses efforts.

Il aura finalement fallu attendre la deuxième partie de saison pour voir un Sergio Perez revenir là où Red Bull l’attendait et le Mexicain a réussi à terminer sa campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde [avec tout de même 290 points de retard sur son coéquipier], permettant à son équipe de décrocher le tout premier doublé de son histoire.

Dans ce contexte, et alors que l’ancien pilote Red Bull Daniel Ricciardo a fait son retour en F1 chez AlphaTauri en 2023, l’avenir de Sergio Perez  au sein de l’écurie de Milton Keynes est loin d’être assuré une fois son contrat arrivé à son terme à la fin de la saison 2024 et les récents propos de Christian Horner qui indique que « tout est encore ouvert » pour 2025 ne font qu’ajouter une certaine pression sur les épaules du Mexicain.

« En tant qu’équipe, vous souhaitez aligner le duo de pilotes le plus compétitif possible et vous voulez une bonne dynamique dans l’équipe. » a expliqué Christian Horner à Sky Sports.

« Max et Checo [Perez] forment un duo extrêmement réussi. Checo, au cours de ses trois années avec nous, a terminé quatrième, troisième et deuxième, donc il est sur une bonne trajectoire. »

« Nous connaissons bien Daniel [Ricciardo] également – c’est formidable de l’avoir de nouveau dans le giron Red Bull – et bien sûr, tout est ouvert pour 2025. Pour nous, avoir des options en interne et en externe n’est finalement pas une mauvaise chose. »

Récemment, Christian Horner a expliqué dans quel domaine Sergio Perez devrait s’améliorer en vue de la saison 2024. Le Britannique ayant déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.

« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. » a déclaré Horner après la dernière course de la saison 2023.

« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »

« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »

« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »

Max Verstappen utilisera le numéro 1 en F1 en 2024

Tout comme en 2022 et 2023, le pilote Red Bull, Max Verstappen, a choisi de conserver le numéro 1 – réservé au champion du monde en titre – sur sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.

Depuis la saison 2014, les pilotes portent tous des numéros permanents en Formule 1, mais le champion du monde en titre peut s’il le souhaite porter le numéro 1 lors de la saison suivante et c’est ce que Max Verstappen a choisi de faire en 2024 pour la troisième année consécutive depuis son premier titre mondial décroché en 2021.

Le pilote Red Bull – qui a décroché son troisième titre en F1 en 2023 – a toujours souhaité porter ce numéro 1 sur sa monoplace depuis qu’il est devenu champion pour la première fois de sa carrière en 2021. Le Néerlandais avait alors expliqué aux médias à cette époque pourquoi il avait choisi de troquer son numéro permanent (le 33) contre le #1 réservé au champion du monde en titre.

« Combien de fois a-t-on l’opportunité de piloter avec le numéro 1? Et puis en plus, c’est bon pour le merchandising, donc c’est intelligent de le faire. » avait déclaré Verstappen fin 2021 lorsqu’on lui avait demandé s’il comptait porter le #1 en 2022.

Avant que Max Verstappen ne décroche ses trois titres consécutifs en F1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui pouvait choisir ou pas de porter le #1. Mais le septuple champion du monde – titré consécutivement en 2017,2018,2019 et 2020 – a toujours choisi de conserver son numéro permanent, le fameux #44.

La seule fois où l’on a pu voir la Mercedes de Lewis Hamilton affichant le fameux numéro 1 réservé au champion du monde en titre fut lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en 2018. Le Britannique avait alors « accepté » de porter ce numéro durant les essais pour que son équipe puisse faire des photos de sa monoplace avec le fameux numéro à des fins purement commerciales.

Après ce roulage, Hamilton a immédiatement récupéré son numéro 44 et a expliqué pourquoi il n’a jamais souhaité conserver le #1 : « Personnellement, je n’aime pas ça. » a déclaré Hamilton.

« Je n’aime pas du tout, parce que cela fait six ans que je suis ici, et je me souviens lorsque l’équipe avait le numéro 1 quand Jenson [Button] a remporté le titre [en 2009 sur la Brawn, qui est devenue Mercedes]. »

« Il est alors allé chez McLaren et a pris le numéro avec lui, cela faisait étrange de voir la McLaren avec le numéro 1. »

« Donc, depuis que nous sommes champions du monde, nous n’avons jamais eu le numéro 1 et je pense que c’est cool. »

Avant Lewis Hamilton, l’Allemand Nico Rosberg – champion du monde en 2016 avec Mercedes – n’a quant à lui jamais eu le temps de se poser la question de porter le numéro 1 ou non puisqu’il a immédiatement pris sa retraite du sport une fois son seul et unique titre décroché. 

Liste des engagés en F1 en 2024

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Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Brown a eu du mal avec les critiques entourant le départ de Ricciardo

Le PDG de McLaren, Zak Brown, admet que les critiques extérieures que McLaren a pu recevoir lorsque l’équipe a pris la décision de se séparer de Daniel Ricciardo ont été difficiles à encaisser.

En 2022, McLaren a pris la décision de rompre le contrat de Daniel Ricciardo avant son terme après deux saisons compliquées pour l’Australien qui n’a jamais réussi à battre son coéquipier Lando Norris. Après avoir été devancé de 45 points par Lando Norris lors de sa première année dans l’équipe, Ricciardo a été battu par le Britannique en 2022, n’accumulant que 37 points contre 122.

Les mauvais résultats de l’Australien ont donc obligé McLaren à rompre son contrat un an avant son terme pour le remplacer par son compatriote Oscar Piastri à partir de la saison 2023 et obligeant Ricciardo à retourner dans un premier temps chez Red Bull en tant que pilote de réserve faute de places disponibles sur la grille.

Daniel Ricciardo a ensuite eu l’opportunité en plein milieu de la saison 2023 de devenir pilote titulaire chez AlphaTauri en remplacement du Néerlandais Nyck de Vries, remercié par Red Bull après un début de saison décevant.

Revenant sur le départ de Daniel Ricciardo de son équipe, Zak Brown a admis que les critiques du monde extérieur ont été très difficiles à encaisser, notamment parce que les gens ne savaient à l’époque ce qui se passait en interne : « Se séparer de Daniel a été très difficile, parce que j’aime beaucoup Daniel, c’est un bon gars. » a expliqué Zak Brown dans le podcast Track Limits.

« Mais cela n’a tout simplement pas fonctionné, et ce n’était pas le plan directeur, donc c’était une situation très difficile. Surtout quand une chose comme ça devient très publique, chacun à son opinion, et 99% des gens ne savent pas vraiment ce qui se passe dans les coulisses. »

« Donc, se faire accuser de certains comportements..alors qu’ils ne sont tout simplement pas informés, mais c’est comme ça quand on est sous les projecteurs. Tout le monde a une opinion, mais ils n’ont pas les faits, c’était donc très difficile. »

McLaren a pris la décision de remplacer Daniel Ricciardo par un jeune pilote débutant en la personne d’Oscar Piastri. L’Australien – qui a débuté sa carrière en Formule 1 en 2023 – a clairement dépassé les attentes avec deux podiums et une victoire en course Sprint au Qatar.

Zak Brown estime pour sa part que l’arrivée de Piastri en remplacement de Ricciardo a permis de placer Lando Norris dans une situation inconfortable, alors que le Britannique n’a finalement jamais été inquiété par Ricciardo au cours des deux dernières années.

« Je ne pense pas nécessairement que Piastri apporte quelque chose de différent, Mais Lando [Norris] n’a pas été régulièrement défié par son coéquipier ces deux dernières années. » a ajouté l’Américain.

« En passant, c’est formidable de voir Daniel réussir si bien chez AlphaTauri parce que c’est un gars formidable. C’est un bon gars. »

« Mais je pense que Oscar garde Lando sur ses gardes. Je pense que l’avantage est qu’ils aiment avoir une voiture de course similaire, donc nous recevons des retours cohérents de la part des deux. La dernière chose que vous souhaitez, c’est d’avoir deux pilotes dont l’un dit qu’il y a du sous-virage et l’autre dit qu’il y a du survirage. Que faites-vous avec ça ? »

« Je pense donc que nous bénéficions d’avoir deux pilotes très rapides et très techniques et que nous avons un expérimenté et un rookie, c’est juste que notre gars expérimenté se trouve être assez jeune. »

En 2023, l’équipe McLaren a terminé quatrième du championnat du monde des constructeurs après avoir fait des progrès remarquables à partir du Grand Prix d’Autriche où une grande mise à jour a été introduite sur la MCL60. 

Abiteboul espérait voir plus de concurrence face à Red Bull en 2023

Cyril Abiteboul, l’ancien directeur de Renault F1, espérait voir cette saison certaines équipes concurrentes plus compétitives face à Red Bull, notamment parce que la réglementation technique en Formule 1 est restée stable entre 2022 et 2023.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté le championnat du monde des constructeurs – le sixième depuis la fondation de l’écurie en 2005 – ainsi que le championnat du monde des pilotes avec Max Verstappen. Sur les 22 Grands Prix disputés, 21 ont été remportés par Red Bull, alors que Max Verstappen a décroché à lui tout seul dix-neuf victoires.

Offrant son point de vue en tant que consultant dans les colonnes de Franceinfo, Cyril Abiteboul admet qu’il s’attendait à voir cette année une équipe Red Bull un peu plus menacée : « Quand il y a un changement de règlement, on peut avoir une équipe qui a particulièrement bien travaillé, et qui trouve une astuce, mais là en 2023, le règlement était déjà connu. Les autres équipes auraient dû devenir plus compétitives. » estime l’ancien directeur de Renault F1.

« Red Bull s’est construite en tant qu’équipe grâce à sa capacité à générer de l’appui aérodynamique, avec de très bons outils de modélisation et une très bonne soufflerie, très précise. »

« Ils ont aussi pu investir et se concentrer sur ces points précis parce qu’ils n’avaient pas à se soucier du moteur, fourni un temps par Renault puis par Honda. »

Selon Abiteboul, l’équipe championne du monde des constructeurs en 2023 peut également s’appuyer sur une certaine stabilité puisque son directeur, Christian Horner, est à la tête de Red Bull depuis sa création en 2005, tandis que le directeur technique, Adrian Newey, a dessiné de nombreuses monoplaces gagnantes.

« Ils se connaissent par cœur. Ils sont redoutables. En plus de cela, ils ont une équipe qui a une force de frappe colossale sur la production. » ajoute Cyril Abiteboul. 

« C’est quelque chose dont on parle peu, mais leurs équipes sont très réactives tout au long de la chaîne, et ils ont une agilité de production qui leur permet d’avoir des pièces et des innovations très régulières en quantité et en qualité. »

A Monaco, Verstappen est devenu le pilote le plus victorieux avec Red Bull

Dimanche dernier en remportant le Grand Prix de Monaco 2023, Max Verstappen est devenu le pilote le plus victorieux avec l’équipe Red Bull grâce à une 39e victoire, le Néerlandais dépassant ainsi Sebastian Vettel qui a gagné 38 courses avec l’équipe de Milton Keynes dans sa carrière.

Dans sa carrière, le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel – désormais à la retraite – a remporté 53 Grands Prix dont un avec l’écurie Toro Rosso (désormais AlphaTauri), quatorze avec la Scuderia Ferrari et 38 avec l’équipe Red Bull avec laquelle il a décroché ses quatre titres mondiaux en catégorie reine.

Mais depuis ce dimanche 28 mai, Sebastian Vettel a été dépassé par Max Verstappen qui, à l’âge de 25 ans, a décroché 39 victoires (toutes avec Red Bull), 83 podiums et deux titres mondiaux. Le Néerlandais est donc désormais le pilote le plus victorieux de l’écurie de Milton Keynes.

« Avec cette victoire, il devient le pilote le plus victorieux. Il dépasse le record de Sebastian [Vettel], ce qui est un exploit incroyable. » a déclaré le patron de Red Bull, Christian Horner, dimanche soir à Monaco.

« Il est évidemment au sommet de son art en ce moment et pilote incroyablement bien. » a ajouté le Britannique.

Après le Grand Prix de Monaco, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde avec 39 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez et a remporté quatre des six courses déjà disputées cette saison.

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Red Bull et Alfa Romeo en piste ce vendredi

Les deux équipes Alfa Romeo et Red Bull ont fait rouler pour la première fois de l’année leurs nouvelles monoplaces 2023 ce vendredi dans le cadre d’une journée de tournage autorisée par la réglementation en F1.

Ce vendredi 10 février, l’Alfa Romeo C43 a pris la piste pour la première fois de l’année sur le tracé de Barcelone en Espagne, le Finlandais Valtteri Bottas ayant pris les commandes de cette nouvelle monoplace dans la matinée, avant de laisser sa place à son coéquipier Zhou Guanyu dans l’après-midi.

Alfa Romeo a déclaré que cette première journée de roulage s’est « déroulée sans accroc » et que la C43 sera de nouveau en piste ce samedi 11 février avec les deux pilotes titulaires et le réserviste de l’équipe, le Français Théo Pourchaire.

« Les débuts de notre C43 sont un moment charnière de notre saison. Ils marquent le début de notre campagne en piste et montrent à quel point la saison est proche. » a déclaré Jan Monchaux, le directeur technique d’Alfa Romeo.

« Aujourd’hui, il était important de s’assurer que tout est en place, pas seulement avec la voiture, mais aussi avec l’équipe au sens large avant ce qui va être un début de championnat crucial. »

« Nous devons remercier tous ceux qui ont travaillé sur la voiture, mais aussi nos partenaires de chez Ferrari. Nous sommes prêts pour les essais et avons hâte de nous mettre au travail à Bahreïn. »

Le représentant de l’équipe Alfa Romeo et directeur général du groupe Sauber, Alessandro Alunni Bravi, a ajouté : « C’est un grand moment d’assister à la première sortie en piste de la C43 lors d’une journée de tournage importante au cours de laquelle nous avons créé de nombreux contenus pour nos partenaires. »

« C’est le dernier moment d’un long processus au cous duquel notre voiture a été pensée, conçue, créée et assemblée, et nous sommes fiers du travail que nous avons accompli. Il a été rendu possible grâce à l’engagement, au dévouement et à la passion de ceux qui travaillent dans notre QG d’HInwill, ainsi que nos partenaires techniques, en premier lieu Ferrari. »

« Nous connaissons les défis qui nous attendent et nous sommes convaincus qu’avec cette même attitude, ce même travail acharné, nous réussirons et ferons un autre pas en avant. »

Après la deuxième journée de tournage prévue ce samedi à Barcelone, l’équipe Alfa Romeo se rendra à Bahreïn pour les essais hivernaux qui se déroulent du 23 au 25 février.

Red Bull à Silverstone

Du côté de chez Red Bull, l’équipe championne du monde en titre a fait rouler pour la première fois la RB19 sur le circuit de Silverstone ce vendredi, là encore il s’agissait d’une journée de tournage. Les deux pilotes Max Verstappen et Sergio Perez se sont relayés au volant de la RB19, mais à l’heure d’écrire ces quelques lignes l’écurie n’a pas encore communiqué sur cette journée.

Perez n’est pas sous pression avec Ricciardo dans l’équipe

Sergio Perez assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire en sachant que Daniel Ricciardo -ancien pilote McLaren – est désormais pilote de réserve chez Red Bull.

Alors qu’il s’apprête à débuter sa troisième saison chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen, Sergio Perez n’a jusqu’ici jamais été en mesure de se battre pour le championnat du monde, le Mexicain ayant été largement devancé par son coéquipier en 2021 et 2022.

Lorsqu’on lui demande à la veille de cette nouvelle saison s’il ressent une pression supplémentaire en sachant que Daniel Ricciardo est désormais troisième pilote chez Red Bull, Checo – cité par le site de la F1 – a répondu : « Non, parce que quand vous êtes chez Red Bull Racing, vous devez donner le meilleur de vous-même ; peu importe que Daniel soit là ou non, Red Bull peut choisir à peu près n’importe quel pilote de son choix sur la grille. »

« Je pense que nous sommes très chanceux d’avoir Daniel. » a ajouté Perez. « Avec son niveau d’expérience, nous pouvons le faire venir à l’usine avec les ingénieurs, et quand nous parlerons de la voiture il comprendra vraiment de quoi on parle. » 

« Je pense que c’est génial d’avoir quelqu’un comme lui et je pense que durant les week-ends de course il sera d’une grande aide. »

Concernant ses objectifs pour la saison 2023, Sergio Perez aspire toujours à devenir champion du monde pour la première fois de sa carrière, et lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir y arriver cette année, le Mexicain a répondu : « Ce sera mon objectif. »

« Je ferai tout ce que je peux avec mon équipe pour pouvoir y arriver. J’ai eu une belle pause [cet hiver], et maintenant je suis complétement rechargé et j’attends avec impatience cette nouvelle saison. »

« Je vais certainement beaucoup travailler sur la cohérence pour pouvoir avoir une bonne plate-forme, une qui peut fonctionner à peu près sur tous les circuits. »

« Le plus important est de travailler en équipe. » ajoute-t-il. « C’est très clair, nous voulons maximiser l’effort d’équipe. Ce n’est pas juste Max [Verstappen] et moi-même, nous parlons de toute l’équipe. Nous avons tellement de gars à l’usine qui donnent tout pour nous, nous devons donc réagir à cet égard. »

« De mon côté, je travaille très dur avec les ingénieurs pour m’assurer que nous sommes en mesure de passer à l’étape suivante. » conclut Perez.

Sergio Perez – qui a débuté avec l’équipe Red Bull en 2021 – pilotera aux côtés de Max Verstappen pour deux saisons supplémentaires jusqu’à la fin de la campagne 2024.

Verstappen : « J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en F1 »

En 2023, Max Verstappen sera de nouveau le favori pour le titre mondial en F1 et le Néerlandais affiche déjà ses ambitions à la veille de la saison 2023 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote Red Bull – qui a décroché quinze victoires la saison dernière – compte bien poursuivre sur la même dynamique en 2023, tout en soulignant que cette compétitivité fait partie de sa nature : « Nous voulons continuer à gagner, donc tout autre chose sera une déception. » déclare le double champion du monde à CNN.

« De façon générale, c’est la mentalité que nous avons dans ma famille. C’est la façon dont j’ai grandi après avoir passé tellement de temps avec mon père sur les circuits étant enfant. Donc, je suppose que ce genre de choses ont toujours à voir avec la façon dont vous êtes élevé. »

Cette saison, Max Verstappen cherchera à décrocher un troisième titre consécutif en Formule 1, mais le Néerlandais ne cesse de répéter à qui veut bien l’entendre qu’il a déjà atteint son objectif dans sa carrière en décrochant son premier titre en 2021.

« Le problème c’est que nous voyageons tellement que cela devient de plus en plus…en gros la question est : cela vaut-il la peine de passer autant de temps loin de la famille et des amis en chassant toujours plus de succès ? »

« J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en Formule 1. Je sais que j’ai un contrat jusqu’en 2028. J’aurai alors 31 ans. C’est encore assez jeune, mais comme je l’ai dit, je veux aussi faire des choses différentes dans la vie. » conclut le pilote Red Bull.

Alors qu’il n’est âgé que de 25 ans, Max Verstappen s’apprête déjà à débuter sa neuvième saison en catégorie reine en 2023 après avoir débuté sa carrière en 2015 à l’âge de 17 ans.

En 2023, Max Verstappen ne sera plus le seul pilote néerlandais sur la grille puisque son compatriote Nick de Vries débutera sa carrière en tant que titulaire au sein de l’écurie AlphaTauri aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Alors que la saison 2023 sera composée de 23 courses (après l’annulation du GP de Chine), Max Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des calendriers à rallonge et que pour cette raison précise le Néerlandais ne compte pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans.

« J’ai souvent indiqué que c’était trop et c’est la principale raison pour laquelle je ne continuerai pas à le faire après mes 40 ans. »a récemment déclaré Verstappen.

« Faire autant de voyages, ce n’est tout simplement pas sain. J’aime toujours autant ce que je fais, mais vous devez faire beaucoup de sacrifices pour cela. »

« Cela semble fou parce que piloter une Formule 1 est bien sûr un rêve pour beaucoup de gens, mais en réalité vous êtes loin de chez vous et des gens que vous aimez et il arrive un moment où vous voulez en finir avec tout ça. »

Horner persuadé que Ferrari peut gagner de la puissance moteur

Bien que le développement des unités de puissance en F1 est gelé afin de maîtriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026, le patron de Red Bull, Christian Horner, s’attend à ce que Ferrari fasse un pas en avant cette saison en termes de performances moteur.

Ce gel des unités de puissance concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique pouvaient encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement n’a été autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard.

Mais comme toujours en Formule 1, il existe quelques exceptions aux règles, principalement pour permettre aux motoristes de résoudre des problèmes de conception qui ont un effet sur la sécurité ou la fiabilité des unités de puissance.

Dans le cas où un motoriste doit apporter des modifications à son moteur pour l’une ou l’autre des raisons évoquées (sécurité ou fiabilité), une procédure stricte doit être suivie. Un motoriste souhaitant apporter des modifications doit en effet soumettre une demande écrite au département technique de la FIA, tout en exposant les raisons précises de la demande. En plus d’une explication détaillée, le fabricant doit inclure des preuves décrivant la recherche sur le problème et comment il a prouvé que le changement le corrigera.

Dans ce contexte, et alors que la Scuderia Ferrari a connu des problèmes de fiabilité l’an dernier, Horner s’attend à voir des progrès significatifs en termes de performances moteur du côté de Maranello, qui aura certainement profité de ses soucis de fiabilité en 2022 pour apporter une mise à jour conséquente sur son unité de puissance 2023.

« En théorie, personne ne peut plus gagner beaucoup de chevaux, mais Ferrari a eu des problèmes de fiabilité la saison dernière. S’ils ont résolu ces problèmes, ils peuvent tirer davantage parti du moteur cette année. » estime le patron de l’équipe Red Bull dans un podcast pour AMUS.

« Cela entraînera inévitablement des progrès pour Ferrari. Je pense que Ferrari a beaucoup plus de marge, donc nous devons en tenir compte. »

« Nous avons tous vu comment ils ont réduit la puissance moteur l’an dernier après leurs problèmes de fiabilité. Nous savons donc qu’ils ont la capacité d’augmenter cette puissance moteur. »

« Nous avons nous aussi eu des problèmes de fiabilité moteur l’année dernière, mais pas dans la même mesure que Ferrari. »

L’an dernier, Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 205 points de retard sur Red Bull Racing.

Ricciardo saura avant l’été s’il veut revenir en F1

Daniel Ricciardo assure qu’il est concentré sur son rôle de pilote de réserve et de développement chez Red Bull et qu’il faudra attendre quelques mois pour savoir s’il souhaite vraiment revenir en F1 en 2024 en tant que titulaire.

Après deux années compliquées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat avec l’écurie britannique rompu un an plus tôt que prévu, notamment parce que les résultats de l’Australien étaient jugés décevants par le PDG Zak Brown.

Disponible du jour au lendemain sur le marché des pilotes, Ricciardo n’a finalement pas trouvé de baquet suffisamment compétitif pour être sur la grille en 2023 et a donc accepté le rôle de pilote de réserve et de développement au sein de son ancienne écurie Red Bull qu’il avait pourtant quitté fin 2018.

Interrogé sur son nouveau rôle de réserviste, Ricciardo assure qu’il est très heureux de pouvoir garder un pied en Formule 1 sans pour autant être engagé à temps plein en tant que titulaire et espère trouver les réponses à ses questions concernant son avenir avant cet été.

« Mon état d’esprit est d’essayer d’aider l’équipe. Je donnerai tout ce que je peux dans le simulateur, et les courses auxquelles j’assisterai, je serai dans les réunions et je n’aurai aucun problème à parler à Max [Verstappen] et Checo [Perez]. » a expliqué Ricciardo à Sky Sports.

« Je vais essayer de partager des idées et essayer d’être le meilleur membre de l’équipe. C’est vraiment ce que je veux faire, parce que personnellement, je veux aussi du temps libre et je n’attends pas cela comme « une dernière chance ». Je suis très heureux d’être là où j’en suis en ce moment. »

« Je pense que j’obtiendrai ma réponse [pour savoir s’il souhaite revenir en F1] en interne…c’est un sentiment intérieur. Je suis sûr que je l’aurai avant l’été, une fois que la saison commencera, une fois que j’aurai été dans le simulateur et que j’aurai participé à quelques courses. »

« Je pense que j’obtiendrai vraiment la réponse sur ce que je veux vraiment faire et je vais travailler en ce sens. » conclut le pilote australien.

La saison 2023 débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, mais Daniel Ricciardo ne sera pas présent sur le tracé de Sakhir. L’Australien participera à son premier week-end de Grand Prix à Melbourne.

Pas d’essais libres au programme pour Ricciardo

Daniel Ricciardo ne s’attend pas à participer à des séances d’essais libres cette année avec Red Bull, l’Australien insistant sur le fait qu’il se concentrera essentiellement sur son travail dans le simulateur à Milton Keynes et participera à quelques démonstrations pour son équipe.

Désormais pilote de réserve et de développement de l’écurie Red Bull, Daniel Ricciardo s’apprête à passer une année en off et ne sera pas sur les grilles de départ des Grands Prix. Son nouveau rôle consiste à aider les pilotes titulaires à développer la monoplace tout au long de la saison en roulant dans le simulateur de l’équipe, alors qu’il aura également l’opportunité de participer à quelques démonstrations au volant d’anciennes monoplaces.

Concernant un éventuel roulage lors d’une ou plusieurs séances d’essais libres au cours de la saison, l’Australien admet que ce n’est pas encore dans les tuyaux, en revanche il n’écarte pas l’idée de pouvoir rouler lors de quelques tests Pirelli.

« Du point de vue du pilotage, le simulateur sera la principale chose que je vais faire cette année. » a expliqué Ricciardo en marge de la présentation de la Red Bull RB19 à New-York vendredi dernier.

« Il y a aussi quelques événements, donc je ferai des shows tout au long de l’année. Après, ce n’est pas confirmé, donc je ne sais pas si cela arrivera, mais je sais qu’il y a des tests de pneus. »

« Je dirais que si jamais je dois piloter la monoplace de cette année, les tests [de pneus] sont probablement plus probables que les EL1. Donc, il y a potentiellement quelques tests de pneus en milieu d’année et c’est quelque chose qui pourrait être fait, mais principalement, je serai dans le simulateur. »

Daniel Ricciardo va profiter de cette année en off pour voir s’il a toujours l’envie de rouler en tant que titulaire en Formule 1 après une année 2022 compliquée pour lui chez McLaren. Le pilote australien pourrait alors essayer de trouver un baquet sur la grille pour 2024.

Avec Ford, Red Bull garde son indépendance

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a déclaré que son équipe et Ford auront une relation bien différente de celle qui a été discutée il y a quelques mois avec le constructeur automobile Porsche quand un rapprochement entre les deux parties a été envisagé avant d’être finalement abandonné.

En effet, depuis plusieurs mois, des pourparlers étaient en cours entre Porsche et Red Bull Racing sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1 à partir de la saison 2026, mais ces discussions n’ont finalement mené à rien a confirmé Porsche dans un court communiqué : « Au cours des derniers mois, le Dr Ing. h.c. F. Porsche AG et Red Bull GmbH ont eu des pourparlers sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1. Les deux sociétés sont maintenant parvenues à la conclusion conjointe que ces pourparlers ne se poursuivraient plus. »

Les discussions entre Red Bull et Porsche se sont lentement mais sûrement dégradées au fil des semaines lorsque le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que si Porsche et Red Bull collaboraient ensemble à l’avenir, ce serait uniquement aux conditions de l’équipe de Milton Keynes, le Britannique ayant d’office exclu toute prise de contrôle totale par le constructeur automobile allemand.

La piste Porsche ayant été complétement abandonnée, Red Bull a donc débuté des discussions avec Ford et c’est ce vendredi 3 février lors du lancement de sa nouvelle monoplace à New-York que l’écurie championne du monde en titre a annoncé avoir signé un accord avec le constructeur américain pour la fabrication d’une unité de puissance en partenariat avec Red Bull PowerTrains.

Revenant sur cet accord passé avec Ford, Horner a expliqué que la relation entre son équipe et le géant américain serait totalement différente de ce que pouvait proposer Porsche : « Il s’agit d’une relation très différente de ce qui a été discuté avec Porsche. » a confié Christian Horner.

« Il s’agit d’un accord purement commercial et technique, il n’y a donc aucun échange d’actions ou de participation dans l’entreprise. »

« C’est un accord très simple et nous aurons la possibilité de partager et d’accéder à la recherche et au développement, en particulier du côté des véhicules électriques ou du développement de logiciels par exemple. »

« De plus, sur le plan commercial Ford est une marque très forte et très présente aux Etats-Unis, et cela devrait nous aider à avoir encore plus d’impact sur ce marché. »

Le partenariat entre Red Bull et Ford signifie que l’accord avec son partenaire actuel Honda expirera à la fin de la saison 2025, mais le constructeur japonais a pourtant confirmé sa présence en Formule 1 pour la période allant de 2026 à 2030.  Cela signifie que Honda – qui n’a pas d’autre partenaire que Red Bull – devrait bientôt annoncer la signature d’un accord avec une écurie cliente…

Ford explique les motivations de son retour en F1

Une des grandes nouvelles annoncées lors de l’événement de lancement de saison de Red Bull était bien entendu le retour de Ford en F1. Le géant américain fabriquera une unité de puissance hybride à partir de la saison 2026 en partenariat avec l’équipe Red Bull.

L’accord initial permettra à Red Bull et AlphaTauri de courir avec ces nouveaux moteurs pendant au moins cinq saisons jusqu’en 2030.

Après près de deux décennies d’absence dans la catégorie reine, Mark Rushbrook, directeur mondial de Ford Performance Motorsports, a expliqué les raisons du retour de la marque américaine. La nouvelle direction plus durable que prend la Formule 1 était un élément clé de leur décision, tout comme la popularité croissante du sport à travers le monde, et en particulier au sein du marché national de Ford en Amérique.

« [L’intérêt de Ford] a commencé il y a plus de deux ans, lorsque nous avons commencé à voir et à comprendre ce qu’était l’avenir du sport avec les changements technologiques, l’engagement envers les carburants durables, le zéro carbone net et la modification des réglementations techniques pour faire de l’électrification un élément encore plus important de l’unité de puissance hybride », a déclaré Mark Rushbrook, cité par le site du championnat.

« Cela nous a intéressé, [parce que] nous savions que nous pouvions apporter une contribution technique, mais aussi continuer à apprendre dans ces domaines. »

« Parallèlement à cela, nous avons vu ce qui se passait dans le sport lui-même, avec la popularité, la base de fans mondiale croissante et la diversité de cette base de fans, [qui] nous donnerait alors une plate-forme pour raconter notre histoire. »

« Alors que nous avons vu tout cela continuer d’évoluer, nous avons commencé [à penser] que ça ressemblait au bon moment pour revenir en F1. »

« Vous devez revenir de la bonne manière », a-t-il ajouté. « Dès que [les gens] ont su que Ford était intéressé, beaucoup de gens se sont manifestés, qu’il s’agisse d’une équipe existante ou d’équipes potentielles, pour voir s’il y avait une opportunité pour nous de nous associer à eux. »

« Nous avons approché certaines équipes, mais au départ, aucune d’entre elles ne semblait convenir. Revenir en tant qu’usine complète… posséder une équipe, comme nous l’avons fait dans le passé, ne nous semblait pas bien non plus. Nous voulions intervenir de manière très stratégique, contribuer là où cela avait du sens, et aussi apprendre là où cela avait du sens. »

« Avec Red Bull, il est vite apparu que ce qu’ils recherchaient chez un partenaire était quelque chose que nous pouvions apporter, et ce que nous recherchions chez un partenaire était quelque chose qu’ils pouvaient apporter. »

« Bien que cela ait commencé, je dirais la seconde moitié de 2022, c’est allé très vite, puisque nous savions que c’était le bon partenariat dès le début. Nous avons eu plus de discussions pour entrer davantage dans les détails, et nous voilà aujourd’hui en mesure de l’annoncer. »

« Mais pour nous, il est très important d’entrer dans le sport au bon moment et de la bonne manière avec le bon partenaire, et nous pensons que nous le faisons sur les deux plans. » conclut le directeur de Ford Performance Motorsports.

Perez : « Les pilotes doivent pouvoir s’exprimer librement »

Les pilotes de Formule 1 ne sont manifestement pas contents de la mise en place de cette nouvelle règle qui ne leur permet pas de faire de déclaration politique sans autorisation préalable de la FIA. Sergio Perez a expliqué ce vendredi dans le cadre de la présentation de la nouvelle RB19 qu’ils devraient en discuter ensemble rapidement.

Au mois de décembre, la FIA confirmait dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en F1 à partir de la saison 2023.

Selon Reuters, le Mexicain Sergio Perez a déclaré lors du lancement de la saison de Red Bull ce vendredi  à New York que les pilotes devaient pouvoir parler librement.

« Nous n’en avons pas discuté avec la GPDA [Association des pilotes] mais on n’est pas très à l’aise avec ça parce que nous voulons être nous-mêmes et nous voulons pouvoir nous exprimer comme on l’entend« , a déclaré le pilote Red Bull.

« Nous avons tous des points de vue différents, des croyances différentes en matière de religion … Je comprends le côté politique, mais nous devrions tous être libres de nous exprimer comme nous le souhaitons. »

« J’ai juste du mal à penser qu’ils seront en mesure de contrôler ce qu’on peut dire ou ne pas dire. Pour moi, ce n’est pas correct. Mais nous en discuterons. »

Un peu plus tôt cette semaine, le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas s’est également exprimé dans ce sens (à lire ici).

Lewis Hamilton, s’est souvent fait entendre sur des questions telles que l’égalité et la diversité ; il lui est arrivé de dénoncer des violations des droits de l’homme dans certains pays où la Formule 1 se déplace.

De son côté, le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il estimait que « le sport ne devrait jamais être utilisé comme un outil politique.« , toujours selon nos confrères de Reuters.

« Le sport est à bien des égards là pour divertir mais il permet aussi de s’évader. », a-t-il ajouté.

Le Team principal de Red Bull a déclaré que l’équipe avait toujours laissé la liberté à ses pilotes de s’exprimer, mais qu’il s’agissait de trouver un équilibre.

« Dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, tout le monde a une voix et il ne faut pas supprimer cela, mais bien sûr, cela doit être fait de manière responsable« , a-t-il déclaré. « Nous ne voulons pas d’un tas de robots sans opinions qui font la course.« 

Max Verstappen prêt à défendre son titre mondial

Le pilote Red Bull Max Verstappen se dit prêt à remettre son titre mondial en jeu cette année au volant de la RB19 dévoilée ce vendredi par son équipe à New-York aux Etats-Unis lors d’un événement diffusé en direct.

L’équipe championne du monde en titre, Red Bull, a dévoilé ce vendredi sa nouvelle monoplace à la livrée similaire à celle de la saison passée, alors que l’écurie de Milton Keynes a également révélé un nouveau partenariat technique avec le constructeur automobile Ford qui développera avec Red Bull une unité de puissance hybride à partir de la saison 2026.

« C’est formidable d’être à New York pour le lancement de la RB19. Les États-Unis sont très importants pour nous. Cette année, il y a trois Grands Prix [Miami, Austin et Las Vegas]. » a déclaré le champion du monde en titre ce vendredi lors de la présentation de la RB19.

« La livrée est assez similaire depuis quelques années, mais je trouve toujours que c’est une voiture cool avec les couleurs Red Bull partout. Nous avons eu beaucoup de succès, alors pourquoi voudriez-vous changer cela ? »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que cette RB19 sera en mesure de faire tout aussi bien que la très dominante RB18 de la saison 2022, le Néerlandais – qui a déjà roulé dans le simulateur de l’équipe avec cette nouvelle spécification – dit que les premières impressions sont bonnes.

« Je l’ai piloté dans le simulateur. Depuis l’année dernière, nous essayons constamment d’améliorer la voiture. Je ne peux pas partager beaucoup de détails, mais dans le simulateur, nous essayons de corréler au mieux avec le monde réel et les premières sensations ont été vraiment bonnes. »

« Nous sommes très excités pour la saison prochaine et nous ferons de notre mieux pour défendre nos titres mondiaux. » a conclu le double champion du monde.

Red Bull explique le choix de New-York pour sa présentation

L’équipe Red Bull a présenté sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 de F1 ce vendredi lors d’un événement diffusé en direct depuis New-York aux Etats-Unis. C’est la première fois qu’une écurie de Formule 1 lance sa saison outre-atlantique.

La présence de Red Bull aux Etats-Unis ce vendredi n’est évidemment pas anodine puisque la Formule 1 – qui appartient aux Américains de Liberty Media – a vu sa popularité exploser outre atlantique depuis quelques années maintenant, notamment grâce à la série à succès de Netflix Drive to Survive. De plus, l’équipe de Milton Keynes a annoncé qu’à partir de 2026, Red Bull Powertrains (son département moteur) conclura un partenariat avec l’emblématique marque américaine Ford.

Red Bull Powertrains et Ford travailleront ensemble sur le développement de l’unité de puissance hybride de nouvelle génération qui fournira des moteurs à la fois à Red Bull Racing et à la Scuderia AlphaTauri à partir de 2026.

« Chez Red Bull, nous nous efforçons toujours de faire les choses en premier et de faire les choses différemment. » a déclaré le patron de Red Bull ce vendredi lors de la présentation de la RB19.

« C’est la première fois que nous lançons notre saison en dehors du Royaume-Uni et la première fois qu’une équipe de F1 est lancée aux États-Unis. La croissance de notre sport en Amérique ne peut être ignorée, il y a plus de 50 millions de fans de F1 aux États-Unis, dont 72% nous suivent, et la façon dont les fans ont adopté notre équipe ici a été très spéciale à voir. »

« Red Bull Racing sera plus que jamais aux États-Unis en 2023, non seulement en course, mais aussi en organisant des Red Bull Showruns et le premier road trip dirigé par une équipe de F1 en Amérique, le USA Grand Tauro, plus tard cette année. »

« Nous voulions également célébrer et accueillir Ford dans son pays d’origine, alors qu’il devient le nouveau partenaire de Red Bull Powertrains à partir de 2026. Ce sera un véritable partenariat technique stratégique ; Ford apportera son aide avec la batterie et la technologie hybride et bien plus encore pour garder l’équipe en tête de la compétition. »

« Je suis déjà très enthousiasmé par les possibilités que ce partenariat nous offrira à tous les deux à l’échelle mondiale. » a conclu le Britannique.

Red Bull présente sa F1 2023

L’équipe championne du monde en titre Red Bull a présenté ce vendredi 3 février sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 de F1, la RB19, qui sera pilotée cette année par le double champion du monde Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez.

Cette RB19 propulsée par un moteur Honda aura la lourde tâche de faire mieux que sa devancière, la RB18, qui a permis la saison dernière à l’équipe de Milton Keynes de décrocher le titre mondial au championnat constructeurs après une longue période dominée par l’écurie Mercedes entre 2014 et 2022. Grâce à la RB18, Max Verstappen a également pu décrocher son deuxième titre mondial en F1 en 2022.

Lors de cette présentation faite à New-York aux Etats-Unis, l’équipe autrichienne a également annoncé l’arrivée à ses côtés à partir de la saison 2026 du constructeur automobile Ford, qui sera en charge de développer une unité de puissance hybride pour les deux écuries de Red Bull (Red Bull et AlphaTauri). Le géant américain rejoint ainsi d’autres grands constructeurs tels que Ferrari, Mercedes, McLaren ou encore Alpine.

À partir de 2023, Ford et Red Bull Powertrains travailleront au développement du groupe motopropulseur qui fera partie de la nouvelle réglementation technique, comprenant un moteur électrique de 350 kW et un nouveau moteur à combustion capable d’accepter des carburants entièrement durables, prêt pour la saison 2026.

« Le retour de Ford en Formule 1 avec Red Bull Racing concerne la direction dans laquelle nous nous dirigeons en tant qu’entreprise : des véhicules et des expériences de plus en plus électriques, définis par logiciel et modernes. » a déclaré Jim Farley, président et chef de la direction de Ford Motor Company.

« La F1 sera une plate-forme incroyablement rentable pour innover, partager des idées et des technologies et interagir avec des dizaines de millions de nouveaux clients. »

Pas de surprise en revanche du côté de la livrée de la RB19 puisque l’équipe autrichienne reste une nouvelle fois en ligne avec sa charte graphique visible depuis quelques années maintenant. Les moins experts ne verront aucune différence sur cette livrée 2023 par rapport à celle de la saison passée.

Pour seul lot de consolation, les fans pourront cependant voter pour choisir une livrée spéciale lors des trois Grands Prix qui se disputeront cette saison aux Etats-Unis (Miami, Austin et Las Vegas).

Officiel : Ford de retour en F1 avec Red Bull

Le constructeur automobile américain Ford signe son grand retour en Formule 1 à partir de la saison 2026. L’annonce officielle est survenue ce vendredi 3 février en marge de la présentation à New-York de la monoplace 2023 de l’équipe Red Bull pour laquelle Ford devient partenaire moteur.

Absent depuis 2004 de la F1 lorsque le logo Ford était présent sur les monoplaces de l’équipe Jaguar, Ford reste le troisième motoriste le plus titré de l’histoire de la F1 avec dix championnats constructeurs et treize championnats pilotes.

« C’est le début d’un nouveau chapitre passionnant dans l’histoire de Ford Motorsports qui a commencé lorsque mon arrière-grand-père a remporté un Grand Prix qui a aidé à lancer notre entreprise. » a commenté le président exécutif, Bill Ford.

« Ford revient au sommet du sport, apportant sa longue tradition d’innovation, de durabilité et d’électrification dans l’une des vitrines les plus visibles au monde. »

La Formule 1 continue de développer son audience sur les marchés clés du monde, y compris aux États-Unis. De plus, la FIA et la F1 se sont engagées en faveur de la durabilité avec une utilisation accrue de l’énergie électrique ainsi que des carburants durables – l’une des principales raisons pour lesquelles Ford revient à la Formule 1.

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, se félicite lui aussi de l’arrivée d’un autre grand constructeur en catégorie reine d’ici 2026, alors que Ford rejoindra Ferrari, Mercedes, Audi, McLaren ou encore Alpine.

« La nouvelle d’aujourd’hui sur l’arrivée de Ford en Formule 1 à partir de 2026 est excellente pour le sport et nous sommes ravis de les voir rejoindre nos autres partenaires automobiles. » a déclaré l’Italien.

« Ford est une marque mondiale avec un incroyable héritage automobile et de course, et notre plateforme offre une valeur énorme, avec plus d’un demi-milliard de fans dans le monde. »

« Notre engagement à être neutre en carbone d’ici 2030 et à introduire des carburants durables dans les voitures de Formule 1 à partir de 2026 est également une raison importante de la décision de Ford. »

Red Bull Ford débute en 2023…

Red Bull Ford fournira les moteurs des équipes Red Bull Racing et AlphaTauri de 2026 à au moins 2030 a annoncé le constructeur américain.

À partir de 2023, Ford et Red Bull Powertrains travailleront au développement du groupe motopropulseur qui fera partie de la nouvelle réglementation technique, comprenant un moteur électrique de 350 kW et un nouveau moteur à combustion capable d’accepter des carburants entièrement durables, prêt pour la saison 2026.

« Le retour de Ford en Formule 1 avec Red Bull Racing concerne la direction dans laquelle nous nous dirigeons en tant qu’entreprise : des véhicules et des expériences de plus en plus électriques, définis par logiciel et modernes. » a déclaré Jim Farley, président et chef de la direction de Ford Motor Company.

« La F1 sera une plate-forme incroyablement rentable pour innover, partager des idées et des technologies et interagir avec des dizaines de millions de nouveaux clients. »

Replay : la présentation de la Red Bull RB19

Ce vendredi 3 février, l’équipe Red Bull Racing a présenté sa monoplace pour la saison 2023 ou plutôt ses couleurs car les détails les plus importants de la RB19 ont été  cachés comme les équipes en ont pris désormais l’habitude chaque année.

La présentation depuis New-York a débuté à 14h30 (heure de Paris) et vous pouvez revivre cette présentation sur la chaîne YouTube de l’écurie. Vous pouvez retrouver évidemment toutes les réactions des pilotes Max Verstappen et Sergio Perez, ainsi que du management de l’équipe sur notre site.

En 2023, Red Bull remet son titre mondial en jeu après une saison 2022 dominante de la part de l’équipe autrichienne et de son pilote vedette Max Verstappen, qui a décroché pour sa part son deuxième titre mondial consécutif en Formule 1.