Helmut Marko ne comprend pas le changement chez Ferrari

Le Dr Helmut Marko, conseiller chez Red Bull a expliqué qu’il ne comprenait pas le changement à la tête de la Scuderia Ferrari; il pense que cela pourrait déstabiliser l’équipe face à ses deux principales concurrentes Red Bull et Mercedes qui ont fait le choix de la stabilité.

Le conseiller autrichien est d’abord revenu sur la saison 2022 et la supériorité de Red Bull avec 17 victoires en 22 courses, face à une équipe Ferrari prometteuse mais rapidement dépassée.

« Nous avons certainement profité des erreurs stratégiques de Ferrari, de la malchance de leur côté, des pannes de moteur », a déclaré Marko à nos confrères d’Auto Motor und Sport. « Au cours de la saison, ils ont développé la voiture d’une telle manière que les pneus étaient de plus en plus sollicités. »

« C’est pourquoi nous étions si confiants sur nos chances. Je pense que le déficit de 46 points après la troisième course a aussi créé une ambiance « maintenant plus que jamais » parmi nous. »

Avec le décès du fondateur et président de Red Bull, Dietrich Mateschitz en octobre et son remplacement, des changements au sein de l’organisation de l’équipe championne du monde auraient pu être envisageables durant la trêve mais il n’en est rien.

« Chez nous, tout reste calme. Des discussions initiales ont eu lieu avec notre nouveau patron, M. Mintzlaff, et tout le monde s’accorde à dire que cela n’aurait pas de sens de reconstruire un package réussi comme Red Bull Racing. »

Marko explique ensuite qu’il ne comprend pas trop le changement de Team principal chez son principal concurrent en 2022, Ferrari. En effet, Mattia Binotto, à la tête de la Scuderia depuis 2019, a démissionné fin novembre. Il sera remplacé par celui qui était jusque là patron de l’équipe Alfa Romeo, le Français Fred Vasseur.

« Dans le cas de Ferrari, je ne comprends pas très bien le changement. Je considère Binotto comme un excellent technicien et politicien. Il était tout simplement dépassé par la tâche. Mais il aurait suffi de lui fournir un directeur sportif qui l’épaulerait sur la piste et dans la stratégie. Avec le nouvel homme, qui a beaucoup d’autres boulots, j’y vois un affaiblissement pour Ferrari. »

Grâce à la continuité au sein des équipes, le conseiller Red Bull considère que c’est Mercedes et Red Bull qui pourraient tirer leur épingle du jeu face à une équipe Ferrari déstabilisée. Quand on lui a demandé, qui il redoutait le plus l’année prochaine entre Mercedes et Ferrari, l’Autrichien a répondu de façon laconique : « Clairement, c’est Mercedes, l’équipe la plus stable. »

« Et ils ont Hamilton. Même s’il a peut-être baissé cette année, il reste un pilote exceptionnel. Entre-temps, ses temps au tour ont montré à plusieurs reprises quel homme de haut niveau il était. Tout ça donne un package beaucoup plus solide que Ferrari. » a conclu l’Autrichien.

Horner : « Espérons que Ricciardo retrouve sa passion pour la F1 »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a confirmé que Daniel Ricciardo sera le pilote de réserve officiel de l’équipe lors de quelques courses en 2023. Il espère que ce rôle permettra à l’Australien de retrouver son amour pour la discipline reine du sport auto.

L’équipe de Milton Keynes l’avait annoncé il y a quelques semaines, Daniel Ricciardo sera donc troisième pilote pour eux la saison prochaine. Après deux années difficiles chez McLaren, l’équipe britannique avait décidé de se séparer du charismatique pilote australien. C’est finalement dans l’équipe où il a le mieux performé que le « Honey Badger » reviendra l’année prochaine. Il apportera son expérience à l’équipe lors des tests ; il fera aussi du travail sur simulateur ainsi que des activités marketing.

C’est le pilote néo-zélandais Liam Lawson qui occupe le rôle officiel de pilote de réserve de l’équipe, ainsi que pour l’équipe sœur de Red Bull, AlphaTauri. Ce dernier courra aussi en Super Formula l’année prochaine, et certaines courses auront lieu lors des week-ends de F1 comme à Imola, Montréal et Mexico.

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, dans une interview pour Speedcafe, n’a pas précisé exactement lors de quels Grands Prix Ricciardo participerait mais il a confirmé que Ricciardo jouerait bien ce rôle de réserviste lors de certaines courses.

« Daniel assistera à certaines courses où, évidemment, il sera notre pilote de réserve pour ces événements », a déclaré Christian Horner.

“Il fera probablement des tests de pneus pour nous, pas avec le programme Pirelli qui est distribué dans les équipes. »

« Il va faire du travail dans le simulateur. Il fera donc toutes ces activités et ensuite, bien sûr, les demandes commerciales que nous avons de la part de la myriade de sponsors et de partenaires que nous avons. »

« En particulier avec une présence beaucoup plus importante aux États-Unis où Daniel est maintenant principalement basé, avec trois Grands Prix là-bas l’année prochaine, il va avoir un agenda chargé pour la saison à venir. »

Daniel Ricciardo avait passé cinq saisons chez Red Bull avant de faire le choix de signer chez Renault puis chez McLaren. Cette dernière décision ne lui aura finalement pas été favorable et la saison 2022 a été particulièrement décevante pour le pilote australien. Pour l’année 2023, il a donc décider de faire  un pas de côté avec l’espoir de pouvoir revenir en tant que titulaire en 2024.

« Nous avons été surpris de voir Daniel être sur le marché global », a déclaré Christian Horner.

« Donc pour nous, Daniel ayant grandi avec Red Bull depuis qu’il était junior, il était logique pour nous de le ramener dans le giron. »

« [C’est un pilote] avec tellement d’expérience, à un si haut niveau, je pense que Daniel a un peu perdu son amour pour la Formule 1. Il a eu quelques saisons vraiment difficiles, en particulier cette année. »

« Il va jouer un rôle de soutien auprès des autres pilotes en tant que troisième pilote, à la fois ici à l’usine et lors d’événements avec tous les partenaires commerciaux, nous avons ainsi l’un des visages les plus reconnaissables actuellement en F1, pour nous – c’est très cohérent pour nous. »

« Espérons que, dans ce processus, Daniel redécouvrira sa passion pour la Formule 1, mais nous n’avons certainement pas l’intention de l’utiliser autrement que dans ce rôle de troisième pilote, en complément des activités commerciales qu’il effectuera. »

Adrian Newey : « La réduction des tests aéro aura un impact »

Le directeur technique de Red Bull considère que la restriction des tests aérodynamiques affectera le développement de la future monoplace autrichienne. Il admet aussi que, fortes des enseignements de la saison 2022,  les équipes concurrentes devraient être en mesure de revenir au plus haut.

Suite au dépassement du plafond budgétaire en 2021, l’équipe Red Bull a été pénalisée et voit donc son temps en soufflerie réduit de 10%. Les 70% d’essais aérodynamiques dont bénéficie l’équipe championne en 2022 passent donc à 63%. Adrian Newey, directeur technique de l’équipe de Milton Keynes estime que cette réduction du temps en soufflerie aura un impact sur le développement de la voiture qui succédera à la RB18.

« La réduction des tests internes permet d’évaluer moins, moins de composants différents, moins d’idées différentes …si on est vraiment intelligent, on met toujours les bonnes choses sur les modèles et dans ce cas, cela ne fait pas beaucoup de différence. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche ; il y a toujours des pièces dont vous espérez qu’elles fonctionneront qui ne fonctionnent pas et vice versa. Donc c’est difficile, c’est une restriction à coup sûr qui va nous affecter. »

Au sujet de la nouvelle saison, Newey sait que Ferrari et Mercedes feront tout pour être compétitives face à l’écurie championne du monde et il admet que la bataille à venir sera rude.

« Ferrari ne va pas se reposer sur ses lauriers, et ils sont certainement en train d’étudier leurs points faibles cette saison. Ils ont eu quelques problèmes de fiabilité, et ils ont fait quelques erreurs stratégiques. Mais ils reviendront au plus haut. »

« Et puis, bien sûr, Mercedes. Ils étaient assez loin du rythme et ont évolué au point qu’ils ont pu gagner l’avant-dernière course donc nous savons qu’ils seront là. Donc, ça va être une année difficile, c’est certain. »

Perez au sujet du retour de Ricciardo chez Red Bull : « Je suis plutôt détendu »

Sergio Perez a expliqué qu’il n’était pas inquiet de l’arrivée de Daniel Ricciardo comme troisième pilote chez Red Bull.

Daniel Ricciardo a quitté McLaren un an avant la fin prévue de son contrat avec l’équipe de Woking; l’Australien sera remplacé par son son compatriote Oscar Piastri aux côtés de Lando Norris la saison prochaine. Après cette expérience décevante chez McLaren, Ricciardo fera un pas de côté et a finalement accepté un rôle de réserviste chez Red Bull en 2023. Il apportera notamment son expérience à l’équipe lors des tests ; il fera aussi du travail sur simulateur et des activités commerciales.

Même si Perez a signé un nouveau contrat avec Red Bull en mai jusqu’à la fin de la saison 2024, avoir un pilote du calibre de Ricciardo sur la touche pourrait présenter une pression supplémentaire pour Mexicain aux côtés de Max Verstappen.

Mais Sergio Perez, qui a s’est vu remettre le trophée de troisième du championnat 2022 lors du gala de remise des prix de la FIA à Bologne vendredi soir, semble plutôt satisfait de la présence de l’Australien dans l’équipe.

« Je suis plutôt détendu« , a déclaré Sergio Perez à nos confrères de Sky Sports lors du show Red Bull à Milton Keynes ce samedi.

« Je veux dire, nous vivons sous beaucoup de pression tout le temps. Cela ne change rien de mon côté, je pense que c’est une grande réussite pour l’équipe d’avoir un pilote comme Daniel et il va beaucoup apporter à notre équipe. »

« C’est un gars formidable, c’est l’un des gars avec qui je m’entends le mieux dans le paddock, donc je pense que c’est génial d’avoir Daniel dans l’équipe, et de mon côté, ça ne change rien. »

Red Bull F1 fait le show à Milton Keynes

Les champions du monde de F1 ont fait le show ce samedi à travers les rues de Milton Keynes, QG de l’équipe.

30 000 spectateurs étaient rassemblés dans le froid de fin d’automne à Milton Keynes ce samedi pour célébrer les 2 titres, les 17 victoires et les 28 podiums remportés par Red Bull cette année. L’équipe a en effet décroché son cinquième titre constructeurs, le premier depuis 2013. La champion du monde en titre, Max Verstappen, et son coéquipier Sergio Perez ont pris le volant de la RB7 pour l’occasion et ont gratifié la foule de multiples donuts. Christian Horner, team principal, et Adrian Newey, directeur technique étaient également présents.

L’usine de Red Bull Racing est basée à Milton Keynes en Angleterre depuis 2005 mais un événement comme celui-ci n’avait plus eu lieu depuis 2011.

« Nous sommes basés à Milton Keynes depuis 2005, quand j’étais encore enfant, donc c’est formidable de revenir ici avec des événements locaux comme celui-ci. » a déclaré Max Verstappen.

« Nous sommes vraiment reconnaissants de l’amour et du soutien qui viennent de la ville et nous attendons avec impatience l’année prochaine où nous avons un grand défi devant nous. »

« Nous savons que nous pouvons relever ce défi, bien sûr, tout le monde autour de nous travaillera tout aussi dur pour nous battre, mais ils n’ont pas le soutien que nous avons. »

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a déclaré : « La dernière fois que nous avons fait rouler les voitures à travers Milton Keynes, c’était il y a 11 ans, et voir les fans, l’équipe et leurs familles tous ici aujourd’hui est très spécial. »

« Pouvoir ramener les trophées des pilotes et des constructeurs dans notre ville de Milton Keynes, après une saison aussi incroyable, est un moment de grande fierté. »

« Quelle meilleure façon de célébrer ces réalisations avec la ville qui est notre maison depuis le tout début. »

« Nous voudrions remercier tout le conseil et les autorités de Milton Keynes pour tout ce qu’ils ont fait pour rendre tout cela possible, mais surtout, nous voudrions remercier les fans. 30 000 personnes sont présentes ce jour pour faire la fête avec nous tout au long de la journée et nous sommes vraiment reconnaissants de leur soutien. » a conclu le Team principal de Red Bull.

Max Verstappen et Red Bull officiellement titrés en F1

Le champion du monde de F1 2022 Max Verstappen et l’équipe Red Bull Racing ont reçu leur trophée ce vendredi soir en Italie lors de la cérémonie de remise des prix de la FIA.

Animée par le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, cette soirée de remise des prix de la FIA s’est déroulée à Bologne en Italie et a célébré non seulement les champions du monde et leurs équipes dans différentes catégories du sport automobile, mais aussi les nombreuses personnes qui font de ce sport ce qu’il est.

La soirée a été le couronnement d’une saison record pour le champion du monde de Formule 1 Max Verstappen. Le Néerlandais a enregistré 15 victoires – un nouveau record pour une seule saison. Il a remporté deux des trois Sprints de l’année et a amassé le plus grand total de points en une saison (454) dans l’histoire du sport en remportant son deuxième titre mondial consécutif.

Après avoir reçu son trophée, Max Verstappen a déclaré : « Toute votre vie, vous visez l’objectif d’être champion du monde, mais cette année, nous étions plus compétitifs et nous avons remporté les championnats pilotes et constructeurs, donc je voudrais dire que celui-ci est meilleur que l’an dernier et plus gratifiant, mais le premier est toujours plus émouvant. » a déclaré le Néerlandais.

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Le titre constructeurs a été remis par Stefano Domenicali, PDG de la F1, à Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull Racing, qui a déclaré : « Pendant neuf ans, il n’y avait qu’un seul constructeur sur ce trophée. Ce fut l’année la plus incroyable pour l’équipe. Nous avons battu chacun de nos records. Ce soir, je voudrais dédier celui-ci à Dietrich Mateschitz (ancien propriétaire de Red Bull, décédé cette année). »

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En outre, le pilote Ferrari Charles Leclerc a reçu le trophée de vice champion, tandis que le coéquipier de Max Verstappen, le Mexicain Sergio Perez, a reçu le trophée de la troisième place.

Hamilton honoré 

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a reçu pour sa part le prix de l’action de l’année pour son dépassement sur Charles Leclerc et Sergio Perez lors du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone.

La soirée s’est terminée par une photo de famille et des applaudissements finaux pour tous les champions et vainqueurs de catégorie 2022 alors que le rideau tombait sur ce qui a été une année de sport automobile mouvementée.

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Pour Horner, Ricciardo a pris une décision stupide en quittant Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, n’a pas hésité à dire que Daniel Ricciardo avait fait quelque chose de « stupide » en 2018 lorsque l’Australien a pris la décision de quitter le giron Red Bull pour rejoindre Renault.

Au cours de sa carrière, Daniel Ricciardo a piloté chez Toro Rosso (désormais AlphaTauri) avant de passer chez Red Bull en 2014 où il est resté cinq saisons. Mais en 2018, l’Australien a créé la surprise en annonçant qu’il quittait Red Bull pour rejoindre l’équipe Renault pour deux saisons, avant de finalement choisir de partir chez McLaren en 2021.

Malheureusement pou lui, les performances n’ont jamais été réellement au rendez-vous ni chez Renault ni chez McLaren, bien que le pilote australien a réussi à décrocher une victoire en 2021 au Grand Prix d’Italie avec McLaren. Malgré cette belle performance, l’équipe de Woking a pris la décision de mettre un terme au contrat de Ricciardo avec une année d’avance afin de le remplacer par son compatriote Oscar Piastri en 2023.

Sans baquet de titulaire pour 2023, Daniel Ricciardo ne sera donc pas présent sur les grilles de départ l’an prochain, mais l’Asutralien a tout de même réussi à garder un pied en F1 en signant un contrat de troisième pilote avec son ancienne équipe Red Bull.

Invité à fournir plus de détails sur les raisons pour lesquelles l’écurie Red Bull avait décidé de faire revenir Ricciardo, le directeur Christian Horner a souligné la grande relation qui existe entre les deux parties depuis plusieurs années, bien que le Britannique admette que le choix de Ricciardo de partir en 2018 a été stupide.

« Daniel nous a rejoint l’adolescence et il a grandi avec l’équipe. Il a eu un grand succès avec nous, puis il est allé faire quelque chose de stupide, il est allé piloter pour d’autres équipes et ça n’a pas vraiment marché. » a expliqué Christian Horner au Mirror.

« Mais Daniel a une si grande personnalité et un si grand caractère que nous avons pensé qu’il était juste de le faire revenir dans l’équipe – et bien-sûr- sur le plan promotionnel, il a le plus grand sourire de la Formule 1. Pour lui, il pourra de nouveau s’amuser et redécouvrir le plaisir d’être un pilote de Formule 1, plutôt que le stress qu’il a pu avoir au cours des deux dernières années. »

Expliquant pourquoi un retour chez Red Bull en 2023 semblait être la bonne option pour lui, Daniel Ricciardo a déclaré le mois dernier à Speedcafe : « C’est certainement une façon de rester impliqué et de me donner le temps nécéssaire pour prendre du recul. »

« Je suis arrivé à un point où je me suis dit : ‘ok, peut-être que je devrais récupérer quelques choses dans ma vie – passer plus de temps en famille, avec mes amis, et un peu plus de temps pour moi aussi. » 

En tant que réserviste, Daniel Ricciardo se tiendra prêt à remplacer l’un des pilotes titulaires si besoin et travailler également dans le simulateur à Milton Keynes pour aider au développement de la RB19 tout au long de la saison 2023.

Horner n’est « pas surpris » de voir Binotto quitter Ferrari

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’a pas été surpris de voir son homologue de chez Ferrari, Mattia Binotto, quitter l’écurie de Maranello après l’avoir dirigée durant quatre années.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie, le Suisse Mattia Binotto, qui quittera donc ses fonctions le 31 décembre de cette année après quatre saisons passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par la décision de Ferrari de se séparer de Binotto, Christian Horner a répondu à Sky Sports : « Pas vraiment. »

« Evidemment, c’est le choix de Ferrari, et je pense que ce sera le sixième directeur d’équipe en face duquel je serai depuis que je suis chez Red Bull. C’est difficile pour lui [pour Binotto], parce qu’ils avaient une super voiture cette année et ils étaient très compétitifs. »

Christian Horner estime pour sa part que la stabilité au sein d’une équipe de Formule 1 est primordiale pour obtenir de bons résultats, lui qui est à la tête de Red Bull Racing depuis la saison…2005.

« Je ne connais pas le fonctionnement interne chez Ferrari, mais il m’a semblé que Mattia a fait du bon travail. Ils étaient très compétitifs cette année.  De mon point de vue, la stabilité et le fait de faire travailler une équipe sur du long terme donnent de meilleurs résultats. »

Alors que Ferrari n’a pas encore dévoilé le nom du remplaçant de Mattia Binotto (elle le fera en début d’année), le nom de Christian Horner a été évoqué par certains médias transalpins pour succéder au Suisse à Maranello, mais le principal intéressé assure qu’il ne compte pas quitter Red Bull.

« Mon engagement est avec l’équipe Red Bull. Je suis là depuis le début et nous avons évidemment un attachement très proche. » a insisté le Britannique, mettant ainsi un terme définitif aux rumeurs.

Coulthard : « L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres »

David Coulthard pense que les deux titres remportés par Max Verstappen ne signent pas forcément le début d’une « ère Verstappen » pour plusieurs années. L’équipe Red Bull aura en effet fort à faire l’année prochaine pour maintenir son hégémonie.

Après un titre 2021 controversé et une rude bataille entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, le Néerlandais a décroché le titre 2022 avec plus de facilité, remportant 15 des 22 Grands Prix de la saison. Au début de la campagne, Ferrari semblait pourtant en mesure de concurrencer l’écurie autrichienne mais, dés la mi-saison, Max Verstappen a tiré son épingle du jeu, prenant le large au classement pilotes. Il a ainsi décroché le titre au Japon quatre courses avant la fin de la saison.

Cependant, l’année prochaine pourrait être plus difficile pour Red Bull : Mercedes a réalisé beaucoup de progrès en fin de saison tandis que Ferrari devrait être en mesure de tirer les enseignements des erreurs commises en 2022, sous la houlette d’un nouveau chef d’équipe puisque Mattia Binotto a déposé sa démission la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en considération que l’équipe de Milton Keynes a été pénalisée pour avoir enfreint le plafond budgétaire 2021 et voit donc son temps en soufflerie réduit de 10%. Les 70% d’essais aérodynamiques dont bénéficie l’équipe championne en 2022 passeront donc à 63%. David Coulthard considère que cela pourrait entraver la conception d’une monoplace capable de remporter des titres dans les années à venir.

« L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres« , a déclaré l’ancien pilote de F1 dans les colonnes de Formule1.nl.

« Pas parce que ce n’est pas un pilote brillant, mais il n’aura peut-être pas une voiture capable de remporter des titres dans les saisons à venir. Personne ne peut le savoir à l’avance. »

« Lewis aurait pu être neuf fois champion au lieu de sept. En même temps, il a souvent été dans une bonne voiture mais ça n’a pas été le cas d’un pilote comme Alonso. Alors que ce dernier a également remporté deux titres de suite en 2005 et 2006 – tout comme Verstappen maintenant – et personne ne pouvait alors imaginer que ça s’arrêterait là. »

« Alonso aurait dû avoir plus de deux titres », a expliqué David Coulthard, « mais ses choix et les dieux de la course l’ont mis dans la position où il pilotera pour Aston Martin l’année prochaine et les chances qu’il devienne champion sont minces. » Et cela, même si Fernando Alonso a toujours « les compétences », selon la conclusion de l’Ecossais.

Red Bull : « Une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait » selon Marko

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, insiste sur le fait que son équipe cherchera à être tout aussi dominante que cette saison en 2023, mais l’Autrichien sait que la fiabilité reste encore à l’heure actuelle l’un des plus gros points faibles.

Bien que Red Bull a largement dominé la saison 2022 avec dix-sept victoires à son actif, le début de campagne a été marqué par trois abandons en trois courses en raison de problèmes de fiabilité.  Red Bull a toutefois immédiatement réagi et a réussi à régler ces problèmes de fiabilité qui ne se sont plus manifestés par la suite.

Cependant, Helmut Marko sait que Red Bull devra connaître une saison « parfaite » en 2023 si elle souhaite décrocher le titre mondial constructeurs une deuxième année consécutive.

« Nous voulons être tout aussi dominants en 2023, et même si c’est très difficile, il y a toujours place à l’amélioration. » estime Helmut Marko dans les colonnes de Sport Bild.

« Nous avons une marge de progression en termes de fiabilité. Lors des trois premières courses [en 2022], nous avons abandonné trois fois à cause d’un défaut technique. Et au Brésil [seule course remportée par Mercedes], la configuration n’était pas bonne. »

« Nous avons fait une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait. Nous avons encore besoin de connaître une journée parfaite pour battre Mercedes et Ferrari. »

Lorsqu’on lui demande quel sera le plus grand rival de Red Bull en 2023, l’Autrichien a répondu : « Ferrari est forte, mais Mercedes sera plus forte dans son ensemble, surtout avec un pilote comme Lewis Hamilton, il est toujours un pilote de haut niveau. »

« Bien que Ferrari ait aussi un très bon pilote avec Leclerc, mais il commet toujours des erreurs. » a ajouté Marko.

Helmut Marko estime que Mercedes – qui a terminé troisième au championnat du monde en 2022 – va bénéficier de plus de temps en soufflerie comme le stipule la réglementation, ce qui va inévitablement permettre à l’écurie du constructeur allemand de faire un grand pas en avant en 2023.

« Bien qu’ils ne soient pas encore au top, ils vont avoir plus de temps dans la soufflerie pour développer la voiture. Mais je ne suis pas trop inquiet parce que nous sommes sur la bonne voie pour 2023 et avec Max nous avons le meilleur pilote du plateau. »

Red Bull n’a jamais considéré Mick Schumacher pour son poste de réserviste

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, assure que l’équipe de Milton Keynes n’a jamais considéré l’Allemand Mick Schumacher comme une option pour occuper le poste de pilote de réserve en 2023.

Le jeune Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2023 car l’équipe Haas – pour laquelle il pilotait en 2021 et 2022 – n’a pas souhaité renouveler son contrat en raison de ses résultats jugés décevants. L’Allemand sera remplacé l’an prochain chez Haas par son compatriote Nico Hülkenberg.

De son côté, Red Bull était à la recherche d’un pilote de réserve, et l’écurie de Milton Keynes a choisi de signer son ancien pilote, l’Australien Daniel Ricciardo, qui participera l’an prochain à des démonstrations et travaillera dans le simulateur à l’usine.

Lorsqu’on lui demande si Mick Schumacher a été une option pour Red Bull à un moment donné pour occuper ce poste de pilote de réserve en 2023, Helmut Marko a répondu : « Non. »

« Non, il ne l’a jamais été car il a toujours fait partie du programme Ferrari, c’est pourquoi il n’était pas intéressant pour nous. » a expliqué l’Autrichien à Sport Bild.

« D’autant plus que notre pilote de réserve doit participer à de nombreux événements sponsorisés aux Etats-Unis. Ricciardo [Daniel] est donc la bonne personne avec son profil et son image. »

L’an prochain, Mick Schumacher pourrait trouver refuge chez Mercedes en tant que réserviste, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff : « Mick est quelqu’un qui a toujours été proche de notre cœur à cause de Michael et de toute sa famille. »

« Ralf était en DTM depuis longtemps pour nous, son fils [David] pilote pour Mercedes en GT, et c’est un jeune homme [Mick Schumacher] intelligent et bien élevé, il a eu beaucoup de succès dans les catégories inférieurs. »

« Nous pensons que nous pouvons nous occuper de lui si la situation devait se produire, mais nous n’avons pas vraiment posé la plume sur le papier, nous ne nous sommes pas vraiment rapprochés des conditions. »

« Je le dis ouvertement parce que je pense qu’il conviendrait, mais nous devons arriver [à un accord], voir si Sabine [Kehm, manager de Mick] le veut, et ensuite nous verrons. » a conclu Wolff.

La Formule 1 aurait perdu sa magie avec des monoplaces « standards »

Ross Brawn a défendu le système de plafonnement des coûts introduit en F1 en 2021, le Britannique estimant que ce budget capé était une bien meilleure idée que d’avoir des monoplaces standards comme cela avait été évoqué il fut un temps.

Depuis la saison 2021, les dix équipes de la grille doivent opérer sous un plafond des coûts fixé à 145 millions de dollars pour la première année, avant d’être abaissé à 140 millions pour la saison 2022. Le plafonnement des coûts en F1 est censé mettre fin [en théorie] à l’écart de dépenses grandissant entre les gros dépensiers et les équipes disposant de moins de ressources, ainsi que le différentiel de performance sur la piste qui en résulte.

Cela donne également aux grandes équipes la certitude du montant qu’elles ont à investir pour être au sommet, et de l’espoir et de la stabilité aux petites équipes. Cela réduit également le coût global de la F1, qui a connu une croissance exponentielle au cours des dernières décennies. Le plafond couvre les dépenses liées aux performances de la voiture, mais exclut tous les coûts de marketing, les frais de pilote de course et les coûts des trois employés les mieux rémunérés de l’équipe.

Après avoir déjà opéré deux saisons sous plafonnement des coûts, la Formule 1 – par la voix de son directeur technique Ross Brawn – dresse un bilan plutôt positif : « Il était essentiel que nous améliorons la course de manière authentique. Comment faire ? Vous devez donner à chaque équipe une chance égale. Une partie de cela est la ressource financière. » estime Ross Brawn, qui prendra sa retraite à la fin de cette année.

« Pendant de nombreuses années, il y avait trois ou quatre équipes sur la grille qui avaient beaucoup plus de ressources financières que les autres et cela ne permettait pas de réduire les écarts. Les concurrents doivent construire leurs propres voitures, c’est l’ADN de la F1. Mais c’est un énorme défi, et dans le passé, plus vous aviez d’argent, meilleure était la voiture que vous pouviez construire. »

« Cela aurait été facile d’avoir des voitures standards, avec les mêmes moteurs, les mêmes spécifications, et nous aurions obtenu un championnat serré, mais vous perdez ensuite la magie de la F1. »

« Le plafonnement des coûts a créé un environnement où les dépenses sont limitées et où les personnes les plus intelligentes gagnent. Les marges entre l’avant [de la grille] et l’arrière vont être beaucoup plus serrées. »

« Je pense que le plafonnement des coûts est une étape très importante pour la F1. Il y a des bugs à résoudre, mais compte tenu de la complexité de l’introduction d’un tel système, c’est fantastique ce que l’équipe de la F1 et la FIA ont réalisé depuis son introduction l’année dernière. »

Lorsque Brawn évoque des « bugs », le britannique veut évidemment parler du dépassement du plafond des coûts par l’équipe Red Bull Racing lors de la saison 2021 et qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois.

L’écurie de Milton Keynes a été épinglée pour un dépassement « mineur » inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA (accord passé avec la FIA) par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle a accepté également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par Red Bull Racing des conditions de l’ABA au cours des douze prochains mois à compter de la date d’émission de cette ABA, entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Adrian Newey admet s’être trompé au sujet des nouvelles règles en F1

Adrian Newey, le directeur technique de l’équipe Red Bull en F1, admet qu’il s’est trompé lorsqu’il a vivement critiqué les nouvelles règles techniques introduites en Formule 1 en 2022.

Au début de la saison 2021, soit un an avant l’introduction des nouvelles règles en F1,  Adrian Newey n’avait pas hésité à critiquer la nouvelle réglementation, le Britannique estimant qu’il s’agissait là d’une « opportunité manquée » de la part de la catégorie reine : « En tant que fan de sport automobile, je ne pense pas que ce sont de bonnes règles. » avait alors déclaré Newey.

« Je pense simplement que c’est dommage et que c’est une opportunité manquée. Tant qu’à proposer une réglementation complètement nouvelle, assurez-vous qu’elle soit bonne. Mais ces règles ne le sont tout simplement pas. »

« Ça reste intéressant, oui, même si je dois admettre que je dois encore trouver quelque chose pour rendre ces règles passionnantes pour moi. Ce n’est pas que je n’aime pas le changement ou le progrès, mais je ne pense tout simplement pas que ce soit une bonne nouvelle réglementation. »

Mais après une campagne 2022 dominée par Red Bull et Max Verstappen, le discours du Britannique a considérablement évolué et il admet désormais sans complexe qu’il s’était trompé au sujet de ces nouvelles régles.

« Quand j’ai lu les règles pour la première fois il y a deux ans, j’étais vraiment frustré. Elles semblaient extrêmement restrictives. Je dois admettre que j’ai dû changer d’avis en travaillant sur ces voitures. » a expliqué Adrian Newey, cité par AMUS.

« Le châssis et l’aileron avant sont très encadrés, mais il y a des zones avec une liberté surprenante. Il s’agit notamment des pontons et du soubassement. Les différentes formes des pontons sont également faciles à distinguer pour les fans et c’est une bonne chose. »

Adrian Newey trouve même plus de plaisir à travailler sur ces nouvelles monoplaces que les précédentes, notamment parce que la courbe d’apprentissage est bien plus abrupte que par le passé : « C’est plus excitant parce que les voitures sont tellement nouvelles. »

« Il s’agit d’une courbe d’apprentissage abrupte pour nous tous. Les monoplaces de l’année dernière [2021, ndlr] étaient le fruit d’un long processus de développement, la réglementation était en place depuis des lustres et bien qu’il y ait toujours eu des changements dans les règles, tout fonctionnait sur le même principe. »

A ce titre, le Britannique estime que les nouvelles règles ont parfaitement fonctionné cette saison en permettant aux équipes de développer des concepts totalement différents à l’image de Mercedes qui a surpris beaucoup de monde en introduisant sur sa monoplace les « sidepods zéro » [des pontons aux formes extrêmement audacieuses] et complétement différents de ceux utilisés par Ferrari ou Red Bull.

Newey admet que son équipe n’avait pas envisagé la solution trouvée par Mercedes lors du développement de la RB18 et qu’il a donc été très surpris en voyant les pontons de la W13 pour la première fois : « La Mercedes a été une vraie surprise. Nous avons négligé cette solution. »

« Il est difficile de juger de l’extérieur [savoir si ce concept fonctionne], mais la Mercedes s’est améliorée au fil de l’année. Pour être honnête, nous n’avons pas eu le temps d’examiner le concept en détail, parce que lorsque vous évoluez sous un plafond budgétaire, vous ne pouvez pas vous offrir ce luxe. »

« C’est pour cette raison que vous empruntez d’abord les chemins qui, selon vous, apporteront le plus de profit. Avec la Mercedes, tout le monde n’aura le stylo copieur que lorsque le concept deviendra soudainement un succès durable. »

Pour l’avenir, Adrian Newey admet que Red Bull ne se lancera pas dans le développement d’un tout nouveau concept et préfère poursuivre son travail sur la base de la RB18 championne du monde en titre : « Nous allons continuer à développer notre concept, parce que nous le connaissons bien. »

« Mais je ne peux pas dire si cette voie est la meilleure, car il est fort possible que quelqu’un d’autre ait une meilleure idée. »

« Aucun d’entre-nous ne sait encore où nous aboutirons en développant nos propres concepts. Peut-être qu’une autre équipe a un potentiel de développement plus important et qui est encore à la traîne aujourd’hui. » a ajouté Newey qui n’exclut la possibilité qu’une écurie trouve en 2023 une solution unique tel que le double diffuseur dans le passé.

A ce jour, la RB18 développée par l’équipe d’ingénieurs d’Adrian Newey reste la monoplace la plus victorieuse avec dix-sept victoires en une seule saison, soit huit victoires de plus que la RB9 de la saison 2013 pilotée à l’époque par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Red Bull donne rendez-vous à ses fans pour fêter ses titres

Avec un total de 17 victoires en 22 courses, Red Bull Racing compte bien célébrer ce record et ses titres constructeur et pilote de la plus belle des manières. Pour ce faire, l’équipe donne rendez-vous à ses fans le 10 décembre à Milton Keynes, siège de l’écurie.

Max Verstappen pourra célébrer comme il se doit son titre décroché avec pas moins de 15 victoires et 454 points au championnat pilotes, deux records dans l’histoire de la Formule 1. Le Néerlandais sera bien sûr accompagné de son coéquipier Sergio Perez et de Christian Horner, Team principal de Red Bull le samedi 10 décembre à Milton Keynes.

Au programme, les fans pourront profiter d’une démonstration des pilotes au volant de la RB7, la F1 à bord de laquelle Sebastian Vettel avait remporté son deuxième titre mondial en 2011. Des invités feront également partie des festivités: les Driftbrothers Elias et Johannes Hountondji, le cascadeur Arunas Gibieza et le pilote de trial Dougie Lampkin, entre autres, iront de leurs démonstrations.

« Nous sommes extrêmement fiers d’avoir notre campus technologique à Milton Keynes. Depuis que nous avons emménagé dans la petite usine avec laquelle nous avons commencé en 2005, la communauté locale a soutenu l’équipe à travers les hauts et les bas. » a déclaré Christian Horner reconnaissant.

« Oracle Red Bull Racing a énormément évolué depuis et les résultats phénoménaux de cette année n’auraient pas été possibles sans ce soutien. Il est tout à fait approprié que nous célébrions cette saison record avec la communauté que nous chérissons et au cœur de la ville que nous sommes heureux d’appeler notre foyer. » conclut le Britannique.

Map of MK Homerun 2022 // Red Bull Racing / Red Bull Content Pool //

Red Bull ouvert à un partenariat après l’arrêt des négociations Porsche

Le patron de l’écurie Red Bull s’est exprimé sur l’incompatibilité d’un partenariat entre Porsche et Red Bull Racing : Christian Horner qui a été le plus jeune patron d’écurie à prendre cette fonction et qui est encore aujourd’hui le plus jeune patron du paddock tient en effet à sa liberté (et à son poste).

Par rapport à d’autres équipes F1, Red Bull bénéficie d’une liberté relative dans ses prises de décision, se privant d’un conseil d’administration et de hautes sphères venant valider ou désapprouver les choix de l’écurie. Cette liberté aurait pu être mise à mal en signant un partenariat, selon Christian Horner qui s’est exprimé dans le cadre du podcast « The Diary of a CEO ».

« Récemment, nous avons été confrontés à ce dilemme: nous avions la possibilité de travailler avec un équipementier [ndlr, Porsche] qui prenait une part importante dans l’équipe. Mais il a été reconnu que notre ADN serait affecté si nous ne pouvions pas continuer à fonctionner exactement de la manière qui a fait notre succès, avec cette capacité à prendre des décisions rapides sans avoir à passer par des couches et des couches de processus et de bureaucratie »

L’équipe Red Bull est d’une certaine manière en pleine mutation : actuellement équipée d’unités de puissance Honda, l’équipe conçoit sa propre technologie qui propulsera les monoplaces 2026. Ces dernières seront frappées par une nouvelle réglementation moteur que vous retrouverez en détail ici.

Christian Horner n’est, en revanche, pas totalement fermé à un éventuel partenariat: « Nous sommes entièrement concentrés sur une unité de puissance Red Bull. S’il y avait un partenaire partageant les mêmes idées qui pourrait apporter quelque chose au projet, alors, bien sûr, il faudrait absolument l’envisager » conclut le patron de Red Bull qui s’apprête en tout état de cause à fêter son cinquième titre constructeur.

Horner persuadé que la chance peut tourner pour Red Bull

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que si l’équipe a perdu la tête du championnat des constructeurs et que si Max Verstappen a perdu du terrain au classement des pilotes, c’était simplement dû à la malchance. Mais le Britannique insiste sur le fait que la chance de l’équipe s’équilibrera sur toute la durée de la saison.

L’avance apparemment confortable de 44 points au championnat de l’équipe Red Bull n’aura pas résisté aux incidents controversés de Max Verstappen lors du premier tour des Grands Prix de Grande-Bretagne et de Hongrie qui ont permis à Lewis Hamilton et Mercedes de reprendre la tête des deux championnats, pilotes et constructeurs. Lewis Hamilton mène désormais Max Verstappen de 8 points, tandis que Mercedes a 12 points d’avance au championnat constructeurs.

Interrogé sur la première partie de la saison, Christian Horner a répondu : « À aucun moment, nous n’avons pensé que nous étions en contrôle absolu. Nous avons remporté six courses au cours de la première moitié de l’année. A chaque fois, les courses sur lesquelles nous n’avons pas marqué, ce n’était pas la faute de Max : Bakou [une crevaison l’a fait sortir tard alors qu’il menait, ndlr], Silverstone [sortie de piste dés le premier tour, ndlr] et Budapest, donc notre chance va tourner.

« Sur la durée de la saison, cela s’équilibrera », a-t-il affirmé, « et j’attends avec impatience la seconde moitié de l’année. La pause estivale est bien méritée pour toute l’équipe, les pilotes auront du temps libre et croyez-moi, nous allons nous battre lors de cette deuxième partie de saison alors oui, ça va être intéressant », a ajouté Horner.

En Hongrie, Max Verstappen a été impliqué dans une collision au virage n°1 déclenchée par le pilote Mercedes Valtteri Bottas. Le coéquipier de Verstappen, Perez, a été pour sa part contraint à l’abandon. Et après les abandons du Néerlandais à Silverstone et à Bakou, Horner a répété que la roue peut tourner dans la seconde moitié de la saison.

« Nous avons eu énormément de malchance au cours des deux dernières courses, cela a été assez brutal pour les pièces, les dommages, les moteurs« , a-t-il déclaré, « mais vous savez, nous allons nous relever et nous allons revenir en nous battant pour la seconde moitié du championnat. »

« Évidemment, ces weekends ont été difficiles, mais les choses peuvent changer très rapidement comme vous venez de le voir, et il y a encore beaucoup de chemin à parcourir dans ce championnat« , a-t-il ajouté.

Malgré ces déconvenues, Red Bull et son écurie soeur AlphaTauri restent les deux seules équipes à avoir marqué chaque weekend cette saison, grâce à la victoire de Verstappen lors de la course sprint de Silverstone. Cette régularité pourra-t-elle leur servir dans cette bataille serrée pour le championnat?

L’abandon de Verstappen ne fait que motiver davantage Red Bull

Le patron de Red Bull Christian Horner a insisté sur le fait que l’abandon de Max Verstappen dimanche dernier à Silverstone ne fait que motiver davantage l’équipe à tout donner dans leur bataille pour le championnat avec Mercedes.

Après un accident à grande vitesse dans le virage de Copse à la suite d’une touchette avec la Mercedes de Lewis Hamilton, le Néerlandais Max Verstappen a fait un court séjour à l’hôpital pour des examens approfondis après avoir frappé la barrière de pneus et encaissé un impact de 51G.

Fort heureusement, Max Verstappen a quitté l’hôpital assez rapidement dans la soirée sans blessure majeure, mais le pilote Red Bull repart de Silverstone en ayant perdu une grande partie de son avance au championnat car son rival Lewis Hamilton – jugé responsable de sa sortie de piste en course – a remporté la dixième manche de la saison.

Revenant sur le week-end passé, Christian Horner a insisté sur le fait que son équipe est désormais davantage motivée dans la lutte pour le championnat du monde.

« C’est une façon incroyablement difficile de terminer le week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne et il va sans dire que nous sommes tout simplement reconnaissants que Max ait pu sortir de la voiture, bien qu’il ait ensuite été emmené à l’hôpital pour des contrôles de précaution. » a déclaré Horner après le course.

« Nous repartons avec une mince avance dans les deux championnats et vous pouvez être sûr qu’une fois que nous aurons eu le temps de réfléchir, ce week-end ne fera qu’ajouter du feu à notre combat au championnat. »

Interrogé pour connaitre l’état de santé de son pilote après l’accident, Horner a indiqué que Verstappen n’avait pas perdu connaissance après son impact : « Non, il n’a pas perdu connaissance. »

« Il était en revanche sacrément essoufflé, c’était un très gros choc, probablement le plus gros de sa carrière. Heureusement, il est sorti seul de sa voiture. »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Red Bull mène toujours le championnat du monde des constructeurs, mais son avance sur Mercedes n’est que de 4 points. Au championnat pilotes, Max Verstappen est toujours leader avec désormais huit points d’avance sur Lewis Hamilton.

Technique : Mercedes met enfin à jour la W12, mais Red Bull ne lâche rien

La bataille Mercedes – Red Bull vue à Silverstone a donné l’un des GP les plus troublés de ces derniers temps, le duel entre Verstappen et Hamilton se terminant par le contact au virage Copse, mettant le Néerlandais Max Verstappen hors course dès le premier tour.

Au-delà de l’aspect sportif lié à la pénalité reçue par Hamilton et aux protestations de l’équipe de Christian Horner, Mercedes renoue avec la victoire pour la première fois depuis le Grand Prix d’Espagne disputé à Barcelone.

Depuis le début de l’ère du turbo-hybride, il n’y avait jamais eu une période aussi longue sans victoire pour l’équipe de Brackley.

Ce week-end à Silverstone, Red Bull semblait toujours avoir la monoplace la plus rapide en piste, surtout avec Max Verstappen qui a dominé les séances d’essais et avec la victoire également dans le nouveau format de qualification Sprint programmée le samedi.

Pour revenir sur la victoire de Mercedes ce dimanche, le retour au succès du GP à domicile de l’écurie du constructeur allemand (le siège de Brackley est à quelques kilomètres de Silverstone) n’est pas uniquement attribuable à l’abandon de Verstappen, car la Mercedes semblait certainement plus performante que ce qui a été vu lors des deux courses en Autriche.

Le W12 à Silverstone s’est dotée d’importantes mises à jour aérodynamiques, très attendues depuis plusieurs Grands Prix. L’équipe de Brackley dans cette première partie de la saison n’a jamais apporté de modifications à sa W12, qui est essentiellement restée la même voiture vue à Bahreïn [première course de la saison], à l’exception de quelques adaptations mineures aux
différentes pistes. James Allison [directeur technique] a toujours admis que toute l’équipe de techniciens est désormais entièrement concentrée sur la voiture de 2022, et que l’amélioration de la W12 serait concentrée sur une meilleure compréhension et un meilleur équilibre de la voiture.

Cependant, avec un championnat du monde à gagner contre une équipe Red Bull qui introduit des mises à jour à chaque GP, cela a probablement fait changer d’avis les ingénieurs de Brackley après les premières courses de cette saison 2021, incitant Mercedes à faire un petit effort pour contrer l’équipe Red Bull sur le plan technique.

Les changements observés à Silverstone concernaient toute la partie aérodynamique centrale de la W12, avec de nouveaux déviateurs de flux (bargeboards) et une disposition sur le fond plat différente.

Le travail réalisé à Brackley visait à rechercher une meilleure efficacité aérodynamique par le bas, ce qui nécessitait également une révision de tous les éléments qui gèrent l’écoulement de l’air sur les côtés. Le ponton n’est plus équipé d’un seul élément, mais nous sommes passés à une solution utilisée par Red Bull avec deux éléments distincts.

La W12 vue à Silverstone n’avait pas le fond plat à bords ondulés, qui avait distingué la monoplace Mercedes à Bahreïn. On pensait à l’époque que Mercedes avait trouvé une solution innovante, et qui serait bientôt copiée par d’autres équipes également. Cependant, les résultats attendus n’étaient pas au rendez-vous, et à part Aston Martin, aucune autre équipe n’a adopté une forme de fond plat ondulée.

Les découpes sur le fond plat et au diffuseur [d’après la nouvelle réglementation] ont mis en difficulté les ingénieurs de Mercedes, qui avec une configuration à faible rake [hauteur du châssis à l’arrière, ndlr] ont plus souffert que d’autres de la nouvelle réglementation. Trouver le bon équilibre donc était la phase initiale pour revenir aux niveaux supérieurs pour Mercedes, pour pouvoir ensuite commencer à introduire des mises à jour ciblées sur la W12.

Mercedes ne voulait certainement pas aborder l’introduction d’innovations techniques de manière agressive, mais ils voulaient attendre quelques GP pour développer de manière adéquate les solutions aérodynamiques à adopter et les introduire simultanément.

Ce qui manque à Mercedes par rapport à Red Bull, c’est surtout l’appui arrière. Ce facteur provient principalement de l’absence d’un train arrière qui donne un maximum de confiance aux pilotes, et qui fait particulièrement mal à Valterri Bottas, qui préfère un arrière plus « lourd » qu’Hamilton.

Par rapport aux GP précédents, Mercedes a tenté à Silverstone de privilégier les vitesses de pointe avec un aileron arrière plus léger, sur une piste où l’appui avant est plus limité. La W12 est capable d’apporter beaucoup de vitesse dans le virage, et des pistes comme Silverstone et Portimao se marient mieux avec les caractéristiques de la voiture noire.

Par rapport à l’Autriche, Mercedes a opté pour un arrière beaucoup plus léger pour les deux pilotes, même si Lewis Hamiton et Valtteri Bottas ont travaillé un peu vendredi en EL1 avec un aileron légèrement plus « lourd ». L’aileron utilisé lors des sessions officielles était équipé du volet DRS à corde réduite, avec un seul pylône.

Mercedes, également grâce à une aérodynamique sur le bas de sa monoplace qui devrait offrir une plus grande force d’appui, a tenté de récupérer de la vitesse de pointe contre une Red Bull toujours très légère sur les ailerons.

Du côté de chez Red Bull, la RB16B parvient à générer beaucoup d’appuis à partir de composants à haute efficacité tels que le fond plat et le diffuseur, ce qui lui permet de toujours rouler avec des ailerons plus « plats », le tout à l’avantage de la vitesse en ligne droite.

En faisant une comparaison directe entre les deux monoplaces rivales de ce championnat, la RB16B vue à Silverstone a opté pour la configuration aérodynamique vue à Bakou (puis étonnamment utilisée au Paul Ricard), avec un aileron arrière en forme de cuillère. De plus, pour aider Sergio Perez à dépasser en course le dimanche après la mauvaise qualification Sprint [dernier sur la grille de départ], il a été décidé de changer la spécification de son aileron arrière avant le départ du Grand Prix et d’utiliser le volet mobile coupé sur les côtés, afin de minimiser la traînée. Ce changement lui vaudra d’ailleurs de prendre le départ de la course depuis la voie des stands car sa monoplace était sous régime de parc fermé depuis vendredi.

La RB16B devrait être la meilleurs monoplace même en Hongrie [prochaine course], même si chaque Grand Prix ne peut jamais être tenu pour acquis dans la prédiction. L’équipe de Milton Keynes continue d’étonner par des nouveautés à chaque GP qu’elle parvient à introduire, ce qui fait qu’elle n’a jamais la même voiture qu’à la course précédente.

Cette tendance s’est confirmée à Silverstone, où pour Verstappen uniquement, l’écurie de Milton Keynes a apporté un fond plat révisé au niveau des générateurs de vortex devant les roues, avec une forme qui rappelle un peu ce qui a été vu sur l’AlphaTauri un peu plus tôt. Un élément a été ajouté et forme une sorte de plan horizontal supérieur, qui relie trois déviateurs de flux comme un pont.

Surtout, il est toujours aussi surprenant de voir comment Red Bull parvient à apporter des innovations sur la piste et qui sont immédiatement efficaces, montrant une excellente corrélation entre les données de la piste et du simulateur.

Par rapport à Mercedes, la direction technique dirigée par Adrian Newey préfère que les mises à jour soient réparties sur plusieurs GP, plutôt que d’introduire un ensemble complet de changements sur un seul rendez-vous.

Le fond plat aperçu à Silverstone sur la Red Bull est une nouveauté complémentaire des mises à jour vues dans les deux courses en Autriche, où de nouvelles planches de dérivation étaient apparues sur la RB16B, et qui étaient révisées à droite dans la partie inférieure près du fond plat.

Le point le plus surprenant à propos de Red Bull cette année n’est pas seulement la continuité avec laquelle les mises à jour sont introduites sur la RB16B, mais c’est surtout la quantité de changements que nous avons vus dans cette première partie de saison sur la voiture de Verstappen et Perez.

L’énième spécification de l’aileron avant a également été confirmée à Silverstone, révisé à plusieurs reprises au cours de cette saison 2021. La gestion du flux commence à partir de l’aileron avant d’une voiture de F1, et à partir de celui-ci dépend une grande partie de l’amplitude de mouvement du flux d’air. La dernière spécification, arrivée en Autriche 2, complète le package d’innovations qui s’est terminé à Silvestone avec la mise en œuvre du nouveau fond plat.

L’aileron avant est un centre névralgique de la voiture, ce qui nécessite un gros travail et une collecte de données dans le tunnel et dans le simulateur. Le plafond budgétaire et l’équilibre des performances ne semblent pour l’instant pas trop freiner l’équipe de Christian Horner.

L’incident qui s’est produit à la courbe de Copse avec la Red Bull numéro 33 aura cependant un lourd impact en termes financiers. Il est presque certain que Verstappen en Hongrie devra avoir un nouveau châssis, ainsi qu’une nouvelle boîte de vitesses et d’autres composants.

L’unité de puissance pour sa part a été envoyée au Japon pour un check-up et Honda devrait confirmer dans les prochains jours si il pourra être réutilisé. En cas de résultat négatif, le pilote néerlandais devra utiliser la troisième unité de puissance à Budapest, et il pourra difficilement terminer la saison sans encourir de pénalités pour pièces remplacées.

Sur le plan technique, la monoplace conçue par Adrian Newey reste en constante évolution, et toute l’équipe croit fermement qu’elle peut remporter un championnat du monde avec Honda. La saison est donc loin d’être terminée.

Classement constructeurs F1 2021

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Verstappen souligne sa bonne relation avec Sergio Perez

Max Verstappen apprécie particulièrement le fait d’avoir un coéquipier rapide à ses côtés cette année, ce qui lui permet de mettre la pression sur l’équipe Mercedes tout en ayant un allié de poids sur la piste à chaque course.

Jusqu’à présent, Max Verstappen a toujours dû se battre « seul » à l’avant de la grille avec ses précédents coéquipiers (Pierre Gasly et Alex Albon) qui étaient légèrement en retrait au volant d’une monoplace toujours très délicate à piloter.

Mais cette année, l’arrivée du très expérimenté Sergio Perez a sensiblement changé la donne pour Verstappen qui peut désormais compter sur son coéquipier pratiquement à chaque course, bien que le pilote mexicain ait mis un certain temps en début d’année avant de trouver son rythme au volant de la RB16B.

Lorsqu’on demande à Verstappen dans le podscast Talking Bull de l’équipe Red Bull ce qu’il apprécie le plus chez Sergio Perez avec qui il travaille pour la première fois cette année, le Néerlandais a répondu : « Qu’on puisse se pousser l’un et l’autre. »

« Nous avons vraiment une bonne relation et nous nous amusons bien ensemble. Sur la piste, nous essayons de tirer le meilleur parti ensemble et cela n’est pas forcément le cas dans toutes les équipes. »

« Sergio aime la Formule 1 et la vie avec sa famille en dehors, je pense qu’il a réussi à trouver le bon équilibre là-dedans et moi de mon côté je peux apprendre beaucoup de cela. »

Depuis son arrivée chez Red Bull, Sergio Perez a déjà décroché une victoire après les neufs premières courses de la saison. Au championnat du monde des pilotes, le Mexicain occupe la troisième place avec 46 points de retard sur Lewis Hamilton.

Le contrat de Sergio Perez avec l’équipe Red Bull arrivera à son terme à la fin de cette saison, mais tout porte à croire que le Mexicain va être reconduit par l’équipe de Milton Keynes pour 2022.

Classement pilotes F1 2021

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Hamilton n’est pas dupe et sait que Verstappen a caché son jeu en EL2

Bien qu’il ait terminé tout en haut de la feuille des temps ce vendredi après-midi lors des EL2 du Grand Prix d’Autriche avec un peu plus d’un dixième d’avance sur son coéquipier et deux dixièmes d’avance sur la Red Bull de Max Verstappen (troisième), Lewis Hamilton n’est pas dupe et sait très bien que Red Bull en a gardé sous la pédale.

Vainqueur la semaine dernière sur le même tracé, Max Verstappen a terminé les EL2 à la troisième position ce vendredi, mais le pilote Red Bull n’était pas sur un tour très rapide, gêné par le trafic et ayant même commis une petite erreur dans le dernier secteur.

« Ils ont définitivement quelque chose de plus dans leur sac, je le sais déjà. » a déclaré Hamilton après sa journée de travail.

« Mais je pense que nous avons fait quelques petits progrès aujourd’hui, mais je pense qu’ils ont encore l’avance de deux dixièmes ou peut-être c’est un dixième et demi, quelque chose comme ça. »

« Nous avons certainement fait quelques petits pas en avant, mais pas assez pour réduire les deux dixièmes. Mais sur un seul tour, ça s’est bien passé de notre côté, c’était plutôt bien, mais je m’attends à ce qu’ils [Red Bull] se dévoilent un peu plus demain. » 

Hamilton a une nouvelle fois déclaré que la puissance disponible du moteur Honda était particulièrement impressionnante – bien que le chef technique de Honda, Toyoharu Tanabe, ait nié plus tôt ce vendredi que leur groupe motopropulseur avait bénéficié d’une amélioration des performances à la mi-saison.

« Ils ont presque le mode de qualifications que nous avions auparavant [le fameux party mode de Mercedes] », a déclaré Hamilton.

« Je ne comprends pas d’où cela vient, mais c’est impressionnant et nous devons travailler dur pour essayer de voir si nous pouvons les égaler dès ce soir. »

Classement des EL2 du GP d’Autriche

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