Horner : Mercedes reste le grand favori pour 2021

Red Bull et Mercedes se sont livrés une bataille acharnée l’année dernière au championnat du monde de F1, mais au final, c’est bien l’équipe du constructeur allemand qui a une nouvelle fois remporté les deux titres mondiaux constructeurs et pilotes en 2020.

Le team principal de l’équipe Red Bull explique que son écurie a connu des problèmes de corrélation dès le début de l’année et qu’en raison de la crise sanitaire – et surtout du confinement – les ingénieurs de Milton Keynes n’ont pas réussi à rattraper le retard avant que la saison 2020 ne débute en juillet en Autriche.

Au moment où Red Bull avait enfin réussi à surmonter les problèmes de la RB16, la moitié de la saison était déjà passée, et ce n’est que lorsque les ingénieurs de Milton Keynes ont réussi à régler l’imprévisibilité de la monoplace qu’ils ont pu à nouveau trouver du temps au tour.

« Nous avons fait un premier pas notable à Silverstone. Nous avons eu des problèmes d’aérodynamisme, ce que nous avons vu dans la soufflerie ne correspondait pas à ce à quoi nous nous attendions. » indique le Britannique à nos confrères d’AMUS.

« Nous avons donc dû reconnaître où nous étions et il y avait aussi le fait que Mercedes avait fait un pas important avec la monoplace et le moteur. Nous pouvions déjà le constater lors des essais hivernaux à Barcelone. »

La longue pause forcée après les essais hivernaux entre mars et juillet en raison du confinement dû à la crise sanitaire aurait pu être une bénédiction pour l’équipe Red Bull pour lui permettre de régler ses problèmes avant le début de la saison, mais en réalité, sur les 125 jours à l’arrêt, le travail n’a été autorisé « que » pendant 63 jours.

Honda de son côté n’a pas pu réagir car le développement du moteur a été gelé, ce qui a signifié que Red Bull n’avait pas d’autre choix que d’accuser un retard de deux dixièmes sur Mercedes tout au long de la saison simplement du côté moteur.

Ce retard a en revanche été gommé en fin de saison lorsque l’équipe Mercedes a dû réduire la puissance de son moteur en raison de problèmes de fiabilité, ce qui a aidé Red Bull lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi, l’ultime Grand Prix de la saison 2020 ayant été remporté par Max Verstappen.

« Le fait que nos voitures soient restées immobiles pendant quatre mois ne nous a pas aidés. Nous étions très ambitieux et même agressifs avec nos outils de simulation, et nous avons peut-être sous-estimé le fait qu’ils ne pouvaient pas remplacer le circuit. »

« En fin de compte, nous avons dû apporter des améliorations aérodynamiques et mécaniques. Nous n’avons montré notre vraie forme que lors de la seconde moitié de saison. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes sera toujours le grand favori pour la saison 2021, Horner admet qu’il ne compte pas sous-estimer son adversaire.

« La question est de savoir jusqu’où Mercedes aurait pu aller [en 2020] et quel a été l’effet lorsqu’ils ont dû réduire la puissance à cause des problèmes de fiabilité [lors des dernières courses]. »

« Vous devez toujours les battre, la victoire [à Abou Dhabi] était bonne pour nous, mais j’ai bien peur que cela a également contribué à motiver encore plus Mercedes. »

« Ils sont toujours les favoris, ils avaient une voiture incroyable l’année dernière et les principales caractéristiques seront également présentes cette année [sur la W12]. »

Ce mardi, l’équipe Red Bull a présenté sa monoplace pour la saison 2021, tandis que l’écurie Mercedes dévoilera sa W12 le 2 mars prochain.

La Red Bull ne s’appellera pas RB17 en 2022

Alors que l’équipe Red Bull présente sa nouvelle monoplace [la RB16B] pour la saison 2021 ce mardi, le directeur de l’écurie de Milton Keynes a expliqué pourquoi la F1 2022 de Red Bull ne s’appellera pas RB17.

Jusqu’à présent, le nom des monoplaces de l’équipe Red Bull suivait la logique en reprenant le nom de l’écurie d’abord suivi du modèle fabriqué, le chiffre n’ayant absolument rien à voir avec l’année [ex: RB14, RB15, RB16….].

Pour cette saison 2021, en raison du gel d’une partie de la règlementation, le nom de la Red Bull 2021 sera RB16B, notamment parce qu’il s’agira du même châssis que la version 2020. Une solution également retenue par l’équipe Williams qui présentera le 5 mars une FW43B.

« C’est la première fois que nous devons reporter le châssis d’une saison à l’autre. Et à cause des règlements d’homologation, il y a un pourcentage élevé de pièces [reportées]. » explique Christian Horner à nos confrères d’AMUS.

« C’est pour cette raison qu’il est plus honnête de l’appeler RB16B [la monoplace 2021] et qu’il n’y aura jamais de RB17. Le prochain modèle en 2022 s’appellera RB18.« 

Lorsqu’on lui demande si la monoplace 2021 aura un aspect radicalement différent par rapport à la RB16 de 2020, le Britannique répond : « Vous connaissez les ingénieurs. »

« Si vous leur permettez de changer quelque chose, alors ils le font. Il est probable que chaque détail serait à nouveau optimisé, mais les règles ont quelque peu restreint ce processus. »

La RB16B donc, sera présentée ce mardi 23 février aux alentours de 12h00 (heure de Paris). La monoplace de l’équipe autrichienne sera pilotée cette année par Max Verstappen et Sergio Perez.

Choisir Perez a été une décision « adulte » de la part de Red Bull selon Horner

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que Red Bull a pris une décision « adulte » en regardant en dehors de sa filière des jeunes pilotes pour choisir le nouveau coéquipier de Max Verstappen pour cette nouvelle saison.

A la fin de l’année dernière, l’équipe Red Bull a décidé de choisir l’ancien pilote Racing Point, Sergio Perez, pour remplacer Alexander Albon à partir de la saison 2021.

Le Mexicain Sergio Perez sera cette année le premier pilote « non-Red Bull » à courir pour l’équipe autrichienne en Formule 1 depuis que l’Australien Mark Webber a été embauché aux côtés de l’Écossais David Coulthard en 2007.

A partir du moment où Sebastian Vettel a remplacé David Coulthard à la fin de la saison 2008, Red Bull a alors toujours choisi de promouvoir des pilotes en provenance de son écurie sœur, la Scuderia AlphaTauri.

Pour 2021, la disponibilité immédiate sur le marché d’un pilote du calibre de Sergio Perez a obligé l’équipe de Milton Keynes à faire un choix radical en ne promouvant pas l’un de ses pilotes.

« C’était une décision extrêmement difficile, et nous avons eu la chance d’avoir le temps de pouvoir pleinement prendre en compte – toute la saison en fait. » a expliqué Horner au magazine britannique Autosport.

« Et c’est très inhabituel pour un pilote de la qualité et de la capacité de Sergio [Perez] d’être disponible sur le marché. »

« Donc, nous avons juste senti que nous serions mieux placés en mettant un pilote plus expérimenté aux côtés de Max alors que nous nous dirigions vers 2021. »

« Je pense que c’était une vision adulte que nous avons prise pour sortir du schéma. Et pour donner une chance à Sergio.« 

« De toute évidence, il a si bien piloté l’année dernière – en particulier dans le dernier tiers de la saison.« 

En ce qui concerne l’avenir d’Albon, Red Bull continuera à travailler avec le Thaïlandais qui a été nommé pilote d’essais de l’équipe cette année, tandis qu’il débutera une campagne en DTM à temps partiel en 2021.

Tanabe se dit « heureux » de l’accord passé entre Honda et Red Bull

Le directeur technique de Honda, Toyoharu Tanabe, est revenu pour la première fois sur l’accord signé entre le motoriste japonais et Red Bull, qui pourra continuer à utiliser la technologie Honda à partir de la saison 2022 malgré le départ de la firme nippone de la Formule 1.

A la fin de la saison 2020, Honda a annoncé qu’il stopperait son programme en Formule 1 à la fin de la saison 2021 pour concentrer ses ressources sur l’électrification de sa gamme d’automobiles.

Cette décision a eu pour conséquence de laisser deux équipes (Red Bull et AlphaTauri) sans moteur à partir de la saison 2022, ce qui a poussé l’écurie de Milton Keynes à mettre la pression sur la FIA en demandant un gel du développement des unités de puissance à partir de cette date pour pouvoir continuer à utiliser le moteur Honda sans devoir dépenser des sommes folles dans son développement.

Le gel des moteurs à partir de 2022 ayant désormais été acté, Red Bull et AlphaTauri continueront donc d’utiliser le bloc V6 hybride japonais pour au moins trois saisons, jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle motorisation en F1 (aux alentours de 2025).

S’exprimant ce vendredi lors de la présentation de la monoplace 2021 d’AlphaTauri, le directeur technique de Honda a eu l’occasion de revenir sur cet accord passé avec Red Bull.

« Je pense que c’est la bonne chose à faire pour Honda, compte tenu de notre relation avec la Scuderia AlphaTauri et Red Bull Racing, et à quel point Honda a bénéficié de ces partenariats. » a déclaré Tanabe.

« Cela reflète également l’importance de notre rôle et de notre histoire, dans le cadre du monde de la Formule 1 depuis plusieurs décennies. Je suis donc heureux que Honda ait pu aider les deux équipes et le sport de cette manière. »

A partir de 2022 donc, Red Bull sera toujours motorisée par un moteur Honda, mais ce dernier sera assemblé sur une chaine de montage à l’intérieur de l’usine Red Bull par le biais d’une entreprise créée pour l’occasion et qui s’appellera Red Bull Powertrains.

Red Bull a d’ailleurs déjà indiqué que le V6 hybride ne porterait plus le badge Honda, mais Red Bull.

Horner voit Verstappen comme une cible de choix pour Mercedes

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, est persuadé que Max Verstappen sera la principale cible de l’équipe Mercedes lorsque le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, décidera de prendre sa retraite de la F1.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que l’équipe championne du monde en titre pouvait un jour venir chercher son pilote vedette pour le placer dans une Mercedes, Horner a dit qu’il n’en doutait pas un seul instant, même s’il n’écarte pas l’idée que l’équipe du constructeur allemand cherchera également à placer ses propres jeunes pilotes.

« Je suis certain que si Lewis décide de s’arrêter, Max sera naturellement le pilote en tête de liste. Mais ils ont également George Russell et ils ont également d’autres pilotes à leur disposition. » explique Horner.

Pour faire en sorte de garder Max Verstappen dans le giron Red Bull, Christian Horner a admis que son équipe devrait faire en sorte de mettre à disposition du pilote néerlandais une machine capable de gagner, alors qu’une clause de performance permettrait à Verstappen de quitter l’écurie à la fin de la saison 2021.

« Bien-sûr, il y en a toujours eu [une clause de performance]. Il y a évidemment un élément de performance lié au contrat de Max. »

« Mais je suis convaincu que nous n’aurons pas besoin de faire référence à des clauses contractuelles et ce sera finalement à nous de livrer une voiture compétitive. C’est ce qu’il veut et c’est ce que nous voulons. »

Red Bull a annoncé ce lundi qu’elle continuerait d’utiliser le moteur Honda à partir de la saison prochaine dans le cadre d’un accord permettant à l’écurie autrichienne de s’approprier la propriété intellectuelle de Honda.

Du côté de chez Mercedes, le Britannique Lewis Hamilton a signé un nouveau contrat avec son équipe, mais ce dernier ne porte que sur une seule saison, ce qui veut dire que le septuple champion du monde pourrait être libre à la fin de la campagne 2021.

Chez Red Bull, pas question de rebadger leur moteur à partir de 2022

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré que la société de boissons énergisantes avait une « vision à long terme » désormais après avoir scellé un accord avec Honda pour racheter la propriété intellectuelle de son moteur.

Ce lundi, Red Bull a annoncé avoir conclu un accord avec Honda pour utiliser la technologie moteur du constructeur japonais à partir de 2022 pendant trois ans, lorsque le développement du moteur sera gelé. Ils dirigeront le projet via leur nouvelle division Red Bull Powertrains Ltd.

Honda de son côté développera son groupe motopropulseur cette année, prêt à être introduit avant la campagne 2022 et avant de quitter le championnat, tandis que Red Bull développera son organisation pour continuer à produire le moteur en interne.

Cela comprend la construction d’une installation où ils peuvent produire leur propre moteur à partir de 2022 jusqu’à 2025, lorsque de nouvelles unités hybrides à faible coût, neutres en carbone et alimentées de manière durable seront introduites en Formule 1.

« Il doit s’agir d’une vision à long terme, car évidemment, les investissements dans les installations nécessaires pour s’y préparer sont assez importants ». a déclaré Horner.

« Vous avez donc à la fois le scénario à court terme des réglementations existantes et, bien sûr, quelles que soient les nouvelles réglementations, nous devons être en mesure de prendre cela également en charge. »

« Stratégiquement, c’est un gros engagement de la part du groupe, cela montre également leur engagement envers la F1. Je pense que nous avons pris en main notre propre destin à cet égard, en intégrant l’unité des moteurs à celle des châssis. »

« Nous aurons une installation capable de concevoir et d’exploiter la prochaine génération de moteurs. »

Horner a déclaré que l’objectif était d’être « indépendant, mais qu’ils seraient prêts à travailler avec un fabricant de moteurs à l’avenir, s’il y avait un intérêt.

« Nous ne serons pas obligés d’avoir un partenaire, nous avons donc l’indépendance de le faire nous-mêmes. Si un partenaire passionnant se présente, il est bien sûr logique de l’examiner très sérieusement – que ce soit un constructeur ou un autre type de partenaire, un fabricant de batteries ou autre. Cela dépend vraiment de la réglementation. »

Pas de moteur rebadgé

Avant la saison 2016, Red Bull a commencé à rebadger ses groupes motopropulseurs Renault avec la marque TAG Heuer, mais ils n’ont pas l’intention de le faire la même chose avec leur nouveau projet.

« En ce qui concerne les badges, il n’y a pas de discussions sur la table à ce sujet, donc ce sera un moteur Red Bull. Comme Mercedes est une Mercedes, ce sera une partie intégrée de la voiture, donc ce ne sera qu’un Red Bull. »

Marko : la création de Red Bull Powertrains est une décision audacieuse

Le Dr Helmut Marko, consultant motorsport pour l’équipe Red Bull Racing, estime que la création d’une toute nouvelle entreprise baptisée Red Bull Powertrains Limited est une décision « audacieuse ».

Ce lundi, Red Bull Racing a officialisé son accord de rachat de la propriété intellectuelle de Honda – qui quittera la Formule 1 à la fin de la saison 2021 – ce qui lui permettra de continuer à utiliser le V6 hybride japonais jusqu’en 2025, date à laquelle une nouvelle motorisation sera introduite en Formule 1.

Les discussions entre Red Bull Racing et Honda au sujet du rachat de la propriété intellectuelle du motoriste nippon ont début l’an dernier, mais il ne manquait plus que le vote effectué la semaine dernière lors de la réunion de la commission F1 concernant le gel du développement des moteurs pour que les deux parties signent un accord.

Le gel du développement des unités de puissance ayant donc été voté, Red Bull s’est officiellement engagée à utiliser le moteur Honda jusqu’en 2025n créant par la même occasion la société Red Bull Powertrains dont les locaux seront situés à Milton Keynes sur la base de l’équipe autrichienne.

« Nous discutons de ce sujet avec Honda depuis un certain temps et suite à la décision de la FIA de geler le développement des groupes motopropulseurs à partir de 2022, nous avons pu enfin  parvenir à un accord concernant l’utilisation continue du moteur hybride Honda. » nous explique Marko.

« Nous sommes reconnaissants de la collaboration de Honda à cet égard et d’avoir contribué à faire en sorte que Red Bull Racing et la Scuderia AlphaTauri continuent d’avoir des groupes motopropulseurs compétitifs.« 

« La création de Red Bull Powertrains Limited est une décision audacieuse de Red Bull, mais c’est celle que nous avons prise après un examen attentif et détaillé. »

« Nous sommes conscients de l’énorme engagement requis mais nous pensons que la création de cette nouvelle société est l’option la plus compétitive pour les deux équipes.« 

Si Red Bull continuera bien à utiliser le moteur Honda à partir de la saison 2022, on ne sait toujours pas si ce dernier sera rebadgé en « Red Bull Powertrains Limited » (RBPL) ou bien si la marque Honda sera toujours apposée sur le V6 hybride.

Red Bull officialise son accord avec Honda

L’équipe Red Bull Racing a officialisé son accord signé avec le constructeur Honda pour pouvoir continuer à utiliser ses moteurs hybrides à partir de la saison 2022 jusqu’à l’introduction d’un nouveau moteur en F1 en 2025.

Le motoriste Honda stoppera son programme en Formule 1 à la fin de la saison 2021, ce qui a forcé Red Bull à demander à la FIA un gel du développement des moteurs à partir de cette date pour lui permettre de racheter la propriété intellectuelle de Honda et continuer à utiliser le V6 japonais au cours des trois prochaines saisons sans devoir dépenser des sommes folles en développement.

Ce gel du développement ayant été voté la semaine dernière lors de la réunion de la commission F1, l’équipe Red Bull peut désormais officialiser son accord avec Honda.

Dans le cadre de cet accord, Red Bull a créé une nouvelle entité [Red Bull Powertrains Limited] dont les locaux seront positionnés sur le campus de la base de l’équipe à Milton Keynes au Royaume-Uni.

« Suite à la décision de Honda de quitter la Formule 1 en tant que fabricant de groupes motopropulseurs à la fin de la saison 2021, Red Bull a conclu un accord avec Honda Motor Co Ltd pour utiliser la technologie des groupes motopropulseurs Honda F1 dès le début de la saison 2022.«  indique l’équipe autrichienne ce lundi.

« L’annonce d’aujourd’hui fait suite à l’introduction par la FIA d’un gel du développement des unités motrices en Formule 1 qui prend effet au début de la saison 2022. »

« L’accord Red Bull / Honda couvre la durée du gel du développement, permettant l’utilisation de la technologie des groupes motopropulseurs Honda dans les voitures de Red Bull Racing et de l’équipe sœur, la Scuderia AlphaTauri, jusqu’à ce que les moteurs de nouvelle génération soient lancés en 2025. »

« Afin d’exécuter le projet, une nouvelle société nommée Red Bull Powertrains Limited a été formée. Cette nouvelle division sera hébergée et exploitée à partir de la base F1 Team de Red Bull Racing sur le Red Bull Technology Campus à Milton Keynes. »

« Cet accord représente une étape importante pour Red Bull dans son parcours en Formule 1. » ajoute le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner.

« Nous avons été naturellement déçus lorsque Honda a pris la décision de quitter le sport en tant que fabricant de moteurs, car notre relation a été un succès immédiat, mais nous sommes reconnaissants de leur soutien pour faciliter ce nouvel accord. »

« Honda a investi considérablement dans la technologie hybride pour assurer la fourniture de groupes motopropulseurs compétitifs aux deux équipes. »

« Nous commençons maintenant à intégrer la division des unités d’alimentation en interne et à intégrer les nouvelles installations et le personnel dans notre campus technologique. »

« En attendant, nous nous efforçons d’obtenir les meilleurs résultats possibles dans ce qui sera la dernière saison de Honda en tant que fournisseur officiel de groupes motopropulseurs. »

Red Bull pourrait rebadger le moteur Honda à partir de 2022

Cette semaine, à la suite d’un vote favorable lors de la commission F1, Red Bull a obtenu le feu vert pour lancer les travaux de sa nouvelle usine pour développer le moteur Honda à Milton Keynes.

L’équipe autrichienne a réussi à obtenir un gel du développement des unités de puissance à partir de la saison 2022 afin de pouvoir racheter la propriété intellectuelle de Honda – qui quitte la F1 fin 2021 – et continuer à utiliser le V6 japonais sans avoir à dépenser des sommes folles dès l’an prochain en développement.

« A partir d’aujourd’hui, la voie a été ouverte pour la création d’une nouvelle entreprise à Milton Keynes. Ce sera Red Bull Powertrains. » s’est félicité le Dr Marko auprès de Motorsport-Magazin.

« Je pense que ce n’est pas seulement une bonne nouvelle pour nous, mais aussi pour l’ensemble de la Formule 1 en général. Cela réduit de façon considérable le facteur coût. »

Malgré le fait que cette décision a été prise pour permettre de réduire les coûts à partir de 2022, Red Bull devra tout de même mettre la main au portefeuille cette année pour construire sa toute nouvelle usine.

L’équipe a déjà pu faire une estimation des coûts au cours des derniers mois et n’attendait plus que le vote lors de la réunion de jeudi dernier pour lancer les travaux : « Maintenant tout va débuter, c’est maintenant que ça commence. » souligne Marko.

Lorsqu’on lui demande si ce n’était plus rentable de racheter la ligne d’assemblage de Honda qui se trouve non loin de celle de Red Bull, l’Autrichien a insisté sur le fait que la ligne d’assemblage de Honda était plus orientée vers les moteurs électriques.

« L’atelier Honda est plus orienté vers les moteurs électriques. Il n’y a même pas les derniers bancs d’essais pour effectuer l’optimisation nécessaire sur les moteurs. Cette infrastructure est à Sakura (au Japon). »

« Cet atelier moteur est conçu techniquement de manière à ce que le développement des moteurs – à condition qu’il reste dans le périmètre envisagé – puisse être réalisé ici en fonction de la nouvelle règlementation.

Bien que Red Bull s’apprête à dépenser beaucoup d’argent, Marko estime que les investissement réalisés par l’équipe devraient porter leurs fruits au cours des trois prochaines années de transition, puisqu’un nouveau moteur n’est pas attendu avant la saison 2025.

« Nous sommes un peu fous, mais nous avons fait un peu de maths et de calculs. C’est un investissement ponctuel dans le bâtiment et, surtout, sur les bancs d’essais. »

« Mais les coûts de fonctionnement ne seront pas tellement plus élevés que si nous avions acheté un moteur quelque part. Cela coûte plus cher, mais pas beaucoup plus. »

Un moteur rebadgé ?

Red Bull a déjà conclu un accord avec Honda concernant la reprise de la propriété intellectuelle, mais il est également possible que les coûts d’exploitation puissent être refinancés par le rebadging du moteur.

« Bien-sûr, pas par un autre constructeur automobile, mais une autre entreprise intéressée par exemple. » explique Marko, alors que Red Bull a récemment nommé les moteurs Renault au nom du fabricant horloger Tag Heuer pour des considérations financières.

Finalement, Red Bull espère tout de même tirer des bénéfices à court terme : « Nous construisons maintenant un moteur en coordination avec l’équipe châssis. »

« Tout sera optimisé des deux côtés, si nous avions eu un moteur Renault par exemple, nous aurions été obligés de construire notre châssis et autres composants autour du moteur donné. »

Red Bull très optimiste quant au gel du développement des moteurs

Du côté de chez Red Bull Racing, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport pour la marque, se veut assez optimiste quant à l’arrêt du développement des moteurs à partir de la saison 2022, ce qui permettrait alors à Red Bull d’utiliser le moteur Honda pour encore quelques années.

Alors que le motoriste japonais Honda s’apprête à stopper son programme en Formule 1 à la fin de cette saison 2021, l’équipe Red Bull Racing va en théorie se retrouver sans moteur à la même date.

La réglementation impose aux fabricants d’unité de puissance ayant le moins de clients en F1 d’équiper une écurie si cette dernière se retrouve du jour au lendemain sans moteur.

Dans ce contexte, et alors que Alpine n’a aucune écurie cliente à ce jour, l’équipe du constructeur français serait donc obligée de proposer son moteur à Red Bull à la fin de la saison 2021.

Mais Red Bull de son côté souhaite plutôt racheter la propriété intellectuelle de Honda pour continuer à utiliser l’unité de puissance du motoriste japonais une fois que ce dernier aura stoppé son programme.

Le problème pour Red Bull est que l’équipe va devoir dépenser des sommes folles au cours des prochaines saisons pour mettre à niveau le moteur Honda et essayer de rattraper le retard sur les grands constructeurs que sont Mercedes, Renault et Ferrari.

Pour ne pas avoir à dépenser justement autant d’argent et d’énergie, Red Bull a proposé à la fin de l’année dernière un gel des moteurs à partir de la saison 2022, ce qui lui permettrait de continuer à utiliser le bloc V6 Honda sans se soucier du développement coûteux de ces moteurs très complexes.

Un vote doit avoir lieu lors du prochain conseil mondial du sport automobile (mi février), et selon Helmut Marko, cela ne devrait être qu’une simple formalité.

« Nous avons besoin de six des dix votes des équipes, ce qui signifie seulement une majorité simple. » explique l’Autrichien à nos confrères de F1insider.

« Je suppose qu’en plus de Red Bull et AlphaTauri, les trois équipes Ferrari, Ferrari, Alfa Romeo et Haas, ainsi que Renault, seront également d’accord. »

Selon Marko, la raison pour laquelle les quatre équipes mentionnées (hors Red Bull et AlphaTauri) ci-dessus ont hésité à donner un vote favorable lors du dernier conseil était due à des formulations juridiques qui ont désormais été ajustées.

Si Helmut Marko voit juste, cela signifierait que Mercedes et ses trois équipes clientes (Aston Martin, Williams et McLaren) ne pourraient plus bloquer ce changement de règle.

Wolff s’attend à une équipe Red Bull « beaucoup plus forte » avec l’arrivée de Perez

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, s’attend à ce que Red Bull soit un adversaire beaucoup plus fort en 2021 après avoir signé le Mexicain Sergio Perez comme nouveau partenaire de Max Verstappen.

Sergio Perez, qui s’est retrouvé sans baquet après l’annonce de son remplacement chez Aston Martin par Sebastian Vettel à partir de la saison 2021, a été embauché à la dernière minute par l’équipe Red Bull pour remplacer le Thaïlandais Alexander Albon qui n’a pas réussi à convaincre ses employeurs de le conserver pour 2021.

Alex Albon a régulièrement eu du mal à suivre le rythme de son coéquipier Max Verstappen l’an dernier, ne remportant que deux podiums au terme de la saison 2020. Verstappen quant à lui a signé deux victoires et neuf podiums, marquant plus du double de points qu’Alex Albon.

Après l’annonce de Red Bull à la fin de l’année qui a officialisé l’arrivée de Perez à Milton Keynes à partir de 2021, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a déclaré qu’il pensait que Perez méritait amplement de faire partie d’une grande équipe comme Red Bull et que son arrivée ferait de Red Bull une menace plus importante au championnat.

Le patron de l’équipe Mercedes rejoint complétement l’avis de son pilote et estime que Red Bull va certainement poser un plus grand défi à Mercedes en 2021.

« Certainement, je pense que Red Bull, avec Perez, sera un adversaire beaucoup plus fort aux championnats des pilotes et des constructeurs. » a déclaré l’Autrichien à l’ORF.

« Je pense que Sergio sera vraiment très fort et je pense qu’il sera intéressant de voir comment Perez résiste à Verstappen. C’est un nouvel adversaire. »

« Sinon, ce sera une saison avec les mêmes voitures que l’an dernier. Mais je pense que Honda mettra l’accent sur la puissance pour se battre au championnat pour sa dernière année en tant que constructeur. C’est pourquoi ce sera très intéressant. »

En 2021, Mercedes aura l’occasion de remporter un huitième titre mondial chez les constructeurs, tandis que Lewis Hamilton (qui n’a toujours pas signé de contrat) aura l’opportunité d’aller chercher un huitième titre mondial au championnat des pilotes, lui permettant de devenir ainsi l’homme le plus titré de l’histoire de la Formule 1.

Perez se laisse cinq courses pour être au niveau de Verstappen chez Red Bull

Le nouveau pilote Red Bull, Sergio Perez, se laisse cinq Grands Prix pour être au niveau de son nouveau coéquipier Max Verstappen.

Après sept saisons passées chez Racing Point (désormais Aston Martin), Sergio Perez fera ses débuts avec l’équipe Red Bull cette année aux côtés de Max Verstappen et le Mexicain estime que le Néerlandais fait partie des pilotes les plus forts de la grille.

Avec un seul jour et demi pour s’adapter à sa nouvelle monoplace lors des essais hivernaux, Sergio Perez sait que la tâche ne sera pas facile pour lui, mais le pilote mexicain est convaincu qu’il arrivera à tirer le meilleur parti de sa monoplace d’ici la cinquième course de l’année.

« Après cinq courses, je pourrai déterminer quelle est la vitesse réelle de Max, mais je suis sûr que c’est un pilote très rapide et talentueux. » explique Perez à nos confrères du journal néerlandais De Telegraaf.

« Je pense que Max est l’un des pilotes les plus rapides, voire même le plus rapide en Formule 1 actuellement. Ce sera donc un grand défi et c’est ce qui le rend passionnant. »

« Vous ne pouvez vous comparer que lorsque vous êtes dans la même voiture, donc j’ai hâte de courir. J’ai hâte de pouvoir tirer le meilleur parti de la voiture. »

Rappelons qu’en 2020 Sergio Perez a terminé à la quatrième place au championnat des pilotes malgré deux Grands Prix loupés en raison du Covid et deux abandons sur problème mécanique.

Toto Wolff répond aux récents propos de Christian Horner

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’est pas d’accord avec les récents propos tenus par son homologue chez Red Bull, le Britannique Christian Horner.

Il y a quelques jours, Horner a déclaré à nos confrères de RacingNews365 que Max Verstappen était un bien meilleur pilote que Lewis Hamilton et que la pige réalisée par le jeune George Russell au volant de la Mercedes au Grand Prix de Sakhir 2020 en remplacement d’Hamilton, positif au Covid-19,  n’avait fait que confirmer son sentiment.

« Je pense qu’il est le meilleur, oui. » a affirmé Horner. « Les performances de Russell chez Mercedes l’ont confirmé pour moi. »

« Max et Lewis se démarquent pour moi, mais même si nous ne devons absolument pas être aveugles à tout ce que Hamilton a accompli, il a accès à un bon package tandis que Max doit tirer bien plus de sa voiture. »

« Vous pouvez le constater par le simple fait qu’un pilote Williams s’est qualifié directement sur la première ligne de la grille et a failli gagner la course. »

« Si quelqu’un devait monter dans la voiture de Max, s’il était atteint du coronavirus, il n’atteindrait jamais son niveau de performance. »

« Son rythme en qualifications est à un niveau extraordinaire et son approche de la course est excellent, ainsi que sa gestion des pneus.Max est devenu meilleur pour lire la course, donner des retours à l’équipe mais aussi, par exemple, pour gérer sa déception. »

« Si vous regardez sa performance à Abou Dhabi [dernière course de la saison 2020], sa pole était phénoménale. Max a contrôlé la course et a réalisé une performance mature du début à la fin. »

Toto Wolff pour sa part ne veut pas entrer dans ce débat avec son homologue, mais l’Autrichien insiste sur le fait qu’il est impossible de juger les performances d’un pilote sur une seule course.

« Horner ne peut pas s’empêcher de faire des commentaires en coulisses. Mais cela fait partie de son jeu. » a déclaré Wolff à l’ORF.

« L’avenir s’annonce radieux avec les talents à venir et dans la même voiture vous pourrez voir qui est le meilleur. »

« Mais nous n’avons pas encore vu Hamilton courir contre Russell, donc nous ne pouvons pas juger [de sa performance]. Nous n’avons pas vu non plus Charles Leclerc au volant d’une voiture compétitive. »

Pour terminer, Toto Wolff n’a pas manqué de glisser un petit tacle à Christian Horner, qui devra gérer cette année un tout nouveau duo de pilotes chez Red Bull avec l’arrivée de Sergio Perez aux côtés de Max Verstappen.

« J’ai une haute opinion de Sergio Perez et je suis vraiment curieux de savoir comment il va se comparer à Max Verstappen. » conclut Wolff.