Steiner veut interdire à un propriétaire de posséder deux équipes en F1

Dans le contexte de la polémique de Singapour, Günther Steiner s’est opposé au fait de pouvoir posséder deux écuries en F1 comme Red Bull actuellement, admettant toutefois qu’une telle règle serait complexe à mettre en place.

Depuis 2006, Red Bull est propriétaire de deux écuries en F1. L’écurie dite mère, à savoir Red Bull Racing, mais également l’équipe junior, actuellement nommée Visa Cash App RB.

“Dans un sport comme la Formule 1, aucun propriétaire ne devrait avoir deux équipes”, a ainsi affirmé Steiner sur le podcast Red Flags. “On ne peut jamais se défaire du soupçon qu’il y a des consignes d’équipe entre les écuries.”

“Je pense que nous devons respecter ce que Red Bull a fait à l’époque. J’y ai participé lorsqu’ils ont acheté Minardi. La F1 était en difficulté. Minardi était en difficulté, elle aurait disparu sans un sauveur. La F1 a beaucoup évolué depuis cette époque. À l’avenir, il sera peut-être possible d’interdire la possession de deux équipes.”

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Steiner se demande comment mettre cette règle en place

Günther Steiner s’est ensuite demandé comment éviter ce problème, sachant que Red Bull est déjà propriétaire de deux écuries.

“Cela ne devrait pas être aussi radical que dans les Accords Concorde. Non”, poursuit Steiner. “Ce que Red Bull a mis dans la F1 pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui est tout à fait incroyable.”

“En fin de compte, vous ne pouvez pas leur dire ce qu’ils doivent faire avec leurs équipes. Mais à l’avenir, il faudra y réfléchir. Comment pouvons-nous l’éviter ?”

Alors que l’ancien directeur de l’écurie Haas ne semble pas avoir la solution au problème posé, il est revenu sur la polémique née en fin de course à Singapour liée à ce sujet.

Daniel Ricciardo, pilote VCARB écurie soeur de Red Bull, avait été appelé aux stands pour chausser des pneus neufs et ainsi prendre le meilleur tour. Lando Norris, principal rival au championnat de Max Verstappen, pilote Red Bull, s’était alors fait subtiliser le point du meilleur tour.

“Si Visa Cash App n’appartenait pas au même propriétaire, personne n’aurait eu ce soupçon,” reconnaît Steiner. “Tout le monde aurait dit que c’était le dernier tour de piste de Daniel Ricciardo.”

“Si, par exemple, Sauber avait fait le dernier tour [et signé le meilleur tour]. Est-ce que quelqu’un aurait été inquiet ? Non. Le problème, c’est qu’ils appartiennent aux mêmes propriétaires.”

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Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.

Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.

En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.

Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.

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Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?

Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”

Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.

Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”

Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.

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Steiner retrouve le paddock de la F1 en tant que consultant TV

Guenther Steiner – l’ancien Team Principal de l’équipe Haas en Formule 1 – va très vite retrouver le paddock de la F1 puisque l’Italien a été annoncé comme consultant de luxe par la chaîne de télévision RTL en Allemagne.

Steiner – dont le contrat avec l’équipe Haas n’a pas été renouvelé à la fin de la saison dernière – sera présent dans le paddock de la Formule 1 avec RTL lors de sept week-ends de Grand Prix en 2024, à commencer par la première manche de l’année qui se dispute à Bahreïn du 29 février au 02 mars.

« Avec Guenther Steiner, nous avons réussi à recruter un manager de longue date et un expert de la Formule 1 directement du paddock devant les microphones de RTL, qui enrichira nos émissions en direct avec des informations actuelles et un franc parler. »

« De plus, Steiner est « un vrai personnage » qui est extrêmement populaire parmi de nombreux fans de Formule 1. » a déclaré Inga Leschek, gestionnaire RTL+.

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas se réjouit de pouvoir retrouver un environnement familier dès ce week-end à Bahreïn, mais à un poste différent de celui auquel il était habitué : « La Formule 1 est une compétition au plus haut niveau, sur circuit et dans le paddock. » a-t-il ajouté.

« Comment évaluer la performance des pilotes et qu’est-ce que cela signifie pour les organisations qui les soutiennent ? J’ai hâte d’examiner ces processus avec cette solide équipe à l’antenne et de partager mes analyses des événements de course. »

Dans le cadre d’un partenariat avec Sky Deutschland, RTL a notamment obtenu les droits de sept courses de F1 et de douze séances de qualifications/sprints en direct lors de la saison 2024, exclusivement pour la télévision gratuite. 

Haas : Le départ de Steiner n’a aucun impact sur l’engagement de Moneygram

Moneygram, le sponsor titre de l’équipe Haas, assure que le départ du désormais ancien Team Principal Guenther Steiner – remplacé à partir de 2024 par le Japonais Ayao Komatsu – n’a eu aucun impact sur l’engagement de la société auprès de l’écurie américaine. 

Fin 2023, l’équipe Haas a choisi de ne pas renouveler le contrat de son emblématique Team Principal, Guenther Steiner, dont la popularité n’a cessé de croître au fil des années, notamment grâce à Netflix et la série Drive To Survive dans laquelle l’Italien a tenu un rôle central et s’est fait connaître auprès du grand public.

Malgré sa popularité, les résultats se sont fait attendre ces dernières années, et le propriétaire de l’écurie Haas, Gene Haas, a donc pris la décision de remplacer Steiner par Ayao Komatsu. Ce changement de directeur à la veille de la saison 2024 n’aura cependant aucun impact sur l’engagement du sponsor titre Moneygram assure le directeur marketing de la société.

« Guenther est parti et était très aimé dans Drive To Survive. Mais les gens qui ont aimé Guenther aimeront toujours Guenther, parce que c’est un gars formidable. » a déclaré Greg Hall.

« Du point de vue de la course, les entraineurs changent tout le temps. Vous pouvez être un excellent entraineur, mais si vous ne produisez pas de résultats, les propriétaires ont tendance à apporter des changements. Je pense que la plupart des gens peuvent comprendre cela. »

« Nous allons continuer à faire les choses que nous avons faites l’année dernière, en rapprochant les fans et les clients de l’action et c’est ce qui fait que tout fonctionne pour nous. » a-t-il ajouté.

« Nous avons terminé 10ème l’année dernière et nous avons obtenu des résultats fantastiques d’un point de vue marketing. Il n’y a donc aucune corrélation qui doit être liée à votre position au classement des constructeurs. »

La société Moneygram – qui est devenue sponsor titre de l’équipe américaine en 2023 – a signé un contrat de cinq saisons avec l’équipe Haas. 

Chez Haas F1, Komatsu ne fera pas du « Guenther Steiner »

Ayao Komatsu a pris cette année la tête de l’équipe Haas en remplacement direct du Team Principal historique de l’écurie américaine, l’Italien Guenther Steiner. Si le Japonais doit assumer pour la première fois de sa carrière un tel poste, il n’en demeure pas moins motivé pour faire avancer son équipe dans la bonne direction et la faire décoller de la dernière place du championnat du monde où elle se trouve actuellement.

« Je suis vraiment bouleversé par le soutien positif qui m’a été apporté. » a déclaré Ayao Komatsu à Formula1.com lors de sa toute première interview depuis qu’il a obtenu son nouveau poste chez Haas.

« Tout le monde a été vraiment positif, enthousiaste et solidaire. Donc, je suis très enthousiasmé par ce que nous pouvons améliorer avec les gens que nous avons ici. Je sais qu’il y a beaucoup de gars talentueux et de grande qualité ici, donc je veux vraiment leur fournir l’environnement et le cadre afin qu’ils puissent montrer le meilleur d’eux-mêmes. »

Komatsu remplace Guenther Steiner qui a joué un rôle clé dans la constitution de l’équipe en partant de zéro et qui est devenu une vraie star grâce à la série de Netflix Drive to Survive et le Japonais – au caractère bien différent de son prédécesseur – assure qu’il ne cherchera pas à faire « du Steiner ».

« Bien sûr, je n’essaie pas d’être Guenther Steiner ! C’est une personne très différente. Honnêtement, nous nous entendions très bien. Nous nous respectons, nous respectons les positions et les rôles de chacun pendant et en dehors du travail. Nous allions aussi beaucoup dîner ensemble pendant les week-ends de course – encore une fois, pas pour parler de travail, mais parce que nous nous entendions bien. Mais je ne suis pas là pour remplacer Guenther Steiner en tant que personnage. »

« C’est un personnage très différent, comme vous le savez, et il a des forces et des faiblesses très différentes des miennes. Je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre et Gene [Haas, propriétaire de l’équipe] le sait et si Gene voulait un remplaçant à Guenther Steiner de cette façon, il aurait nommé quelqu’un d’autre. Je comprends donc que Gene veut quelque chose de différent et j’essaierai d’être la meilleure version de moi-même plutôt que d’essayer d’être quelqu’un d’autre. »

Plus axé sur la technique 

Komatsu admet sans complexe qu’il n’a pas d’expérience en tant que Team Principal, mais lors d’une conversation avec le propriétaire Gene Haas, il est devenu clair que son patron voulait changer de tactique et avoir un leader plus axé sur la technique, alors qu’il recrutera ensuite un poste distinct (probablement un directeur d’exploitation) pour s’occuper des autres domaines.

« Quand on m’a donné cette opportunité, j’ai simplement dit clairement à Gene : ‘Vous connaissez mon expertise, cela ne sert à rien que j’essaye de me concentrer sur le côté marketing et d’essayer d’obtenir un parrainage parce que ce n’est pas là que se trouvent mes compétences' ». explique Komatsu. 

« Dans ce domaine, j’ai besoin de quelqu’un d’autre qui est un expert dans ce domaine pour le diriger, puis je peux me concentrer sur le côté technique, en essayant d’avoir une organisation qui nous permette d’améliorer le côté technique de l’équipe. »

« Alors oui, c’est une responsabilité très différente, mais en même temps, quel que soit le travail que j’ai fait – et j’ai été dans la dynamique des véhicules, ingénieur de performance, ingénieur de course, ingénieur de course en chef – lorsque vous faites votre travail actuel, vous faites toujours de votre mieux dans le travail que vous faites mais vous regardez aussi « ok, quelles sont les autres contraintes ? » Si certaines choses sont améliorées, comment puis-je faire un meilleur travail ? »

« En plus de mon travail précédent, cette équipe compte bien sûr beaucoup pour moi car j’étais là depuis le premier jour. Je connais le potentiel de cette équipe, donc dans certains domaines, je peux voir  « oh, peut-être que vous pourriez envisager de faire les choses différemment, etc ». Donc, dans ce sens, nous ne sommes pas à court d’idées, si vous voulez, donc il y a de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons nous pencher pour améliorer l’équipe. »

Pas de changement radical

Le Japonais a laissé entendre qu’aucun changement radical ne doit être attendu à court terme chez Haas, car Komatsu estime qu’il y a des gains à réaliser dans plusieurs domaines clés de l’équipe : « Je crois qu’avec ce que nous avons, nous pouvons faire un meilleur travail, c’est sûr. » a-t-il ajouté.

« Avec les gens, avec les idées que les gens ont, si nous les mettons ensemble, je suis sûr que nous pouvons faire un bien meilleur travail. »

« Et puis une fois que nous arrivons au stade où nous pourrons dire que nous avons maximisé et que nous sommes une équipe de course efficace, alors il y aura une prochaine étape. Mais je pense que nous en sommes loin si vous voulez, alors oui, je me concentre sur l’amélioration de ce que nous avons, c’est sûr, pour commencer. »

« Quoi que nous apprenions au cours de l’année 2024, je suis sûr que cela nous aidera à définir très clairement ce que nous ferons dans cinq ans, huit ans, dix ans. »

Avec trois usines positionnées dans trois pays différents (Italie, Royaume-Uni et Etats-Unis), l’équipe Haas peut rencontrer à certains moments des problèmes de communication qui ont évidemment un impact sur les performances. Bien qu’il admette que ce point ne peut pas être résolu rapidement, Komatsu pense qu’il peut être amélioré à court terme.

« Bien sûr, les désaccords surviennent partout. C’est sain. Ce n’est pas un problème. Mais pour avancer, tout le monde doit être sur la même ligne. Nous avons réglé tous les désaccords, en tant qu’équipe, nous avons décidé d’aller dans cette direction. »

La VF-24 est-elle meilleure que la VF-23 ?

Concernant la monoplace 2024, l’équipe Haas fera rouler la VF-24 pour la première fois lors d’un shakedown à Silverstone le 11 février, avant de reprendre la piste une deuxième fois à Bahreïn deux jours avant les débuts des essais hivernaux.

Bien que l’équipe Haas a beaucoup travaillé au cours de l’hiver pour faire en sorte de développer une monoplace rapide, Ayao Komatsu admet que le début de saison pourrait être difficile pour son équipe.

« La voiture 24 est une étape claire, mais je ne pense pas qu’elle soit suffisamment bonne face à la concurrence pour commencer, car nous avons commencé assez tard. » explique le Japonais.

« Nous avons également modifié le concept très tard, puis en procédant à la mise à niveau d’Austin [au GP des Etats-Unis en 2023], nous avons un peu détourné nos ressources. Je suis réaliste quant à la voiture que nous présenterons à Bahreïn, mais pas de manière négative. Ce n’est pas la faute de nos ingénieurs, de nos gars. Ce sont de bonnes personnes. »

« Pour moi, la clé est que quelle que soit la voiture que nous aurons à Bahreïn, quel que soit le problème que nous rencontrons, nous essaierons de le comprendre et ensuite de partir de là en tant qu’équipe. »

« Nous sommes une petite équipe comme vous le savez. Nous devons agir ensemble, sinon nous n’avons aucune chance. Pour répondre directement à votre question pour savoir si c’est un pas en avant. Est-ce assez bien ? Non, mais ce que nous faisons à partir de ce moment-là, c’est de voir comment nous pouvons montrer que nous pouvons améliorer l’équipe. »

Pour rappel, l’équipe Haas a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.

Helmut Marko : « Steiner est devenu victime de sa popularité »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que le licenciement de Guenther Steiner par le patron de l’équipe Haas est en lien avec la popularité croissante de l’Italien au cours des dernières années, notamment grâce à la série Drive to Survive de Netflix dans laquelle il occupait un rôle central.

A la veille de la saison 2024 de F1, l’écurie Haas a annoncé le départ avec effet immédiat de son Team Principal historique, Guenther Steiner, à la tête de l’écurie américaine depuis ses débuts en catégorie reine en 2016 (il a débuté en 2014). L’Italien a été remplacé par le Japonais Ayao Komatsu qui fait partie de l’équipe depuis quelques années.

Officiellement, Gene Haas – propriétaire de l’équipe éponyme – a déclaré que Steiner a été licencié pour « des raisons de performances », alors que l’écurie a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.

Mais certains comme Helmut Marko estiment que Steiner – qui était devenu l’un des chefs d’équipe les plus célèbres de la grille grâce à son rôle principal dans la série documentaire Drive to Survive sur Netflix – a exercé des pressions en utilisant sa notoriété pour détenir des participations dans l’équipe, ce qui n’aurait pas plu à Gene Haas.

« Disons les choses de cette façon : quiconque devient trop populaire grâce à un documentaire comme Netflix a tendance à décoller. Mais si vous volez trop haut et trop vite, vous vous écraserez aussi plus vite. » a déclaré Helmut Marko à F1-Insider.

« J’ai seulement entendu dire qu’il voulait convertir sa popularité en actions dans l’équipe, et cela ne séduisait pas le propriétaire Gene Haas. »

« C’est souvent le cas dans notre sport où l’équipe prime toujours sur l’individuel. Steiner est devenu victime de sa popularité. » estime Marko.

Guenther Steiner pour sa part a admis récemment qu’il ne s’attendait pas à devoir quitter l’équipe Haas aussi brutalement, l’Italien ayant appris son licenciement entre Noël et le Nouvel an, ce qui ne lui a pas permis de dire au revoir aux personnes avec lesquelles il a travaillé au cours de son passage chez Haas entre 2014 et 2023.

« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. » a déclaré Steiner le week-end dernier de passage au salon Autosport au Royaume-Uni.

« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »

Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.

« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »

« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »

« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »

Steiner s’exprime pour la première fois depuis son licenciement

Guenther Steiner s’est exprimé pour la première fois depuis l’annonce de son licenciement surprise faite par l’équipe Haas ce 10 janvier à la veille de la saison 2024 de Formule 1.

Ce mercredi 10 janvier, l’écurie Haas a créé la surprise en annonçant le remplacement de son Team Principal historique, Guenther Steiner, par le Japonais Ayao Komatsu. Steiner occupait ce poste depuis 2014 – soit deux ans avant les débuts de l’équipe américaine en F1 en 2016. 

Lors de l’annonce de son licenciement, Steiner n’a pas pris la parole, mais c’est désormais chose faite ce samedi et l’Italien a d’abord tenu à remercier les personnes avec lesquelles il a travaillé au cours des dernières années chez Haas : « Puis-je d’abord commencer avec quelque chose de personnel ? Je n’ai pas eu l’occasion de remercier certaines personnes lorsque j’ai quitté Haas F1. » a déclaré Guenther Steiner au micro de David Croft lors de l’Autosport International qui se déroule à Birmingham.

« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. »

« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »

Revenant un plus en détail sur les circonstances de son licenciement, Steiner a indiqué qu’il avait appris la nouvelle « entre Noël et le Nouvel an » et que son départ précipité signifiait qu’il n’avait pas pu dire au revoir à tout le monde dans les règles de l’art.

Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.

« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. »

« Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »

« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »

« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »

« En plus, c’est bien de rester en famille. Ma fille a 14 ans, elle est assez exigeante, elle a un avis sur tout. J’essaie de la gérer maintenant, ce qui semble être plus difficile que de diriger une écurie de F1 pour le moment ! Je fais ça depuis quelques mois mais je serai présent à certaines courses, et les gens me verront peut-être même à la télévision. »

Départ de Steiner, avenir de l’équipe : Gene Haas s’explique

Gene Haas, propriétaire de l’écurie éponyme, a expliqué les raisons qui l’ont poussé à se séparer à la veille de la saison 2024 de F1 de son Team Principal, Guenther Steiner, à la tête de son équipe depuis 2014.

Ce mercredi 10 janvier, l’écurie Haas a créé la surprise en annonçant le départ de son directeur emblématique Guenther Steiner et en nommant dans la foulée son remplaçant, le Japonais Ayao Komatsu, directement promu de son poste de directeur de l’ingénierie.

Dans un entretien exclusif pour le site de la Formule 1, le propriétaire de l’équipe, Gene Haas, est revenu un peu plus en détail sur les raisons qu’il l’ont poussé à se séparer de Guenther Steiner juste avant que la saison 2024 ne débute. Sans réelle surprise, l’Américain a indiqué qu’il s’agissait d’une question de performances.

« C’était une question de performances. Nous en sommes à notre huitième année, sur 160 courses – nous ne sommes jamais montés sur un podium. Ces dernières années, nous étions dixième ou neuvième. » a expliqué Gene Haas.

« Je ne suis pas assis ici à dire que c’est la faute de Guenther, ou quelque chose comme ça, mais il semble que c’était le moment approprié pour faire un changement et essayer une direction différente, car il ne me semble pas que continuer avec ce que nous avions allait fonctionner. »

Rien de personnel donc selon Gene Haas qui a insisté sur le fait qu’il apprécie toujours autant « son ami » Steiner : « C’est vrai, j’aime bien Guenther. Mais nous avons eu une fin d’année difficile. »

« Je ne comprends pas vraiment ce qui n’a pas fonctionné, et en fin de compte, c’est une question de performance, je n’ai aucun intérêt à être dixième. »

Depuis ses débuts en catégorie reine en 2016, l’équipe Haas n’a jamais vraiment réussi à décoller du bas de classement hormis en 2018 lorsque l’écurie américaine a terminé cinquième au championnat du monde des constructeurs. Les années suivantes, Haas a terminé neuvième en 2019 et 2020, dixième en 2021, huitième en 2022 et une nouvelle fois dixième en 2023.

Un nouveau départ avec Komatsu

Gene Haas espère que sous la houlette d’Ayao Komatsu, le nouveau Team Principal, son équipe sera en mesure dès cette saison de remonter dans la hiérarchie. L’Américain a d’ailleurs expliqué que son choix s’est naturellement porté sur le Japonais qui fait partie de l’équipe depuis 2016 et a plus de 20 ans d’expérience en Formule 1.

« Nous avons regardé de l’intérieur qui avait le plus d’expérience. » a expliqué Gene Haas. « Ayao fait partie de l’équipe depuis le premier jour, il en connaît les tenants et les aboutissants. Ma plus grande préoccupation est que lorsque nous irons à Bahreïn, nous devrons nous présenter avec une voiture prête à partir. Peut-être qu’en ayant une approche plus managériale et plus technique, nous verrons si cela présente des avantages. »

« Je pense que Guenther avait une approche plus humaine de tout ce qui concernait les gens et la façon dont il interagissait avec les gens, il était très bon dans ce domaine. Ayao est très technique, il regarde les choses en se basant sur des statistiques : voici ce que nous faisons de mal, où pouvons nous faire mieux. C’est une approche différente. Nous avons vraiment besoin de quelque chose de différent parce que nous n’étions pas vraiment bien. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi il n’a pas choisi une personne extérieure à l’équipe, alors que d’anciens chefs d’équipe sont disponibles sur le marché, comme par exemple, Otmar Szafnauer (ex Alpine), Mattia Binotto (ex Ferrari) ou encore Jost Capito (ex Williams), Gene Haas répond : « Je dirige Haas Automation depuis plus de 40 ans maintenant [sa société]. Lorsqu’on fait venir des gens de l’extérieur, il leur faut du temps pour apprendre, six mois à un an, et beaucoup de temps, même si on ne les aime pas. Il vaut mieux prendre des gens que vous connaissez, et même s’ils ne correspondent pas parfaitement, au moins vous savez ce que vous allez obtenir. »

« Cela a plutôt bien fonctionné pour nous ici chez Haas Automation, donc j’applique vraiment de nombreux éléments de base qui étaient ici à l’équipe de Formule 1. J’aime vraiment avoir des gens que je connais, qui comprennent les opérations quotidiennes, comprennent les gens, [plutôt] que de faire appel à un étranger qui va tout remuer et créer le désordre. »

Haas n’est pas à vendre !

Alors que de mauvais résultats à répétition pourraient amener certains à jeter l’éponge, Gene Haas lui ne compte pas encore baisser les bras et n’a pas l’intention de vendre son écurie de Formule 1 : « Je ne suis pas entré en F1 pour vendre. » insiste-t-il.

« Je l’ai fait parce que je voulais courir. Guenther avait le même point de vue. Nous ne sommes pas là pour encaisser, nous voulons courir et être compétitifs. Si vous regardez n’importe quelle équipe, historiquement, elle a connu beaucoup de bonnes années et beaucoup de mauvaises années. »

« Survivre est l’une des caractéristiques de l’amélioration. Tant que vous pouvez survivre, vous avez toujours une année supplémentaire pour prouver votre valeur. C’est un grand changement. Perdre Guenther va obliger l’équipe à se concentrer sur d’autres aspects. J’espère que nous en sortirons meilleurs. »

Il y a quelques mois, des investisseurs ont montré leur intérêt au patron de Haas, mais ce dernier refuse catégoriquement de céder son équipe de Formule 1 : « Des investisseurs extérieurs sont venus nous voir et ils voulaient nous parler. »

« Ils s’attendent à un taux de rendement de 15 % chaque année. Donnez moi un taux de rendement de 15 % et j’ai quelques centaines de millions de dollars à vous donner ! Ils ont des attentes élevées, ils ont toutes sortes de règles. Ils veulent vous acheter, et cinq ans plus tard, ils veulent réaliser un bénéfice de 100 millions de dollars. Franchement, je ne fais pas ça. »

Pas un problème d’argent

« Il existe une perception selon laquelle nous dépensons beaucoup moins d’argent ; nous sommes généralement à moins de 10 millions de dollars de la limite budgétaire. Je pense simplement que nous ne faisons pas un très bon travail en dépensant cet argent. » poursuit Gene Haas.

« De nombreuses équipes ont déjà investi dans leurs infrastructures, leurs bâtiments, leurs équipements et leur personnel. Notre modèle consistait à externaliser une grande partie de cela. Nous dépensons beaucoup d’argent. Nous n’avons pas dépassé le plafond mais nous en sommes très proches. Je ne pense tout simplement pas que nous parvenions à dépenser cet argent de la manière la plus efficace possible. »

« Être efficace dans ce que nous faisons garantira notre survie dans cette série. Nous sommes l’une des équipes qui a survécu le plus longtemps, tous les autres [autres nouvelles équipes] ont eu tendance à dépenser tout leur argent au cours des premières années, puis ils ont fait faillite. »

« Nous avons survécu huit ans et nous ne sommes pas dans une situation où nous allons mettre la clé sous la porte. Mais je veux certainement pouvoir survivre pendant les 10 prochaines années. »

« Nous devons faire mieux. Il est plus facile de conserver et d’attirer des sponsors si nous sommes une équipe de milieu de peloton et non une équipe morte dernière. C’est mon point de vue à ce sujet. En même temps, si nous pouvons courir un peu plus vite, nous obtiendrons plus d’argent de la FOM [Formula One Management], ce qui nous rendra la vie un peu plus facile. »

« Il s’agit vraiment de gagner. Nous avons une grande équipe, nous avons d’excellents moteurs, nous avons de très bons pilotes. Il n’y a aucune raison pour que nous soyons 10ème. Je ne comprends pas comment nous pouvons être dernier avec tout l’équipement et les personnes dont nous disposons. »

Se rapprocher de Ferrari

Depuis ses débuts en F1 en 2016, l’équipe Haas utilise un moteur Ferrari et d’autres pièces listées, dont la suspension. Gene Haas estime que son équipe se doit de faire mieux avec le matériel dont elle dispose et se rapprocher de la Scuderia Ferrari en termes de performance.

« Ferrari a été très gentil avec nous. Ils sont avec nous depuis le premier jour, ils construisent des moteurs incroyables. Leur suspension est extrêmement bonne. Nous utilisons une grande partie de leur matériel. Cela fonctionne vraiment bien. Ils nous aident vraiment. Je suis gêné que nous n’ayons pas pu faire mieux avec cela, mais à l’avenir, je veux profiter d’un bon équipement que beaucoup d’autres équipes n’ont pas. »

« Les choses vont devenir beaucoup plus compétitives. Red Bull a AlphaTauri, nous commençons à voir ces relations évoluer, et je pense que la concurrence va être très intense, donc avoir un partenaire comme Ferrari va être très important. »

« Nous sommes très heureux de rester chez Ferrari. J’espère que nous pourrons les aider en termes de fiabilité. À l’avenir, lorsque Sauber abandonnera l’unité de puissance de Ferrari, nous serons le seul utilisateur de Ferrari. Ils voudront peut-être prendre un client ou deux. Peut-être qu’ils seront contents de nous. Mais nous devons faire mieux. Nous ne pouvons pas être aussi loin derrière Ferrari. Nous devons être plus proches d’eux. »

« Nous avons des moteurs Ferrari qui ont probablement plus de puissance que quiconque à l’heure actuelle. Nous avons du matériel Ferrari [conformément aux pièces autorisées dans le règlement], nous avons un bon châssis. Je parle à beaucoup d’ingénieurs et je pense que notre plus gros défaut est l’aéro ; notre programme aérodynamique a besoin de travail. Quand tu es sur la piste et que tu es humilié chaque week-end, il faut arrêter cela. »

Les pilotes Haas réagissent au départ de Guenther Steiner

Les deux pilotes Haas, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, n’ont pas tardé à réagir publiquement au départ de Guenther Steiner, après l’annonce faite ce mercredi 10 janvier par l’écurie américaine qui a confirmé la nomination du Japonais Ayao Komatsu à la tête de l’équipe.  

L’annonce a fait l’effet d’une bombe ce mercredi lorsque l’écurie américaine Haas a confirmé le départ immédiat de son emblématique Team Principal, Guenther Steiner, en poste depuis 2014. Le manque de résultats ces dernières années aura finalement coûté sa place à Steiner qui sera remplacé dès 2024 par le Japonais Ayao Komatsu, directement promu de son poste de directeur de l’ingénierie.

Quelques heures après cette annonce fracassante, les deux pilotes Haas ont chacun posté un court message sur les réseaux sociaux pour remercier Guenther Steiner de leur avoir donné une deuxième chance de revenir en Formule 1. En effet, Kevin Magnussen a été rappelé par Haas à la veille de la saison 2022 pour remplacer le Russe Nikita Mazepin, tandis que Nico Hülkenberg a eu l’opportunité de revenir en tant que titulaire sur la grille en 2023 après trois années en off.

« Merci, Guenther. Merci de m’avoir fait venir en 2017 et merci de m’avoir à nouveau embarqué en 2022. » a écrit Kevin Magnussen sur son compte X (anciennement Twitter).

« Cela a été à la fois amusant et extrêmement stimulant – mais jamais ennuyeux. A bientôt et bonne chance. » a conclu le Danois.

« Merci, Guenther. Pour votre confiance, votre amitié et l’opportunité de repartir courir en Formule 1 ! Vous êtes définitivement un personnage… bonne chance ! » a posté Nico Hülkenberg sur son compte X.

Vers une multiplication des jeunes pilotes en F1 en 2025 ?

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que l’Australien Oscar Piastri (McLaren) – qui a enregistré deux podiums et une victoire en Sprint en 2023 lors de sa première saison en F1 – a démontré qu’il ne fallait pas avoir peur d’embaucher de jeunes pilotes.

Pour la première fois depuis 73 ans, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, la composition de chaque équipe restant inchangée pour la deuxième année consécutive, alors que la plupart des contrats expirent à la fin de la campagne 2024. Dans ce contexte, on s’attend à ce que de jeunes pilotes puissent avoir l’opportunité de rejoindre la catégorie reine en 2025.

Si les équipes de Formule 1 se montrent frileuses à l’idée de signer un pilote débutant, les performances signées par Oscar Piastri chez McLaren en 2023 prouvent selon Guenther Steiner que les nouveaux venus peuvent se lancer en F1 et l’Italien s’attend donc à ce que les équipes de la grille favorisent l’arrivée de débutants en 2025 après avoir scruté les performances de leurs pilotes en 2024.

« Tout le monde avait peur des débutants. Mais Piastri est arrivé et a été bon tout de suite. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Nous voyons désormais cela et disons : ‘Ok, cela a fonctionné avec Piastri – pourquoi cela ne fonctionnerait pas avec quelqu’un d’autre ? Il y a un certain recul maintenant’. Il se pourrait donc qu’en 2025 – sans aucun changement en 2024 – tout d’un coup, nous ayons trois, quatre ou cinq nouveaux gars…je pense que cela pourrait arriver. »

« Je pense qu’il y aura beaucoup de potentiel à la fin de 2024, en se concentrant sur 2025. Je pense qu’il y a une grande opportunité pour les jeunes pilotes d’arriver. » a-t-il ajouté.

« Certains d’entre eux, les pilotes qui sont là maintenant et qui seront là à la fin 2024, arrêteront peut-être. Certains n’auront pas performé et personne ne viendra les chercher. Je vois une meilleure opportunité [pour les équipes] de prendre un risque avec un jeune pilote que de garder quelqu’un qui n’a pas été performant. »

Il est bon de rappeler que le Français Théo Pourchaire – champion de Formule 2 2023 – a été contraint de partir vers le Japon en Super Formula en 2024 faute de place disponible pour lui en Formule 1. C’est la troisième fois consécutive que le champion en titre de F2 n’est pas promu en catégorie reine…

Steiner sort son premier livre sur la réalité de la gestion d’une équipe en F1

Guenther Steiner, le patron emblématique de l’équipe Haas en Formule 1, va sortir son tout premier livre en avril 2023 intitulé « Surviving to Drive ».

Guenther Steiner – dont la popularité n’a cessé de croître au cours des dernières années, notamment grâce à  la série à succès sur Netflix Drive to Survive – plongera les lecteurs au cœur de l’équipe Haas en Formule 1 durant la saison 2022 offrant une vue imprenable sur ce qui se passe réellement dans les coulisses.

Rempli de rebondissements, avec l’embauche et le licenciement de pilotes (le cas Mazepin est évidemment évoqué dans le livre), des préparatifs de pré-saison, de la conception, du lancement et des tests d’une monoplace – et bien sûr, du calendrier 2022 de course lui-même – c’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 a permis à un directeur d’équipe de raconter toute l’histoire d’une saison entière.

Ce livre promet d’ailleurs d’être : « sans compromis et extrêmement honnête, raconté dans le style inimitable de Steiner, il s’agit d’un récit fascinant et extrêmement divertissant des réalités de la gestion d’une équipe de Formule 1. »

Déjà lancé en pré-commande sur Amazon (à cette adresse), Surviving to Drive ne sera pas disponible avant le mois d’avril 2023.

Steiner ne veut pas déjà mettre la pression à ses deux jeunes pilotes

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, admet qu’il a dû modifier son approche avec l’arrivée cette année de deux débutants dans son équipe.

Dans la série Drive To Survive de Netflix, Gunther Steiner est devenu une star en raison de son approche assez dure envers ses deux pilotes de l’époque, le Français Romain Grosjean et le Danois Kevin Magnussen.

Mais cette année, pour la première fois depuis 2016 l’équipe américaine aligne deux pilotes complétement débutants en Formule 1 avec Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Steiner admet donc qu’il a dû effectivement modifier quelque peu son approche afin de permettre à ses deux pilotes de se développer.

« Je m’adapte, je suis rationnel, je suis parfaitement conscient qu’ils n’ont jamais fait de F1. » explique Steiner.

« Les mettre sous pression maintenant serait complétement contre productif. Ils ont besoin d’apprendre, ils ont besoin de confiance. Vous devez donc d’abord renforcer leur confiance. »

« C’est donc ce que j’essaye de faire, de les construire pour qu’ils puissent faire du bon travail afin qu’ils soient confiants lorsqu’ils arrivent et qu’ils puissent performer pour eux-mêmes, pour l’équipe et ensuite nous verrons ce qui viendra après. Mais pour le moment, nous devons les développer. »

Au championnat du monde des pilotes, Nikita Mazepin et Mick Schumacher n’ont toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison 2021.

Steiner sur les limites de piste : « S’il y a un problème de sécurité,  je suis pour »

Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, a indiqué qu’il n’avait pas vraiment d’avis tranché concernant la question des limites de la piste en Formule 1.

Lors de la deuxième manche de l’année disputée à Imola, la question des limites de la piste a une nouvelle fois été présente pendant une grande partie du week-end, avec notamment des pilotes pénalisés comme Lance Stroll ou encore Yuki Tsunoda.

Interrogé pour connaître son avis concernant justement ces règles autour des limites de piste, le directeur de l’équipe américaine Haas a indiqué qu’il comprenait parfaitement que la FIA puisse faire respecter les limites aux pilotes durant un week-end de course, encore plus si la question de la sécurité entre en jeu.

« Je ne suis pas directement impliqué mais évidemment j’ai mon opinion à ce sujet. » nous explique Günther Steiner.

« Pour moi, avec les limites de piste – s’il y a un problème de sécurité,  je suis pour – sinon je ne serais pas trop préoccupé par cela. »

« Là encore, le directeur de course [Michael Masi] doit avoir le contrôle car avec les pilotes, si vous leur donnez un millimètre, ils prendront un centimètre. »

« Il appartient au directeur de course d’établir les règles. Si les équipes et les pilotes pensent que c’est faux, nous le lui ferons certainement savoir. »

Cette semaine, la F1 se rend au Portugal pour y disputer la troisième manche de la saison, tandis que la semaine suivante le Grand Prix d’Espagne est déjà programmé à Barcelone.

Lorsqu’on lui demande quels sont les objectifs de son équipe pour les deux prochains Grands Prix de la saison, Steiner répond: « Rien de différent par rapport aux deux premières courses. »

« Obtenir autant d’expérience que possible, voir les deux pilotes à l’arrivée dans les deux courses pour qu’ils puissent continuer à apprendre et à améliorer leurs connaissances de course en Formule 1. »

« L’objectif n’a pas changé, nous gardons simplement la tête baissée et apprenons autant que possible. »

Steiner : « une folie totale » de dépenser autant d’argent pour la monoplace 2021

Le très charismatique directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, a déclaré que ce serait « une folie totale » de dépenser des sommes folles pour développer leur monoplace actuelle, alors que de nouvelles règles vont entrer en vigueur en Formule 1 en 2022.

La monoplace de l’équipe Haas cette année est essentiellement basée sur celle de la saison dernière, avec seulement quelques ajustements pour qu’elle soit en conformité avec les règles de la saison en cours, notamment en ce qui concerne la découpe du fond plat sur sa partie arrière.

Avant même le début de la saison 2021, le directeur de l’équipe Haas a confirmé que cette VF-21 ne subirait aucune modification au cours de l’année, l’écurie américaine ayant décidé de se tourner directement vers 2022.

« Le seul développement que nous avons fait a été de nous adapter aux règles de cette année, vous ne devez donc pas vous attendre à ce que la monoplace s’améliore. » a déclaré Steiner, cité par le site du championnat du monde.

« Concernant la voiture, j’ai toujours été très franc, elle est ce qu’elle est. Lorsque nous avons commencé le développement en novembre de l’année dernière, nous savions que nous ne pourrions pas rattraper le retard. Alors pourquoi devrions-nous gaspiller de l’argent ? »

« La voiture était mauvaise en 2019, elle ne s’est pas beaucoup améliorée en 2020 et tout à coup nous devrions investir une année de développement dans une monoplace qui ne fera que 23 courses ? Ce serait une folie totale à mon avis. »

« Comme tout le monde le sait, nous devons limiter les dépenses, même si nous essayons toujours de tirer le meilleur parti de la voiture. Nous ne disons pas que nous n’en voulons pas plus. »

La seule véritable mise à jour qui sera introduite sur la Haas devrait arriver lors de la prochaine course à Imola, uniquement parce que les pièces n’étaient pas prêtes pour la première course de l’année à Bahreïn.

« Nous aurons de nouvelles pièces pour la voiture à Imola, parce que nous n’avons pas pu les préparer pour Bahreïn. Donc, nous avons fait ce que nous pouvions. » explique Steiner.

« A un moment donné, vous vous demandez: « si nous investissons beaucoup, allons-nous être sixième ou bien septième? » Non, en fait le mieux que nous puissions viser est la huitième place. »

« C’est une question de savoir si cela vaut vraiment la peine d’investir votre avenir dans les six prochains mois et de perdre de vue les cinq prochaines années. La réponse est non. »

« Pour l’année prochaine, nous espérons que nous pourrons revenir là où nous étions en 2018, mais pas là où nous étions en 2019 ou en 2020. »