Le président de la Fédération Portugaise de l’Automobile, Ni Amorin, a révélé que le Portugal mais aussi la Turquie sont tous deux intéressés pour remplacer la Chine au calendrier 2023 de la Formule 1.
La semaine dernière, la Formule 1 a confirmé l’annulation pure et simple du Grand Prix de Chine 2023 pour la quatrième année consécutive, notamment en raison de la politique zéro Covid mise en place par les autorités et qui a rendu impossible l’entrée dans le pays des étrangers qui sont soumis à une quarantaine stricte en cas d’infection au Covid-19.
En effet, la Formule 1 ne pouvait pas se permettre de demander aux équipes de la grille d’entrer dans le pays en prenant le risque que le personnel soit placé à l’isolement et a donc pris la décision d’annuler le Grand Prix de Chine 2023. La F1 a indiqué dans un communiqué qu’elle évaluait des options alternatives pour remplacer le créneau du calendrier 2023 et fournirait une mise à jour à ce sujet en temps voulu.
S’adressant à l’agence de presse Lusa, le président de la Fédération Portugaise d’Automobile a déclaré que le Portugal était évidemment intéressé pour prendre la place de la Chine au calendrier l’an prochain, mais que la Turquie avait également manifesté son intérêt.
« Le Portugal n’est pas le seul pays intéressé, la Turquie est également en lice. » a déclaré Ni Amorim.
Amorim a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il avait déjà parlé avec le gouvernement, mais qu’il n’avait toujours pas de réponse quant à la faisabilité du projet : « Cela dépendra s’il y a des fonds pour que le Portugal accueille le Grand Prix. Les frais sont chers, mais le retour justifie l’investissement. »
« Actuellement, je ne connais pas les montants demandés, car ce stade de la négociation n’a pas encore été atteint. » a t-il ajouté, avant de préciser : « La Fédération fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider l’AIA à rendre ce projet viable. »
La Formule 1 ne s’est plus rendue sur le tracé de Portimao au Portugal depuis la saison 2021. Le tracé portugais avait été ajouté au calendrier en 2020 lorsque la catégorie reine a été dans l’obligation de revoir toute son organisation en pleine période du Covid à la suite de l’annulation de plusieurs Grands Prix.
La Formule 1 a indiqué avoir pratiqué plus de 4000 tests Covid-19 entre le lundi 26 avril et le dimanche 2 mai et confirme ce lundi qu’un seul cas positif a été détecté.
Comme après chaque Grand Prix depuis le début de la saison 2020, la FIA et la F1 fournissent après chaque week-end de course les chiffres résultant des tests Covid-19 effectués au sein du Paddock.
Au cours de la semaine précédant la troisième manche de la saison 2021 au Portugal, 4895 tests ont été effectués dans le paddock.
« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix du Portugal de Formule 1 2021, entre le lundi 26 avril et le dimanche 2 mai, 4.895 tests pour Covid-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » peut-on lire dans le rapport de la F1.
« Parmi ceux-ci, une personne a été testée positive. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »
Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, six pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc et Pierre Gasly.
Ce week-end, la Formule 1 se rend en Espagne pour la quatrième manche de la saison sur le tracé de Barcelona-Catalunya.
Troisième manche de la saison 2021 de F1, le Grand Prix du Portugal se dispute ce week-end (du 30 avril au 2 mai) sur le circuit de Portimao.
Ce samedi 1er mai, la troisième et dernière séance d’essais libres est au programme à 13h00 (heure de Paris), suivie dans l’après-midi de la séance de qualifications à 16h00 (heure de Paris).
Ce dimanche 2 mai, le départ du Grand Prix du Portugal 2021 sera donné à 16h00 (heure de Paris) et la course sera bien évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
Le pilote Williams George Russell a expliqué qu’il viserait au minimum la Q2 ce samedi aux qualifications du Grand Prix du Portugal.
Auteur du treizième temps en EL2 ce vendredi après-midi, le pilote britannique a réussi à se hisser à la huitième position ce vendredi matin lors des EL1 au volant d’une FW43B ayant fait « un grand pas en avant » depuis la première course de la saison.
« Naturellement, la voiture a progressé et l’équipe est en pleine forme.Je pense que nous tirons le meilleur parti de notre package et j’en suis ravi. » nous explique Russell ce vendredi soir.
« Le vent s’est vraiment levé dans l’après-midi et ce n’est un secret pour personne que nous luttons dans ces conditions.Je ne veux pas trop promettre et sous-livrer, mais si le vent se calme, nous nous améliorerons et je pense que les EL2 a été la pire session de ce week-end. »
« Ce circuit est incroyablement exposé et ondulé, donc si vous avez une rafale de vent, vous le sentez vraiment. »
« Pour demain, je pense que la Q2 est le minimum pour nous et j’espère que nous nous battrons pour les points dimanche. »
Troisième manche de la saison 2021 de F1, le Grand Prix du Portugal se dispute ce week-end (du 30 avril au 2 mai) sur le circuit de Portimao.
Ce vendredi 30 avril, deux séances d’essais libres sont au programme avec une grande nouveauté cette année, puisque les deux premières séances d’essais de chaque week-end ne dureront qu’une heure (contre 1h30 auparavant).
Pour le reste du week-end, pas de changement avec toujours une dernière séance d’essais libres 3 programmée le samedi en fin de matinée, suivie dans l’après-midi de la séance de qualifications.
Ce dimanche 2 mai, le départ du Grand Prix du Portugal 2021 sera donné à 16h00 (heure de Paris) et la course sera bien évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
La première séance est terminée, pour suivre la deuxième séance d’essais libres en direct, cliquez ici pour accéder au live.
Troisième manche de la saison 2021 de F1, le Grand Prix du Portugal se dispute ce week-end (du 30 avril au 2 mai) sur le circuit de Portimao.
Ce vendredi 30 avril, deux séances d’essais libres sont au programme avec une grande nouveauté cette année, puisque les deux premières séances d’essais de chaque week-end ne dureront qu’une heure (contre 1h30 auparavant).
Pour le reste du week-end, pas de changement avec toujours une dernière séance d’essais libres 3 programmée le samedi en fin de matinée, suivie dans l’après-midi de la séance de qualifications.
Ce dimanche 2 mai, le départ du Grand Prix du Portugal 2021 sera donné à 16h00 (heure de Paris) et la course sera bien évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
Le pilote Aston Martin Lance Stroll a révélé pourquoi les deux Aston Martin ont connu un problème de surchauffe des freins arrière lors de la dernière course disputée à Imola.
A Imola, les deux pilotes de l’équipe Aston Martin – Sebastian Vettel et Lance Stroll – ont terminé leur tour de mise en grille avant le départ avec des freins arrière fumants.
L’équipe a donc demandé à Stroll d’effectuer un autre tour de mise en grille à allure élevée pour faire en sorte de baisser la température de ses freins arrière, tandis que Sebastian Vettel a été contraint de prendre le départ de la course depuis la voie des stands car les mécaniciens n’ont pas pu régler ce problème à temps pour que l’Allemand puisse se positionner sur la grille.
Interrogé sur le sujet ce jeudi à Portimao à la veille du Grand Prix du Portugal, le Canadien Lance Stroll a révélé qu’une stratégie de chauffe des freins un peu trop agressive avant le départ de la course était à l’origine de ce problème.
« Bien-sûr, nous savons ce qui s’est passé. Il s’agissait juste de notre stratégie de chauffage des freins qui était un peu trop agressive. » a expliqué Stroll.
« Nous n’avions jamais couru sur le mouillé à Imola auparavant, donc nous nous sommes trompés sur quelques points. Mais nous sommes au top maintenant. »
Au terme du Grand Prix d’Emilie-Romagne, Lance Stroll a franchi la ligne d’arrivée à la septième position, mais le pilote Aston Martin a été pénalisé après l’arrivée pour avoir franchi les limites de la piste en doublant Pierre Gasly et a perdu une place.
Les pilotes de F1 seront en piste ce vendredi 30 avril pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Portugal 2021, troisième manche de la saison de Formule 1.
Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] aura lieu à 16h00 (heure de Paris).
Ce samedi 1er mai, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Portugal [EL3] à 13h00 (heure de Paris) avant de participer à la séance de qualifications programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin, ce dimanche 2 mai le départ du Grand Prix du Portugal 2021 sera donné à 16h00 (heure de Paris).
Nous vous rappelons que vous pourrez suivre toutes les séances d’essais [EL1, EL2, EL3 et qualifications], ainsi que la course en direct sur F1only.fr.
Pour suivre la première séance d’essais libres en direct, il vous suffit de cliquer ici pour accéder au live.
Pour suivre la deuxième séance d’essais libres en direct, il vous suffit de cliquer ici pour accéder au live.
Le pilote Mercedes Valtteri Bottas assure qu’il a désormais tourné la page après le gros crash dont il a été victime à Imola lorsque George Russell l’a percuté en course.
A Imola, le pilote Williams George Russell a percuté la Mercedes de Valtteri Bottas en tentant de le dépasser à haute vitesse et les deux hommes ont terminé leur course dans le bac à gravier.
A chaud, Russell a tout de suite pointé du doigt la responsabilité de Valtteri Bottas dans cet accident, mais après avoir pris un peu de recul, le jeune britannique s’est finalement excusé publiquement en postant un message sur les réseaux sociaux le lendemain.
Bottas pour sa part assure qu’il s’agit désormais d’une histoire ancienne et qu’il est concentré à 100% sur son week-end au Portugal.
« J’ai entendu parler de son message et de ses excuses et je l’ai lu. » a déclaré Bottas ce jeudi à Portimao.
« Mais pour être honnête, nous n’avons pas parlé après la course, après les commissaires sportifs. J’ai eu un appel manqué lundi matin mais je dormais encore!«
« Nous n’avons pas parlé, mais je suis sûr que c’est la même chose pour George, c’est fait et dépoussiéré, c’est de l’histoire ancienne, il n’y a pas eu de décision des commissaires, George s’est excusé et il est temps de passer à autre chose. »
Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait eu des séquelles physiques de l’accident, Bottas a répondu: « Je me sens bien, je me sens prêt pour le week-end. »
« C’était un coup assez fort, et ce n’est jamais amusant lorsque vous êtes dans cette situation, mais évidemment cela aurait pu être bien pire et je suis heureux qu’il n’y ait pas eu de blessé, et en fait, le mercredi après, j’étais de retour en piste à Imola pour le test Pirelli 2022 et je me sentais bien. »
Le jeune pilote AlphaTauri, Yuki Tsunoda, dit qu’il va complétement changer d’approche ce week-end lors des qualifications du Grand Prix du Portugal après avoir crashé sa monoplace à Imola dès la Q1 par excès de confiance.
A Imola, Tsunoda avait clairement une monoplace capable d’aller jusqu’en Q3 lors des qualifications, mais le Japonais a commis une erreur dès le début de la séance en allant frapper le mur situé au virage 15.
Ce crash a eu des conséquences sur la suite de son week-end, puisqu’il a dû partir depuis le fond de la grille et était condamné à remonter tout le peloton en course.
« Imola a été pour moi une grosse semaine, surtout en termes d’apprentissage. » a expliqué Tsunoda ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Portugal.
« J’ai fait une énorme erreur, deux erreurs sur un week-end de course. Par conséquent, pour l’équipe cela a été un mauvais week-end. »
« Je m’attendais à des positions plus élevées et c’était aussi une assez grande chance de marquer des points, donc c’était vraiment dommage, et je me sentais vraiment désolé pour l’équipe. Mais en tant que pilote, nous apprenons, j’ai beaucoup appris d’Imola et de Bahreïn et je considère que c’est vraiment positif pour l’avenir, donc c’est un sentiment assez mitigé. »
« Aussi bien pour moi que pour l’équipe, j’ai besoin d’une course propre et je pense aussi pour le travail et pour le championnat. La performance est là, je dois juste tout mettre en place et je le ferai dans le futur. »
Le pilote japonais s’apprête à rouler pour la toute première fois de sa carrière sur le tracé de Portimao et s’attend donc à un autre week-end difficile au Portugal.
« J’ai fait quelques sessions dans le simulateur, ce que je fais normalement avant chaque Grand Prix, et j’ai aussi repéré la piste à pied ce matin. »
« Il y a beaucoup de montées et de descentes et je ne m’attendais pas à cela. Il y a vraiment de grandes différences [d’altitude]. J’ai hâte de rouler demain. »
« Je pense que ce sera un week-end difficile par rapport à Imola et Bahreïn où j’avais déjà piloté. Je vais simplement accélérer tour par tour et voir ce qui va se passer. »
« Les attentes pour moi ce week-end sont, pour être honnête, un peu inférieures à celles d’Imola. Je vais juste essayer d’accélérer un peu le rythme en EL1, tour après tour, et puis pour les qualifications, je dirais que je dois bien-sûr changer d’approche, surtout après Imola. »
« Il y avait du rythme pour passer en Q2 et j’ai poussé avec des Tendres comme si j’étais en Q3. Donc, je vais changer mon approche pour les qualifications. »
Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Portugal 2020, le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen a connu un envol parfait à l’extinction des feux sur une piste légèrement humide en raison des quelques goutes de pluie tombées juste avant le départ.
Si la plupart des pilotes ont eu du mal à faire monter leurs pneus en température dans le premier tour de course, ce n’était pas le cas de Kimi Raikkonen, qui s’est retrouvé dans le top dix très rapidement avant la fin du premier tour.
Le Finlandais nous a alors offert un superbe spectacle en remontant toute la grille pour finalement venir se battre contre la Red Bull pilotée par Max Verstappen durant quelques tours.
Ce week-end, la Formule 1 disputera la troisième manche de la saison 2021 sur le tracé de Portimao au Portugal (du 30 avril au 2 mai).
Long de 4,653 km, le circuit de Portimao, plus connu sous le nom de l’Autodromo Internacional do Algarve, est composé de quinze virages dont neuf à droite.
Le record du tour lors d’une séance de qualifications a été établi par le pilote Mercedes Lewis Hamilton en 2020 en 1,16.652.
La plus grande particularité du circuit de Portimao vient du fait que le tracé offre une piste vallonnée aux pilotes avec des entrées de virages en aveugle, des montées et des descentes impressionnantes et un asphalte quasiment neuf (le tracé a été ré-asphalté en 2020) et qui offre donc un grip très faible.
Petite nouveauté cette année par rapport à l’édition précédente, la FIA a décidé de placer une seconde zone de DRS sur le circuit. Cette dernière a été ajoutée entre les virages 4 et 5 en plus de celle déjà existante dans la ligne droite de départ/arrivée.
Ce dimanche 2 mai, les pilotes devront boucler 66 tours en course avant de franchir le drapeau à damier pour une distance totale de 306,826 km.
La Formule 1 se rend cette semaine au Portugal sur le tracé très vallonné de Portimao, véritables montagnes russes avec une philosophie « old school », bien que le circuit soit relativement moderne puisqu’il a été construit en 2008.
Vous l’avez compris, la plus grande particularité du tracé de Portimao vient du fait que la piste offre des différences d’élévation prononcées aux pilotes tout au long du tour, obligeant les équipes à adapter légèrement les monoplaces pour pouvoir encaisser ces différentes compressions.
Ces changements de pente sont beaucoup plus raides qu’ils n’apparaissent à la télévision, mais bien qu’ils ne posent pas de défi technique particulier aux monoplaces elles-mêmes, ils ont un impact beaucoup plus important pour les pilotes.
Le changement d’élévation influence-t-il les performances ?
Lorsqu’on demande à Mercedes quel est l’impact sur la performance de ces différents changements d’altitude sur le tracé de Portimao, l’équipe du constructeur allemand nous explique:
« La réponse simple est que le changement d’altitude n’affecte pas les performances de la voiture autant que vous pourriez vous y attendre. »
« Cela met un peu plus de pression sur les voitures, mais elles sont construites pour supporter de lourds impacts sur les vibreurs et de grandes forces de toute façon, donc un peu de compression supplémentaire dans la suspension n’est pas un problème pour les machines de F1 modernes. »
« Mais différents types de changement d’altitude ont un impact sur les voitures de différentes manières, en fonction du circuit et de la topographie. »
« Certains nécessiteront des ajustements à la configuration de la voiture, pour vraiment adapter la voiture aux caractéristiques de la piste et les maximiser, tandis que d’autres nécessiteront de trouver le bon compromis. »
« Prenons l’exemple de Spa-Francorchamps. Le complexe intense de descente et de montée du Raidillon de l’Eau Rouge oblige les équipes à augmenter la hauteur de caisse avant de la voiture. »
« Il s’agit de gérer les forces de compression verticales d’environ 3 g que subit la voiture, lorsqu’elle est poussée dans le sol par le changement soudain de descente à montée alors qu’elle est presque en vMax (vitesse maximale, autrement connue sous le nom de vitesse de pointe). »
« La compression verticale des pneus et de la suspension à travers cette section de piste est l’une des plus élevées du calendrier, ce qui n’est pas particulièrement surprenant étant donné que Spa a la plus grande différence de dénivelé (102 mètres entre le point le plus haut et le point le plus bas) en F1.«
« Pourtant, ce niveau de compression n’est pas pris en compte sur une piste comme Portimao, car bien qu’il y ait des pentes raides, les changements d’altitude ne sont pas pris à des vitesses aussi élevées. »
« Le changement d’altitude du point le plus bas au point le plus élevé n’est pas aussi élevé qu’une piste comme Spa, avec une différence d’un peu moins de 30 mètres, mais les montées et les descentes sont plus fréquentes. »
« Cependant, ces ondulations ont toujours une influence sur la façon dont la voiture se comporte et réagit pendant un tour. Tout d’abord, à Portimao, il y a des entrées et des sorties de virage en montée et en descente, donc un mélange de directions de pente. »
« Vous ne pouvez pas configurer la voiture pour l’une ou l’autre, car cela compromettra trop d’autres éléments, il faut donc trouver un terrain d’entente pour que la voiture réagisse suffisamment bien dans tous ces scénarios. »
« Deuxièmement, les sorties de virage en descente sont un facteur intéressant à Portimao. Les charges de la voiture sont « légères » aux sorties telles que le virage 11, qui a une dénivellation de 16 mètres, la plus forte pente sur la piste, et la voiture veut simplement continuer tout droit. »
« Ce n’est pas à cause de la gravité et de la force d’appui, mais les pilotes ressentent toujours un manque d’adhérence notable, ce qui peut rendre la voiture plus instable. Cela rend également la traction plus délicate, il y a donc un délai avec les pilotes pour réduire la puissance. »
« Une autre piste avec un changement d’altitude évident est le Red Bull Ring en Autriche. Les voitures ne ressentent pas de compression ni de sensation de « légèreté » ici, mais il y a une « déformation » de la piste à affronter. »
« Le virage 3 en Autriche en est un exemple clair, car le virage crée une crête – à partir de l’entrée en montée et de la sortie en descente. Au fur et à mesure que les pilotes passent, la voiture a tendance à vouloir qu’une roue (la roue intérieur) se soulève et cela perturbe l’équilibre de la voiture. »
Quels défis pour les pilotes ?
« En regardant spécifiquement Portimao, le changement d’altitude a un impact beaucoup plus important sur les pilotes que sur les voitures. Les ondulations créent des sommets de virages aveugles, y compris les virages 8, 11 et 13. »
« Il est donc plus difficile de voir les entrées dans les virages et créer des points de référence pour le freinage. »
« Pour cette raison, il peut être plus difficile d’apprendre la piste et de gagner de la vitesse pendant les premiers tours d’essais libres. C’est certainement quelque chose que nous avons trouvé l’année dernière, lors de notre première visite à Portimao, où il a fallu un peu plus de temps aux pilotes pour s’installer et savoir où ils doivent s’engager sur leurs lignes de course et leurs points de freinage. »
« Le complexe le plus délicat pour les pilotes est sans doute les virages 10 et 11, car il s’agit d’un virage double droite avec une entrée en aveugle – alors que la piste monte d’environ 12 mètres – et une forte descente à la sortie de 16 mètres. Plus la pente est raide, plus une voiture de F1 veut voler. Mais ce n’est pas le cas grâce à la gravité et la force d’appui. »
« Cependant, la charge sous les pneus (appelée zone de contact) diminue en conséquence et cela impacte l’adhérence du pilote à la sortie. Donc, cela rend la voiture un peu plus imprévisible à ces endroits sur des pistes comme Portimao, où il y a un de grandes différences d’élévation. »
« L’entrée à l’aveugle de la séquence du virage 10/11 et de la largeur de la piste signifie que nous voyons beaucoup d’approches différentes de la part des pilotes – en particulier pendant les essais, où ils trouvent la limite. Même avec l’entrée aveugle, avec le temps et l’expérience, ils savent exactement où diriger la voiture. »
« Les changements d’élévation mettent un peu plus de force dans le corps du pilote et rendent les choses plus exigeantes physiquement pendant un tour. »
« Bien que ce ne soit pas un problème trop grave à Portimao, en raison de la vitesse à laquelle les pilotes s’attaquent aux crêtes et aux creux, sur un circuit comme Spa-Francorchamps, c’est une autre histoire. »
« Le passage du Raidillon de l’Eau Rouge [à Spa], par exemple, est une compression massive. Tout comme il met plus de forces à travers la voiture et ses composants, des forces supplémentaires sont également ressenties par le pilote. »
« Heureusement pour les pilotes, en ce qui concerne l’élévation, ce sont des rafales courtes et brusques de force supplémentaire plutôt que des forces plus soutenues ressenties dans les virages. »
Quel impact sur la course ?
« La nature ondulante de certaines pistes a un impact faible mais important sur la course elle-même. Par exemple, à Portimao, les changements d’altitude et les entrées de virages à l’aveugle créent plus d’une trajectoire, ce qui peut créer des opportunités de dépassement ou d’erreurs. Mais cela peut aussi rendre la ligne de course encore plus définie, en fonction de la topographie locale. »
« La sécurité et la visibilité sont d’autres facteurs à prendre en compte par les pilotes, car plusieurs sections ne sont pas visibles. »
« Le plongeon avant le premier virage en est un exemple à Portimao, tout comme le dénivelé après le virage 8, où vous ne pouvez pas voir ce qui vous attend jusqu’à ce que vous jetiez un coup d’œil par-dessus la crête. »
« Ce sont tous des défis et des processus de réflexion supplémentaires qui s’ajoutent à la charge de travail des pilotes pendant les sessions. »
« Les entrées dans les virages aveugles augmentent également le risque d’erreurs lors des qualifications, car les pilotes choisissent des points de freinage ou de virage sans les points de référence de piste normaux qu’ils auraient en vue. Donc, il est plus difficile d’être précis, surtout quand on est à la limite lors des qualifications sur une piste comme Portimao. »
Toto Wolff a souligné le fait que les principaux rivaux de Mercedes n’ont pas réussi à maximiser l’opportunité offerte à Imola après l’abandon de Valtteri Bottas à la suite d’un crash.
A Imola, le Finlandais Valtteri Bottas a été victime d’un gros crash après avoir été percuté par la Williams de George Russell, ce qui signifiait qu’il ne restait plus qu’une seule Mercedes en piste, celle de Lewis Hamilton.
Malgré le fait que Max Verstappen a remporté le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez a terminé en dehors des points, ce qui a permis à Mercedes de repartir d’Imola en tête des deux championnats.
« Imola était une course folle et le genre de grand prix qui reste longtemps dans la mémoire: il y a eu tellement de hauts et de bas et il y a eu quelques moments où on avait l’impression de ne pas marquer de points du tout. » nous explique Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes.
« C’était une montagne russe d’émotions, de la déception avec l’accident effrayant de Valtteri au frisson de la récupération de Lewis. »
« Repartir en tête des deux championnats ressemblait presque au fait de sortir de prison, car nos rivaux n’ont pas maximisé l’opportunité que nous leur avons donnée. Et cela prouve à quel point nous avons une saison difficile et à quelle vitesse les choses peuvent changer en Formule 1. »
Pour la prochaine manche de la saison qui se déroule ce week-end sur le tracé de Portimao au Portugal, Wolff prédit une nouvelle fois un combat serré avec Red Bull sur un circuit encore méconnu de toutes les équipes.
« L’année dernière, c’était notre première course à Portimao. C’est une piste passionnante et vallonnée qui a produit de belles courses en 2020; nous avons également vu lors des qualifications et des premiers tours que faire fonctionner correctement les pneus n’est pas facile. »
« C’est encore un tout nouveau circuit pour tout le monde, ce qui devrait rendre les choses intéressantes et nous permettre d’apprendre tout au long du week-end. »
« Nous nous attendons à un autre combat serré avec Red Bull, et McLaren et Ferrari pourraient également être dans le mix. Alors, voyons comment les choses se passent au Portugal. »
Fernando Alonso se rend à Portimao pour la troisième manche de l’année après avoir inscrit son premier point de la saison à Imola il y a quelques jours.
Malgré 316 départs en Grand Prix de Formule 1 à son actif, le double champion du monde disputera sa première course sur l’impressionnant circuit vallonné niché près des côtes de l’Algarve et l’Espagnol s’attend à vivre des « moments excitants » au volant d’une Formule 1 moderne.
« Portimao propose un défi totalement différent de Bahreïn et d’Imola. » nous explique le double champion du monde.
« Le circuit est très amusant et je pense que ce sera vraiment excitant au volant de ces F1 modernes. La piste offre d’énormes dénivelés. »
« Je n’y ai réalisé que des essais dans des conditions très humides. Il y aura donc un peu d’apprentissage au début, mais j’aime les nouveaux défis. Nous voulons marquer plus de points ce week-end. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des mises à jour introduites sur l’A521 lors de la dernière course à Imola, Alonso décrit des évolutions positives et espère pouvoir le confirmer ce week-end à Portimao.
« Avec le recul, nous étions contents d’inscrire nos premiers points de la saison et les évolutions étaient positives et fonctionnaient bien. »
« J’étais plus satisfait des sensations générales de la monoplace et je crois que nous avons encore plus de potentiel pour progresser. »
« Les usines travaillent dur et c’était bien de voir leurs efforts porter leurs fruits. Nous allons emporter cette positivité au Portugal en espérant pouvoir y montrer d’autres progrès. »
Des changements ont été apportés par rapport à la course de l’année dernière à Portimao, puisque la FIA a décidé d’ajouter une seconde zone de DRS entre les virages 4 et 5. De plus, la première zone de DRS située sur la ligne de départ/arrivée a été raccourcie de quelques mètres.
Cette première zone de DRS a été raccourcie de 165m par rapport à l’année dernière, avec un point de détection situé à l’entrée du virage 15, tandis que le point d’activation de l’aileron arrière mobile est placé bien plus loin de la sortie du dernier virage par rapport à 2020.
Pour la seconde zone de DRS, le point de détection a été placé entre les virages 3 et 4, tandis que le point d’activation se situe à la sortie du virage 4 pour la courte ligne droite menant au virage 5.
Long de 4,653 km, le circuit de Portimao est un enchainement de nombreuses parties fluides et onduleuses avec des sections beaucoup plus lentes et surtout la présence de bacs à gravier qui viendront punir immédiatement les pilotes un peu trop ambitieux.
Le circuit de Portimao, situé au sud du Portugal dans la région de l’Algarve, est considéré comme un tracé « old school » bien que sa construction soit plutôt récente (2008).
Dimanche en course, les pilotes devront boucler le tour du circuit à 66 reprises pour un départ donné à 16h00 (heure de Paris). La course sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
Le Britannique Callum Ilott, fraichement nommé deuxième pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo aux côtés de Robert Kubica, sera au volant de la C41 ce vendredi dans le cadre de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Portugal.
Le jeune Anglais âgé de 22 ans partagera cette année les fonctions de pilote de réserve avec Robert Kubica lors d’épreuves au cours desquelles le Polonais sera indisponible en raison de ses engagements de course et d’essais dans d’autres catégories de sport automobile.
Ilott participera également à un certain nombre de sessions EL1 tout au long de la saison, à commencer par les EL1 du Grand Prix du Portugal ce week-end sur la piste de Portimao.
« Je suis très heureux de rejoindre l’équipe pour cette saison et je tiens à remercier Alfa Romeo Racing et la Ferrari Driver Academy pour la confiance qu’ils m’ont accordée. » a déclaré Ilott.
« Les deux sessions que j’ai eues avec l’équipe au cours des deux dernières années ont été extrêmement utiles pour m’habituer au fonctionnement d’une équipe de Formule 1 et je suis convaincu que je peux prendre le relais dans mon nouveau rôle de pilote de réserve chez Alfa Romeo Racing. J’ai hâte d’être dans la voiture et d’aider l’équipe à poursuivre sa progression. »
L’équipe n’a pas indiqué lequel des deux pilotes titulaires Ilott remplacerait ce vendredi lors des EL1 du GP du Portugal.
Le jeune Callum Ilott rejoindra l’équipe Alfa Romeo en tant que deuxième pilote de réserve pour la saison 2021 aux côtés de Robert Kubica.
Ilott, 22 ans, rejoint une équipe qu’il connaît bien, après une première apparition lors d’un test en 2019 et une sortie plus récente lors des tests d’après-saison 2020 à Abou Dhabi.
Fraîchement sorti d’une saison qui l’a vu terminer deuxième du championnat de Formule 2 avec trois victoires et six podiums à son actif, l’intronisé à la Ferrari Driver Academy s’est bâti une réputation de pilote rapide, constant et travailleur – une attitude et un ensemble de compétences qui a grandement impressionné le personnel de l’équipe Alfa Romeo Racing lors de ses deux premières sorties avec l’équipe.
Le jeune Britannique partagera les fonctions de pilote de réserve avec Robert Kubica lors d’épreuves au cours desquelles le Polonais sera indisponible en raison de ses engagements de course et d’essais dans d’autres catégories de sport automobile.
Il participera également à un certain nombre de sessions EL1 tout au long de la saison, à partir de ce vendredi au Grand Prix du Portugal, renforçant encore son expérience grandissante en Formule 1.
« Je suis ravi d’accueillir Callum dans notre équipe: son parcours à travers la série junior a été impressionnant et il est sans aucun doute l’un des jeunes pilotes les plus talentueux à venir à travers les rangs. » a déclaré Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo.
« Il a déjà travaillé avec nous, laissant à chaque fois une impression durable grâce à son éthique de travail et à ses bons retours, et je suis convaincu qu’il sera un ajout très positif à Robert Kubica, qui sera indisponible à plusieurs reprises en raison de ses autres courses. Callum aura un programme chargé et nous avons hâte de le revoir sur la piste ce week-end. »
Le Japonais Yuki Tsunoda va rouler pour la toute première fois sur le circuit de Portimao au Portugal et le pilote AlphaTauri admet qu’il ne sait pas trop à quoi s’attendre sur cette piste atypique.
Le pilote japonais – qui débute sa carrière en Formule 1 cette saison – manque encore d’expérience et le tracé de Portimao [qui a été ajouté au calendrier de la F1 en 2020] demeure un mystère pour lui, malgré le fait qu’il a tout de même pu s’entrainer sur le simulateur de l’équipe avant la course de ce week-end.
« La piste au Portugal est nouvelle pour moi. Je ne sais pas à quoi m’attendre, même si j’ai fait quelques séances de pilotage à Portimao sur le simulateur et j’ai regardé le Grand Prix de l’année dernière. » nous explique Tsunoda.
« C’est un beau circuit avec des virages intéressants comme le virage 1 et le virage 13 en devers qui ont l’air assez uniques, ainsi que toutes les sections montantes et descendantes et les virages aveugles. »
« Je pense que cela pourrait être délicat pour les limites de la piste, mais je vais augmenter mon rythme progressivement.«
« Ce sera une situation complètement différente des deux manches précédentes, car j’avais déjà beaucoup roulé à Bahreïn et à Imola avant le week-end de course. »
« Pendant les essais libres, j’espère effectuer un nombre important de tours pour m’adapter à la piste le plus tôt possible et, espérons-le, être bien préparé pour les qualifications.«
Après deux courses consécutives à Bahreïn et en Italie avec la même nomination (C2, C3 et C4), Pirelli a choisi pour le Grand Prix du Portugal les C1, C2 et C3.
Les C1 (pneu Dur de la gamme Pirelli) fera donc ses débuts ce week-end à Portimao sur une piste déjà visitée par la F1 au mois d’octobre dernier mais dans des conditions très particulières, puisque l’asphalte était tout neuf et donc très glissant.
Cette année, Pirelli espère que les conditions seront meilleures et a donc chois de conserver exactement la même gamme de pneus que l’an dernier sur la piste portugaise.
« La gestion des pneus et le fait de faire fonctionner les trois composés les plus durs de la gamme dans la bonne fenêtre d’utilisation étaient deux points importants lors de la course à Portimao en 2020. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.
« Cette année, la situation pourrait être complètement différente, avec une évolution des différentes conditions de piste et météorologiques comparées à octobre dernier. »
« Lors des deux premières courses, les performances des pneus 2021 étaient très bonnes et le composé le plus dur disponible fera ses débuts au Portugal. »
« Les C1, C2 et C3 ont été nominés pour faire face aux défis imposés par cette piste aux pneumatiques, et qui pourraient être amplifiés par la chaleur. »
« En 2020, les trois composés ont été utilisés, avec une grande variété de stratégies. Les températures étaient fraîches et venteuses, avec des pluies légères intermittentes, de sorte que les conditions de piste variaient d’une session à l’autre. »
« Le nouvel asphalte a généré de faibles niveaux d’adhérence, tandis qu’en termes de performances des pneus, l’échauffement et le graining étaient deux facteurs clés. »