Le pilote Aston Martin Sebastian Vettel a écopé d’une pénalité de temps à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn pour avoir percuté l’Alpine du Français Esteban Ocon au premier virage en course.
L’Allemand s’est complétement loupé au freinage et a percuté l’arrière de la monoplace d’Esteban Ocon au premier virage, ce qui a eu pour conséquence un tête-à-queue pour les deux pilotes.
Pour cet incident, le quadruple champion du monde a écopé de dix secondes de pénalité après l’arrivée et de deux points de pénalité sur sa super licence (soit un total de cinq points en deux jours après une précédente pénalité pour non respect d’un double drapeau jaune en qualifications ce samedi).
Le pilote Aston Martin a franchi la ligne d’arrivée à la quinzième place ce dimanche, ce qui veut dire que cette pénalité de temps ne changera pas grand chose à son résultat.
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix de Bahreïn, première manche de la saison 2021, qui s’est disputée ce dimanche sur la piste de Sakhir.
Le Britannique devance de quelques dixièmes la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Mercedes pilotée par Valtteri Bottas.
Derrière, Lando Norris, Sergio Perez, Charles Leclerc, Daniel Ricciardo, Carlos Sainz, Yuki Tsunoda et Lance Stroll complètent le top dix.
Des résultats provisoires
Grosse nouveauté cette saison en Formule 1, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique aléatoire et approfondi à la fin de chaque épreuve.
Concrètement, cela signifie que le délégué technique de la FIA choisira une monoplace au hasard après chaque arrivée d’épreuve pour que les commissaires puissent démonter certaines parties de la monoplace et vérifier dans les moindres détails si cette dernière respect bien la réglementation.
Dans ce contexte, les résultats donnés à chaud après chaque épreuve restent provisoires tant que la FIA ne nous communique pas les résultats définitifs.
Sergio Perez à l’arrêt
Dans le tour de formation, le pilote Red Bull Sergio Perez a connu un problème mécanique sur sa monoplace qui s’est arrêtée en bord de piste avant même le départ de la course donc.
La direction de course a donc annulé le départ et a obligé tous les autres pilotes à effectuer un second tour de formation, ce qui a permis à Perez de reprendre la piste et de prendre le départ depuis la voie des stands.
Mazepin dans le mur
Nikita Mazepin, qui débute sa carrière en Formule 1 cette année avec l’équipe Haas, a perdu le contrôle de sa monoplace au troisième virage dès le départ de la course.
La monoplace du Russe est allée frapper la barrière de sécurité, obligeant le pilote Haas à abandonner. Plus de peur que de mal, puisque Mazepin a pu sortir par lui-même de sa F1 accidentée.
Pierre Gasly perd son aileron avant
Le Français Pierre Gasly – qui s’élançait derrière la Ferrari de Leclerc et derrière les deux Mercedes en cinquième place – a percuté la roue arrière gauche de la McLaren de Daniel Ricciardo dans les premiers tours de course.
Malheureusement pour lui, l’aileron avant n’a pas apprécié le contact et a décidé de se décrocher, ce qui a obligé le pilote AlphaTauri à rejoindre les stands au ralenti. Il ressortira bon dernier après un arrêt très long pour permettre aux mécaniciens de changer les pneus et l’aileron avant.
Bottas malchanceux
Au 31e tour de course, le pilote Mercedes Valtteri Bottas a perdu plus de dix secondes lors de son arrêt au stand en raison d’une roue avant droite impossible à décrocher pour le mécanicien.
Le Finlandais – qui se battait pour la troisième position avant son arrêt – s’est retrouvé cinquième devant la McLaren de Daniel Ricciardo.
Abandon pour Fernando Alonso
Le double champion du monde Fernando Alonso a dû abandonner ce dimanche au Grand Prix de Bahreïn en raison d’un problème sur les freins arrière de son Alpine A521.
Le pilote espagnol se battait dans le top dix avant que son ingénieur lui demande de rentrer au stand pour abandonner.
Verstappen respecte la règle
Max Verstappen a immédiatement rendu sa position à Lewis Hamilton après avoir doublé le pilote Mercedes à cinq tours de la fin de course.
Le Néerlandais a doublé le Britannique avec les roues en dehors des limites de la piste et a donc décidé de rendre immédiatement sa position pour ne pas être pénalisé après l’arrivée.
Vettel pénalisé
Sebastian Vettel a reçu une pénalité de dix secondes après l’arrivée de l’épreuve pour avoir percuté l’Alpine d’Esteban Ocon en course en loupant complétement son freinage au premier virage.
Cet article n’est qu’un résumé du Grand Prix de Bahreïn 2021 et vous pourrez retrouver toutes les réactions à chaud, les news, ainsi que les résultats définitifs sur F1only.fr dans quelques minutes.
Voici la grille de départ officielle et définitive du Grand Prix de Bahreïn 2021, dont le coup d’envoi sera donné ce dimanche 28 mars à 17h00 (heure de Paris).
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui s’élancera depuis la pole position ce dimanche à Bahreïn. Le Néerlandais devance la Mercedes de Lewis Hamilton et celle de Valtteri Bottas.
Derrière, Charles Leclerc, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Lando Norris, Carlos Sainz, Fernando Alonso et Lance Stroll complètent le top dix sur la grille de départ.
Notez que la grille de départ présentée ci-dessous prend en compte les diverses pénalités infligées aux différents pilotes. Cette grille sera mise à jour en temps réel, même dans le cas d’une pénalité tardive.
Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité, celle-ci est matérialisée dans le tableau par un (+xP) à côté du nom du pilote en question.
Pour rappel, le Grand Prix de Bahreïn 2021 sera à suivre en direct sur F1only.fr.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui s’élancera depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix de Bahreïn avec un temps signé en 1.28.997.
Le Néerlandais a collé trois dixième à la Mercedes de Lewis Hamilton et cinq dixième à celle de Valtteri Bottas.
Derrière, Charles Leclerc, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Lando Norris, Carlos Sainz, Fernando Alonso et Lance Stroll complètent le top dix sur la grille de départ.
Ocon et Vettel éliminés en Q1
Grosse désillusion chez Alpine avec l’élimination dès la Q1 pour le Français Esteban Ocon (seizième), piégé par le trafic et un drapeau jaune survenu à la dernière minute suite à un tête-à-queue de Nikita Mazepin.
Du côté de chez Aston Martin, Sebastian Vettel n’a pas réussi à se hisser en Q2 ce samedi, le pilote allemand devra s’élancer ce dimanche depuis une lointaine dix-huitième position sur la grille de départ.
Sergio Perez piégè en Q2
Le nouveau pilote Red Bull, Sergio Perez, s’est fait piéger en Q2. Le Mexicain a vu son meilleur temps annulé après avoir franchi les limites de la piste au virage 4, ce qui l’a obligé à refaire un tour rapide en fin de Q2.
Le problème est que Red Bull lui a chaussé les gommes Mediums pour faire son tour rapide, mais que tous les autres pilotes en piste amélioraient avec des pneus Tendres. Perez s’élancera ce dimanche depuis la onzième position.
Cet article n’est qu’un résumé de la séance de qualifications qui s’est déroulée ce samedi à Bahreïn. Toutes les réactions à chaud des pilotes et différents protagonistes sont à suivre sur le site dans les prochaines minutes.
Le départ du Grand Prix de Bahreïn 2021 sera donné ce dimanche 28 mars à 17h00 (heure de Paris) et la course sera à suivre en direct sur F1only.fr.
L’ancien pilote Renault, Nico Hülkenberg, n’a plus de baquet de titulaire en F1 depuis la fin de la saison 2019, mais l’Allemand reste toujours en orbite autour de la Formule 1 et ne cache pas qu’il vise un retour à temps plein en 2022.
L’an dernier, Hülkenberg officiait en tant que consultant pour le diffuseur allemand RTL sur les Grands Prix de Formule 1, alors qu’il a remplacé à la hâte Sergio Perez et Lance Stroll chez Racing Point après que les deux pilotes aient été testés positifs au Covid-19.
Cette année, le pilote allemand sera le commentateur des Grands Prix pour la chaîne Servus TV et a également confirmé ce vendredi qu’il avait signé un accord avec Aston Martin et Mercedes pour remplacer éventuellement l’un des pilotes titulaires cette saison au sein d’une des deux équipes.
Véritable couteau suisse, Nico Hülkenberg est devenu en quelques mois « l’homme à tout faire » de la F1 (c’est comme ça qu’il se qualifie), mais ne cache pas qu’il vise toujours un retour dans une écurie en 2022.
« Je suis désormais l’homme à tout faire. » plaisante l’Allemand en entretien avec le Bild.
« Cela signifie que je suis prêt pour Aston Martin et Mercedes si l’un des pilotes titulaires ne peut pas, ou dans le cas de Mercedes, les pilotes de remplacement ne peuvent pas parce qu’ils sont occupés dans une catégorie différente (Formule E). »
« Je ne suis plus dans un baquet de Formule 1 à temps plein, mais je suis impliqué un peu partout. Cela signifie que je dois rester aussi en forme qu’avant et me tenir prêt. L’année dernière, nous avons vu à quelle vitesse cela peut aller. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que sa carrière de pilote de F1 est désormais terminée, Hülkenberg dit qu’il reste actif dans le paddock et se dit prêt à saisir chaque opportunité pour un éventuel retour en 2022.
« Après que l’opportunité de piloter pour Red Bull n’a pas fonctionné l’année dernière, j’ai dû chercher la meilleure opportunité pour moi. Il était clair pour moi que je voulais rester en orbite en Formule 1 afin de conserver mes chances d’obtenir un baquet en 2022. »
« Je pense que je peux certainement apprendre quelque chose de nouveau avec ces deux équipes [Aston Martin et Mercedes] et élargir mes horizons. »
Concernant son rôle de pilote de remplacement, le pilote allemand indique qu’il sera présent sur les circuits à partir de la seconde moitié de la saison 2021.
« J’ai toujours mon téléphone avec moi, mais je ne vais pas m’assoir devant et attendre que l’on m’appelle. »
« Juste au cas où, il y aura des plans pour que je sois sur la piste rapidement. Mais comme je l’ai dit, je suppose que je serai sur la piste au plus tard dans la seconde moitié de l’année. »
La FIA a décidé de mettre en place à partir de cette saison 2021 un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.
Les équipes ont déjà été informées de la mise en place de ces contrôles « aléatoires » le 20 mars dernier par le biais d’une directive technique envoyée par la FIA.
Ce samedi à Bahreïn, la fédération donne un peu plus de détail concernant ces contrôles approfondis qui auront lieu désormais après chaque Grand Prix dès ce week-end.
« Afin de compléter des contrôles techniques plus approfondis des voitures du championnat, le délégué technique sélectionnera systématiquement et au hasard une voiture à chaque manifestation après la course pour un démontage plus approfondi, des contrôles de conformité et des contrôles des logiciels et des systèmes. » indique la FIA ce samedi matin à Bahreïn.
« Des contrôles supplémentaires peuvent également être effectués sur l’autre voiture du Concurrent (NDLR: de l’équipe). »
« Ceci est conforme à l’art. 14.3 et 25.5 du règlement sportif de la FIA en Formule 1. Ces contrôles s’ajouteront aux contrôles de routine effectués par le département technique de la FIA et seront rapportés à l’issue de chaque Manifestation. »
« Le délégué technique publiera son rapport régulier, après quoi les commissaires publieront un « Classement Final » qui, conformément à l’article 20 du code sportif international (ISC), sera marqué comme étant « Soumis à des contrôles techniques de routine en cours ». »
« En cas d’irrégularité découverte par la suite, le délégué technique publiera un rapport et les commissaires ordonneront au délégué technique de prendre les mesures appropriées pour sauvegarder toute preuve qui pourrait être découverte lors de ces contrôles techniques, y compris la mise en fourrière et le scellement des pièces et informations pertinentes. »
« Conformément à l’art. 11.9.3.t de l’ISC qui concerne les décisions qui doivent être prises après une manifestation, les commissaires sportifs peuvent se réunir à nouveau, ou déléguer leur autorité à un panel subséquent de commissaires, ou à un panel assemblé par la FIA à cet effet. »
« Il s’agit d’une nouvelle procédure dans ce championnat, elle est régulièrement effectuée dans d’autres championnats du monde et compétitions de la FIA. »
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le temps le plus rapide de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn en 1.30.847 (Tendres).
Le Néerlandais devance de 0.095 centièmes la McLaren de Lando Norris (Tendres) et de deux dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton (Tendres).
Derrière, Carlos Sainz (+0.280), Valtteri Bottas (+0.371), Daniel Ricciardo (+0.383), Yuki Tsunoda (+0.447), Lance Stroll (+0.546), Pierre Gasly (+0.636) et Sergio Perez (+0.656) complètent le top dix de cette séance d’essais libres.
Des essais libres raccourcis
Grande nouveauté pour cette saison 2021, la Formule 1 a décidé de raccourcir de trente minutes les deux premières séances d’essais libres du vendredi lors de chaque week-end de course.
Désormais donc, les deux séances d’essais du vendredi ne dureront plus qu’une heure (contre 1h30 auparavant).
Des conditions plus représentatives
Par rapport aux El1 disputés ce matin, cette seconde séance est plus représentative des conditions que rencontreront les pilotes pour la suite du week-end à savoir des qualifications et la course qui se disputeront de nuit avec des températures plus fraîches.
Raikkonen dans le mur
Le pilote Alfa Romeo a perdu l’arrière de sa monoplace à la sortie du virage 3 à l’accélération. Sa F1 est ensuite allée frapper le mur situé à l’extérieur du tracé.
Le museau de sa C41 a encaissé le choc et l’aileron avant est resté sur les lieux de l’incident, tandis que le Finlandais a ramené lui-même sa monoplace jusqu’au garage.
Attention aux limites de piste !
Les pilotes ont été prévenus par la direction de course avant la seconde séance d’essais libres qu’ils devraient veiller à respecter les limites de la piste au virage 4 pour la suite du week-end (en ne dépassant pas la ligne blanche).
Les pilotes qui dépasseront cette ligne blanche verront leur temps au tour annulé pendant les essais, tandis qu’une pénalité pourrait être infligée pendant la course.
Difficile de tirer des conclusions au terme de cette séance d’essais, puisque les équipes continuent de cacher leur jeu et il faudra attendre la séance de qualifications programmée ce samedi 27 mars pour connaître enfin la véritable hiérarchie de la grille 2021.
Toutes les réactions à chaud des pilotes et des différents protagonistes seront à suivre sur F1only.fr tout au long de la soirée.
La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn se déroulera ce samedi 27 mars à 13h00 (heure de Paris) et sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le temps le plus rapide de cette première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn en 1.31.394 (Tendres).
Le Néerlandais devance la Mercedes de Valtteri Bottas pour deux dixièmes (Tendres) et de cinq dixièmes la McLaren pilotée par Lando Norris (Tendres).
Derrière, Lewis Hamilton, Charles Leclerc, Sergio Perez, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Daniel Ricciardo et Antonio Giovinazzi complètent le top dix de cette première séance d’essais libres relativement calme.
Des essais libres raccourcis
Grande nouveauté pour cette saison 2021, la Formule 1 a décidé de raccourcir de trente minutes les deux premières séances d’essais libres du vendredi lors de chaque week-end de course.
Désormais donc, les deux séances d’essais du vendredi ne dureront plus qu’une heure (contre 1h30 auparavant).
Une séance peu représentative
Comme chaque année, la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn n’est pas suffisamment représentative des conditions de piste que vont rencontrer les pilotes pour la suite du week-end.
En effet, ces EL1 se déroulent de jour sur une piste surchauffée par le soleil, alors que les qualifications (samedi) et la course (dimanche) se disputeront de nuit avec des températures bien plus fraîches.
La seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn [EL2] qui se déroulera ce vendredi soir sera bien plus représentative des conditions pour le reste du week-end, ce qui devrait nous permettre de voir plus de pilotes en action.
Plus d’action en EL2 ce soir
Pour la raison évoquée plus haut, les pilotes n’ont pas beaucoup roulé lors de cette première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn.
Les temps signés lors de ces EL1 sont encore loin de ceux signés lors de la dernière journée des essais hivernaux (le meilleur temps a été signé par Max Verstappen en 1.28.960 le dernier jour des tests).
Il faudra donc attendre ce vendredi soir pour commencer à voir les pilotes rouler un peu plus vite sous les projecteurs du circuit de Sakhir et avec des températures plus fraîches.
La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn [EL2] est programmée ce vendredi 26 mars à 16h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur F1only.fr (cliquez ici pour accéder au live)
Première manche de la saison 2021 de F1, le Grand Prix de Bahreïn se déroule ce week-end sur la piste de Sakhir du 26 au 28 mars.
Pas de surprise pour cette saison 2021, puisque c’est toujours le groupe Canal+ qui détient les droits exclusifs de la F1 en France et vous devrez donc être abonné à la chaîne à péage pour pouvoir regarder les Grands Prix tout au long de la saison.
Petit cadeau tout de même pour cette première épreuve de l’année, puisque Canal+ diffusera le Grand Prix de Bahreïn (seulement la course) en clair ce dimanche 28 mars.
Ce vendredi 26 mars, les deux premières séances d’essais libres [EL1 et EL2] du Grand Prix de Bahreïn seront à suivre sur Canal+, tandis que la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] sera diffusée sur Canal+ Décalé.
La séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn, programmée le samedi 27 mars, sera à suivre sur Canal+ Décalé également. Enfin, le Grand Prix de Bahreîn sera diffusé en clair sur Canal+ ce dimanche 28 mars et sera également à suivre en direct sur F1only.fr.
Notez également que depuis cette saison la durée des deux premières séances d’essais libres du vendredi a été réduite à 1h00 contre 1h30 auparavant.
Les horaires du GP de Bahreïn 2021 (heure de Paris)
C’est un véritable plaisir de vous retrouver pour cette rubrique météo. Pour la troisième saison consécutive, nous continuerons à vous tenir informés des conditions atmosphériques pour chaque Grand-Prix en publiant un bulletin météo complet avant chaque week-end de course.
Pour la manche inaugurale de ce qui s’annonce être la plus longue saison de l’histoire de la Formule 1 (rappelons qu’un total de 23 courses est au programme), direction le Moyen-Orient et plus exactement le petit Royaume de Bahreïn.
Lors des essais hivernaux qui se sont déroulés sur ce même circuit de Sakhir il y a deux semaines, les écuries de F1 ont dû composer avec une tempête de sable lors de la première journée de roulage. En effet, de puissantes tempêtes de sable se sont abattues ces dernières semaines sur le nord de l’Arabie Saoudite. Le phénomène n’est pas rare et n’a pas épargné les états voisins comme le Koweït, le Qatar et Bahreïn.
Situation générale
Une petite dépression se forme dès vendredi au-dessus de l’Arabie Saoudite engendrant un temps chaud et des vents sur la côte ouest du Golfe Persique. La progression de cette dépression vers l’ouest samedi laissera un temps beaucoup plus frais et surtout beaucoup plus venteux pour la journée de dimanche.
Vendredi 26 mars – Essais libres 1 et 2
La première séance d’essais libre, d’une durée de 60 minutes et prévue à 14 h 30 heure locale (12 h 30, heure de Paris) se déroulera sous un temps très ensoleillé et particulièrement chaud avec un maximum dépassant 33°C. Le vent sera faible et soufflera du secteur sud-est. Le mercure affichera encore 30°C pour la deuxième séance d’essais libre qui sera donné à 18 h, heure locale quelques minutes après le coucher du soleil.
Samedi 27 mars – Essais libres 3 et qualifications
Avec le décalage de la perturbation au large du Golfe Persique, l’après-midi de la journée de samedi s’annonce un peu moins chaud que la veille et la troisième séance d’essais libre sera marquée par le début d’un changement important de masse d’air. La température sera de 29°C et le vent faiblira lors des qualifications qui débuteront à 18 h, heure locale (16 h, heure de Paris).
Dimanche 28 mars – La course
Le programme météo pour dimanche s’annonce bien différent car le vent du nord-ouest se fera de plus en plus présent dès les premières heures de la journée et les rafales dépasseront 50 km/h en après-midi. Côté mercure, la baisse sera marquée : 21°C sont attendus lors du départ de la course de 57 tours qui sera donné à 18 h, heure locale.
Les vents seront toujours soutenus pour le début de soirée (rafales entre 30 km/h et 45 km/h) et avec les températures plus fraîches par rapport aux jours précédents, on peut donc en toute logique s’attendre à voir le comportement des monoplaces perturbé.
On se retrouve dans 3 semaines pour les prévisions météo du Grand Prix d’Émilie-Romagne (Italie). En attendant et pour suivre les conditions météo en temps réel ainsi que les prévisions horaires pour cette course inaugurale, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo Celinium.
Le Britannique George Russell a été nommé directeur du GPDA en Formule 1 en remplacement direct du Français Romain Grosjean, désormais pilote dans le championnat d’Indycar aux États-Unis.
Le pilote Williams travaillera aux côtés de Sebastian Vettel et du Président du GPDA, Alex Wurz, qui représente les intérêts de tous les pilotes en Formule 1.
« C’est un honneur et un privilège d’être nommé directeur du GPDA. J’apprécie le soutien de mes collègues pilotes pour me confier ce rôle et je reconnais la responsabilité que cela implique. » a déclaré Russell.
« Au cours de ses six décennies d’existence, le GPDA a fait partie intégrante du soutien et du façonnement de la sécurité en F1, pour le sport et nos fans.«
Le GPDA a également nommé son premier directeur non pilote, la conseillère juridique de longue date Anastasia Fowle étant nommée pour aider à soutenir le business et les activités.
« Après plusieurs années à travailler aux côtés d’Alex, Sebastian et Romain, je suis fière qu’eux et leurs collègues pilotes m’aient nominé pour ce poste. » a déclaré Fowle.
« Je suis passionnée par le sport et l’industrie et je suis honorée de pouvoir soutenir le GPDA dans ses efforts. »
Ces dernières années, le GPDA a joué un rôle déterminant pour faire en sorte que la voix des pilotes soit entendue lors de l’élaboration du règlement de la nouvelle ère de la F1 à venir pour 2022, afin de garantir que les courses de Grand Prix continuent à offrir le bon défi aux pilotes et que le spectacle soit au rendez-vous pour les fans.
Romain Grosjean restera administrateur en 2021 pour accompagner la transition, tandis que Sebastian Vettel et Alex Wurz resteront respectivement administrateur et président du GPDA.Romain Grosjean pour sa part restera membre honoraire du GPDA une fois la transition achevée.
Ça y est nous y sommes ! La saison 2021 de F1 va enfin débuter après plusieurs mois d’une attente toujours jugée trop longue par les fans, bien que la trêve hivernale a été l’une des plus courtes cette année.
Ce vendredi 26 mars, la saison 2021 de Formule 1 débute avec la première manche de l’année qui se dispute à Bahreïn sur le même circuit emprunté par les pilotes lors des traditionnels essais hivernaux qui se sont déroulés du 12 au 14 mars.
En 2021, la Formule 1 a planifié de disputer 23 Grands Prix entre mars et décembre, ce qui serait un véritable record si la situation sanitaire mondiale permet effectivement à la F1 de disputer toutes les courses programmées.
La saison 2021 débutera donc à Bahreïn et se terminera dans les pays du Golfe avec le Grand Prix d’Abou Dhabi, alors qu’un petit nouveau fait son entrée au calendrier cette année, il s’agit de l’Arabie Saoudite dont la course est programmée du 3 au 5 décembre (avant dernière manche).
Dans le tableau ci-dessous, vous retrouverez tous les horaires de départ de chaque Grand Prix de cette saison 2021 (heure de Paris), ainsi que les dates de chaque événement.
Petite nouveauté cette année au niveau des heures de départ des Grands Prix, puisque la F1 a décidé de revenir à l’heure pile, ce qui veut dire que les courses ne débuteront plus avec les fameuses dix minutes de décalage (ex: 15h10, 16h10, 17h10…)
Il est également bon de noter que la Formule 1 se réserve le droit de modifier les heures de départ des courses, voire d’annuler certaines épreuves ou de les décaler en fonction de l’évolution de l’épidémie de coronavirus et des différentes restrictions qui seraient alors mises en place dans les différents pays visités.
Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, ne se fait aucun souci pour son compatriote Sebastian Vettel, qui a connu des essais hivernaux compliqués avec sa nouvelle équipe Aston Martin.
Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a rejoint l’équipe Aston Martin cette saison après six années passées chez Ferrari, mais ses premiers essais officiels avec sa nouvelle écurie se sont plutôt mal passés à Bahreïn, puisque le pilote allemand a connu divers problèmes mécaniques à chaque fois qu’il était derrière le volant de l’AMR21.
Au total donc, Vettel n’a pu parcourir qu’une centaine de tours au cours des trois journées d’essais qui se sont déroulés à Bahreïn cette année.
Mais malgré ce manque de roulage pour le pilote allemand, le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, dit que Sebastian Vettel pourra compter sur son expérience et sera bel et bien au rendez-vous dès les premières courses de la saison.
« Vous n’avez pas à vous sentir désolé pour Sebastian, parce qu’il est quadruple champion du monde et il est très expérimenté. » explique Seidl à la chaîne allemande RTL.
« Je pense qu’il peut supporter la malchance qu’il a eue grâce à son expérience. Je suppose qu’Aston Martin sera très, très compétitive avec Sebastian dès la première course et sera un adversaire coriace pour nous. »
Seidl voit son équipe dans une lutte acharnée pour la troisième place du championnat du monde des constructeurs en 2021, tout comme ce fut déjà le cas l’an dernier.
« Je pense que Red Bull et Mercedes répondront à la question tout de suite. Ce sera très proche. J’espère que nous pourrons nous battre pour la troisième place entre nous, Ferrari, Alpine, AlphaTauri et Aston Martin. »
« Il y aura également Alfa Romeo dans la lutte parce qu’ils semblent avoir fait du bon travail pendant l’hiver. Ce sera extrêmement serré et extrêmement excitant au milieu de peloton. »
Au terme des essais hivernaux, Sebastian Vettel pour sa part a admis qu’il lui manquait au moins une centaine de tours, mais qu’au final, rien ne sert de paniquer.
« Il y a dix ans de cela, j’aurais probablement paniqué, mais est-ce que paniquer maintenant m’aiderait ? Probablement pas. » a déclaré le pilote Aston Martin.
« Nous essayons simplement de faire nos choses et d’utiliser le temps dont nous disposons maintenant et pour moi c’était super utile. »
« Cela pourrait être mieux, mais cela pourrait aussi être pire. Je pense donc qu’il s’agit de rester calme, de faire les choses les unes après les autres, et d’avance quand il est temps de le faire. »
« La voiture semble prometteuse, même s’il reste encore beaucoup de choses auxquelles je dois m’habituer. C’est un nouvel environnement, avec des nouvelles personnes et une nouvelle façon de faire les choses. »
« J’ai besoin de m’adapter, d’apprendre, mais cela prend du temps et plus vous avez de temps, mieux c’est. La seule seule journée et demie en test que nous avons est cruciale mais…il est tout à fait normal que cela prenne plus d’un jour et demi pour trouver le rythme et tout le reste . »
Gros coup de bluff ou pas, le Monégasque Charles Leclerc estime après les trois journées d’essais hivernaux qui se sont disputés à Bahreïn du 12 au 14 mars que Ferrari a certainement comblé une partie de son retard par rapport à ses rivaux, mais que ce ne sera pas suffisant pour aller se battre pour le championnat du monde cette année encore.
Après les tests de pré-saison, la Scuderia Ferrari a laissé une bonne impression avec sa SF21 qui semble bien plus performante que son prédécesseur la SF1000 de 2020.
L’an dernier, le plus gros point faible de la Ferrari était son moteur, notamment la vitesse de pointe en ligne droite, alors que la SF1000 souffrait également d’une traînée importante et était donc pénalisée sur les circuits typés moteur.
Au cours de l’hiver, les ingénieurs de Maranello ont travaillé dur pour faire en sorte de sortir un groupe propulseur plus puissant, tandis que Ferrari a dépensé ses deux jetons de développement sur l’arrière de la SF21 pour essayer de réduire la trainée de la monoplace.
Au cours des essais hivernaux, le moteur Ferrari [monté également sur la Haas et l’Alfa Romeo] figurait dans le top trois des Vmax enregistrées, ce qui laisse supposer que l’écurie italienne a effectivement retrouvé de la vitesse de pointe au cours de l’hiver grâce à tous ces changements.
Cependant, et bien qu’il ait pu noter de réelles améliorations sur sa monoplace 2021, Charles Leclerc se veut plutôt prudent lorsqu’on évoque avec lui les possibilités de revoir une Scuderia Ferrari au sommet après une saison 2020 très compliquée [Ferrari a terminé sixième du championnat du monde des constructeurs].
« Je pense que nous avons utilisé ces trois jours de la meilleure façon. Nous avons fait beaucoup de kilomètres, c’était l’objectif principal alors c’est satisfaisant. » explique Charles Leclerc en entretien avec la Gazette de Monaco.
« Nous avons fait tout ce qu’il y avait à faire, donc c’est la meilleure préparation possible. Cependant, c’est pareil pour toutes les équipes, en ayant eu seulement trois jours, ce n’est pas facile. Mais je suis content, car nous avons bien utilisé le temps à notre disposition.
Lorsqu’on lui demande s’il pense que le retard pris sur les autres écuries en 2020 a pu être comblé par Ferrari cette année, Leclerc répond : « Non, je ne pense pas que nous soyons parvenus à combler tout le retard. »
« Nous l’avons probablement un peu rattrapé, mais il ne faut pas s’attendre à des miracles malheureusement. »
« Du bon travail a été réalisé et il y a quelques signaux positifs. Nous ne devons pas oublier où nous nous trouvions l’année dernière et pour quelles positions nous nous battions. Pour moi, Ferrari ne peut pas rester à ce niveau et nous devons nous battre pour des victoires, ou au moins pour des podiums. »
« En Formule 1, tout prend du temps. » rappelle toutefois le pilote monégasque.
« Nous avons fait du bon boulot, mais cela ne sera pas suffisant pour revenir au niveau de 2019. C’est encore trop tôt pour s’avancer sur la performance de la voiture, car, lors de tests comme ceux de Bahreïn, aucune équipe n’est allée à la limite de la voiture. »
« C’est assez compliqué de savoir où on se situe dans tout cela. Attendons de voir après les premières courses pour avoir une idée plus précise de la situation. Mais sachez qu’on est à 200% ici, à Maranello, pour essayer d’obtenir plus de victoires à l’avenir. »
Lorsqu’on lui demande s’il peut expliquer quelle est la principale amélioration constatée sur la SF21 par rapport à sa monoplace de la saison dernière, Leclerc répond : « C’est difficile à dire, c’est une nouvelle voiture donc il y a plein de différences… »
« Mais la balance de la voiture a été assez améliorée, donc nous avons gagné en maniabilité. Entre 2020 et 2021, il n’y a pas eu de révolution sur la monoplace de l’année dernière en raison des règlements techniques qui nous empêchent de modifier tout ce que nous voudrions. »
« Nous pouvons davantage parler d’une évolution de la voiture. 2020 a vraiment été une année difficile, même si j’ai beaucoup appris, notamment de mes erreurs. »
« Nous allons essayer de progresser en 2021, mais je ne pense pas que l’on se battra pour le championnat, même si je l’espère. En étant réaliste, je ne crois pas que ce soit faisable cette année. »
Pour rappel, Ferrari a terminé les essais hivernaux 2021 avec le troisième meilleur temps des trois jours cumulés grâce à Carlos Sainz lors de la dernière journée des tests au volant d’une SF21 équipée de pneus Tendres.
Pour connaître le vrai potentiel de cette Ferrari SF21, il faudra donc attendre encore quelques jours jusqu’à la séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn, première épreuve de la saison 2021, qui se tiendra du 26 au 28 mars.
La Ferrari vue lors des trois jours d’essais à Bahreïn est certainement un pas en avant par rapport à la « désastreuse » SF1000 de l’année dernière, et les données des tests semblent avoir confirmé la corrélation entre la piste et Maranello.
La SF 21, comme nous l’avons déjà analysé après la présentation, représente une claire évolution du concept de la monoplace de l’année dernière, en raison des gels imposés par la Fédération sur les monoplaces 2021.
Sur la nouvelle voiture de Leclerc et Sainz, nous avons pu constater durant les essais hivernaux plusieurs innovations aérodynamiques, ainsi que la confirmation que les jetons ont été dépensés pour une nouvelle boîte de vitesses et un nouveau groupe propulseur qui devrait fournir plus de puissance que l’an dernier.
Analyse des tests
Au cours des trois séances d’essais sur la piste de Sakhir, Ferrari a réalisé un total de 404 tours, ce qui en fait la troisième équipe la plus productive après Alfa Romeo (également propulsée par Ferrari) et Alpha Tauri (moteur Honda).
En dehors d’un arrêt de précaution pendant la première session, due à une anomalie détectée par un capteur défectueux. Ferrari n’a rencontré aucun problème de fiabilité sur la SF21, ni sur l’unité de puissance, ni sur la nouvelle boîte de vitesses.
Si la fiabilité semblait être au rendez-vous lors de ces tests, il est bien difficile de comprendre quel est le potentiel réel de cette SF21, notamment par rapport à ses rivaux directs. Établir une hiérarchie basée sur les temps enregistrés ne serait pas très indicatif, car trop de variables inconnues entrent en jeu, telles que les charges de carburant et les cartographies moteurs et hybrides.
Cependant, compte tenu également de ce qu’Alfa Romeo a fait, on estime que le nouveau moteur Ferrari est déjà plus puissant d’une trentaine de chevaux par rapport à celui de 2020, tandis que les vitesses de pointe, toujours à analyser avec attention, semblent de bon augure et prouvent un pas en avant de l’unité motrice de Maranello.
Mises à jour aérodynamiques
Nous avons enfin pu apprécier les innovations aérodynamiques de la Ferrari SF21 sur la piste lors de ces tests et avons pu noter des améliorations dans chaque partie de la voiture, bien qu’il n’y ait pas de grandes innovations ou de solutions trop extrêmes.
La zone qui différencie le plus cette SF21 de l’ancienne SF1000 concerne l’avant, avec la longue cape sous le nez, les cornes au-dessus du châssis et le nouvel aileron avant. Ferrari a travaillé aussi dur qu’elle pouvait pour essayer d’améliorer l’aérodynamisme, en récupérant une grande partie de l’efficacité perdue la saison dernière.
En fait, l’ancienne SF1000, malgré un moteur manquant de puissance, offrait beaucoup de traînée, pénalisant grandement les vitesses de pointe en ligne droite. Le package aérodynamique sur la monoplace 2021 du cheval cabré vise donc à récupérer quelques km/ h dans les lignes droite, sans perdre trop d’appui.
Toute la zone avant a été retravaillée, avec le nouvel aileron avant revenant à un effet de « délavage » plus grand dans le style de celui monté sur la Ferrari en 2019 (flèche 1 sur le dessin ci-dessous), ainsi qu’une nouvelle plaque d’extrémité inspirée par les solutions Mercedes et Aston Martin (flèche 2).
Ferrari a également intégré une nouvelle cape, c’est-à-dire l’inverseur de flux situé sous le nez, ce qui permet de gérer le flux d’air qui traverse la partie inférieure du museau (flèche 3).
A noter également les « cornes » placées sur la partie avant du châssis, d’inspiration Alfa Romeo, avec 4 déviateurs de débit séparés. (flèche 4). Enfin, les piliers de support de l’aileron avant sont plus rapprochés que la solution montée sur la SF1000 de l’an dernier (flèche 5).
Cependant, Ferrari n’a pas pu remplacer tous les éléments qui étaient présents sur la monoplace 2020, car des composants tels que le châssis et la structure de collision avant sont restés les mêmes qu’en 2020.
Le nez n’a été modifié que dans la partie externe, qui est dédiée à la gestion du flux d’air et qui est donc considéré comme un partie aérodynamique. La zone interne elle, contenant la structure de protection contre les chocs en kevlar, aurait nécessité la dépense de deux jetons de développement, alors que nous savons que Ferrari a pris la décision très tôt l’an dernier de dépenser ses jetons sur l’arrière de sa monoplace.
Pour cette raison donc, Ferrari a dû abandonner la mise en œuvre d’un nez étroit sur la monoplace 2021, ce qui aurait pu garantir moins de résistance à l’air.
Les aérodynamiciens de Maranello ont fait ce qu’ils pouvaient pour s’adapter à la nouvelle philosophie aérodynamique, mais avec un nez à l’ancienne. La structure d’impact est donc similaire à celle de la SF1000, que l’on voit représentée sur le dessin ci-dessous.
Découpe du fond plat
Avec les débuts sur piste, nous avons pu apprécier comment Ferrari a interprété le règlement 2021 sur le fond plat et le diffuseur. Comme nous le savons, la Fédération Internationale de l’Automobile a imposé une coupe en diagonale sur la surface du fond plat des monoplaces, réduisant les dimensions hors tout d’environ 10 cm dans le sens de la roue arrière pour réduire l’appui global des voitures 2021 d’environ 10% par rapport à la saison passée.
En fait, cette réduction de la surface du fond plat, et la suppression de toutes ces fentes qui ont recréé un « mini-jupe » pneumatique, ont contraint les différents ingénieurs à effectuer un travail ciblé pour récupérer l’appui perdu par le fond plat, ainsi que sur d’autres éléments comme le diffuseur et les conduits de frein.
Le fond plat monté sur la SF21 lors des essais hivernaux rappelle la version déjà vue dans les différents tests réalisés l’an dernier en vue de la saison 2021, et sur lequel nous pouvons voir la présence de trois éléments verticaux dans la zone interne entre le pneu arrière et le diffuseur.
La récupération de l’appui perdu passe également par des solutions micro-aérodynamiques, avec ces trois déviateurs de flux qui ont pour tâche de maintenir le flux d’air autour de la roue arrière (voir les éléments surlignés en jaune).
Il est à noter qu’il existe également trois déviateurs de débit dans la zone médiane du fond plat devant la roue arrière, et de nombreux petits générateurs de vortex juste devant la bande de roulement pour augmenter l’effet de délavage. Ces solutions, en plus de récupérer les appuis, servent également à réduire la traînée de la Ferrari SF21.
Après ces trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn entre le 12 et le 14 mars, il est toujours intéressant de constater les différences de kilométrage (bien plus que les temps au tour) entre les différentes équipes et motoristes de la grille.
Cette année, deux équipes affichent le même nombre de tours bouclés au terme de ces trois jours d’essais, il s’agit d’Alfa Romeo et AlphaTauri, qui ont bouclé chacune 422 tours de circuit en trois jours.
On retrouve ensuite dans le top trois l’équipe Ferrari qui a réussi à boucler 404 tours de circuit au total avec sa monoplace 2021.
Ci dessous, vous pouvez retrouver le tableau qui vous indique le nombre de tours bouclés par chaque équipe, ainsi que le kilométrage réalisé en trois jours.
Kilométrage par équipe
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Concernant le kilométrage parcouru par chaque motoriste durant ces trois journées, il est bon de noter que Mercedes affiche le plus grand kilométrage parce que le constructeur allemand fournit pas moins de quatre équipes de la grille cette année (Mercedes, Williams, McLaren et Aston Martin).
A l’inverse, le moteur Renault affiche le plus faible kilométrage parce que le motoriste français n’équipe que sa propre écurie Alpine.
Les trois jours de tests de pré-saison sont désormais terminés et l’équipe championne du monde en titre Mercedes a conclu ses essais hivernaux de manière inhabituelle avec seulement 304 tours bouclés (dernier du classement en termes de kilométrage) avec sa nouvelle W12 qui ne donnait pas l’impression d’être une voiture bien équilibrée.
La Mercedes W12, vue au cours de ces trois jours de tests à Bahreïn, semblait être une voiture peut-être un peu trop extrême en termes de solutions introduites pour récupérer une partie de l’appui perdu avec la nouvelle réglementation qui limite l’appui aéro sur le fond plat et le diffuseur des nouvelles monoplaces.
Les solutions aperçues pour la première fois sur la W12 au cours de ces tests nous ont montré le travail réalisé par James Allison (directeur technique de Mercedes) et ses équipes, qui visent à récupérer le déficit d’environ 10% de l’appui sur l’arrière.
Par rapport aux images dévoilées par Mercedes lors de la présentation de la W12 il y a quelques semaines, nous avons pu voir ce week-end la version « officielle » du fond plat et sa coupe en diagonale à l’arrière, rétréci d’environ 10 cm par rapport à 2020 comme le stipule la réglementation.
La version assez basique aperçue lors de la présentation a été remplacée par une version beaucoup plus élaborée. Sur le plan technique, la partie la plus interessante concerne la partie la plus en avant du fond plat, là où débute la découpe diagonale, à 1800 mm de l’axe de la roue avant.
Le bord extérieur du fond plat a une forme très ondulée – qui n’a pas été vue sur les autres monoplaces durant ces essais hivernaux – et avec un deuxième étage qui s’étend sur toute la longueur. Dans la partie la plus en arrière, il y a une sorte de marche, qui laisse couler le flux librement jusqu’à l’arrière du fond plat.
Cette solution est très interessante et doit avoir pour objectif de gérer le flux d’air de façon optimale après la réduction d’une partie du fond plat sur l’arrière.
Nous avons également pu remarquer une forme assez similaire sur l’Aston Martin AMR21 développée par les équipes d’Andrew Green (directeur technique d’Aston Martin) et qui reste dans la lignée du concept aérodynamique de la Mercedes, mais moins extrême que celui de la W12.
À l’arrière du fond plat de la Mercedes, en revanche, un travail aérodynamique a été réalisé pour réduire la traînée induite par l’impact de l’air avec la roue arrière, en recherchant autant que possible un effet de délavage. À cet égard, les aérodynamiciens de Brackley ont adopté sur la W12 une série de dérives sur le bord le plus en arrière du fond plat, précisément pour déplacer le flux d’air vers l’extérieur de la roue arrière autant que possible.
Les dérives que nous voyons sur le dessin ci-dessous sont reliées entre elles par un plan horizontal supérieur, pour accentuer encore l’effet de déviation des tourbillons aérodynamiques.
Il est également possible de remarquer les trois ailettes qui se trouvent juste avant la partie supérieure du diffuseur arrière (Mercedes est la seule équipe à utiliser trois éléments), qui gèrent le flux entre l’extérieur et l’intérieur de la roue, pour essayer d’éloigner l’air de la bande de roulement lorsque la voiture roule ou passe sur les vibreurs.
Il est également bon de noter que la Mercedes W12 a une carrosserie étroite et un capot moteur qui remonte assez haut dans la zone arrière avec la carrosserie enveloppant la boîte de vitesses et le différentiel dans la partie inférieure.
Mercedes est assez extrême dans ses solutions, et la recherche de la récupération de l’appui perdu grâce à un rétrécissement de la carrosserie dans la zone inférieure, a créé de nombreux problèmes de fiabilité pour la nouvelle boîte de vitesses comme on a pu le constater lors des essais avec une W12 bloquée au garage dès le premier jour, alors que Aston Martin a également rencontré des problèmes de transmission.
Le travail des ingénieurs de Brackley s’est également concentré sur le diffuseur, autre domaine revu par le nouveau règlement pour réduire son efficacité aérodynamique.
Le nouveau diffuseur vu sur la W12 présente différents changements dans les dérives internes, plus courtes de 50 mm par rapport au plan de référence de la voiture: les ailettes de la zone la plus interne sont plus courtes, mais ont été divisées en de nombreux éléments de manière très extrême par rapport aux autres équipes.
Les ailettes internes (surlignées en jaune) sont d’un nouveau concept par rapport à la W11 de 2020, tandis que deux petit ailerons (flèche) ont été ajoutés dans la zone la plus externe de l’extracteur.
Les problèmes de stabilité de la W12 vus lors des tests hivernaux à Bahreïn sont une conséquence directe d’un arrière très « paresseux » comme aiment le dire les pilotes.
Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ont été vus durant ces essais avec un train arrière qui perd soudainement l’adhérence en plein milieu du virage, provoquant plusieurs sorties de piste et des tête-à-queue. Les interventions aérodynamiques à l’arrière de la monoplace ont été très extrêmes et ont probablement rendu la voiture instable.
Il est toutefois bon de noter que les conditions de la piste à Bahreïn, très sale à cause de la tempête de sable le vendredi, ont probablement accentué les problèmes d’équilibre de la Mercedes W12, qui se sont toutefois légèrement améliorés le dernier jour des essais.
Désormais, l’équipe championne du monde en titre va devoir analyser toutes les données récoltées durant ces tests, et dans deux semaines, nous verrons si Mercedes a entièrement résolu les problèmes de fiabilité et de stabilité, même si le doute subsiste toujours sur le fait que Mercedes n’a pas voulu montrer son réel potentiel, surtout en termes de puissance moteur.
Voici une compilation des temps signés par tous les pilotes en piste durant ces trois journées d‘essais hivernaux qui se sont déroulés du 12 au 14 mars sur le circuit de Bahreïn.
La première journée des essais, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps en 1.30.674 avec des pneumatiques Mediums montés sur sa monoplace.
Le Néerlandais a devancé ce jour-là McLaren de Lando Norris et l’Alpine du Français Esteban Ocon.
Résultats vendredi 12 mars
Le second jour des essais hivernaux, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a terminé la journée en tête avec un meilleur temps signé en 1.30.289 avec les pneus Tendres montés sur sa W12.
Le Finlandais a devancé l’AlphaTauri de Pierre Gasly et l’Aston Martin pilotée par le Canadien Lance Stroll.
Résultats samedi 13 mars
Enfin, ce dimanche 14 mars, dernière journée des essais hivernaux 2021, c’est à nouveau le pilote Red Bull Max Verstappen qui a terminé la journée en tête avec un temps signé en 1.28.960 avec les gommes Tendres chaussées sur sa monoplace.
Le pilote néerlandais a devancé l’AlphaTauri du Japonais Yuki Tsunoda et la Ferrari pilotée par l’Espagnol Carlos Sainz.
Résultats du dimanche 14 mars
Dans le dernier tableau ci-dessous, vous pouvez retrouver les meilleurs temps de chaque pilote pour les trois jours d’essais hivernaux, ainsi que les gommes avec lesquelles ils ont signé ces temps.
Le pilote Red Bull Max Verstappen termine en tête de la dernière journée des essais hivernaux avec un chrono signé en 1.28.960 (Tendres).
Le Néerlandais devance de 93 centièmes l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda (Tendres) et de six dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres).
Les temps indiqués dans le tableau présent au bas de cet article doivent être pris avec des pincettes et ne révèlent pas la véritable hiérarchie.
Encore des soucis pour Aston Martin
La fiabilité a de nouveau fait défaut à l’équipe Aston Martin pour cette dernière journée des essais hivernaux puisque Sebastian Vettel est resté un long moment au garage en fin d’après-midi en raison d’un problème de pression sur le système de suralimentation du moteur Mercedes.
Lance Stroll pour sa part a bouclé en matinée 80 tours de circuit au volant de l’AMR21, tandis que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel n’a pu faire que 56 tours.
Mercedes va mieux
En difficulté durant les deux premières journées avec un boîte de vitesses cassée et une W12 instable du train arrière, l’équipe championne du monde en titre a semble-t-il réussi à poser le doigt sur un réglage lui permettant de régler en partie ce problème de train arrière baladeur.
En matinée, c’est le Finlandais Valtteri Bottas qui était au volant de la W12. Il a pu boucler au total 86 tours de circuit, tandis que dans l’après-midi c’est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a pris le relais et qui n’a rencontré aucun problème.
Ferrari cache son jeu
La Scuderia Ferrari n’a pas souhaité dévoiler toutes ses cartes au cours de ces trois journées de tests avec une monoplace 2021 qui semble tout de même mieux née que son prédécesseur et avec une unité de puissance nettement plus performante, preuve en est les vitesses de pointe enregistrées dans le secteur 3 où Ferrari se bat à armes égales avec le moteur Mercedes (292 km/h enregistré au radar).
En matinée, c’est Charles Leclerc qui était aux commandes de la SF21, tandis que l’Espagnol Carlos Sainz a pris le relais dans l’après midi; il termine dans le top cinq.
Honda impressionne
Le moteur Honda impressionne ce dimanche avec les meilleures vitesses de pointe enregistrées sur l’AlphaTauri de Tsunoda dans le secteur 1.
Aucun problème de fiabilité à déplorer pour le motoriste nippon au cours de ces trois jours d’essais hivernaux, ni pour Red Bull, ni pour AlphaTauri.
Aucun problème chez Alpine
Chez Alpine, Fernando Alonso et Esteban Ocon se sont partagés le baquet de l’A521 ce dimanche pour la dernière journée, et aucun problème n’est venu entacher le programme de l’équipe du constructeur français.
Raikkonen le plus assidu
Mention spéciale aujourd’hui pour le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen qui, du haut de ses 41 ans, a bouclé pas moins de 166 tours de circuit en une seule journée sans rencontrer le moindre problème.
Cet article n’est qu’un bref résumé de cette dernière journée, vous pourrez retrouver d’ici quelques minutes toutes les réactions des différents protagonistes sur F1only.fr, ainsi qu’un résumé complet de ces trois jours d’essais à Bahreïn dans les prochaines heures.
C’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui s’est montré le plus rapide ce dimanche matin à Bahreïn avant la pause déjeuner d’une heure avec un temps signé en 1.30.187 en pneus Tendres.
Le Mexicain devance de deux dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc (Mediums) et de quatre dixièmes la McLaren de Lando Norris (Mediums).
Les écarts de chaque pilote sont indiqués dans le tableau au bas cet article, mais nous tenons à vous rappeler que les temps signés aux essais hivernaux ne sont absolument pas représentatifs de la véritable hiérarchie.
Ça va mieux pour Mercedes
L’équipe Mercedes semble avoir mis le doigt sur un réglage cette nuit avec la W12, puisque le comportement « nerveux » du train arrière aperçu au cours des deux premières journées de test a disparu ce dimanche matin.
Valtteri Bottas n’a connu aucun problème technique ce dimanche matin et a pu boucler son programme avant la pause déjeuner. Ce dimanche après-midi, c’est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui prendra le relais du Finlandais au volant de la W12.
Aucun problème chez Aston Martin
Pour la première fois depuis le début des essais hivernaux, l’Aston Martin (pilotée ce matin par Lance Stroll) n’a rencontré aucun problème technique.
Le Canadien a lui aussi pu boucler l’intégralité de son programme prévu par l’équipe pour ce qui était sa dernière session de roulage durant ces essais hivernaux. Ce dimanche après-midi, c’est le quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui sera au volant de l’AMR21.
Ferrari toujours en embuscade
Chez Ferrari, l’équipe italienne continue de cacher son jeu avec une monoplace qui tourne comme une horloge et qui affiche l’une des meilleures vitesse de pointe avec un Charles Leclerc flashé à 289 km/h dans le secteur 3, soit 3 km/h de moins que le moteur Mercedes monté à l’arrière de la McLaren de Norris de quoi rassurer sur les performances du bloc V6 Ferrari cette année après une saison 2020 compliquée sur le plan mécanique.
Cet après-midi, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui prendra le relais de Charles Leclerc au volant de la SF21 pour les quatre dernières heures des essais hivernaux.
Perez prend ses marques
Chez Red Bull, le Mexicain Sergio Perez prend ses marques dans sa nouvelle équipe et au volant de sa nouvelle monoplace à la philosophie bien différente de la Racing Point qu’il pilotait l’an dernier.
Perez semble de plus en plus à l’aise au volant de la RB16B et est venu ce matin se hisser au sommet de la feuille des temps avec des pneus Tendres montés sur sa monoplace.
La McLaren toujours aussi performante
La McLaren-Mercedes pilotée ce matin par le Britannique Lando Norris semble toujours aussi performante et fait affiche une excellente fiabilité, preuve que l’intégration du bloc V6 hybride du constructeur allemand a été parfaitement intégré au châssis de la MCL35M.
Cet article n’est qu’un résumé de la dernière matinée d’essais à Bahreïn et vous pourrez retrouver un résumé de la journée complète en fin de journée sur F1only.fr, tandis que vous pouvez suivre la dernière partie des essais hivernaux en direct en cliquant sur ce lien.