Alonso annoncera ses plans cet été

Alors que les rumeurs font état d’une possible participation de la part de l’Espagnol au Dakar 2020 après son test avec Toyota la semaine dernière, Fernando Alonso insiste sur le fait qu’il veut dans un premier temps se concentrer sur ses prochaines courses.

Le double champion du monde va faire patienter ses fans pendant au moins trois mois avant d’annoncer si oui ou non il participera au Dakar 2020 avec Toyota.

Le pilote espagnol veut en fait concentrer ses efforts sur la préparation des 500 miles d’Indianapolis au mois de mai, ainsi que sur le championnat du monde d’endurance auquel il participer avec Toyota.

« Il faut faire très attention lorsque l’on parle des rallyes, parce que c’est une chose de faire un test et de s’amuser et une autre d’être rapide. » a déclaré Alonso à Marca.

« C’est quelque chose que je devrai évaluer dans les deux prochinois mois. J’ai eu la chance d’essayer des voitures très différentes ces dernières années, et j’ai même fait un test avec une MotoGP Honda. »

« Il est très intéressant de voir ce que chaque voiture est capable de faire sur des terrains différents, j’ai été positivement surpris pour chacune d’entre elles. Mais pour le moment, je me concentre sur Spa, Indianapolis et Le Mans. Donc, jusqu’en juillet, je n’envisagerai rien pour l’avenir. »

Une décision pour 2020 cet été

Beaucoup d’anciens pilotes ont trouvé une place en Formule E, cependant, le pilote espagnol assure qu’il ne s’intéresse pas à cette catégorie pour le moment. Le double champion du monde réfléchira cet été à toutes les options qui s’offrent à lui pour 2020, y compris un possible retour en Formule 1.

« Pour le moment, pas de Formule E. Je vais évaluer les possibilités que j’ai pour l’été 2020, ma priorité restant les courses auxquelles je dois participer et je penserai ensuite au futur. »

« Je veux m’amuser et participer à des événements qui sont suffisamment prestigieux pour être interessants. Il y a beaucoup de courses et de catégories, et je pense que pour des gens il y en a qui ne sont pas intéressantes et dont ils n’ont jamais entendu parler. »

« Vous devez donc arriver à faire en sorte de combiner le plaisir et ce qui peut apporter un certain prestige à votre carrière. »

Russell le plus rapide à Bahreïn

George Russell a signé le temps le plus rapide de la dernière journée des essais à Bahreïn en 1.29.029, le jeune britannique était au volant de la Mercedes W10 pour cette dernière journée de tests.

Derrière, Sergio Perez, Sebastian Vettel, Carlos Sainz, Daniil Kvyat, Mick Schumacher, Lance Stroll, Alex Albon, Dan Ticktum et Romain Grosjean complètent le top dix.

Cette seconde et dernière journée de tests à Bahreïn a été bien plus productive que la journée d’hier, où un orage a éclaté en milieu de journée, obligeant toutes les équipes à patienter sagement faute de pneus pluie disponibles.

Aujourd’hui donc, tous les pilotes ont pu rouler suffisamment longtemps pour enregistrer un maximum de données qui seront naturellement analysées à l’usine à partir de demain et qui serviront pour le développement de chaque monoplace pour la suite de la saison.

Dans l’après-midi, les équipes se sont essentiellement concentrées sur les simulations de course et donc avec des temps au tour bien moins rapides qu’en matinée, alors que dans la dernière heure de la journée, George Russell a signé le meilleur temps avec sa Mercedes.

Tout comme hier, les temps signés par chaque pilote aujourd’hui sont anecdotiques, puisque nous ne connaissons ni les charges de carburant, ni les spécifications moteur de chaque monoplace pendant ces tests.

Le classement final de ces essais n’est donc absolument pas représentatif de la véritable hiérarchie et vous faudra donc prendre ces chronos avec beaucoup de recul.

Albon le plus productif

Avec 143 tours au compteur de sa Toro Rosso, Alex Albon est celui qui aura le plus roulé aujourd’hui, il devance Daniil Kvyat [111 tours] et Dan Ticktum [110 tours].

Dan Ticktum et Mick Schumacher se retrouvent

Le jeune pilote britannique Dan Ticktum a fait ses grands débuts au volant d’une Formule 1 aujourd’hui à Bahreïn avec la Red Bull RB15.

Il a notamment pu côtoyer en piste son ancien rival en F3 Europe, Mick Schumacher, qui était pour sa part derrière le volant de l’Alfa Romeo Racing ce mercredi, tandis qu’il était hier aux commandes de la Ferrari SF90.

D’autres rookies en piste aujourd’hui

D’autres rookies étaient en piste aujourd’hui à Bahreïn pour cette dernière journée de tests, notamment Jack Aitken, qui a roulé pour l’équipe Renault, Pietro Fitipaldi, qui a pris le volant de la Haas et Nicholas Latifi, qui était au volant de la Williams.

George Russell goûte au luxe

Titulaire cette année au sein de l’écurie la moins performante de la grille [Williams], le Britannique George Russell a eu l’opportunité de goûter au luxe en prenant le volant de la Mercedes W10 de l’équipe championne du monde en titre durant cette dernière journée d’essais.

Le retour à la dure réalité va lui faire mal dans dix jours lorsqu’il reprendra le volant de sa Williams FW42 pour les premiers essais libres du Grand Prix de Chine à Shanghai.

Deux monoplaces Pirelli

Pour ces deux journées de tests, Pirelli avait à sa disposition une McLaren MCL34 et une Toro Rosso STR14 pour lui permettre de développer ses gommes. Là aussi, il faudra attendre pour connaître les premières impressions du manufacturier italien.

La prochaine fois que les monoplaces seront en piste ce sera la semaine prochaine à Shanghai pour le Grand Prix de Chine 2019, qui sera d’ailleurs la 1000e course depuis la création du championnat du monde de F1 en 1950.

 

Schumacher : « comme à la maison »

Tous les projecteurs étaient naturellement tournés vers lui aujourd’hui à Bahreïn pour la première journée des tests privés durant lesquels il a signé le deuxième meilleur temps.

Mick Schumacher, 20 ans, a fait ses débuts au volant d’une Formule 1 moderne ce mardi avec la Scuderia Ferrari, qui lui a permis de participer aux essais privés organisés à Bahreïn.

L’Allemand, fils du septuple champion du monde de F1, a vécu une première journée inoubliable derrière le volant de la Ferrari SF90.

« Les premiers sensations que je peux vous décrire sont bonnes, je me sentais déjà chez moi. » a déclaré Mick Schumacher au terme de sa première journée de tests à Bahreïn avec Ferrari.

« C’était magnifique de faire mes premiers tours de roue et de voir tous ces gars travailler sur la voiture, travailler avec moi. Je me suis senti très à l’aise, je me suis senti chez moi. »

« La première sensation que j’ai eu lorsque je suis sorti en piste pour la première fois et que j’ai appuyé sur les gaz c’est « wouah, cette machine a tellement de puissance ». »

« Je me sentais bien, il y a tellement de potentiel dans la voiture avec la vitesse de passage dans les virages et en traction, c’est difficile à décrire. »

« Je suis sûr qu’il y a beaucoup plus à venir, vous pouvez freiner plus tard, plus tard, et encore plus tard, mais la voiture s’arrêterait de la même façon. C’était vraiment fou. »

Mick Schumacher sera de retour en piste demain mercredi au volant de l’Alfa Romeo C38.

Vettel sous le feu des critiques

Comme l’on pouvait s’en douter, la presse italienne n’a pas été très tendre avec Sebastian Vettel au lendemain du Grand Prix de Bahreïn remporté par Mercedes, qui a signé un doublé.

Véritable religion en Italie, la Scuderia Ferrari doit non seulement supporter la pression de ses adversaires dans le championnat du monde de Formule 1, mais aussi et surtout, les critiques de la presse italienne au lendemain de chaque défaite.

Le fiasco du Grand Prix de Bahreïn ne déroge pas à la règle et a naturellement donné du grain à moudre à nos confrères transalpins.

La presse italienne reconnaît clairement que Charles Leclerc est « l’homme du moment » chez Ferrari, mais met sévèrement en doute la continuité de Sebastian Vettel dans l’équipe après une prestation moyenne dimanche dernier à Bahreïn de la part de l’Allemand.

Les principaux journaux italiens estiment que Sebastian Vettel est l’un des problèmes de la Scuderia et n’hésitent pas à placer déjà le jeune Mick Schumacher à la place de son compatriote allemand. La Stampa recommande même à Sebastian Vettel de « se trouver un coach pour se raser la moustache de toute urgence. »

« Ferrari devrait envisager un avenir dans lequel Vettel n’a pas sa place, Mick Schumacher pourrait très vite être aussi talentueux que Charles Leclerc. » a écrit Le Corriere Dello Sport.

« Ferrari revient à Maranello après Bahreïn avec une chose claire et deux problèmes. La chose claire, c’est Charles Leclerc, et ses deux problèmes sont la fiabilité et Sebastian Vettel. » peut-on lire dans La Gazetta Dello Sport.

« Vettel a perdu son aileron avant et ses nerfs…Leclerc est le véritable rival de Lewis Hamilton. » écrit La Repubblica

« Charles Leclerc a tout simplement humilié le quadruple champion du monde. » conclut Corriere della Sera.

Esteban Ocon : « Je reste au contact »

Esteban Ocon continue d’en apprendre un peu plus chaque jour avec l’équipe Mercedes, alors que le pilote français espère toujours être de retour sur la grille en 2020.

Le pilote français Esteban Ocon, qui a perdu son baquet chez Racing Point en la faveur de Lance Stroll, fait désormais partie de l’équipe Mercedes dans laquelle il occupe le poste de troisième pilote.

Son travail consiste essentiellement à rouler dans le simulateur le vendredi à l’usine pour mâcher le travail de Valtteri Bottas et Lewis Hamilton chaque week-end.

Dés le samedi, Ocon se rend sur le circuit afin de rester « au contact » des stratèges, ingénieurs ou encore pilotes de l’équipe Mercedes, ce qui permet au Français d’en apprendre encore un peu plus dans le fonctionnement d’une grande équipe.

« Je suis là pour apprendre, je suis là tout le temps, je bouge dans le garage, ce week-end [Bahreïn], je suis avec le département de la stratégie, le week-end d’avant j’étais avec Toto [Wolff, directeur d’équipe]. » a expliqué Ocon ce weeke-end au micro de Canal +.

« Je vais changer de département un peu à toutes les courses de façon à voir comment ça se passe d’un autre point de vue. Je reste au contact. »

Hulkenberg : « C’est dur à avaler »

Auteur d’une spectaculaire remontée au Grand Prix de Bahreïn depuis la dix-septième position sur la grille, Nico Hülkenberg ne pouvait pas cacher sa frustration ce dimanche soir après son abandon à deux tours de la fin.

Le pilote Renault a dû abandonner à deux tours de la fin de course en raison d’un problème lié au MGU-K de sa monoplace, tout comme son coéquipier Daniel Ricciardo, qui a dû abandonner exactement au même moment.

L’Allemand regrette de ne pas avoir marqué de point ce dimanche, d’autant qu’il s’élançait depuis le fond de la grille et se retrouvait sixième au moment de son abandon.

« C’est vraiment dur à avaler aujourd’hui. Ce sport peut parfois être si cruel. C’était une belle course avec beaucoup de batailles en piste pour remonter de la dix-septième à la sixième place, mais nous n’avons malheureusement pas pu rallier la ligne d’arrivée. » explique Hülkenberg.

« Nous allons examiner ce qu’il s’est passé, mais j’ai perdu toute puissance assez soudainement et c’en était fini. »

« C’était une course amusante avec un premier tour fou auquel je devais survivre avant de garder la tête basse. L’équipe a fait de l’excellent travail sur la stratégie à deux arrêts et nous pouvons en retirer des points positifs. »

« Nous devons être plus propres à l’avenir et nous assurer de ne plus faire face à de telles déceptions. » conclut le pilote allemand.

Doublé de Mercedes à Bahreïn

Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix de Bahreïn 2019, le pilote Mercedes devance son coéquipier Valtteri Bottas et la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Max Verstappen, Sebastian Vettel, Lando Norris, Kimi Raikkonen, Pierre Gasly, Alex Albon et Sergio Perez complètent le top dix.

Catastrophe pour Leclerc

Le pilote monégasque, qui s’élançait depuis la pole position, a été trahi par la mécanique de sa Ferrari à un peu plus de dix tours de la fin de course.

Charles Leclerc menait le Grand Prix depuis un long moment, mais malheureusement pour le jeune monégasque, la mécanique de sa monoplace n’a pas tenu le coup, l’obligeant à ralentir de plus en plus en fin de course.

Catastrophe pour Vettel

Le pilote Ferrari, alors second, s’est fait doubler par Lewis Hamilton à l’extérieur du virage 4. Surpris par la manœuvre du pilote Mercedes, Sebastian Vettel a effectué un tête-à-queue et a abîmé ses pneumatiques.

L’Allemand a donc repris la course avec des gommes passablement abîmées, ce qui qui a provoqué d’importantes vibrations sur sa monoplace.

Ces vibrations étaient tellement fortes que l’aileron avant de sa Ferrari a cassé net et s’est décroché de sa voiture. Le quadruple champion du monde n’a pas eu d’autre choix que de rentrer au stand à faible vitesse, il ressortira de la pit lane à la neuvième position.

Finalement, Sebastian Vettel a sauvé les meubles en terminant la seconde course de la saison à la cinquième place.

Les deux Renault abandonnent

Les deux pilotes Renault ont abandonné exactement au même moment au Grand Prix de Bahreïn, à seulement deux tours de la fin de course, ce qui a forcé la FIA à déclencher une voiture de sécurité. La course se terminera d’ailleurs derrière la voiture de sécurité.

Abandon pour Romain Grosjean

Le pilote Haas a été percuté dés le départ de la course par la Racing Point de Lance Stroll, ce qui a provoqué une crevaison sur sa monoplace.

Le Français, qui s’élançait depuis la onzième position, s’est retrouvé bon dernier et a dû passer par les stands pour changer de pneus.

Malheureusement, quelques tours plus tard son équipe lui a demandé d’abandonner, les dégâts causés lors de son accrochage avec la Racing Point de Stroll étaient trop importants sur sa monoplace. Il s’agit du second abandon en deux courses pour Grosjean.

Abandon pour Carlos Sainz

Le pilote McLaren, qui a été victime d’un contact avec la Red Bull de Max Verstappen en début de course, a dû abandonner à deux tours de la fin. Le pilote espagnol végétait en fond de grille, son abandon est certainement stratégique pour la prochaine course.

Leclerc élu pilote du jour à Bahreïn

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a été élu pilote du jour au Grand Prix de Bahreïn remporté par Lewis Hamilton.

Le pilote monégasque a longtemps mené la course mais a été trahi par sa mécanique à seulement dix tours de la fin, laissant filer une victoire qui lui semblait promise.

Leclerc termine tout de même le Grand Prix de Bahreïn sur le podium à la troisième place et s’offre en lot de consolation le titre de pilote du jour.

Le pilote Ferrari n’aura pas à avoir de regret ce week-end, malgré sa victoire perdue, puisqu’il aura démontré à tout le monde qu’il mérite sa place chez Ferrari en se montrant plus rapide que son coéquipier et en signant la pole position samedi.

Les classements après Bahreïn

Après la seconde course de l’année à Bahreïn remportée ce dimanche par Lewis Hamilton, il est temps de faire un point sur les classements pilotes et constructeurs.

Au classement des pilotes, Valtteri Bottas reste leader du championnat du monde 2019 après la deuxième course de la saison, le pilote Mercedes devance son coéquipier d’un point avec 44 unités au compteur.

Grâce à sa troisième place, Charles Leclerc devance désormais son coéquipier Sebastian Vettel avec 26 points marqués en deux courses.

Le classement des pilotes 2019

[table “49” not found /]

Au classement des constructeurs, Mercedes reste toujours en tête après cette seconde course avec 87 points inscrits déjà en deux Grands Prix.

L’équipe du constructeur allemand devance la Scuderia Ferrari et l’équipe Red Bull, tandis que l’équipe Alfa Romeo prend la quatrième place du championnat.

Le classement des constructeurs 2019

[table “50” not found /]

Bahreïn : Les horaires de chaque séance

La Formule 1 vous donne rendez-vous cette semaine à Bahreïn sur le circuit de Sakhir pour la seconde manche de la saison 2019.

Seulement deux heures de décalage horaire entre la France et Bahreïn cette semaine, bien loin des dix heures de décalage constatées pour la première manche de l’année en Australie la semaine dernière.

Petite particularité à Bahreïn, la course se déroulera de nuit sur le circuit international de Sakhir, tandis que la première séance d’essais libres se déroulera en journée, ce qui n’est pas simple à gérer pour les écuries qui doivent attendre la seconde séance d’essais libres du vendredi pour se retrouver dans des conditions représentatives du départ de la course.

Vous n’aurez donc pas besoin de vous lever tôt pour la seconde course de l’année, puisque la première séance d’essais libres est programmée à 12h00 [heure française], tandis que le départ de la course sera donné à 17h10 dimanche [heure française].

Les horaires de chaque séance du GP de Bahreïn [heure française]

[table “52” not found /]

Romain Grosjean parle argent

Sans rentrer dans les détails pour autant, le pilote Haas Romain Grosjean a accepté de parler de ses revenus en Formule 1.

Il est très rare qu’un pilote de Formule 1 accepte de parler argent, tandis que des pseudos classements des salaires des pilotes de F1 pullulent sur des sites internet depuis quelques années maintenant.

Les détails des contrats des pilotes de F1 ne sont pas publics et il est donc très difficile, voire impossible, d’obtenir le moindre chiffre en Formule 1.

La plupart des grilles de salaires qui sont publiées sur certains sites internet relèvent plus de la fantaisie que de la réalité du marché et nous ne pouvons que vous mettre en garde sur ces fausses informations que vous pouvez lire.

Quoi qu’il en soit, Romain Grosjean a accepté de parler argent avec nos confrères de l’Equipe, même si là encore, le Français n’entre pas dans les détails.

« Grâce au soutien de Carlos Slim, un gars comme Sergio Perez apporte des millions à Racing Point et, au passage, prend un gros salaire. Moi, je n’amène rien. Sur mon contrat, j’ai une part fixe et une grosse part de bonus qui fonctionne plutôt bien. » déclaré Grosjean dans un entretien accordé à L’Equipe.

« Chaque point au classement des pilotes rapporte de l’argent. Et d’autres bonus de performances peuvent être déclenchés, en fonction de votre négociation de contrat, tout au long de la saison. »

« La quasi-totalité de mes revenus est donc générée par mon écurie. À cela, il faut ajouter mes partenaires. En 2018, j’avais les montres Richard Mille, Jaguar, Seier capital, Excelljets et Christian Roth. »

Pas de prize Money

Le pilote français révèle que les organisateurs de la Formule 1 ne reversent aucune prime aux pilotes à la fin d’une saison.

« Tes primes, c’est juste ton écurie. Il n’existe pas en F1 de prize money distribué par les organisateurs. En Formule 1, si tu performes, ça te donne juste le droit de revenir l’année d’après. »

Pour Briatore, rien n’a changé chez Ferrari

Pour Flavio Briatore, la Scuderia Ferrari ne pourra pas rattraper Mercedes cette année, après la gifle encaissée par l’équipe italienne en Australie le week-end dernier.

A Melbourne, Ferrari accusait un retard de sept dixièmes sur Mercedes lors des qualifications, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé le Grand Prix d’Australie à presque une minute derrière la monoplace de Valtteri Bottas, vainqueur de la course.

Pour Briatore, qui n’a pas pour habitude de tenir sa langue dans sa poche, l’écart est déjà trop important entre Ferrari et Mercedes dés le début de la saison.

« Avec Mercedes si forte, la compétition va se jouer entre Hamilton et Bottas. » a déclaré Briatore au micro de la radio Capital en Italie.

« Ferrari va devoir rattraper huit ou neuf dixièmes, donc, je pense que Mercedes poursuivra sa domination. Certes, l’Australie est un circuit atypique, mais si vous êtes forts, vous êtes forts sur chaque circuit. »

« Si les excuses commencent dés la première course, ce sera difficile. Je pense que ce sera très difficile pour eux, rien n’a changé depuis l’année dernière. Ils ont eu trois mois cet hiver pour préparer les voitures, et Ferrari n’a pas réussi à réduire l’écart avec Mercedes. »

Vettel surpris et choqué de la vitesse de Mercedes

Sebastian Vettel ne s’explique toujours pas sa contre performance au Grand Prix d’Australie dimanche dernier, tandis que les pilotes Mercedes semblaient sur une planète différente que le pilote Ferrari.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 Sebastian Vettel a terminé la course à la quatrième position à Melbourne, presque une minute derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, le vainqueur de l’épreuve.

Après la course, Vettel était incapable de dire pourquoi sa monoplace était si lente en piste lors de son second relais, tandis que le premier s’était relativement bien passé.

« C’est une longue année, nous devons maintenant revenir et comprendre. » a déclaré Sebastian Vettel.

« C’est surprenant et choquant de constater la rapidité et la facilité de Mercedes. Mais nous nous regardons nous-mêmes et nous avons maintenant quelques jours pour jeter un œil attentif, relire tous les commentaires, analyser tout ce que nous avons collecté et voir ce que nous pouvons faire et trouver dans les deux prochaines semaines. »

« Lors de la première course, on ne s’attend jamais vraiment à un certain résultat, mais je m’attendais certainement à une meilleure forme. »

« J’étais un peu surpris. Je pense que le premier relais était en ligne avec ce que nous avons vu tout le week-end, mais lors du second relais, il n’y avait rien. Je ne sais pas pourquoi. Je me demandais pourquoi j’étais si lent. »

Un vrai problème sur la SF90

Le pilote Ferrari ne pense pas qu’il faille blâmer la stratégie de Ferrari au Grand Prix d’Australie, qui selon lui, était bonne.

« De toute évidence, il se passait quelque chose. Je n’avais pas la même confiance et la même sensation dans la voiture que lors de mon premier relais, alors j’ai eu du mal à conserver le rythme général tout au long du second relais, et bien évidemment à la fin, j’ai vraiment eu du mal avec les pneus. »

« Donc oui, on peut dire que nous étions un peu en avance dans les stands, il y avait des pilotes qui s’arrêtaient en même temps que nous et qui n’avaient pas tant lutté à la fin. Donc, je ne pense pas que ce soit la stratégie à blâmer, vraiment. »

Horner : « Trop tôt pour parler du championnat »

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il était trop tôt pour considérer son équipe comme un sérieux prétendant au titre en 2019.

Red Bull Racing a signé son premier podium de la saison dimanche dernier à Melbourne avec la troisième place de Max Verstappen à l’arrivée de l’épreuve, permettant au passage à Honda de décrocher son premier podium depuis la saison 2008.

Cependant, cette belle performance de la part de l’équipe Milton Keynes, qui débute à peine sa relation avec le motoriste japonais, ne doit pas faire oublier que la saison 2019 sera longue.

Dans ce contexte, Christian Horner, ne veut pas encore s’emballer et ne souhaite pas faire de prédictions concernant le championnat du monde constructeurs.

« Je pense qu’il est un peu trop tôt pour parler du championnat. » a déclaré Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Nous sommes tous très fiers du résultat et très reconnaissant du produit qu’il [Honda] nous ont offert. J’espère juste que c’est le point de départ d’une belle saison. »

« Nous voulions réduire l’écart avec Mercedes et Ferrari et nous l’avons fait. Ce n’est qu’une course, mais nous avons pris un bon départ et nous devons désormais miser sur cette énergie positive. »

Honda va apporter une première mise à jour très bientôt

Helmut Marko, le consultant motorsport de Red Bull, a révélé dimanche dernier à l’arrivée du Grand Prix d’Australie que Honda avait déjà planifié une première mise à jours moteur pour Red Bull.

« Le patron, qui était à Melbourne, nous a promis qu’il y aurait plus de puissance bientôt. Désormais, c’est à nous de développer le châssis pour rattraper les équipes qui nous précédent. » a déclaré Marko.

 

« minute » de silence pour Ferrari

Une minute (58 secondes plus précisément), c’est l’écart constaté entre la Mercedes de Valtteri Bottas et les deux Ferrari ce dimanche à l’arrivée du GP d’Australie.

Quatrième et cinquième à l’arrivée de l’épreuve, les deux pilotes Ferrari n’ont rien pu faire pour éviter de terminer le Grand Prix d’Australie 2019 une minute derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, vainqueur de la course ce dimanche à Melbourne.

Alors que la SF90 était selon Sebastian Vettel « A la limite de la perfection » juste après les essais hivernaux 2019, c’est bel et bien une Scuderia Ferrari à la limite de la « correction » que nous avons pu voir ce week-end à Melbourne.

Dés le début du week-end, Ferrari a admis que sa monoplace ne se comportait pas comme elle le devrait, tandis que la douche froide est arrivée le samedi à l’issue des qualifications du Grand Prix d’Australie quand Lewis Hamilton a collé sept dixièmes à la Ferrari de Vettel sur l’exercice du tour rapide.

Refroidi mais pas « inquiet » déclarait encore Sebastian Vettel à l’issue des qualifications ce samedi. Le quadruple champion du monde savait que le rythme de course de Ferrari était bien meilleur que celui d’un tour lancé, l’Allemand était donc relativement serein avant le départ de la course.

« La Q3 ne s’est pas terminée comme c’était prévu, pourtant la voiture allait bien, aujourd’hui elle avait l’air plutôt bien. » déclarait Vettel samedi soir après les qualifications.

« La course c’est demain, et je pense que nous avons une bonne voiture, même si cette piste de Melbourne est très particulière ici. Je ne m’inquiète pas trop, même si ce n’est pas génial. »

Mais en course ce dimanche, les deux pilotes Ferrari n’ont jamais été inquiétants pour qui que ce soit, avec un rythme largement inférieur aux Mercedes, l’équipe du constructeur allemand se permettant même le luxe d’aller chercher assez facilement le meilleur tour en course pour faire gonfler la cagnotte des points à l’arrivée, alors que Sebastian Vettel demandait encore à son équipe pourquoi il était si lent en piste.

Finalement, Ferrari repart de Melbourne en étant deuxième au championnat constructeurs et accuse déjà 22 points de retard sur Mercedes, tandis que Red Bull-Honda n’est qu’à seulement 7 points de la Scuderia Ferrari, alors qu’elle n’a réussi à marquer les points qu’avec une seule de ses voitures ce dimanche.

Bottas dédie sa victoire à Whiting

Valtteri Bottas a dédié sa victoire ce dimanche au Grand Prix d’Australie à Charlie Whiting, l’ancien directeur de course de la FIA, décédé jeudi dernier à Melbourne.

Jeudi dernier, tout le paddock a été sous le choc après l’annonce du décès de l’ancien directeur de course de la FIA, le Britannique Charlie Whiting.

Charlie Whiting est décédé à Melbourne dans la nuit de mercredi à jeudi des suites d’une embolie pulmonaire.

Avant le départ de la course ce dimanche, une minute de silence a été respectée en l’hommage de Whiting, mais Valtteri Bottas a voulu aller plus loin en dédiant sa première victoire de l’année à Charlie Whiting.

« Je veux juste dire encore une fois, merci Charlie. Cette victoire est pour Charlie et pour tout le travail qu’il a fait pour la Formule 1. » a déclaré Bottas. « Il a fait un travail gigantesque et cela signifie beaucoup pour nous, pour tous les pilotes. »

Tout au long du week-end du Grand Prix d’Australie, nous avons voulu nous aussi rendre un hommage à Charlie Whiting en accrochant un bandeau noir sur le côté supérieur gauche du site.

Toutes nos pensées vont naturellement vers les amis et la famille de Charlie Whiting et ce sera certainement un moment très émouvant lorsque viendra l’heure de quitter l’Australie, alors qu’un membre de la famille F1 manquera à l’appel.

charlie whiting fia

Bottas s’impose au GP d’Australie

Valtteri Bottas s’impose au Grand Prix d’Australie 2019, le pilote Mercedes termine la course devant son coéquipier Lewis Hamilton et la Red Bull de Max Verstappen.

Derrière, Sebastian Vettel, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Nico Hulkenberg, Kimi Raikkonen, Lance Stroll et Daniil Kvyat complètent le top dix.

Dés le départ, Valtteri Bottas, qui a effectué un envol parfait sur la grille, n’a pas hésité à attaquer son coéquipier Lewis Hamilton peu avant le premier virage.

Le Finlandais a ensuite pris le large très rapidement et n’aura jamais été inquiété par aucun des pilotes présents derrière lui. Le pilote Mercedes devient ce dimanche le premier vainqueur de la saison 2019.

Mauvais choix stratégique pour Hamilton et Vettel

Il fallait choisir les gommes les plus tendres proposées par Pirelli aujourd’hui à Melbourne, et Lewis Hamilton et Sebastian Vettel l’ont bien compris après avoir effectué leur premier arrêt et avoir perdu du terrain sur le leader en à peine quelques tours.

Le point du meilleur tour pour Bottas

En fin de course, Lewis Hamilton a tout tenté pour essayer de décrocher le point du meilleur tour, mais c’est finalement le Finlandais Valtteri Bottas qui signe le meilleur temps absolu durant la course. Le pilote Mercedes marque donc un point de plus qui s’ajoute aux 25 points de sa victoire.

Comme un air de déjà vu pour Grosjean

Alors qu’il s’élançait depuis la sixième position, Romain Grosjean a vécu la même situation que l’année dernière lors de son arrêt au stand avec l’impossibilité pour son mécanicien préposé à la roue avant gauche de serrer la roue.

Le pilote français a perdu beaucoup de temps lors cet arrêt, tandis qu’il abandonnera quelques tours plus tard avec un problème technique sur la roue avant gauche. Officiellement, c’est un bris de suspension pour la Haas du Français.

Abandon pour Daniel Ricciardo

Le pilote Renault a commis une erreur de jugement dés le départ de la course en mettant ses roues dans la pelouse. Malheureusement pour lui, sa monoplace a roulé sur une plaque d’égout, ce qui a cassé son aileron avant.

A partir de là, la course du pilote Renault était déjà compromise, l’Australien se retrouvant bon dernier avec un passage obligatoire par les stands pour changer d’aileron.

Quelques tours plus tard, alors qu’il naviguait en fond de grille, Daniel Ricciardo a abandonné sur demande de son équipe « par mesure de précaution. »

Abandon pour Sainz

Carlos Sainz a été le premier pilote à avoir abandonné ce dimanche. Le pilote McLaren se battait pour conserver sa position au milieu du peloton lorsque le moteur Renault monté à l’arrière de sa monoplace a rendu l’âme.

En partant dix-septième, Pierre Gasly n’a pas pu faire de miracle ce dimanche au volant de sa Red Bull. Le pilote français était sur une stratégie décalée pour lui permettre de remonter, mais il terminera la course hors du top dix à la onzième position.

Bottas élu pilote du jour en Australie

Le vainqueur du Grand Prix d’Australie 2019, le pilote Mercedes, Valtteri Bottas, a été élu pilote du jour ce dimanche à Melbourne.

Le Finlandais Valtteri Bottas, qui s’élançait depuis la deuxième position sur la grille, a réussi à prendre le dessus sur son coéquipier Lewis Hamilton en effectuant un envol parfait au départ.

Bottas n’aura ensuite jamais été inquiété par aucun des pilotes présents derrière lui, et signera sa quatrième victoire en Grand Prix.

En plus des 25 points de sa victoire à Melbourne, Valtteri Bottas a également ramassé le point du meilleur tour en course, lui permettant de repartir de l’Australie avec 26 points inscrits.

Romain Grosjean : « Ça fait chier! »

Romain Grosjean ne pouvait pas cacher sa frustration en Australie ce dimanche après son abandon suite à un problème technique sur sa Haas.

Le pilote français Romain Grosjean, qui s’élançait sixième sur la grille, a rencontré un problème avec la roue avant gauche lors de son arrêt au stand, ce qui lui a fait perdre de précieuses secondes.

Comme un remake de la saison 2018, Grosjean a ensuite dû abandonner, officiellement pour un problème technique sur la suspension de sa monoplace.

« Peut-être, je ne sais pas. » a répondu Grosjean au micro de Laurent Dupin, lorsqu’il lui a demandé si son abandon était en relation avec le problème survenu lors de son arrêt.

« Je pense que l’arrêt au stand a déjà été compliqué, voilà, c’est pas un Grand Prix qui me réussi. J’adore ici, j’adore la piste, je pense que j’étais rapide, mais je pense aussi qu’au niveau de la stratégie on aurait pu faire un peu mieux »

« J’étais complétement bloqué derrière Magnussen en début de course, la Renault d’Hulkenberg qui me mettait la pression, et puis l’arrêt au stand, c’est sûr que c’est un peu la cerise sur le gâteau, puis ensuite le problème technique, donc, ça fait chier! »

La grille de départ officielle du GP d’Australie

Auteur de la pôle position ce samedi à Melbourne, Lewis Hamilton prendra le départ du Grand Prix d’Australie depuis la première ligne avec son coéquipier Valtteri Bottas à ses côtés.

La Ferrari de Sebastian Vettel sera positionnée en seconde ligne juste à côté de la Red Bull de Max Verstappen, qui a signé le quatrième meilleur temps aujourd’hui à Melbourne.

Fait rare, aucun pilote n’a écopé de pénalité pour cette première séance de qualifications de l’année, alors que deux équipes [McLaren et Haas] ont quant à elles écopé d’une amende pour un « unsafe release » lors des EL3 et qualifications.

Le départ du Grand Prix d’Australie sera donné ce dimanche 17 mars à 06h10 (heure française), soit 16h10 à Melbourne.

La grille de départ du Grand Prix d’Australie 2019