Ce week-end au Grand Prix d’Allemagne, Mercedes participera à sa course à domicile avec une livrée très spéciale sur sa monoplace.

L’équipe du constructeur allemand s’apprête à fêter au Grand Prix d’Allemagne le 200e départ en Grand Prix de la marque à l’étoile, ainsi que les 125 ans du sport automobile.

L’équipe championne du monde en titre dévoilera donc une livrée anniversaire ce week-end et d’après ce que nous avons déjà pu voir lors du déchargement des camions ce mercredi à Hockenheim, la livrée fera référence au passé, notamment à cette légende selon laquelle les Flèches d’argent sont nées en 1934 après qu’un technicien ait reçu l’ordre de gratter la peinture blanche sur la W25.

En juin 1934, sur les instructions d’Alfred Neubauer [qui était le responsable de l’équipe de course], un technicien de l’équipe Mercedes a été chargé de gratter la peinture des monoplaces, qui étaient de couleur blanche, afin de réduire le poids de la W25 et ainsi de le maintenir dans la limite imposée à l’époque et qui était de 750 kilos maximum.

A l’aide d’une spatule, le technicien a commencé à gratter la peinture avec prudence, alors qu’en quelques minutes, la couleur argentée de la surface en aluminium a commencé à apparaître.

Cette petite astuce du chef d’équipe allait donner naissance sans le vouloir à un symbole, un mythe qui allait prendre naissance : les fameuses Flèches d’argent.

Ce week-end donc, Mercedes disputera le Grand Prix d’Allemagne avec une livrée à moitié argentée et à moitié blanche en référence au passé et à la naissance des Flèches d’argent.

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel ne cache plus qu’il est en manque de confiance avec sa monoplace cette année, alors que l’Allemand s’apprête à participer à son Grand Prix national.

On s’en souvient tous, l’an dernier, Sebastian Vettel a commis une toute petite erreur au Grand Prix d’Allemagne alors qu’il était en tête de la course.

Avec l’arrivée des première gouttes de pluie, Sebastian Vettel a été surpris et a tiré tout droit au virage de Sachs dans le stadium d’Hockenheim, alors que sa monoplace est allée s’encastrer dans les barrières à faible vitesse.

Avec le recul, Vettel préfère désormais en rire, mais à l’époque, l’Allemand a été très critiqué pour cette action qui lui a coûté la victoire.

« Il y a un an, j’étais très en colère contre moi-même, maintenant, tout est oublié. » explique Sebastian Vettel.

« Lorsque je me vois dans le gravier dans la courbe de Sachs frapper le volant avec fureur, je souris. A ce moment là, j’ai commis une petite erreur avec de grandes conséquences. »

Pour son Grand Prix à domicile, Sebastian Vettel aimerait naturellement triompher devant ses fans et offrir à Ferrari sa première victoire de l’année, mais le quadruple champion du monde reconnaît qu’il n’est pas à l’aise avec le comportement de sa SF90.

« Il ne faut jamais dire jamais, je donnerai tout comme d’habitude. Mais en réalité, Mercedes est le grand favori. De mon côté, je n’ai aucun grip sur l’arrière de la voiture en ce moment, donc, je manque de confiance en moi. »

Onzième manche de la saison 2019, les possibilités de voir le Grand Prix d’Allemagne se disputer sous la pluie ce dimanche sont bien réelles.

Eins, zwei, drei … Pour les 3 jours du Grand Prix d’Allemagne, il y aura 3 ambiances météo bien différentes. Voici en détails les dernières prévisions météo pour ce week-end pendant lequel les écuries devront s’adapter aux conditions changeantes.

La canicule qui sévit sur l’Europe de l’Ouest depuis plusieurs jours va progressivement déclinée et la région du Bade-Wurtemberg ne sera pas épargnée par ce changement de masse d’air.

Vendredi 26 juillet – essais libres 1 et 2

Vendredi sera sans aucun doute la plus chaude du week-end (et peut-être de la saison) avec des températures proches de 37°C dans l’air en milieu d’après midi!

Le soleil sera bien présent pour les deux séances d’essais libres. Le vent faible de secteur sud accentuera la sensation de chaleur. Pilotes et spectateurs vont devoir faire face à ces conditions extrêmes.

Samedi 27 juillet – essais libres 3 et qualifications

Samedi sera une journée de transition : en effet, l’air chaud fera progressivement place à une masse d’air plus humide et bien moins chaude. Le mercure pour la séance de qualifications affichera 10°C de moins que vendredi avec tout de même 27°C.

L’humidité rendra l’atmosphère lourde. Cette transition sera accompagnée d’un temps nuageux à couvert avec un risque important d’averses orageuses en fin d’après-midi et en soirée.

Dimanche 28 juillet – La course

La journée de dimanche sera bien différente des précédentes et la course devrait se dérouler sous un ciel couvert et avec de nombreuses averses. Les températures maximales s’élèveront à 22°C pour le départ de l’épreuve allemande (qui sera donnée à 15h10 heure française). Le vent soufflera du secteur Ouest et sera faible (5-15 km/h).

Bien évidemment et compte tenu de cette transition météorologique, nous ne manquerons pas de mettre à jour ce bulletin météo advenant un changement important d’ici dimanche.

En attendant, vous pouvez consulter les dernières prévisions heure par heure fournies par notre partenaire météo pour Hockenheim en cliquant sur ce lien: Celinium.

Romain Grosjean nous explique pourquoi il a décidé de demander à son équipe de revenir au package aéro de Melbourne sur sa monoplace depuis Silverstone.

Depuis le début de l’année, l’équipe Haas ne comprend pas quel est le problème avec sa monoplace qui perd soudainement du rythme entre une séance d’essais du vendredi et la séance de qualifications ou la course.

L’écurie américaine pointe du doigt les pneus Pirelli depuis le début de la saison, mais le manufacturier a déjà répondu à toutes les questions de Haas et a souligné que toutes les équipes avaient les même pneumatiques.

Dans l’impasse la plus totale, l’équipe a finalement décidé, à la demande de Romain Grosjean, de revenir au package aéro de Melbourne sur la voiture du Français, alors que ce package semblait parfaitement lui convenir lors de la première course de la saison.

Le pilote français nous explique en détails pourquoi il a décidé de faire ce test depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne, alors que ce package sera également monté sur sa monoplace ce week-end à Hockenheim.

« C’était un bon test à faire [à Silverstone]. C’était difficile de demander ça à l’équipe, mais c’était un bon test. » nous explique Romain Grosjean.

« Lorsque nous avons apporté la mise à niveau à Barcelone, je voulais revenir en arrière dès le vendredi soir. Pour moi, la sensation n’était pas très bonne de l’arrière, en particulier dans les virages à moyenne et haute vitesse. »

« Le sentiment n’a pas été bon dans les virages depuis. En revenant au package de Melbourne, la voiture se comportait beaucoup mieux dans les virages [à Silverstone]. Cela montre que quelque chose ne fonctionnait pas comme prévu. »

« Maintenant, les gars de l’aéro étudient la question, mais nous savons que c’est notre faiblesse. De toute évidence, ce package de lancement a aussi ses limites. Il a moins d’appui, mais il a une meilleure stabilité. »

Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Romain Grosjean n’a pas eu le temps de voir ce que cela donnait en course, puisque les deux pilotes ont abandonné après le premier tour de course.

La FIA a décidé de réduire le nombre de zones de DRS à Hockenheim en supprimant celle située dans la ligne droite d’arrivée du tracé allemand.

Pour des raisons de sécurité, et afin d’empêcher les pilotes de prendre le premier virage du circuit avec le DRS ouvert, la FIA a décidé de supprimer la zone située sur la ligne droite de départ/arrivée.

Il n’y aura donc que deux zones de DRS cette année au Grand Prix d’Allemagne, la première zone aura un point de détection placé 103 mètres avant le virage 1, alors que l’activation se fera 60 mètres après le premier virage.

La seconde zone de DRS aura un point de détection à la sortie du virage 4 et le point d’activation sera placé 140 mètres après ce virage 4.

Cinq pilotes seront présents ce jeudi en conférence de presse d’avant Grand Prix à Hockenheim pour la onzième manche de la saison 2019.

Kimi Raikkonen sera présent ce jeudi en conférence de presse à Hockenheim, le pilote Alfa Romeo viendra certainement nous parler de sa huitième position obtenue il y a quinze jours au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel sera lui aussi présent ce jeudi en conférence de presse, le pilote allemand va devoir très certainement répondre à nouveau aux questions des journalistes à propos de sa manœuvre de dépassement ratée à Silverstone sur la Red Bull de Max Verstappen.

Le pilote McLaren Carlos Sainz sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi, l’Espagnol a terminé sixième au Grand Prix de Grande-Bretagne, alors qu’il s’élançait depuis la treizième position sur la grille de départ.

L’autre régional de l’étape, le pilote Renault Nico Hulkenberg, viendra certainement nous parler de sa course à domicile et de ce que cela représente pour un pilote.

Enfin, Alexander Albon sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi, le pilote Toro Rosso reviendra très certainement sur sa course loupée à Silverstone en raison de risques d’électrocution en rapport avec la batterie de sa monoplace.

En effet, Albon devait effectuer un arrêt au stand à Silverstone pour chausser des gommes neuves, mais Honda a préféré laisser le pilote Toro Rosso en piste pour ne prendre aucun risque après avoir détecté un problème électrique sur sa monoplace.

La conférence de presse du Grand Prix d’Allemagne est programmée ce jeudi 25 juillet à 15h00 (heure française).

Pour la onzième manche de la saison en Allemagne, Christian Horner pense que son équipe Red Bull sera en mesure de signer un bon résultat.

Après une première victoire en Autriche avec la monoplace de Max Verstappen et une solide course à Silverstone [quatrième et cinquième], qui n’était pourtant pas un circuit favorable à la RB15, l’équipe de Milton Keynes arrive à Hockenheim en confiance.

Si le tracé de Silverstone fait partie de l’un des circuits nécéssitant le plus de puissance moteur, le tracé d’Hockenheim lui, semble plus adapté aux caractéristiques de la Red Bull, avec quelques lignes droites, mais aussi un dernier secteur très sinueux.

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, s’attend donc à voir ses deux pilotes à nouveau dans le rythme ce week-end en Allemagne.

« Après Monza, Silverstone est l’un des circuits qui nécessite le plus de puissance, c’est un facteur crucial pour nous, et nous nous sommes plutôt bien débrouillés. » explique Christian Horner.

« A Hockenheim, nous devrions avoir la vie un peu plus facile. Au cours des deux dernières courses, nous avons montré d’excellentes performances, et la voiture a bien fonctionné. Je pense que nous avons enfin réussi à libérer tout le potentiel. »

Au championnat du monde des constructeurs, Red Bull occupe actuellement la troisième position à 52 points de la Scuderia Ferrari.

Le pilote Renault Nico Hulkenberg dispute à son tour son Grand Prix national à Hockenheim.

Le pilote Allemand détaille en quoi courir devant son public est une expérience à part et revient également sur ses objectifs du week-end.

« Piloter dans son pays est quelque chose à part. C’est toujours motivant de briller devant ses fans et ses compatriotes qui nous encouragent et veulent que l’on signe un beau résultat. » explique Nico Hulkenberg.

« Nous avions fait une excellente course l’an passé en Allemagne. Nous viserons la même chose cette saison, non seulement pour les spectateurs, mais aussi pour l’équipe. »

« Hockenheim est vraiment amusant, surtout avec les F1 actuelles et leurs appuis. De nos jours, certains virages sont très rapides, en particulier le premier. Le deuxième est très important comme il faut garder une certaine vitesse minimale pour avoir de l’élan en vue de la courbe suivante. »

« C’est le meilleur endroit pour dépasser en course. On a besoin d’une traction efficace à la sortie de l’épingle au cœur du deuxième secteur. »

« La dernière section est assez cool avec des tribunes de tous les côtés et une ambiance toujours très bruyante. C’est la partie la plus technique du tour, car elle est assez étroite et elle offre un excellent point de vue pour les fans. »

Helmut Marko est certain que l’équipe Mercedes introduira un nouveau châssis ce week-end sur la W10 au Grand Prix d’Allemagne.

Ce week-end en Allemagne, les prévisions météo indiquent qu’il fera très chaud avec des températures pouvant atteindre les 40 degrés au plus fort du week-end.

Mais on le sait maintenant, la Mercedes W10 ne supporte pas d’évoluer avec des températures extrêmes en raison d’un déficit de refroidissement, comme nous avons pu le constater au Grand Prix d’Autriche il y a quelques semaines.

Pour le Grand Prix d’Allemagne, qui est la course à domicile du constructeur allemand, Mercedes devrait donc introduire un nouveau châssis favorisant le refroidissement de l’unité de puissance, c’est en tout cas la rumeur qui circule dans le paddock depuis quelques jours et qui est arrivée aux oreilles d’Helmut Marko.

« Ce n’est que lorsqu’il fait chaud qu’ils ont le plus de mal, c’est donc ce que nous espérons à Hockenheim. » déclare Helmut Marko, conseille motorsport chez Red Bull Racing.

« Mais j’ai appris que Mercedes allait apporter un nouveau châssis avec un nouveau système de refroidissement. Ils vont faire tout leur possible pour gagner à la maison. »

Rappelons que Mercedes participera au Grand Prix d’Allemagne avec une nouvelle livrée sur sa monoplace, une livrée pour fêter le 200e départ de l’équipe en F1 et les 125 ans du sport automobile.

Les deux pilotes Williams fondent beaucoup d’espoir sur les nouveautés qui seront introduites ce week-end sur la FW42 à Hockenheim.

Bien que l’équipe Williams ait déjà introduit quelques nouveautés à Silverstone il y a dix jours, l’écurie britannique continue d’améliorer son package et installera donc de nouvelles pièces ce week-end sur la FW42.

Bien conscients que les nouveautés apportées à Hockenheim ne leur permettront pas d’aller jouer une pole position, les deux pilotes Williams espèrent tout de même des gains significatifs en termes de performance, afin de poursuivre le développement en vue de la saison 2020.

« J’ai hâte de retourner en Allemagne, c’est un circuit où j’aime piloter et où je n’ai pas couru depuis trois ans. » explique George Russell.

« J’y garde un souvenir particulier, car c’était la première fois que je rencontrais l’équipe au sujet de mon baquet en 2019. Nous avons quelques pièces à tester sur la piste et qui devraient nous donner une bonne idée de la direction que nous devons prendre pour le reste de l’année. »

« Cela fait longtemps que je n’ai pas piloté à Hockenheim. » ajoute Robert Kubica, qui a fait son grand retour en F1 cette année après huit ans d’absence.

« C’est une piste difficile avec un mélange de virages à basse et haute vitesse. » explique le Polonais.

« Je suis impatient d’y piloter et de tester de nouvelles pièces sur la voiture. Nous espérons prendre un peu de vitesse et si la voiture se comporte bien comme à Silverstone, nous nous amuserons bien. »

Daniel Ricciardo souhaite continuer sur la même dynamique qu’en Angleterre ce week-end au Grand Prix d’Allemagne en essayant à nouveau de terminer dans le top dix.

L’Australien a franchi la ligne d’arrivée à la septième position à Silverstone et a prouvé que Renault avait fait de grands progrès en termes de rythme de course par rapport à un décevant Grand Prix d’Autriche.

« Hockenheim est amusant, j’ai toujours aimé y piloter tout au long de ma carrière. Le premier virage est extrêmement rapide et l’on trouve de beaux enchaînements, notamment dans le stadium dans le dernier secteur. » explique Daniel Ricciardo.

« Il y a également des opportunités de dépassement, surtout au niveau de l’épingle après la longue phase d’accélération. C’est un circuit cool qui me réussit plutôt bien. La foule allemande est électrique, très bruyante et passionnée de sport automobile. J’apprécie aussi les schnitzels, j’ai hâte de les retrouver ! »

Après une double arrivée dans les points pour Renault lors de la dernière course à Silverstone, le pilote australien souhaite que l’équipe continue sur cette même dynamique pour les deux prochaines courses de l’année.

« Tout d’abord, c’était excellent de voir l’équipe revenir dans le match après deux rendez-vous en deçà de nos attentes. »

« Nous savions que nous aurions pu en ramener un peu plus, mais nous n’avons pas eu de chance avec le timing de la voiture de sécurité. C’était un résultat encourageant dans l’ensemble, mais nous voulons lancer une dynamique pour l’Allemagne puis la Hongrie avant la pause estivale. »

« C’est une phase clé, car nous sommes conscients que le peloton est très disputé et que nous devons marquer des points régulièrement, tant pour garder le contact avec nos adversaires que pour les battre. »

La canicule qui touche l’Europe cette semaine n’épargnera pas Hockenheim ce week-end, et c’est donc avec quelques inquiétudes que l’équipe Renault aborde la onzième manche du championnat 2019.

En Autriche, les températures étaient très élevées et cela n’a pas joué en la faveur de Renault, qui n’a pas marqué le moindre point à l’issue de la course.

Pour le Grand Prix d’Allemagne, Cyril Abiteboul s’attend donc à retrouver les mêmes défis qu’à Spielberg, que ce soit sur le comportement moteur ou bien sur les pneumatiques.

« Nous sommes raisonnablement satisfaits d’avoir placé nos deux voitures dans les points à Silverstone après le rendez-vous difficile d’Autriche qui saison après saison ne nous réussit définitivement pas ! » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Silverstone nous a permis de réaliser un week-end sérieux en qualifications avec la présence de Daniel et Nico en Q3 avant un Grand Prix assez imprévisible durant lequel nous aurions dû et pu ramener davantage de points. »

« Dans l’ensemble, nous avons montré notre potentiel sur le tracé de Silverstone qui est devenu avec les derniers règlements un vrai temple de la puissance moteur. Mais nous sommes également conscients qu’il reste des domaines désormais bien identifiés sur lesquels nous sommes en retard et nous nous concentrons sur ces points faibles. »

« Hockenheim et le Hungaroring devraient mieux convenir à notre package mais les températures extrêmes que nous devrions y rencontrer risquent de créer des défis que ce soit sur le comportement moteur ou les pneumatiques. Un peu comme en Autriche… Mais nous ferons tout pour connaitre de meilleurs résultats. »

Lance Stroll pense que Racing Point va pouvoir faire des progrès significatifs ce week-end à Hockenheim grâce à l’introduction d’une mise à jour sur la RP19.

Racing Point a planifié plusieurs mises à jour entre le Grand Prix d’Allemagne et le Grand Prix de Belgique, ce qui devrait permettre à l’équipe de progresser au milieu de peloton, alors que Racing Point est actuellement septième au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Toro Rosso.

« Hockenheim est un bon endroit pour courir, j’y suis venu plusieurs fois dans ma carrière junior – surtout lorsque je courais en Formule 3 – je connais donc très bien la piste. » explique Lance Stroll.

« J’aime tout simplement le tracé, parce qu’il y a souvent des courses serrées roue contre roue. Ces circuits européens traditionnels font partie de mes favoris. C’est un peu comme Silverstone avec de grandes tribunes remplies de fans. »

« On a aussi parfois l’impression de jouer dans un stade de football lorsque l’on se trouve dans les derniers virages du tour. J’apprécie vraiment l’ambiance que cela crée. »

« Nous avons eu récemment quelques courses difficiles et notre part de malchance, mais l’ambiance au sein de l’équipe est toujours optimiste. De nouvelles choses arriveront dans la voiture ce week-end, donc il y aura beaucoup d’apprentissage pendant les séances d’essais. »

« Cette équipe est très douée pour développer une voiture au cours d’une saison et je suis convaincue que nous pourrons progresser un peu ce week-end. »

Charles Leclerc espère pouvoir revivre une course identique à celle du Grand Prix de Grande-Bretagne, au cours de laquelle le pilote Ferrari nous a gratifié d’un superbe spectacle avec Max Verstappen.

Au Grand Prix de Grande-Bretagne, la bataille entre Charles Leclerc et Max Verstappen a régalé bon nombre de fans, et aura finalement tourné en faveur du pilote Red Bull grâce à l’entrée en piste d’une voiture de sécurité.

Mais peu de temps après, Max Verstappen s’est fait percuter par Sebastian Vettel, ce qui a permis à Charles Leclerc de repasser devant le Hollandais pour finir sur la troisième marche du podium à l’arrivée.

Si de l’extérieur le spectacle était attrayant, il était tout autant de l’intérieur, comme le confirme Charles Leclerc qui en redemande à la veille de la onzième manche de l’année à Hockenheim.

« J’ai vraiment hâte d’être à Hockenheim. » déclare Charles Leclerc. « Au cours des derniers week-ends, nous avons progressé dans les qualifications. Nous devons maintenant nous concentrer sur le rythme de la course car c’est là que nous semblons être le plus en difficulté à l’heure actuelle. »

« Quant au circuit, il présente de belles caractéristiques avec un mélange de différents types de virages et de lignes droites. »

« La dernière course a été très excitante et amusante à vivre à l’intérieur de la voiture. J’espère que nous pourrons en avoir une autre bonne en Allemagne et pouvoir nous battre pour la victoire. »

Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, a confirmé que l’équipe italienne n’apporterait pas « de mises à jour spécifiques » sur la SF90 ce week-end à Hockenheim.

Selon le directeur de la Scuderia, les données récoltées lors de la dernière course à Silverstone ont permis à Ferrari de mieux comprendre le comportement de la SF90, et c’est donc sans mise à jour que l’écurie de Maranello aborde le Grand Prix d’Allemagne.

« Pour nous, le Grand Prix d’Allemagne est avant tout la course à domicile de Sebastian. C’est pourquoi nous espérons vraiment bien réussir à Hockenheim, en particulier après la course de l’année dernière ici, lorsque la victoire nous a échappé à la fin d’un week-end où notre performance était vraiment à la hauteur. » explique Mattia Binotto.

« Nous n’apportons pas de mises à jour spécifiques, mais l’étude des données de la dernière manche à Silverstone nous a fourni des informations utiles dans notre quête d’une meilleure compréhension de notre voiture. »

Rappelons que Ferrari a déjà introduit plusieurs nouveautés sur la SF90 au cours des trois dernières courses, alors que la prochaine mise à niveau est programmée pour la rentrée.