Six courses en neuf semaines, c’est le programme qui vous attend en F1

Six courses en l’espace de neuf semaines, c’est le programme qui vous attend en Formule 1 à partir de ce week-end.

Ce marathon débutera ce week-end avec le Grand Prix du Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, avant que la Formule 1 ne revienne vers l’Europe pour le premier back to back [enchaînement de Grand Prix] de l’année.

Après le Canada, la F1 vous donnera rendez-vous en France sur le circuit Paul Ricard au Castellet [le 23 juin], alors que le Grand Prix d’Autriche sur le Red Bull Ring aura lieu la semaine suivante [30 juin ] du côté de Spielberg.

Ensuite, direction la Grande-Bretagne sur le circuit de Silverstone [le 14 juillet] pour la dixième manche de la saison 2019 de Formule 1.

Le Grand Prix d’Allemagne sur le tracé d’Hockenheim aura lieu le 28 juillet, tandis que le Grand Prix de Hongrie se disputera à Budapest dans la foulée [le 4 août].

Viendront ensuite les deux journées de tests privés organisées sur le circuit de Budapest, tandis qu’il sera déjà l’heure de prendre congés pour quelques jours de repos avec la fameuse trêve estivale obligatoire.

La rentrée des classes se fera comme chaque année sur le circuit belge de Spa Francorchamps le 1er septembre, alors que la dernière épreuve en Europe avant de s’envoler vers Singapour se disputera à peine une semaine plus tard à Monza pour le Grand Prix d’Italie.

Pirelli s’attend à une grande variété stratégique à Montréal

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, s’attend à une grande variété stratégique de la part des équipes ce week-end à Montréal pour la septième manche de l’année.

Pour le Grand Prix du Canada, Pirelli met à disposition des équipes les gommes C3, C4 et C5 ce week-end sur l’un des tracés du calendrier qui ressemble le plus à celui de Monaco avec des virages relativement lents, mais avec une vitesse plus élevée que dans les rues de la principauté.

« Notre nomination pour le Canada est comparable à celle de 2018, lorsque l’Hyper-Tendre a été proposée pour la deuxième fois après Monaco. » explique Mario Isola, responsable de Pirelli en F1.

« La principale différence par rapport à l’année dernière est que le composé dur disponible pour ce week-end, le C3, est légèrement plus dur que le Super-Tendre, absent de la gamme 2019. »

« Malgré que les C3, C4 et C5 soient les mêmes composés sélectionnés pour le dernier Grand Prix à Monaco, les équipes ont plus comparé Montréal à Bakou, où nous avons nommé les C2, C3 et C4, notamment pour la vitesse dans les longues lignes droites et la nécessité de faire fonctionner correctement les pneus avant et arrière. »

« Montréal est une course caractérisée par une grande variété stratégique, d’action sur piste et de conditions météorologiques variables. »

« Comme toujours, les équipes se présentent ce week-end avec différentes inconnues. Il est donc particulièrement important pour elles d’acquérir le plus de données possible lors des essais libres afin de mieux réagir aux imprévus. »

Informations circuit Gilles Villeneuve de Montréal

Montréal : L’un des circuits préférés de Lando Norris sur simulateur

Lando Norris s’apprête à rouler sur l’un de ses tracés préférés dans le simulateur, alors que le jeune pilote McLaren n’a encore jamais roulé au Canada dans la vraie vie.

Lando Norris a débuté sa carrière de pilote de F1 cette année avec l’équipe McLaren, et jusqu’à présent, le jeune britannique a impressionné par sa constance.

Au championnat du monde, Lando Norris est actuellement onzième à seulement un point de Kimi Raikkonen et Sergio Perez, et a marqué en six courses le double de points que certains pilotes expérimentés comme Romain Grosjean ou Nico Hulkenberg.

« Je suis très heureux de partir au Canada et à Montréal. Ce sera ma première fois là-bas et c’est une piste sur laquelle j’ai toujours aimé piloter sur simulateur. » nous explique Lando Norris avant la septième manche de l’année.

« Il semble que l’on puisse doubler et prendre du plaisir. La course peut être imprévisible sur ce circuit et la météo y joue souvent un rôle. »

« Comme toujours, mon objectif est de veiller à ce que je sois en mesure de saisir toutes les chances pour moi-même et pour l’équipe et d’acquérir autant d’expérience que possible sur un nouveau circuit. »

Ferrari devra se contenter de simples évolutions en attendant un nouveau concept

La Scuderia Ferrari devra se contenter de quelques évolutions de son package actuel avant un changement complet de concept.

Tous les observateurs sont unanimes, le concept de la SF90 est erroné, ce qui empêche clairement Ferrari de rattraper Mercedes au championnat du monde cette année.

Après les six premières courses de la saison 2019, la Scuderia Ferrari n’a pas remporté une seule course et son meilleur résultat reste la seconde place de Sebastian Vettel au Grand Prix de Monaco il y a quelques jours.

Mais malgré des résultats en deçà des attentes et l’aveu de la part du directeur de Ferrari comme quoi le concept de la monoplace 2019 n’est pas bon, l’équipe du constructeur italien devra se contenter de continuer à développer le package actuel dans un premier temps, alors qu’un changement de concept prendra plusieurs semaines.

Par conséquent, la Scuderia n’apportera aucune mise à jour à Montréal ce week-end, et se contentera d’introduire un nouvel aileron avant au Grand Prix de France, avant que d’autres nouveautés ne soient introduites sur la SF90.

« Le Paul Ricard est très similaire à Barcelone, et ce n’est pas une piste sur laquelle nous serons forts. » explique le team principal de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto à RaceFans.

« Mais il nous reste encore du temps à partir de maintenant pour nous améliorer. Alors qu’améliorer la voiture complète et le concept peut prendre un certain temps, sans aucun doute. Définir un nouveau concept peut même nous prendre plusieurs semaines. »

« Je pense que dans l’intervalle nous avons besoin d’optimiser le package que nous avons, et je pense que nous avons encore de la place pour le faire. »

« Si vous regardez nos cinq premières courses au début de la saison, vous constaterez également des points forts. Je pense donc qu’il y a encore des courses sur lesquelles nous pouvons être forts avec le package actuel, en le développant. »

« Nous allons donc nous battre jour après jour, course après course, et nous verrons. » conclut le patron de la Scuderia Ferrari.

 

Selon Vettel, son duel avec Leclerc est positif pour Ferrari

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel est persuadé que le duel interne qui l’oppose à Charles Leclerc est un point positif pour la Scuderia Ferrari.

Depuis le début de la saison 2019, Sebastian Vettel a un nouvel équipier chez Ferrari en la personne de Charles Leclerc, arrivé directement de chez Sauber pour remplacer Kimi Raikkonen au sein de la Scuderia.

Après les six premières courses, Sebastian Vettel devance Charles Leclerc de 25 points au championnat du monde, mais le jeune monégasque s’est déjà montré plus rapide que son coéquipier allemand sur certaines courses, tout comme à Bahreïn, où Leclerc a signé le toute première pole position de sa carrière en F1.

Interrogé sur sa rivalité interne entre lui et Charles Leclerc, Sebastian Vettel estime que ce duel ne peut être que positif pour son équipe.

« Je pense que c’est positif, parce que nous nous poussons mutuellement. » explique le pilote allemand.

« Pour être juste est respectueux, je ne dirais pas que par le passé j’avais de simples coéquipiers, parce que je ne pense pas que Kimi [Raikkonen] était lent. Bien-sûr, ils sont différents [Raikkonen et Leclerc], en tant que personne, en tant que pilote, et ils ont aussi des styles différents. »

« Mais il est vite devenu évident que Charles était très talentueux et très rapide. C’est toutefois une bonne chose pour l’équipe que d’avoir deux pilotes qui poussent la voiture à son maximum, qui explorent les limites, découvrent les problèmes et aident à les résoudre. »

L’équipe Haas va enfin pouvoir exploiter la Spec 2 de Ferrari au Canada

Les pilotes Haas vont pouvoir tester de façon plus pertinente le nouveau moteur Ferrari monté sur leur monoplace ce week-end au Canada.

Ferrari a décidé d’introduire la Spec 2 de son unité de puissance au Grand Prix d’Espagne, mais ses deux écuries clientes [Haas et Alfa Romeo] n’ont pas été équipées de ce nouveau moteur à Barcelone et l’ont reçu une course plus tard à Monaco.

Le tracé monégasque n’étant pas un circuit typé moteur, l’équipe Haas n’a pas pu réellement comparer les différences de performance entre la Spec 2 et l’ancienne version, et c’est donc ce week-end à Montréal que l’écurie américaine pourra se faire une idée plus précise du niveau de rendement du bloc V6 Ferrari évolué.

« Les performances du nouveau moteur étaient très bonnes. Il n’y avait pas de plaintes. Comme nous le savons, Monaco n’est pas une piste où la puissance fait une grande différence. » nous explique Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« C’est toujours bien de l’avoir, mais cela ne fait pas une grande différence. Au Canada, nous verrons vraiment à quel point le moteur est meilleur. »

« Nous espérons que ce sera un bon coup de pouce et qu’il fera se comportera comme il se doit. »

Une meilleure compréhension des pneus

Les équipes auront les mêmes gommes qu’à Monaco pour le Grand Prix du Canada, et après avoir rencontré de grandes difficultés en début d’année avec la compréhension des pneus, l’équipe Haas se veut résolument plus optimiste pour la prochaine course.

« Nous sommes un peu plus optimistes qu’il y a environ quatre semaines. La famille des composés Tendres a très bien fonctionné pour nous à Monaco. Nous espérons donc pouvoir les faire fonctionner – les faire monter en température – au Canada également. »

« Mais nous ne le saurons qu’après les essais libres du vendredi, il est encore un peu trop tôt pour le dire. »

Max Verstappen s’attend à voir une Ferrari compétitive au Canada

Le pilote Red Bull Max Verstappen s’attend à ce que la Scuderia Ferrari soit plus forte que lors des courses précédentes ce week-end à Montréal.

Sur le papier, il est vrai que Ferrari bénéficie d’un petit avantage à Montréal, sur un circuit où la puissance moteur joue un rôle déterminant.

Par conséquent, Max Verstappen estime que Ferrari sera plus difficile à Battre au Grand Prix du Canada, bien plus que lors de la dernière course à Monaco, où le Hollandais a terminé devant la Ferrari de Vettel, avant d’être pénalisé de cinq secondes pour avoir percuté la Mercedes de Valtteri Bottas dans la voie des stands.

« La piste est assez difficile, même s’il y a beaucoup de lignes droites. » explique Verstappen à la veille de la septième manche de la saison à Montréal.

« Les chicanes, et la façon dont vous montez sur les vibreurs sont très importantes, car cela peut vous nuire grandement si vous faites une erreur. »

« Tout est connecté, de gauche à droite et de droite à gauche, et si vous faites la moindre erreur, votre tour entier est détruit. »

« Mais c’est une piste amusante sur laquelle vous pouvez doubler si nécéssaire, et j’aime toujours y aller. Je m’attends à ce que Ferrari soit plus compétitive au Canada. »

« Cela peut donc être un peu plus difficile pour nous, mais comme toujours, nous allons essayer de maximiser le résultat. »

Lawrence Stroll veut faire de Racing Point l’une des meilleures équipes en F1

Milliardaire Canadien ayant réussi à redresser des marques comme Mickael Kors ou Tommy Hilfinger, Lawrence Stroll s’est lancé un nouveau défi en rachetant l’équipe de F1 Racing Point.

L’an dernier, l’équipe Force India a été placée sous tutelle et a été revendue dans la foulée à un consortium canadien dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll.

L’homme d’affaires explique qu’il compte bien faire de l’équipe Racing Point l’une des meilleures écuries de la catégorie, même s’il est bien conscient que cela pourrait prendre du temps.

« Pour l’instant, nous voulons continuer de nous battre en milieu de peloton, en visant la quatrième place au classement des constructeurs. À plus long terme, l’objectif est de devenir l’une des meilleures équipes des paddocks et de viser la victoire ! » a déclaré Lawrence Stroll.

Stroll est bien conscient que l’an dernier l’équipe Racing Point n’avait certainement pas les ressources suffisantes pour préparer la monoplace de cette saison.

L’homme d’affaires fait donc confiance aux dirigeants en place et entend bien leur fournir les ressources dont ils auront besoin pour permettre à Racing Point d’atteindre ses objectifs.

« Ils n’avaient certainement pas, en 2018, tous les fonds nécessaires pour préparer la voiture de cette année. »

« Nous savions que les premières courses seraient difficiles, mais nous allons tenter d’effectuer des changements plus rapidement que les autres équipes. Peut-être pas aussi vite que les grosses équipes, mais aussi vite que nous le pourrons. »

Le GIP GP de France lance le Grand Prix de France électronique

Le GIP Grand Prix de France – Le Castellet a lancé son Grand Prix de France Électronique.

Cette compétition organisée avec la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) permettra à tous les amateurs de sim-racing de concourir pour décrocher le titre de vainqueur du Grand Prix de France Électronique de la FFSA. Micromania, Playstation, Logitech et SubsonicTM seront également partenaires de cette compétition de E-Sport unique en France.

Les manches qualificatives offline de cette compétition ont eu lieu lors des différentes dates de la tournée nationale du roadshow du Grand Prix de France de Formule 1.

Du 1er juin au 16 juin, un tournoi en ligne est organisé pour sélectionner les 10 meilleurs joueurs du jeu en France. Les phases finales se dérouleront lors de la 60e édition du Grand Prix de France de Formule 1 du 20 au 23 juin prochain.

La grande finale sera organisée le dimanche matin, quatre heures avant la course pour désigner le vainqueur du Grand Prix de France Électronique de la FFSA.

« Le Grand Prix de France Électronique est une fabuleuse plateforme permettant d’offrir un divertissement spectaculaire et de repousser les frontières de l’expérience des amoureux de Formule 1. » explique Christian Estrosi, président du GIP Grand Prix de France.

« C’est également un excellent moyen de formation pour les sports automobiles montrant aux passionnés ce que c’est de piloter une voiture de course. Cette compétition unique en France est une vraie passerelle qui permettra au gagnant de débuter en sport automobile. »

Détails de la compétition : https://gpfrance.com/electronique/

Phase offline : Dans les villes ayant accueilli le roadshow du Grand Prix de France de Formule 1, les meilleurs joueurs se sont affrontés sur simulateurs au volant d’une monoplace Renault sur le Circuit Paul Ricard. Le joueur qui a effectué le meilleur temps, a été invité à disputer les phases finales lors Grand Prix de France de Formule 1 du 23 juin prochain.

Phase online : Du 1er juin au 16 juin, un tournoi en ligne est organisé pour sélectionner les 10 meilleurs joueurs du jeu en France qui seront également invités à participer aux phases finales.

Phases finales : Pendant 3 jours, les joueurs sélectionnés dans les phases offline et online s’affronteront en manche qualificative puis prendront position sur la grille pour le départ du Grand Prix de France Électronique le dimanche 23 juin à 11h.

Cash prize : Les trois meilleurs joueurs de moins de 18 ans se verront proposer une journée de test au sein de la FFSA Academy sur simulateur. Le meilleur des trois joueurs de ces tests sur simulateur, prendra le volant d’une Formule 4.

Laurent Mekies admet que Ferrari est en retard « un peu partout »

Directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies admet qu’il reste encore beaucoup de travail pour essayer de rattraper l’écurie Mercedes cette année.

Ce n’est désormais plus un secret, la Ferrari SF90 est une monoplace en manque de performance cette saisons, notamment dans les virages, où le grip mécanique et aéro n’est pas au rendez-vous pour la Scuderia.

Selon Laurent Mekies, Ferrari est en retard « un peu partout » par rapport à Mercedes, et tout comme les autres équipes, le Français pointe du doigt les pneumatiques Pirelli.

« Nous n’avons pas progressé autant que nous l’aurions voulu depuis la fin des essais hivernaux. » admet Laurent Mekies à Auto Hebdo.

« Nous sommes derrière un peu partout en performance absolue. Il faut que l’on s’améliore sur certaines typologies de virages et sur la façon dont on fait travailler notre aéro avec notre grip mécanique et nos pneus. »

« L’interaction entre ce que fait la voiture et ce que font les pneumatiques est l’une des principales clés de lecture. Ils sont différents de l’an passé et il y a un potentiel de développement à prendre. Nous sommes encore dans une phase d’exploration. »

« Nous n’étions pas bien en Australie, très bien à Bahreïn, moyen en Chine, plutôt bien à Bakou, en difficulté en Espagne et ici… On est à 6/0 mais on pourrait être à 4/2 ! Nous avons en face de nous une équipe très forte [Mercedes], et il faut être parfait partout pour espérer la battre. »

Pour le Grand Prix du Canada, Ferrari pourrait avoir un certain avantage sur Mercedes en raison d’un tracé similaire à ceux de Bahreïn ou Bakou avec de longues lignes droites, mais Laurent Mekies ne veut pas s’emballer.

« Le tracé est plus d’inspiration Bakou et Bahreïn où nous étions mieux, mais il faut rester prudent car les choses évoluent vite comme on le constate depuis le début de la saison. »

Après des travaux ayant coûté 59 millions, Montréal veut assurer sa place au calendrier

Après d’importants travaux au cours de l’hiver, c’est sur un circuit Gilles Villeneuve offrant des installations flambant neuves que le grand cirque de la F1 arrive.

Après plusieurs mois de travaux, le circuit Gilles Villeneuve de Montréal peut désormais se targuer d’avoir des installations ultra-modernes et complétement en phase avec ce qui se fait sur les autres circuits du calendrier.

De nouveaux garages plus grands, une nouvelle salle de presse plus vaste, des hospitalités revues et un paddock plus grand, voilà le résultat des travaux effectués au cours de l’hiver et qui auront duré au total presque un an.

Fixée initialement à environ 32 millions de dollars en 2014, la facture des travaux pour ce nouveau bâtiment a fait un bond prodigieux. Finalement, les nouvelles installations auront coûté 59 millions de dollars de fonds publics, dont 41 M$ sont assumés par Montréal et 18 M$ par le gouvernement provincial.

La facture est lourde, mais le promoteur du Grand Prix du Canada souligne que ces travaux devraient assurer à Montréal une place au calendrier pour bien longtemps.

« Il n’y a aucune gène pour Montréal. » assure François Dumontier, le promoteur du Grand Prix du Canada à nos confrères du Journal de Montréal.

« Nous passons à un autre niveau. Le Grand Prix du Canada fait maintenant partie des ligues majeures. J’ai très hâte d’accueillir la grande visite et de montrer nos nouvelles installations aux divers intervenants de la F1. Ils seront tous comblés, tout autant que les spectateurs. »

« On peut maintenant penser à l’avenir. » souligne Dumontier. « On est là pour longtemps. On n’a pas fait ces travaux pour perdre le Grand Prix en 2029. »

« Je pense que la F1 a besoin de Montréal, et l’inverse s’applique aussi. Quand nous avons perdu notre course en 2009, tout le monde souhaitait son retour au calendrier l’année suivante, et c’est ce qui est arrivé. »

« Je réalise aussi qu’avec l’entreprise américaine Liberty Media, les relations avec les promoteurs ont beaucoup changé et pour le mieux. C’est une autre bonne nouvelle. L’ambiance n’est plus la même, et c’est motivant de travailler pour la même cause. »

Alain Prost pointe le plus gros problème de la RS19

Alain Prost, le conseiller spécial chez Renault, explique que la situation n’est pas si inquiétante qu’elle n’y parait chez Renault cette saison.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 Alain Prost assure que l’équipe Renault est actuellement en phase avec ses objectifs, alors que l’écurie du constructeur français n’a marqué que 14 points en six courses depuis le début de l’année.

Quatrième force du plateau en 2018, Renault a régressé cette saison et occupe désormais la huitième position au classement des constructeurs 2019.

Notons que l’équipe a rencontré de sérieux problèmes de fiabilité dès le début de la campagne 2019, mais qui ont été résolus depuis. Cependant, Alain Prost admet que les nouveaux pneumatiques Pirelli ne facilite pas la tâche de l’équipe cette année.

« Le problème vient des pneumatiques avec des enveloppes plus fines et des systèmes de chauffe différents. » explique Alain Prost à nos confrères de Motorinside.

« Cette année, la fenêtre d’utilisation du pneumatique est incroyablement étroite ! Cela vaut pour toutes les équipes de la grille, mais de notre côté, on souffre beaucoup, ce qui impacte les appuis aérodynamiques sur la voiture. »

« Donc, c’est un peu compliqué. On sait qu’il nous manque beaucoup de choses, mais on n’exploite aussi tout le potentiel que nous avons encore à disposition. »

La situation n’est pas inquiétante

« Après, l’analyse que nous faisons ici se fait forcément par rapport à l’objectif que l’on se fixe. Si l’on avait fixé l’objectif d’être champion du monde cette année, on pourrait affectivement être inquiet ! »

« En revanche, si l’objectif est d’amener l’équipe au top ces prochaines années, comme c’est le cas actuellement, il y a encore de quoi être serein. »

GP du Canada : Les horaires

Septième manche du championnat du monde de Formule 1 2019, le Grand Prix du Canada sera la prochaine étape du calendrier.

La Formule 1 a quitté l’Europe le temps d’une course pour le Grand Prix du Canada, avant de revenir dans quelques jours dans le sud de la France pour le Grand Prix de France 2019 sur le circuit Paul Ricard.

En attendant la manche française, c’est bien au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal que la F1 vous donne rendez-vous cette semaine, alors que vous devrez faire attention au décalage horaire de six heures avec la France.

Vendredi 07 juin – Essais Libres 1 et 2

La première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada sera à suivre à partir de 16h00 [heure Française] ce vendredi, tandis que la seconde séance d’essais libres aura lieu à 20h00 [heure Française].

Samedi 08 juin – Essais libres 3 et Qualifications

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019 aura lieu à 17h00 [heure Française], tandis que les qualifications se dérouleront à 20h00 [heure Française].

Dimanche 09 juin – La course

Le départ du Grand Prix du Canada 2019 sera donné ce dimanche 09 juin à 20h10 [heure Française].

Ferrari devrait introduire un nouvel aileron avant au GP de France

Les dernières rumeurs du paddock suggèrent que la Scuderia Ferrari s’apprête à introduire un nouvel aileron avant sur sa monoplace pour le Grand Prix de France.

Afin d’essayer de réduire l’écart avec Mercedes, Ferrari se doit d’apporter de sérieuses améliorations à sa SF90, notamment en termes de package aéro afin de retrouver du grip dans les virages à faible vitesse.

Depuis le début de l’année, beaucoup d’observateurs estiment que Ferrari a choisi un mauvais concept avec sa monoplace, et même le directeur de l’équipe, Mattia Binotto, a admis que le concept de la SF90 était peut-être erroné.

Le plus gros point faible de la SF90 se situe dans les virages à faible et moyenne vitesse, alors que dans les lignes droites, le moteur de Maranello offre de très bonnes performances par rapport au bloc V6 Mercedes.

Mais depuis le Grand Prix de Chine, Mercedes a introduit un nouveau package aéro sur sa W10 pour combler son retard sur Ferrari dans les virages, alors que l’équipe du constructeur allemand introduira sa première mise à jour moteur au Canada pour essayer de gommer son retard sur les lignes droites.

De son côté, Ferrari ne devrait pas apporter de mise à jour au Grand Prix du Canada, mais l’équipe italienne se prépare à introduire un nouvel aileron avant pour le Grand Prix de France, après avoir déjà testé un nouveau concept d’aileron avant au Grand Prix d’Espagne.

Mise en place d’une « tribune France » au Grand Prix de France

Pour le Grand Prix de France, vous pourrez prendre place dans une tribune entièrement dédiée aux pilotes français [et Monégasque] en 2019.

Il y a quelques jours, nous vous annoncions qu’il n’y aurait pas de tribune dédiée à Romain Grosjean au Grand Prix de France 2019, en raison de discussions entamées trop tardivement avec les organisateurs.

A la suite de cet article, un fan français, qui est en train de créer une association, a mis en place une page Facebook permettant à tous les fans de pilotes Français et Monégasque de se réunir en un seul et même endroit lors du prochain Grand Prix de France.

La tribune France, qui sera située au niveau du Beausset 1, aura une capacité d’accueil de 200 places, alors que l’association travaille en étroite collaboration avec le circuit Paul Ricard, ce qui facilite l’achat des billets pour cette tribune tricolore.

L’association n’en est pas à son premier essai puisque déjà au Grand Prix d’Espagne au moi de mai, une tribune France était en place sur le circuit Catalan.

Pour le prix et le lien de la tribune, vous devez contacter l’association à cette adresse [email protected] ou bien via leur page Facebook à cette adresse https://www.facebook.com/ttcoff/

Notez bien que cette tribune France n’a rien à voir avec la tribune Pierre Gasly, qui est une tribune complétement différente.

Romain Grosjean est certain que Haas a la quatrième meilleure voiture de la grille

Le pilote français Romain Grosjean estime que son équipe Haas a les capacités de terminer la saison 2019 au quatrième rang au classement des constructeurs.

Depuis le début de la saison 2019, l’équipe Haas a rencontré de grandes difficultés avec la compréhension des pneumatiques Pirelli.

Mais depuis deux courses maintenant, Romain Grosjean explique que la situation s’est nettement améliorée, notamment en ce qui concerne la fameuse fenêtre d’exploitation que l’équipe n’arrivait pas à trouver.

« Nous avons désormais une idée précise de ce que nous devons faire en matière de pneus. » explique Romain Grosjean.

« Nous travaillons très fort, alors nous savons exactement où se trouve la fenêtre. Maintenant, la question est de savoir comment amener les pneus dans cette fenêtre. Je pense que nous progressons de mieux en mieux. »

« Les choses devraient s’améliorer un peu, et je crois toujours que nous avons la quatrième voiture la plus rapide sur la piste. »

« Le milieu de peloton cette année est super, super serré. Trois dixièmes de seconde en qualifications peuvent vous placer en P6, P7 ou même P15. C’est très excitant. C’est un bon défi pour les pilotes. Vous vous poussez à la limite tout le temps. »

« Je pense que ce serait bien si l’on pouvait se battre pour la victoire ou la pole position, mais évidemment, les grandes équipes sont beaucoup trop loin. »

« Nous avons le potentiel pour obtenir la quatrième place [au championnat], mais nous devons tout mettre en place, mettre fin aux petites erreurs et marquer des points. J’ai vraiment hâte d’être au Canada. »

AU championnat du monde, l’équipe Haas occupe actuellement la sixième place avec 16 points marqués depuis le début de la saison.

Christian Horner veut que les pilotes redeviennent des « gladiateurs modernes »

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, espère que les prochaines règles qui seront introduites en F1 en 2021 permettront aux pilotes de faire la différence grâce à leur talent.

Depuis 2014 et l’introduction des moteurs hybrides en Formule 1, c’est l’équipe Mercedes qui domine largement la catégorie reine du sport automobile, ce qui agace non seulement les fans, mais aussi les concurrents de la firme à l’étoile.

Pour Christian Horner, dont l’équipe a dominé la catégorie durant quatre années entre 2010 et 2013, il faudra impérativement que les pilotes fassent la différence grâce à leur talent et non plus grâce à leur voiture à partir de 2021.

« Espérons que le concept sur lequel travaillent les décideurs sera axé sur la récompense du talent des pilotes. Les résultats ne devraient plus dépendre seulement de l’équipe et de la voiture. » explique Christian Horner.

« Espérons que les pilotes puissent à nouveau faire la différence. Je tire tout de même mon chapeau à Mercedes, car ils ont fait mieux que quiconque pour être là où ils sont. »

« Espérons juste que les nouvelles règles techniques garantiront plus. C’est ce dont ce championnat a désespérément besoin. Une plus grande action roue contre roue pourrait y contribuer, mais les pilotes doivent aussi redevenir des stars, des gladiateurs modernes. »

Ferrari s’est enfin décidée à participer au championnat e-Sport de la F1

Ferrari s’est enfin décidée à faire son entrée dans le championnat e-Sport de Formule 1 cette année où la Scuderia affrontera les neuf autres équipes en virtuel.

Jusqu’à présent, Ferrari était la seule équipe de la grille à ne pas participer au championnat e-Sport remporté l’an dernier par Mercedes.

Ferrari avait d’abord résisté à cette idée. L’ancien directeur de l’équipe, Maurizio Arrivabene, avait laissé entendre que la plus grande menace existentielle de la F1 était la compétition PlayStation.

Cependant, son successeur, Mattia Binotto, a récemment révélé que l’équipe envisageait « sérieusement » de s’inscrire à la série e-Sports.

Le responsable de la croissance et des sports électroniques de la F1, Julian Tan, a salué la décision de Ferrari de rejoindre le championnat cette année.

« C’est l’un des premiers projets en dehors de la compétition auquel participent les 10 équipes de F1. Nous sommes vraiment excités de voir Ferrari venir compléter la grille. » a déclaré Julian Tan.

En plus de Ferrari, la Formule 1 a confirmé le retour de Mercedes, Red Bull Racing, Alfa Romeo, McLaren, Haas F1, Renault F1, Toro Rosso Honda, Racing Point F1 et Williams Racing.

Bientôt un nouveau package aéro pour la FW42

L’équipe Williams espère faire des progrès significatifs dans les prochaines semaines en introduisant un package aérodynamique inédit sur sa FW42.

Depuis le début de la saison 2019, l’équipe Williams accuse un certain retard dans le développement de sa monoplace par rapport au reste de la grille, comme nous avons pu le constater cet hiver lorsque l’équipe britannique est arrivée avec trois jours de retard aux essais hivernaux.

La FW42 pilotée par Robert Kubica et George Russell cette année est une monoplace sous-performante, mais les équipes d’ingénieurs et de mécaniciens travaillent dur en arrière plan pour faire en sorte d’apporter un nouveau package aéro dans les prochaines semaines.

« Vous dites que ce n’était pas le début de la saison que nous avions envisagé – mais je pense que nous avons anticipé ce qui allait arriver. » a déclaré Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme.

« Je pense vraiment que nous pouvons voir un peu de lumière au bout du tunnel et je pense que, rien que par les feuilles de temps et notre course de Barcelone, nous avons démontré que nous sommes en train de réduire cet écart. »

« C’est peut-être lent, mais nous savons tous qu’il faut du temps pour améliorer les performances de votre voiture. Il y a définitivement beaucoup de bon travail effectué à l’usine que les gens ne voient peut-être pas encore. »

« L’équipe aérodynamique réussit très bien à trouver des performances dans le tunnel [de soufflerie] et nous allons les introduire en course dans les semaines et les mois à venir avec un package à mi-saison qui, nous l’espérons, apportera des performances significatives. »

« Oui, il y a clairement des signes d’amélioration. Je pense qu’il y a une certaine positivité dans l’équipe pour le moment. Le moral est toujours bon et c’est tout ce que nous pouvons demander à tout le monde: il faut juste se battre, ne pas baisser les bras et continuer à améliorer la performance de la voiture. »

Rappelons que l’équipe Williams occupe la dernière position au classement des constructeurs 2019 et n’a toujours pas marqué le moindre point après les six premières courses de la saison.

Ericsson espère pouvoir tester l’Alfa Romeo C38 cette année

Marcus Ericsson, qui fait toujours partie de l’équipe Alfa Romeo en tant que pilote de réserve, espère pouvoir prendre le volant de la C38 d’ici la fin de l’année.

Le pilote suédois a été remplacé par l’Italien Antonio Giovinazzi cette année chez Alfa Romeo, mais l’équipe a gardé Ericsson en tant que pilote de réserve, tandis qu’il participe à la saison d’Indycar aux Etats-Unis en parallèle.

Depuis le début de la saison 2019, Marcus Ericsson n’a toujours pas pris le volant de l’Alfa Romeo C38, mais le Suédois ne désespère pas et pense qu’il aura une chance de rouler d’ici la fin de l’année.

« J’espère pouvoir participer à un test dans le courant de la saison à un moment donné, juste pour me tenir à jour avec les voitures et tout le reste. » explique Marcus Ericsson à Racer.

« C’est ce que je leur ai demandé lorsque nous avons parlé, juste pour essayer de monter dans la voiture pour une journée d’essais. »

« Rien n’a encore été confirmé, mais les plans sont – pour autant que je sache, et lorsque la saison ici sera terminée – de participer aux autres courses restantes du calendrier de la F1 pour être avec l’équipe. »

« C’est ce qui est bien avec l’Indycar, ça se termine en septembre et après je peux donc participer à quelques courses [en F1]. Donc, je pense que c’est le plan, et ensuite nous verrons à partir de là. »

Le Suédois pense qu’il pourrait prendre le volant de la C38 uniquement pour des tests avec Pirelli, car il pense qu’il serait difficile pour les pilotes titulaires de tirer un trait sur du temps de roulage lors de séances d’essais libres du vendredi.

« Rien n’est encore décidé, mais c’est ce que je préconise. Je suis toujours pilote de réserve et il serait donc logique que j’ai un peu de temps sur la piste au cas où quelque chose se passerait, mais il est difficile pour un pilote de course de ne pas participer aux EL1. »

« Je cherche plus à essayer d’obtenir un test quelque part tout en restant concentré sur ce que je fais ici. » conclut Ericsson.