Ferrari, Mattia Binotto confirme un intérêt pour Simone Resta

Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que l’équipe italienne était intéressée sur un éventuel retour de Simone Resta à Maranello.

Simone Resta, a rejoint l’équipe Sauber en 2018, après être passé par la Scuderia Ferrari où il occupait le poste de chef de la coordination des monoplaces.

Depuis juillet 2018, Resta occupe le poste de directeur technique chez Alfa Romeo et rend des comptes directement à Frederic Vasseur, le directeur de l’équipe.

Mais depuis le Grand Prix de Monaco, la rumeur selon laquelle Resta pourrait retourner chez Ferrari n’a cessé de grandir, et le directeur de la Scuderia a confirmé que Ferrari était en train d’étudier un possible retour de l’Italien.

« J’ai entendu les rumeurs circuler ces derniers jours et, bien-sûr, en tant qu’équipe, nous essayons toujours de nous améliorer en regardant les points sur lesquels nous pensons avoir perdu de la force. » explique Mattia Binotto, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« Nous envisageons un retour de Simone, mais c’est quelque chose que nous n’avons pas encore décidé. Nous y pensons, mais nous faisons la même chose avec beaucoup d’autres personnes. »

« Nous sommes une organisation très dynamique et, je pense que ces discours sont tout à fait normaux. »

Renault : « Si avec 300 millions de budget on ne peut pas être dans le match… »

La nouvelle réglementation qui sera introduite en 2021 en Formule 1 devrait être dévoilée dans le courant du mois de juin de cette année.

Outre la partie technique, c’est bien sur le plafonnement des budgets que la plupart des équipes espèrent la plus grande évolution pour 2021, dont Renault, qui s’est engagée en Formule 1 pour une période de dix ans depuis son retour en 2016 en tant qu’équipe d’usine.

Renault espère beaucoup de ces nouvelles règles, notamment la standardisation de certaines pièces, ce qui pourrait aider à faire baisser sensiblement le coût pour les équipes.

« Nous partageons la vision de Liberty. On s’attend à avoir des informations le plus vite possible, j’espère avant fin juin, car on est déjà engagés sur la voiture de 2021. » expliquait Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à Monaco la semaine dernière.

« On s’est engagés pour dix ans, avec une première feuille de route sur six ans. Il y a eu une réunion cette semaine, de cinq ou six heures, et je vois certaines choses s’engager: un peu de simplification (suspension, refroidissement, freinage, etc.) et un peu de standardisation. »

Un budget annuel de 300 millions

Indirectement, Cyril Abiteboul laisse penser que Renault pourrait éventuellement revoir son engagement en F1 si les coûts ne baissent pas et si la redistribution des revenus n’est pas plus équitable à partir de 2021.

« Ils (la FIA et Liberty) restent fidèles à leur engagement de départ, notamment sur une meilleure redistribution des revenus et sur un « budget capé ». Si avec 300 millions de budget annuel, on ne peut pas être dans le match, il y a des questions à se poser… »

Christian Horner : « Verstappen dirige l’équipe en matière de développement »

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, estime que Max Verstappen a passé un cap l’an dernier lorsqu’il a envoyé sa monoplace dans le rail à Monaco lors des essais libres 3.

En 2018, Max Verstappen a commis quelques erreurs de pilotage, notamment au Grand Prix de Monaco, lorsque le Hollandais a frappé le rail en EL3, ce qui l’a automatiquement privé d’une participation à la séance de qualifications en raison des dégâts importants sur sa voiture.

La suite de la saison 2018 a été bien meilleure pour le pilote Red Bull, tandis qu’en ce début d’année, Verstappen a déjà décroché deux podiums avec sa monoplace équipée du moteur Honda.

Selon Christian Horner, Verstappen dirige clairement le développement de la monoplace 2019, alors que son coéquipier Pierre Gasly, qui a rejoint l’équipe cette saison, n’a pas encore réussi à devancer le Hollandais.

« Je pense vraiment que si vous remontez douze mois en arrière, Monaco a probablement été le week-end le plus bas dans sa carrière l’an dernier. » explique Christian Horner à propos de Max Verstappen.

« Il avait une voiture capable de gagner et a eu cet accident lors des essais libres 3, ce qui l’a empêché de participer aux qualifications. »

« C’était un moment très difficile pour lui, et je pense qu’il a pris du recul et qu’il a réfléchi. Depuis Montréal l’an dernier, il n’a fait que passer à la vitesse supérieure et il a fait preuve d’une force phénoménale à chaque fois qu’il est monté dans la voiture. »

« La façon dont il a débuté cette saison a été remarquable, il est même un peu trop performant à certains égards. Je pense qu’il a atteint cette maturité et qu’il dirige vraiment l’équipe en matière de développement. »

« Je pense qu’il aime avoir ce rôle aussi. Donc, si vous comparez le Max de la même période l’année dernière, il a sacrément évolué et je pense que c’est encore une fois l’avantage de l’expérience. »

Toto Wolff ne pense pas que Mercedes puisse remporter toutes les courses cette année

L’Autrichien Toto Wolff pense qu’il serait impossible pour Mercedes de remporter l’intégralité des courses de la saison 2019 de Formule 1.

Depuis le début de l’année, l’équipe Mercedes a déjà signé cinq doublés en six courses et a remporté six victoires.

Le récent Grand Prix de Monaco est la seule course jusqu’à présent où Mercedes n’a pas signé de doublé, notamment parce que Max Verstappen a percuté Valtteri Bottas dans la voie des stands en course, obligeant le Finlandais à effectuer un second arrêt.

Les statistiques de Mercedes sont impressionnantes pour ce début de saison, mais selon le directeur de l’équipe du constructeur allemand, il serait faux de penser que Mercedes puisse remporter toutes les courses de la saison.

« Non, ce n’est pas réaliste de penser à cela. Nous devrions rester humbles et les deux pieds sur terre, et je ne dis pas seulement cela comme ça, c’est vraiment la mentalité que nous avons dans l’équipe. » explique le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, est d’accord avec le sentiment de Toto Wolff. Le Britannique a ajouté : « Il ne faut jamais dire jamais, mais ce serait un grand exploit. »

« Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’un championnat Mercedes. Je pense qu’ils pourraient être très proches du nombre maximum de points inscrits. »

Robert Kubica tire un trait sur 2019

Après la sixième manche de l’année, Robert Kubica semble avoir définitivement jeté l’éponge et tiré un trait sur la saison 2019 avec Williams.

Le Polonais, qui a fait son grand retour en catégorie reine cette année avec Williams, admet que la FW42 accuse un retard trop important sur le reste de la grille.

Selon le pilote polonais, il sera très difficile pour Williams de réduire l’écart avec le reste de la grille d’ici la fin de la saison.

« La Formule 1 évolue rapidement et j’espère que nous pourrons connaître une bonne fin de saison. » déclare Robert Kubica à la télévision polonaise.

« Mais je pense qu’il est clair que nous ne serons pas sur le podium, et nous aurons également beaucoup de difficultés à marquer des points cette année, car l’écart est trop grand. »

« Même si les autres équipes gèlent le développement de leur monoplace, cela resterait trop difficile. L’écart est trop énorme. »

« Nous allons juste essayer de nous rapprocher du reste de la grille, c’est un objectif réaliste pour cette saison. »

Selon Robert Kubica, la Williams FW42 a un certain nombre de problèmes qui sont tout simplement impossibles à régler.

« Peut-être que nous connaissons les problèmes, mais nous ne pouvons pas les gérer. Les pilotes ne devraient pas avoir à « construire » la voiture, Williams était en retard et cela ne nous a pas aidés. » 

Marko confirme une importante mise à jour du moteur Honda à Monza

Le consultant motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a confirmé qu’une importante mise à jour moteur serait introduite par Honda au Grand Prix d’Italie.

Red Bull Racing est actuellement dans sa première saison de collaboration avec le motoriste japonais Honda et, jusqu’à présent, la relation entre les deux entités semble excellente, Red Bull Racing ayant déjà décroché deux podiums depuis le début de l’année.

Jusqu’à présent, le moteur Honda semble avoir une longueur d’avance sur le bloc Renault, alors que le taux de développement de la firme nippone semble également supérieur à celui du constructeur français.

Lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen et Pierre Gasly ont bénéficié d’une première mise à niveau de l’unité de puissance Honda, alors qu’ils devront attendre jusqu’à la rentrée des classes en septembre pour bénéficier de la seconde grosse mise à jour, à moins que Red Bull ne veuille écoper d’une pénalité plus tôt.

« Cela arrivera sur la quatrième unité de puissance de 2019 à Monza. » a déclaré Helmut Marko à nos confrères de Motorsport-Magazin.

« A moins que le bon en avant soit si important que nous puissions accepter la pénalité de grille plus tôt. Les chiffres que nous avons reçus de Honda laissent présager une forte augmentation. »

En effet, l’introduction d’une quatrième unité de puissance se traduirait inévitablement par une pénalité de grille. Le choix du Grand Prix d’Italie n’est pas anodin, puisque c’est sur ce circuit que les pilotes ont le plus de chance de doubler grâce aux très longues lignes droites.

Cependant, Red Bull pourrait très bien décider d’introduire ce quatrième moteur lors d’une épreuve où l’un de ses pilotes se retrouverait en fond de grille en raison d’une pénalité autre que celle impliquant l’introduction d’un quatrième moteur.

Danke Niki Lauda

Ce mercredi, la cathédrale de Vienne a accueilli près de 4000 personnes qui sont venues faire leurs adieux au triple champion du monde de Formule 1, Niki Lauda, décédé la semaine dernière à l’âge de 70 ans.

Avant la messe, le public a pu s’approcher du cercueil fermé de Niki Lauda pour lui rendre un dernier hommage dans la cathédrale de Vienne en Autriche.

Le cercueil de l’ex pilote de Formule 1 était orné d’une couronne sur lequel sa veuve Birgit a placé l’un des casques de Niki Lauda.

Les fans du monde entier ont ensuite pu s’approcher du cercueil de Lauda, après avoir attendu de longues heures sous la pluie, alors que des centaines de personnes n’ont pas pu entrer dans la cathédrale.

Les personnes ayant pu pénétrer à l’intérieur de la cathédrale ont pu laisser leur message sur le livre de condoléances, alors que plusieurs personnes sont venues avec une casquette rouge en l’honneur de l’Autrichien.

A 13h00, la messe publique a été célébrée, et à laquelle ont assisté 300 personnalités, dont Alain Prost, Jean Alesi, Lewis Hamilton, Helmut Marko ou encore Toto Wolff.

« Quiconque mène une vie égale à trois ou quatre vies, comme Niki, deviendra une idole vénérable, un exemple de la résurrection face à tous les dangers et tous les accidents, comme le Phoenix. » a déclaré le curé de la paroisse chargé de la Messe, Toni Faber, lors de la cérémonie.

« Vous, Lewis Hamilton, qui êtes parmi nous, vous lui avez également consacré la victoire, ce qui est un signe fort que la mort n’a pas le dernier mot. »

« Niki Lauda a beaucoup gagné dans sa vie et a finalement seulement perdu son dernier combat contre la maladie. » a ajouté le curé Faber.

Lewis Hamilton, George Russell et Sebastian Vettel se sont rendus à l’enterrement et, lors de la cérémonie, les ex-pilotes Gerhard Berger, Nico Rosberg, Alex Wurz, David Coulthard, Mark Webber, Arturo Merzario et Toto Wolff ont prononcé des discours à la mémoire de Lauda.

Le président autrichien Alexander Van der Bellen et l’acteur Arnold Schwarzenegger ont également pris la parole. Alain Prost était chargé de lire les textes de la Bible pendant la messe.

obséques niki lauda

Étaient également présents : Jackie Stewart, Helmut Marko, Zak Brown, Andreas Seidl, Ross Brawn, Stefano Domenicali, Jean Todt, Luca di Montezemolo, Chase Carey, Nigel Mansell, Mattia Binotto, Christian Horner, Franz Tost, Otmar Szafnauer, Claire Williams, Guenther Steiner et Flavio Briatore.

Les membres de la famille de Michael Schumacher ont également assisté à la messe. De plus, Boris Becker, le skieur Franz Klammer et Daniel Brühl, l’acteur qui a joué Lauda dans le film Rush ont fait leur apparition.

La famille et les proches de Niki Lauda ont ensuite assisté à l’enterrement de l’Autrichien dans la plus stricte intimité.

Toute la rédaction de F1only.fr adresse bien évidemment ses plus sincères condoléances à la famille de Niki Lauda. #RIPNiki #DankeNiki

Max Verstappen conclut les tests Pirelli avec 90 tours au Paul Ricard

Les essais Pirelli pour le développement des gommes humides pour la saison 2020, et qui se déroulaient durant deux journées sur le circuit Paul Ricard, sont désormais terminés.

Deux équipes [Ferrari et Red Bull] ont participé à ces deux journées de tests sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France, alors que la piste a été arrosée artificiellement pour l’occasion.

Ce mardi, Sebastian Vettel, Charles Leclerc et Pierre Gasly ont bouclé à eux trois pas moins de 218 tours de circuit avec des gommes prototypes intermédiaires et Full Wet en développement pour la prochaine saison de F1.

Ce mercredi, seul Max Verstappen, au volant de sa Red Bull, était en piste pour le compte de Pirelli. Le jeune hollandais a effectué 90 tours de circuit durant cette dernière journée de tests.

Ces essais se déroulant à huis-clos, nous ne pouvons pas vous donner plus d’informations sur ces tests pour les pneumatiques 2020.

Les prochains tests Pirelli se dérouleront juste après le Grand Prix d’Autriche sur le Red Bull Ring de Spielberg. Il s’agira d’essais axés sur les gommes slicks de Pirelli.

Lance Stroll souhaite « le meilleur » à son ancienne équipe Williams

Le Canadien Lance Stroll, qui a roulé pour l’équipe Williams durant deux saisons, regrette de voir où se trouve son ancienne écurie après seulement six courses dans la saison 2019.

Après la sixième manche de Monaco, l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point cette année et occupe donc la dernière place au classement des constructeurs.

Pour Stroll, qui a débuté sa carrière avec Williams, c’est difficile de constater que son ancienne écurie n’a pas encore réussi à remonter la pente depuis son départ.

« C’est difficile de les voir comme ça, mais la Formule 1 est un sport difficile. » souligne Lance Stroll, qui a terminé le Grand Prix de Monaco derrière la Williams de George Russell.

« Si vous ne faites pas les bons choix, et que les choses ne se passent pas bien, tout peut très rapidement se dégrader. »

« Malheureusement, c’est désormais le cas avec Williams et je leur souhaite le meilleur. Je ne sais pas ce qui se passe derrière les portes closes, donc, je ne peux pas en dire plus. C’est une super équipe, qui existe depuis longtemps, donc, je leur souhaite le meilleur pour l’avenir. »

Il y a bien un effet « Charles Leclerc » sur la vente des billets pour le GP de France

Les belles performances du pilote Ferrari Charles Leclerc depuis le début de la saison ont eu un effet sur les ventes de billets pour le Grand Prix de France.

Même si Charles Leclerc n’est pas Français [il est Monégasque], cela n’empêche pas les fans d’apprécier le pilote Ferrari, qui a livré de belles performances en début de saison avec sa nouvelle équipe.

C’est au Grand Prix de Bahreïn que Charles Leclerc a le plus impressionné lorsqu’il a signé une superbe pole position au volant de sa Ferrari, alors qu’il a connu le lendemain une panne mécanique en course qui l’a privé d’une potentielle première victoire en Formule 1.

Pour le Grand Prix de France 2019, Charles Leclerc ne sera pas à domicile, mais c’est tout comme si l’on en croit  Christian Estrosi,  qui affirme que la pole position signée par le Monégasque au Grand Prix de Bahreïn a été un élément déclencheur dans la vente des billets.

« Malgré l’effet Mercedes, depuis le début du championnat, on sent une nette accélération [dans la vente des billets]. Les performances de Charles Leclerc jouent sans doute beaucoup. » explique Christian Estrosi, président du GIP Grand Prix de France, à F1only.fr

« C’est à partir de là [la pole de Leclerc à Bahreïn] que ça a commencé à vraiment décoller. Est-ce que c’est un effet Leclerc ?, est-ce que c’est un effet début de championnat ? »

« L’an dernier, nous étions sur l’effet nouveauté, et cette année sur sommes le vécu du championnat. »

« Nous sommes en train de rentrer dans une phase où dans l’esprit de tout le monde, ça y est, la France a son Grand Prix. Bientôt, on ne se rappellera même plus qu’il y a eu une interruption de dix ans. »

Vente de billets : Des chiffres dans la moyenne

Au niveau de la vente des billets pour le Grand Prix de France, qui se déroulera dans moins d’un mois maintenant sur le circuit Paul Ricard, Mr Estrosi se veut rassurant.

« Au niveau des ventes de billets, nous sommes légèrement en dessous du rythme de l’année dernière, ce qui est normal, car l’an dernier il y avait l’effet nouveauté et un certain engouement. »

« J’ai le sentiment qu’il y a une sorte de tassement en F1, mais nous sommes sur des indicateurs tout de même très rassurant. »

« Sur tout ce qui est hospitalité, on a vendu à 100%, avec une offre supérieure à l’année dernière, on a doublé. Je dirais que nous avons environ 20% de retard sur la billetterie par rapport à l’année dernière. »

« Nous avions à peu près 35% de retard il y a un mois par rapport à la même période l’an dernier et,  pour la même période là maintenant, nous sommes à 20% de retard. » conclut Mr Estrosi.

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La F1 fait ses adieux à Lauda

Le monde de la F1 et les fans de Niki Lauda font ce mercredi leurs adieux au triple champion du monde de Formule 1, décédé à l’âge de 70 ans le 20 mai 2019.

Le grand public a pu se recueillir ce matin devant le cercueil de Niki Lauda, sur lequel était posé son casque, à la cathédrale de Vienne en Autriche.

Parmi les quelques 300 personnalités présentes à la messe, Lewis Hamilton, ainsi que l’ensemble de l’écurie Mercedes, dont Lauda était président non-exécutif depuis 2012.

Un enterrement dans la plus stricte intimité

Cet après-midi, l’enterrement de Niki Lauda se déroulera dans la plus stricte intimité dans un lieu tenu secret, alors que la ville de Vienne avait proposé à la famille que le triple champion du monde soit enterré dans le carré d’honneur du cimetière.

Niki Lauda est décédé le 20 mai 2019 à Zurich en Suisse, neuf mois après avoir subi une transplantation  pulmonaire dont il s’était difficilement remis.

Son état de santé s’est aggravé à partir de Noël lorsqu’un membre de son entourage a contracté une grippe, ce qui a obligé les médecins à hospitaliser de nouveau le patient Lauda.

Plusieurs hommages ont déjà été rendus à Niki Lauda au Grand Prix de Monaco le week-end dernier, tandis que Mercedes a décidé de laisser pour toujours sur le capot moteur de sa monoplace la petite étoile rouge apposée à Monaco en référence à la casquette rouge vissée sur la tête de Niki Lauda depuis de nombreuses années.

De petites évolutions techniques sur le tracé du Grand Prix de France

Il n’y aura pas de grandes nouveautés sur le circuit Paul Ricard cette année pour l’édition 2019 du Grand Prix de France.

Il a été évoqué à plusieurs reprises la possibilité de supprimer la chicane dans la ligne droite du circuit Paul Ricard, mais pour des raisons de sécurité, et aussi de spectacle, la chicane restera en place cette année.

La plus grosse nouveauté en 2019 sera l’entrée de la voie des stands, qui a été déplacée par rapport à l’an dernier, et qui se situe désormais avant le dernier virage du tracé français.

« Le [côté] sportif a été une réussite. Nos premières interventions lors des incidents ont été réussies. » explique Gilles Dufeignieux, directeur général du Grand Prix de France à nos confrères de Ouest France.

« La longue ligne droite, ça aurait été une référence mondiale, mais il y avait une question de sécurité et de spectacle. » poursuit Gilles Dufeignieux lorsqu’on évoque la possibilité de supprimer la chicane.

Eric Boullier, ambassadeur du Grand Prix de France, confirme que la chicane fut l’un des points stratégiques lors de l’édition 2018 du GP de France.

« C’est ici que l’on dépassait le plus l’an dernier. » insiste le Français.  » Cette chicane était l’un des points stratégiques du circuit. »

« Il y aura une nouvelle entrée des stands, que l’on fait en amont du dernier virage. La FIA nous avait fait part de ses doutes, on l’a fait évoluer. »

Le Grand Prix de France 2019 aura lieu du 21 au 23 juin sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France.

Monaco : La galerie technique

Sixième manche du championnat du monde, le Grand Prix de Monaco n’est pas la course durant laquelle les équipes apportent de grandes nouveautés techniques, mais rien que pour le plaisir des yeux, voici la galerie technique.

Même si les équipes de F1 n’apportent pas de grandes nouveautés techniques sur leur monoplace au Grand Prix de Monaco en raison d’un tracé atypique dans le calendrier de la Formule 1, c’est toujours un vrai plaisir pour les yeux que de contempler ces machines incroyables complétement démontées.

Notre photographe Alessandro Arcari [@BerrageizF1 ] a laissé traîner son objectif dans la pit lane de Monaco le week-end dernier pour vous offrir ces superbes clichés. Il vous suffit de cliquer sur la galerie ci-dessous et de faire défiler les photos une à une.

Rosberg : « Ferrari est champion du monde en ligne droite »

L’ancien pilote Mercedes, Nico Rosberg, continue de dire que Ferrari s’est complétement trompé dans le concept même de sa SF90 cette année.

Le pilote allemand a été l’un des premiers cette année à dire que Ferrari s’était complétement  trompée avec son concept cette saison, le champion du monde 2016 de F1 ayant expliqué dès le Grand Prix de Bahreïn que la SF90 manquait d’appui.

Après le Grand Prix de Monaco, où Ferrari a une nouvelle fois été dominée par les Mercedes en qualifications, l’avis de l’Allemand n’a pas changé, mais Rosberg souligne qu’un changement de concept en pleine saison demanderait des mois de travail à Ferrari.

« Ferrari est champion du monde dans les lignes droites, mais il n’en est pas de même dans les courbes. » déclare le champion du monde 2016.

« La monoplace a un concept complétement erroné, c’est vrai qu’elle a beaucoup de vitesse en ligne droite, mais elle a très peu d’appui aérodynamique dans les courbes. Le problème, c’est qu’un changement de concept prendra des mois. »

Ferrari admet un défaut conceptuel

Depuis deux courses maintenant, Ferrari, par la voix de son directeur sportif, Mattia Binotto, admet que le concept de la SF90 n’est peut-être pas le bon cette saison.

L’équipe italienne est prête à effectuer les changements qui s’imposent, mais comme l’a souligné Nico Rosberg, cela prendrait beaucoup de temps et de ressources à Ferrari pour essayer de remédier aux problèmes qui touchent la SF90, et finalement, sans jamais être certain à 100% d’y arriver.

Par conséquent, certaines rumeurs dans le paddock de Monaco ont suggéré que la Scuderia aurait déjà pris la décision de se concentrer sur la monoplace de 2020, ce qui nous semble un peu prématuré, mais pas impossible.

Ross Brawn : « Ferrari ne doit pas baisser les bras »

Ross Brawn estime que Ferrari ne doit surtout pas baisser les bras, après un autre week-end difficile pour l’équipe italienne à Monaco, même si paradoxalement, la Scuderia a signé son meilleur résultat de l’année ce week-end.

A Monaco, Ferrari a « saboté » les qualifications de son pilote Charles Leclerc en gardant le Monégasque dans son garage en Q1, alors que la piste s’améliorait de minute en minute.

Au final, Charles Leclerc a été éliminé dès la Q1 et a dû prendre le départ de la course depuis la quinzième position sur la grille, l’obligeant à prendre beaucoup de risques en course pour essayer de remonter.

Mais son manque d’impatience s’est payé cash, puisque le pilote Ferrari a touché un rail avec sa roue arrière droite, ce qui l’a obligé à abandonner quelques tours plus tard.

Malgré cela, Sebastian Vettel a sauvé les meubles pour Ferrari en décrochant la seconde place à l’arrivée du Grand Prix de Monaco, ce qui est à l’heure actuelle le meilleur résultat de Ferrari depuis le début de la saison.

« Charles est allé trop loin et a payé un prix élevé pour son impétuosité. Sa réaction était compréhensible, cependant. C’est sa course à domicile et sa première fois avec une équipe du haut de la grille. » déclare Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« C’était supposé être un moment spécial, mais cela n’a abouti qu’à une déception. Ce fut un week-end difficile pour Ferrari, même s’il s’est soldé par le meilleur résultat de l’année [seconde position pour Vettel]. »

« La deuxième place de Vettel est arrivée à la fin d’une course dans laquelle il n’a pas joué un rôle clé. Il est resté derrière [Max] Verstappen mais n’a pas pu inquiéter le Néerlandais. »

« Cela a reflété un week-end durant lequel la Scuderia était la troisième équipe la plus forte. C’était prévisible compte tenu de ce que nous avons vu à Barcelone, où la voiture a connu des difficultés, en particulier dans le troisième secteur de cette piste. »

« La saison semble s’éloigner de l’équipe Maranello, mais ce n’est pas le moment de baisser les bras et elle doit apprendre de ses erreurs si elle veut progresser. »

Pneus : Mercedes fait un choix plus agressif que Ferrari à Montréal

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus de chaque pilote pour la septième manche de la saison 2019 qui se déroulera au Canada le 9 juin.

Pour le Grand Prix du Canada, Pirelli a mis à disposition des équipes les pneus C3, C4 et C5 de sa gamme et, sans surprise, les pilotes ont choisi un maximum de pneus C5, soit les plus tendres proposés.

Parmi les tops team, ce sont les deux pilotes Ferrari qui se démarquent avec cinq trains de pneus C4 [Medium], contre seulement trois pour Bottas, quatre pour Hamilton et les deux pilotes Red Bull.

Au niveau des pneus Tendres [C5], les deux pilotes Ferrari ont fait un choix plus conservateur que les pilotes Mercedes avec seulement sept trains de pneus C5, tout comme les pilotes Red Bull.

Les choix de pneus pour le GP du Canada

218 tours bouclés par trois pilotes au Paul Ricard ce mardi

Les équipes Ferrari et Red Bull Racing sont sur le circuit Paul Ricard au Castellet cette semaine pour les journées de tests Pirelli.

Aujourd’hui, Sebastian Vettel, Charles Leclerc et Pierre Gasly étaient en piste pour aider Pirelli dans le développement des ses gommes intermédiaires pour la saison 2020 de Formule 1.

Au total, Pierre Gasly a bouclé 108 tours de circuit sur une piste arrosée artificiellement au volant de la Red Bull, tandis que Sebastian Vettel a bouclé 64 tours au volant de la Ferrari en matinée et 46 tours pour Charles Leclerc dans l’après-midi.

Le programme de la journée était axé sur le développement des pneus intermédiaires et Full Wet de Pirelli, alors que la piste était à 27° et la température extérieure de 21°.

Malheureusement, ces essais se déroulent à huis clos et la presse n’est pas la bienvenue, nous ne pouvons donc pas vous fournir plus d’informations que celles dont nous disposons.

Demain mercredi, Max Verstappen rejoindra son équipe pour participer à son tour à ces essais Pirelli sur le circuit Paul Ricard.

Verstappen sur-motivé par sa pénalité à Monaco

Max Verstappen affirme que sa pénalité reçue au Grand Prix de Monaco dimanche dernier, après un contact avec la Mercedes de Bottas, l’a motivé à aller chercher Lewis Hamilton en piste.

Lors de son arrêt au stand, le pilote Red Bull Max Verstappen a été relâché par son équipe alors que la Mercedes pilotée par Valtteri Bottas arrivait à ce moment-là et les deux hommes se sont donc touchés.

Quelques tours plus tard, la pénalité est tombée pour Verstappen, qui a reçu 5 secondes de pénalité sur son temps final. Cette décision des commissaires de course n’a fait que motiver davantage le pilote Red Bull lancé derrière la Mercedes de Lewis Hamilton.

« Je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un à mes côtés, parce qu’ils m’ont laissé partir et tout était un peu serré. Nous étions devant, mais bien-sûr, c’est dommage que nous nous soyons touchés. » a expliqué Verstappen.

« J’étais très motivé, et je commençais à pousser Lewis, car il pilotait vraiment lentement. Puis j’ai entendu que j’avais une pénalité, alors, j’ai continué à pousser, puis il a dû lui aussi pousser et il a détruit ses pneus, c’était ma motivation. »

« Mais piloter avec une voiture seulement une demi-seconde devant vous est vraiment difficile, parce qu’on glisse beaucoup. On essaie alors de garder la voiture sur la piste, mais je me suis vraiment amusé. Bien-sûr, c’est dommage de terminer la course en quatrième position, mais pour moi, c’était une course amusante. »

Après un superbe résultat à Monaco, Honda n’oublie pas de penser à McLaren

Le week-end dernier à Monaco, le motoriste Honda a fait carton plein avec ses quatre monoplaces à l’arrivée de l’épreuve et dans le top huit.

Un résultat brillant pour le motoriste nippon, qui a traversé des années très compliquées depuis son retour en catégorie reine du sport automobile en 2015, notamment les trois premières saisons avec l’équipe McLaren.

Mais depuis 2018, Honda et McLaren se sont séparés et le motoriste japonnais a rejoint le groupe Red Bull, d’abord avec Toro Rosso pour une saison réservée aux tests, puis avec l’équipe Red Bull Racing en 2019, où les premiers podiums ont été signés [deux sur six courses].

Après le résultat du Grand Prix de Monaco, où ses quatre monoplaces ont marqué des points, Honda a tenu à rappeler que sans l’aide de McLaren durant trois saisons, le bloc V6 japonais n’en serait peut-être pas à ce niveau de performance et de fiabilité.

« Nous avons appris que le plus important est de travailler ensemble en équipe et continuer à célébrer de petites victoires à mesure que nous progressons. » a déclaré Masashi Yamamoto, le directeur de course de Honda à Speedweek.

« Ce que nous avons vécu avec McLaren a été une précieuse leçon et nous en avons beaucoup appris. Cela nous a amené là où nous sommes aujourd’hui. »

« Nous devons continuer à nous concentrer sur les victoires en course. C’est le plus gros objectif. Ce sera difficile, mais si nous continuons sur cette voie, nous pourrons un jour nous battre contre Mercedes. »

Bakou va mettre en place des vols charters pour l’édition 2020

Les organisateurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan envisagent de mettre en place des vols charters pour la course de Formule 1 de l’année prochaine.

Le manque de vols directs vers l’Azerbaïdjan depuis la Grande-Bretagne, où sont basées la plupart des 10 équipes de Formule 1, et le coût du trajet aller-retour de 8 000 km vers Bakou ont été mis en lumière ces dernières semaines.

« L’année prochaine, surtout si nous sommes en back to back avec une autre course, nous allons certainement essayer d’organiser nous-mêmes davantage de vols charters, puis essayer de les vendre à un prix avantageux pour quiconque est intéressé. » a déclaré le promoteur du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Arif Rahimov, à Reuters.

« C’est quelque chose que nous sommes vraiment en train d’examiner, juste pour faciliter la tâche de tous les spectateurs. Ce n’est pas quelque chose que nous avons fait dans le passé, mais quelque chose que je veux vraiment faire à l’avenir. »

Rahimov a déclaré que la Grande-Bretagne se classait au deuxième rang après la Russie pour le nombre de fans de F1 se rendant à Bakou chaque année, l’Allemagne se classant au troisième rang.

« Nous parlons de 3 à 4 000 Russes et de moins de 1 000 Britanniques. C’est juste des détenteurs de billets réguliers, je ne parle pas de tout le monde – des invités, des suites d’hospitalité, etc. »

Selon le promoteur, le nombre de personnes se rendant à Bakou en provenance de Londres pour assister à la course, y compris les équipes et tous les participants de la Formule 1, était d’environ 3 000.

Bakou aimerait une autre date en 2020

Le grand prix de cette année s’est déroulé à la fin du mois d’avril, mais Rahimov espère pouvoir déplacer la course au mois de juin l’année prochaine, peut-être immédiatement après  la course canadienne à Montréal.

Mais les organisateurs souhaitent une date au début du mois de juin pour ne pas rentrer en conflit avec l’Euro 2020 de football.

« Nous parlons actuellement de juin, mais il y a beaucoup d’obstacles en juin. Nous avons l’Euro 2020, avec quatre matchs les 13, 17 et 21 juin et un quart de finale le 4 juillet. »

« Nous ne pouvons certainement pas nous heurter à l’Euro 2020, ce sera un cauchemar pour la ville. Nous allons perdre nos fans, et l’Euro 2020 va perdre ses fans. Nous regardons donc le début du mois de juin en ce moment et espérons vraiment que tout ira bien. »