Renault a modifié son DRS, après des soucis rencontrés ce vendredi

L’équipe Renault a décidé de modifier le DRS monté sur la RS19 avant la troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Ce vendredi en essais libres, le flap supérieur de l’aileron arrière de la Renault RS19 de Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo effectuait des mouvements anormaux à partir d’une certaine vitesse et lorsque le DRS était activé.

Renault a décidé de revenir à l’ancienne spécification de l’activateur de DRS monté devant l’aileron arrière de la RS19, Cet activateur bénéficie d’un double bras, alors que celui monté sur la voiture ce vendredi n’en possédait qu’un seul.

Renault va donc tester cette spécification lors des essais libres 3 ce samedi à Spielberg, alors qu’un problème similaire est déjà apparu un peu plus tôt cette année lors des essais hivernaux de Barcelone.

Le flap supérieur de l’aileron arrière de la RS19 pilotée par Daniel Ricciardo s’est arraché en bout de ligne droite, provoquant une sortie de piste sans gravité pour l’Australien.

La troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche 2019 est programmée ce samedi à 12h00 [heure française].

Officiel : Cinq places de pénalité pour Nico Hulkenberg en Autriche

Nico Hulkenberg devra reculer de cinq positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Autriche ce week-end, après avoir reçu la Spec B du moteur Renault.

Comme nous vous le révélions ce jeudi, Renault a décidé d’équiper la monoplace de Nico Hulkenberg avec la Spec B de son unité de puissance, la même montée sur la monoplace de Daniel Ricciardo au Grand Prix de France, ainsi que sur la McLaren de Carlos Sainz ce week-end.

Il s’agit de la cinquième unité de puissance de la saison montée sur la monoplace de Nico Hulkenberg, alors que la réglementation limite les équipes à trois moteurs par saison, avant d’écoper de pénalités.

Hier, lors de la première journée d’essais libres du Grand Prix d’Autriche, Nico Hulkenberg a terminé à la seizième position en EL2, alors que la monoplace de l’Allemand était encore équipée de l’ancienne version du moteur Renault : la Spec A2.

“C’était une journée piégeuse dans l’ensemble. La voiture manquait de rythme. En plus d’être lent sur la feuille de temps, je ne me suis pas senti totalement à l’aise au volant.” expliquait Hulkenberg ce vendredi.

“Nous devons examiner ce qu’il s’est passé, car tout semblait un peu étrange aujourd’hui. Les conditions étaient difficiles, notamment cet après-midi avec des températures de piste élevées et du vent par endroits. C’était un vendredi difficile de notre côté, mais nous allons travailler dur pour trouver des solutions d’ici demain.”

Pirelli : “Un retour aux pneus 2018 aurait été mauvais pour la sécurité”

Le patron de Pirelli en Formule 1, Mario Isola, se dit satisfait que les équipes aient voté contre un retour aux pneus 2018 ce vendredi lors d’un vote exceptionnel à Spielberg.

Mario Isola explique qu’un retour aux gommes 2018 aurait pu tout simplement mal tourner pour la sécurité des pilotes, alors que le spectacle en piste n’aurait certainement pas été meilleur.

“Lors des essais à Barcelone l’année dernière, nous avons eu beaucoup de cloques à cause du nouvel asphalte.” explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

“Certaines parties de la bande de roulement manquaient, dans ce cas, c’est une question de sécurité. C’est pourquoi nous avons demandé à la FIA de modifier les pneus pour trois courses.”

“La FIA a approuvé cette demande, ce n’était pas seulement une demande de Pirelli, mais la FIA a analysé la situation et nous a dit “oui, vous avez raison, les preuves que vous nous avez fournies sont bonnes, vous pouvez le faire.”

“Au Paul Ricard, les temps au tour pendant la course et les qualifications étaient beaucoup plus rapides que l’an dernier. Cela signifie que les pneus consomment plus d’énergie que l’an dernier.”

“Ils fonctionnent donc très bien, au Paul Ricard nous avons trouvé 23 cloques après la course, mais elles étaient très petites.”

“Les ampoules au Paul Ricard n’étaient pas dangereuses, mais il faut se dire que ces voitures actuelles sont très rapides et mettent beaucoup d’énergie dans les pneus. Si nous revenons aux pneus de l’an dernier, nous aurons plus de cloques.”

“Nous aurons plus de cloques, les pilotes ne pourront plus attaquer et le spectacle devrait s’empirer. C’est ce que j’envisageais.”

“L’an dernier, les plaintes les plus importantes concernaient les surchauffes. Nous l’avions vu en Autriche, et en fin de saison, quand les voitures se sont améliorées, la situation a empiré. Comme je l’ai déjà dit, les faits techniques sont les suivants : plus de surchauffe, donc, plus de cloques.”

Romain Grosjean se dit satisfait de sa voiture ce week-end

Romain Grosjean a passé une bonne première journée sur le circuit de Spielberg ce vendredi avec une sixième place au terme de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Le pilote Haas se dit satisfait du comportement de sa monoplace ce week-end et estime que l’équipe a fait de grands progrès depuis la semaine dernière au Grand Prix de France où le pilote français a dû abandonner après un week-end très compliqué.

“Ce fut une bonne journée. Je pense que dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de la voiture.” a déclaré Romain Grosjean.

“Nous avons fait des progrès et travaillons dans la bonne direction – c’est donc positif. C’est très serré ici, il y a très peu de virages. C’est assez excitant de se battre avec les gars. Alors qu’il y a quelques endroits ici où vous pouvez gagner du temps.”

“Nous avons évité les ennuis avec la voiture, mais nous avons eu un peu de malchance en EL2 avec notre premier train de pneus Médiums. Il y a eu une grosse déchirure dessus et nous ne pouvions pas les réutiliser.”

“Ce n’était pas l’idéal, parce que c’est un pneu sur lequel nous voulions avoir plus d’informations.

Officiel : 5000 euros d’amende pour l’équipe Alfa Romeo

L’équipe Alfa Romeo Racing a écopé d’une amende au Grand Prix d’Autriche pour avoir utilisé lors des EL2 du carburant à la mauvaise température.

Les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont tout de suite placé Antonio Giovinazzi sous investigation après la seconde séance d’essais libres ce vendredi à Spielberg, suspectant l’équipe d’utiliser un carburant avec une température en dessous des normales.

Une fois l’infraction constatée par les commissaires de course, ces derniers ont décidé d’infliger une amende de 5000 euros à l’équipe Alfa Romeo.

“La température du carburant utilisé était 13 degrés en dessous de la température ambiante enregistrée par le fournisseur de prévisions météo de la FIA une heure avant le début de la seconde séance d’essais libres.” peut-on lire dans le compte rendu des commissaires.

L’équipe Renault à la peine ce vendredi à Spielberg

Le week-end de Renault au Grand Prix d’Autriche a commencé par un vendredi décousu en raison de plusieurs drapeaux rouges à Spielberg.

Nico Hülkenberg a prématurément mis fin à la première séance d’essais libres après avoir endommagé sa Renault R.S.19 sur le vibreur à la sortie du neuvième virage. En parallèle, Daniel Ricciardo signait le huitième temps en 1’05’’846.

La seconde session a été marquée par des conditions piégeuses provoquant deux drapeaux rouges distincts et successifs mettant à mal le programme prévu par l’équipe.

“C’était une journée piégeuse dans l’ensemble.” explique Nico Hülkenberg. “La voiture manquait de rythme. En plus d’être lent sur la feuille de temps, je ne me suis pas senti totalement à l’aise au volant.”

“Nous devons examiner ce qu’il s’est passé, car tout semblait un peu étrange aujourd’hui. Les conditions étaient difficiles, notamment cet après-midi avec des températures de piste élevées et du vent par endroits. C’était un vendredi difficile de notre côté, mais nous allons travailler dur pour trouver des solutions d’ici demain.”

Pour Nick Chester, le directeur technique de l’équipe Renault, les ingénieurs vont avoir du travail ce soir pour essayer de trouver des solutions avant les qualifications.

“Aujourd’hui, nous avons manqué de rythme en EL2 et nous allons analyser cela ce soir. Nous travaillerons avec les pilotes pour revenir dans la bonne direction demain.” explique Chester.

Après son crash de 25G, Bottas admet qu’il préfère les pistes qui pénalisent pour les erreurs

Malgré un gros crash, Valtteri Bottas admet qu’il affectionne particulièrement les circuits comme celui de Spielberg qui ne pardonnent aucune erreur aux pilotes.

En totale opposition avec le circuit Paul Ricard au Grand Prix de France la semaine dernière, le tracé de Spielberg est un circuit “old school” qui ne pardonne quasiment aucune erreur aux pilotes.

Pas de grandes zones de dégagement, des bacs à graviers omniprésents, une piste relativement étroite et rapide, et des virages très rapides, sont le mélange parfait pour offrir un peu de spectacle en catégorie reine du sport automobile.

“Cela fait une différence. Même si je me suis crashé, je préfère être pénalisé pour mes erreurs.” explique Valtteri Bottas après son crash en EL2 ce vendredi à Spielberg.

“Cela rend les choses plus excitantes. Je pense que c’est comme ça que ça devrait être, et  définitivement, les erreurs ici coûtent beaucoup plus avec des virages agressifs et des échappatoires minimes.”

Malgré son crash, Valtteri Bottas a tout de même terminé à la seconde position de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

“Cela a un peu compromis notre journée, mais nous avons tout de même trouvé une direction claire pour les réglages de la voiture, alors que nous avons apporté de gros changements lors des EL2.”

“Mais avant cela [le crash], je me sentais très bien. Donc, dans l’ensemble c’est bon, mais les autres équipes sont rapides aussi.”

Victime d’un crash en EL2, Max Verstappen accuse le vent

Max Verstappen a été victime d’une grosse sortie de piste ce vendredi en essais libres 2 du Grand Prix d’Autriche, obligeant le Hollandais à mettre un terme à sa journée de travail prématurément.

Le pilote Red Bull a perdu l’arrière de sa monoplace à l’entrée du dernier virage du circuit Red Bull Ring ce vendredi en EL2 et est allée frapper le mur de pneus avec l’arrière de sa RB15.

Pour le jeune hollandais, c’est le vent qui est le seul responsable de cet accident, alors que quelques minutes plus tard, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui s’est lui aussi fait surprendre dans un virage et est allé frapper la barrière de pneus à son tour.

“J’ai déjà dit à l’équipe que c’était difficile avec le vent.” explique Max Verstappen. “Il était irrégulier et très fort parfois.”

“L’arrière de la voiture partait à certains endroits, ce qui était clairement visible sur les données au moment du crash.”

“Les voitures sont très sensibles au vent, ce que vous nous avons pu voir avec Valtteri [Bottas], entre autres.”

“Bien sûr, un accident n’aide pas, mais cela peut arriver. Heureusement, les dégâts peuvent tous être réparés. Nous avions également une boîte de vitesses du vendredi sur la voiture, ce qui ne posera pas de problème.”

Mercedes : “Pas un spectacle que l’on aime voir, mais Valtteri va bien”

Valtteri Bottas a été victime d’une grosse sortie de piste ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Le pilote Mercedes a perdu l’arrière de sa voiture au virage 6 et est allé frapper violemment la barrière de pneus après avoir traversé le bac à graviers en tant que passager de sa Mercedes.

L’impact a été violent, ce qui a obligé Valtteri Bottas à passer par le centre médical du circuit pour des contrôles de routine, mais fort heureusement, le pilote finlandais va bien et sera de retour au volant de sa voiture dès ce samedi pour la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

L’équipe Mercedes a d’ailleurs rapidement communiqué sur l’état de santé de son pilote : “Ce n’est pas un spectacle que nous aimons voir, mais heureusement, Valtteri Bottas va bien.” a déclaré le porte parole de l’équipe.

“Ce sera une nuit bien remplie pour tous les gars dans le garage, mais nous reviendrons plus fort demain.”

A l’issue de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche, Valtteri termine à la seconde position sur le tableau des temps, à trois dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc, qui a signé le temps le plus rapide.

EL2 : Gros crash pour Bottas et Verstappen

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche en 1.05.086.

Le pilote Ferrari devance de trois dixième la Mercedes de Valtteri Bottas et de quatre dixièmes la Red Bull de Pierre Gasly.

Derrière, Lewis Hamilton, Carlos Sainz, Romain Grosjean, Kimi Raikkonen, Sebastian Vettel, Max Verstappen et Lando Norris complètent le top dix de ces EL2 du Grand Prix d’Autriche.

Les chronos signés lors de ces EL2 ne sont pas très significatifs puisque la séance d’essais a été largement perturbée par deux crashs, ce qui a obligé certains pilotes [Hamilton et Gasly] à modifier leur programme pour accumuler des données pour l’équipe en l’absence de la seconde monoplace sur la piste.

Max Verstappen dans le mur

Le pilote Red Bull Max Verstappen est allé percuter le mur de pneus dans le dernier virage du circuit au moment d’entrer dans la dernière heure de cette séance d’essais libres 2 du Grand Prix d’Autriche.

Le Hollandais a perdu l’arrière de sa monoplace à l’entrée du dernier virage du circuit Red Bull Ring et est allé taper le mur de pneus en marche arrière.

Les dégâts sont importants sur l’arrière de la Red Bull RB15 de Max Verstappen, qui a dû se contenter de regarder la fin de séance depuis son stand.

Violente sortie de piste pour Valtteri Bottas

Après la reprise de la séance à la suite de l’accident de Max Verstappen, c’est au tour de Valtteri Bottas au volant de sa Mercedes d’aller frapper le mur de pneus.

Le pilote finlandais a perdu l’arrière de sa monoplace dans le virage 6 du tracé autrichien, un virage très rapide où les pilotes passent à 250 km/h en moyenne.

Après avoir perdu l’arrière de sa W10, le Finlandais n’a rien pu faire pour rattraper sa Mercedes, qui a traversé le bac à gravier et qui s’est encastrée dans le mur de pneus.

Valtteri Bottas a été transporté au centre médical du circuit par mesure de précaution, mais le Finlandais est sorti de lui-même de la carcasse de sa voiture.

Vettel se fait une grosse frayeur

Dès la reprise de la séance après le gros crash de Valtteri Bottas, c’est au tour de Sebastian Vettel de perdre l’arrière de sa Ferrari exactement au même endroit que Max Verstappen un peu plus tôt.

Le quadruple champion du monde a eu un peu plus de chance que Max Verstappen puisque l’Allemand a réussi à ne pas frapper le mur de pneus. Sa monoplace a terminé sa course dans le bac à graviers, quelques centimètres avant la barrière de pneus.

Encore des ailerons avant cassés

La situation pourrait devenir critique pour les équipes après une nouvelle séance d’essais libres durant laquelle plusieurs pilotes sont allés casser l’aileron avant de leur monoplace sur les vibreurs.

Les équipes pourraient se retrouver rapidement à cours de pièces avant la fin du week-end si à chaque séance d’essais les pilotes brisent plusieurs ailerons avant.

Déjà ce matin en EL1, pas moins de huit ailerons avant ont été brisés, ce qui a provoqué la colère des directeurs d’équipes qui ne comprennent pas l’utilité de ces “boudins” jaunes montés juste derrière les vibreurs du circuit autrichien.

Les vitesses de pointe des EL2

Tableau des temps

Les équipes en colère après plusieurs ailerons avant cassés ce vendredi

Après la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche disputée ce vendredi matin à Spielberg, plusieurs équipes se montrent très mécontentes, après la casse de plusieurs ailerons avant.

Ce vendredi matin sur le Red Bull Ring, pas moins de cinq pilotes ont abîmé l’aileron avant de leur monoplace sur les vibreurs jaunes placés un peu partout sur le tracé autrichien.

Ces “saucisses” ont littéralement brisé en deux l’aileron avant la Renault de Nico Hulkenberg, ce qui a provoqué un drapeau rouge en toute fin de séance en EL1.

Un peu plus tôt, Lewis Hamilton a brisé deux ailerons, Pierre Gasly a fait de même avec un aileron, tandis que chez Ferrari ou Racing Point, la situation était similaire.

Pour Mercedes, un des deux ailerons abîmés n’est pas réparable dans l’immédiat a annoncé l’équipe du constructeur allemand, tandis que chez Renault, la facture s’annonce encore plus lourde sur la voiture de Nico Hulkenberg puisqu’en plus de l’aileron, les bargeboards et plusieurs ailettes ont volé en éclat ce matin au passage de la RS19 sur les saucisses du virage 9.

Pour Helmut Marko, le conseiller motorsport chez Red Bull, cela n’a aucun sens de laisser de tels vibreurs sur le tracé : “A quoi ça sert ? Ils ont ruiné toutes les voitures.” a déclaré l’Autrichien.

Pour le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, la facture s’élève déjà à 280 000 euros : “Nous avons utilisé quelque chose comme trois ailerons jusqu’ici.” explique Horner.

“Nous avons pour probablement 280 000 de dégâts. Mais nous ne sommes pas les seuls et je suis certain qu’il va y avoir un débat sur l’angle d’attaque de ces vibreurs jaunes.”

La pénalité de Vettel au Canada immortalisée dans une vitrine

La société BBR Models a intelligemment réussi à représenter en modèle réduit la “non-victoire” de Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada 2019.

Au Canada, Sebastian Vettel a bien franchi la ligne d’arrivée à la première position, mais le pilote Ferrari a ensuite reçu une pénalité de cinq secondes pour “conduite dangereuse”, après être passé par l’herbe au virage 3 et être revenu sur la piste devant la Mercedes de Lewis Hamilton.

Après l’arrivée de la course, Sebastian Vettel a donc exprimé son mécontentement en déplaçant le panneau #1, qui été positionné devant la Mercedes de Lewis Hamilton, sur l’emplacement vide où aurait dû se trouver sa Ferrari.

sebastian vettel canada arrivée panneau

La société BBR Models modélise la scène

BBR a réussi à recréer l’emplacement exact où Sebastian Vettel a positionné le panneau #1 au Grand Prix du Canada, alors que nous pouvons même voir l’ombre de la Mercedes de Lewis Hamilton, ainsi que la plaque d’égout située au fond de la photo ci-dessus.

Pour la modique somme de 17 euros, vous pourrez vous offrir ce modèle réduit de l’emplacement vide où aurait dû se trouver la Ferrari de Sebastian Vettel à l’arrivée du Grand Prix du Canada 2019. Pour commander, c’est par ici 

 

Le Britannique Dan Ticktum écarté par Red Bull

Dan Ticktum, qui évoluait en Super Formula au Japon au sein de l’équipe Mugen, vient d’être remercié par son équipe et quitte également le Red Bull Junior Team.

Le jeune Britannique n’a pas donné satisfaction en Super Formula, avec seulement un point marqué en trois courses, ce qui lui a valu son baquet dans la catégorie.

En parallèle, Helmut Marko, le conseiller motorsport et responsable de la filière des jeunes pilotes chez Red Bull, a confirmé que Ticktum quittait le Red Bull Junior Team avec effet immédiat : “Il ne fait plus partie de notre programme.” a déclaré Marko.

Dan Ticktum semblait pourtant sur la bonne voie pour devenir pilote de Formule 1 avec l’appui de Red Bull, qui lui a permis cette année de participer aux essais de Bahreïn et Barcelone au volant de la RB15.

Mais le manque de résultat du Britannique en Super Formula l’a définitivement écarté de la catégorie reine du sport automobile, alors que Ticktum n’est toujours pas éligible à la Super Licence, sésame indispensable pour rentrer en Formule 1.

Alfa Romeo Racing se dote d’un nouveau simulateur

L’équipe Alfa Romeo Racing a annoncé ce vendredi un nouveau partenariat avec la société AB Dynamics qui lui fournira un nouveau simulateur.

AB Dynamics est l’un des principaux spécialistes mondiaux des systèmes de test automobile dans une vaste gamme d’applications, allant de la validation et de la durabilité au développement de technologies de pointe pour la sécurité active et la conduite autonome.

Fondé par Tony Best en 1982 dans le but de fournir des services d’ingénierie en matière de bruit, de vibrations et de suspensions à l’industrie automobile, l’accent mis sur la qualité, le support et l’efficacité des tests en a fait un partenaire de confiance à long terme pour les constructeurs automobiles et les fournisseurs de technologies du monde entier.

Alfa Romeo Racing utilisera le simulateur de pilote AVDS pour accélérer le développement des performances de sa monoplace et collaborera avec AB Dynamics pour étendre et développer davantage les produits de simulation pour les applications dans le sport automobile.

“AB Dynamics a été le pionnier des technologies immersives de pointe en matière de logiciel, de matériel et de simulation de véhicule.” explique Fred Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

“Avec le simulateur de conduite de véhicule avancé (AVDS), nous avons la possibilité de former nos pilotes et d’utiliser un puissant outil d’ingénierie pour améliorer nos performances sur piste.”

EL1 : Hamilton un dixième devant Vettel

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche 2019 en 1.04.838.

Le quintuple champion du monde [gommes rouge] devance de un dixième la Ferrari de Sebastian Vettel [gommes jaune] et la Mercedes de son coéquipier Valtteri Bottas [gommes rouge].

Derrière, Charles Leclerc, Max Verstappen, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Daniel Ricciardo, Kevin Magnussen et Lando Norris complètent le top dix de cette première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Évaluation de nouvelles pièces chez Ferrari

Chez Ferrari, on continue d’évaluer de nouvelles pièces, après l’introduction de plusieurs nouveaux éléments au Grand Prix de France la semaine dernière, mais qui n’ont pas toutes fonctionné sur la SF90.

Ce vendredi matin, l’équipe de Maranello a beaucoup travaillé sur la monoplace de Sebastian Vettel, alors que le fond plat de sa SF90 a été changé en milieu de séance.

Le quadruple champion du monde termine cette première séance d’essais libres à la seconde position au classement final, à seulement un dixième de la Mercedes de Lewis Hamilton, alors que sa Ferrari était chaussée de pneus Médiums, contre les Tendres pour Hamilton.

Changement de moteur chez Mercedes

Alerte moteur sur la monoplace de Valtteri Bottas ce vendredi à Spielberg. L’équipe du constructeur allemand a détecté une fuite d’huile sur l’unité de puissance montée sur la W10 du Finlandais en tout début de séance, obligeant les mécaniciens à procéder au changement de cette dernière.

Ce changement de moteur de dernière minute n’aura pas empêché le pilote Mercedes de partir en piste au bout de 30 minutes et de signer le troisième meilleur temps des EL1.

Les ailerons avant souffrent

Les gros vibreurs en place sur le circuit Red Bull Ring ont fait des victimes ce vendredi matin, puisque Mercedes a dû changer l’aileron avant sur la monoplace de Lewis Hamilton à deux reprises, alors que Red Bull a fait la même chose sur la RB15 de Pierre Gasly.

Chez Ferrari, même sanction pour Charles Leclerc, qui a également abîmé son aileron avant sur les vibreurs. L’équipe italienne a procédé au changement de l’aileron avant sur la SF90 du Monégasque.

Nico Hulkenberg a d’ailleurs cassé son aileron avant en deux dans les dernières minutes de la séance, obligeant les commissaires à agiter un drapeau rouge à trois minutes de la fin de ces EL1.

Les meilleures vitesses de pointe des EL1

Tableau des temps

Rendez-vous désormais à 15h00 [heure française] pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche 2019.

Officiel : aucun changement sur les pneumatiques en 2019

C’est désormais officiel : il n’y aura aucun changement au niveau des pneumatiques Pirelli en 2019 après un vote effectué ce vendredi à Spielberg.

Comme nous vous le révélions hier, les dix équipes, la FIA et la Formule 1 se sont réunies ce vendredi sur le circuit de Spielberg en Autriche pour une réunion exceptionnelle afin de participer à un vote pour un éventuel changement de la spécification des pneus Pirelli en 2019.

Finalement, il n’y aura aucun changement cette année concernant la bande de roulement des pneus Pirelli (les pneus Pirelli 2019 offrent une bande de roulement plus fine que ceux de 2018).

Ces pneus à bande de roulement plus fine ne font pas l’unanimité auprès des équipes mais certaines d’entre elle comme Mercedes s’en accommodent parfaitement.

Seules cinq équipes ont voté pour le changement : Ferrari, Alfa Romeo Racing, Haas, Red Bull et Toro Rosso. Il n’y aura donc aucun changement sur les pneumatiques en 2019.

Sergio Perez : “La F1 n’est pas en crise, mais elle a perdu de l’intérêt”

Après une course terne au Grand Prix de France, la totalité du paddock de la Formule 1 est d’accord pour dire que la catégorie reine du sport automobile a perdu de sa superbe ces dernières années.

La domination de Mercedes depuis l’introduction des moteurs V6 hybrides en 2014 a également joué un rôle important dans cette perte d’Intérêt de la part des fans, alors que des pénalités à outrance et des circuits jugés ennuyeux comme le Paul Ricard, n’aident en rien à revaloriser la catégorie reine auprès du public.

Interrogé ce jeudi dans le paddock de Spielberg, Sergio Perez estime que la situation devient critique, même si le Mexicain ne veut pas encore parler de crise.

“Je ne dirais pas que la Formule 1 est en crise, mais elle perd de l’intérêt. Dans le haut du peloton, tout est ennuyeux.” déclare Sergio Perez.

“La bonne chose, c’est que le milieu du peloton est serré, et comme nous l’avons vu en France, c’est très bien.”

Un autre thème en vogue en ce moment dans le paddock de la F1 est la question des pénalités et de la constance de ces pénalités infligées par des commissaires. Sergio Perez a lui aussi sa petite idée sur la question.

“Ce qui serait génial, c’est d’avoir toujours les mêmes commissaires.” souligne le pilote Racing Point.

“Mais c’est loin d’être fait, donc, j’espère que cela se produira à l’avenir. Les décisions seront plus constantes, Il y a plusieurs points sur lesquels les pilotes sont d’accord, donc, ce serait formidable qu’on nous écoute pour améliorer le sport.”

Zones d’asphalte sur les circuits : Une situation cauchemardesque pour Grosjean

Romain Grosjean souhaite que les circuits comportant des zones de dégagement en asphalte installent de l’herbe afin d’empêcher les pilotes d’abuser des limites de la piste.

Le week-end dernier au Grand Prix de France, Daniel Ricciardo a reçu une pénalité pour avoir doublé l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen en mettant ses quatre roues en dehors des limites de la piste.

Ce dépassement a été rendu possible en raison de la présence de bandes d’asphalte tout autour du circuit Paul Ricard, ce qui permet aux pilotes de venir mordre, voire empiéter, en dehors des limites de la piste.

Pour Romain Grosjean [comme pour beaucoup de fans], il suffit tout simplement de remettre des bandes d’herbe ou des bacs à graviers autour des circuits pour régler une bonne fois pour toutes le problème.

“Nous nous mettons dans une position qui est devenue cauchemardesque avec ces circuits avec des run-off partout.” a déclaré Romain Grosjean ce jeudi en Autriche.

“Je veux dire par là que vous n’avez pas de problème à Suzuka, vous n’avez pas de problème à Monaco, vous n’avez pas de problème au Canada.”

“J’adore le Paul Ricard, c’est ma course à domicile, mais si vous mettez deux mètres d’herbe de chaque côté de la ligne blanche, cette piste peut devenir la meilleure du monde. Mais juste parce qu’il y a tous ces dégagements, qui se fout d’aller tout droit ?”

“Mettez ça [de l’herbe] et vous n’aurez plus de problème et nous n’aurons plus de discussion. Ricciardo serait alors parti à gauche, pas à droite, et donc peut-être qu’il n’aurait pas doublé et Kimi serait peut-être resté devant.”

Un problème de fiabilité a “forcé” McLaren à monter la Spec B sur la voiture de Sainz

Ce week-end en Autriche, Carlos Sainz va recevoir la Spec B du moteur Renault, ce qui se traduira par une pénalité sur la grille de départ pour le pilote McLaren.

Carlos Sainz ne sera pas le seul à être pénalisé ce week-end, puisque le pilote Renault Nico Hulkenberg a lui aussi reçu cette Spec B du bloc V6 français et sera donc lui aussi pénalisé sur la grille.

Pour Hulkenberg, l’arrivée de la Spec B à l’arrière de sa monoplace était déjà planifiée par Renault pour le Grand Prix d’Autriche, mais dans le cas de Carlos Sainz, c’est un problème de fiabilité rencontré au Grand Prix de France la semaine dernière qui a obligé l’équipe britannique à prendre les devants.

En effet, au Grand Prix de France la McLaren de Sainz a rencontré des problèmes de surchauffe en raison d’une fuite d’eau, ce qui a failli forcer l’équipe à faire abandonner son pilote qui se battait alors pour la sixième position.

Sur le muret des stands, les ingénieurs ont estimé qu’un abandon était possible afin de ne pas endommager le moteur, mais la bataille pour la sixième place à l’arrivée valait la peine de prendre le risque selon McLaren.

Finalement, Carlos Sainz a réussi à terminer la course en France, mais en raison de la proximité du Grand Prix d’Autriche, les ingénieurs Renault n’ont pas eu le temps de vérifier l’origine du problème sur le V6 monté sur la voiture de l’Espagnol au Grand Prix de France, et ils n’ont donc pris aucun risque pour ce week-end en décidant de monter la Spec B sur sa voiture.

En effet, en raison des hautes températures attendues ce week-end en Autriche, les ingénieurs McLaren n’ont pas voulu prendre le risque de remonter l’unité de puissance défectueuse du Grand Prix de France sur la monoplace de Sainz sur un tracé typé moteur.

Carlos Sainz prendra donc le départ du Grand Prix d’Autriche depuis le fond de la grille ce dimanche aux côtés de Nico Hulkenberg et Alex Albon, eux aussi pénalisés pour un changement de moteur.

Pas de Spec B pour Lando Norris

Le coéquipier de Carlos Sainz ne recevra pas la Spec B du moteur Renault ce week-end en Autriche, le Britannique devrait la recevoir pour son Grand Prix à domicile à Silverstone programmé le 14 juillet.

Après un double abandon en 2018, les ingénieurs Mercedes sont “un peu nerveux” explique Hamilton

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’attend à un week-end de course piègeux en Autriche, notamment en raison des fortes chaleurs attendues sur le circuit.

Le quintuple champion du monde s’attend à voir des Ferrari un peu plus en forme qu’au Paul Ricard la semaine dernière, ainsi que les Red Bull, qui ont remporté la course l’an dernier sur le Red Bull Ring.

En 2018, pour sa part Mercedes a connu un double abandon sur le tracé autrichien, ce qui fut le pire résultat de la saison pour l’équipe du constructeur allemand.

Pour ce week-end, avec les hautes températures attendues sur le circuit autrichien, Hamilton admet que les ingénieurs sont légèrement tendus depuis leur arrivée en Autriche ce jeudi.

“Le week-end sera intéressant, et je ne sais pas à quel point nous serons performants.” déclaré le pilote Mercedes ce jeudi à Spielberg.

“Je pense que les Ferrari seront proches, et il sera aussi intéressant de voir où nous nous situons par rapport à Red Bull et eux [Ferrari]. Red Bull est rapide sur ce circuit, ils ont d’ailleurs gagné la course l’an dernier [Max Verstappen].”

“Je pense que c’est l’une des courses les plus difficiles, parce que l’an dernier nous avons connu un double abandon, donc, vous imaginez bien que tous les ingénieurs sont un peu nerveux et tendus parce qu’il fait chaud ici, et en plus, nous sommes à 700 mètres d’altitude.”

“Même s’il n’y a que dix virages, les voitures sont toujours à la limite en matière de refroidissement, et en plus, elles sont plus lourdes cette année, donc, ce sera pire dans les zones de freinage.”

“Nous sommes tous obligés d’agrandir les prises d’air pour aider au refroidissement, mais c’est pire pour l’aérodynamique des voitures. On perd donc de la performance, et certaines équipes s’en tirent mieux que d’autres.”

Encore une course sans rythme ?

En raison de la chaleur, les pilotes vont certainement essayer de préserver la mécanique tout au long du week-end et encore plus en course dimanche, ce qui pourrait nous offrir une course assez similaire à celle que nous avons vue au Castellet dimanche dernier.

“Il faudra vraiment préserver la voiture, et je ne trouve pas ça génial pour les fans. Les voitures sont trop lourdes, et cela pose problème pour les freins. Nous devrions pouvoir attaquer à fond, mais on ne verra pas ça ce week-end !”