Le Circuit Paul Ricard lance son pass pour la saison 2019 (inclus GP de France)

Pour les fans, le Circuit Paul Ricard propose pour la 4ème année un abonnement leur permettant d’assister aux principaux événements à tarif préférentiel.

Pour la saison 2019, 4 formules sont proposées :
Le Pass Saison pour 20 événements à 99 euros
Le Pass Saison pour 21 événements dont le BOL D’OR (149 euros)
Le Pass Saison pour 21 événements dont le GRAND PRIX DE FRANCE DE FORMULE 1 (233 euros)
Le Pass Saison pour 22 événements dont le GRAND PRIX DE FRANCE DE FORMULE 1 et le BOL D’OR (283 euros).

Un accès au Grand Prix de France de Formule 1 à tarif avantageux :
Pour la première fois, le Pass Saison donne également accès à l’événement le plus prisé de la saison, en permettant aux abonnés d’accéder à l’enceinte générale du Circuit les 3 jours du 21 au 23 juin, au tarif préférentiel de 134 euros au lieu de 179 euros.

Attention, les 2 offres incluant le Grand Prix de France de Formule 1 sont valables uniquement jusqu’au 31 décembre 2018. Plus que quelques jours pour en bénéficier !

Les avantages du pass 2019 :
Un pass personnalisé
L’accès jusqu’à 22 évènements du Circuit Paul Ricard
Un car pass pour véhicule
Un accès exclusif en loge lors de 2 évènements (International GT Open et Fun Cup)
Un accès à des événements en exclusivité par rapport au grand public (Winter Series, test Blancpain GT Series, test Championnat de Formule 3 FIA, courses V de V Endurance Series, Lamera Cup, Fun Cup)
10% de réduction sur les activités de l’Xtrem Park (boutique, simulateurs de pilotage, kids park, tyrolienne, visites circuit, karting, stages de pilotage / selon CGV)
Un cadeau de bienvenue aux couleurs du Circuit Paul Ricard en édition limitée.

Les événements inclus dans le Pass Saison 2019 (sous réserve de modification) :

16 février : Tour de La Provence
23 février : Winter Series (accès Paddock réservé aux abonnés)
14 mars : Test Days Blancpain GT Series (accès Paddock réservé aux abonnés)
21 mars : Test FIA Formula 3 Championship (accès Paddock réservé aux abonnés)
30-31 mars : Castellet Motors Cup
13-14 avril : 4 Heures du Castellet ELMS
27-28 avril : International GT Open (avec accès en loge)
11-12 mai : Sunday Ride Classic
18-19 mai : Grand Prix Camions
25-26 mai : V de V Endurance Series (accès Paddock réservé aux abonnés)
1er- 2 juin : Blancpain GT Series 1000 Kms
21-23 juin : Grand Prix de France de Formule 1 (en option)
13-14 juillet : Lamera Cup (accès Paddock réservé aux abonnés)
20-21 juillet : Rencontres Peugeot Sport
31 août – 1er septembre : Championnat de France Supermotard
7-8 septembre : Fun Cup (accès Paddock réservé aux abonnés + accès en loge)
20-22 septembre : Bol d’Or (en option)
5 octobre : Spartan Race Trifecta Week-end
12-13 octobre : Super Finale Championnat de France FFSA des Circuits
19-20 octobre : Dix Mille Tours
2-3 novembre : Ultimate Cup Series
Décembre : RallyCircuit

Le Pass Saison est en vente en ligne sur www.circuitpaulricard.com.

Jan Magnussen est fier de voir son fils “établi” en Formule 1

L’ancien pilote de F1, Jan Magnussen, est fier de voir son fils Kevin désormais solidement établi parmi l’élite du sport automobile.

Le pilote Haas entamera l’an prochain sa troisième saison avec l’écurie américaine, alors qu’il a terminé à la neuvième position au classement des pilotes cette année, surpassant ainsi son coéquipier Romain Grosjean, qui a terminé quatorzième.

Aux yeux de son père, Kevin Magnussen s’est construit une belle réputation de pilote “solide” en milieu de peloton.

“Je suis tellement fier.” déclare Jan Magnussen au journal danois BT. “Ce qui me fait le plus plaisir, c’est qu’il se soit établi en Formule 1 et que les gens le respectent, c’est agréable à voir.”

Cependant, le respect de Kevin Magnussen envers les autres pilotes de la grille a parfois été remis en question par certaines personnes – comme Fernando Alonso – qui se sont retrouvées à la merci des tactiques défensives du Danois en course.

Malgré cela, Jan Magnussen assure que son fils reste totalement insensible à la critique : “Tout est plus détendu en lui, et Kevin s’est fait un nom dans le paddock, où il est très apprécié.”

“Fernando Alonso ne l’aimera peut-être pas, mais je ne m’inquiète pas pour ça.” conclut Magnussen Sr.

Edoardo Mortara : “Cette GEN2 a quelque chose d’unique”

Plus que quelques jours avant le lancement de la saison de Formule E le 15 décembre à Riyad. À cette occasion, l’écurie Venturi était au Palais Princier de Monaco avec sa GEN2 et son line-up.

F1Only.fr a pu s’entretenir avec Edoardo Mortara, qui éclaircit pour nous le fonctionnement de la nouvelle monoplace.

“Avec cette GEN2, on a quelque chose d’unique.” nous confie Edoardo Mortara. Agressive et aguicheuse à la fois, elle intrigue, tout comme sa vitesse maximale de 280 km/h. “Les versions précédentes des Formule E ressemblaient beaucoup à une F1. Là, pour les fans, c’est facile de reconnaître une authentique Formule E. Son design est extraordinaire.” note Mortara.

Se servir du passé pour améliorer le présent

Mais malgré un design futuriste, l’aérodynamisme en Formule E n’est pas l’aspect le plus important selon Mortara : “Le but en Formule E n’est pas de développer l’aérodynamisme comme en F1. On a plus d’aileron arrière pour faire de réglages.”

“Certes, on peut encore modifier l’aileron avant, mais cela n’a pas énormément d’impact. (…) L’important est de développer le groupe motopropulseur et les solutions électriques.”

Pour autant, les premières versions des Formule E ne sont pas à jeter à la poubelle. “Les logiciels utilisés sur les anciennes voitures ainsi que le travail effectué vont permettre d’exploiter les performances de la GEN2.” souligne le pilote Venturi

Un nouveau système de freinage

Pour tirer le maximum de la voiture, Mortara doit aussi s’adapter aux innovations techniques. Notamment le brake-by-wire, déjà présent en F1.

Ce système donne un meilleur contrôle électronique au niveau des freins arrière. Utile pour accélérer la régénération. “C’est complètement nouveau. Avant c’était un système mécanique qui gérait la partie mécanique du freinage.”

Ces éléments nouveaux permettent de redistribuer les cartes au sein du championnat : “On peut avec un bon travail pouvoir faire la différence sur ces nouveaux éléments.” 

Celui qui a terminé 13la saison dernière (avec une seconde place en Hong-kong) est ravi de faire partie de l’équipe Venturi. « C’est une écurie avec 4 saisons de FE. Ils ont développé des compétences très spécifiques.”

“On a aussi la chance d’avoir des partenaires comme ZF et Rohm, qui sont des groupes énormes pour nous aider au niveau des logiciels.”

“Tous ensemble, on espère avoir une voiture qui va se battre aux avant-postes du championnat.”  Nous aurons un début de réponse le 15 décembre…

Entretien réalisé par Daniel Ortelli

Zak Brown assure que la MCL33 a été développée jusqu’au GP des Etats-Unis

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a tenu à clarifier la situation concernant le développement de la MCL33 en 2018, qui aurait été stoppé net au mois de mai selon certaines rumeurs.

Plus que des rumeurs, c’est même l’un des pilotes officiels de l’équipe, en la personne de Stoffel Vandoorne, qui a lui même confirmé que le développement de sa monoplace était inexistant depuis le Grand Prix d’Espagne.

Mais selon le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, la MCL33 a été développée jusqu’au Grand Prix des Etats-Unis cette année, même si il est vrai, le rythme de la monoplace de Woking n’a cessé de baisser au fil des courses.

“Nous avons évidemment construit une très mauvaise voiture de course, et qui n’a pas beaucoup réagi aux développements que nous avons mis en place.” explique Brown.

“Nous avons développé la voiture jusqu’au Grand Prix des Etats-Unis. Certaines des rumeurs qui disaient que nous avions tout stoppé à partir de l’Espagne étaient donc inexactes.”

“Mais je pense qu’une partie du développement de la seconde moitié de l’année concernait l’apprentissage de la voiture de l’année prochaine.”

“Je suis confiant sur le fait que l’équipe travaille bien ensemble, et nous avons évidemment apporté des modifications pour comprendre et identifier les erreurs que nous avons commises et nous nous efforçons de ne pas les répéter.”

L’équipe McLaren a terminé la saison 2018 à la sixième position au classement des constructeurs.

Officiel : Nicholas Latifi devient pilote de réserve pour Williams

L’équipe britannique Williams a annoncé ce lundi l’arrivée du jeune canadien Nicholas Latifi au poste de pilote de réserve de l’équipe pour la saison 2019.

En tant que pilote de réserve, Latifi pilotera lors de six séances d’essais libres du vendredi pour Williams en 2019, mais également lors de deux journées d’essais en saison, ainsi que pour une journée lors des essais hivernaux programmés à Barcelone et également lors de deux journées pour les tests Pirelli.

“Je suis ravi de me joindre à une équipe emblématique comme Williams en tant que pilote de réserve pour 2019.” explique Latifi.

“C’est une occasion fantastique de poursuivre mon développement en F1, et de construire mon expérience sur la piste avec plusieurs sessions d’essais libres, ainsi que pendant les tests Pirelli.”

“En plus de cela, une grande partie de mon rôle sera d’être dans le simulateur de l’équipe pour soutenir le développement de la nouvelle voiture.”

“Je me réjouis de passer du temps dans l’usine de Grove, me plonger dans l’équipe et aider partout où je peux. C’est une occasion incroyable qui m’a été donnée et je suis très heureux et impatient de commencer.”

Pour rappel, Nicholas Latifi était le pilote de développement de l’équipe Racing Point Force India en 2018.

Ouverture de l’assemblée générale de la FIA à St Pétersbourg

L’assemblée générale annuelle [du 3 au 7 décembre 2018] est le rassemblement le plus important du calendrier de la FIA, l’assemblée étant l’organe suprême de la Fédération.

Réunissant le président et les vice-présidents de la FIA et des représentants de toutes les régions de la FIA, ainsi que des délégués de tous les clubs membres de la Fédération, le programme d’une semaine de réunions est le lieu où sont prises les décisions clés affectant toutes les régions.

En plus d’approuver les comptes rendus et d’entendre les récents développements au sein de la FIQ, l’Assemblée générale annuelle accueille également les réunions du Conseil mondial de l’automobile, de la mobilité et du tourisme, qui traite des activités non sportives, et du Conseil mondial du sport automobile, qui régit tous les événements, y compris des questions sportives tels que les calendriers sportifs internationaux.

Ce lundi soir, le président de la FIA, Jean Todt, et le président de la RAF, Victor Kiryanov, ouvriront officiellement l’Assemblée lors d’un cocktail de bienvenue au Musée d’ethnographie russe.

Les activités de la semaine se termineront par le gala de remise des prix de la FIA, vendredi soir, au Philarmonia de Saint-Pétersbourg, au cours duquel les vainqueurs des championnats sportifs de la Fédération seront honorés.

Susie Wolff fait part de ses objectifs pour Venturi

Présente depuis les débuts du championnat électrique, l’écurie Venturi dispose d’une nouvelle directrice en la personne de Susie Wolff. Avec un duo de pilotes mélangeant expérience et énergie, l’équipe Venturi a toutes les chances de bien figurer cette saison. F1Onlyfr a pu rencontrer les cadres de l’équipe.

Une sixième place au championnat des constructeurs en 2015-2016, voilà le meilleur classement de l’histoire de l’écurie… pour le moment.

Septième l’année dernière, Venturi a remanié son équipe en pré-saison. Susie Wolff, nouvelle directrice de l’équipe : “Nous avons renforcé l’équipe technique en amenant des spécialistes dans plusieurs domaines. (…)”

“Nous voulons vraiment être en mesure de franchir un palier grâce à nos partenaires, notamment Hewlett-Packard.”

“Ils sont partenaires technologiques de notre écurie. Cela change la donne. C’est un avantage au niveau de la performance non négligeable.”

Pour rappel, Hewlett-Packard avait par le passé mis un pied en Formule E avec l’équipe Virgin Racing, troisième en 2017-2018. “Nous savons ce que nous avons à faire pour être meilleurs.” , assure Wolff.

Arrivée en juin, Wolff pourra compter sur Felipe Massa, vice-champion 2008 de Formule 1 qui apportera son expérience et son énergie. Edoardo Mortara complète le duo, lui qui a couru la saison dernière avec Venturi. “De quoi former une bonne équipe.” note Susie Wolff.

Entretien réalisé par Daniel Ortelli

Bernie Ecclestone : “Vettel est une victime, pas un coupable”

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, pense que les chances de titre de Sebastian Vettel en 2018, ont été affaiblies par un manque flagrant de soutien de la part de son équipe.

Bien que Sebastian Vettela ait débuté la saison 2018 en tant que favori pour le titre, les chances du pilote allemand se sont complètement effondrées à partir de la mi-saison.

Les multiples erreurs de la part de Vettel et des erreurs stratégiques de la Scuderia Ferrari, ont permis à Lewis Hamilton de remporter son cinquième titre mondial.

Selon Bernie Ecclestone, Sebastian Vettel est finalement plus une victime qu’un coupable au terme de cette saison 2018.

“Lewis mérite d’être champion de F1 en 2018, et Vettel ne mérite pas d’être deuxième au championnat.” déclare le Britannique à Auto Bild.

“Lewis a été exceptionnel cette année, mais il a également bénéficié du soutien de son équipe, ce qui n’était pas le cas pour Vettel.”

“Après la mort de Sergio [Marchionne, président de Ferrari, décédé l’été dernier], il manquait une main puissante, et il y avait plus de chaos que de structure.”

“De l’extérieur, on a l’impression que Ferrari en a fait plus pour Kimi Raikkonen que pour Sebastian. Sebastian est une victime, pas un coupable.”

“Si Vettel avait eu le même soutien que Lewis a eu, il serait devenu champion cette année. Une équipe doit renforcer son pilote vedette pour ne pas l’affaiblir.” conclut Ecclestone.

Lewis Hamilton teste une Superbike à Jerez

Lewis Hamilton a débuté ses vacances d’hiver en beauté avec un test privé effectué le week-end dernier à Jerez en Espagne au guidon d’une moto Yamaha YZF-R1 World Superbike.

Le quintuple champion du monde de Formule 1 n’a jamais caché son amour pour la moto, et est d’ailleurs partenaire de MV Agusta, qui n’a pas hésité à sortir une série limitée sur une base de F4-RC, la F4-LH44.

Hamilton était donc en piste à Jerez le week-end dernier aux côtés de Alex Lowe et Michael  Van Der Mark, les deux pilotes officiels de l’équipe Pata Yamaha. Cette équipe est également sponsorisée par la marque de boissons énergisantes Monster, qui soutient également Hamilton dans sa carrière de pilote de F1.

Le pilote britannique a enfourché une Yamaha totalement noire pour l’occasion, ainsi qu’un casque noir et une combinaison noire.

A noter que Lewis Hamilton a été victime d’une petite chute lors de ce test, mais le quintuple champion du monde de F1 n’a pas été blessé.

“J’ai toujours aimé les motos, plus que les voitures, j’ai toujours voulu être un pilote moto.” a admis Lewis Hamilton.

“Mais je suis très reconnaissant envers mon père de m’avoir acheté mon premier Karting, mais oui, j’aime piloter les motos. Je pense que les pilotes du MotoGP sont à un autre niveau. Mais j’aime les tester [les motos] et les amener à la limite.”

Ericsson : “Sauber était en mode survie pendant deux ans et demi”

Après quatre saisons passées chez Sauber-Alfa Romeo, Marcus Ericsson a quitté la Formule 1 pour rejoindre le championnat d’Indycar en 2019.

Le pilote suédois a pu constater une sérieuse évolution de son équipe au cours des quatre dernières années, notamment l’énorme différence en terme de compétitivité entre 2015 et 2018, où Sauber a terminé à la huitième place au championnat des constructeurs.

“Quand je suis arrivé ici [chez Sauber], nous avons eu un bon début de saison en 2015, avec des courses solides, des résultats probants et beaucoup de points.” explique Ericsson dans des propos relayés par Race Fans.

“Mais à partir de la moitié de la saison, cela est devenu une sorte de course en mode survie pendant deux ans et demi.”

Sauber a rencontré des problèmes financiers qui ont conduit à son acquisition par la société d’investissement Longbow en 2016.

L’écurie suisse a ensuite dû s’équiper de moteurs “vieux” d’un an, ne permettant pas à Marcus Ericsson de marquer le moindre point.

“Ce fut une période très, très difficile pour l’équipe. Nous étions vraiment en difficulté, nous étions de moins en moins compétitifs et cela rendait la tâche très difficile pour nous en tant que pilote. Nous nous sentions vraiment au fond.”

En 2017, un accord avec Honda, signé par l’ancienne patronne de l’équipe, Monisha Kaltenborn, a été immédiatement rompu par Frederic Vasseur [team principal] dés son arrivée chez Sauber, permettant à l’équipe de s’équiper du moteur Ferrari 2018.

“Nous avons réussi à inverser la tendance et à faire partie de la transformation que nous avons connue au cours des 12 derniers mois.” souligne Ericsson.

“Je suis fier d’avoir fait partie de cela, cette saison a été vraiment excellente pour l’équipe et pour moi aussi.”

“C’est pour cela que c’est triste de ne pas pouvoir continuer, car nous avons maintenant l’impression que nous commençons vraiment à avoir un bon rythme en tant qu’équipe, à nous battre plus haut dans le peloton, et cela aurait été bien de pouvoir continuer ainsi l’année prochaine.”

“Mais c’est comme ça, je suis toujours fier de ce que j’ai fait, même si je pense que cela aurait bien de pouvoir continuer l’an prochain.”

Felipe Massa : “On ne peut pas comparer la F1 et la FE”

Felipe Massa, qui a rejoint l’équipe Venturi en Formule E, après avoir passé de longues années en Formule 1, estime qu’il serait absurde de vouloir à tout prix comparer la Formule 1 avec la Formule E.

Pour le pilote brésilien : “On ne peut pas comparer la F1 et la FE. Ce sont deux championnats avec une mentalité très différente.” explique Felipe Massa pour F1only.fr

Des moteurs V6 turbo hybride, l’ancien pilote Williams est passé aux moteurs électriques. Une motorisation qui sera disponible pour le plus grand nombre dans les prochaines années, le pilote Venturi en est certain.

C’est un championnat majeur. On va arriver à un moment où tous les véhicules seront électriques, cela prendra du temps, c’est sûr, mais on y arrivera. C’est une mentalité ancrée dans le futur.” 

Auteur d’un septième temps lors de la seconde journée d’essais à Valence, les attentes le concernant sont élevées. Mais l’écurie Venturi a tout pour briller cette année.

La saison 2018/19 débutera officiellement le 15 décembre prochain à Riyad en Arabie Saoudite, c’est la première fois que la catégorie électrique s’y rend.

Entretien réalisé par Daniel Ortelli

Daniel Ricciardo : Roi de la bêtise chez Red Bull Racing

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, estime que son duo de pilotes, composé de Max Verstappen et Daniel Ricciardo en 2018, a été le meilleur line-up qu’il ait eu depuis l’arrivée de l’équipe de Milton Keynes en Formule 1.

Daniel Ricciardo, qui va rejoindre l’équipe Renault à la fin du mois pour ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière, va inévitablement manquer au directeur de l’équipe Red Bull Racing, aussi bien en tant que pilote qu’en terme de personnalité.

En effet, l’Australien est bien connu pour savoir mettre l’ambiance dans une équipe, et au cours de ses dernières années passées chez Red Bull Racing, Daniel Ricciardo a toujours amusé ses collègues de travail en dehors du baquet.

“En fait, c’est probablement la meilleure dynamique qu’il m’ait été donné de trouver entre deux pilotes [entre Verstappen et Ricciardo].” admet Horner.

“Ils se respectent, ils se poussent vers le haut et ils bénéficient tous les deux de la manière dont ils fonctionnent avec l’équipe.”

“Ce fut vraiment un plaisir de l’avoir dans l’équipe ces cinq dernières années, il travaille chez Red Bull depuis 2007, et ce fut formidable de le voir grandir et évoluer.”

“Sa personnalité convient parfaitement à la marque. Son énergie au sein de cette équipe a été extrêmement populaire, lui et Max étaient capables de faire beaucoup de bêtises, c’était génial.”

“Tout ce que nous pouvons faire à la fin de ce chapitre, c’est lui souhaiter bonne chance pour l’avenir, alors qu’un nouveau chapitre s’ouvre avec un autre jeune talent nommé Pierre Gasly.”

Jean Todt propose que Max Verstappen travaille avec des stewards

Le président de la FIA, Jean Todt, a suggéré, que dans le cadre de sa future mission de “service public”, Max Verstappen pourrait devenir commissaire de piste dans une catégorie inférieure afin de lui permettre de vivre l’expérience “de l’autre côté de la barrière”.

A la suite d’un affrontement entre Max Verstappen et Esteban Ocon au Brésil le mois dernier, la FIA a infligé au pilote Red Bull deux journées de travail d’intérêt général à effectuer dans les six prochains mois auprès de la FIA.

Dans un entretien accordé à Sky Sports, le président de la FIA a abordé ce sujet, proposant même de voir Max Verstappen travailler avec des stewards.

“Lorsque vous avez ce genre d’exposition, ce genre de gloire, cela vous donne aussi des responsabilités.” explique Jean Todt.

“Cela signifie donc, quelques que soient vos émotions, que vous devez être en mesure de les maîtriser et de respecter vos fans, de respecter votre parole.”

“Sinon, il y a des conséquences, mais je dirais que les conséquences sont finalement minimes, à juste titre.”

“Qu’est-ce que ce sera ? Honnêtement, rien n’a encore été décidé. Mais il est clair que ce doit être quelque chose qui soutiendra le monde de la Formule 1 et de la course.”

“Peut-être une contribution à travailler plus étroitement avec les stewards ou des officiels lors de formations, de groupes d’éducation. Nous avons différentes choses qui vont se passer l’année prochaine.”

“Peut-être peut-il participer à un groupe de stewards appartenant à une autre catégorie, afin qu’il puisse passer de l’autre côté et qu’il puisse s’apercevoir que ce n’est pas toujours facile.”

Lawrence Stroll assure qu’il n’est pas là pour faire de la figuration

Lawrence Stroll, le nouveau propriétaire de la désormais équipe Racing Point, ne compte pas faire de la figuration l’année prochaine en F1 et se donne dores et déjà des objectifs élevés.

Le nouveau propriétaire de l’équipe Racing Point assure qu’il n’a pas investit de l’argent dans une équipe de Formule 1 uniquement pour faire de la figuration et compte bien le prouver dés l’an prochain, même s’il reste conscient qu’in faudra un peu plus de temps pour pouvoir atteindre le top trois.

“Je ne suis pas là pour l’ego, je ne suis pas là pour perdre de l’argent.” déclare Stroll au NY Times. “Je suis ici pour du long terme, comme pour toutes les autres entreprises que j’ai détenues, que ce soit Tommy Hilfiger, Michael Kors ou bien une autre.”

“Avec le bon financement, le bon leadership et la bonne motivation, il n’y a aucune raison pour que nous n’ayons pas des attentes élevées et que nous puissions pas élever encore davantage notre niveau de jeu dans l’espoir de nous battre pour cette troisième place.”

En 2018, Racing Point a terminé la saison à la septième position au classement des constructeurs, mais l’équipe a été rachetée en milieu de saison et a donc perdu tous les points inscrits depuis le début de l’année.

Sergio Perez admet que sa relation avec Esteban Ocon n’a jamais été agréable

Sans grande surprise, Sergio Perez a admis qu’il n’avait jamais entretenu une relation franchement amicale avec son désormais ex-coéquipier chez Racing Point, le Français, Esteban Ocon.

Les deux pilotes se sont souvent affrontés en piste ces deux dernières saisons, parfois même en allant jusqu’au contact, comme récemment à Singapour, où Perez a envoyé la monoplace d’Esteban Ocon dans le mur dés le premier tour de course.

Au fil des courses, des consignes d’équipe ont été mises en place par Racing Point, mais cela n’a finalement jamais apaisé les tensions qui existent entre les deux hommes.

“Pour être honnête, notre relation n’a jamais été agréable, elle était limitée à la sphère strictement professionnelle.” admet Sergio Perez.

“Dans le passé, on pouvait apprécier des moments ensemble avec Nico Hulkenberg par exemple. Je pense qu’à l’avenir nous pourrons devenir amis, quand on ne sera plus coéquipier, ce sera sans doute plus détendu.”

“Nous sommes tellement compétitifs, que la confrontation directe laisse inévitablement des traces. Je pense qu’avec Lance Stroll l’année prochaine, ce sera une nouvelle histoire.”

“Je ne le connais pas encore bien, mais il a certainement du talent. Il est déjà monté sur un podium, il va bien sous la pluie, c’est un signe, je pense qu’à 20 ans, il a un bel avenir devant lui.”

Susie Wolff nous donne son avis sur l’avenir des femmes en sport automobile

Elle fait partie de ces femmes qui changent le visage d’une discipline. Pilote essayeuse de 2012 à 2015 pour l’écurie Williams et créatrice de l’organisation Dare To Be Different pour promouvoir le sport auto au féminin, Susie Wolff est une interlocutrice de choix. F1Only.fr  s’est entretenu avec elle pour parler du futur des femmes dans la course automobile.

Verra-t-on prochainement une femme piloter une Formule 1 durant une course ? Si aux États-Unis, les portes de l’Indycar puis de la NASCAR se sont ouvertes plus rapidement pour Danica Patrick et Milka Duno, celles de la F1 semblent être plus réticentes. Et pourtant, Tatiana Calderón pourrait être la première à le faire depuis Maria Lombardi en 1975.

Promue pilote d’essai pour Alfa Romeo Sauber, la Colombienne a les cartes en main pour se faufiler dans les petits papiers des écuries. “Tatiana est un modèle. Elle travaille dur pour réussir.” note Susie Wolff lorsque F1only.fr l’interroge.

Mais un obstacle de taille peut freiner la progression de Calderón : la Super Licence. En effet, elle ne compte aucun point sur les 40 nécessaires pour courir. C’est normal qu’il y ait ce genre d’obstacles. La F1 est ce qui se fait de meilleur dans le sport auto. Pour être en F1, vous devez être excellent, et ce, qu’importe votre sexe.”

Initiatrice de la campagne Dare To Be Different, Wolff fait en sorte que les femmes aient plus d’opportunités de montrer leurs talents. Au sein de l’équipe Venturi, elle a par exemple engagé Simona de Silvestro, elle aussi passée par la F1. Elle s’explique : “Si on veut faire un sport plus diversifié, on a juste à créer l’opportunité. On a besoin d’avoir plus de femmes dans ce sport.”

Elles seront sept femmes à piloter en Formule E à Riyad pour des essais. Une chance de mettre en lumière le sport auto version féminine : “C’est un signe clair de la part de la Formule E. Cela montre leur investissement pour que les deux sexes fusionnent.

“Cela leur donne l’opportunité de montrer ce dont elles sont capables. J’espère que c’est un pas dans la bonne direction.” assure Wolff.

Et que dire de la W Series ? Cette série réservée uniquement aux femmes – et qui débute le printemps prochain – fera s’affronter de 18 à 20 pilotes sur des Formule 3. 55 prétendantes ont déjà été sélectionnées.

Mais Susie Wolff reste perplexe : “La W Series donne une chance aux femmes de pouvoir rouler en compétition. Mais je suis inquiète par rapport au long terme de cette compétition. Que fera la gagnante de la W Series ?”

Entretien réalisé par Daniel Ortelli.

Valtteri Bottas a t-il été le point faible de Mercedes en 2018 ?

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que Valtteri Bottas a été le seul point faible de l’équipe Mercedes lors de la saison 2018.

Le pilote finlandais a terminé la saison 2018 à la cinquième position au classement des pilotes, soit à 161 points de son coéquipier Lewis Hamilton, qui a décroché pour sa part sa cinquième couronne mondiale cette année.

Une situation compliquée pour Valtteri Bottas, qui pourrait très bien être remplacé par Esteban Ocon au cours de l’hiver si l’on en croit les dernières rumeurs en provenance du Royaume-Uni.

Pour aggraver la situation du Finlandais, voici que le manager sportif de la F1 s’y met aussi en estimant que Bottas a finalement été le seul point négatif dans la saison de Mercedes en 2018.

“L’unique légère fissure, s’il peut y en avoir une dans une saison comme celle-ci, fut la performance de Valtteri Bottas.” constate Ross Brawn.

“Il a eu une saison difficile, et qui a été largement envenimée par la malchance. Valtteri a disposé d’opportunités pour gagner, mais soit la malchance – comme à Bakou [crevaison] -, soit des décisions occasionnelles et compréhensibles de l’équipe de maximiser le résultat pour le bénéfice des deux championnats, a fait qu’il n’y ait pas parvenu.” 

“Le résultat [de cette saison 2018] est qu’il n’a pas semblé dans son assiette en fin de campagne.”

Un pilote épuisé

L’hiver va certainement être long pour Bottas, qui a admis être épuisé au terme d’une saison longue de 21 courses.

“J’aimerais pouvoir disparaître maintenant et partir, mais le fait est que je vais débuter mes vacances dans trois semaines. Il me reste donc trois semaines avec différents engagements.” a déclaré le pilote Mercedes à Abou Dhabi.

Je dois passer par là, ensuite, j’aurais le droit à quatre semaines pour réfléchir à la saison et récupérer de l’énergie mentale perdue cette année.”

Je me sens vraiment un peu épuisé pour le moment, et il est difficile de voir des points positifs de cette saison.”

Mais dans ce sport, vous apprenez à vous connaître vous-même et je sais qu’une fois que je serai en congés tout ira bien. Je vais essayer de voir les bons côtés de cette saison et je vais attaquer à fond pour l’année prochaine.”

Verstappen regrette de ne pas avoir pu affronter Alonso en piste

Max Verstappen admet qu’il regrette de ne pas avoir pu se battre directement avec Fernando Alonso depuis son arrivée en Formule 1.

Le pilote espagnol Fernando Alonso a quitté la Formule 1 la semaine dernière, après 17 saisons passées en catégorie reine du sport automobile, mais les dernières saisons du double champion du monde ont été totalement anonymes en raison d’un manque de compétitivité de sa McLaren.

Max Verstappen, qui roule pour Red Bull Racing depuis la saison 2016, regrette que Fernando Alonso n’ait jamais eu une monoplace capable de venir lutter avec les pilotes à l’avant de la grille ces dernières années.

“C’est dommage que je n’aie pas eu l’occasion de l’affronter en piste.” déclare Verstappen dans des propos relayés par Auto Hebdo.

“On pourra dire que nous avons été ensemble en Formule 1, mais sans jamais pouvoir se battre vu qu’il évoluait toujours à l’arrière du peloton à cause de tous les problèmes de McLaren.”

“C’est quelque chose que je vais un peu regretter, j’ai affronté Seb [Vettel], j’ai affronté Lewis [Hamilton], et ce fut à chaque fois une expérience géniale.”

“Mais je n’ai jamais pu affronter Fernando, quand je regardais les Grands Prix à la TV, c’était toujours lui qui se battait avec les autres pour la victoire.”

Fernando Alonso a quitté la F1 après le Grand Prix d’Abou Dhabi, mais le pilote espagnol n’écarte pas un potentiel retour en 2020, après une année sabbatique.

La Formule 1 publie une vidéo pour expliquer les changements en 2019

La Formule 1 a publié sur son compte Twitter une petite vidéo expliquant les différents changements qui seront apportés sur les monoplaces en 2019.

Entre un aileron avant plus large, des écopes de freins bien moins sophistiquées ou encore un aileron arrière plus haut, les monoplaces 2019 devraient permettre aux pilotes de se suivre de plus près en course et donc d’améliorer les dépassements.

C’est en tout cas ce que nous promet la Formule 1 en instaurant ces changements l’an prochain, espérons juste que cela suffise à redonner un peu de spectacle lors des Grands Prix, qui, il faut le reconnaître, ont perdu en intensité depuis quelques années.

La Scuderia Ferrari pourrait bien tirer profit d’un Brexit

Le team principal de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene, a déclaré que les perturbations résultant de la sortie du Royaume-Uni de l’union Européenne l’an prochain pourraient s’avérer être un avantage pour Ferrari.

Ferrari est l’une des trois seules équipes de Formule 1 [avec Sauber et Toro Rosso] à ne pas avoir de base au Royaume-Uni, alors que même l’équipe américaine Haas possède des locaux à Banbury [ainsi qu’en Italie].

Mais avec le Brexit, qui est censé limiter la libre circulation des travailleurs entre la Grande-Bretagne et l’Europe, de nombreux ingénieurs travaillant en Formule 1 pourraient se retrouver face à des problèmes de visas après mars 2019.

Arrivabene pense que cela pourrait aider son équipe à attirer les meilleurs talents à Maranello. De même, Toro Rosso et Sauber pourraient avoir plus de facilité pour trouver de brillants ingénieurs.

“En regardant la situation à l’avenir, je réfléchis à la solution pour la Formule 1 dans son ensemble.” explique Arrivabene.

“Si tout va dans la direction annoncée pour le moment, je soupçonne que dans un proche avenir nous puissions voir beaucoup de gens frapper à la porte de Maranello.”

La situation avec le Brexit reste encore incertaine, le gouvernement britannique doit encore obtenir l’approbation du parlement pour son projet de plan visant à éviter une scission entre deux camps.

Mais si un Brexit peut réjouir Ferrari pour les raison que nous venons d’évoquer, du côté de chez Mercedes, qui est basée en Angleterre, la situation est bien moins réjouissante.

“Nous avons une importante base au Royaume-Uni.” explique Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

“Notre division sport automobile, qui compte 1800 personnes, emploie un pourcentage élevé de citoyens Européens travaillant pour l’équipe.”

“Nous importons beaucoup de marchandise en provenance de l’UE, nous avons pris des mesures pour nous assurer qu’elles ne soient pas bloquées à la frontière.”

“Donc, c’est un facteur pour nous…Et dans l’ensemble, ce n’est pas un développement très agréable pour nous.”