Carlos Sainz « tellement fier » de son père, vainqueur du Dakar 2024 à 61 ans

Le pilote Ferrari Carlos Sainz a exprimé sa fierté de voir son père, Carlos Sainz Sr, remporter aujourd’hui à l’âge de 61 ans son quatrième Dakar. 

L’espagnol Carlos Sainz Sr a fait entrer le constructeur Audi dans l’histoire au Rallye Dakar 2024 avec la première victoire d’un véhicule électrique doté d’une batterie haute tension et d’un convertisseur d’énergie. L’équipage composé de Carlos Sainz et Lucas Cruz a mené le rallye pendant huit étapes, permettant à Sainz Sr de remporter son quatrième Dakar avec une quatrième marque différente.

« Je suis tellement fier de te revoir au sommet. Gagner un Dakar n’est jamais facile, mais en gagner quatre est réservé aux légendes absolues ! » a écrit Carlos Sainz sur son compte X, alors que le pilote Ferrari était évidemment présent lors de l’arrivée pour féliciter son père.

« Ceux d’entre nous qui t’entourent savent à quel point c’est un sacrifice de répéter le défi chaque janvier et encore plus en étant un senior [rires]. »

« Mettre en jeu une année entière de travail en moins de 15 jours est réservé aux courageux et tu as prouvé que tu es le plus courageux de tous. On t’aime papa! »

Très ému à l’arrivée de l’épreuve, Carlos Sainz Sr s’est dit heureux de décrocher sa quatrième victoire au Dakar au volant d’une voiture qui aura marqué l’histoire de l’épreuve : « Je suis très heureux pour Audi, les nombreux fans de la marque et mes compatriotes. Cette victoire signifie beaucoup pour moi. » a déclaré le pilote Audi à l’arrivée.

« C’est ma quatrième victoire avec la quatrième marque différente. L’équipe a développé un concept très spécial avec lequel nous sommes les premiers du Rallye Dakar. »

« Seul Audi a eu le courage de prendre ce risque. Je suis heureux que nous ayons marqué l’histoire avec cela. Et dans l’une des éditions les plus difficiles de ce rallye que j’ai pu vivre. »

« Ma famille est ici, ainsi que toute la famille Audi. Merci à la marque, à Rolf Michl et Sven Quandt, qui ont cru en nous et ont rendu cela possible. Et merci à Mattias, Emil, Stéphane et Edouard, qui nous ont tant aidé. C’est une grande victoire. »

Trop vieux, Alonso et Hamilton ne peuvent pas suivre Verstappen selon Jordan

Pour l’ancien directeur d’équipe, Eddie Jordan, un seul pilote de la grille peut empêcher Max Verstappen d’aller décrocher un quatrième titre mondial cette saison en Formule 1, il s’agit du Monégasque Charles Leclerc.

Alors que la saison 2024 de Formule 1 débute au mois de mars avec le Grand Prix de Bahreïn, beaucoup estiment que Max Verstappen – qui a décroché son troisième titre mondial en 2023 – sera une nouvelle fois le grand favori. Cet avis est d’ailleurs partagé par Eddie Jordan qui estime pour sa part qu’il n’y a qu’un seul pilote sur la grille actuelle capable de battre Max Verstappen, à la seule condition bien sûr, qu’il ait une monoplace compétitive entre les mains.

« Je ne vois qu’un seul challenger et c’est Charles Leclerc. Ferrari doit réussir cette année à construire une voiture qui soit à égalité avec la Red Bull, sinon il n’y aura aucun suspense. » a déclaré Eddie Jordan à Auto Bild.

Eddie Jordan estime que la nouvelle génération composée de Charles Leclerc, Max Verstappen, Lando Norris ou encore George Russell est incroyablement compétitive face à des multiples champions du monde tels que Lewis Hamilton ou Fernando Alonso, l’Irlandais insistant sur le fait que les deux hommes sont désormais « trop âgés » pour suivre le rythme.

« Si j’avais une équipe de haut niveau maintenant et que je n’avais pas Max [dans l’équipe], il n’y aurait qu’un seul duo de pilotes capables de se battre avec Verstappen : Charles Leclerc et, en tant que coéquipier, Lando Norris. » a ajouté Jordan.

« Je n’ai tout simplement plus confiance en Lewis Hamilton et Fernando Alonso, bien qu’ils soient des champions mérités, mais en raison de leur âge avancé, ils ne sont tout simplement plus capables de suivre Verstappen. »

Pour rappel, le pilote Aston Martin Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1. Le double champion du monde aura 43 ans en juillet 2024, tandis que Lewis Hamilton a célébré début janvier ses 39 ans.

Vidéo : le moulage d’un baquet en Formule 1

Il est de coutume de dire que pour pouvoir extraire toute la performance d’une monoplace de Formule 1 le pilote a d’abord besoin de se sentir à l’aise à l’intérieur du cockpit, les fesses posées sur un morceau de carbone plus communément appelé « le baquet ».

Elément essentiel au confort [bien que relatif] et à la sécurité du pilote, le baquet d’une monoplace de Formule 1 requiert un ajustement parfait où chaque millimètre compte pour permettre aux athlètes – qui sont soumis à des forces G importantes – d’être le plus à l’aise possible et en parfaite harmonie avec leur machine pour en extraire toute la performance.

Tout comme il n’y a pas deux pilotes de F1 identiques, leurs baquets ne le sont pas non plus. La voiture doit alors devenir une extension du corps du pilote, ce dernier étant assis le plus bas possible dans le cockpit pour abaisser au maximum le centre de gravité de la monoplace.

Vous vous demandez comment sont moulés les baquets des pilotes en Formule 1 ? Voici les sept étapes clés pour fabriquer le baquet d’un pilote en catégorie reine du sport automobile, alors que la méthode reste relativement similaire dans d’autres catégories. Pour mieux illustrer cet article, vous pouvez également visionner la vidéo située en haut de la page sur le moulage du baquet réalisé par Mick Schumacher lors de son arrivée chez Haas en 2021.

Première étape : le moulage

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Le pilote est entouré de mousse expansive

Enfilant sa combinaison et ses bottes de course, le pilote entre dans une maquette du cockpit – ou du châssis lui-même – et s’assoit sur un sac rempli de mousse expansive. Lorsque le pilote s’assoit, la mousse prend forme autour de lui, épousant les contours de son corps et la forme interne du châssis.

Deuxième étape : être à l’aise

Le pilote reproduit les mouvements qu’il effectuera en conduisant, comme tourner le volant, pour s’assurer que ses bras et ses coudes se sentent également à l’aise lorsque la mousse se dilate. Le moule en mousse peut alors être découpé et ajusté pour mieux s’adapter au pilote et au châssis.

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Certains pilotes préfèrent rester « coincés » dans leur baquet

Certains pilotes préfèrent se sentir « coincés » dans la voiture. Ils recherchent un mouvement quasi nul de la tête, du cou et des épaules lorsqu’ils conduisent pour s’assurer que leur perception, qui est essentielle pour réussir chaque entrée et chaque sortie de virage, ne change pas en cas de fatigue physique pendant la conduite, et bien que d’autres pilotes préfèrent un peu plus de liberté.

Troisième étape : la maquette numérique

Le moule en mousse est numérisé électroniquement dans un logiciel de CAO pour créer un modèle 3D du siège. Ce modèle est utilisé pour produire un moule sur lequel des couches de fibre de carbone sont appliquées puis durcies dans un autoclave pour créer un siège en fibre de carbone.

Des ouvertures sont alors découpées dans le siège pour les dispositifs de sécurité tels que les ceintures de sécurité et le dispositif HANS (support de tête et de cou).

Quatrième étape : test du baquet en carbone

Après la fabrication du baquet en carbone, ce dernier est de retour dans le cockpit. Le pilote essaiera de s’asseoir sur le baquet en fibre de carbone, fournissant tout retour d’information pouvant être utilisé pour l’ajuster et l’affiner. La coque en carbone peut être optimisée selon les exigences du pilote.

Cinquième étape : sur mesure 

Le pilote doit être le plus bas possible dans le cockpit

Les pédales doivent être facilement accessibles et le volant doit pouvoir être tourné complètement. Pour répondre aux exigences de sécurité, le pilote ne doit pas se trouver trop haut dans le cockpit ; il s’agit de minimiser les risques pour le pilote en cas de tonneau ou de choc latéral, par exemple.

Lorsqu’il est assis dans le cockpit, le pilote est soigneusement mesuré pour s’assurer qu’il respecte les dimensions minimales spécifiées dans la réglementation. Un pilote assis plus bas contribue à abaisser le centre de gravité, améliorant ainsi les performances de la voiture. Cependant, le pilote ne peut pas être trop bas, car un champ de vision dégagé est essentiel.

Sixième étape : le confort 

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Certains pilotes utilisent des mousses pour plus de confort

Un rembourrage peut être appliqué pour plus de confort, même si le poids – qui est un ennemi en Formule 1 – est toujours gardé à l’esprit, car l’ajout de rembourrage augmente inévitablement le poids du baquet.

Toujours dans l’optique de le rendre plus confortable, une couche de feuille d’or peut être appliquée sur la fibre de carbone à l’arrière du siège pour réfléchir les rayons infrarouges et protéger le pilote de la chaleur provenant du groupe motopropulseur situé derrière son dos.

Septième étape : le test en piste

La seule façon de savoir avec certitude si l’ajustement du baquet a été réussi est une fois que le pilote a pris la piste avec le baquet dans la voiture et qu’il a donné son avis. Ce premier test a généralement lieu lors du shakedown organisé par les équipes avant les essais de pré-saison. 

Si l’ajustement du baquet n’est pas parfait, d’autres ajustements mineurs sont effectués. Si des changements plus importants sont nécessaires ou si le pilote est loin d’être à l’aise dans le baquet, l’ensemble du processus peut alors être repris à la recherche de l’ajustement parfait.

L’objectif de Haas F1 pour 2024 : « Quitter le fond de la grille »

Le nouveau Team Principal de Haas, Ayao Komatsu, mettra tout en œuvre pour atteindre l’objectif fixé par son patron en 2024 qui est de faire décoller l’équipe américaine du fond de la grille. 

En 2023, l’écurie Haas a terminé dernière du championnat du monde des constructeurs avec seulement douze points marqués en 22 Grands Prix. Ce manque de résultat a coûté sa place au Team Principal historique de l’équipe, l’Italien Guenther Steiner, qui a été invité à quitter Haas à la fin de l’année avec effet immédiat après un mandat de dix ans.

Son remplaçant – Ayao Komatsu – aura donc la lourde tâche de rendre l’écurie Haas plus compétitive en 2024 et, bien que l’arrivée des nouvelles règles en 2026 offrira à Haas et à tous ses rivaux une chance de faire un pas en avant significatif, le Japonais sait que son patron Gene Haas n’attendra pas aussi longtemps pour voir les premiers résultats arriver.

« Pour le moment, Gene [Haas, propriétaire de l’équipe, ndlr] veut quitter le fond de la grille. On peut voir à quel point Gene est malheureux. Qui serait heureux de concourir à la dernière place ? C’est embarrassant, c’est vraiment embarrassant. » a déclaré Komatsu lors d’un entretien accordé au site de la Formule 1. 

« Je pense donc qu’il est positif que Gene soit mécontent de l’endroit où nous sommes. Si les membres de l’équipe pensent que c’est bien que nous sommes derniers et que nous ne savons pas où nous allons, et que Gene ne dit rien, alors ok. »

« Mais Gene est-il heureux d’être dernier ? Ce n’est clairement pas le cas. C’est donc vraiment motivant pour tout le monde. Gene est sérieux, il veut que l’équipe s’améliore, alors nous allons le faire. Cela fait partie de mon travail d’emmener Gene à s’engager [davantage] et à comprendre à quoi nous sommes confrontés. »

En 2024, l’écurie américaine pourra s’appuyer sur l’expérience de ses deux pilotes titulaires, Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, qui comptabilisent 366 Grands Prix à eux deux.

Le PDG de McLaren préoccupé par l’alliance Red Bull/AlphaTauri en F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, se dit très préoccupé par l’alliance existante entre Red Bull et son écurie sœur AlphaTauri, cette dernière utilisant bon nombre de composants issus de la banque d’organes de la maison mère.

AlphaTauri – dont la nouvelle identité n’a pas encore été dévoilée – est la seule écurie de la grille détenue par une autre (Red Bull, ndlr), ce qui lui permet d’utiliser plusieurs composants développés par les ingénieurs de Red Bull Racing. Il se murmure dans le paddock de la F1 que l’équipe AlphaTauri pourrait se rapprocher encore plus de Red Bull dans un futur plus ou moins proche en déménageant au Royaume-Uni et en délaissant son siège historique basé en Italie à Faenza.

Si le rapprochement entre deux équipes a toujours été autorisé et toléré par les concurrents au cours des dernières années, l’arrivée du plafond budgétaire en Formule 1 en 2021 a changé la donne selon le PDG de McLaren, puisque les écuries sont désormais limitées en dépenses, ce qui signifie qu’une alliance telle que Red Bull/AlphaTauri n’a plus lieu d’être.

« Concernant l’alliance entre Red Bull et AlphaTauri. AlphaTauri, de ce que je comprends, déménage au Royaume-Uni, ce qui je pense, profitera aux deux équipes. » a déclaré Zak Brown, cité par Racer.

« Cette équipe A/B et cette copropriété – qui est à un tout autre niveau qu’une simple équipe A/B – sont d’une grande préoccupation, pour la nôtre d’abord, mais aussi pour la santé du sport et pour l’équité du sport. »

« Lorsque ces mesures ont été mises en place, le sport était dans une situation différente. Il y avait un énorme fossé entre des gens comme nous qui avaient des budgets énormes et des équipes plus petites. Maintenant, tout le monde opère au budget capé, donc tout le monde joue avec la même taille de batte, pour utiliser un terme de baseball. »

« Ce n’est donc pas nécéssaire et cela pourrait donner à quelqu’un un avantage injuste, et je pense que c’est un point que nous devons aborder rapidement avec le sport. »

Un plafond budgétaire efficace

Concernant le budget capé justement, Zak Brown affirme que la mise en place d’un tel dispositif a clairement fait du bien au sport en permettant au peloton de se resserrer au cours des deux dernières années.

« Je pense que ce budget capé a été exceptionnel pour le sport. Ce n’est pas encore parfait, mais je ne pense pas que quelque chose d’aussi jeune n’a jamais eu quelques failles et la FIA est en train de les combler, notamment avec la Directive Technique 45. »

« Max [Verstappen] a réalisé la saison la plus dominante jamais réalisée par un pilote ou une équipe [en 2023], mais si vous retirez Max de l’équation – ce qui n’est pas possible – vous auriez, je pense, pour la première fois, cinq équipes avec sept podiums ou plus, et je ne me souviens pas qu’une équipe dixième au championnat ait déjà été une menace pour être en Q3. »

« Je pense que nous nous sommes tous habitués à ce que la dixième équipe soit à trois secondes de la pole. Je pense donc que ce plafond budgétaire a eu pour conséquence de rendre la grille beaucoup plus compétitive. »

« Je peux vous garantir, lorsque vous êtes assis sur le muret des stands, qu’il n’y a pas une équipe qui ne semble pas être une menace pour entrer en Q3, et je pense que c’est l’avantage du plafond budgétaire. »

En 2023, l’équipe McLaren a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs après avoir fait des progrès spectaculaires à partir du Grand Prix d’Autriche où une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60. 

Maya Weug représentera Ferrari en F1 Academy en 2024

Maya Weug représentera la Scuderia Ferrari en F1 Academy en 2024, la jeune femme âgée de 19 ans – née en Espagne mais de nationalité néerlandaise et belge – ayant été confirmée au sein de l’équipe Prema Racing.

Maya Weug a commencé la course à l’âge de sept ans, et ses succès en karting l’ont amenée à faire ses débuts en monoplace après avoir remporté le programme « Girls on Track – Rising Stars », géré par la Commission FIA Women in Motorsport en collaboration avec la marque de Maranello qu’elle a ensuite rejoint.

En 2024, la jeune femme prendra la piste pour la deuxième saison du championnat F1 Academy avec l’équipe Prema Racing et représentera donc Ferrari dans la catégorie de monoplace 100% féminine et gérée par la Formule 1.

« Je suis vraiment excitée de commencer à courir cette saison. Je suis sûre que travailler avec la très réputée équipe Prema sera une expérience intéressante. » a déclaré Maya Weug.  

« C’est un grand honneur pour moi de continuer à représenter Ferrari cette année, surtout sur une plateforme aussi intéressante que la F1 Academy. Maintenant, je me prépare dur avec la Scuderia Ferrari, la Driver Academy et Prema, dans le but d’être une favorite cette saison. »

Dans la continuité de la saison inaugurale de 2023, la deuxième campagne de la série entièrement féminine débutera en Arabie Saoudite le 7 mars et se terminera à Abou Dhabi le 8 décembre 2024. Grosse nouveauté en 2024 avec l’ajout de nouvelles destinations telles que le Qatar, Singapour ou encore Miami, alors que la série se rendra de nouveau à Barcelone et à Zandvoort comme ce fut déjà le cas en 2023.

Calendrier F1 Academy 2024

Destination Dates
Arabie Saoudite 7/9 mars
Miami 3/5 mai
Espagne 21/23 juin
Pays-Bas 23/25 août
Singapour 20/22 septembre
Qatar 29 nov/1er déc
Abou Dhabi 5/8 décembre

Toto Wolff : « Il faut toujours croire que c’est possible »

Après deux saisons difficiles, le patron de Mercedes, Toto Wolff, veut que son équipe entame la campagne 2024 de Formule 1 avec le meilleur état d’esprit possible, l’Autrichien prenant pour exemple McLaren qui a fait des progrès considérables l’an dernier pour terminer quatrième du championnat du monde des constructeurs.

Toto Wolff – qui vient de signer un nouvel accord avec Mercedes pour diriger l’équipe de F1 jusqu’en 2026 – ne veut surtout pas céder à un trop plein d’optimisme à la veille de la saison 2024, mais l’Autrichien a insisté sur le fait que le personnel de Mercedes devra veiller à débuter cette nouvelle campagne avec un état d’esprit positif.

« Il faut toujours croire que c’est possible. Vous ne pouvez pas commencer la saison avec une attitude du genre : ‘Cela ne va pas être possible’. Nous avons pu voir l’année dernière avec McLaren quel grand pas ils ont fait avec une seule mise à niveau. » a déclaré Toto Wolff en entretien avec The Telegraph.

« Nous avons signé un contrat de deux ans avec Lewis [Hamilton], et nous lui devons à lui, mais aussi à George [Russell] et à toute l’équipe, d’accorder toute notre attention en 2024 et 2025. Je pense que c’est possible. »

Des signes encourageants dans le simulateur

L’Autrichien a également partagé quelques premiers signes encourageants au sujet de la future W15. En effet, Anthony Davidson – pilote de simulateur chez Mercedes – a en quelque sorte rassuré son patron après un roulage virtuel sur le tracé de Melbourne en Australie.

« Il a piloté à Melbourne [dans le simulateur] et il a dit : ‘La voiture ressemble enfin à une voiture pour la première fois depuis deux ans’. » a indiqué Wolff.

« Evidemment, j’adorerais que ce soit en corrélation avec la piste, mais nous avons pu constater au cours des deux dernières années que cela n’a pas toujours été le cas. »

En 2023, l’équipe Mercedes a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Porsche ne se voit pas en F1 dans « les prochaines années »

Le directeur des ventes Porsche Motorsport, Michael Dreiser, a admis que la Formule 1 restait une série de courses « intéressante » pour la marque allemande, mais que le constructeur ne prévoyait pas d’y rentrer au cours des prochaines années.

En 2022, des pourparlers étaient en cours entre Porsche et Red Bull Racing sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1 à partir de la saison 2026, mais ces discussions n’ont finalement mené à rien et le constructeur allemand a coupé les ponts avec Red Bull. 

Les discussions qui étaient en cours entre Red Bull et Porsche à l’époque se sont lentement mais sûrement dégradées lorsque le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que si Porsche et Red Bull collaboraient ensemble à l’avenir, ce serait uniquement aux conditions de l’équipe de Milton Keynes, le Britannique ayant d’office exclu toute prise de contrôle totale par le constructeur automobile allemand.

La piste Porsche ayant été complétement abandonnée, Red Bull a donc débuté des discussions avec Ford et a annoncé début 2023 avoir signé un accord avec le constructeur américain pour la fabrication à partir de 2026 d’une unité de puissance en partenariat avec Red Bull PowerTrains.

Lorsque Blackbook Motorsport demande à Michael Dreiser s’il y a toujours un avenir en Formule 1 pour Porsche malgré l’échec des négociations avec Red Bull, Dreiser a expliqué que Porsche se concentrera désormais sur ses programmes déjà existants.

« Le sport automobile sera toujours au cœur de notre identité de marque. La Formule 1 reste pour nous une série de courses intéressante. » a-t-il expliqué.

« Pour les prochaines années, nous nous concentrons sur les programmes d’usine actuels avec la Porsche 963 en WEC et en série IMSA, ainsi qu’en Formule E avec la Porsche 99X Electric. »

« Là-bas, nous voulons nous battre pour les victoires au classement général. C’est notre tradition et notre objectif principal. Nous ne commenterons pas les spéculations au-delà de cela. »

« Je suis convaincu que l’avenir pour nous et nos clients sera prometteur. » poursuit Michael Dreiser lorsqu’on lui demande comment il voit l’avenir pour Porsche Motorsport.

« Nous avons de bonnes idées concernant les futurs produits. Nous pensons que nous serons en mesure de proposer des voitures de course compétitives, et comme nous sommes en dialogue très direct avec nos clients, nous veillerons à appuyer sur les bons boutons et à prendre les bonnes décisions. En fin de compte, vous ne pouvez pas abandonner votre identité de marque. »

Mercedes F1 aborde 2024 entre appréhension, enthousiasme et peur

Le directeur technique de Mercedes, James Allison, – dont le contrat vient d’être prolongé pour plusieurs années – a admis qu’à ce stade de l’année les sentiments chez Mercedes sont partagés entre appréhension, enthousiasme et peur de s’être de nouveau trompé dans le développement de la future W15.

Après avoir décroché huit titres constructeurs successifs entre 2014 et 2021, l’équipe Mercedes a eu du mal à s’adapter aux nouvelles règles introduites en F1 en 2022 avec une monoplace mal née utilisant un concept « zéropod » qui n’aura jamais fonctionné sur la piste. En 2023, l’écurie du constructeur allemand a de nouveau conservé ce concept « Zéropod » sur sa W14, avant de finalement décider de s’en séparer à partir du Grand Prix de Monaco où une mise à jour majeure a été introduite sur la Mercedes.

Suite à cette mise à jour, Mercedes a fait d’importants progrès, ce qui lui a permis de terminer la campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement devant la Scuderia Ferrari.

Interrogé à la veille de la saison 2024 pour savoir dans quel état d’esprit se trouvent les employés de Mercedes et s’il peut noter de l’enthousiasme concernant le développement de la future W15, James Allison répond : « Il est impossible à cette période de l’année de ressentir autre chose que de l’appréhension, de l’enthousiasme et de la peur. Ce sont toujours les émotions que l’on ressent. » a expliqué James Allison, cité par le site du championnat.

« J’imagine que même chez Red Bull – après une année de si bonnes performances – ils ne vont pas non plus dormir tranquillement dans leur lit, car personne ne sait ce que les autres vont offrir. »

« Cependant, ce que nous espérons, c’est que certaines des caractéristiques les plus mauvaises de l’arrière de notre voiture seront un peu plus « conviviales » pour nous et que le comportement de la voiture sera plus agréable. Tout cela n’est qu’une question de simulation, mais nous avons néanmoins des raisons raisonnables de croire que nous avons réalisé des progrès dans ce domaine. »

« Ensuite, en plus de cela, vous avez aussi tous les éléments normaux consistant à la rendre plus légère, à avoir plus d’appui et, espérons-le, à obtenir un peu plus de rendement du côté de l’unité de puissance dans la mesure du possible selon les règles actuelles. »

« Est-ce que ce sera suffisant ? Seul le temps nous le dira. Mais cela va néanmoins être intéressant car nous avons vu certaines choses dont nous savions qu’elles étaient source de problèmes, nous avons émis des hypothèses sur la raison de ces problèmes et nous avons corrigé ces raisons. Il sera donc intéressant de découvrir à quel point nous avons été précis avec ce diagnostic. »

« Du moins sur le plan technique, je pense que chaque équipe fait preuve d’appréhension à cette période de l’année. » a poursuivi James Allison.

« On peut être excité ou autre, mais je pense qu’il faudrait avoir des troubles psychotiques pour être confiant, car vous ne connaissez qu’un seul côté de l’équation, ce que vous avez fait. »

Mercedes fera non seulement tout son possible pour revenir dans la course au titre en 2024, mais aussi pour remonter sur la plus haute marche du podium, après avoir été sans victoire la saison dernière pour la première fois depuis plus de 10 ans.

James Allison prolonge son contrat chez Mercedes F1

Le britannique James Allison a signé une prolongation de contrat à long terme pour rester directeur technique de l’équipe a annoncé Mercedes à la veille de la saison 2024 de Formule 1.

James Allison a rejoint l’équipe Mercedes en 2017 en tant que directeur technique, supervisant une longue période de succès avec quatre titres pilotes et cinq championnats constructeurs consécutifs. Après un passage en tant que directeur technique, puis responsable de la stratégie à long terme et responsable du projet INEOS Britannia en America’s Cup, l’homme de 55 ans est revenu à un rôle de premier plan en tant que directeur technique en avril de l’année dernière.

« La F1 m’a apporté beaucoup de bonnes choses, mais il n’y a rien de plus grand que de répondre à l’appel de Toto [Wolff, directeur de l’équipe] pour rejoindre Mercedes en 2017. C’est un grand privilège de continuer cette aventure, de travailler aux côtés de brillants collègues et de lutter ensemble pour le succès du championnat. » a déclaré Allison.

« Je suis ravi que James ait engagé son avenir à long terme dans l’équipe. En termes simples, il est le leader technique le plus impressionnant de notre sport. » a déclaré Toto Wolff, directeur de Mercedes en F1.

« Son esprit de gladiateur, son esprit d’équipe, ses connaissances, son expérience et sa détermination le rendent sans égal. Son influence et son impact vont cependant bien plus loin que cela. Depuis son arrivée en 2017, il est pour moi un allié clé et un back-up. »

« Mais plus important encore, James est un véritable ami sur lequel vous pouvez compter, non seulement dans les moments de succès, mais aussi dans les moments difficiles. Ce fut un plaisir de travailler avec lui au cours des sept dernières années et j’ai hâte de le faire encore pour de nombreuses autres années à venir. »

Stella s’attend à une McLaren compétitive dès le début de saison

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, s’attend à ce qu’en début de saison son équipe soit aussi compétitive qu’à la fin de l’année dernière, notamment parce que les chiffres obtenus en soufflerie cet hiver confirment une certaine linéarité en termes de performance pour la future MCL38.

En 2023, McLaren a été l’équipe de la grille ayant fait les plus grands progrès en cours de saison, notamment à partir du Grand Prix d’Autriche où l’écurie britannique a introduit un important package de mises à jour sur sa MCL60.

A partir de là, l’équipe de Woking a inscrit 285 points et ses pilotes sont montés à sept reprises sur un podium en huit Grands Prix dont cinq deuxième place. McLaren a terminé la campagne 2023 à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs avec 22 points d’avance sur l’équipe Aston Martin et 104 points de retard sur Ferrari troisième.

S’exprimant sur le développement de la monoplace 2024, Andrea Stella a indiqué qu’il s’attendait à ce que la MCL38 soit tout aussi compétitive que ne l’était la MCL60 à la fin de la saison 2023.

« Jusqu’à présent, je dois dire que nous ne constatons pas de rendements décroissants. Cela devra évidemment être prouvé une fois que nous aurons posé la voiture sur la piste. » a déclaré Andrea Stella.

« En ce qui concerne le développement en soufflerie, le développement du CFD, et concernant le gradient que nous avons établi l’année dernière et qui a conduit au développement en Autriche et à Singapour, il semble que nous puissions le maintenir. »

« C’est là que je m’attends à ce que la voiture de lancement soit en début de saison. Nous commençons aussi déjà à travailler sur les développements ultérieurs que nous espérons apporter relativement tôt dans la saison. Ces développements semblent également très interessants. »

L’équipe McLaren dévoilera sa MCL38 de la saison 2024 le 14 février, alors que la livrée qui sera utilisée dès les premières courses a quant à elle déjà été révélée (à voir ici). 

Mercedes F1 obtient le feu vert pour agrandir son usine de Brackley

Le projet d’expansion du campus Mercedes à Brackley au Royaume-Uni a été approuvé par le conseil du West Northamptonshire, ce qui va permettre à l’écurie du constructeur allemand d’entamer les travaux d’agrandissement de ses installations.

Dans le cadre de son projet d’expansion pour ses installations de Brackley, l’équipe Mercedes a présenté un plan visant à déplacer le principal point d’accès de son usine pour le personnel de Lauda Drive à St James Road, une impasse occupée par plusieurs petites entreprises et qui a été une pierre d’achoppement ces derniers mois.

En effet, les entreprises locales ont estimé que la route serait alors inondée par un trafic routier qui pourrait être multiplié par dix, alors que les agents du Conseil ont estimé quant à eux que le nombre de voitures tournant à St James Road augmenterait alors de 57 à 528 pendant les heures de pointe le matin et le soir.

Simon Wheeler, directeur général de Canonbury Products, une entreprise située sur St James Road, s’est exprimé lors de la réunion et a déclaré qu’il était « déçu » que Mercedes n’ait pas été en contact pour discuter de leurs propositions : « Nous-mêmes et les autres entreprises le long de St James Road nous sentons complètement exclus du processus de planification. » a-t-il déclaré.

« Nous ne pensons pas que Mercedes ait fourni suffisamment d’informations pour justifier l’utilisation de St James Road, autre que pour offrir un campus paysager plus attrayant à ses employés. »

« Le volume considérable du trafic chez Mercedes entraînera inévitablement des files d’attente et des perturbations. D’après notre expérience, nous risquons de perdre des employés précieux si cela se produit. »

Le responsable du développement de Mercedes-AMG F1, Ian Smith, a déclaré lors de la réunion que Mercedes avait examiné différentes options concernant les voies d’accès au site, mais qu’en fin de compte, la dernière option retenue semblait être la meilleure.

« Notre site actuel ne répond pas aux ambitions futures de l’entreprise. Nous devons réaliser des investissements importants sur notre site et créer un campus de classe mondiale qui garantira non seulement d’attirer du personnel de haut calibre, mais également d’attirer et de fidéliser des sponsors. »

Le conseil a donc approuvé la demande d’urbanisme sous réserve de conditions et a également ajouté deux notes – relatives au plan de méthodes de construction et au plan de gestion du parking – et a demandé à Mercedes de mener une consultation auprès des entreprises locales avant de soumettre ces documents.

Les horaires des Grands Prix F1 de la saison 2024 dévoilés

Ce mercredi, la FIA a dévoilé les horaires des 24 Grands Prix de Formule 1 du championnat du monde 2024, un championnat qui débutera le 02 mars à Bahreïn et qui se terminera comme chaque saison à Abou Dhabi le 8 décembre.

Petite particularité au niveau des horaires de ces 24 Grands Prix : les deux premiers à Bahreïn et en Arabie Saoudite se disputeront le samedi et non le dimanche en raison du Ramadan. Cela signifie que le reste du week-end pour ces deux destinations est décalé avec les premiers essais libres programmés le jeudi et les qualifications le vendredi. 

Autre point important, le Grand Prix de Las Vegas se disputera également le samedi en soirée (heure locale), ce qui veut dire qu’il sera à suivre le dimanche matin tôt en Europe en raison du décalage horaire. 

Lors de la présentation de son calendrier 2024, la Formule 1 a clairement indiqué son intention d’aller vers une plus grande régionalisation du calendrier, de réduire les charges logistiques et de rendre la saison plus durable et s’est exécutée avec ce calendrier 2024, notamment en déplaçant le Japon en avril, l’Azerbaïdjan en septembre et le Qatar dos à dos avec Abou Dhabi.

Selon la F1, ce calendrier crée un meilleur flux de courses dans certaines régions, et ce travail se poursuivra tout en « étant réaliste sur le fait qu’en tant que championnat du monde, avec les contraintes climatiques et contractuelles, il y aura toujours des déplacements nécessaires qui ne pourront pas être totalement régionalisés. » insiste la Formule 1.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les horaires de départ chaque Grand Prix de F1 du championnat du monde 2024 (en heure française). Les horaires détaillés de chaque séance de roulage seront bien évidemment publiés sur notre site tout au long de la saison avant chaque événement. 

Horaires GP F1 en 2024 

Grand Prix Date Heure départ
Bahreïn 02 mars 16h00
Arabie Saoudite 09 mars 18h00
Australie 24 mars05h00
Japon 07 avril 07h00
Chine 21 avril 09h00
Miami 05 mai 22h00
Emilie-Romagne19 mai 15h00
Monaco 26 mai 15h00
Canada 09 juin 20h00
Espagne 23 juin 15h00
Autriche 30 juin 15h00
Grande-Bretagne 07 juillet 16h00
Hongrie 21 juillet 15h00
Belgique 28 juillet 15h00
Pays-Bas 25 août 15h00
Italie 1er septembre 15h00
Azerbaïdjan 15 septembre 13h00
Singapour 22 septembre 14h00
Etats-Unis 20 octobre 21h00
Mexique 27 octobre 21h00
Brésil 03 novembre 18h00
Las Vegas 24 novembre07h00
Qatar 1er décembre 18h00
Abou Dhabi 08 décembre 14h00

Le Français Giusti et la Japonaise Matsui intègrent la Williams Academy

Williams Racing a annoncé ce mercredi l’arrivée au sein de son Académie du Français Alessandro Giusti et de la Japonaise – âgée de seulement 13 ans – Sara Matsui.

Alessandro Giusti, un Français de 17 ans, rejoint l’Académie après une première saison impressionnante en championnat d’Europe de Formule Régionale, terminant sixième au classement des pilotes, remportant trois victoires et quatre podiums en 2023. Giusti a commencé son parcours dans le karting, remportant du succès dans de nombreux championnats nationaux et internationaux de karting.

Il a fait ensuite ses débuts en monoplace dans le championnat de France de Formule 4 2021, remportant deux courses et six podiums. Sa deuxième année en F4 française l’a vu sacré Champion, signant 12 podiums, six pole positions et deux victoires en 2022, avant de rejoindre la FRECA en 2023. le Français participera en 2024 au championnat d’Europe Régional de Formule avec ART Grand Prix.

« Je suis vraiment ravi de rejoindre la Williams Racing Driver Academy. C’est vraiment spécial de rejoindre une équipe de Formule 1 aussi prestigieuse. J’ai hâte de commencer ce voyage et de travailler en étroite collaboration avec l’équipe sur mon développement. » a déclaré Alessandro Giusti.

Sara Matsui – star japonaise du karting âgée de 13 ans – rejoint également la Driver Academy en tant que finaliste des Girls on Track Rising Stars 2022. Elle a participé à plusieurs séries nationales de karting, dont le JAF Kart Championship FR-Jr Cadets 2021 et le JAF Kart Championship FP-Jr 2022 où elle a terminé troisième au classement général.

La Japonaise a continué à améliorer ses compétences tout au long de 2023, en fréquentant l’école de course Honda et en participant à des séries telles que la division FS-125/X30 du Championnat local de karting JAF et la classe GPR Karting Junior où elle a décroché deux podiums. Sara Matsui a également impressionné lors du programme OK-N Junior Champions of the Future Academy 2023, terminant huitième au classement général sur 24 concurrents mondiaux.

En 2024, Sara Matsui pilotera dans la classe OKJ avec Kart Republic et participera à la Champions of the Future Academy 2024 soutenue par la F1 Academy.

« C’est un honneur de faire partie de la Williams Racing Driver Academy et je suis reconnaissante d’avoir l’opportunité de travailler avec une équipe aussi historique. J’ai hâte d’acquérir mon expérience en Europe et j’ai hâte pour que la saison commence ! » a déclaré Matsui.

En tant que membres de la Williams Racing Driver Academy, Alessandro Giusti et Sara Matsui  bénéficieront du soutien et des conseils complets de l’équipe alors qu’ils continuent à développer leurs compétences tout au long de leur carrière dans le sport automobile.

Chez Haas F1, Komatsu ne fera pas du « Guenther Steiner »

Ayao Komatsu a pris cette année la tête de l’équipe Haas en remplacement direct du Team Principal historique de l’écurie américaine, l’Italien Guenther Steiner. Si le Japonais doit assumer pour la première fois de sa carrière un tel poste, il n’en demeure pas moins motivé pour faire avancer son équipe dans la bonne direction et la faire décoller de la dernière place du championnat du monde où elle se trouve actuellement.

« Je suis vraiment bouleversé par le soutien positif qui m’a été apporté. » a déclaré Ayao Komatsu à Formula1.com lors de sa toute première interview depuis qu’il a obtenu son nouveau poste chez Haas.

« Tout le monde a été vraiment positif, enthousiaste et solidaire. Donc, je suis très enthousiasmé par ce que nous pouvons améliorer avec les gens que nous avons ici. Je sais qu’il y a beaucoup de gars talentueux et de grande qualité ici, donc je veux vraiment leur fournir l’environnement et le cadre afin qu’ils puissent montrer le meilleur d’eux-mêmes. »

Komatsu remplace Guenther Steiner qui a joué un rôle clé dans la constitution de l’équipe en partant de zéro et qui est devenu une vraie star grâce à la série de Netflix Drive to Survive et le Japonais – au caractère bien différent de son prédécesseur – assure qu’il ne cherchera pas à faire « du Steiner ».

« Bien sûr, je n’essaie pas d’être Guenther Steiner ! C’est une personne très différente. Honnêtement, nous nous entendions très bien. Nous nous respectons, nous respectons les positions et les rôles de chacun pendant et en dehors du travail. Nous allions aussi beaucoup dîner ensemble pendant les week-ends de course – encore une fois, pas pour parler de travail, mais parce que nous nous entendions bien. Mais je ne suis pas là pour remplacer Guenther Steiner en tant que personnage. »

« C’est un personnage très différent, comme vous le savez, et il a des forces et des faiblesses très différentes des miennes. Je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre et Gene [Haas, propriétaire de l’équipe] le sait et si Gene voulait un remplaçant à Guenther Steiner de cette façon, il aurait nommé quelqu’un d’autre. Je comprends donc que Gene veut quelque chose de différent et j’essaierai d’être la meilleure version de moi-même plutôt que d’essayer d’être quelqu’un d’autre. »

Plus axé sur la technique 

Komatsu admet sans complexe qu’il n’a pas d’expérience en tant que Team Principal, mais lors d’une conversation avec le propriétaire Gene Haas, il est devenu clair que son patron voulait changer de tactique et avoir un leader plus axé sur la technique, alors qu’il recrutera ensuite un poste distinct (probablement un directeur d’exploitation) pour s’occuper des autres domaines.

« Quand on m’a donné cette opportunité, j’ai simplement dit clairement à Gene : ‘Vous connaissez mon expertise, cela ne sert à rien que j’essaye de me concentrer sur le côté marketing et d’essayer d’obtenir un parrainage parce que ce n’est pas là que se trouvent mes compétences' ». explique Komatsu. 

« Dans ce domaine, j’ai besoin de quelqu’un d’autre qui est un expert dans ce domaine pour le diriger, puis je peux me concentrer sur le côté technique, en essayant d’avoir une organisation qui nous permette d’améliorer le côté technique de l’équipe. »

« Alors oui, c’est une responsabilité très différente, mais en même temps, quel que soit le travail que j’ai fait – et j’ai été dans la dynamique des véhicules, ingénieur de performance, ingénieur de course, ingénieur de course en chef – lorsque vous faites votre travail actuel, vous faites toujours de votre mieux dans le travail que vous faites mais vous regardez aussi « ok, quelles sont les autres contraintes ? » Si certaines choses sont améliorées, comment puis-je faire un meilleur travail ? »

« En plus de mon travail précédent, cette équipe compte bien sûr beaucoup pour moi car j’étais là depuis le premier jour. Je connais le potentiel de cette équipe, donc dans certains domaines, je peux voir  « oh, peut-être que vous pourriez envisager de faire les choses différemment, etc ». Donc, dans ce sens, nous ne sommes pas à court d’idées, si vous voulez, donc il y a de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons nous pencher pour améliorer l’équipe. »

Pas de changement radical

Le Japonais a laissé entendre qu’aucun changement radical ne doit être attendu à court terme chez Haas, car Komatsu estime qu’il y a des gains à réaliser dans plusieurs domaines clés de l’équipe : « Je crois qu’avec ce que nous avons, nous pouvons faire un meilleur travail, c’est sûr. » a-t-il ajouté.

« Avec les gens, avec les idées que les gens ont, si nous les mettons ensemble, je suis sûr que nous pouvons faire un bien meilleur travail. »

« Et puis une fois que nous arrivons au stade où nous pourrons dire que nous avons maximisé et que nous sommes une équipe de course efficace, alors il y aura une prochaine étape. Mais je pense que nous en sommes loin si vous voulez, alors oui, je me concentre sur l’amélioration de ce que nous avons, c’est sûr, pour commencer. »

« Quoi que nous apprenions au cours de l’année 2024, je suis sûr que cela nous aidera à définir très clairement ce que nous ferons dans cinq ans, huit ans, dix ans. »

Avec trois usines positionnées dans trois pays différents (Italie, Royaume-Uni et Etats-Unis), l’équipe Haas peut rencontrer à certains moments des problèmes de communication qui ont évidemment un impact sur les performances. Bien qu’il admette que ce point ne peut pas être résolu rapidement, Komatsu pense qu’il peut être amélioré à court terme.

« Bien sûr, les désaccords surviennent partout. C’est sain. Ce n’est pas un problème. Mais pour avancer, tout le monde doit être sur la même ligne. Nous avons réglé tous les désaccords, en tant qu’équipe, nous avons décidé d’aller dans cette direction. »

La VF-24 est-elle meilleure que la VF-23 ?

Concernant la monoplace 2024, l’équipe Haas fera rouler la VF-24 pour la première fois lors d’un shakedown à Silverstone le 11 février, avant de reprendre la piste une deuxième fois à Bahreïn deux jours avant les débuts des essais hivernaux.

Bien que l’équipe Haas a beaucoup travaillé au cours de l’hiver pour faire en sorte de développer une monoplace rapide, Ayao Komatsu admet que le début de saison pourrait être difficile pour son équipe.

« La voiture 24 est une étape claire, mais je ne pense pas qu’elle soit suffisamment bonne face à la concurrence pour commencer, car nous avons commencé assez tard. » explique le Japonais.

« Nous avons également modifié le concept très tard, puis en procédant à la mise à niveau d’Austin [au GP des Etats-Unis en 2023], nous avons un peu détourné nos ressources. Je suis réaliste quant à la voiture que nous présenterons à Bahreïn, mais pas de manière négative. Ce n’est pas la faute de nos ingénieurs, de nos gars. Ce sont de bonnes personnes. »

« Pour moi, la clé est que quelle que soit la voiture que nous aurons à Bahreïn, quel que soit le problème que nous rencontrons, nous essaierons de le comprendre et ensuite de partir de là en tant qu’équipe. »

« Nous sommes une petite équipe comme vous le savez. Nous devons agir ensemble, sinon nous n’avons aucune chance. Pour répondre directement à votre question pour savoir si c’est un pas en avant. Est-ce assez bien ? Non, mais ce que nous faisons à partir de ce moment-là, c’est de voir comment nous pouvons montrer que nous pouvons améliorer l’équipe. »

Pour rappel, l’équipe Haas a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.

Chloe Chambers représentera Haas en F1 Academy en 2024

La pilote américaine Chloe Chambers représentera l’équipe Haas F1 Team en F1 Academy en 2024, elle sera notamment en compétition avec Campos Racing.

Le pilote de 19 ans, originaire de Fort Wayne, dans l’Indiana, sera soutenue par l’équipe américaine de Formule 1 lors de la deuxième saison de la F1 Academy, alors que la série s’apprête à concourir sur le même calendrier de courses de certains week-ends de Grand Prix de Formule 1. 

Chambers a débuté le karting à l’âge de huit ans et, en neuf ans, a remporté plusieurs championnats régionaux et nationaux. En 2021, Chloe Chambers a obtenu sa première opportunité de courir en monoplace – en participant au championnat F4 des États-Unis – en marquant son premier point au Mid-Ohio Sports Car Course.

Chambers a ensuite participé à la W Séries 2022, en partenariat avec la championne de la série Jamie Chadwick. Pour garantir sa place, la coureuse américaine a été invitée à participer à deux tests, un en Arizona, en Amérique et un second à Barcelone, en Espagne. Contre de nombreux espoirs et qualifications automatiques de la saison précédente, Chambers s’est battue et a été confirmée pour concourir pour Jenner Racing.

Pour compléter son expérience en monoplace, Chambers a participé au Porsche Sprint Challenge North America 2023, dans une Porsche Cayman GT4 Clubsport, en tant que l’une de leurs pilotes juniors. Elle a également participé au Championnat régional d’Océanie de Formule Castrol Toyota 2023 en Nouvelle-Zélande et, ce faisant, est devenue dans la série la première femme décrochant une pole position et la première femme gagnante.

En dehors de la piste de course, Chloe Chambers détient également le record du monde du slalom en véhicule le plus rapide. Réalisé en 2020, à l’âge de 16 ans, l’Américaine a établi un temps record de 47,45 secondes, au volant d’une Porsche 718 Spyder.

En tant que pilote sélectionnée pour représenter l’équipe Haas F1 Team en F1 Academy, Chambers courra dans une livrée sur mesure et une combinaison de course personnalisée. Elle sera également pleinement intégrée à l’équipe, ayant accès au personnel de l’équipe pour soutenir ses activités sur piste, à des contacts réguliers avec l’équipe d’ingénierie pendant les week-ends de course et participera aux activités de marketing et de communication de l’écurie de Formule 1.

« Je suis très excitée de piloter pour Haas F1 Team avec Campos Racing dans la F1 Academy. » a déclaré Chloe Chambers.

« Avoir le soutien de Haas va ouvrir de nombreuses portes à de nouvelles expériences et ce sera un endroit où je pourrai apprendre. Je suis ravie d’aller à Miami pour Haas qui sera ma course à domicile, c’est une course que j’attends avec impatience. »

« C’est ma première saison en F1 Academy, j’ai donc hâte d’obtenir de bons résultats et de progresser en tant que pilote. J’ai fait quelques essais cet hiver avec Campos Racing, et l’équipe et moi travaillons très bien ensemble. »

La campagne 2024 de la F1 Academy devrait se dérouler sur sept sites, avec deux courses se déroulant tout au long d’un week-end. La saison débute au Grand Prix d’Arabie Saoudite du 7 au 9 mars.

Turtle Beach lance le volant VelocityOne Race pour Xbox et PC

Le fabricant de casques et d’accessoires de jeu Turtle Beach s’apprête à lancer sur le marché le volant VelocityOne Race, conçu uniquement pour Xbox et PC Windows 10 et 11.

Après avoir dominé le marché des accessoires de simulation de vol durant quelques années, Turtle Beach s’aventure désormais sur le marché très concurrentiel des simulateurs de conduite avec l’arrivée du VelocityOne Race, un volant Direct Drive équipé d’un écran de contrôle affichant notamment la télémétrie, ainsi que d’un « Control Unit » permettant aux joueurs de paramétrer directement les systèmes essentiels de la voiture. L’application Compagnon Tuner du VelocityOne Race et les boutons remappables offriront encore plus de personnalisation.

Un volant en cuir cousu à la main offre un réalisme accru et une meilleure adhérence tout en passant les vitesses à l’aide des palettes de changement de vitesse Mag-Shift qui offrent des changements de vitesse rapides, fiables et cohérents. De plus, deux palettes analogiques supplémentaires avec capteurs magnétiques à effet Hall assurent un contrôle précis de l’embrayage et du frein à main.

Aux pieds, les pilotes disposeront des pédales en aluminium du VelocityOne Race, alors que la pédale de freins à cellule de charge Dynamic Brake Tek simule des performances de freinage réalistes. Vous pouvez d’ailleurs adapter les pédales entièrement ajustables selon le type de voiture que vous utilisez, pour une immersion ultime dans la course. Affinez la résistance et le recul des pédales d’accélération, de frein et d’embrayage, selon votre voiture préférée.

De plus, la pédale d’embrayage intégrée est idéale pour conduire avec un levier de vitesses. Si vous préférez utiliser les palettes au volant, vous pouvez abaisser la pédale d’embrayage et ajuster la pédale de frein de gauche à droite afin de bénéficier de plus d’espace entre la pédale de frein et l’accélérateur.

« Nos produits de simulation de jeu VelocityOne ont déjà dominé le marché des accessoires de simulation de vol, et nous sommes ravis d’élargir davantage le catalogue de Turtle Beach en apportant ce même niveau d’ultra-réalisme et de performances de simulation haut de gamme au monde de la course. » a déclaré Cris Keirn, PDG par intérim et vice-président principal des ventes mondiales, Turtle Beach Corporation.

Le VelocityOne Race est disponible en précommande dès aujourd’hui au prix public conseillé de 699,99 euros sur www.turtlebeach.com et chez les détaillants participants du monde entier et sera lancé le 26 février 2024.

Zak Brown salue le travail « fantastique » réalisé chez McLaren cet hiver

Alors qu’il se montrait plutôt prudent quant à ses attentes pour McLaren en 2024 lors d’un entretien accordé à la veille de la pause hivernale (à lire ici), le PDG de McLaren, Zak Brown, a visiblement changé d’avis et se montre désormais plus enthousiaste après avoir vu le travail « fantastique » réalisé par le personnel de l’équipe au cours de l’hiver.

S’exprimant cette semaine lors du lancement de la livrée de la McLaren MCL38 de la saison 2024, l’Américain a déclaré : « Je me sens confiant. Je pense que tous les hommes et les femmes de McLaren ont fait un travail fantastique pendant l’intersaison. »

« Bien sûr, il y aura un développement continu avec la voiture, donc nous n’avons pas fini, nous en avons juste terminé avec notre voiture de lancement [qui sera dévoilée le 14 février, ndlr]. Vous devez donc vous attendre à une amélioration continue au cours de l’année. »

« Clairement, nous voulons continuer à réduire l’écart [avec l’avant de la grille]. Nous avons terminé l’année dernière comme la deuxième ou la troisième équipe la plus rapide selon le circuit sur lequel nous étions. »

Bien que confiant, Brown admet toutefois que l’équipe Red Bull – qui reste l’écurie à battre en 2024 – pourrait bien faire d’importants progrès, notamment parce que l’équipe de Milton Keynes a dû purger en 2023 une pénalité pour son dépassement du plafond des coûts lors de la saison 2021, ce qui l’a en quelque sorte limité.

« Red Bull ne s’est certainement pas développée l’année dernière au niveau auquel ils auraient pu le faire [en raison de leur pénalité], donc cela pourrait aussi être une mauvaise surprise pour nous tous. » admet Zak Brown.

Pour rappel, McLaren a été l’équipe ayant fait les plus grands progrès en 2023 après avoir introduit une grande mise à jour sur sa monoplace au Grand Prix d’Autriche, ce qui lui a permis de terminer la campagne 2023 à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs.

Helmut Marko : « Steiner est devenu victime de sa popularité »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que le licenciement de Guenther Steiner par le patron de l’équipe Haas est en lien avec la popularité croissante de l’Italien au cours des dernières années, notamment grâce à la série Drive to Survive de Netflix dans laquelle il occupait un rôle central.

A la veille de la saison 2024 de F1, l’écurie Haas a annoncé le départ avec effet immédiat de son Team Principal historique, Guenther Steiner, à la tête de l’écurie américaine depuis ses débuts en catégorie reine en 2016 (il a débuté en 2014). L’Italien a été remplacé par le Japonais Ayao Komatsu qui fait partie de l’équipe depuis quelques années.

Officiellement, Gene Haas – propriétaire de l’équipe éponyme – a déclaré que Steiner a été licencié pour « des raisons de performances », alors que l’écurie a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.

Mais certains comme Helmut Marko estiment que Steiner – qui était devenu l’un des chefs d’équipe les plus célèbres de la grille grâce à son rôle principal dans la série documentaire Drive to Survive sur Netflix – a exercé des pressions en utilisant sa notoriété pour détenir des participations dans l’équipe, ce qui n’aurait pas plu à Gene Haas.

« Disons les choses de cette façon : quiconque devient trop populaire grâce à un documentaire comme Netflix a tendance à décoller. Mais si vous volez trop haut et trop vite, vous vous écraserez aussi plus vite. » a déclaré Helmut Marko à F1-Insider.

« J’ai seulement entendu dire qu’il voulait convertir sa popularité en actions dans l’équipe, et cela ne séduisait pas le propriétaire Gene Haas. »

« C’est souvent le cas dans notre sport où l’équipe prime toujours sur l’individuel. Steiner est devenu victime de sa popularité. » estime Marko.

Guenther Steiner pour sa part a admis récemment qu’il ne s’attendait pas à devoir quitter l’équipe Haas aussi brutalement, l’Italien ayant appris son licenciement entre Noël et le Nouvel an, ce qui ne lui a pas permis de dire au revoir aux personnes avec lesquelles il a travaillé au cours de son passage chez Haas entre 2014 et 2023.

« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. » a déclaré Steiner le week-end dernier de passage au salon Autosport au Royaume-Uni.

« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »

Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.

« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »

« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »

« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »

McLaren révèle la date de présentation et le nom de sa F1 2024

L’écurie McLaren – qui a créé la surprise ce mardi en dévoilant la livrée de sa monoplace 2024 – a également révélé la date de présentation, ainsi que le nom officiel de son châssis pour la saison 2024 de Formule 1.

La McLaren MCL38 (c’est son nom) qui sera pilotée par Lando Norris et Oscar Piastri sera dévoilée le 14 février, soit le même jour que l’écurie Mercedes qui dévoilera sa W15 de la saison 2024. 

Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale. 

Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20