Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a expliqué à quel point la nouvelle soufflerie de l’équipe sera bénéfique pour l’avenir, l’Italien estimant qu’elle permettra à McLaren de gagner à la fois un avantage d’un point de vue financier mais aussi pratique.
L’écurie McLaren a récemment inauguré sa toute nouvelle soufflerie à Woking après plusieurs années de travaux. Ce nouvel outil ultra moderne permet à l’équipe britannique de ne plus utiliser la soufflerie de Toyota en Allemagne, ce qui va avoir un impact non négligeable sur les finances de McLaren mais aussi en termes de temps gagné comme l’explique Andrea Stella.
“Le principal avantage d’avoir notre soufflerie en interne, c’est qu’avant nous devions aller tester en Allemagne, ce qui, d’un point de vue logistique représente un énorme défi.” a déclaré Stella au Qatar, cité par le site du championnat.
“Vous avez des pièces prêtes, puis ensuite vous devez les transporter jusqu’en Allemagne, ce qui cause des retards évidents.”
“Mais la Formule 1 va très vite, même en matière de design. Nous sommes donc désormais en mesure de raccourcir toutes ces boucles qui sont très importantes dans la conception d’une monoplace plus rapide.”
“De plus, nous allons économiser de l’argent parce que nous louions la soufflerie en Allemagne. Donc, maintenant que nous avons notre propre soufflerie, nous économisons cet argent et nous pouvons le réinvestir dans la main-d’oeuvre, les ingénieurs, les mécaniciens, les techniciens et nous pouvons aussi le réinvestir dans les pièces.”
Bien que McLaren a inauguré sa nouvelle soufflerie il y a quelques semaines, l’impact de l’utilisation de cette soufflerie ne se fera pas sentir immédiatement car la plupart des évolutions techniques introduites sur la MCL60 cette saison ont été développées dans la soufflerie de Toyota en Allemagne.
“En toute honnêteté, nous devons dire que la mise à jour que nous avons vue en Autriche et celle que nous avons vue à Singapour ont été développées dans la soufflerie allemande.” a ajouté Stella.
Avant le Grand Prix des Etats-Unis programmé du 20 au 22 octobre à Austin, McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec onze points de retard sur Aston Martin.
Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, estime que George Russell ne peut pas se contenter d’être simplement “le gars sympa” chez Mercedes cette année face à son coéquipier Lewis Hamilton, alors que les deux hommes se livrent une bataille féroce en piste depuis quelques courses.
George Russell et Lewis Hamilton sont sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2026 et le maintien d’une bonne relation entre coéquipiers sera probablement un facteur crucial dans les espoirs de Mercedes de mettre un terme à la domination de Red Bull.
Mais depuis quelques courses, les deux pilotes Mercedes ont eu quelques frictions en piste, notamment lors du dernier Grand Prix au Qatar où Lewis Hamilton a dû abandonner dès le premier tour après avoir percuté la monoplace de son coéquipier au premier virage. Après son abandon, le septuple champion du monde a admis son erreur et a donc assumé sa responsabilité.
Pour Nico Rosberg – qui a battu Lewis Hamilton au championnat en 2016 après une bataille intense en interne – George Russell doit continuer à mettre la pression sur son coéquipier.
“Les choses se sont réchauffées car, comme à Suzuka également, ils étaient bien au delà de la limite à plusieurs reprises quand ils se sont tous les deux sortis de la piste.” a déclaré Nico Rosberg sur Sky Sports à propos des deux pilotes Mercedes.
“C’est une situation difficile pour George [Russell]. Mais malheureusement, il ne peut pas simplement être le gars sympa dans cette situation, il doit également maintenir la pression en interne.”
“Vous devez rendre la tâche difficile à l’équipe, je sais c’est nul, mais sinon l’équipe choisira toujours la voie la plus facile.”
“C’est donc une position très inconfortable parce que George a besoin de pousser – et c’est ce qu’il fait à la radio où on l’entend dire des choses [après son accrochage au Qatar] comme ‘encore’.”
“C’était une bonne expérience finalement au Qatar pour George, parce que Lewis a admis qu’il avait tort. C’était donc une grande victoire pour George dans ce sens en interne, ce qui est très rare car à mon époque, Lewis n’a jamais été 100% fautif, donc il n’a jamais eu à l’admettre de cette façon.”
“Il est très, très rare que Lewis soit à 100% fautif, cela n’arrive généralement jamais. C’est donc à surveiller, c’est une bataille intéressante.”
Seul Wolff peut gérer un conflit interne…
Au Qatar, le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a brillé par son absence dans le garage Mercedes car l’Autrichien a dû subir une intervention chirurgicale et est donc resté en Europe. Wolff devrait être de retour dans le paddock de la F1 pour le Grand Prix des Etats-Unis à Austin et Rosberg estime que Wolff est le seul individu chez Mercedes à avoir l’autorité pour garder le contrôle de la situation.
“Cette absence [au Qatar] n’était pas idéale parce que Toto est la seule personne qui peut gérer cela. C’est la seule personne qui a l’autorité et le respect pour pouvoir gérer cela.” a ajouté Nico Rosberg.
“Personne d’autre ne peut les forcer à s’asseoir et discuter. Je pense donc que ce sera très bien pour Toto de revenir sur le circuit.”
“Ce que Toto aurait pu faire – peut-être quand ils étaient de retour à Monaco le lundi après le Qatar – il aurait peut-être pu s’asseoir avec les deux ou aller voir Lewis et George individuellement. Ensuite, idéalement, vous les asseyez ensemble.”
“Il a tellement d’expérience dans la gestion des coéquipiers qu’il sait ce qu’il faut faire. Le plus important pour lui est d’être neutre, c’est le conseil qu’Alain Prost lui a donné à mon époque.”
“Il [prost] a dit : ‘Toto, la chose la plus importante est de ne jamais prendre parti entre les pilotes. Restez neutre car une fois que vous prenez parti, cela devient incontrôlable’.”
“Je suis donc certain que Toto aura beaucoup appris et qu’il gérera très bien tout cela.” a conclu le champion du monde 2016.
Avant le Grand Prix des Etats-Unis, Lewis Hamilton occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 62 points d’avance sur son coéquipier George Russell.
A la veille du Grand Prix des Etats-Unis qui se dispute ce week-end à Austin, Otro Capital a annoncé l’ajout de certains des meilleurs professionnels de l’industrie du sport dans son groupe d’investissement dans Alpine F1.
L’ajout de ces athlètes internationaux et investisseurs sportifs vainqueurs de championnats renforcera le partenariat stratégique d’Otro Capital avec Alpine F1 avec un investissement stratégique de 200 millions d’euros.
Ces nouveaux investisseurs contribueront à accroître la notoriété mondiale d’Alpine F1 et compléteront davantage les contributions d’Otro Capital dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.
Parmi ces sportifs de renom figurent Patrick Mahomes (NFL), Travis Kelce (NFL), Rory McIlroy (Golf), Anthony Joshua (Boxe), Trent Alexander-Arnold (Football) ou encore Juan Mata (Football).
“Otro Capital est ravi d’accueillir ces nouveaux partenaires stratégiques dans son groupe existant d’investisseurs de premier plan dans Alpine F1, qui comprend RedBird Capital Partners, Maximum Effort Investments, la famille Huntsman et Main Street Advisors.” a indiqué Otro Capital dans un communiqué.
Pour rappel : Otro Capital est une société d’investissement privée fondée par un opérateur et axée sur le sport, les médias, les jeux et le divertissement, ciblant des actifs sous-monétisés et souvent sous-évalués.
En juin dernier, Renault Group et Alpine ont annoncé accueillir au capital d’Alpine Racing Ltd, Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %.
Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait cependant pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.
James Vowles, le directeur de Williams, admet qu’il “compte les jours” jusqu’à ce que le nouveau directeur technique Pat Fry rejoigne l’équipe, ce dernier ayant récemment quitté l’écurie Alpine.
Sans directeur technique depuis plusieurs mois maintenant après s’être séparée de François-Xavier Demaison à la fin de la campagne 2022, l’équipe Williams a récemment annoncé l’arrivée à partir du mois de novembre de Pat Fry au poste de directeur technique.
Lorsqu’on lui a demandé au Grand Prix du Qatar s’il comptait les jours jusqu’à ce que Fry rejoigne l’équipe, Vowles a répondu : “Certainement, je compte les jours. Même si j’ai fait de mon mieux, j’ai besoin de quelqu’un qui soit bien meilleur que moi dans ce rôle.” a déclaré le Britannique qui assure l’intérim en attendant l’arrivée de Fry.
“Nous avons réuni un bon groupe de personnes chez Williams et nous travaillons tous ensemble [sur le châssis 2024]. Donc, je suis un peu triste parce que je dois commencer à abandonner cet aspect des choses.”
Bien que Pat Fry va rejoindre sa nouvelle équipe cette année au mois de novembre, l’impact de son travail sur la monoplace 2024 ne se fera pas sentir immédiatement, car Williams a déjà commencé à travailler sur le développement du châssis depuis plusieurs mois maintenant.
“Ce châssis [celui de 2024] sera prêt au moment où il [Pat Fry] franchira la porte, il sera presque entièrement produit. Il le faut.” a ajouté James Vowles.
“Le package aérodynamique aura atteint la majeure partie du développement, même si ce sera pour l’année prochaine. Mais l’impact – et je l’ai toujours dit – ne m’intéresse pas sur du court terme. Je m’intéresse au long terme.”
“Donc, il [Pat Fry] aura déjà, lors de la saison 2024, un effet positif, mais cet effet ne se fera sentir réellement qu’en 2025 ou 2026.”
Un sacré CV pour Fat Fry !
Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.
Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.
En 2010, Pat Fry a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.
Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs, le meilleur résultat de championnat de l’équipe depuis 2012.
En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone.
Ayant quitté Alpine en juillet dernier, Pat Fry est actuellement en pleine période de jardinage et rejoindra Williams à partir du 1er novembre 2023.
La Formule 1 a dévoilé aujourd’hui le calendrier officiel de la saison 2024 de la F1 Academy, la catégorie 100% féminine dont les sept manches 2024 se disputeront en parallèle des Grands Prix de Formule 1.
Dans la continuité de la saison inaugurale de cette année, la deuxième campagne de la série entièrement féminine débutera en Arabie Saoudite le 7 mars et se terminera à Abou Dhabi le 8 décembre 2024. Grosse nouveauté l’an prochain avec l’ajout de nouvelles destinations telles que le Qatar, Singapour ou encore Miami, alors que la série se rendra de nouveau à Barcelone et à Zandvoort comme ce fut déjà le cas en 2023.
Le calendrier a été conçu pour couvrir trois continents – l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord – et comportera un mélange de circuits urbains et de circuits traditionnels, les courses étant complétées par un vaste calendrier d’essais officiels qui sera annoncé en temps voulu par la Formule 1.
Cette annonce fait suite à l’annonce du mois dernier selon laquelle la F1 Academy sera soutenue par les 10 équipes actuellement présentes en F1, qui fourniront chacune une pilote à la série et auront leur livrée sur une voiture.
“Je suis ravie d’annoncer notre saison en sept manches pour 2024.” a déclaré Susie Wolff, directrice générale de la F1 Academy.
“Ce calendrier consolide notre ambition de devenir une série véritablement mondiale, élargissant notre portée et améliorant la visibilité de notre mission.”
“Nous voulons inspirer les jeunes filles et les femmes du monde entier et leur montrer qu’il y a une place pour elles dans notre sport, et courir aux côtés de la F1 nous aidera à y parvenir.”
L’équipe Mercedes introduit ce week-end à Austin une mise à jour technique sur sa monoplace avec un nouveau plancher développé pour la W14 de George Russell et Lewis Hamilton.
Alors qu’il ne reste que cinq Grands Prix à disputer avant la fin de la saison 2023 et que le championnat constructeurs a déjà été remporté par Red Bull, l’équipe Mercedes se concentre sur la bataille pour la deuxième place qu’elle occupe actuellement avec 28 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.
La lutte pour terminer vice-champion cette année sera très serrée jusqu’à la dernière course et Mercedes va donc veiller à mettre toutes les chances de son côté ce week-end aux Etats-Unis où elle introduira un plancher amélioré sur sa W14, ce qui constitue la dernière mise à jour importante de l’équipe pour cette campagne 2023.
“Nous apporterons un plancher modifié, ce qui constitue la dernière mise à jour importante que nous apporterons sur la piste cette année.” nous confie Toto Wolff, directeur de Mercedes, à la veille du Grand Prix des Etats-Unis.
“Nous espérons que cela apportera un petit gain, mais plus important encore, il s’agira d’une autre étape importante dans l’établissement de notre voie de développement pour la W15.”
“La bataille pour la deuxième place chez les constructeurs est devenue plus intense ces dernières courses. Nous allons garder la tête baissée, continuer à attaquer et viser à marquer autant de points que possible pour accroître notre avantage.”
“Nous avons quelques semaines chargées à venir alors que la saison touche à sa fin, à commencer par un triple rendez-vous aux États-Unis, au Mexique et au Brésil.”
Lors de la dernière course au Qatar, Mercedes n’a vu qu’une seule de ses monoplaces franchir la ligne d’arrivée [celle de Russell quatrième] en raison d’un accrochage entre les deux coéquipiers peu après le départ de la course.
Toto Wolff assure que cet incident fait désormais partie du passé bien qu’il y avait beaucoup de frustration dans le fait d’avoir laissé énormément de points sur la table : “En tant qu’équipe, vous ne voulez jamais voir vos voitures entrer en collision. C’était frustrant de laisser beaucoup de points sur la table, d’autant plus que le rythme de la voiture était solide.” a ajouté l’Autrichien.
“C’était néanmoins encourageant de voir la réaction des pilotes et de l’équipe. Lewis et George savent que l’équipe passe en premier et n’ont jamais l’intention de la mettre en péril.”
“Je suis sûr que nous grandirons tous à partir de ce moment. Nous nous concentrons désormais sur Austin et veillons à tirer le meilleur parti de chaque week-end à venir.”
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a démenti les rumeurs concernant son avenir, mais aussi celui de Sergio Perez, au sein de Red Bull Racing.
Il y a quelques jours, le média brésilien Globo a indiqué sur son site internet que Red Bull a fixé un ultimatum à Sergio Perez qui doit – toujours selon Globo – essayer de décrocher la deuxième place lors des cinq prochaines courses de la saison si le Mexicain ne veut pas être exclu de l’équipe la saison prochaine.
Globo a également indiqué que “des sources” ont précisé que si Sergio Perez n’arrivait pas à atteindre cet objectif, le Mexicain serait alors remplacé en 2024 par l’Australien Daniel Ricciardo, actuellement pilote AlphaTauri.
Interrogé sur cette rumeur, Helmut Marko a tenu à remettre les pendules à l’heure : “Il n’y a pas d’ultimatum pour Sergio Perez.Je pense que nous gagnons trop et des choses incroyables circulent dans le monde.” a indiqué Marko au média autrichien OE24.
Il est bon de rappeler que Sergio Perez est sous contrat jusqu’à la fin de la campagne 2024 avec l’équipe Red Bull, bien que l’équipe autrichienne pourrait très bien décider de basculer le Mexicain chez AlphaTauri en plein milieu de saison.
Autre rumeur lancée lancée par Globo, le média brésilien a rapporté que Christian Horner, actuel directeur de l’équipe Red Bull, cherche à se “débarrasser” d’Helmut Marko pour contrôler l’ensemble des opérations en Formule 1.
Globo a également indiqué que l’avenir de Marko se jouerait cette semaine lors d’une réunion du conseil d’administration programmé avant le Grand Prix des Etats-Unis à Austin, mais une nouvelle fois, Helmut Marko a démenti cette rumeur.
“Il n’y a pas de réunion cette semaine. J’ai un contrat jusqu’à la fin de l’année prochaine. Quand et comment je m’arrêterai, quand ce sera fini, c’est moi qui décide et non, par exemple, Mr Horner.” a insisté Marko.
Le directeur de Haas, Guenther Steiner, a rappelé que pour le moment il n’y a toujours qu’une seule équipe américaine sur la grille de la F1, malgré toute l’agitation en coulisses concernant la très probable arrivée d’Andretti Cadillac en catégorie reine à partir de 2025.
Bien que toute l’attention soit tournée depuis quelques mois vers la candidature d’Andretti Cadillac qui souhaite devenir la onzième équipe de la grille en Formule 1, Guenther Steiner estime à la veille du Grand Prix des Etats-Unis qu’il est bon de rappeler que Haas est et reste actuellement la seule écurie américaine en catégorie reine.
“On parle évidemment beaucoup des équipes américaines en ce moment, mais nous sommes toujours actuellement la seule équipe américaine présente sur la grille de Formule 1.” nous rappelle Guenther Steiner à la veille de la course à domicile de Haas.
“Beaucoup disent depuis des années que nous n’avons pas exploité ce fait, mais j’ai toujours dit que c’était parce que nous voulions d’abord gagner en crédibilité au sein du paddock.”
“Nous avons traversé beaucoup de choses en peu de temps, mais en cours de route, nous avons accumulé une base de fans très fidèles et croissante, et nous leur en sommes reconnaissants.”
“Oui, c’est du bon marketing, mais tous ceux qui travaillent avec mon équipe savent à quel point nos fans sont passionnés et à quel point ils sont funs et authentiques. Cette course leur est dédiée car nous, le peuple, faisons de Haas ce qu’elle est.”
“Pour nous, c’est une autre course à domicile très chargée avec de nombreux événements qui se déroulent. Moi-même, Kevin [Magnussen] et Nico [Hülkenberg] nous dirigeons vers Dallas pour rencontrer l’équipe MoneyGram et célébrer le premier anniversaire de l’annonce de notre partenariat.”
“Lorsque vous arrivez à Austin, vous ne pouvez pas échapper au buzz de l’événement, et chaque année, l’équipe devient une partie plus importante de cette excitation.”
Pour cette course à domicile – la deuxième de l’année après Miami – l’écurie Haas a choisi une livrée spéciale pour sa monoplace, ainsi que des combinaisons spéciales pour ses deux pilotes.
Mercedes espère pouvoir viser au minimum le podium ce week-end à Austin où se dispute le Grand Prix des Etats-Unis, dix-huitième manche de la saison 2023 de Formule 1.
Après un début de saison compliqué, l’équipe Mercedes a réussi à redresser la barre à partir du Grand Prix de Monaco où une importante mise à jour a été introduite sur la W14.
Depuis lors, la forme de l’écurie du constructeur allemand n’a cessé de fluctuer tout au long de la saison en fonction des caractéristiques de la piste – comme en témoigne la lutte pour la pole position et la victoire à Singapour, son recul au Japon une semaine plus tard et son retour sur le devant de la scène au Qatar.
En arrivant à Austin, Mercedes sait que le circuit des Amériques – qui offre une toute un éventail de virages – correspond davantage aux caractéristiques de la W14 dont le plus gros point faible reste les virages à haute vitesse.
“C’est une piste très différente [par rapport au Qatar]. C’est un tarmac agressif sur lequel il est très facile de surchauffer les pneumatiques et nous nous inquiétons des performances à haute vitesse.” a déclaré Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes.
“C’est là que Red Bull et McLaren sont particulièrement fortes. Mais il y a aussi beaucoup de virages à basse vitesse [dans le dernier secteur], et au Qatar nous avons été très bons dans les virages à basse vitesse.”
“Il est évidemment difficile de savoir exactement où nous allons nous démarquer, mais notre objectif est d’y aller et, espérons-le, de nous battre pour un podium.”
“Nous avions de très bonnes chances de placer nos deux voitures sur le podium au Qatar, et j’espère donc que nous nous battrons pour le podium à Austin.”
Avant le Grand Prix des Etats-Unis, Mercedes occupe la deuxième place du classement des constructeurs à cinq manches de la fin de saison, avec 28 points d’avance sur Ferrari, 96 points d’avance sur Aston Martin et 107 sur McLaren.
Le Britannique Lando Norris participera ce week-end à Austin où se dispute le Grand Prix des Etats-Unis à sa centième course en F1 avec l’équipe McLaren qu’il a rejoint en 2019.
Lando Norris a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie McLaren et a jusqu’à présent pris le départ de 99 Grands Prix. Âgé de seulement 23 ans, le Britannique entrera donc ce week-end dans le “club des 100” s’il arrive à prendre le départ du Grand Prix des Etats-Unis ce dimanche à Austin.
“Le GP des États-Unis est toujours un week-end amusant, et il est très spécial cette année car il s’agit de ma 100e course en F1, et bien sûr avec McLaren. C’est un endroit idéal pour le célébrer, car les fans apportent toujours une ambiance fantastique.” a déclaré Norris à la veille de la dix-huitième manche de l’année.
Le pilote McLaren s’apprête à disputer sa centième course en Formule 1 après une série de bons résultats – dont deux podiums consécutifs au Japon et au Qatar lors de la dernière manche. Après avoir franchi la ligne d’arrivée à la troisième place à Losail, Norris est retourné à l’usine de McLaren au Royaume-Uni pour préparer la triplette de courses qui arrive avec les Etats-Unis, le Mexique et le Brésil.
“La semaine dernière, j’étais de retour au MTC [McLaren Technology Center] pour prendre un moment pour célébrer avec l’équipe [son podium au Qatar], revoir mon week-end et ce que j’aurais pu faire de mieux et passer du temps dans le simulateur à préparer les trois prochaines courses, pour voir où nous pouvons nous améliorer.” nous confie le Britannique.
“Ce sera un défi, mais nous sommes déterminés à rapporter encore plus de points à l’équipe.” insiste-t-il.
Avant le Grand Prix des Etats-Unis, Lando Norris occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec neuf points de retard sur le pilote Ferrari Charles Leclerc, alors qu’il reste encore cinq Grands Prix à disputer, dont deux week-ends Sprint.
Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe McLaren occupe avant Austin la cinquième place avec onze points de retard sur Aston Martin et 79 points sur Ferrari.
L’écurie Haas introduit ce week-end pour le Grand Prix des Etats-Unis une mise à jour majeure sur sa monoplace, le package de mise à jour de la VF-23 tant attendu par les pilotes étant entièrement axé sur l’aérodynamique et ouvertement copié sur le concept utilisé par Red Bull.
Pour cette dix-huitième manche de la saison 2023, la quasi-totalité de la carrosserie de la VF-23 a été révisée, y compris le plancher, le capot moteur, l’entrée des pontons, les pontons et les ouïes de refroidissement. L’objectif de cette mise à niveau est d’améliorer les caractéristiques aérodynamiques de la voiture dans son ensemble – l’équipe recherchant une meilleure cohérence ainsi qu’une meilleure performance aérodynamique.
Outre cette mise à jour technique, L’esthétique de la VF-23 sera également quelque peu différente ce week-end à Austin avec une livrée en édition spéciale (photo d’illustration) sur les deux voitures, alors que les pilotes porteront une combinaison spéciale également (à voir ici).
Lorsqu’on demande au directeur de l’équipe, Guenther Steiner, à quoi il s’attend ce week-end à Austin avec une monoplace complétement nouvelle, l’Italien a répondu : “La mise à niveau de la VF-23 est aérodynamique. Nous avons changé le concept de la voiture parce que, avec la nouvelle réglementation de l’année dernière, nous ne pouvions plus faire de gains en termes de performances.”
“Nous avons donc dû changer de concept, communément appelé “concept Red Bull” ou “concept downwash”.”
“Il s’agit d’une mise à jour substantielle, et nous sommes en mesure de le faire dans les limites des coûts car nous n’avons eu aucune mise à jour au début de la saison car, encore une fois, en remontant en arrière, nous n’avons trouvé aucune performance que nous pourrions mettre sur la voiture.”
Il est essentiel que le nouveau package utilisé par l’équipe Haas à partir du Grand Prix des Etats-Unis de ce week-end fournisse à l’écurie des données précieuses pour éclairer l’orientation générale de l’équipe américaine en 2024 – la troisième année sous la réglementation technique actuelle.
Avant le Grand Prix des Etats-Unis, l’écurie Haas occupe l’avant-dernière place au championnat du monde des constructeurs avec douze points inscrits depuis le début de l’année, soit quatre de moins que Alfa Romeo et sept de plus que AlphaTauri, lanterne rouge du classement.
Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 qui a vu son contrat être renouvelé jusqu’en 2027 – se méfie toujours autant du tracé des Amériques à Austin où les bosses martyrisent les pneumatiques des monoplaces.
Depuis quelques années maintenant, le tracé du COTA a vu des bosses apparaître, notamment en raison de l’instabilité du terrain sur lequel le circuit a été construit. Depuis les grandes inondations qu’a connu la région en 2015, la situation n’a fait qu’empirer et, en 2019, les organisateurs n’ont pas eu d’autre choix que de “racler” l’asphalte sur certaines parties du circuit pour permettre aux F1 (et aussi aux MotoGP) de rouler en toute sécurité. Cependant, malgré les efforts des organisateurs, les bosses étaient de retour quelques mois plus tard et les pilotes MotoGP ont même menacé de faire grève en raison d’un problème évident de sécurité.
En 2022, des travaux de grande envergure ont donc été lancés afin d’aplanir une bonne fois pour toutes la surface du tracé et pour pouvoir accueillir la Formule 1 et les autres catégories en toute sécurité.
L’édition 2022 du Grand Prix des Etats-Unis s’est déroulée sans accroc, mais Pirelli met tout de même en garde les équipes sur la très probable surchauffe des pneumatiques cette année à cause des quelques bosses toujours présentes sur le tracé du COTA, puisque le terrain sur lequel est construit le circuit ne cesse de bouger.
“L’asphalte, malgré le resurfaçage effectué l’année dernière sur certains tronçons, reste plutôt bosselé : cela génère des micro-patinages dans les pneumatiques qui peuvent entraîner des surchauffes anormales.” nous confie à la veille du GP des Etats-Unis Mario Isola, directeur de Pirelli.
“En effet, le type de dégradation qui se produit habituellement sur cette piste est thermique, alors que le graining est un phénomène plutôt rare. Autre point, les courses au Texas ont toujours lieu en automne, lorsque les conditions météorologiques sont très variables, même sur une courte période. Il est facile d’avoir une alternance de journées chaudes, ensoleillées ou pluvieuses, ainsi que des variations de températures importantes.”
“Du point de vue des forces exercées sur les pneumatiques, les forces latérales prédominent sur cette piste, mais de manière bien équilibrée entre les deux essieux avant et arrière, et sans contraintes concentrées sur un endroit précis de la monoplace.”
Pour limiter les risques liés à ne surchauffe excessive ou à une usure prématurée des gommes à Austin, Pirelli a donc choisi de mettre à disposition des pilotes les pneus intermédiaires de sa gamme avec les C2, C3 et C4.
Avec pas moins de cinq Grands Prix en six semaines à disputer, la Formule 1 entame avec le Grand Prix des Etats-Unis (du 20 au 22 octobre) un véritable sprint en cette fin de saison 2023.
Bien que le champion du monde 2023 soit déjà connu [Max Verstappen] et que le championnat du monde des constructeurs a été remporté par l’équipe Red Bull, la lutte se poursuit pour terminer vice-champion avec une écurie Mercedes actuellement deuxième au classement constructeurs avec 28 points d’avance sur Ferrari et un Sergio Perez sous pression avec Lewis Hamilton à seulement 30 points derrière lui au classement pilotes.
Avec encore cinq Grands Prix – dont deux week-ends Sprint – à disputer avant la fin de la saison, les fans de Formule 1 auront donc encore quelques sources de motivation pour suivre cette campagne 2023 jusqu’à la dernière course programmée à Abou Dhabi.
Dès ce week-end (du 20 au 22 octobre), les pilotes participent au Grand Prix des Etats-Unis sur le circuit d’Austin où le cinquième rendez-vous Sprint de la saison est programmé lors de cette dix-huitième manche de l’année.
Une semaine plus tard, la F1 prendra la direction de Mexico pour y disputer le Grand Prix du Mexique (du 27 au 29 octobre) sur le tracé Hermanos Rodriguez qui est le tracé le plus haut du calendrier situé à plus de 2200 mètres d’altitude.
Direction ensuite le Brésil une semaine plus tard sur le circuit d’Interlagos à Sao Paulo pour y disputer le Grand Prix du Brésil (du 03 au 05 novembre) où se déroulera d’ailleurs le dernier week-end Sprint de la saison 2023.
Après une petite pause d’une semaine à peine, la Formule 1 débarquera pour la première fois à Las Vegas pour la troisième et dernière manche de l’année sur le sol américain sur un tracé totalement inédit. Attention, pour le Gand Prix de Las Vegas (du 16 au 18 novembre) le départ de la course sera donné le samedi soir (heure locale), ce qui veut dire que la course sera à suivre le dimanche matin en Europe.
Enfin, ultime course de la saison 2023, le Grand Prix d’Abou Dhabi (du 24 au 26 novembre) se disputera à peine une semaine après celui de Las Vegas. Cette dernière manche de l’année précédera les essais privés organisés par Pirelli, avant le début de la traditionnelle pause hivernale en vue de préparer la saison 2024 de Formule 1.
Carlos Sainz a réitéré son désir de sceller une prolongation de contrat avec la Scuderia Ferrari pour “du moyen ou long terme”, l’Espagnol ayant pour espoir de débuter la saison 2024 avec un nouveau contrat en poche.
Tout comme son coéquipier Charles Leclerc, Carlos Sainz est sous contrat avec Ferrari jusqu’à la fin de la saison 2024, mais le pilote espagnol a déjà indiqué qu’il ne souhaitait pas aborder la campagne 2024 sans que la question concernant son avenir ne soit résolue.
Le directeur de Ferrari, Ferederic Vasseur, a pour sa part indiqué que l’accent avait été mis sur l’amélioration des performances de la voiture tout au long de la saison 2023 et que les négociations contractuelles pourraient attendre la fin de l’année lors de la pause hivernale.
Interrogé pour savoir si sa victoire au Grand Prix de Singapour avait renforcé sa confiance et son souhait de rester avec Ferrari à l’avenir, l’Espagnol a répondu : “Pour moi, il n’y a jamais eu aucun doute.”
“Je pense qu’il n’y a jamais eu de doute sur le fait que je suis très à l’aise chez Ferrari, et que je veux être ici à moyen ou long terme.” a déclaré Carlos Sainz, cité par Sky Sports.
“Il y a aussi le fait qu’il y a toujours eu une grande confiance entre chaque partie. Pour moi, la victoire [à Singapour] ou les podiums n’ont fait que me rassurer sur tout ce que nous savions déjà.”
“J’espère que l’hiver sera une bonne opportunité pour trouver un accord et continuer à travailler [avec Ferrari] à l’avenir, car c’est l’endroit où j’aime piloter et où je veux piloter. Je veux essayer d’aider à remporter le championnat du monde bientôt.”
Charles Leclerc a longtemps été considéré comme le pilote le plus susceptible de mettre fin à la sécheresse de Ferrari au championnat du monde de Formule 1, mais Carlos Sainz a surclassé le Monégasque ces derniers mois et a été jusqu’à présent le seul pilote de la grille capable de remporter une course hors Red Bull.
Avant le Grand Prix des Etats-Unis programmé du 20 au 22 octobre sur le circuit d’Austin, Carlos occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes, 30 points derrière son compatriote Fernando Alonso et huit points devant son coéquipier Charles Leclerc.
Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, sait de par son expérience que l’équipe Red Bull a déjà pris une certaine avance sur le développement de sa monoplace 2024, notamment parce que la position dominante de l’écurie de Milton Keynes cette année lui a permis de se tourner très tôt vers la saison prochaine.
Alors que Red Bull a dominé outrageusement la concurrence cette année en Formule 1 et a déjà remporté les deux championnats pilotes et constructeurs à cinq courses de la fin de la campagne 2023, les autres concurrents tels que Mercedes ou Ferrari sont toujours à la lutte pour tenter de terminer vice-champion du monde.
Lorsqu’on demande à Toto Wolff s’il ne pense pas que Red Bull a déjà commencé à travailler sur sa monoplace 2024 depuis un certain temps, l’Autrichien a répondu : “Absolument.”
“Je le sais depuis les années où nous étions en avance : vous pouvez commencer le développement encore plus tôt [quand une équipe domine] et si la réglementation ne change pas il est encore plus difficile de rattraper son retard. Mais nous ne renonçons pas.” a déclaré l’Autrichien en entretien avec OE24.
“La courbe de développement doit être plus raide que jamais. Nous avons un pied à terre. Nous ne serons aux avant-postes [en 2024] que si nous parvenons à avoir une meilleure base sur notre voiture, parce que Red Bull est très en avance et nous devons donc changer complétement notre concept de voiture.”
Lorsqu’on lui demande clairement ce qui ne va pas sur la W14 et ce qu’il faut changer pour la saison prochaine, Toto Wolff a expliqué : “Notre voiture a un gros problème : elle se balade du train arrière et les pilotes n’ont pas confiance dans les virages.”
“Ils ont besoin d’une voiture avec laquelle ils peuvent à nouveau pousser et non d’une voiture avec laquelle ils s’inquiètent de la perdre à chaque virage.”
Avant le Grand Prix des Etats-Unis programmé du 20 au 22 octobre sur le circuit d’Austin au Texas, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points d’avance sur Ferrari.
L’Australien Daniel Ricciardo a repris le volant d’une monoplace de Formule 1 cette semaine dans le cadre d’une démonstration pour Red Bull à Nashville dans le Tennessee, quelques jours avant son retour prévu sur la grille pour le Grand Prix des Etats-Unis.
Daniel Ricciardo – qui a fait son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire cette année chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries – s’est blessé à la main gauche quelques semaines plus tard lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas.
Depuis lors, l’Australien a été remplacé par le pilote de réserve de Red Bull/AlphaTauri, le Néo-Zélandais Liam Lawson et a donc loupé cinq Grands Prix (Pays-Bas, Italie, Singapour, Japon et Qatar).
Après plusieurs semaines de convalescence donc, l’Australien devrait en toute logique être présent sur la grille la semaine prochaine pour le Grand Prix des Etats-Unis à Austin, mais avant son retour, le pilote AlphaTauri s’est donné en spectacle au volant d’une Formule 1 de la saison 2011 devant quelques fans américains lors d’une démonstration pour le compte de Red Bull.
A partir du Grand Prix des Etats-Unis, il ne restera plus que cinq à courses à l’Australien pour tenter de marquer ses premiers points cette saison avec son équipe AlphaTauri, alors qu’il est déjà assuré de rouler l’an prochain en F1 après avoir été titularisé chez AlphaTauri en 2024 aux côtés de Yuki Tusnoda.
Une semaine après l’arrivée du Grand Prix du Qatar remporté par Max Verstappen, la FIA a pris la décision de réexaminer la sanction infligée à Lewis Hamilton pour avoir traversé la piste après son accrochage au premier virage, l’instance dirigeante craignant que la pénalité ne soit pas assez sévère.
Après son accrochage avec son coéquipier juste après le départ de la course, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a dû abandonner au Grand Prix du Qatar car sa monoplace était plantée dans le bac à gravier du premier virage. Le septuple champion du monde est alors descendu de sa monoplace et a traversé la piste pour rejoindre son stand, ce qui est strictement interdit par la réglementation.
Placé sous enquête par les commissaires de course, Lewis Hamilton a ensuite reçu une lourde amende de 50 000 euros pour cette infraction, dont 25 000 avec sursis pour le reste de la saison 2023 à condition qu’il n’y ait pas d’autre violation de nature similaire.
Mais la FIA a déclaré ce dimanche – soit une semaine après les faits – qu’elle allait réexaminer la sanction infligée à Lewis Hamilton : “La FIA note que Lewis [Hamilton] s’est excusé lors de l’audition ultérieure des commissaires sportifs sur l’incident et a reconnu que la traversée de la piste constituait une grave violation de la sécurité.” a indiqué la FIA dans un communiqué.
“Cependant, compte tenu de son statut de modèle, la FIA est préoccupée par l’impression que ses actions ont pu créer sur les jeunes pilotes.”
En réexaminant le dossier, la FIA voudra probablement à l’avenir fixer des lignes directrices plus claires et des sanctions plus strictes pour une telle violation.
L’équipe Red Bull s’apprête à disputer le Grand Prix des Etats-Unis (du 20 au 22 octobre) sur le tracé d’Austin au Texas avec une monoplace arborant une livrée spéciale, comme ce fut déjà le cas à Miami un peu plus tôt cette année, et comme ce sera également le cas à Las Vegas le mois prochain.
Cette saison, Red Bull permet à ses fans de choisir trois livrées spéciales au cours de cette saison 2023 de F1 lors des trois événements qui se déroulent aux Etats-Unis : Miami, Austin et Las Vegas. Chaque gagnant de ce concours verra son oeuvre peinte sur la monoplace de l’équipe durant l’un des trois Grands Prix cités précédemment.
“Il s’agit avant tout d’impliquer les fans dans la livrée et l’apparence de la voiture.” a déclaré le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner.
Après une déco très colorée au Grand Prix de Miami (voir image d’illustration de cet article), la RB19 va donc arborer le week-end prochain une nouvelle livrée pour le GP des Etats-Unis, une livrée qui sera dévoilée quelques jours avant les premiers tours de roue à Austin.
Pour participer à ce concours unique, les fans peuvent se rendre sur le site de Red Bull Racing ou bien sur le mini site “The Paddock” à cette adresse.
L’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, aimerait voir une Scuderia Ferrari capable de se battre pour le titre mondial en F1 jusqu’à la dernière course comme ce fut le cas il y a quelques années de cela avant que Red Bull et Mercedes ne deviennent les deux équipes les plus dominantes du sport entre 2010 et 2023.
L’italien – désormais âgé de 76 ans – continue de suivre la catégorie reine du sport automobile et Lorsqu’on lui demande s’il aime ce qu’est devenue la Formule 1 qui n’a jamais été aussi suivie que ces dernières années depuis le rachat par les Américains de Liberty Media, Luca di Montezemolo a répondu : “La F1 d’aujourd’hui est belle car il y a une nouvelle génération de pilotes rapides et talentueux, comme Piastri [Oscar] l’a récemment montré, même si pour le moment cette génération ne comprend pas de pilotes italiens.” a déclaré Di Montezemolo dans le cadre du Festival du sport de Trento.
“J’aime le fait qu’enfin aux Etats-Unis aussi il y ait de l’intérêt et une attention pour la Formule 1. J’aime Verstappen [Max], qui est un pilote de très haut niveau, et quand j’ai vu son dernier tour en qualifications à Monaco cette année, j’ai pensé : ‘je n’ai jamais rien vu de pareil dans ma vie’.”
“Ce que je n’aime pas cependant, ce sont les règlements actuels, qui sont assez compliqués, et je n’aime pas où en est Ferrari aujourd’hui.”
Ferrari justement, lorsqu’on lui demande ce qui ne va pas au sein de l’écurie italienne qui n’a toujours pas gagné de championnat du monde depuis la saison 2008, Luca di Montezemolo ne pense pas que le problème vienne des pilotes : “Je pense que le dernier problème de Ferrari aujourd’hui, ce sont les pilotes.”
“Je ne veux pas voir une Ferrari qui se réjouit d’une troisième place, que je vis comme une défaite. Je préférerais les voir se réjouir de vraies victoires et voir une voiture capable de se battre pour le titre jusqu’à la dernière course, ce qui n’est plus arrivé depuis de nombreuses années.”
“Au cours de ma carrière, j’ai gagné de nombreux titres et j’en ai perdu beaucoup lors de la dernière course, comme cela s’est produit avec Massa [Felipe] et Alonso [Fernando]. Cependant, je suis convaincu qu’il est essentiel d’y aller à fond pour avoir la possibilité de se battre jusqu’au bout en étant compétitif.”
Avant le Grand Prix des Etats-Unis programmé du 20 au 22 octobre sur le circuit d’Austin au Texas, la Scuderia Ferrari occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points de retard sur Mercedes, deuxième.
Le Français Pierre Gasly a admis qu’il n’avait jamais vu avant le Grand Prix du Qatar 2023 autant de pilotes de Formule 1 par terre après une course depuis le début de sa carrière en catégorie reine du sport automobile.
Dimanche dernier au Qatar, le départ de la course a été donné à 20h00 (heure locale), et bien que les températures étaient plus fraîches qu’en pleine journée, il faisait tout de même 31° à l’heure du coup d’envoi avec un taux d’humidité avoisinant les 80%, soit des conditions similaires à celles du Grand Prix de Singapour qui restait jusqu’à ce Grand Prix du Qatar 2023 la course la plus difficile physiquement pour les pilotes.
Après l’arrivée de l’épreuve qui a duré 57 tours, les pilotes Williams, Alex Albon et Logan Sargeant, ont été amenés au centre médical du circuit, les deux hommes souffrant d’une déshydratation intense après une trop longue exposition à la chaleur, alors que Sargeant a dû pour sa part mettre un pied à terre avant même la fin de la course, l’Américain étant à bout de souffle.
Du côté de chez Alpine, le Français Esteban Ocon a révélé avoir vomi dans son casque durant la course, tandis que le pilote Aston Martin Lance Stroll a failli s’évanouir au volant de sa monoplace. Le Canadien a d’ailleurs eu le plus grand mal à sortir de son AMR23 lors de son arrivée au Parc Fermé après la course.
Pierre Gasly pour sa part a terminé la course dans le top dix, mais le pilote Alpine a ensuite été déclassé après avoir reçu une pénalité pour un dépassement des limites de piste. Le Normand a donc été classé officiellement douzième de cette dix-huitième manche de l’année.
Revenant sur ce Grand Prix du Qatar qui restera gravé dans les mémoires un bon bout de temps, Pierre Gasly a admis qu’il n’avait jamais vu autant de pilotes au sol après l’arrivée d’une course depuis le début de sa carrière.
“Je pense que ça a été une surprise et un choc pour tout le monde. Je n’ai jamais – depuis que j’ai commencé en Formule 1 il y a à peu près six ans – vécu une course dans des conditions telles qu’elles étaient au Qatar.” a expliqué Pierre Gasly dans l’émission Clique sur Canal+.
“C’est pour cela qu’on se prépare en fait, qu’il y a autant de préparation, et je pense que c’est quelque chose qui est un peu sous-estimé de l’extérieur. Dans la voiture, sur un tour d’une minute trente, on passe plus d’une minute en apnée, parce qu’on ne peut pas respirer dans les virages à cause des G.”
“En plus de ça, on a un rythme cardiaque sur la course là [au Qatar] qui était aux alentours de 180 pendant une heure et demie. Donc, on perd énormément d’eau, et en fait il faisait 55 ou 60 degrés dans la voiture.”
“A la fin de la course, je n’ai jamais vu autant de pilotes…tout le monde était allongé par terre. Tellement notre température corporelle était chaude, on nous mettait de l’eau et on avait de la fumée qui sortait. Moi j’avais de la fumée qui, pendant une dizaine de minutes, sortait.C’était vraiment intense.”
Logan Sargeant après son abandon au Qatar
Bien que les conditions étaient extrêmes au Qatar, Pierre Gasly a cependant insisté sur le fait qu’il aimait particulièrement piloter dans de telles conditions, notamment parce qu’il s’entraîne chaque hiver à Dubaï pour justement être plus à l’aise lorsque les températures deviennent très élevées.
“C’était des conditions pour moi que j’aime bien. Je m’entraîne énormément, je sais que je suis l’un des pilotes les plus “fit” de la grille, et justement, c’est des conditions que je vois comme étant une opportunité. C’est pour ça que j’étais déçu avec la course que j’ai pu faire.”
Lorsqu’on lui demande en quoi consiste sa préparation physique pour de telles conditions, le pilote Alpine a répondu : “Moi généralement en janvier, c’est vraiment là que je fais tout mon foncier. J’ai à peu près quatre, cinq semaines généralement, où je vais soit aux Etats-Unis, soit les dernières années à Dubaï où il fait chaud.”
“Ça passe par du cardio tous les jours, deux séances, ce qui fait à peu près quatre à cinq heures de sport par jour. Vélo, course à pied, intense à l’extérieur, Gym. Donc, c’est plus de l’endurance musculaire. On a pas besoin de soulever 200 kilos au développé couché, mais par contre on a besoin d’être endurant parce qu’il faut savoir gérer cinq ou six G durant les courses dans une voiture.”
“Ça ne parle pas beaucoup aux gens, parce que cinq ou six G, c’est difficile à comparer. C’est un peu comme dans un avion de chasse en termes de forces. Mais il faut garder la lucidité, parce qu’à 370 km/h, en un dixième de seconde, si on freine un dixième de seconde plus tard on termine dans le mur.”
“C’est sûr qu’aujourd’hui, dans les conditions dans lesquelles on roulait [au Qatar], une personne lambda, déjà elle ne pourrait pas conduire à nos vitesses, mais elle ne pourrait pas gérer les conditions et avoir une lucidité pendant tout un Grand Prix comme ça a été le cas le week-end dernier.”
La FIA va prendre des mesures après le Qatar
Au lendemain de la course à Losail, La FIA a indiqué qu’elle prenait très au sérieux le fait que les pilotes de F1 ont disputé le Grand Prix du Qatar 2023 dans des conditions extrêmes, ce qui a eu un impact direct sur la santé de ces derniers.
“La FIA note avec inquiétude que la température et l’humidité extrêmes lors du Grand Prix de Formule 1 du Qatar 2023 ont eu un impact sur le bien-être des pilotes.” a indiqué la fédération dans un communiqué ce lundi soir.
“Bien qu’ils soient des athlètes d’élite, on ne devrait pas s’attendre à ce qu’ils concourent dans des conditions qui pourraient mettre en danger leur santé ou leur sécurité.”
“L’exploitation sûre des voitures relève à tout moment de la responsabilité des concurrents. Cependant, comme pour d’autres questions liées à la sécurité telles que l’infrastructure du circuit et les exigences de sécurité des voitures, la FIA prendra toutes les mesures raisonnables pour établir et communiquer des paramètres acceptables dans lesquels des compétitions sont organisées.”
“À ce titre, la FIA a commencé une analyse de la situation au Qatar afin de fournir des recommandations pour de futures situations de conditions météorologiques extrêmes.”
“Il convient de noter que même si l’édition prochaine du Grand Prix du Qatar est prévue plus tard dans l’année [décembre], lorsque les températures devraient être plus basses, la FIA préfère prendre des mesures matérielles dès maintenant pour éviter une répétition de ce scénario.”
“Un certain nombre de mesures seront discutées lors de la prochaine commission médicale à Paris. Les mesures peuvent inclure des conseils pour les concurrents, des recherches sur des modifications pour une circulation d’air plus efficace dans le cockpit et des recommandations de modifications du calendrier pour l’aligner sur des conditions climatiques acceptables, entre autres.”
“Les recherches issues d’autres séries, telles que les épreuves de cross-country dans des climats extrêmes, seront examinées en vue d’applications potentielles aux événements en circuit.”
“L’engagement de la FIA en faveur d’une coopération plus étroite entre les départements techniques, de sécurité et médicaux sous la direction du Président de la FIA facilitera ce processus.”
