Verstappen veut faire un reset au championnat ce week-end à Spa

Max Verstappen estime qu’il ne peut y avoir meilleur endroit que le tracé de Spa-Francorchamps pour faire un reset et repartir sur de bonnes bases dans la course au titre dans laquelle le pilote Red Bull est lancé depuis le début de la saison.

La première partie de la saison 2021 a vu Max Verstappen perdre la tête du championnat de façon spectaculaire avec un abandon en Azerbaïdjan et à Silverstone, tandis que la dernière course disputée en Hongrie a également été compliquée pour lui après avoir été percuté au premier virage dans le premier tour du Grand Prix.

Avant le Grand Prix de Belgique programmé ce week-end, Verstappen occupe la deuxième place au classement des pilotes avec huit points de retard sur son rival Lewis Hamilton et le Néerlandais estime que Spa sera le bon endroit pour faire un reste dans son combat pour le titre.

« Je suis évidemment ravi de revenir à Spa. C’est ma piste préférée et c’est vraiment cool de piloter sur un circuit avec autant de virages à grande vitesse et des dénivelés. » a déclaré le pilote Red Bull.

« Je suis également impatient de voir tous les fans qui viendront nous soutenir, ce sera cool de revoir autant d’orange dans les tribunes, car ils ne pouvaient pas être là l’année dernière. Je pense aussi que c’est un bon endroit pour réinitialiser notre combat pour le championnat. Je suis bien préparé, je me sens bien avant d’entamer le week-end. »

Le bilan de Verstappen sur le circuit de Spa est plutôt mitigé, puisque le Néerlandais n’a jamais réussi à faire mieux qu’une troisième place en Belgique.

Mais cette année, Verstappen pilote une redoutable monoplace et aura aussi une autre raison d’être motivé ce week-end, puisqu’il s’agira du 50° Grand Prix disputé avec un moteur Honda monté à l’arrière de sa Red Bull.

« Ces 50 courses avec Honda seront toujours spéciales et mémorables quand nous regardons en arrière. Je pense bien sûr que la première victoire avec Honda sera toujours le souvenir le plus émouvant de notre temps ensemble et j’espère que nous pourrons terminer cette saison en beauté avec eux avant qu’ils quittent le sport. » a déclaré Verstappen.

« J’ai toujours aimé travailler avec Honda depuis le début. Ils ont toujours parlé franchement et ont livré ce que nous attendions. Ils passent beaucoup de temps à discuter de tout avec l’équipe et avec nous en tant que pilotes, ce qui a été très important. »

Rappelons que Honda a pris la décision de stopper son programme en Formule 1 à partir de la fin de la campagne 2021.

Présentation GP de Belgique

Netflix dévoile la bande annonce officielle du documentaire « Schumacher »

Netflix a dévoilé ce mercredi la bande annonce officielle de « Schumacher », le portrait ultime du septuple champion de Formule 1 Michael Schumacher. Le long métrage documentaire intime sortira dans le monde entier sur Netflix le 15 septembre.

La sortie de cette bande annonce à la veille du Grand Prix de Belgique n’est pas anodine, puisque c’est sur ce même tracé il y a tout juste 30 ans que Michael Schumacher faisait ses débuts en Formule 1 au volant d’une Jordan 191.

Entièrement soutenu par la famille de Michael Schumacher, Schumacher présente de rares interviews et des images d’archives non divulguées auparavant et dresse un portrait très sensible mais critique du septuple champion du monde. Le documentaire explore les multiples facettes qui ont fait et définissent cet athlète complexe et l’accompagne dans son ascension fulgurante dans ce sport difficile et dangereux qu’est la Formule 1, et qui est suivi par des millions de personnes dans le monde.

Sa forte volonté et le combat triomphal pour gagner contre vents et marées placent rapidement Michael Schumacher au centre de l’attention mondiale. Le voyage de Michael Schumacher a captivé l’imagination de millions de personnes, mais il y a bien plus que la course automobile dans le succès de cet homme.

Au cœur de l’histoire de Michael Schumacher se trouvent également ses parents, ses enfants et Corinna Schumacher, son plus grand soutien et l’amour de sa vie.

Bande annonce officielle

Après sa victoire en Hongrie, Ocon se veut réaliste avant la Belgique

Esteban Ocon se rend en Belgique en étant le dernier pilote à s’être imposé en Formule 1 après sa prestation étincelante au Grand Prix de Hongrie en juillet dernier.

Le Français se tourne désormais vers la Belgique et Spa-Francorchamps, théâtre de ses débuts en F1 et de ses meilleures qualifications à ce jour.

« Je ne m’attendais pas à aborder la première course après la pause estivale en tant que dernier vainqueur en Formule 1 ! » admet Esteban Ocon lorsqu’on lui demande s’il se sent prêt à reprendre après quelques jours de congés.

« C’est un sentiment incroyable et c’est arrivé au moment parfait puisque j’ai passé les deux dernières semaines à me détendre avec ma famille et mes amis… Je peux vous dire que cela me semble bel et bien réel maintenant ! Il est toutefois temps de se concentrer sur la rentrée en Belgique. »

« Nous avons savouré en Hongrie et ce serait évidemment fantastique de récidiver, mais nous restons réalistes et ferons de notre mieux en visant un bon résultat. La météo pourrait être intéressante et nous serons prêts à saisir la moindre opportunité, qu’il pleuve ou non. »

« La pause était vraiment agréable et il était assez important de prendre du recul. La saison a été intense et animée jusqu’ici et, dans l’ensemble, nous sommes assez satisfaits de la façon dont elle s’est déroulée. J’ai pris un peu de temps pour moi, puis j’étais de retour sur un circuit le week-end dernier avec une Alpine A110 GT4 lors d’une parade aux 24 Heures du Mans. C’était une belle expérience aux côtés d’autres Alpine et de Fernando qui était au volant d’une Alpine F1.. Cela m’a encore plus donné envie de reprendre le volant en compétition. Nous sommes prêts à relever le défi de ces trois courses en trois semaines [Belgique, Pays-Bas et Italie, ndlr]. »

Ocon admet volontiers que le tracé de Spa est très spécial pour lui, puisque c’est sur ce même circuit qu’il a débuté sa carrière en 2016 lorsque l’équipe Manor l’a titularisé.

« Spa me tient vraiment à cœur. J’y ai de bons souvenirs, comme mes débuts en F1 en 2016, puis ma qualification en troisième place dans des conditions difficiles en 2018 [avec Force India], et même l’an passé lorsque l’équipe avait fini quatrième et cinquième. »

« Bien sûr, c’est aussi là que nous avons perdu Anthoine [Hubert] et nous penserons toujours à lui. C’est tout simplement une piste fantastique, chargée d’histoire et de virages incroyables, surtout au volant d’une F1 moderne avec le Raidillon, Pouhon et Blanchimont. L’objectif est de nous créer de nouveaux beaux souvenirs sur ce formidable circuit. »

Présentation GP de Belgique

Red Bull utilisera un moteur Honda pour la 50° fois en Belgique

Lors du prochain week-end du Grand Prix à Spa Francorchamps, Red Bull Racing roulera avec un moteur Honda pour la cinquantième fois.

Plusieurs succès ont déjà été remportés depuis le début de la collaboration en 2019 entre Honda et Red Bull Racing. Christian Horner, Team Principal de Red Bull Racing, évoque le partenariat avec le motoriste japonais avant le Grand Prix de Belgique programmé ce week-end à Spa.

« Notre relation avec Honda s’est renforcée depuis que nous avons commencé à travailler ensemble au début de la saison 2019. » nous explique Horner.

« Nous sommes extrêmement fiers de notre succès commun à ce jour, avec 11 victoires et 32 ​​podiums en 49 départs. Spa marquera notre 50e course ensemble et c’est un grand moment pour réfléchir sur ce que nous avons accompli jusqu’à présent, bâtir sur ce succès et aussi remercier tout le monde chez Honda pour leurs efforts et leur engagement extraordinaires, qui nous ont permis d’être en mesure de se battre pour un championnat cette année. »

Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda Racing, revient également sur la collaboration avec Red Bull avec un sentiment de satisfaction, alors que la firme nippone s’apprête à tirer sa révérence à la fin de cette saison, le constructeur japonais ayant décidé de stopper son programme en Formule 1 pour se concentrer sur l’électrification de sa gamme de voitures particulières à partir de 2022.

« En peu de temps, nous avons obtenu de très bons résultats dans cette ère hybride, comme notre première victoire en Autriche en 2019 et notre première pole en Hongrie la même année également. » nous explique Tanabe.

« Comme notre premier double podium avec Red Bull à Bahreïn 2020 et, plus récemment, le fait que nous ayons remporté cinq victoires consécutives jusqu’à présent cette année. »

« Honda était de retour en Formule 1 depuis quatre ans avant de rejoindre Red Bull [avec l’équipe McLaren, ndlr] et nous n’avions jamais terminé sur le podium, nous avons donc parcouru un long chemin pour nous battre maintenant pour le championnat avec Red Bull. »

« Cela est dû à beaucoup de travail acharné et à une excellente communication de la part de tout le monde chez Honda et Red Bull. »

« A la veille de notre 50e course, je tiens à remercier Red Bull Racing pour leur approche ouverte et juste et la confiance qu’ils nous ont témoignée, partageant le même objectif. De plus, nous ne devons pas oublier la contribution des pilotes pendant cette période. »

« Un autre facteur clé a été notre excellente coopération avec la Scuderia Toro Rosso en 2018, qui a jeté les bases du partenariat des deux équipes à partir de l’année suivante et nous sommes fiers de ce que nous avons accompli jusqu’à présent. Il ne reste plus qu’une douzaine de courses pour le projet F1 de Honda et nous allons tous nous efforcer de terminer cette aventure en beauté. » 

Avant le Grand Prix de Belgique, Red Bull Racing est deuxième au championnat du monde des constructeurs avec douze points de retard sur Mercedes. Au classement des pilotes, Max Verstappen est deuxième et accuse un retard de huit points sur Lewis Hamilton.

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Alonso blâme McLaren pour les tensions avec Hamilton en 2007

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a déclaré que l’équipe McLaren était à blâmer pour l’échec de son partenariat avec le Britannique Lewis Hamilton lorsque les deux hommes étaient coéquipiers au sein de l’écurie britannique en 2007, insistant sur le fait qu’il n’y avait jamais eu aucun problème entre lui et Hamilton.

Alonso a été le tout premier coéquipier de Lewis Hamilton chez McLaren lorsque le jeune britannique a débuté sa carrière en F1 en 2007. Mais au cours d’une campagne intense, leur relation s’est dégradée alors que les deux hommes se battaient pour le titre mondial (le premier pour Hamilton et le troisième pour Alonso).

Le duel entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso prenait alors un tournant décisif au Grand Prix de Hongrie 2007 après des manœuvres discutables de la part des deux hommes en qualifications, et alors que le week-end de course se disputait dans un contexte bien particulier avec l’affaire du spygate dans laquelle il était reproché à l’écurie McLaren d’avoir utilisé des documents confidentiels fournis par l’un des cadres de l’équipe Ferrari et qui a finalement abouti à l’exclusion de l’équipe McLaren du championnat du monde.

Réfléchissant aux moments mémorables de sa carrière avec Rachel Brookes de Sky F1, Alonso a sans surprise des opinions bien arrêtées sur cette année-là. L’Espagnol, tout en refusant de pointer du doigt un individu, a souligné que lui et Hamilton avaient à l’époque besoin de plus de conseils de la part de McLaren.

« Lewis est arrivé en Formule 1 comme un tsunami. Avec tout son talent, ses capacités et ses résultats immédiats. » a admis Alonso au micro de Sky Sports.

« C’était intense, c’était un défi pour tout le monde. Avec le recul, et je pense que Lewis ressentira la même chose, nous n’avions aucun problème entre nous, aucun problème, nous avions une compétition très difficile mais juste. »

« Honnêtement je pense, et il sera probablement d’accord, que l’équipe n’a pas géré la situation. Je ne veux pas blâmer Ron (Dennis), je ne veux blâmer aucun nom en particulier, mais en tant qu’équipe et de management, nous étions trop jeunes, nous étions trop ambitieux, et personne ne nous a guidés d’une certaine manière. »

Devant l’ambiance au sein de l’écurie McLaren cette année-là, Fernando Alonso décidera finalement de partir pour retrouver l’équipe Renault dès la saison 2008.

Rouler à Spa sera « un moment spécial » pour Mick Schumacher

30 ans après les débuts de son père Michael Schumacher sur le tracé de Spa-Francorchamps (c’était en 1991 au volant d’une Jordan 191), le jeune Mick Schumacher s’apprête lui aussi à rouler sur le célèbre toboggan des Ardennes au volant d’une Formule 1 pour la première fois.

Schumacher Jr – qui a pu tester la Jordan 191 de son père sur le tracé de Silverstone il y a quelques semaines – déclare qu’il souhaite désormais laisser sa propre marque sur le circuit de Spa-Francorchamps, bien que l’Allemand soit parfaitement conscient que sa monoplace actuelle ne lui permettra pas de briller sur ce circuit si sélectif.

« Conduire la Benetton de mon père en 2017 [une démonstration sur le circuit de Spa] a été une expérience formidable. Maintenant, cinq ans plus tard, je pilote moi-même en Formule 1 et c’est 30 ans après que mon père a fait ses débuts. C’est un moment vraiment spécial pour moi et ma famille, donc je suis très heureux d’y aller et de mettre ma marque sur cette piste spéciale. » nous explique Mick Schumacher.

« De manière générale, Spa est ma piste préférée, en toutes circonstances. Pour moi, revenir à Spa est tout simplement génial. J’y étais l’année dernière et les années précédentes [dans les catégories inférieures] et nous avons évidemment eu beaucoup de hauts et de bas là-bas. »

« C’est certainement l’une des pistes les plus difficiles – c’est super long, il y a beaucoup d’ondulations, c’est très historique et certainement l’un des week-ends les plus spéciaux que nous ayons sur le calendrier, donc j’ai vraiment hâte d’y retourner. Aussi, nous avons en tête des moments difficiles mais nous gardons toujours tout le monde, surtout Anthoine (Hubert), dans nos cœurs quand nous y allons. »

Présentation GP de Belgique

Alpine F1 : « Devenir des prétendants réguliers à la victoire »

L’équipe Alpine arrive à Spa-Francorchamps pour disputer le Grand Prix de Belgique après une courte trêve estivale, mais surtout, après avoir remporté la dernière course avant la pause disputée au mois de juillet sur le Hungaroring de Budapest.

C’est le Français Esteban Ocon qui a remporté le Grand Prix de Hongrie, le Normand s’offrant ainsi sa toute première victoire en Formule 1 et offrant à Alpine son premier succès en catégorie reine.

Bien qu’il se soit déjà écoulé plusieurs semaines depuis cette victoire à Budapest, le directeur de l’écurie insiste sur le fait que l’effervescence règne toujours au sein de l’équipe.

« Nous nous rendons à Spa en ayant remporté le dernier Grand Prix avant la pause, ce qui était plutôt inattendu ! Ce n’était pas une victoire construite sur la performance pure puisqu’il y a eu certaines circonstances, mais l’opportunité s’est présentée et nous étions là pour la saisir de fort belle manière en menant soixante-sept des soixante-dix tours. Malgré les semaines écoulées depuis la Hongrie, l’effervescence règne toujours au sein de l’équipe avant la Belgique. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine, lorsqu’on évoque la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie.

« C’était aussi fantastique de voir Esteban rebondir après quelques courses difficiles avec sa première victoire en Grand Prix. C’est une étape très importante pour l’écurie et un énorme coup de pouce au moral pour tout le monde à Enstone et Viry. Maintenant que nous avons goûté au succès, nous allons travailler encore plus dur pour atteindre nos objectifs et devenir des prétendants réguliers à la victoire. »

Lorsqu’on lui demande quels sont les objectifs de l’équipe pour le Grand Prix de Belgique, douzième manche du championnat du monde, le Polonais insiste sur le fait qu’Alpine doit rester « réaliste », notamment parce que le tracé belge ne convient pas à la monoplace de l’écurie du constructeur français, tout du moins sur le papier.

« Nous restons réalistes pour Spa comme il s’agit d’un circuit moins adapté à notre package. Même si nous avons arrêté le développement de l’A521 il y a quelque temps, nous apporterons des ailerons spécifiques à faibles appuis pour Spa et Monza, deux tracés extrêmement rapides. »

« Spa fait partie des pistes où la météo peut amener de l’imprévisibilité et les prévisions de ce week-end vont en ce sens. Cela pourrait créer de belles occasions de briller pour nos pilotes comme Esteban a déjà démontré son talent sur piste humide tandis que le savoir-faire et l’expérience de Fernando seront autant d’atouts dans des conditions piégeuses. Nous voulons être bien placés pour exploiter la moindre opportunité. »

Pour le reste de la saison (douze courses à disputer encore), les membres de l’équipe se tiendront prêts pour tout changement de dernière minute en raison des incertitudes liées à la situation sanitaire dans le monde et à de probables modifications dans le calendrier lors des prochaines semaines.

« La trêve estivale a permis aux membres de l’équipe de se reposer et de se déconnecter. Ils le méritaient après une première partie de saison chargée, mais c’était aussi nécessaire pour faire face à cette seconde moitié s’annonçant encore plus dense en commençant par la triplette Belgique-Pays-Bas-Italie. L’usine a été occupée avant et après la pause pour tout préparer. Il y a un peu d’incertitude sur le calendrier entre les annulations et les restrictions liées au Covid, donc nous devons nous tenir prêts pour toute séquence de course. »

Avant le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au classement des constructeurs avec onze points d’avance sur l’équipe Alphatauri.

Toto Wolff : « La bataille est loin d’être terminée »

Alors que Mercedes s’apprête à disputer le Grand Prix de Belgique en tant que leader des deux championnats, le directeur de l’équipe du constructeur allemand se veut plutôt prudent dans son approche et sait que rien n’est encore gravé dans le marbre tant la concurrence (Red Bull) est féroce cette année.

La bataille avec Red Bull étant extrêmement disputée depuis le début de l’année, le directeur de Mercedes s’attend à une seconde moitié de saison tout aussi intense, à commencer par le Grand Prix de Belgique ce week-end à Spa.

« Cela a certainement été l’une des saisons de F1 les plus intenses dont je me souvienne, jusqu’à présent. La bataille est loin d’être terminée et après quelques semaines d’absence de piste, nous sommes tous très impatients de nous remettre au travail. » a déclaré Toto wolff.

« La trêve est un moment tellement important pour toute l’équipe. La chance de se détendre et de se ressourcer est inestimable, surtout avec une seconde moitié de saison aussi chargée et le combat que nous avons devant nous. Nous sommes tous des coureurs dans l’âme, alors même si nous avons profité d’un congé bien mérité, nous sommes également impatients de nous remettre à faire ce que nous aimons : la course ! »

« Nous nous dirigeons vers Spa-Francorchamps en bonne position. Nous menons les deux championnats et la W12 est bien meilleure, après les améliorations introduites à Silverstone et une performance encourageante en Hongrie. Mais nous savons qu’il y a un long chemin à parcourir et tant de choses peuvent encore arriver en cette saison de hauts et de bas.« 

« Spa est une piste que nous connaissons et aimons tous, l’un des vrais classiques de la F1 avec ses virages emblématiques, ses longues sections à plat et ses paysages magnifiques. C’est une piste extrêmement difficile à la fois pour les pilotes et les voitures, avec le tour le plus long de la saison, de nombreux dénivelés et des forces G très élevées.« 

« La météo est également notoirement imprévisible à Spa. Le Grand Prix de Belgique produisant toujours des courses passionnantes et amusantes, c’est l’endroit idéal pour commencer la seconde moitié de la saison. »

Avant le Grand Prix de Belgique, Mercedes occupe la première place au championnat constructeurs avec douze points d’avance sur Red Bull, tandis que Lewis Hamilton devance Max Verstappen de huit points au classement des pilotes.

Avec du sang belge, Norris jouera (presque) à domicile ce week-end à Spa

Le pilote McLaren Lando Norris évoluera presque à domicile ce week-end au Grand Prix de Belgique en raison des origines belges du côté de sa maman.

Bien qu’il soit Britannique, Lando Norris a une grande partie de sa famille qui vit en Belgique, notamment parce que sa maman est belge et est originaire de Saint-Nicolas en Flandre. Voila pourquoi le Grand Prix de Belgique s’apparente à une course à domicile pour le pilote McLaren.

« Le GP de Belgique est une course spéciale. Tout d’abord, c’est l’un de mes circuits préférés au calendrier avec un tracé vraiment fluide et à grande vitesse. » nous explique Norris.

« La séquence Radillon et Eau Rouge est l’une des plus excitantes de tout le calendrier, et c’est vraiment cool de prendre ces virages à fond dans une F1 moderne. Deuxièmement, c’est la maison d’une grande partie de ma famille, ce qui fait toujours de la course une occasion spéciale. »

« Je ressens vraiment l’amour des fans là-bas aussi, alors j’ai hâte de me mettre sur la piste et de leur donner un bon spectacle. »

L’année dernière, Norris avait déclenché un petit incident diplomatique en décidant d’incorporer sur son casque le lion noir sur fond jaune, soit le drapeau de la Flandre, pour rendre hommage à sa famille et ses origines belges.

Le problème était que le symbole choisi par Norris était également celui de l’extrême-droite indépendantiste du nord du pays, ce qui a obligé Norris à faire machine arrière avec la décoration de son casque et avait même à l’époque présenté ses excuses.

« Je n’étais pas au courant de ces connotations politiques. Je voulais juste faire plaisir à mes grands-parents maternels, mais cette décoration était visiblement inappropriée. Je suis donc revenu à mon casque habituel. » avait déclaré Norris en 2020 juste avant de débuter le week-end à Spa.

« Grâce à ma maman, je me sens à moitié belge. Nous venons régulièrement ici pour la noël ou les vacances et j’ai beaucoup couru en karting à Gand. Cette course s’apparente donc comme un Grand Prix à domicile pour moi. »

La F1 va récompenser la bravoure des pilotes avec un prix

La Formule 1 a annoncé à la veille du Grand Prix de Belgique la mise en place d’un nouveau prix, le Overtake Award, qui récompensera le pilote ayant réalisé le plus de dépassements durant la saison.

Le prix, qui est le premier du genre, est conçu pour « célébrer la bravoure » dont font preuve les pilotes lors de certains de leurs dépassements en piste. Le pilote ayant réalisé le plus de dépassements tout au long de la saison recevra un trophée à la fin de l’année.

En outre, de nouveaux graphiques seront introduits en direct pendant chaque course sur les écrans TV, pour signaler les possibilités de dépassement et les dépassements potentiels, et pour aider les fans à suivre les progrès des pilotes dans la chasse au Overtake Award, qui indiquera le nombre de dépassements effectués tout au long de la course et de la campagne.

Ce nouveau prix sera présenté chaque week-end de course par le nouveau partenaire de la F1: Crypto.com.

« Nous sommes ravis d’étendre notre partenariat avec Crypto.com alors que nous introduisons le Overtake Award qui intégrera la marque dans la Formule 1 tout au long de la saison, en plus d’être un partenaire titre des courses sprint. » a déclaré Ben Pincus, directeur des partenariats commerciaux de la Formule 1.

Bien qu’aucune donnée n’a encore été dévoilée par la Formule 1, c’est actuellement le pilote Aston Martin Sebastian Vettel qui est en tête du Overtake Award avant la douzième manche de la saison qui se déroulera ce week-end à Spa-Francorchamps.

Ricciardo prendra son 200° départ en F1 à Spa-Francorchamps

Ce week-end au Grand Prix de Belgique, douzième manche de la saison 2021 de F1, l’Australien Daniel Ricciardo célébrera son 200° départ en catégorie reine.

Dix ans déjà que Daniel Ricciardo est présent en Formule 1 après avoir fait ses débuts en 2011 au Grand Prix de Grande-Bretagne au volant d’une modeste HRT avant d’être engagé par l’équipe Toro Rosso en 2012 pour laquelle il était déjà troisième pilote depuis un an.

En 2014, l’Australien signe avec l’écurie Red Bull Racing et devient le coéquipier d’un certain quadruple champion du monde Sebastian Vettel. Mais après quatre saisons au sein de l’écurie de Milton Keynes – dont deux passées aux côtés du « chouchou » Max Verstappen – Ricciardo provoque un coup de tonnerre médiatique lorsqu’il annonce qu’il rejoindra l’équipe Renault à partir de 2019.

Après une première année compliquée avec l’écurie Renault en 2019, Daniel Ricciardo arrive finalement lors de la saison 2020 en Allemagne à offrir à Renault son tout premier podium depuis le retour du constructeur en Formule 1 en 2016. l’Australien décrochera d’ailleurs un deuxième podium à Imola avant de finalement quitter Renault pour rejoindre en 2021 l’équipe McLaren.

« C’est un week-end spécial pour moi alors que je me prépare à m’aligner pour mon 200e Grand Prix. » nous explique Ricciardo.

« Si vous m’aviez dit à Silverstone en 2011, lorsque j’ai fait mes débuts, que j’allais atteindre 200 Grands Prix, j’aurais certainement été très excité à ce sujet. C’est vraiment une étape intéressante à franchir et certainement une dont je suis fier. Je ferai tout ce que je peux pour en faire un week-end inoubliable. »

Neuvième du championnat du monde 2021 après des premières courses plutôt compliquées pour lui, Ricciardo espère connaître un bon week-end à Spa et a déjà débuté ses préparatifs cette semaine à l’usine de Woking dans le simulateur de l’équipe.

« Après quelques semaines d’absence de la Formule 1, j’ai hâte de reprendre la course à Spa, qui est un circuit génial. C’est la piste parfaite pour revenir avec ses sections à grande vitesse et ses changements d’altitude spectaculaires. J’ai repris le travail dans le simulateur à l’usine cette semaine en prévision du week-end et je suis prêt à m’y remettre. »

Le Grand Prix de Belgique se déroulera du 27 au 29 août sur le tracé de Spa-Francorchamps et sera la douzième manche de la saison 2021.

Le point sur les classements avant la reprise de la F1

Alors que la Formule 1 reprend ses droits ce week-end avec le Grand Prix de Belgique après une pause estivale de quelques semaines, jetons un œil sur les classements pilotes et constructeurs avant la douzième manche de la saison 2021 qui se déroulera du 27 au 29 août sur le tracé de Spa-Francorchamps.

Après le Grand Prix de Hongrie (dernière course avant la trêve estivale), les classements pilotes et constructeurs ont été chamboulés en raison de la disqualification du pilote Aston Martin Sebastian Vettel. L’Allemand a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place, mais a finalement été déclassé par la FIA pour non respect de la réglementation technique (pas assez de carburant dans le réservoir de sa monoplace après l’épreuve).

A la suite de cette disqualification, Vettel n’a donc marqué aucun point au Grand Prix de Hongrie et plusieurs pilotes ont gagné une position après l’arrivée, ce qui a eu pour conséquence de modifier les classements pilotes et constructeurs.

Avant le Grand Prix de Belgique, douzième manche de la saison 2021, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui est leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur le pilote Red Bull Max Verstappen, tandis que le pilote McLaren Lando Norris occupe la troisième place.

Classement pilotes F1 2021

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Au classement des constructeurs, c’est l’équipe Mercedes qui pointe en tête avant le Grand Prix de Belgique avec douze points d’avance sur Red Bull Racing. La Scuderia Ferrari occupe la troisième place du championnat à égalité de points avec McLaren (163 points).

Classement constructeurs F1 2021

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Mazepin a étudié tout l’été pour préparer sa rentrée à l’université

Nikita Mazepin a passé une grande partie de ses vacances estivales à étudier avant d’entamer sa dernière année à l’université en vue d’obtenir son diplôme d’officier de réserve de l’armée russe.

En Russie, le service militaire est obligatoire pour les jeunes hommes âgés entre 18 et 27 ans et bien qu’il soit devenu un pilote de Formule 1 à temps plein, Nikita Mazepin a l’obligation de passer par la case service militaire.

Cependant, Mazepin avait deux possibilités : la première était de terminer l’université et de partir faire son service militaire durant une année complète et la deuxième option lui permettait de passer une journée par semaine à l’université pour devenir ensuite officier de réserve, le tout programmé sur trois années.

Le pilote Haas a évidemment choisi cette seconde option et a déjà fait ses deux premières années d’études et s’apprête donc à débuter en septembre prochain sa dernière année, c’est pourquoi il a passé le plus clair de son temps à étudier cet été.

« Ces vacances d’été ont été très bonnes. Malheureusement, ces trois semaines n’ont pas été assez longues pour déconnecter complétement car j’ai dû passer des examens pour entrer à l’université en septembre. » nous explique Nikita Mazepin.

« Je me suis concentré sur mes études, je suis aussi allé à la montagne faire du quad et du buggy et je me concentre uniquement sur les choses que j’aime. Lors de la dernière semaine, je me suis entrainé pour être prêt pour Spa. »

« Spa est l’un de mes circuits préférés en Formule 1. La chose la plus folle à propos de Spa est que le tour est si long que parfois vous êtes dans le premier secteur c’est sec et dans le second c’est humide en raison de sa superficie. »

« J’ai juste hâte de le tester au volant d’une Formule 1. Je pense que prendre Eau Rouge à fond sera un sentiment très interessant. »

Pour cette première course après la pause estivale de la F1, le Russe devrait recevoir un nouveau châssis après s’être plaint à plusieurs reprises du manque de rythme de sa monoplace par rapport à celle de son coéquipier lors des premières manches de l’année.

Ferrari a dû faire un compromis pour lutter contre l’usure des pneus

Ferrari a soufflé le chaud et le froid lors de cette première partie de saison. Si la Scuderia s’est faite remarquée en signant une pole position à Monaco et à Bakou, certaines performances sont en deçà des attentes notamment au Grand Prix de France ou les hommes en rouge ont manqué de rythme avec une onzième place pour Carlos Sainz et une seizième place pour Charles Leclerc à l’arrivée de l’épreuve.

L’origine du problème a vite été détectée et Ferrari a pointé du doigt une usure excessive des pneus, notamment à l’avant de la monoplace. La solution la plus simple pour palier à cela : modifier l’équilibre de la voiture.

Mattia Binotto, directeur de l’écurie italienne, s’est confié sur le site de la F1 et se dit satisfait des ces modifications même si ce nouvel équilibre est pénalisant en qualifications. Un compromis nécessaire selon le patron de Ferrari.

« Ce qui s’est passé en France, c’est que nous avons eu une très forte usure des pneus à l’avant gauche, du graining et ensuite beaucoup d’usure. » a expliqué Binotto.

« Nous avons essayé de comprendre lors de notre retour à Maranello où nous avions un problème sur notre voiture en termes de conception, ce qui a eu pour conséquence de nous ramener à l’usure des pneus. »

« Parce que si nous regardons non seulement la France, mais toutes les courses passées juste avant la France, en moyenne, par rapport à l’ensemble de la grille, nous étions ceux qui usaient le plus à l’avant. Donc ce n’était pas un problème unique en France, mais dans la plupart des courses, nous avons beaucoup usé à l’avant. »

Pour Ferrari, deux options étaient sur la table à ce moment-là; soit un problème de conception de la monoplace, soit un problème de réglages. Heureusement pour la Scuderia, il n’aura fallu finalement revoir que certains réglages afin de corriger en partie les soucis d’usure, réglages qui ne sont pas sans conséquence sur la performance pure de la voiture comme nous l’explique Binotto.

« Je pense que ce que nous avons découvert est au final  très simple… Si vous avez une forte dégradation, c’est parce que vous glissez, c’est aussi simple que cela. Et si vous glissez, c’est qu’il y a des raisons à cela, et ces raisons peuvent provenir d’un simple réglage. Vous pouvez perfectionner l’arrière de la voiture au freinage, avoir une bonne stabilité arrière. »

« Nous avons modifié nos réglages lors des courses suivantes, nous avons essayé d’avoir plus d’équilibre en termes de, disons, sous-virage et survirage, nous avons essayé de moins glisser sur l’avant et de gérer les pneus à cet égard, et je pense que toutes les mesures que nous avons prises dans cette direction se sont avérées être la bonne direction pour faire face à l’usure des pneus. »

« Et en fait, en Autriche et certainement au Royaume-Uni [où Charles Leclerc a fini deuxième], et en suivant également la situation en Hongrie, nous avons montré que nous avons été en mesure, dans les dernières courses, d’avoir une amélioration en termes d’usure des pneus avant, et aujourd’hui, cela ne semble pas être aussi critique que cela l’était en France. »

« Je pense que nous avons peut-être dû faire un léger compromis [sur un tour], mais pas beaucoup. »

« Mais c’est une courbe d’apprentissage, et c’est évidemment un élément clé lorsque vous avez une usure des pneus avant. Cela ne signifie pas pour autant que sur tous les circuits, vous devez revoir la façon dont vous abordez vos réglages. » Conclut Binotto.

Ferrari est actuellement 3ème du championnat avec 163 points à égalité de points avec l’écurie McLaren. Il reste encore douze manches à disputer avant la fin de la saison.

Classement constructeurs F1 2021

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Adrian Newey : « Verstappen n’a fait aucune erreur cette année »

Adrian Newey, le directeur technique de l’équipe Red Bull Racing, travaille aux côtés de Max Verstappen depuis 2016 et connaît donc parfaitement le Néerlandais.

Selon Newey, Max Verstappen – qui arrive à Spa-Francorchamps ce week-end avec huit points de retard sur le leader du championnat Lewis Hamilton – gère parfaitement bien la pression cette année après plusieurs batailles roue contre roue avec Lewis Hamilton et après avoir perdu de gros points lors de deux courses en raison d’abandons.

Au Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen se dirigeait vers une victoire lorsque le pneu arrière de sa monoplace a éclaté dans la ligne droite de départ/arrivée à quelques tours de la fin de l’épreuve, forçant le pilote Red Bull à abandonner.

Quelques courses plus tard, c’est à Silverstone que Max Verstappen a une nouvelle fois laissé filer des points importants lorsque son rival Hamilton l’a percuté au virage de Copse, le Néerlandais allant terminer sa course avant la fin du premier tour dans les barrières de sécurité.

En Hongrie, Verstappen s’est retrouvé impliqué dans le carambolage du premier virage causé par le pilote Mercedes Valtteri Bottas. Mais cette fois-ci, Verstappen a réussi à reprendre la piste et à rallier l’arrivée à la neuvième place malgré une monoplace très endommagée.

Lorsqu’on interroge Adrian Newey pour savoir si, selon lui, Max Verstappen sera capable de gérer la pression jusqu’à la fin de l’année, le Britannique n’a aucun doute à ce sujet.

« Il a la même mentalité que n’importe quel champion du monde, ces trucs dont ils ont besoin pour creuser l’écart et continuer face à l’adversité. » explique Newey.

« Il est capable de laisser le passé derrière lui et de se concentrer sur la prochaine course. Ses capacités de pilotage sont évidemment superbes et il est devenu un grand coureur. Il n’a vraiment fait aucune erreur cette année. »

« Les courses où il n’a pas marqué ou si peu – Bakou, Silverstone et la Hongrie – ce n’était pas de sa faute. Il a gardé la tête haute et a rebondi après tout cela. »

« Je ne pense pas que la pression de la situation l’affectera. Il est toujours très facile de discuter avec lui et il a un large éventail d’intérêts, ce qui, je pense, est très important pour un pilote de F1. »

« Si votre seul intérêt est la F1, cela peut presque la rendre trop importante lorsque la pression monte. Max a un très bon équilibre à cet égard. »

Le Grand Prix de Belgique du point de vue des pneus

Pour la première course après la pause estivale de la F1 qui se déroule ce week-end (du 27 au 29 août) sur le tracé de Spa-Francorchamps en Belgique, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes les gommes C2 (Dur), C3 (Medium) et C4 (Tendre).

Cette nomination est exactement la même que l’année dernière qui était pour sa part un cran plus tendre que celle de 2019. Le circuit de Spa, considéré comme l’un des plus excitants du calendrier, présente plusieurs défis dans ce qui sera le tour le plus long de la saison.

Situé au pied des Ardennes, le tracé de Spa-Francorchamps offre cette particularité aux pilotes d’avoir plusieurs secteurs très différents et il n’est pas impossible qu’il pleuve tout en haut du tracé quand le soleil brille tout en bas.

La course de l’année dernière s’est déroulée dans des conditions sèches, mais il y a toujours une forte possibilité qu’à un moment donné du week-end les pneus pluie soient de sortie. d’ailleurs, les premières prévisions météo indiquent l’arrivée d’une dégradation au dessus du circuit à partir de vendredi.

Les efforts auxquels sont soumis les pneumatiques au GP de Belgique sont considérables, notamment dans la fameuse portion du raidillon de l’Eau Rouge : dans ce point, qui est l’un des plus rapides sur la piste, les pneumatiques sont soumis à une compression intense et à de grandes forces G.

La ligne droite de Kemmel, longue d’environ 800 mètres, a pour effet de refroidir les pneus, ce qui affecte l’adhérence dans les virages suivants. Le tronçon de la sortie du virage de La Source aux Combes (qui suit la ligne droite de Kemmel) couvre une distance de plus de deux kilomètres sans aucun freinage.

Malgré les défis importants qui attendent les équipes, le tracé belge est bien connu des écuries, des pilotes et de Pirelli, qui vient sur le tracé de Spa pour la troisième fois ce mois-ci.

« Le GP de Belgique est notre troisième visite à Spa en un mois, mais dans des contextes très différents : d’abord pour les 24 Heures de Spa, puis pour le Rallye d’Ypres – qui a connu son dernier jour à Spa – et maintenant pour la Formule 1. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

« Les défis de ce tracé, notamment en relation avec la variabilité de la météo, sont bien connus, de même que les charges auxquelles sont soumis les pneumatiques. L’année dernière, les trois premiers ont réussi les qualifications avec le composé Medium tandis que le Tendre, tout en offrant une plus grande adhérence, nécessitait plus de maniabilité, c’est pourquoi ce n’était pas le choix préféré pour la course. »

« La plupart des pilotes sont passés de Medium à Dur avec un arrêt au stand sous la voiture de sécurité, qui est entrée en scène au 11e tour. Nous avons donc pu voir un mélange intéressant de stratégies cette année-là. »

Avec le même choix de composés que l’année dernière, il faudra donc s’attendre à une stratégie similaire à 2020 en course ce dimanche…à moins que la pluie ne vienne chambouler tout ça.

Les pneus Pirelli pour le GP de Belgique

Le développement de la Haas 2022 se passe bien

Le patron de l’équipe Haas, Günther Steiner, dit que le travail avance dans la bonne direction à Maranello où l’équipe américaine possède désormais des installations au sein-même du site emblématique de Ferrari.

L’instauration en F1 à partir de cette saison d’un plafond de dépenses a obligé les grosses écuries à redéployer une partie de leur personnel, et c’est le cas pour la Scuderia Ferrari qui a mis à la disposition de son équipe cliente Haas un bâtiment au sein de son usine de Maranello et qui bénéficie également du savoir-faire de certains employés de Ferrari dont Simone Resta, responsable de l’ingénierie châssis chez Ferrari, qui dirige désormais le bureau Haas à Maranello.

Ce bâtiment est totalement « séparé » de la Scuderia Ferrari et les employés qui y travaillent n’ont pas accès aux zones dans lesquelles les employés Ferrari travaillent.

Au cours des premiers mois de la saison 2021, les ingénieurs présents dans le bâtiment réservé à l’équipe Haas conçoivent et développent la monoplace de l’équipe américaine pour la saison 2022 et les travaux avancent bien selon Günther Steiner.

« Le fonctionnement quotidien de notre bureau de Maranello est géré par Simone Resta. » nous expliquait Steiner, directeur de l’équipe Haas, avant la trêve estivale de la F1.

« Évidemment, nous sommes toujours en contact, nous parlons toujours de choses, notamment parce que je connais le passé ici et je veux lui donner autant de connaissances, pour qu’il sache comment aller au mieux. »

« Au cours des derniers mois que nous avons passés là-bas, il a fait du bon travail. Je suis évidemment très heureux et j’ai hâte d’être à 2022. »

« Je pense que le développement se passe bien, je peux voir certaines similitudes avec les années qui ont précédé nos problèmes, comme en 2017 ou 2016 [les deux années durant lesquelles Haas était compétitive]. Donc, ça a l’air plutôt bien. »

« Mais encore une fois, je ne peux pas vous donner de chiffres et savoir à quel point nous serons bons. Je ne sais pas encore, parce que je ne sais pas comment les autres avancent. »

Pour rappel, l’écurie Haas a pris la décision de tirer un trait sur la saison 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022. Les deux pilotes Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont donc à leur disposition cette année une monoplace identique à celle de la saison 2020, mise à part l’homologation du châssis pour respecter les règles techniques 2021.

Après les onze premières courses de la saison 2021, l’équipe américaine n’a toujours pas marqué le moindre point et occupe la dernière place au championnat du monde des constructeurs derrière Alfa Romeo et Williams.

Classement constructeurs F1 2021

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P8 au championnat, Williams sait qu’Alfa Romeo ne restera pas les bras croisés

Après avoir marqué dix points au Grand Prix de Hongrie 2021, l’équipe Williams occupe avant la reprise de la saison la huitième place au championnat du monde des constructeurs en F1, sept points devant Alfa Romeo et dix points devant Haas qui n’a toujours pas inscrit le moindre point cette saison.

Grâce à une erreur commise par le pilote Mercedes Valtteri Bottas au premier virage du Hungaroring à Budapest qui a éliminé plusieurs monoplaces d’un coup, les deux pilotes Williams Nicholas Latifi et George Russell ont saisi l’opportunité pour aller inscrire les premiers points de l’équipe de Grove depuis le Grand Prix d’Allemagne 2019 en terminant le Grand Prix de Hongrie septième et huitième.

Avec dix points au compteur, l’équipe Williams se trouve désormais dans une bien meilleure position par rapport à ses concurrents directs, mais le PDG de Williams, Jost Capito, ne veut surtout pas que son équipe se repose sur ses lauriers pour le reste de la saison.

« Dix points ce n’est pas énorme, ce n’est pas encore fini. » a insisté Capito. « Ce genre de course [comme le GP de Hongrie] peut se reproduire et cela pourrait offrir à Alfa Romeo et Haas la chance de faire un tel résultat. »

« Nous ne pouvons donc pas prendre du recul et ne plus nous concentrer. S’il y a à nouveau une opportunité de marquer des points, nous devrons être là et nous assurer de saisir notre chance. »

« C’est aussi l’objectif d’Alfa Romeo et de Haas. Nous ne sommes donc pas certains de rester huitièmes, parce qu’il reste encore la moitié du championnat à venir. »

Bien que Capito se veut prudent pour le reste de la saison, le PDG de Williams ne peut nier l’avantage psychologique – ainsi que le potentiel financier avec le prize money en fin d’année – d’avoir marqué autant de points.

« Il y a une différence financière entre la huitième, la neuvième et la dixième place. » a rappelé Jost Capito.

« Cela fait aussi une différence mentalement dans l’équipe. Si vous êtes toujours la dernière équipe de la voie des stands, du paddock, ce n’est jamais très sympa pour personne. Si vous arrivez à vous éloigner de cela, c’est un gros coup de pouce pour l’équipe. »

« C’est un soulagement pour l’équipe d’obtenir ces points après une si longue attente. Après cette longue période – nous parlons d’environ deux ans – au début de l’année il y avait un sentiment de ‘Est-ce que nous serons un jour en mesure d’obtenir ces points avec cette voiture ?’, parce que nous n’avons pas eu la chance de pouvoir développer la voiture de façon significative. »

« Nous n’étions pas certains de pouvoir marquer des points, mais nous le voulions. Obtenir ces points est la confirmation que nous pouvons le faire…c’est tellement important pour l’équipe. »

Classement constructeurs F1 2021

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Mercedes veut boucler le dossier Russell/Bottas pour septembre

Le directeur de l’équipe Mercedes Toto Wolff a réaffirmé qu’une annonce concernant l’identité du futur coéquipier de Lewis Hamilton en 2022 serait faite dans les prochains jours, au mois de septembre au plus tard.

Jusqu’à présent, seul Lewis Hamilton a signé un nouveau contrat avec l’équipe Mercedes pour 2022, alors que le contrat de son actuel coéquipier Valtteri Bottas arrive à son terme à la fin de cette campagne 2021.

Deux pilotes sont en lice pour occuper le second baquet chez Mercedes l’année prochaine : Valtteri Bottas est évidemment candidat à sa propre succession, tandis que le jeune britannique George Russell – qui pilote actuellement pour Williams et dont le contrat se termine également à la fin de cette saison – est largement pressenti pour devenir pilote Mercedes un jour ou l’autre.

Avant la trêve estivale de la Formule 1, Toto Wolff a indiqué qu’une décision serait prise dans le courant de l’été afin de laisser suffisamment de temps à celui qui ne serait pas choisi par l’équipe du constructeur allemand d’étudier toutes les autres possibilités qui s’offriront à lui.

Lors d’un récent entretien accordé au Bild, Wolff a une nouvelle fois confirmé qu’une annonce serait faite dans les prochains jours, au plus tard en septembre, ce qui veut dire qu’une annonce à Spa dès ce week-end n’est pas à exclure.

« Nous devons choisir entre la stabilité avec Valtteri [Bottas] d’un côté et le talent de l’autre avec George, qui représente l’avenir. » a déclaré Toto Wolff au Bild.

« Je souhaite que ce dossier soit bouclé en septembre afin que tous les deux puissent se positionner correctement pour la saison à venir. »

Cette semaine, la F1 fait sa rentrée des classes en Belgique pour y disputer la douzième manche de la saison 2021. C’est le Britannique Lewis Hamilton qui est leader au championnat pilotes avec huit points d’avance sur Max Verstappen.

Classement pilotes F1 2021

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Un temps typiquement belge attendu à Spa ce week-end

C’est un temps typiquement belge auquel les pilotes de F1 devront se frotter ce week-end pour le Grand Prix de Belgique, douzième manche de la saison 2021 de Formule 1.

Cette semaine, c’est la rentrée des classes de la F1 sur le tracé de Spa-Francorchamps situé au confins du massif ardennais et considéré par beaucoup comme étant « le plus beau circuit du monde ».

Pour cette première course après la traditionnelle pause estivale, les premières prévisions météo indiquent une forte probabilité de pluie tout au long du week-end sur le circuit belge, notamment le vendredi 27 août lors des deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Belgique.

Pour le samedi – jour des qualifications – les chances (ou les risques) de voir arriver la pluie en piste diminuent légèrement, mais restent tout de même élevées, notamment dans l’après-midi à l’heure du coup d’envoi de la séance qualificative.

Le dimanche – jour de course – la pluie est également annoncée sur le tracé belge, mais les risques sont un peu moins élevés que les deux jours précédents.

Évidemment, la situation pourrait évoluer d’ici vendredi et nous publierons donc notre traditionnel bulletin météo d’avant Grand Prix dès le jeudi 26 août sur F1only.fr.

Horaires GP de Belgique (heure de Paris)

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