Alfa Romeo a fait le plein de confiance avant Bakou

L’équipe Alfa Romeo a enfin réussi à ouvrir son compteur de points lors de la cinquième manche de la saison à Monaco grâce à la dixième place d’Antonio Giovinazzi à l’arrivée de l’épreuve dans les rues de la Principauté.

Frederic Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, estime que tout son personnel va désormais aborder la prochaine manche de l’année à Bakou avec beaucoup plus de confiance après avoir connu son premier week-end « propre » à Monte Carlo.

« Nous abordons la prochaine course pleins de confiance en notre équipe, notre voiture et nos chances.«  nous explique le Français.

« Briser notre canard et marquer un point à Monaco a été important, principalement du côté psychologique, car nous avons finalement eu un week-end où la malchance n’a pas freiné notre progression.« 

« Nous ressentons toujours un peu de déception car nous savons que nous aurions pu terminer encore plus haut sur la route, mais cela montre simplement le potentiel que nous avons encore.« 

« Nous arrivons à Bakou prêts à continuer à placer nos voitures en Q2 et au-delà, faire une autre bonne course et, espérons-le, ramener à la maison un autre bon résultat. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Alfa Romeo occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la huitième place avec un seul point marqué en cinq courses.

La Red Bull de Max Verstappen inspectée en profondeur après le GP de Monaco

Les délégués techniques du Grand Prix de Monaco ont choisi la Red Bull de Max Verstappen à la fin de l’épreuve monégasque pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité.

Après l’arrivée du Grand Prix de Monaco, c’est la Red Bull du vainqueur de l’épreuve Max Verstappen qui a été choisie par la FIA.

« Après la course du Grand Prix de Monaco, la voiture numéro 33 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour des inspections physiques plus approfondies. » peut-on lire dans le rapport de la FIA.

« Ont subi des inspections physiques : le pédalier, y compris les maîtres-cylindres de frein, la détection de la position de la pédale d’accélérateur, les amortisseurs associés, l’environnement de la cellule de survie, des capteurs et leur enracinement de métier à tisser et leurs connexions à la SECU et à d’autres unités. »

« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux règlements techniques de Formule 1 2021. »

Après le Grand Prix de Monaco, Max Verstappen a pris la tête du championnat du monde 2021 avec quatre points d’avance sur Lewis Hamilton.

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA.

Les horaires du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021 (Bakou)

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, sixième manche du championnat du monde de F1 qui se déroule ce week-end du 4 au 6 juin à Bakou.

Après un format de week-end chamboulé lors de la dernière manche à Monaco avec les essais libres disputés le jeudi, nous revenons cette semaine sur un programme plus classique avec les essais libres le vendredi, la qualification le samedi et bien-sûr la course le dimanche.

Évidemment comme pour toutes les autres courses du championnat, vous pourrez suivre gratuitement toutes les séances de roulage en direct via notre live texte sur F1only.fr (essais libres 1, 2 et 3, qualifications et le Grand Prix).

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les horaires (heure de Paris) de toutes les séances programmées ce week-end à Bakou.

Pour suivre la séance de qualifications en direct, cliquez ici pour accéder au live.

Horaires GP d’Azerbaïdjan 2021  (heure de Paris)

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L’avenir de Sergio Perez chez Red Bull sera discuté cet été

Le consultant motorsport de l’équipe Red Bull, Helmut Marko, assure que l’avenir de Sergio Perez chez Red Bull ne sera pas discuté avant la trêve estivale au mois d’août.

Le Mexicain a rejoint l’équipe Red Bull Racing cette année après avoir été remercié par Racing Point (désormais Aston Martin) pour le remplacer par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Depuis le début de l’année, Perez rencontre quelques difficultés pour s’adapter au pilotage si particulier de la Red Bull RB16B, et jusqu’à présent, il a systématiquement été dominé par son coéquipier Max Verstappen en course.

Le contrat de Sergio Perez n’étant que d’une seule saison, les discussions concernant son avenir au sein de l’équipe de Milton Keynes vont avoir lieu très prochainement, mais Helmut Marko insiste sur le fait que ces discussions ne débuteront pas avant cet été.

« Nous commencerons à discuter [du contrat de Perez] au plus tôt à la pause estivale. » a déclaré Helmut Marko au site Formel1.de.

« Nous sommes un partenaire très recherché sur le marché des transferts, et je ne pense pas qu’un pilote entrera en négociations ou trouvera un accord avec une autre équipe avant d’avoir essayé avec nous. »

« Nous sommes pour le moment entièrement concentré sur le championnat et nous ne voyons aucun problème concernant qui sera le coéquipier de Max Verstappen l’an prochain. Ce sera certainement quelqu’un de compétitif, mais il y a encore du temps. »

Concernant les performances de Perez cette année au volant de la Red Bull, Marko estime que le Mexicain affiche un très bon rythme en course mais doit impérativement s’améliorer lors des qualifications.

« Sergio est un pilote très compétitif et il a encore du temps. Il faut commencer par le positif, c’est son rythme de course. »

« Il est très bon et parfois il est sur le même rythme que Max. Il l’a prouvé à Monaco, il y a trois ou quatre tours où il a fait les meilleurs chronos avec des pneus déjà très usés. »

« Donc, le rythme de course est là. Le domaine où il nous en manque encore, ce sont les qualifications. Nous devons voir une amélioration à ce niveau. »

Au classement des pilotes, Sergio Perez occupe actuellement la cinquième place avec 44 points marqués en cinq courses quand son coéquipier Max Verstappen mène le championnat du monde avec 105 points.

Le PDG de McLaren va courir à Zandvoort en GT4 European Séries

Zak Brown, le PDG de McLaren, et Richard Dean rejoindront leur équipe GT4 European Series pour la troisième manche de la série à Zandvoort les 18 et 20 juin.

Les propriétaires de l’équipe United Autosports prendront le volant de la McLaren 570S # 230, rejoignant Bailey Voisin et Charlie Fagg dans la McLaren # 23 et Gus Bowers et Dean Macdonald dans la # 32.

Ce ne sera pas la première fois que Zak Brown courra au volant d’une McLaren GT, après avoir piloté une McLaren MP4-12C GT3 dans la Blancpain Endurance Series en 2012 et le British GT Championship en 2013, aux côtés d’Alvaro Parente.

Fin 2012, Zak Brown et Alvaro Parente ont remporté la dernière manche du British GT Championship pour United Autosports. Depuis lors, Brown et Richard Dean se sont concentrés sur leurs courses historiques en participant à des épreuves de course à travers le monde.

« Je suis tellement excité de reprendre le volant d’une voiture de course à Zandvoort. J’ai testé plusieurs fois avec l’équipe dans notre McLaren et je suis vraiment prêt à me rendre à Zandvoort pour voir ce que nous pouvons faire. » a déclaré Zak Brown.

« Ce sera bien de revenir à la course moderne, après m’être concentré sur la course historique ces dernières années. »

« Bien sûr, Charlie, Bailey, Gus et Dean font un travail fantastique pour nous en tant que pilotes réguliers, mais Richard et moi avons hâte de nous remettre ensemble. »

Avant son propre retour en course, Brown va maintenant tourner son attention sur le Grand Prix d’Azerbaïdjan de ce week-end, où il espère que son équipe McLaren décrochera un aussi bon résultat que celui obtenu par Lando Norris à Monaco (troisième place).

A Bakou, Ocon veut prolonger sa série d’entrée dans les points

Esteban Ocon est entré pour la quatrième fois d’affilée dans les points en terminant neuvième à Monaco. Le Français cherchera à augmenter son compteur à Bakou, un autre circuit urbain aux caractéristiques uniques.

Lors de la dernière manche à Monaco, le pilote Alpine a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place et a donc marqué deux points, mais pour ce week-end en Azerbaïdjan, le Normand visera plus haut dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

« J’aime piloter à Bakou, un circuit très inhabituel où tout peut arriver comme nous l’avons vu dans le passé. » nous explique le pilote Alpine.

« C’est un tracé intéressant avec de longues lignes droites, suivies par des virages très difficiles et très rapprochés dans le deuxième secteur. On passe de Monaco – un circuit en ville, court et où les dépassements sont difficiles – à Bakou, un autre tracé urbain presque à l’opposé puisqu’il est long et offre de nombreuses opportunités de dépassement. »

« L’atmosphère de ces circuits urbains est toujours unique. Tout semble vraiment proche de la piste et vous ressentez encore plus la sensation de vitesse. »

« C’est un circuit où l’on peut voir trois voitures ou plus rouler de front en ligne droite et c’est incroyable sur un tracé urbain. »

« C’est ce qui rend la course  aussi excitante, car il y a des opportunités pour gagner des places. C’est un peu difficile de trouver le bon équilibre entre la vitesse de pointe pour les lignes droites tout en n’enlevant pas trop d’appuis sur la monoplace afin de rattraper du temps au tour dans certains des virages les plus lents. »

« Je suis reparti de Monaco assez content. Nous en sommes à quatre entrées consécutives dans les points et nous voulons prolonger cette série. »

« Monaco a souligné certains domaines dans lesquels nous devons progresser. Nous nous attendions à être plus compétitifs que nous ne l’avons été, donc nous viserons plus haut dans le top dix à Bakou. Je n’y suis pas allé depuis quelques années, donc je reprendrai confiance avec la voiture grâce aux séances d’essais comme le week-end dernier. »

Steiner contre l’annulation du temps lors d’un crash en qualifications

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, est contre l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote s’il se crashe lors des dernières minutes d’une séance de qualifications.

A Monaco, le pilote Ferrari Charles Leclerc a déclenché un drapeau rouge dans les dernières minutes de la qualification le samedi après avoir percuté un rail à la sortie du complexe de la piscine.

Ce drapeau rouge a empêché tous les pilotes en piste d’améliorer leur temps au tour et Charles Leclerc a donc conservé sa pole position.

Ce crash dans les dernières minutes de la séance de qualifications a fait couler beaucoup d’encre et nombreux sont ceux qui se sont demandés si le Monégasque ne l’avait pas fait « exprès » pour empêcher ses camarades d’améliorer leur temps au tour.

Depuis, le débat pour savoir si l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote qui se crashe à la fin des qualifications a été relancé, mais le patron de l’équipe Haas estime qu’il ne s’agit pas d’un problème à résoudre dans l’immédiat.

« Je ne serais pas un grand fan de cette mesure si elle était mise en œuvre. C’est évidemment venu parce que Charles Leclerc a frappé le mur assez fort lors de sa dernière manche en qualifications, mais évidemment ce n’était pas intentionnel. » nous explique Steiner.

« Si cela avait été le cas, la FIA aurait vu cela, il est très facile de voir cela sur les données si quelqu’un a fait quelque chose intentionnellement. »

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de lancer cette discussion. Et si au lieu d’un drapeau rouge il n’y avait qu’un drapeau jaune et que certaines personnes ralentissent et pas d’autres – est-ce que nous annulons toujours le tour du gars qui a sorti le jaune? »

« Cela a fonctionné pendant longtemps tel quel, et c’est arrivé une fois, en particulier à Monaco où il est très facile de se crasher, je ne pense pas que ce soit un problème que nous devons résoudre pour le moment. »

« Cela fait partie du risque que vous prenez si vous sortez tard dans les qualifications. Si les gens étaient sortis plus tôt, peut-être que cela ne serait pas arrivé. Je pense que si quelqu’un fait quelque chose exprès, il devrait y avoir des conséquences, mais ce n’était pas le cas à Monaco. »

Ferrari prédit une série de courses « compliquées » à partir de Bakou

Bien que la Scuderia Ferrari ait fait des progrès évidents par rapport à la saison dernière et que lors de la dernière course à Monaco l’équipe italienne a décroché une pole position et un podium, Laurent Mekies se veut très prudent quant à la suite de la saison.

Selon le Français, à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé ce week-end à Bakou, les choses s’annoncent un peu plus compliquées pour Ferrari, notamment parce que les prochains tracés conviendront plus à McLaren, Aston Martin, Alpine ou encore AlphaTauri.

« Désormais, nous entamons une partie de la saison qui s’annonce plus compliquée pour nous. » a déclaré Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« Si en Espagne, la SF21 était clairement la troisième meilleure du peloton et qu’à Monaco nous avions même le potentiel pour gagner, la situation devrait être différente dans les prochaines courses, à commencer par Bakou. »

« Déjà ce week-end [à Bakou] on attend une McLaren très forte, qui devrait très bien s’adapter aux caractéristiques du circuit et donc prendre la tête du groupe derrière les deux équipes en lutte pour le championnat du monde. Nous pensons également qu’Alpine, AlphaTauri et Aston Martin seront également très compétitifs. »

« Notre objectif principal sera d’exprimer tout le potentiel disponible et d’essayer de tirer le meilleur parti de chaque opportunité. Pour utiliser une métaphore du football, nous allons essayer de faire une bonne défense et de frapper la contre-attaque. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points de retard sur McLaren.

Cinquième à Monaco, Sebastian Vettel veut poursuivre sur sa lancée à Bakou

Après des débuts poussifs avec sa nouvelle équipe lors des quatre premières courses de la saison, Sebastian Vettel a enfin réussi à ouvrir son compteur de points lors de la cinquième manche en franchissant la ligne d’arrivée à la cinquième place à Monaco.

Le quadruple champion du monde, qui a rejoint Aston Martin en début d’année après six saisons passées chez Ferrari, a mis un peu de temps avant de se sentir parfaitement à l’aise au volant de sa nouvelle monoplace, mais depuis deux courses, l’Allemand semble plus en confiance avec l’AMR21.

Pour cette sixième manche de la saison qui se dispute ce week-end dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan, Vettel essaiera donc de maintenir son élan après son bon résultat obtenu à Monaco.

« De Monaco, nous nous rendons sur un autre circuit urbain, Bakou – mais c’est un défi très différent. » nous explique Sebastian Vettel.

« Vous pouvez doubler à Bakou, et la dégradation des pneus est beaucoup plus un facteur déterminant, donc, si le samedi reste important, trouver un bon équilibre pour les secteurs techniques et les sections à grande vitesse, tout en mettant en œuvre une stratégie de course forte, sera la clé d’un bon résultat. Nous venons ici après un bon week-end à Monaco et nous voulons maintenir notre élan. »

A la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Aston Martin a annoncé avoir signé un partenariat avec Racing Pride – l’organisme de bienfaisance pour les droits des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres qui travaillent dans l’industrie du sport automobile pour promouvoir l’inclusivité dans le sport et parmi ses partenaires technologiques et commerciaux – un combat que Sebastian Vettel soutient : « Je veux aider à mettre en évidence la positivité autour du message d’inclusion et d’acceptation. » nous explique le pilote allemand.

« Je félicite les personnes qui ont poussé la discussion qui a conduit à une inclusion plus large; mais, également, je suis conscient qu’il faut faire plus pour changer les attitudes et éliminer une grande partie de la négativité restante. »

« C’est formidable de voir Aston Martin apporter son soutien à ce problème – il y a un long chemin à parcourir, mais je suis vraiment heureux que nous puissions jouer un rôle positif. »

A l’occasion de ce partenariat, le logo de Racing Pride sera visible sur les deux Aston Martin à partir du Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde.

Toto Wolff : « Red Bull sera à nouveau fort » à Bakou

Après un Grand Prix de Monaco compliqué pour l’équipe Mercedes [un abandon et une septième place], l’équipe du constructeur allemand arrive à Bakou plus déterminée que jamais après avoir tiré quelques leçons de la manche monégasque.

A Monaco, l’équipe Mercedes a commis une grosse erreur [bien que la malchance ait également joué un rôle dans l’abandon de Bottas] lorsque le Finlandais s’est présenté à son stand pour changer ses pneumatiques.

Le pistolet du mécanicien préposé à la roue avant droite n’était pas emboité sur l’écrou de roue avec le bon angle, ce qui a eu pour conséquence de limer complétement la tête de l’écrou, rendant le changement de pneumatiques impossible pour Mercedes sur la W12 de Bottas.

Il aura fallu attendre plusieurs jours et le retour à l’usine pour que la roue avant droite soit enfin décrochée de la monoplace, ce qui a permis à toute l’équipe de tirer des leçons importantes pour qu’une telle mésaventure ne se reproduise plus à l’avenir.

« Les week-ends comme Monaco sont ceux qui vous incitent à pousser encore plus. Rien n’est facile dans ce sport, et c’est pourquoi nous l’adorons. Nous savons que si vous n’êtes pas à ou proche de 100%, cela vous perdra. » nous explique Toto Wolff avant la sixième manche de la saison.

« Lundi matin, j’ai vu la même énergie qu’au retour des tests [hivernaux] de Bahreïn et cela me plaît. Nous avons disséqué le week-end, posé des questions difficiles sur nous-mêmes et appris des leçons cruciales. J’aurais aimé que nous puissions revenir en course le week-end dernier. »

A Bakou, Toto Wolff s’attend une nouvelle fois à voir des Red Bull en grande forme sur un tracé urbain bien plus adapté à la RB16B qu’à la W12 à l’empattement long.

« Bien qu’il s’agisse d’un circuit urbain très différent de celui de Monaco, nous nous attendons à ce que ce soit un autre circuit délicat pour nous, ne correspondant pas particulièrement aux caractéristiques et aux traits de la W12. »

« Red Bull sera à nouveau fort, tandis que Ferrari et McLaren ont fait de grands progrès récemment. Un objectif clé pour nous doit être d’exploiter les opportunités qui s’offrent à nous sur ces pistes qui ne sont pas adaptées à notre voiture – lorsque les points sont là, nous devons les saisir. »

« Il y aura des va-et-vient dans ce combat qui est passionnant pour le sport et passionnant pour nous. Nous nous attendons à un autre défi dans les rues de la ville et après les résultats de la dernière course, nous sommes plus déterminés et motivés que jamais à rebondir à Bakou. »

Daniel Ricciardo a fait un « reset » avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan

L’Australien Daniel Ricciardo cherchera à rebondir ce week-end à Bakou après un Grand Prix de Monaco à oublier pour lui au volant de sa McLaren.

A Monte Carlo, Daniel Ricciardo n’a jamais été dans le coup de tout le week-end et a franchi la ligne d’arrivée à la douzième place avec un tour de retard sur son coéquipier Lando Norris qui est monté sur la troisième marche du podium.

Après l’épreuve monégasque, le pilote australien a pris un peu de recul pour faire un « reset » et se recentrer sur la prochaine manche qui se disputera ce week-end (du 4 au 6 juin) dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan.

« Monaco n’était pas mon week-end mais je cherche à rebondir. Il était important de prendre le temps de faire un reset et de se recentrer avant de se diriger vers Bakou.«  nous explique Daniel Ricciardo.

« L’équipe et moi avons travaillé dur dans la simulation pour comprendre, analyser et identifier les domaines clés que nous devons améliorer.« 

« Nous savons que la voiture a un bon potentiel, il suffit de rassembler toutes les pièces pour le déverrouiller. Il y a toujours cet élément d’adaptation à une nouvelle voiture qui, j’en suis sûr, viendra avec plus de temps et de kilométrage au volant. »

« Je vais continuer à y travailler, miser sur les progrès que nous avons réalisés au Portugal et en Espagne et essayer de me sentir en union avec la voiture. »

« Bakou est un circuit urbain vraiment cool et une de ces courses où tout peut arriver. La piste est connue pour avoir l’une des plus longues lignes droites du calendrier avec trois voitures pouvant rouler côte à côte lorsque vous vous dirigez vers le premier virage. J’espère que nous pourrons mettre la voiture dans la bonne fenêtre dès le vendredi et passer un week-end solide. »

Au championnat du monde, Daniel Ricciardo occupe après les cinq premières courses de la saison la huitième place avec 24 points marqués contre 56 pour son coéquipier Lando Norris, troisième du championnat.

Aston Martin F1 montre son soutien à la communauté LGBTQ +

L’équipe Aston Martin s‘est associée à Racing Pride, qui continuera à fournir un soutien et des ressources autour de la diversité LGBTQ + et de l’inclusion au sein de l’organisation et de la communauté du sport automobile au sens large.

Tout au long du mois de juin, l’équipe Aston Martin publiera une série d’articles mettant en évidence la force de la communauté LGBTQ + dans le sport automobile; tandis que le logo Racing Pride sera présent sur la carrosserie de l’AMR21 lors du Grand Prix de France.

Racing Pride soutiendra la mise à disposition de personnel de l’équipe de Formule 1 – y compris le développement continu de ses politiques d’inclusivité, notamment en organisant des ateliers qui aident à développer et à favoriser une culture quotidienne et inclusive et en élaborant et en développant des stratégies de soutien pour les membres de l’équipe.

« L’équipe Aston Martin s’est engagée à offrir un environnement sûr et inclusif pour la communauté LGBTQ +, et notre alliance avec Racing Pride nous permet de poursuivre cette ambition – pour notre personnel sur les deux niveaux que ce soit personnel et professionnel. » a déclaré Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Aston Martin.

« En travaillant aux côtés de nos amis de Cognizant [sponsor titre de l’équipe], nous sommes ravis de pouvoir communiquer une position plus proactive – en particulier tout au long du mois de la fierté – mais nous nous engageons pour l’égalité au sein de l’organisation, et c’est une étape mesurable à entreprendre pour mettre en valeur cette détermination. »

« De plus, nous espérons que notre engagement dans ce dossier servira de phare pour que le reste du monde du sport automobile suive notre exemple. »

« Ce partenariat historique entre l’équipe Aston Martin et Racing Pride aura un impact positif largement ressenti pour la communauté LGBTQ +. » a ajouté Richard Morris, co-fondateur de Racing Pride. 

« Nous cherchons à travailler en étroite collaboration avec l’équipe alors qu’elle s’efforce constamment de créer une culture inclusive dans laquelle tous les membres de l’équipe sont respectés, responsabilisés et valorisés. »

« L’engagement de l’équipe Aston Martin à être un leader dans la création d’une véritable égalité – ce que ce partenariat représente – sera une source d’inspiration pour la communauté LGBTQ + au sein du sport, parmi sa base de fans mondiale et dans la société en général.« 

« Cela marque une étape extrêmement importante dans le parcours de Racing Pride pour promouvoir de manière positive l’inclusion LGBTQ + par le biais du sport automobile. »

La F1 était juste une question de marketing pour Renault selon Horner

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, s’est montré assez critique à l’égard de l’ancien PDG de Renault, Carlos Ghosn.

Après plusieurs années de collaboration avec Renault qui auront tout de même permis à Red Bull de décrocher quatre titres constructeurs et pilotes en F1 entre 2010 et 2013, le divorce a été prononcé entre les deux parties à la fin de la saison 2018, l’équipe Red Bull ayant décidé de passer au moteur Honda.

On sait que la relation entre Renault et Red Bull était devenue très tendue lors des dernières années de collaboration et d’ailleurs, l’écurie de Milton Keynes n’a pas hésité à utiliser un moteur Renault rebadgé en TAG Heuer pour ne plus faire apparaitre le logo du constructeur français sur le capot moteur de ses monoplaces.

Désormais équipée d’un moteur Honda, Red Bull développera au cours des prochaines années sa propre unité de puissance via sa division moteur Red Bull Powertrains.

S’exprimant dans le podcast High Performance, le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, n’a pas hésité à tacler l’ancien PDG de Renault Carlos Ghosn qui, selon le Britannique, n’avait tout simplement pas la passion de la Formule 1.

« C’était très difficile parce que nous étions un client. » a expliqué Christian Horner lorsqu’on évoque les années Renault/Red Bull.

« J’ai dû me rendre à Paris trois ou quatre fois pour m’asseoir avec Carlos Ghosn, le président de l’époque, pour lui dire : écoutez, si vous êtes dans ce secteur vous dépensez beaucoup d’argent, mais vous pourriez aussi avoir besoin de dépenser un peu plus, plus judicieusement. Sinon, vous gaspillez ce que vous dépensez maintenant et vous n’obtiendrez rien en retour. »

« Mais son cœur n’a jamais été en Formule 1. C’était juste une question de Marketing qui cochait la case. »

« Cette passion et ce dynamisme – s’il ne les avait pas – comment pouvait-ton s’attendre à ce que cela se ressente dans son organisation. »

« Leur PDG actuel [Luca de Meo, ndlr] est plein de passion et cela stimulera les performances et les résultats car cela émane du sommet. »

Depuis le début de la saison 2021, l’équipe Renault est devenue Alpine F1 Team sous l’impulsion du nouveau PDG du groupe. Alpine est la seule équipe de la grille à utiliser un moteur Renault.

Ocon laisse son management s’occuper de son contrat pour 2022

Le Français Esteban Ocon a déclaré qu’il préférait laisser son management s’occuper des discussions contractuelles concernant son avenir avec l’équipe Alpine en F1.

Le pilote Alpine Esteban Ocon arrive en fin de contrat à la fin de cette saison 2021 avec l’écurie du constructeur français qu’il a rejoint en 2020 pour une période de deux années.

Pour 2022, on sait que Fernando Alonso est sous contrat avec l’équipe Alpine, mais l’avenir d’Ocon est encore incertain, notamment parce que la carrière du Français est gérée par Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

Interrogé pour savoir s’il aimerait conserver Esteban Ocon dans son équipe l’an prochain, Laurent Rossi, PDG d’Alpine, s’est montré très clair sur le sujet lors du dernier week-end de course à Monaco.

« Effectivement, c’est quelque chose que nous envisageons et Esteban fait tout pour que nous le gardions dans l’équipe. » a déclaré Rossi.

« Je m’en voudrais de ne pas y penser. Donc, pour le moment, nous sommes déjà engagés dans des discussions avec son agent et avec son équipe de direction et Mercedes dans son ensemble. »

« Esteban est un excellent pilote, donc je suis assez heureux d’avoir ce type de problème, qui n’en est pas un en fait! »

Rossi avait également balayé la rumeur Pierre Gasly lors de cette conférence de presse, insistant sur le fait que Alpine ne regardait pas ailleurs pour le moment.

« En ce moment, j’envisage Esteban, comme je l’ai mentionné plus tôt. Fernando sera également avec nous l’an prochain. Si nous voulons continuer sur la lancé que nous avons, nous le ferons. »

« Pierre [Gasly] est évidemment un grand pilote de valeur, mais pour le moment, il n’est pas considéré je dirais. »

Interrogé sur son avenir par le magazine britannique Autosport, Esteban Ocon a déclaré que même s’il était flatté d’avoir lu les commentaires de Rossi, il gardait la tête baissée et se concentrait sur sa propre performance, laissant les discussions contractuelles à sa direction.

« C’est toujours agréable d’obtenir de bons mots de la part de votre chef d’équipe.«  a déclaré le pilote français.

« Pour le moment, je me concentre sur la piste plus que sur toute autre chose. et je laisse ma direction faire le travail [à propos du contrat]. »

D’après les récents propos de Laurent Rossi, tout porte à croire que l’équipe Alpine cherche une certaine stabilité pour 2022 et devrait donc, sauf grosse surprise, conserver son actuel duo de pilotes l’an prochain.

Pour Wolff, Verstappen peut battre Hamilton s’il ne commet plus d’erreur

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que Max Verstappen pourrait battre Lewis Hamilton au championnat du monde cette saison, mais il insiste sur le fait que le Néerlandais ne devra plus commettre aucune erreur.

Depuis que la saison 2021 a débuté, le pilote Red Bull Max Verstappen est le seul pilote de la grille qui se bat directement avec le septuple champion du monde Lewis Hamilton pour le titre cette année.

Après le Grand Prix de Monaco qu’il a remporté, Verstappen a pris la tête du championnat du monde et selon Toto Wolff le jeune pilote Red Bull pourrait très bien battre le Britannique en 2021 et décrocher son premier titre mondial.

« Oui, il peut le faire, mais il commet encore de petites erreurs parce qu’il est jeune. » a répondu Toto Wolff au Frankfurter Allgemeine Zeitung lorsqu’on lui demande s’il pense que Max Verstappen a les capacités de battre Lewis Hamilton cette année.

« Sa vitesse et sa maîtrise de la voiture sont excellentes, mais il ne doit plus commettre d’erreurs car Lewis est à son meilleur niveau. C’est un nouveau défi qu’il n’a jamais connu en Formule 1 auparavant, donc en même temps, cela nous convient. »

L’Autrichien a profité de cet entretien pour remettre un petit coup de pression sur l’équipe Red Bull en affirmant que Max Verstappen et Sergio Perez auraient dû décrocher toutes les pôles positions depuis le début de l’année avec la RB16B.

« Red Bull ne peut pas nier son rôle de favori, c’est la réalité. En réalité, Red Bull aurait dû être en pole position à chaque course parce qu’ils ont le package le plus rapide. »

Avant la sixième manche du championnat du monde qui se déroule du 4 au 6 juin dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan, Red Bull mène le championnat constructeurs avec un seul point d’avance sur Mercedes.

Au championnat des pilotes, Max Verstappen est en tête avec une petite marge de quatre points sur Lewis Hamilton.

Alonso rappelle que Bakou est généralement un week-end « imprévisible »

Ce week-end, Fernando Alonso se rend en Azerbaïdjan pour la quatrième fois seulement de sa carrière en Formule 1. L’Espagnol cherchera à obtenir sa troisième arrivée consécutive dans les rues de la capitale.

Après un Grand Prix de Monaco très décevant pour le pilote Alpine (dix-septième en qualifications et treizième à l’arrivée de l’épreuve), l’Espagnol espère pouvoir saisir quelques opportunités à Bakou dans une course bien souvent imprévisible.

« J’ai toujours apprécié Bakou avec ses virages difficiles et ses nombreuses opportunités de dépassement. » nous explique Alonso avant la sixième manche de la saison 2021.

« Après deux circuits où il était difficile de doubler, cela fera du bien de retrouver une piste plus propice aux dépassements. Je me suis qualifié en dehors du top dix lors de mes deux dernières courses ici, mais j’ai toujours fini dans les points. »

« Cela montre que tout peut arriver dans ce qui est généralement un week-end très imprévisible. Le circuit présente plusieurs facettes. La priorité est la vitesse de pointe, mais le secteur intermédiaire dépend davantage des appuis et de l’adhérence mécanique. »

« C’est dur pour les machines comme pour les hommes et il sera crucial de trouver le bon équilibre avec les réglages. »

Bakou sera la deuxième course en ville de la saison après Monaco et il s’agira donc d’un autre circuit sur lequel les pilotes devront une fois de plus être totalement en confiance au volant de leur machine, ce qui n’est pas encore complétement le cas d’Alonso.

« Je me sens de plus en plus confiant à chaque course. » souligne Fernando Alonso.

« Je pense que nous pouvons voir que ceux qui arrivent cette année dans de nouvelles équipes mettent un peu de temps pour s’adapter et c’est également mon cas. »

« C’est tout un processus durant lequel nous apprenons et essayons d’améliorer la voiture. Nous sommes toutefois conscients que 2022 sera une année importante et c’est en quelque sorte une année de préparation. »

« La monoplace offrait de bonnes sensations sur des courses comme Portimão et Barcelone, donc nous sommes convaincus que nous pouvons nous appuyer sur ces performances et en tirer des leçons pour marquer plus régulièrement des points et nous battre avec nos adversaires directs. »

Les pneus Tendres proposés pour la première fois à Bakou par Pirelli

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a décidé de proposer pour la première fois ses pneumatiques les plus Tendres pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, sixième manche du championnat du monde (du 4 au 6 juin).

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, les pilotes auront donc à leur disposition les gommes C3, C4 et C5, soit les mêmes que celles utilisées à Monaco la semaine dernière.

Pirelli justifie ce choix parce que le pneu Dur n’a pas du tout été utilisé par les équipes lors de la course en 2019 (dernière fois que la F1 s’est rendue à Bakou). Pirelli espère donc apporter plus de choix stratégiques aux équipes ce week-end en leur proposant les trois gommes les plus Tendres de sa gamme.

« D’un circuit unique à l’autre: Bakou propose un test très différent de Monaco, mais la précision nécessaire pour éviter les ennuis est similaire. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Pour la première fois, nous apportons les pneus les plus tendres de la gamme en Azerbaïdjan, comme on le voit également à Monte Carlo. La raison de cette nomination est que le pneu Dur n’a pas du tout été utilisé dans la course de Bakou en 2019, alors que le médium a été largement utilisé. »

« En réalignant les nominations, nous espérons voir les trois composés jouer un rôle important et conduire à des stratégies différentes. »

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La semaine a été « chargée » à Enstone pour Alpine avant Bakou

Malgré les deux points de la neuvième place d’Esteban Ocon, le bilan monégasque était décevant pour l’équipe Alpine qui a perdu sa cinquième place au championnat constructeurs.

Ce week-end, le Grand Prix d’Azerbaïdjan, sixième manche du championnat du monde, offre à l’écurie du constructeur français une nouvelle occasion d’obtenir un bon résultat et Alpine va introduire une petite évolution sur l’A521 pour mettre toutes les chances de son côté.

« Monaco a mis un petit coup d’arrêt dans notre progression après deux courses prometteuses au Portugal et en Espagne. » nous explique le directeur exécutif d’Alpine, Marcin Budkowski.

« C’était dans l’ensemble une mauvaise performance et l’équipe ne doit pas s’en cacher. Même si nous avons pris des points, nous ne sommes pas satisfaits de notre performance par rapport à nos concurrents directs. »

« Certaines des écuries face auxquelles nous nous battions récemment étaient clairement plus compétitives que nous et elles en ont grandement profité. Nous devons en tirer les leçons et appliquer celles qui seront naturellement liées à Bakou, un autre tracé urbain où les composés de pneumatiques seront les mêmes qu’à Monaco. »

« Nous avons utilisé cette période [entre les deux courses] pour nous rassembler à Enstone et Viry, apprendre et aller de l’avant. »

Lorsqu’on lui demande comment expliquer que l’équipe n’était pas aussi compétitive que sur les tracés précédents lors de la dernière course à Monaco, Budkowski nous répond : « Nous ne sommes pas parvenus à extraire toutes les performances de notre package et des pneus. »

« Dans les rues de Monaco, tout doit être réuni pour donner confiance au pilote et obtenir le meilleur temps au tour. »

« Nous avons certes trouvé du rythme en qualifications avec Esteban, mais cela est arrivé trop tard pour en profiter véritablement. Une grande partie du succès réside dans la préparation et nous n’avons pas tout à fait réussi la nôtre le week-end dernier. »

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou (du 4 au 6 juin), Alpine Budkowski s’attend à ce que les deux pilotes Alpine retrouvent un peu de performance sur un tracé plus rapide, plus large et sur lequel des faits de course pourraient venir offrir une chance supplémentaire à Ocon et Alonso de terminer bien placés.

« Bakou est également un circuit urbain, mais avec un niveau d’appuis nettement inférieur à Monaco en raison des longues lignes droites et des sections rapides. »

« Nous avons une petite évolution, conformément à notre plan de développement. La semaine a donc été chargée à l’usine pour que tout soit prêt. »

« En parallèle, nous avons mené des analyses et des simulations rigoureuses pour être sûrs de nous rendre à Bakou en ayant compris au mieux nos problèmes à Monaco et qu’ils ne nous affectent plus. »

« Nous avons déjà assisté à des débats très mouvementés à Bakou, donc il sera important de savoir tirer parti des faits de course pour capitaliser dessus. L’objectif est d’être au plus près des avant-postes pour profiter du moindre souci devant. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Alpine occupe la septième place au classement constructeurs avec un point de retard sur AlphaTauri et deux points de retard sur Aston Martin.

Après un premier podium avec Ferrari, Sainz se veut prudent pour la suite du championnat

Bien qu’il ait terminé sur la deuxième marche du podium à Monaco, le pilote Ferrari Carlos Sainz se veut prudent pour la suite de la saison parce que son équipe ne sait pas si la SF21 sera de nouveau compétitive lors des prochaines manches.

A Monaco, la Scuderia Ferrari a fait preuve d’une étonnante compétitivité dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté avec une pole position pour Charles Leclerc le samedi et un podium pour son coéquipier le lendemain en course.

« Nous devons évidemment être fiers des progrès que nous avons accomplis et de la compétitivité de la voiture durant ce week-end [Monaco]. » a déclaré Carlos Sainz.

« Ce n’est pas facile d’être rapide à Monaco, et le fait que Charles et moi avons été rapides est dû à la bonne performance de l’équipe et à la façon dont tout a fonctionné. »

« Mais je pense que Mercedes et Red Bull ont encore un avantage sur nous et il sera difficile de se battre de nouveau pour la pole ou la victoire. C’est pour cette raison que le résultat de ce week-end [Monaco] est un peu dur à avaler parce qu’on ne sait pas quand la prochaine chance se présentera. »

Les Ferrari ayant démontré un excellent rythme à la fois dans le secteur 3 de Barcelone et tout le week-end à Monaco, certains ont estimé que l’équipe pourrait être compétitive sur le Hungaroring [programmé le 1er aout], un circuit à basse vitesse où les équipes débarquent avec des packages aérodynamiques à fort appui, mais Carlos Sainz ne veut pas trop s’avancer.

« Regardez les caractéristiques de Monaco et essayez de voir quels circuits sont les plus proches de cela. »

« Même sur les circuits auxquels je suis sûr que vous pensez, comme moi, cela ne veut pas dire que nous allons nous battre pour la pole ou nous battre pour un podium [là-bas]. »

Avant le Grand Prix de Hongrie programmé en aout, la F1 dispute ce week-end la sixième manche de la saison 2021 sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan.

Pour Button, un Bottas moins rapide qu’Hamilton arrange tout le monde chez Mercedes

Le champion du monde 2009 de F1, Jenson Button, estime que Valtteri Bottas n’est tout simplement pas assez rapide face à son coéquipier Lewis Hamilton, mais le Britannique estime que la situation ne semble pas déranger Mercedes puisque le Finlandais « fait le job » en rapportant de gros points.

Depuis qu’il a rejoint l’équipe Mercedes en 2017 en remplacement de Nico Rosberg, Valtteri Bottas n’a jamais réussi à battre son coéquipier Lewis Hamilton au championnat du monde avec la même monoplace.

Si le Finlandais a tout de même réussi à signer dix-sept pôles position depuis qu’il roule pour Mercedes, force est de constater que son compteur de victoires reste bloqué à 9 depuis le Grand Prix de Russie 2020.

« Lewis est toujours bien placé, il a confiance en lui et j’ai toujours dit que chaque pilote avait une faiblesse, mais pour le moment, Lewis ne montre pas vraiment de faiblesses, donc ça fait mal, c’est difficile de le battre comme ça.«  explique Jenson Button à nos confrères de PlanetF1.

« Mais Valtteri n’a tout simplement pas été assez rapide, c’est tout, il n’est pas assez rapide pour le moment. En qualifications, il a parfois fait un excellent travail, mais en course, il n’est généralement pas sur le rythme de Lewis. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Valtteri Bottas pourrait perdre son baquet chez Mercedes à la fin de cette saison [le contrat du Finlandais arrive à son terme fin 2021], le champion du monde 2009 estime que Bottas pourrait finalement arriver à conserver son baquet car la situation entre les deux pilotes arrange tout le monde chez Mercedes.

« Eh bien, le problème est qu’il fait un meilleur travail que Checo [Sergio Perez] dans la Red Bull, c’est donc tout ce dont ils [Mercedes] ont besoin. »

« Lewis soutient Valtteri parce qu’il obtient toute la gloire. Valtteri le défie en quelque sorte en qualifications, ce qui le pousse, mais en course, c’est une victoire facile pour Lewis, et l’environnement est bon parce que Lewis soutient Valtteri et Valtteri ne défie pas vraiment Lewis, ils travaillent ensemble. C’est une excellente situation pour tout le monde, à l’exception des fans. »

Au classement des pilotes, Valtteri Bottas occupe actuellement la quatrième place avec 54 points de retard sur son coéquipier Lewis Hamilton.

Classement des pilotes F1 2021

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