GP de Bahreïn : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Les pilotes de F1 seront en piste ce vendredi 26 mars pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, première manche de la saison 2021.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 débuteront à 16h00 (heure de Paris).

Il est bon de noter qu’en raison d’un changement de format des week-ends de course cette année, les deux séances d’essais libres du vendredi ont été raccourcies et ne dureront plus qu’une heure contre 1h30 auparavant.

Ce samedi 27 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] du Grand Prix de Bahreïn à 13h00 (heure de Paris), alors que les qualifications seront disputées à 16h00 (heure de Paris).

Dimanche 28 mars, le départ du Grand Prix de Bahreïn sera donné à 17h00 (heure de Paris) et la course sera à suivre en direct sur F1only.fr.

Pour suivre la première séance d’essais libres en direct, c’est par ici que ça se passe.

Pour suivre la seconde séance d’essais libres en direct, c’est par ici que ça se passe

Les horaires du GP de Bahreïn (heure de Paris)

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Daniel Ricciardo se sent prêt à faire ses débuts avec McLaren

Avec seulement une journée et demie au volant de la McLaren MCL35M lors des essais hivernaux, cela n’aura pas suffit à Daniel Ricciardo pour être totalement à l’aise avec sa nouvelle monoplace.

Malgré cela, l’Australien a déclaré qu’il se sentait prêt à faire ses débuts dans l’équipe au Grand Prix de Bahreïn, après avoir « travaillé dur » pendant l’hiver – et était désireux de maintenir la forte dynamique récente de l’équipe.

« Nous étions tous préoccupés par le fait que nous n’avions que trois jours – et seulement trois demi-journées par pilote – mais je pense que lorsque la fiabilité fonctionne et que tout se passe bien, c’est suffisant pour se mettre à l’aise. » a déclaré Ricciardo ce jeudi à Bahreïn.

« Je suis sûr que je continuerai à m’améliorer au fur et à mesure que je conduirai la voiture et me familiariserai avec l’équipe. »

« Mais je pense certainement que je suis bien placé pour commencer la saison et je pense que par rapport aux attentes de l’équipe, nous devons vraiment essayer de nous battre et savoir si nous sommes dans ce top trois où l’équipe était l’année dernière. »

« Nous avons travaillé efficacement [durant l’hiver] et je pense que cela montre que ce qui  travaillent obtiennent des résultats, comme l’équipe l’a montré ces deux dernières années. »

« Vu de l’extérieur, en regardant McLaren au cours des deux dernières années, ils ont manifestement pris un virage énorme. Il y a beaucoup d’enthousiasme et de motivation, et il y a un réel sentiment d’élan dans l’équipe. »

En 2020, l’équipe McLaren a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Leclerc sera moins agressif sur les premiers tours cette saison

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a indiqué qu’il serait moins agressif lors des premiers tours de course à partir de cette saison 2021 de F1.

Le Monégasque est entré en collision avec son coéquipier Sebastian Vettel l’an dernier lors du premier tour du Grand Prix de Styrie, forçant la Scuderia Ferrari à retirer ses deux monoplaces dès le début de la course.

Un peu plus tard dans la saison au Grand Prix de Sakhir, le pilote Ferrari a de nouveau commis un erreur de jugement et a percuté la monoplace de Sergio Perez au premier tour, qui a son tour a percuté la Red Bull de Max Verstappen. Là encore, Leclerc a dû abandonner dès le début de course.

S’exprimant ce jeudi à Bahreïn avant le début de la saison 2021, Leclerc a déclaré que le manque de performances de Ferrari en 2020 l’avait contraint à intensifier son agressivité lors des départs de course l’année dernière.

« C’était définitivement un moment difficile pour l’équipe et j’étais extrêmement motivé pour faire quelque chose de spécial – et cette motivation se traduisait parfois par des collisions sur la piste, ce qui n’était pas génial. » a déclaré Leclerc.

« L’année dernière, si vous prenez ici par exemple [au Grand Prix de Sakhir], je me battais avec la Red Bull [de Verstappen] et qui n’aurait pas été possible de garder pour le reste de la course, donc c’était un peu idiot d’avoir un crash à ce moment-là de la course, pour ce type de positions que nous n’aurions pas pu conserver de toute façon. »

« Mais comme je l’ai fait dans le passé avec mes erreurs, j’ai toujours essayé de comprendre pourquoi je les ai faites, et j’ai essayé de ne plus les refaire. »

« Je serai donc toujours aussi motivé pour essayer de faire de bons résultats, et nous devrons essayer de voir où nous en sommes exactement pour adapter mon agressivité en piste. Mais bien sûr, je vais essayer de ne pas reproduire ce type d’erreurs. »

Comme Leclerc l’a mentionné, une Scuderia Ferrari plus forte en 2021 devrait lui permettre d’atténuer son agressivité au premier tour. Mais Leclerc a déclaré qu’il était réticent à tirer complètement un trait sur ce qui, selon lui, est une arme précieuse dans son arsenal.

« À de nombreuses autres occasions, mon agressivité nous a aidés à obtenir de meilleurs résultats. Alors je choisirai mieux mes combats, mais si je dois être agressif à un moment donné pour obtenir de meilleurs résultats, je le ferai. »

« Attendons de voir où nous en sommes [en 2021]. Je pense qu’il y a déjà des signes positifs après les tests et ensuite nous verrons avec certitude à partir de samedi. »

« Dans l’équilibre de la voiture elle-même, dans la façon dont elle se comporte dans les différentes parties des virages, dont l’entrée et la sortie, je pense que c’est un peu mieux, un peu plus facile à conduire, et c’est déjà bien. Et puis nous avons eu des signes positifs. Mais… c’est assez difficile de juger tant que nous n’avons pas tout mis à la limite en qualifications. »

Pleinement engagé en F1, Hamilton ne pense pas stopper sa carrière fin 2021

A la veille de la première course de la saison 2021, le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin 2021 –  insiste sur le fait qu’il n’a pas l’intention de stopper sa carrière en F1, bien que le Britannique indique qu’il se laissera à peu près huit mois pour prendre une décision.

« Dans la position actuelle dans laquelle je me trouve, je ne pense pas que ce soit la fin. » a déclaré le septuple champion du monde ce jeudi à Bahreïn.

« Je pense que cela pourrait être la saison la plus excitante à ce jour; nous avons de nouvelles équipes, nous avons de nouveaux formats, et la concurrence semble plus proche. »

« Je n’ai pas l’impression d’être à la fin, mais seulement dans les huit prochains mois, je saurai si je suis prêt à arrêter ou non. Je ne pense pas que je le ferai, personnellement, mais on ne sait jamais. »

« Je suis pleinement engagé dans ce sport. Je pense que ce sport est le meilleur endroit où être en termes de mesures que nous prenons. »

« Je suis vraiment fier de ce que fait la F1 en ce qui concerne la reconnaissance qu’elle a et c’est une excellente plate-forme pour travailler partout dans le monde et j’adore ce que je fais, et je suis arrivé ici ce week-end plus excité que je ne l’ai été depuis bien longtemps. »

Lors des essais hivernaux, l’équipe Mercedes a connu quelques (rares) problèmes de fiabilité sur sa monoplace, tandis que la W12 semblait vraiment capricieuse du train arrière. L’équipe championne du monde en titre arrive donc à Bahreïn en n’étant pas la favorite pour la première fois depuis quelques années, ce qui rend ce début de saison extrêmement excitant pour le pilote britannique.

« C’est extrêmement excitant pour nous en tant qu’équipe. » a affirmé Hamilton. « Nous ne sommes actuellement pas les plus rapides, et comment allons-nous travailler ensemble, comment allons-nous nous unir pour arriver là où nous voulons être? »

« Et cela pour moi, je ne peux pas vous le dire… Je suis tellement excité par ce défi et de voir à nouveau certaines des autres équipes se rapprocher, je pense que ça va être génial pour les fans, mais j’aime aussi cette collaboration avec les hommes et femmes de mon équipe en essayant d’atteindre notre objectif commun. »

Max Verstappen veut mettre la pression sur Mercedes chaque week-end

Considéré comme un favori par l’équipe Mercedes depuis les essais hivernaux, le pilote Red Bull Max Verstappen insiste sur le fait que c’est sur la piste ce week-end que la vérité éclatera au grand jour.

Pour rappel, Max Verstappen a terminé les essais hivernaux tout en haut de la feuille des temps lors de la dernière journée des tests, tandis que l’équipe Mercedes a été plutôt discrète durant ces trois jours avec quelques problèmes de fiabilité et d’instabilité sur sa monoplace.

« C’est juste parce que cela n’a pas d’importance. » a répondu le Néerlandais ce jeudi à Bahreïn, lorsqu’on lui a demandé pourquoi il n’aimait pas être qualifié de « favori ».

« Ce qui compte, c’est que vous soyez sur la piste quand cela compte et quand vous pouvez marquer des points. Je pense que vous devez simplement vous concentrer sur votre travail et rester calme, rester concentré, car cela vous distrait. »

Cette année, Max Verstappen devra affronter un nouveau coéquipier chez Red Bull, le très expérimenté Sergio Perez, et le pilote néerlandais a déclaré qu’il s’entendait déjà très bien avec le Mexicain.

« Je connais Checo maintenant depuis de nombreuses années ici dans le paddock, et bien sûr, maintenant que nous sommes coéquipiers, vous obtenez un peu plus d’un aperçu de la façon dont Checo fonctionne. »

« Je pense que jusqu’à présent, tout se passe très bien et il y a de bons retours – nous allons tous les deux dans la même direction. Au moins j’espère que c’est la bonne direction! »

Concernant les sensations qu’il a pu avoir avec sa nouvelle monoplace qui semblait bien plus stable que celle de la saison dernière vu de l’extérieur pendant les essais hivernaux, Verstappen a confirmé que la RB16B était nettement plus prévisible que sa devancière.

« Je pense que la chose la plus importante lors des essais était que la voiture est assez prévisible, même avec les changements de direction du vent et de température, donc ça fait du bien. »

« J’espère juste qu’en tant qu’équipe maintenant, nous pourrons vraiment marquer un bon nombre de points et vraiment mettre la pression sur Mercedes chaque week-end de course. »

Fernando Alonso est en F1 pour « donner un élan » à Alpine

Avec deux titres mondiaux à son actif, Fernando Alonso dit que son retour en Formule 1 ne consiste pas uniquement à essayer d’en ajouter un troisième à son palmarès, l’Espagnol insistant sur le fait qu’il est tout aussi concentré sur le développement et l’amélioration de l’équipe alpine qu’il souhaite faire progresser sur la grille cette année.

Après avoir quitté la F1 et l’équipe McLaren à la fin de 2018, l’Espagnol avait pourtant suggéré qu’il ne reviendrait en F1 que pour ajouter plus de trophées et se battre pour des victoires et des titres, mais maintenant qu’il est de retour avec Alpine, l’Espagnol semble avoir une vision plus large de ses objectifs.

« Je n’ai pas d’objectif clair sur ce que je veux accomplir lors de ce retour. » a déclaré Alonso ce jeudi à Bahreïn.

« Ce que je veux faire, c’est me tester et essayer d’aider l’équipe dans ce moment important de cette transition de Renault à Alpine et avec ce grand avenir que cette équipe a pour les années à venir avec l’arrivée du nouveau règlement. »

« Je suis ici pour aider l’équipe avec l’expérience et les connaissances que j’ai pu accumuler au fil des ans et essayer de donner un élan à l’équipe qui pourra continuer à partir de 2022 et dans le futur. »

« Nous aimons tous gagner, mais il n’y en a qu’un qui peut le faire tous les dimanches et à la fin de l’année, un seul peut devenir champion, c’est donc un objectif très difficile à fixer. »

« Je serai heureux et je considérerai cela comme un succès si nous avons grandi ensemble – l’équipe et moi-même – dans les années à venir, et si nous sommes un prétendant tôt ou tard. »

Désormais âgé de 39 ans (bientôt 40 ans), Fernando Alonso est devenu le second pilote le plus âgé de la grille après Kimi Raikkonen (41 ans). Mais le pilote espagnol n’a pas l’impression que le temps joue contre lui, bien au contraire.

« Je pense que la Formule 1 ou le sport en général n’accepte pas les mathématiques qui permettent de planifier les choses à l’avance. Vous essayez juste de rendre votre voyage aussi amusant que possible et aussi agréable que possible. »

« En même temps, vous travaillez dur pour obtenir les résultats et réaliser les rêves que vous avez en tête. Donc ce n’est pas différent pour moi, je dois essayer de faire de ce retour un bon coup pour essayer de gagner des courses ou essayer d’être aussi compétitif que possible, mais pas avec un objectif clair. »

« Jusqu’à présent, j’aime ça et je sais que la question répétée est sur mon âge et mon retour mais je suis un peu surpris parce que je ne suis pas si vieux … le champion du monde [Lewis Hamilton], le gars qui domine le sport, a 35 ou 36 ans ou quelque chose comme ça. Ce n’est pas comme si j’avais 20 ans de plus. »

Vettel se sent très détendu avant sa première course avec Aston Martin

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a pris pour habitude de donner un surnom à chaque monoplace qu’il pilote depuis quelques années et l’Aston Martin AMR21 n’a pas échappé à la règle cette saison.

Après avoir donné des noms à consonance italienne à toutes ses Ferrari depuis 2015, le pilote allemand a décidé d’utiliser son passage chez Aston Martin comme source d’inspiration pour un surnom sur le thème de James Bond.

« Honey Rider. » a déclaré Vettel ce jeudi à Bahreïn lorsqu’on lui a demandé quel serait le surnom de sa nouvelle monoplace, faisant référence au personnage d’Ursula Andress dans le tout premier film de « James Bond contre Dr. No ».

« C’est la première du genre, une nouvelle histoire, alors nous avons pensé que c’était une bonne histoire. »

Sur un plan purement sportif, Vettel s’est dit détendu avant de faire ses débuts officiels avec l’équipe Aston Martin ce week-end au Grand Prix de Bahreïn.

« Je suis assez content. Je me suis tout de suite senti à l’aise. Malgré le peu de roulage (Vettel n’a bouclé qu’une centaine de tours lors des essais hivernaux en raison de problèmes de fiabilité), je pense… je me suis bien entendu avec la voiture. »

« Il y a des choses sur lesquelles je dois encore travailler et auxquelles je dois m’habituer, mais je pense que le temps va s’occuper de ces choses et même avec plus de tours lors des tests, il y aurait encore des choses auxquelles il faudrait s’habituer. Je suis assez détendu, je pense que ça ira. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il se sentait prêt d’affronter son nouveau coéquipier Lance Stroll, Sebastian Vettel a insisté sur le fait qu’il était là pour affronter tous les pilotes de la grille et pas seulement son voisin de garage.

« Non, je ne fais pas la course avec Lance, vous savez? Je fais la course avec tout le monde sur la grille et je pense que nous le faisons en équipe. »

« Nous n’avons pas fait assez de roulage et je pense aussi que du côté de Lance, ce n’était pas fluide. Nous verrons quand nous sortirons demain [en essais libres]. »

« Il faudra un peu de temps pour m’habituer à tout, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas bien faire. »

Sainz étonné des grandes différences entre chaque F1 qu’il a pu piloter

Le pilote Ferrari Carlos Sainz – qui débute cette saison 2021 avec une quatrième nouvelle équipe pour lui depuis ses débuts en F1 – se dit extrêmement étonné des différences entre chaque monoplace qu’il a pu piloter jusqu’à présent.

Le pilote madrilène a rejoint la Scuderia Ferrari cette année après avoir passé les deux dernières saisons chez McLaren aux côtés du jeune Lando Norris.

Les essais hivernaux 2021 ayant été très courts (seulement trois jours), Sainz a admis qu’il aurait bien voulu avoir un peu plus de kilométrage sous la ceinture avant d’attaquer la saison avec sa nouvelle équipe, mais le coéquipier de Charles Leclerc s’en contentera.

« D’après les opportunités disponibles, je pense que nous avons fait du très bon travail cet hiver pour arriver ici aussi … préparé que possible. » a déclaré l’Espagnol ce jeudi à Bahreïn.

« J’ai fait beaucoup de simulateurs, et les trois jours que nous avons passés ici, se sont bien déroulés. J’aurais juste aimé avoir plus de kilométrage dans la voiture, j’aurais aimé que les essais hivernaux soient un peu plus longs que ce qu’ils étaient, mais tout compte fait, je me sens prêt pour débuter. »

Depuis le début de sa carrière, Carlos Sainz a déjà changé trois fois d’équipe en passant de Toro Rosso à Renault, puis de Renault à McLaren et enfin chez Ferrari en 2021.

« Je pense que le fait d’avoir cette expérience d’avoir changé d’équipe assez souvent peut aider. »

« Ce dont je suis évidemment sûr, c’est que dans la première course, vous n’êtes jamais aussi prêt que dans une deuxième ou troisième année d’expérience avec une voiture ou avec une équipe.« 

« Mais en même temps, si la sensation avec la voiture et avec l’équipe est très bonne, vous pouvez toujours performer à un très haut niveau. Il est très difficile de savoir exactement combien de temps il faudra à un pilote [pour se mettre à l’aise]; il y a eu des équipes qui m’ont pris une ou deux courses, d’autres équipes où ça m’a pris définitivement plus de temps que ça. »

« Difficile à dire, et tant que je n’aurai pas fait les premières courses, je ne pourrai pas vraiment dire quand je me rapprocherai de la limite de la voiture. »

Le pilote espagnol a tout de même ajouté qu’il avait pu ressentir une grande différence de style entre sa Ferrari et la McLaren qu’il pilotait l’an dernier et admet être toujours aussi étonné de constater à quel point des machines si différentes peuvent être si proches lors des qualifications.

« Elles sont très différentes, c’est incroyable. Je ne comprends toujours pas comment les voitures de Formule 1 peuvent atteindre un temps au tour très similaire en étant si différentes. »

« C’est super intéressant parce que chaque voiture a ses forces, ses faiblesses, des choses qui vous surprennent toujours, et vous devez vous adapter à son style de pilotage et vous êtes là en train de découvrir comment vous adapter pour essayer de maximiser toutes les faiblesses et tout les avantages que cette voiture vous offre. »

« Mais ce qui m’étonne le plus, c’est à quel point toutes les voitures semblent différentes, mais à quel point elles sont proches du temps au tour en ce qui concerne les qualifications. C’est en fait une bonne chose de la Formule 1, car vous ne l’avez pas dans toutes les autres catégories. »

Pirelli célèbre son 400e Grand Prix en F1 ce week-end à Bahreïn

A Bahreïn ce week-end pour la première manche de la saison 2021 de F1, Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, célébrera son 400e Grand Prix en catégorie reine du sport automobile.

Le premier Grand Prix auquel Pirelli a participé était la course inaugurale du premier championnat du monde de  Formule 1 à Silverstone en 1950 qui a été remportée sur une Alfa Romeo par Giuseppe Farina.

Une réplique du pneu Pirelli Stella Bianca, utilisé par Farina lui-même pour remporter le Grand Prix de Grande-Bretagne, est actuellement exposée au nouveau musée du circuit de Silverstone, en Angleterre, récemment inauguré.

Depuis, le fabricant de pneus italien a accumulé 240 victoires, 243 pole positions, 247 tours les plus rapides et 727 podiums en Formule 1.

Le Grand Prix de Bahreïn 2021 représentera une étape importante pour Pirelli, qui est un acteur de premier plan dans le sport automobile depuis plus de 110 ans à commencer par la victoire de Pékin-Paris en 1907.

Au cours de l’année, diverses activités sont prévues sur les réseaux sociaux de Pirelli pour célébrer l’occasion, dont une vidéo et l’infographie ci-jointe qui raconte l’histoire de Pirelli en Formule 1 en chiffres jusqu’à aujourd’hui.

« Chez Pirelli, nous sommes très fiers de notre histoire, donc pouvoir célébrer les 400 Grands Prix est pour nous une grande satisfaction.«  nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Nous arrivons à cette étape au tournant d’une nouvelle ère, à savoir au début de la dernière saison de Formule 1 avec des pneus 13 pouces avant le passage aux pneus 18 pouces et de nouvelles règles techniques très variées à partir de l’année prochaine. »

« Alors que nous retraçons notre passé, nous sommes donc ravis d’écrire également le prochain chapitre de notre histoire. »

Pour rappel, la Formule 1 a récemment prolongé son contrat avec Pirelli, qui restera fournisseur officiel jusqu’à la fin de la saison 2023.

Kimi Raikkonen confirme « un pas en avant » avec le moteur Ferrari

Kimi Raikkonen a confirmé que le moteur Ferrari monté à l’arrière de sa monoplace cette année était bien plus puissant que le précédent, cependant, le pilote finlandais se montre prudent à la veille de la première course de l’année, notamment parce que les autres motoristes ont également amélioré leur moteur cet hiver.

Après des essais hivernaux productifs pour l’équipe Alfa Romeo (elle est l’équipe qui a le plus roulé en trois jours avec AlphaTauri: 422 tours), beaucoup estiment dans le paddock que l’équipe suisse sera un véritable challenger dans le milieu de peloton cette saison.

Lorsqu’on demande à Kimi Raikkonen s’il a pu percevoir une nette différence avec le moteur Ferrari 2021 durant les tests de Bahreïn, le Finlandais confirme que l’unité motrice de Maranello a fait un pas en avant.

« Bien-sûr nous avons un peu plus de puissance, c’est vraiment un pas en avant, mais on s’attend également à ce que les autres motoristes fassent la même chose. » a déclaré Raikkonen ce jeudi à Bahreïn.

« Il faudra voir dans quelle mesure ils se sont améliorés. Mais c’est certainement un pas dans la bonne direction. C’est la même chose avec la voiture, vous en voulez toujours plus, mais je pense que tout va dans le bon sens. »

Interrogé une nouvelle fois sur son avenir en F1, Raikkonen – qui a prolongé pour une seule saison – a indiqué que les performances de l’équipe Alfa Romeo cette année n’influenceraient pas son choix pour 2022.

« Je doute que cela fasse une différence sur ce qui se passera l’année prochaine. Évidemment, mieux nous performons et plus nous sommes heureux en tant qu’équipe mais aussi en tant que pilote. »

« Je pense donc que les années où vous n’êtes pas là où vous voulez êtres, ce sont toujours de longues années. Ce n’est pas aussi amusant et vous pouvez le voir sur le visage des gens. »

« Là où nous serons cette année après la première course, nous continuerons à travailler et à nous améliorer pour nous trouver là où nous voulons être et j’espère que nous arriverons à marquer régulièrement des points. »

« Mais bien sûr, ce ne sera pas facile, tout le monde veut être là, alors nous continuons simplement à travailler. »

Vidéo : La F1 dévoile sa nouvelle intro pour la saison 2021

Ce jeudi, la Formule 1 a dévoilé sa nouvelle intro (que vous pourrez voir au bas de cet article) pour la saison 2021 qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 23 manches programmées au calendrier.

Cette année, plusieurs pilotes ont changé d’équipe au cours de l’hiver et c’est donc en toute logique que la Formule 1 a dû réaliser un nouveau générique que vous pourrez voir tout au long de la saison avant chaque séance de roulage.

Pas de changement au niveau de la bande son, puisque c’est toujours l’hymne officiel de la F1 composé par le chef d’orchestre Bryan Tyler.

Ce chef d’orchestre a déjà à son actif plus de 70 musiques de films et a été nommé compositeur de film de l’année en 2014 aux Cue Awards.

Contacté par la Formule 1, Brian Tyler n’a pas hésité une seule seconde lorsqu’on lui a demandé de composer le thème de son sport préféré, même s’il était bien conscient du défi à relever.

« Je suis un vrai fan de Formule 1 depuis aussi longtemps que je me souvienne. » nous explique Brian Tyler.

« Je me connecte pour regarder les essais, les qualifications et la course presque à chaque Grand Prix. C’est une histoire tellement incroyable de saison en saison, et c’est une incroyable responsabilité pour moi de pouvoir écrire le thème de mon sport préféré. »

« C’est plus qu’un sport pour moi, il fait partie de ma vie. Donc, à certains égards, la pression que je me mettais était forte, mais mon amour du sport m’a permis de comprendre le pouvoir épique de la F1. »

« En termes d’inspiration directe, j’ai compilé une vidéo de certains des moments les plus marquants depuis que je regarde la F1. J’ai trouvé que ces moments étaient presque toujours émotionnels. »

L’intro 2021 de la F1

Limites de piste : pas de contrôle électronique à Bahreïn

La FIA a décidé de ne pas contrôler électroniquement les limites de la piste à Bahreïn ce week-end et fera confiance aux limites naturelles, notamment au virage 4.

Sur le tracé de Bahreïn, les pilotes ont souvent la fâcheuse tendance à sortir très large à l’extérieur du virage 4, notamment parce que l’entrée de ce virage se prend à une vitesse relativement  élevée car situé à la fin d’une zone de DRS où les pilotes les plus rapides en qualifications peuvent atteindre les 300km/h.

L’an dernier, la FIA avait donc décidé de placer la sortie du virage 4 sous contrôle électronique pour s’assurer que tous les pilotes respectaient bien les limites de la piste à cet endroit.

Mais pour cette édition 2021 du Grand Prix de Bahreïn, la FIA a annoncé qu’elle fera confiance aux limites naturelles de la piste qui sont matérialisées par du gazon artificiel et du gravier.

« Les limites de la piste à la sortie du virage 4 ne seront pas surveillées en ce qui concerne l’établissement d’un temps au tour, car les limites sont définies par le gazon artificiel et le gravier à cet emplacement. Article 27.3 du Règlement Sportif. » indique la direction de course du Grand Prix de Bahreïn ce jeudi.

Présentation GP de Bahreïn

Russell : « en F1, un mauvais résultat peut changer le cours de votre carrière »

Le Britannique George Russell a tenu à rappeler qu’en Formule 1 rien n’est acquis et que la moindre petite erreur peut rapidement changer le cours de votre carrière.

Largement pressenti pour occuper l’un des deux baquets chez Mercedes à partir de la saison 2022, l’actuel pilote Williams George Russell insiste sur le fait qu’il ne faut rien prendre pour acquis en Formule 1 et que si jamais il devait rejoindre l’équipe du constructeur allemand en 2022 ce serait au mérite.

« J’ai récemment dit à Toto [Wolff] que toutes les questions que l’on me posait portaient sur Mercedes et sur les possibilités hypothétiques de la façon dont j’aimerais être le coéquipier de Max Verstappen ou de Lewis. » explique Russell à l’agence de presse PA.

« Mais nous somme loin de tout ça, la Formule 1 est un milieu en constante évolution et très dynamique. Un mauvais résultat, un accident en piste ou hors piste peut changer le cours de votre carrière, donc je ne me laisse pas emporter par moi-même.« 

« Je suis professionnel, je suis ici pour faire le meilleur travail possible chez Williams, mais Mercedes m’a également été si fidèle au cours des six dernières années. Nous sommes ensemble et, si cela se produit, quand cela se produira, ce sera naturel c’est qu’ils jugeront que c’est juste. »

Plus tôt cette année, le PDG de l’équipe Williams, Jost Capito, a déclaré qu’il était très difficile de travailler avec George Russell, un compliment plutôt qu’une réprimande en raison de sa nature exigeante.

« Je suis exigeant. J’essaie de pousser chaque personne de l’équipe, que ce soit les ingénieurs, les mécaniciens, voire même l’équipe du marketing. J’essaie de tirer le meilleur parti de tout le monde. Nous sommes tous ici pour faire de la course, nous ne sommes pas ici pour nous asseoir sur le banc.« 

« Vous devez être aussi exigeant que nécessaire. Ensuite, si tout est sous contrôle comme vous le souhaitez, c’est juste une famille heureuse. »

Il y quelques jours, le PDG de McLaren, Zak Brown, n’a pas hésité à dire que pour lui il semblait évident que George Russell ferait équipe avec Max Verstappen l’an prochain chez Mercedes.

« Oui, je pense que nous verrons Max et George en 2022 [chez Mercedes]. Je pense que c’est la conclusion évidente. » a déclaré Brown au Daily Mail.

« Lewis va remporter son huitième titre cette année et il sera le pilote le plus titré et ils [Mercedes] ont un contrat d’un an avec lui. George pour sa part va sortir de son accord et Max a encore un accord dont il peut sortir. »

« Vous avez l’expérience et la jeunesse de Max d’un côté et la jeunesse de George de l’autre. Si j’étais Mercedes, ce serait un line-up de tueurs pour les cinq prochaines années. »

« Ce qui est intéressant aussi c’est de savoir ce que va faire Red Bull. C’est une question plus difficile à laquelle répondre. »

« C’est difficile pour eux, parce que tout le monde est bloqué et Lewis a passé toute sa carrière avec Mercedes, que ce soit par le bais de l’équipe d’usine ou avec McLaren. »

Zak Brown : « Verstappen et Russell seront chez Mercedes en 2022 »

Le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, est persuadé que Max Verstappen et George Russell seront les deux prochains pilotes de l’équipe Mercedes à partir de la saison 2022.

Chez Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas n’ont signé un contrat que pour une seule saison en 2021, ce qui veut dire qu’il y aura potentiellement deux baquets disponibles au sein de l’équipe du constructeur allemand à partir de la saison prochaine.

A l’heure actuelle, personne ne sait ce que décidera le septuple champion du monde Hamilton pour la suite de sa carrière, tandis que l’avenir de Valtteri Bottas au sein de l’écurie Mercedes devrait certainement se jouer cette saison après déjà cinq années passée à Brackley pour le Finlandais.

Les rumeurs suggèrent depuis quelques mois maintenant que le Britannique George Russell – qui a remplacé Lewis Hamilton l’an dernier au GP de Sakhir – est un sérieux candidat pour obtenir l’un des deux baquets chez Mercedes en 2022, tandis que Max Verstappen est également de plus en plus cité par les différents observateurs du monde de la F1.

Pour Zak Brown, PDG de McLaren, il semble désormais évident que le duo de l’équipe Mercedes l’an prochain sera composé de Max Verstappen et George Russell.

« Oui, je pense que nous verrons Max et George en 2022 [chez Mercedes]. Je pense que c’est la conclusion évidente. » estime Zak Brown, le PDG de McLaren en entretien avec le Daily Mail.

« Lewis va remporter son huitième titre cette année et il sera le pilote le plus titré et ils [Mercedes] ont un contrat d’un an avec lui. George pour sa part va sortir de son accord et Max a encore un accord dont il peut sortir. »

« Vous avez l’expérience et la jeunesse de Max d’un côté et la jeunesse de George de l’autre. Si j’étais Mercedes, ce serait un line-up de tueurs pour les cinq prochaines années. »

« Ce qui est intéressant aussi c’est de savoir ce que va faire Red Bull. C’est une question plus difficile à laquelle répondre. »

« C’est difficile pour eux, parce que tout le monde est bloqué et Lewis a passé toute sa carrière avec Mercedes, que ce soit par le bais de l’équipe d’usine ou avec McLaren. »

« Je pense que Schumacher était profondément un homme Ferrari, bien qu’il ait terminé avec Mercedes. Lewis pour sa part a cette opportunité d’être un homme de carrière Mercedes, donc je ne vois pas pourquoi il partirait. »

Hamilton de retour chez McLaren ?

Lorsqu’on lui demande s’il pourrait envisager de faire revenir Lewis Hamilton chez McLaren dans un futur plus ou moins proche, Brown dit qu’il est pleinement satisfait du duo de pilotes actuel, mais n’écarte pas l’idée.

« Nous sommes vraiment satisfaits de Daniel et Lando et nous les avons sous contrat à long terme. Si j’avais une ouverture, est-ce que je mettrais Lewis dans la voiture? Bien-sûr, mais nous essayons de construire pour l’avenir avec une combinaison de jeunesse-expérience. »

« Si nous ramènerions Lewis maintenant, ce serait pour un contrat d’un ou deux ans, mais nous savons que nous ne sommes pas encore prêts à concourir pour les championnats. Nous devons donc mettre en place un duo de pilotes qui nous amène à cette position et lorsque nous l’aurons atteinte, ils devront être prêts. Daniel [Ricciardo] est prêt maintenant, bien-sûr, mais je ne pense que pas que le moment soit opportun pour Lewis. »

Le circuit de Bahreïn passe au vert à partir de 2022

A la veille de la première manche de la saison 2021, la Formule 1 a indiqué que toute l’énergie qui sera utilisée au Grand Prix de Bahreïn la saison prochaine (en 2022 donc) proviendra de sources d’énergie durables, répondant aux besoins du BIC (Bahreïn International Circuit) tout au long du week-end de course et au-delà.

L’Autorité pour l’énergie durable du Royaume de Bahreïn a récemment achevé une étude de faisabilité qui, une fois pleinement développée, répondra à terme à l’ensemble des besoins énergétiques annuels du circuit.

Cette initiative appuie l’engagement de Bahreïn à accroître l’utilisation des énergies renouvelables dans le Royaume et le plan de la Formule 1 qui est toujours d’avoir des émissions de carbone totalement neutres d’ici 2030. Les plans réduiront les émissions de carbone du site et vont également générer des économies significatives sur les coûts énergétiques globaux.

La phase 1 des travaux (qui n’ont pas été détaillés) débutera cet été et sera achevée au début de l’année prochaine, bien avant le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn 2022. La première phase de ce projet couvrira bien plus que les besoins énergétiques du week-end de Formule 1, avec un surplus à revendre.

« Nous sommes fiers des efforts déployés par le Circuit International de Bahreïn pour rendre la course plus durable avec leurs grands projets pour les années à venir. » a déclaré Stefano Domenicali, le PDG de la F1.

« Ceci est un autre excellent exemple des mesures prises par le pays qui utilise la technologie et l’innovation pour faire progresser ses plans de développement durable. »

« Il s’aligne parfaitement sur notre propre stratégie visant à être net zéro carbone en tant que sport d’ici 2030 et à améliorer notre durabilité sur et en dehors de la piste. »

Trente ans après son père, Mick Schumacher fait ses débuts en F1

Le jeune Mick Schumacher s’apprête à faire ses débuts en Formule 1 ce week-end au Grand Prix de Bahreïn, première des 23 manches de la saison 2021.

Tout juste trente années après son père Michael Schumacher (c’était en Belgique en 1991), le jeune Mick va lui aussi prendre part à sa toute première course en Formule 1 ce week-end, ce sera au volant de la Haas VF-21.

« En y réfléchissant, cela fait trente ans que mon père a pris le départ de sa première course, et maintenant c’est à mon tour. » nous explique Mick Schumacher à la veille du premier Grand Prix de la saison 2021.

« Le fait que je sois en Formule 1 et que je m’apprête à courir – c’est tellement incroyable. Je suis tellement heureux d’être enfin là, enfin capable de courir avec tout le monde et de montrer mon potentiel en travaillant avec une grande équipe. J’apprendrai et m’améliorerai en tant que pilote et en tant qu’humain. »

Pour la première fois de sa carrière donc, le jeune Allemand se retrouvera aux côtés des grands noms de la F1 ce week-end, ce qui représente pour lui un véritable accomplissement.

« Oui définitivement [c’est un accomplissement]. J’ai beaucoup de respect pour chacun d’eux, à la fois en tant que pilotes et en tant que personnes. »

« Ça va être sympa de partir sur la même grille qu’eux et d’être parmi les 20 meilleurs pilotes mondiaux. J’en suis vraiment content. Je suis juste très heureux que les choses commencent maintenant et je suis sur le point de commencer ma première saison en Formule 1. »

Lorsqu’on lui demande sur quel circuit du calendrier il a le plus envie de rouler, Mick Schumacher désigne sans hésiter les tracés de Spa-Francorchamps en Belgique et Suzuka au Japon.

« J’attends vraiment avec impatience Spa (Belgique). Je pense que c’est l’une des pistes les plus emblématiques sur lesquelles courir. »

« Suzuka (Japon) aussi, c’est une piste sur laquelle je n’ai pas encore couru. J’ai parcouru beaucoup de tours dans un simulateur, c’est donc certainement l’une des pistes que j’attends le plus sur ce calendrier et sur laquelle je n’ai pas couru. »

« Évidemment, il y a beaucoup de circuits que j’aime, comme Monza (Italie) aussi. Je suis heureux d’avoir accès à toutes ces pistes dans une voiture de Formule 1 et de ressentir la vitesse dans la voiture. Je suis heureux, fier et j’ai vraiment hâte d’y être. »

Pour sa dernière saison en F1, Honda se sent « très bien préparé »

A la veille de ce qui sera la dernière année de Honda en Formule 1 en tant que motoriste, la firme nippone pense avoir entre ses mains tous les ingrédients pour décrocher un titre mondial en 2021.

Honda a travaillé dur durant l’hiver pour proposer à ses deux équipes un moteur largement amélioré par rapport à celui de la saison dernière, le motoriste japonais ayant décidé d’avancer d’une année l’introduction de son nouveau PU en raison de l’arrêt de son programme en F1 à la fin de cette saison 2021.

Les équipes AlphaTauri et Red Bull vont donc bénéficier d’un moteur plus puissant et plus fiable cette saison comme nous l’explique Toyoharu Tanabe.

« Afin d’améliorer nos performances, nous avons modifié bon nombre de nos composants sur le PU [moteur] afin d’avoir effectivement un nouveau PU pour cette saison. » nous explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Par rapport à l’année dernière, le nouveau moteur a plus de puissance, un centre de gravité plus bas et est très compact. Par conséquent, outre l’augmentation de puissance, le PU a également amélioré le package général et donc les performances des voitures de nos deux équipes. »

Outre une augmentation du rendement de son moteur, Honda a également travaillé sur la fiabilité au cours de l’hiver et aborde la première course de la saison après avoir parcouru plus de 4000 kilomètres lors des essais hivernaux qui se sont déroulés sur le circuit de Sakhir il y a quinze jours.

« Au cours des trois jours de tests de pré-saison sur le même circuit de Sakhir où nous courrons ce dimanche, la Scuderia AlphaTauri a bouclé le plus de tours de toutes les équipes et, combiné avec Red Bull Racing Honda, nos PU ont fait un total de 791 tours, équivalent à 4 281 kilomètres. »

« Cette charge de travail a produit de nombreuses données qui seront utiles du côté du PU et du châssis pour la course de ce week-end et les deux équipes étaient satisfaites de ce qu’elles ont accompli. »

En plus de ce nouveau moteur, Honda compte également sur l’arrivée de deux nouveaux pilotes dans le giron Red Bull cette saison avec d’un côté le jeune et talentueux Yuki Tsunoda (AlphaTauri) et de l’autre le très expérimenté Sergio Perez (Red Bull).

« Nous accueillons également deux nouveaux pilotes dans la famille Honda F1, le très expérimenté et rapide Sergio Perez chez Red Bull et le jeune rookie, Yuki Tsunoda chez AlphaTauri. Nous pensons qu’ils formeront un duo solide avec leurs coéquipiers respectifs, Max Verstappen et Pierre Gasly. »

« Ce sera la dernière année de Honda en Formule 1 et nous pensons que nous sommes très bien préparés sur tous les fronts, du PU au châssis en passant par nos deux solides équipages. Nous prendrons chaque course au fur et à mesure que nous nous efforcerons de réussir notre objectif ultime de remporter le championnat du monde de Formule 1. »

Un nouveau carburant

En plus de toutes ces améliorations, le nouveau moteur Honda fonctionnera cette année avec un tout nouveau carburant développé par ExxonMobil.

Ce nouveau carburant a été développé en étroite collaboration avec Honda et en collaboration avec les ingénieurs de Red Bull, et vise à améliorer la puissance, les performances et la fiabilité.

En l’absence de développement de carburant autorisé en 2020 et d’une seule spécification de carburant autorisée pour cette année, le groupe diversifié de techniciens d’ExxonMobil a concentré son attention sur la création d’une nouvelle formule pour 2021, en concevant le nouveau carburant afin d’extraire les performances maximales du groupe motopropulseur RA621H de Honda.

Dans un premier temps, ce carburant spécial ne sera disponible que pour l’équipe Red Bull Racing en début d’année, et on ne sait pas encore si AlphaTauri pourra également en bénéficier.

Le beau geste de Vettel que Carlos Sainz n’oubliera jamais

Le pilote Ferrari Carlos Sainz a tenu à révéler une anecdote interessante au sujet de Sebastian Vettel et qui remonte à la saison 2014 lorsque le quadruple champion du monde s’apprêtait à quitter l’équipe Red Bull pour rejoindre la Scuderia Ferrari.

A l’époque, Carlos Sainz – qui faisait partie du programme des jeunes pilotes Red Bull – était pilote d’essai pour l’équipe de Milton Keynes et travaillait essentiellement dans le simulateur de l’écurie pour faire en sorte de trouver les bons réglages pour les pilotes présents sur la piste à l’autre bout du monde.

Pour rappel, Vettel et Red Bull ont connu quatre années de gloire entre 2010 et 2013 et ont tous deux remporté quatre championnats du monde consécutifs, tandis que le pilote allemand, après avoir régressé dans la première année de l’ère hybride en 2014, a quitté Red Bull pour se diriger vers Ferrari.

Carlos Sainz, qui travaillait dans l’ombre à cette époque, assure que Sebastian Vettel a pris en compte tout le travail qu’il a fait dans le simulateur pour la première course de l’année en Australie en 2014 et lui a adressé une lettre personnalisée pour le remercier, l’Espagnol ayant passé plusieurs nuits blanches afin d’aider au maximum Red Bull.

« Je vais raconter une histoire: le jour où il a dit au revoir à Red Bull en 2014, j’étais pilote de simulateur et il m’a adressé une lettre. » explique Carlos Sainz lors d’un entretien accordé au média espagnol SoyMotor.

« Il pensait que le travail que j’ai fait sur le simulateur était important pour lui et pour l’équipe, et il a eu le soin de dire au revoir à Red Bull en envoyant une lettre personnalisée à tous les employés. »

« J’étais pilote de simulateur à l’époque. Il savait qu’à quatre heures du matin, je passais des heures à travailler sur les réglages et à recommander des réglages pour sa course australienne, et il a pris soin de m’envoyer une lettre me remerciant pour cet effort dans le simulateur et pour toutes les heures de travail. »

Depuis lors, Carlos Sainz a une affection particulière pour Sebastian Vettel et indique clairement que les deux entretiennent de bonnes relations en dehors du circuit.

« Depuis, j’ai une affection particulière pour lui et j’ai une relation avec lui au-delà des caméras, ce que je ne lui ai peut-être jamais dit et un jour je lui dirai, c’est que depuis de jour-là, j’ai un grand respect pour lui. » a conclu l’Espagnol.

Les horaires du Grand Prix de Bahreïn 2021

Première manche de la saison 2021 de F1, le Grand Prix de Bahreïn se déroule ce week-end sur la piste de Sakhir du 26 au 28 mars.

Pas de surprise pour cette saison 2021, puisque c’est toujours le groupe Canal+ qui détient les droits exclusifs de la F1 en France et vous devrez donc être abonné à la chaîne à péage pour pouvoir regarder les Grands Prix tout au long de la saison.

Petit cadeau tout de même pour cette première épreuve de l’année, puisque Canal+ diffusera le Grand Prix de Bahreïn (seulement la course) en clair ce dimanche 28 mars.

Ce vendredi 26 mars, les deux premières séances d’essais libres [EL1 et EL2] du Grand Prix de Bahreïn seront à suivre sur Canal+, tandis que la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] sera diffusée sur Canal+ Décalé.

La séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn, programmée le samedi 27 mars, sera à suivre sur Canal+ Décalé également. Enfin, le Grand Prix de Bahreîn sera diffusé en clair sur Canal+ ce dimanche 28 mars et sera également à suivre en direct sur F1only.fr.

Notez également que depuis cette saison la durée des deux premières séances d’essais libres du vendredi a été réduite à 1h00 contre 1h30 auparavant.

Les horaires du GP de Bahreïn 2021 (heure de Paris)

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Météo GP de Bahreïn : très chaud samedi, des rafales de vent attendues dimanche

C’est un véritable plaisir de vous retrouver pour cette rubrique météo. Pour la troisième saison consécutive, nous continuerons à vous tenir informés des conditions atmosphériques pour chaque Grand-Prix en publiant un bulletin météo complet avant chaque week-end de course.

Pour la manche inaugurale de ce qui s’annonce être la plus longue saison de l’histoire de la  Formule 1 (rappelons qu’un total de 23 courses est au programme), direction le Moyen-Orient et plus exactement le petit Royaume de Bahreïn.

Lors des essais hivernaux qui se sont déroulés sur ce même circuit de Sakhir il y a deux semaines, les écuries de F1 ont dû composer avec une tempête de sable lors de la première journée de roulage. En effet, de puissantes tempêtes de sable se sont abattues ces dernières semaines sur le nord de l’Arabie Saoudite. Le phénomène n’est pas rare et n’a pas épargné les états voisins comme le Koweït, le Qatar et Bahreïn.

Situation générale

Une petite dépression se forme dès vendredi au-dessus de l’Arabie Saoudite engendrant un temps chaud et des vents sur la côte ouest du Golfe Persique. La progression de cette dépression vers l’ouest samedi laissera un temps beaucoup plus frais et surtout beaucoup plus venteux pour la journée de dimanche.

Vendredi 26 mars – Essais libres 1 et 2

La première séance d’essais libre, d’une durée de 60 minutes et prévue à 14 h 30 heure locale (12 h 30, heure de Paris) se déroulera sous un temps très ensoleillé et particulièrement chaud avec un maximum dépassant 33°C. Le vent sera faible et soufflera du secteur sud-est. Le mercure affichera encore 30°C pour la deuxième séance d’essais libre qui sera donné à 18 h, heure locale quelques minutes après le coucher du soleil.

Samedi 27 mars – Essais libres 3 et qualifications

Avec le décalage de la perturbation au large du Golfe Persique, l’après-midi de la journée de samedi s’annonce un peu moins chaud que la veille et la troisième séance d’essais libre sera marquée par le début d’un changement important de masse d’air. La température sera de 29°C et le vent faiblira lors des qualifications qui débuteront à 18 h, heure locale (16 h, heure de Paris).

Dimanche 28 mars – La course

Le programme météo pour dimanche s’annonce bien différent car le vent du nord-ouest se fera de plus en plus présent dès les premières heures de la journée et les rafales dépasseront 50 km/h en après-midi. Côté mercure, la baisse sera marquée : 21°C sont attendus lors du départ de la course de 57 tours qui sera donné à 18 h, heure locale.

Les vents seront toujours soutenus pour le début de soirée (rafales entre 30 km/h et 45 km/h) et avec les températures plus fraîches par rapport aux jours précédents, on peut donc en toute logique s’attendre à voir le comportement des monoplaces perturbé.

On se retrouve dans 3 semaines pour les prévisions météo du Grand Prix d’Émilie-Romagne (Italie). En attendant et pour suivre les conditions météo en temps réel ainsi que les prévisions horaires pour cette course inaugurale, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo Celinium.