Antonio Giovinazzi n’est pas frustré de ne pas piloter pour Ferrari

En 2021, l’équipe Alfa Romeo va conserver son duo de pilotes composé de Kimi Raïkkönen et Antonio Giovinazzi.

Le pilote italien a été placé dans l’équipe suisse par la Scuderia Ferrari dont il est l’un des pilotes. Cependant, il ne semble pas être une option à moyen terme pour la mythique équipe italienne.

En effet, Ferrari a préféré donner du temps en piste cette semaine à quatre jeunes pilotes de la Ferrari Driver Academy : Mick Schumcacher, Calum Ilott, Robert Shwartzman et Marcus Armstrong.

Assuré d’un baquet de titulaire pour 2021 chez Alfa Romeo, Antonio Giovinazzi préfère se concentrer sur son travail avec l’équipe : « Pour l’instant, je ne me concentre pas sur les autres. » a-t-il déclaré dans une interview à nos confrères de Crash.net.

« Je suis concentré sur moi-même, c’est ce que nous faisons toujours et j’essaie de m’améliorer. Nous verrons ensuite ce qui peut se passer. »

« Se concentrer sur d’autres pilotes n’est pas quelque chose qui me rendra meilleur, alors je me concentre uniquement sur moi-même. » précise encore l’Italien.

Même  s’il avait déjà effectué un roulage avec la Scuderia en 2017, avec une monoplace de 2015,  Giovinazzi garde toujours dans un coin de la tête son rêve de piloter un jour pour Ferrari : « C’est le rêve [de conduire pour Ferrari], mais bien sûr, je sais que Carlos sera là pendant quelques années, ainsi que Charles. »

En effet, Charles Leclerc est en contrat avec Ferrari jusqu’en 2024 alors que son nouvel équipier espagnol à signé pour deux saisons, jusqu’en 2023.

Giovinazzi reste donc concentré sur son travail avec Alfa Romeo : « On ne sait jamais ce qui va se passer, donc pour l’instant je me concentre sur la réussite pour Alfa Romeo. »

« Je sais que je conduirai pour Alfa Romeo la saison prochaine et mon objectif est maintenant de bien faire avec eux, puis nous verrons ce qui se passera en 2022. »

« Je fais également partie de cette famille et c’est formidable de sentir le soutien de Ferrari. Maintenant, je cours pour Alfa Romeo et je veux faire le meilleur travail possible avec eux. »

« Je suis sûr que je fais du bon travail ici et alors nous verrons ce que l’avenir nous réserve. Pour le moment, je suis concentré pour avoir un bon résultat ici et ensuite nous verrons ce qui va se passer. »

« Bien sûr, avoir le soutien de Ferrari est également une bonne chose pour ma carrière. » conclut l’Italien.

Charles Leclerc : « je suis naturellement impatient »

La saison 2020 de l’équipe Ferrari a été très compliquée mais, malgré tout, Charles Leclerc aura réussi à se montrer à son avantage, notamment en dominant son équipier, le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel.

Mais pour le Monégasque, le plus difficile aura été de gérer ses frustrations dans les moments les plus compliqués.

Il a néanmoins conscience de son caractère impatient : « Je suis naturellement impatient. J’aime bien quand tout fonctionne très précisément, surtout dans le cadre professionnel. » a confié le pilote Ferrari dans une vidéo promotionnelle pour le sponsor Armani.

Son état d’esprit lorsqu’il commet des erreurs, est également très important. Il préfère les aborder comme une force pour le futur : « Je ne suis pas quelqu’un qui regarde trop en arrière. Chaque fois que je fais une erreur, je la vois comme quelque chose de positif. »

« Je suis sûr que je peux apprendre de tout ça et devenir une meilleure personne. »

Son entourage est également très important dans son approche de la course : « Je prends mes décisions avec les personnes qui sont proches de moi et en qui j’ai confiance. » précise encore le pilote Ferrari.

En 2021, Charles Leclerc pourra compter sur son nouvel équipier, l’Espagnol Carlos Sainz, pour atteindre l’objectif de la troisième place du championnat des constructeur fixé par son équipe.

 

Russell se sent plus en confiance après avoir remplacé Hamilton chez Mercedes l’an passé

George Russell a vécu une saison 2020 étonnante, marquée notamment par sa pige chez Mercedes lors du Grand Prix de Sakhir, en remplacement de Lewis Hamilton, touché par la Covid.

Une expérience qui aurait pu se solder par un résultat bien meilleur que la 9ème place qu’il a finalement accrochée en course : « C’était incroyable comment tout s’est passé à la dernière minute. Cela a été confirmé mercredi soir et j’étais dans la voiture vendredi. »

« Le week-end s’est déroulé aussi bien que possible, jusqu’à ce que ce ne soit plus le cas, si on peut dire. » s’est confié le Britannique à nos confrères de The Sportman.

Le pilote, retourné chez Williams après cette pige et confirmé au sein de l’équipe britannique pour 2021, est reconnaissant envers l’équipe Mercedes de lui avoir offert cette opportunité : « Je me suis lancé avec l’approche selon laquelle cela ne briserait pas ma carrière mais que je pourrais potentiellement réussir quelque chose. »

« Et je pense que c’était un tremplin important vers, je l’espère, un long avenir en F1 pour moi. »

« J’étais vraiment reconnaissant de cette chance, évidemment pas dans les circonstances que j’aurais souhaité, mais néanmoins avec le temps assez restreint que nous avions, cela m’a donné une chance de montrer ce que je peux faire. »

« Nous avons eu l’occasion de gagner la course deux fois, mais malheureusement, elle nous a échappé à deux reprises. »

« En tant que pilote, au fond de vous, vous y croyez, mais jusqu’à ce que vous gagniez, il peut toujours y avoir un petit élément inconnu. »

« On se sait jamais. Si Lewis devait sauter dans une Williams, où finirait-il ? Le simple fait d’avoir cette chance a définitivement renforcé ma confiance en moi. » conclut George Russell.

Lawrence Stroll dément les rumeurs de rachat d’Aston Martin

Cette semaine, des rumeurs ont fait état d’un possible rachat d’Aston Martin par un autre constructeur automobile.

En effet, la marque chinoise Geely aurait fait part de son intérêt pour devenir actionnaire d’Aston Martin.

Lawrence Stroll, le président exécutif de la marque britannique, cité par un porte parole d’Aston Martin, a tenu à démentir rapidement ces informations : « Lawrence Stroll a décrit la rumeur comme une connerie absolue et totalement fausse. »

« Il [Stroll] a poursuivi en disant qu’il ne pouvait pas être plus enthousiasmé et croire sincèrement au succès futur de l’équipe à long terme. » précise encore le porte parole à nos confrères de RacingNews365.com.

Aston Martin va faire ses débuts en Formule 1 cette année, sous l’impulsion de Lawrence Stroll désireux de relancer sportivement la marque britannique.

Ayant racheté l’équipe Force India en 2019 et après l’avoir renommé Racing Point pour participer à la saison 2020, l’homme d’affaire canadien à choisi de mettre en avant la marque Aston Martin dont il est devenu président exécutif en avril 2020.

Pour cette nouvelle saison, l’équipe a réussi à attirer le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, qui fera équipe avec Lance Stroll.

 

 

 

Yuki Tsunoda va essayer de limiter des erreurs « inévitables » pour un débutant en F1

Cette semaine, la nouvelle recrue de l’équipe Alpha Tauri, Yuki Tsunoda, a pris le volant d’une Formule 1 et plus précisément d’une Toro Rosso STR14 de la saison 2019, sur la piste d’Imola.

Même si ça n’était pas la première expérience du Japonais dans une monoplace de Formule 1, ce roulage lui a permis de s’acclimater à l’équipe et à ses procédures.

L’ancien pensionnaire du championnat F2 est en tout cas très motivé et lucide à l’approche de cette nouvelle aventure dans la discipline reine du sport automobile : « Ça sera ma saison de rookie et je vais pousser fort dès le début pour m’adapter le plus possible à la voiture. »

« Cependant, je n’ai pas peur de faire des erreurs et je vais bien sûr essayer de les limiter. Mais elles sont inévitables au début. »

« Je suis convaincu que je peux apprendre de mes erreurs, comme je l’ai prouvé l’année dernière en Formule 2. »

« Je suis vraiment heureux d’avoir le soutien des fans japonais, et je suis fier d’être celui qui offre un autre pilote japonais à la F1, après Kamui Kobayashi en 2014. »

Depuis le début de sa carrière en Europe, Tsunoda a dû s’adapter à un style de vie assez éloigné de celui qu’il connaissait dans sa ville natale de Kanagawa : « Quand je suis arrivé en Europe pour la première fois, j’ai vécu en Suisse et tout le monde parlait français, ce qui n’était pas facile. »

« C’était également difficile en ce qui concerne la nourriture. J’aime bien manger et j’aime les sushis et la cuisine japonaise en général et devoir changer mon alimentation m’a un petit peu stressé. »

« Cette nouvelle façon de vivre m’a rendu la vie un peu plus difficile, mais l’équipe et mon entraîneur m’ont beaucoup aidé. Je me suis finalement adapté et je suis heureux d’être là aujourd’hui. »

Le pilote japonais arborera le numéro 22 sur son Alpha Tauri, un choix dicté par son admiration pour un champion du monde : « Quand je courais en karting, mon numéro était le 11. Mais en F1 il est déjà pris par Sergio Perez. Du coup, je l’ai doublé pour obtenir le 22. »

 « J’aime aussi ce numéro car c’était le numéro de Jenson Button, un pilote que je respecte beaucoup lorsqu’il a remporté le championnat du monde de Formule 1 en 2009. C’est aussi un numéro utilisé par le pilote japonais Takuma Sato. »  conclut Tsunoda.

Ferrari boucle une semaine complète de tests à Fiorano

Les cinq jours d’essais de la Scuderia Ferrari à Fiorano se sont terminés aujourd’hui, avec Mick Schumacher au volant le matin et le pilote d’essai Callum Ilott prenant le relais pour l’après-midi.

Pas moins de sept pilotes ont pris part au test: outre Mick Schumacher, Robert Shwartzman, Marcus Armstrong et Callum Ilott, les autres étaient les pilotes officiels Charles Leclerc et Carlos Sainz, ce dernier faisant ses débuts sur piste avec le Cheval cabré.

Le Français Giuliano Alesi a également fait ses adieux à la Ferrari Driver Academy, ayant fait ses premiers essais en Formule 1, 30 ans après les débuts de son père Jean dans l’équipe.

En cinq jours, la SF71H a parcouru plus de 500 tours, soit plus de 1500 kilomètres. Ce fut une expérience utile pour les pilotes mais aussi pour l’équipe, permettant à l’équipage de se remettre dans le rythme de la course, de tester toutes les procédures pour la saison à venir, qui au moins pour la première partie sera la même que l’année dernière.

Ce vendredi, Mick Schumacher est sorti en piste peu après 9h30 et a bouclé une cinquantaine de tours supplémentaires [50 tours bouclé également ce jeudi], le tout étant l’équivalant d’une distance de Grand Prix.

Maya Weug, la première fille à rejoindre la Ferrari Driver Academy, et James Wharton, qui a remporté la FDA Scouting World Finals, ont regardé les débats depuis les stands. Puis, à partir de 13h20, Callum Ilott, qui a terminé deuxième derrière Mick Schumacher au championnat de Formule 2 2020, a pris le relais au volant de la SF71H.

Ilott a fait près de 50 tours ce vendredi, parcourant tout le programme préparé par l’équipe sans aucun problème.

« Sept pilotes en piste sur les cinq jours, parcourant plus de 1500 kilomètres entre eux. Cela a  été une semaine très chargée pour l’équipe de Fiorano. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« L’aspect le plus important du test était de donner aux pilotes officiels de la Scuderia, Charles et Carlos, l’occasion de reprendre le volant après la pause hivernale. »

« Pour les gars de la FDA, c’était une autre occasion de faire l’expérience de la conduite d’une voiture de Formule 1. Pour Carlos et Marcus, le test était aussi une « première », car l’Espagnol faisait ses débuts avec sa nouvelle équipe et le Néo-Zélandais expérimentait une Formule 1 pour la première fois. »

« Pour Giuliano, le test représentait un cadeau d’adieu, car son temps avec la FDA a pris fin. Je pense que la meilleure chose à retenir à propos de la semaine a été l’ambiance dans le garage de notre circuit à domicile, avec tous les gars vraiment heureux d’être de retour sur la piste, de se préparer au mieux pour la saison à venir. »

La Scuderia Ferrari reprend maintenant les préparatifs de la saison à venir dans l’usine. Les pilotes Ferrari seront de retour en piste à Bahreïn à la mi-mars pour les essais hivernaux 2021.

Hamilton envisagera la retraite quand il ne prendra plus de plaisir en F1

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a indiqué qu’il envisagerait de partir en  retraite qu’à partir du moment où il ne prendrait plus de plaisir à piloter une monoplace de Formule 1.

Le pilote britannique, aujourd’hui âgé de 36 ans, est arrivé en Formule 1 en 2007 et a fait ses débuts avec l’écurie McLaren-Mercedes avec laquelle il a décroché son premier titre mondial l’année suivante.

En 2013, le pilote britannique a décidé de rejoindre l’équipe Mercedes avec laquelle il remportera ses six autres titres mondiaux entre 2014 et 2020 (Rosberg a été sacré champion  en 2016).

Bien que sa suprématie en F1 depuis plusieurs saisons maintenant pourrait laisser penser que Lewis Hamilton ne prend plus de plaisir, le principal intéressé assure qu’il a toujours un large sourire dès qu’il prend la piste au volant de sa Mercedes et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne compte pas s’arrêter dans l’immédiat.

« Pour moi personnellement, nous sommes tous aux prises avec quelque chose. Vous devez trouver ce qui vous passionne et ce que vous aimez faire, et moi personnellement, dans mon parcours, il y a eu un moment où c’est devenu trop sérieux. » a expliqué Lewis Hamilton dans le podcast Formula Succes publié par Crowstrike.

« Nous n’avons qu’une seule vie et vous devez apprécier ce que vous faites. Vous devez trouver le bonheur chaque jour dans ce que vous faites, et je pense que cela a été très important pour moi de pouvoir vivre l’instant présent. »

« [la F1] est un espace très compétitif dans lequel je suis, mais lorsque je monte dans la voiture et que je baisse la visière, que l’équipe démarre la voiture et que je quitte le garage, j’ai le plus grand des sourires et encore aujourd’hui après toutes ces années de course. »

« S’il y a un jour où cela n’arrive plus, que je n’ai plus le sourire, ce sera alors le moment pour moi de passer à autre chose. »

A la veille de la saison 2021 de Formule 1 qui débute le 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, Lewis Hamilton n’a officiellement toujours pas signé le moindre contrat avec son équipe Mercedes.

Mais Toto Wolff, le directeur exécutif de l’écurie du constructeur allemand, a récemment indiqué que les avocats des deux parties « travaillent dur » et qu’un accord ne devrait plus tarder maintenant.

Cependant, Wolff a également précisé que le futur contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes ne devrait probablement pas être supérieur à deux ans.

« Je ne pense pas. » a répondu Wolff au micro de la télévision allemande RTL lorsqu’on lui demande si Hamilton prolongera pour les trois prochaines années chez Mercedes.

« Le paysage est en train de changer avec le plafonnement budgétaire et l’arrivée de la nouvelle réglementation [en 2022]. Nous devrons donc garder les yeux ouverts et nous discutons donc de ce que doivent être les termes par rapport à cela. »

La voie des stands de Melbourne va être élargie

Le PDG du Grand Prix d’Australie, Andrew Westacott, a confirmé que des travaux en vue d’élargir la voie des stands du tracé de l’Albert Park de Melbourne allaient être lancés prochainement.

La voie des stands de l’Albert Park sera élargie de deux mètres, ce qui devrait permettre, selon les organisateurs, une augmentation de la limite de la vitesse à partir de cette saison.

Jusqu’à présent, la vitesse dans la voie des stands de l’Albert Park était limitée à 60 km/h en raison de l’étroitesse de cette dernière, mais grâce à ces travaux, cette limite de vitesse pourrait être relevée à 80 km/h ce qui entrainerait une perte de temps réduite lors de la traversée de la pit lane en course.

« Depuis que la piste a été démontée et que la voie des stands a été reconfigurée – je suppose que les dessins ont été réalisés en 1994, 1995 pour la première course en 1996 – les voitures sont devenue beaucoup plus grandes. » explique Westacott à Speedcafe.com.

« Nous l’avons donc élargi en prenant un peu de distance sur la droite des pilotes [lorsqu’ils sortent en piste]. Nous avons élargi la voie des stands de deux mètres. »

Le fait d’élargir la voie des stands aura pour conséquence de supprimer la bande de pelouse qui était alors située entre le bord de la piste et le muret des stands et qui avait couté à Daniel Ricciardo en 2019 un accrochage sur une plaque d’égout « cachée » dans cette pelouse.

En outre, les organisateurs du Grand Prix d’Australie envisagent désormais de resurfacer la piste avant la date de l’événement programmé au mois de novembre (le GP d’Australie a été reporté en raison de la crise sanitaire), alors qu’initialement, ils devaient débuter ces travaux de resurfaçage après la course de 2020.

« Maintenant que la course a été reportée en novembre, cela va nous permettre d’avoir un bon aperçu et une fenêtre de temps pour faire le travail. »

« Il se peut que nous le fassions avant l’événement de cette année étant donné qu’il s’agit d’un événement en novembre plutôt qu’en mars. »

Le Grand Prix d’Australie est programmé du 18 au 21 novembre 2021sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Gasly a besoin de retourner dès que possible dans « sa base » en Normandie

Désormais domicilié à Milan en Italie pour être au plus près de l’usine AlphaTauri, le Français Pierre Gasly ressent cependant toujours le besoin de revenir dans sa Normandie natale pour voir ses proches.

Comme tous les pilotes de Formule 1, Pierre Gasly est constamment en mouvement tout au long de l’année et rares sont les moments où il peut se ressourcer auprès de ses proches en Normandie.

Mais pour le vainqueur du Grand Prix d’Italie 2020, il est devenu impératif de pouvoir rentrer  à « sa base » dès que possible pour pouvoir trouver un bon équilibre entre la vie à 300 à l’heure du paddock de la F1 et une vie un peu plus « normalisée ».

« Ici [en Normandie] c’est ma base, ma base familiale. » explique le pilote AlphaTauri à nos confrères de Turbo (interview complète ici).

« Alors aujourd’hui je vis à Milan mais ma famille est en Normandie, j’ai grandi ici jusqu’à l’âge de 13 ans avant de partir au Mans pour mes études, tous mes amis d’enfance sont également ici près de Rouen, donc c’est un peu mon pilier. »

« Mais je reconnais que même si ça devient de plus en plus compliqué de rentrer, j’essaye toujours de revenir pour les fêtes et ainsi passer un moment en famille pour que l’on puisse savourer et partager les bonnes aventures ainsi que les émotions, bonnes ou mauvaises avec tous mes proches. »

Lorsqu’on lui demande quelle est la différence entre le Pierre Gasly que l’on peut voir le week-end dans le paddock et celui que l’on voit chez lui en famille, le Français répond : « Pas tant de différence en fait. »

« Il faut toujours que je batte mes frères (rires). J’ai tout le temps un esprit de compétiteur. Quand je rentre, je suis toujours très actif même si avec la Covid c’est un peu plus compliqué. »

« Habituellement, c’est une période où je vais jouer au tennis avec mes potes, aller jouer au foot, au golf, badminton. J’ai besoin d’entretenir cet esprit de compétition, je ressens le besoin de me surpasser tout le temps. »

« Sur la piste quand je suis dans mon univers, je suis concentré à 100%. Il n’y a que la performance qui m’importe et je suis dans ma bulle. Alors quand je reviens ici, je laisse un peu plus de place à ma famille en me consacrant à mes nièces, mes neveux, mes grands frères et mes parents. »

« C’est ce qu’il y a de plus important [la famille]. C’est vrai que pour moi ils ont fait énormément depuis que je suis tout petit. Mes parents connaissent la vie dans laquelle j’évolue aujourd’hui. Cette vie, ils l’ont rêvé avec moi, ils sont passionnés de sport automobile, ils ont fait des sacrifices pour que je puisse en arriver là où j’en suis. »

« Ils savent également quels sont les sacrifices que cela demande de mon côté pour pouvoir être au top niveau et réaliser des performances au plus haut niveau. Mes parents font partie du projet. »

« Ça me fait plaisir de leur rendre un peu ce qu’ils m’ont donné. Je suis heureux lorsque, par exemple, je les vois venir sur les Grands Prix avec un immense sourire. »

« J’attache beaucoup d’importance aux valeurs, des valeurs que j’apprécie aussi chez d’autres personnes, chez mes amis. » insiste Pierre Gasly.

« Ces valeurs sont essentielles pour moi parce que je n’aime pas les gens arrogants, les gens qui ont des comportements que je n’apprécie pas et du coup j’essaye de ne pas reproduire ce genre de chose. »

« Mais en réalité, je reste moi-même. J’ai une vie atypique, j’évolue dans un monde incroyable et lorsque je rentre en Normandie, je change d’univers pour basculer dans une vie complètement normalisée. »

« Ma vie quand je suis dans les paddocks, c’est voyager, prendre à peu près 110 vols à l’année, aller dans tous les pays du monde, dans les plus beaux hôtels de la planète et piloter les meilleures voitures, les voitures les plus rapides au monde. »

« Je vis dans deux mondes complètements différents mais j’ai besoin de cette balance, cet équilibre pour trouver le bon compromis dans ma vie personnelle. »

Cette saison, Pierre Gasly fera équipe avec un nouveau coéquipier chez AlphaTauri, le Japonais Yuki Tsunoda.

Des séances d’essais libres réduites en F1 en 2021

Lors de la publication des horaires de chaque Grand Prix pour la saison 2021, la Formule 1 a confirmé ce vendredi la réduction de la durée des deux premières séances d’essais libres programmées le vendredi.

Les EL1 et EL2 duraient jusqu’à présent 90 minutes chacune, mais à partir de la saison 2021, ces deux séances ne dureront plus que 60 minutes, tout comme les EL3 programmés le samedi et dont la durée a toujours été d’une heure.

La Formule 1 a justifié ce changement par la volonté de voir les pilotes être obligés de prendre la piste plus rapidement lors des séances d’essais libres.

Autre changement concernant les essais libres, le début des EL1 le vendredi sera programmé à 11h30, tandis que les EL2 débuteront à 15h00 et les EL3 à 12h00.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, les week-ends de Grands Prix continueront donc d’être programmés sur trois jours en 2021 du vendredi au dimanche (plus une quatrième journée le jeudi pour les médias).

Autre nouveauté cette année, le départ des Grands Prix le dimanche se fera désormais à l’heure pile et non plus avec les fameuses dix minutes de décalage comme auparavant, tandis que le départ des courses européennes sera donné à 15h00 et non à 14h00.

Horaires des GP de F1 en 2021 (heure locale)

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La F1 annonce les horaires des Grands Prix en 2021

La Formule 1 a annoncé ce vendredi les horaires de chaque course et la réduction de la durée des trois séances d’essais libres lors des Grands Prix de F1 pour cette saison 2021.

Jusqu’à présent, les deux premières  séances d’essais libres du vendredi duraient 90 minutes chacune, mais à partir de cette saison 2021, elles ne dureront plus que 60 minutes, tout comme les EL3 le samedi.

Cette réduction à une heure du temps d’essais obligera les équipes à s’engager davantage sur la piste pour permettre aux fans de voir des Formule 1 rouler et éviter des séances monotones où plusieurs équipes laissent leurs monoplaces au garage.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, les week-ends de Grands Prix seront toujours programmés sur trois jours avec les deux premières séances d’essais libres le vendredi et les EL3 et qualifications le samedi, tandis que le départ de la course sera donné le dimanche.

Concernant les horaires des Grands Prix pour la saison 2021, il est bon de noter que le départ des courses sera désormais donné à l’heure pile et non plus avec dix minutes de décalage, tandis que pour les courses en Europe, l’heure de départ sera de 15h00.

Évidemment, les horaires diffusés ce vendredi par la Formule 1 s’appuient sur le calendrier provisoire dévoilé il y a de cela quelques semaines, mais la situation sanitaire mondiale pourrait venir perturber les plans de la catégorie reine et des reports, voir une annulation, de certaines épreuves ne sont pas à écarter.

Horaires des GP F1 en 2021 (heure locale)

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Toto Wolff : Mick Schumacher doit relâcher la pression

Le jeune Mick Schumacher – titré en Formule 2 l’an dernier – débutera sa carrière en F1 au mois de mars prochain avec l’équipe américaine Haas.

Considéré comme le « fils de » [Michael Schumacher] depuis le début de sa carrière dans le sport automobile, Mick Schumacher a cette pression supplémentaire sur ses épaules par rapport à d’autres pilotes qui est de porter le nom de l’homme le plus titré de la Formule 1 (désormais égalé par Lewis Hamilton).

Pour Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, le plus important pour le jeune Mick lors de sa première saison en Formule 1 sera de faire en sorte de relâcher cette pression pour qu’il puisse évoluer et acquérir de l’expérience au fil des courses.

« Le plus important est de relâcher la pression sur les épaules de Mick. Bien-sûr, il porte le nom du meilleur pilote de tous les temps en F1, mais Mick se débrouille très bien. » explique Toto Wolff dans un entretien accordé à la télévision allemande RTL.

« Mick a le talent et l’intelligence pour arriver à se frayer un chemin dans une équipe de premier plan et concourir pour des victoires en course et peut-être des championnats à l’avenir. »

« Je vois Mick comme un jeune pilote confiant, mais pas trop confiant, qui sait ce qu’il peut faire et qui sait qu’il a besoin de temps. Il s’agit maintenant de soulager la pression sur ses épaules et de le laisser piloter. »

« Il est avec Haas dans une équipe où il peut apprendre. Il s’agira pour lui de vraiment apprendre, de soutenir l’équipe et de passer à l’étape suivante. »

Cette saison, pour sa première année en Formule 1, Mick Schumacher fera équipe avec le Russe Nikita Mazepin chez Haas. Les deux hommes se connaissent bien, puisqu’ils évoluaient en Formule 2 l’an dernier et se sont livrés à quelques batailles en piste.

Lorsqu’on demande à Toto Wolff s’il pense qu’il peut y avoir des clashs entre les deux jeunes hommes en 2021 chez Haas, l’Autrichien a répondu : « Je ne pense pas. »

« Je vois Mick comme quelqu’un qui parle sur la piste et qui ne fait pas de politique. Ce dont les deux n’ont pas besoin, c’est bien des combats hors piste. »

Mick Schumacher fait partie de la Ferrari Driver Academy et semble très bien parti pour rejoindre un jour l’équipe de Maranello en Formule 1 une fois qu’il aura acquis de expérience en catégorie reine avec Haas.

Le père de Mick Schumacher, le septuple champion du monde Michael Schumacher, a terminé sa carrière en tant que pilote Mercedes dans les années 2000 et lorsqu’on demande à Wolff si le jeune Mick pourrait un jour rejoindre Mercedes, le directeur de l’équipe du constructeur allemand insiste sur le fait qu’il ne veut surtout pas ajouter plus de pression sur les épaules de l’Allemand.

« Mick a définitivement le potentiel de s’assoir dans une voiture de haut niveau, et pourquoi pas dans une Mercedes, mais il doit suivre son chemin. »

« Il faut lui laisser du temps. Ce n’est que lorsqu’un pilote a de l’expérience, ne fait pas de grosses erreurs et arrive à convertir tout cela en vitesse qu’il peut alors remporter de grands succès dans une voiture compétitive. »

« Mais c’est exactement la pression que je ne veux pas mettre sur Mick, si je dis maintenant « un jour Mick sera dans une Mercedes », cela n’a pas de sens à ce stade. »

Mick Schumacher a roulé pour Ferrari à Fiorano

Ce jeudi, l’Allemand Mick Schumacher a succédé à l’Espagnol Carlos Sainz au volant de la Ferrari SF71-H sur la piste de Fiorano en Italie dans le cadre d’un programme de cinq journées d’essais mis en place par l’écurie italienne pour sept de ses pilotes.

L’activité en piste a débuté lundi avec un programme divisé en trois parties: trois pilotes de l’académie – Giuliano Alesi, Marcus Armstrong et Robert Shwartzman – étaient en charge de « dépoussiérer » la Ferrari SF71-H sur la piste italienne.

Le mardi, c’est le pilote titulaire de l’équipe, le Monégasque Charles Leclerc, qui était en piste au volant de la SF71-H. Il s’agissait pour Leclerc de son premier roulage depuis la dernière course de la saison 2020 disputée à Abou Dhabi en décembre dernier.

Mercredi, le nouveau pilote Ferrari, Carlos Sainz, a pu à son tour prendre la piste pour ce qui était alors sa toute première sortie officielle au volant d’une monoplace rouge flanquée du cheval cabré.

Afin de débuter sa première saison en Formule 1 avec l’équipe américaine Haas aussi bien préparé que possible, l’Allemand Mick Schumacher – champion de Formule 1 en 2020 – a pris le relais de Carlos Sainz ce jeudi après-midi à Fiorano au volant de la SF71-h, 120 jours après son premier roulage au volant de la même monoplace le 30 septembre 2020

Schumacher s’est rapidement familiarisé avec la SF71H aujourd’hui et n’a rencontré aucun problème alors qu’il travaillait sur la première partie du programme conçu par les ingénieurs de la Scuderia.

Tout comme les autres pilotes qui ont pris le volant ces derniers jours, il a également fait des essais de départs et a accumulé un bon nombre de tours – plus de 50 – pour se familiariser avec une voiture de Formule 1.

Pour le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, il s’agissait de sa cinquième sortie au volant d’une voiture fabriquée par la société de Maranello.

« Être de nouveau assis dans une voiture de course, c’est un sentiment qui me manquait beaucoup. » a déclaré Mick Schumacher.

« Je pense qu’aujourd’hui a été définitivement une journée positive sur la piste. Nous avons réussi à boucler tout le programme que nous avions sans aucun problème et c’était clairement très utile de pouvoir parcourir autant de kilomètres au volant d’une voiture en vue de la saison à venir qui débutera dans environ un mois et demi avec les tests de pré-saison. »

« La SF71H est une voiture de 2018 mais son comportement sur piste et les sensations qu’elle donne au pilote sont très similaires, à la fois en termes de comportement sur piste et de stress physique. »

« Cela en fait une excellente base pour la préparation de la nouvelle saison. Piloter à Fiorano, c’est toujours bien de toute façon car la piste est technique et exigeante. »

« Ce fut un plaisir de retrouver à nouveau les ingénieurs et les mécaniciens avec lesquels j’ai travaillé en septembre dernier et je suis impatient de reprendre la voiture demain. »

Ce vendredi, Schumacher ouvrira également les débats du cinquième et dernier jour de cette semaine de tests pour Ferrari sur la piste de Fiorano, avant de céder le volant à son collègue membre de l’Académie, Callum Ilott. L’Anglais, qui est désormais le pilote d’essai de la Scuderia, courra toute l’après-midi de vendredi.

Esteban Ocon se sent bien mieux préparé qu’en 2020

Le Français Esteban Ocon estime que sa seconde saison consécutive au sein de la même équipe va lui permettre d’évoluer beaucoup plus rapidement au cours de la saison, d’autant que le pilote Alpine se sent mieux préparé que jamais en ce début d’année.

En 2020, Esteban Ocon a connu un début de saison plutôt timide avec Renault F1, alors qu’il venait de passer une année entière en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes, loin des grilles, après avoir été remercié par Racing Point pour laisser son baquet à Lance Stroll, le fils du nouveau propriétaire de l’équipe.

Mais à la veille de la saison 2021, Esteban Ocon se dit bien mieux préparé que l’année dernière à pareille époque et veut désormais profiter de l’élan solide de la fin de la campagne 2020 où il a réussi à décrocher un podium au Grand Prix de Sakhir : « Je me sens beaucoup plus préparé, beaucoup plus prêt [par rapport au début d’année 2020]. » explique Esteban Ocon.

« L’équipe sait ce dont j’ai besoin, je sais ce dont j’ai besoin et je sais ce que je dois demander à l’équipe pour m’aider. »

« Quand vous avez la deuxième année avec les mêmes personnes, c’est censé être beaucoup plus facile, comme je l’ai fait avec Force India la deuxième année. »

« J’ai vraiment hâte de débuter. Je veux commencer à ce niveau, le niveau avec lequel nous avons terminé l’année [2020], tout de suite et progresser à partir de là. »

« Dès le début, je veux me sentir plus confiant, plus prêt et plus rapide que lorsque j’ai débuté [avec l’équipe Renault en 2020]. »

« Il reste encore beaucoup de temps pour me préparer, mais je me sens bien, en pleine forme et prêt. »

Rappelons qu’en 2021, Esteban Ocon fera équipe avec le double champion du monde de Formule 1 Fernando Alonso chez Alpine F1 Team.

La semaine dernière, le Français était présent au Rallye de Monte Carlo et a pu se mettre dans la peau d’un pilote de Rallye au volant d’une Alpine A110S lors de deux spéciales (voir vidéo ci-dessous).

Vers un contrat de deux ans maximum pour Hamilton chez Mercedes ?

Selon le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff, il est « peu probable » que le constructeur allemand signe un contrat de plus de deux saisons avec Lewis Hamilton en Formule 1.

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton n’a toujours pas signé de contrat avec son équipe alors que la saison 2021 débutera officiellement le 28 mars à Bahreïn (et même avant avec les essais hivernaux programmés du 12 au 14 mars).

S’il ne fait aucun doute que le Britannique signera bel et bien un contrat avec Mercedes dans les prochaines semaines, la durée de celui-ci ne serait pas encore actée selon Toto Wolff, qui estime qu’il est peu probable que Mercedes propose à Hamilton un contrat de trois ans.

« Je ne pense pas. » a répondu Wolff au micro de la télévision allemande RTL lorsqu’on lui demande si Hamilton prolongera pour les trois prochaines années chez Mercedes.

« Le paysage est en train de changer avec le plafonnement budgétaire et l’arrivée de la nouvelle réglementation [en 2022]. Nous devrons donc garder les yeux ouverts et nous discutons donc de ce que doivent être les termes par rapport à cela. »

Le manager autrichien a récemment indiqué que l’annonce de la signature du contrat de Lewis Hamilton arriverait avant le début des essais hivernaux programmés à Bahreïn en mars.

Cette année, le pilote britannique aura la possibilité de devenir octuple champion du monde de Formule 1 et il deviendrait alors l’homme le plus titré de l’histoire de la discipline.

L’équipe Mercedes quant à elle aura la possibilité de décrocher un huitième titre mondial consécutif en Formule 1.

Sainz souligne l’importance de son premier test avec Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz – qui a pu rouler au volant d’une Ferrari de la saison 2018 ce mercredi et ce jeudi à Fiorano – souligne à quel point ce test privé organisé par son équipe a été important pour lui avant de pouvoir enfin prendre le volant de la monoplace de la saison 2021 lors des essais hivernaux au mois de mars.

Après deux saisons passées chez McLaren, Sainz a dû repartir de zéro et apprendre de nouvelles procédures, ainsi que mémoriser l’emplacement des multiples boutons positionnés sur le volant de la Ferrari.

Cet hiver, les essais hivernaux ont été réduits à seulement trois journées, ce qui veut dire que Sainz n’aura qu’une journée et demi au volant de la SF21 de cette saison, d’où l’importance de pouvoir réaliser un premier test à Fiorano pour essayer d’en apprendre un maximum.

Lorsqu’on lui demande si ce test privé au volant d’une monoplace vieille de deux saisons lui a été utile, le pilote espagnol a répondu: « C’est utile. Ce n’est pas utile à 100%, mais cela vous aide pour beaucoup de choses. » nous explique Carlos Sainz.

« Par exemple, j’ai commencé à apprendre le volant de la Ferrari, il est très différent de celui de la McLaren ou encore de la Renault [ses deux précédentes équipes]. Je dois m’habituer à trouver les bons boutons qui sont positionnés de façon différente sur le volant. »

« J’ai aussi parlé avec mes nouveaux ingénieurs. Avec tous les ingénieurs, tous les mécaniciens, et je continue d’ailleurs à apprendre tous les noms. » plaisante l’Espagnol.

« Nous avons fait un gros travail aujourd’hui (mercredi), nous avons pu boucler plus de cent tours et nous avons aussi réussi à compléter le programme. C’était donc une journée très positive, très importante pour moi. »

« Évidemment, j’insiste sur le fait que ce n’était pas la voiture de la saison 2021, je ne pourrais pas la tester avant Bahreïn (les essais hivernaux du 12 au 14 mars), mais c’est déjà un bon début. »

La lutte contre le racisme restera l’une des priorités de la F1 en 2021

Le nouveau PDG de la Formule 1, l’Italien Stefano Domenicali, a hâte de voir Lewis Hamilton relever le « défi incroyable » d’essayer de devenir le premier octuple champion du monde de F1 en 2021, alors qu’il s’attend également à ce que le Britannique soit de nouveau un ambassadeur de la diversité comme il l’a déjà été l’an dernier.

« Lewis est un protagoniste. Lewis a devant lui une opportunité incroyable de devenir le meilleur en termes de chiffres. Le défi est donc incroyable. » a déclaré Domenicali en entretien avec nos confrères de Sky Sports.

« J’ai vraiment hâte de le voir se battre sur la piste avec la façon dont il se comporte désormais en tant qu’homme, pas seulement en tant que pilote. »

« Ce qui est bien, c’est que les pilotes réalisent de plus en plus qu’ils sont les ambassadeurs de la Formule 1, dans une dimension différente. »

« Non seulement en termes de compétence technique, mais aussi dans la façon dont ils peuvent diffuser le bon message. »

« Bien-sûr, nous ne voulons pas faire de politique, parce que ce n’est pas notre créneau, mais nous voulons mettre en lumière les valeurs de la société. »

La F1 a lancé son initiative #WeRaceAsOne l’année dernière et Domenicali a déclaré que la promotion de la diversité resterait une « haute priorité » en 2021, avec du temps à nouveau avant les courses pour mettre en évidence les messages clés.

« #Diversity et #WeRaceAsOne nous donneront l’occasion d’utiliser le temps avant le départ de la course pour mettre en évidence les valeurs liées à ce programme et à ce sujet précis. »

« Ce que nous avons en tête, c’est que nous pouvons utiliser ce temps pour partager avec les pilotes et les équipes sur la façon dont le monde de la F1 devra communiquer sur le racisme et la diversité. »

« Nous profiterons de ce moment pour nous assurer que tout le monde comprendra que la Formule 1 ne vit pas hors de ce monde. La Formule 1 veut jouer un rôle majeur dans l’amélioration de ces valeurs. »

Concernant l’absence d’annonce de la part de Mercedes au sujet du contrat de Lewis Hamilton pour cette saison 2021, le PDG de la Formule 1 assure qu’il n’a pas plus d’informations que les médias et attend lui aussi que l’équipe du constructeur allemand fasse une annonce officielle.

« Comme vous pouvez l’imaginer, je n’ai aucune autre information. J’attends la nouvelle de Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes] et la confirmation de Lewis. Tout le monde attend cela, j’ai la même attitude que tous les fans de Formule 1. »

Hamilton poursuit son entrainement

Lewis Hamilton pour sa part poursuit sa préparation hivernale et poste régulièrement des vidéos sur ses réseaux sociaux dans lesquelles on peut voir que le septuple champion du monde de Formule 1 travaille bel et bien pour préparer une nouvelle saison.

 

Le monde de la F1 rend hommage à Adrian Campos, décédé à l’âge de 60 ans

L’ancien pilote de Formule 1 et propriétaire de l’équipe de Formule 2 Campos Racing, Adrian Campos, qui a joué un rôle clé dans la carrière de nombreux pilotes – dont le double champion du monde Fernando Alonso – est décédé à l’âge de 60 ans.

Campos, qui avait fait ses débuts en Formule 1 avec l’équipe Minardi en 1987, bouclant sa toute première saison complète aux côtés d’Alessandro Nannini, a également pu prendre part à la saison 1988, mais après avoir échoué à se qualifier pour trois courses consécutives, il quittera l’équipe.

Après son retrait de la F1, Campos s’est tourné vers la gestion d’équipe remportant le titre Open by Nissan avec Fernando Alonso en 1999. L’Espagnol débutera ensuite sa carrière en Formule 1 avec Minardi, la même équipe dans laquelle Adrian Campos avait fait ses débuts.

Aujourd’hui, l’équipe Campos Racing a annoncé le décès d’Adrian Campos à l’âge de 60 ans et le monde de la F1 a tenu à lui rendre un dernier hommage.

« Aujourd’hui est le jour le plus triste de l’histoire de Campos Racing. Notre président et fondateur, Adrián Campos Suñer, nous a quittés. » peut-on lire dans un message publié par l’équipe Campos Racing sur Twitter.

« Son cœur s’est arrêté de battre, mais sa mémoire sera le moteur qui nous maintiendra tous à lutter pour perpétuer son héritage … Repose en paix. »

« Un des jours les plus tristes pour la famille du sport automobile. Pilote et grand promoteur de ce sport. Merci d’avoir cru aux jeunes. Merci et repose en paix. » a écrit le pilote Alpine, Fernando Alonso.

Plus sobrement, la FIA a publié un court message : « La FIA rend hommage à Adrian Campos, ancien pilote de F1 et fondateur de Campos Racing décédé hier à l’âge de 60 ans. »

« Nous sommes tristes d’apprendre le décès d’Adrian Campos. » peut-on lire dans un tweet posté par le compte officiel de la Formule 1.

« En tant que pilote puis fondateur et président de Campos Racing, Adrian laisse un héritage incroyable dans le sport automobile. Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses amis, et tous chez Campos Racing. »

Gian Carlo Minardi a lui aussi rendu hommage à Adrian Campos sur son compte officiel : « Ciao Adrian, la journée n’aurait pas pu commencer avec pire nouvelle. »

« Ta disparition représente pour nous tous un coup au cœur. Nous n’oublierons jamais ton sourire et ta passion. »

McLaren dévoile la date de présentation de sa F1 2021

L’équipe McLaren est devenue la seconde écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace 2021, la MCL35M.

L’équipe britannique présentera la MCL35M le lundi 15 février 2021 en fin d’après-midi en direct depuis l’usine de Woking en Angleterre.

Les membres de l’équipe – dont les deux pilotes titulaires Lando Norris et Daniel Ricciardo – seront bien évidemment présents lors de cette présentation.

Jusqu’à présent, McLaren sera donc la première équipe à dévoiler sa monoplace 2021, à peine une semaine avant l’équipe Alfa Romeo, qui dévoilera sa F1 2021 depuis la ville de Varsovie en Pologne le 22 février.

Dates présentations F1 2021

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Tsunoda engrange les kilomètres à Imola avant ses débuts en F1

Le pilote japonais Yuki Tsunoda accélère ses préparatifs pour faire ses débuts en Formule 1 en 2021 au sein de l’équipe AlphaTauri et a pu tester ce mercredi à Imola une Toro Rosso STR14 de la saison 2019 arborant une livrée 2020.

Le jeune japonais – soutenu par le constructeur Honda – a obtenu le feu vert pour passer de la Formule 2 à la F1 le mois dernier et est donc devenu le coéquipier du Français Pierre Gasly chez AlphaTauri cette année en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat.

Bien que la réglementation en Formule 1 limite le roulage des monoplaces actuelles en dehors des tests d’avant et d’après saison et des week-ends de course à seulement deux journées de tournage promotionnel, des essais privés avec des F1 vieilles de deux saisons sont autorisés avec un kilométrage illimité.

Avec des essais hivernaux réduits à seulement trois journées en 2021, cela signifie que chaque pilote disposera de 1,5 jour dans la monoplace 2021, c’est pourquoi quelques équipes ont décidé de réaliser des essais privés avant les essais hivernaux cette saison.

Tsunoda pour sa part a déjà pris le volant d’une F1 en novembre dernier sur le tracé d’Imola dans le cadre d’un essai privé et a pu de nouveau rouler dans une F1 de 2020 lors des tests des jeunes pilotes à Abou Dhabi après la dernière course de l’année.

Ce mercredi, Yuki Tsunoda a donc eu sa troisième expérience, au volant d’une troisième  Formule 1 différente, et devrait de nouveau participer à un quatrième test le mois prochain à Misano en Italie – certainement lors d’une journée de tournage avec la monoplace 2021 – dont la date de présentation n’a pas encore été révélée.