Sainz aimerait décrocher un podium dans des conditions « normales » en 2020

L’Espagnol Carlos Sainz dit qu’il souhaite signer un podium de façon plus normale cette saison avec McLaren.

L’an dernier, Carlos Sainz a décroché un podium sur tapis vert au Grand Prix du Brésil après une pénalité infligée à Lewis Hamilton après l’arrivée de la dernière manche de la saison 2019.

Carlos Sainz a donc pu monter sur le podium à Interlagos, mais le pilote McLaren n’a pu le faire qu’une fois l’épreuve terminée et une fois que le public et les caméras n’étaient plus là.

A la veille de cette nouvelle saison, Carlos Sainz aimerait décrocher un podium dans des conditions de course un peu plus normales.

« Nous allons affronter 2020 avec la même envie, avec le même travail. Le podium au Brésil [en 2019] était pour nous un moment spécial et particulier dans la façon dont cela s’est passé. » explique Carlos Sainz.

« De mon côté, je souhaite réitérer cette performance. Nous allons essayer cette année de monter de nouveau sur un podium, mais de façon plus normale. »

« Mais même sans ce podium [de l’an dernier] ma confiance est très élevée, car l’année dernière je me suis assez bien débrouillé. »

« Je pense que ce podium a été notre prix pour une année constante, c’était un peu la cerise sur le gâteau. Je ne sais pas comment les gens ont perçu cela, mais l’année a été bonne et je suis très fier. »

« Jusqu’à ce que je gagne une course ou un championnat du monde, je ne vais pas me conformer. Je vais continuer à travailler et à progresser. »

Concernant les performances de la MCL35 après six journées d’essais hivernaux à Barcelone, Carlos Sainz dit que lui et Mclaren sont satisfaits des progrès constatés par rapport à la MCL34 de 2019, mais le pilote madrilène préfère encore attendre Melbourne pour se faire une véritable idée de la hiérarchie.

« La voiture a beaucoup évolué au fil des jours. Nous avons adapté de nouvelles pièces après les tests. Nous sommes aussi retournés à l’usine pour analyser toutes les données. »

« Je pense qu’il y a toujours trois équipes avec un avantage sur les autres, c’est en tout cas ce que nous pouvons voir sur les simulations. Mais McLaren et moi sommes satisfaits de la voiture, elle est bien meilleure que l’an dernier et cela me rend optimiste. »

La FIA répond aux sept équipes

A la suite du communiqué de presse commun envoyé par sept des dix équipes de la grille ce mercredi, la FIA a décidé de réagir en apportant quelques éclaircissements.

Contexte : L’équipe Ferrari était soupçonnée en 2019 d’utiliser son unité de puissance de façon non conforme à la réglementation technique de la F1.

En raison de ces soupçons et à la demande de deux équipes concurrentes, la FIA a donc diligenté une enquête en fin d’année pour essayer d’y voir plus clair.

La semaine dernière, lors de la dernière journée des essais hivernaux à Barcelone, la FIA a publié un communiqué dans lequel elle précisait avoir trouvé un accord « secret » avec Ferrari pour pouvoir mieux contrôler les unités de puissance en F1 à l’avenir, mais la FIA ne remettait absolument pas en cause la légalité du moteur Ferrari dans ses conclusions.

Ce mercredi, sept des dix équipes de la grille [celles qui ne sont pas motorisées par Ferrari] ont fait part de leur mécontentement au sujet de cet accord « secret » passé entre la FIA et Ferrari par le biais d’un communiqué de presse commun.

Aujourd’hui [jeudi 05 mars 2020], la FIA a décidé de répondre en publiant un autre communiqué de presse dans lequel la Fédération Internationale de L’Automobile précise que ce type d’accord est un : « un outil juridique reconnu comme une composante essentielle de tout système disciplinaire et est utilisé par de nombreuses autorités publiques et autres fédérations sportives dans le traitement des litiges. »

Communiqué de la FIA – 5 mars 2020

« La FIA a effectué une analyse technique détaillée sur l’unité de puissance Ferrari comme elle a le droit de le faire pour tout concurrent du Championnat du monde de Formule 1 de la FIA. » explique la Fédération dans un communiqué.

« Des enquêtes approfondies au cours de la saison 2019 ont soulevé des soupçons selon lesquels l’unité de puissance Ferrari pourrait être considérée comme ne fonctionnant pas dans les limites des règlements de la FIA à tout moment. »

« La Scuderia Ferrari s’est fermement opposée aux soupçons et a réitéré que son unité de puissance fonctionnait toujours conformément aux règlements. »

 » La FIA n’était pas entièrement satisfaite mais a décidé que de nouvelles mesures n’aboutiraient pas nécessairement à une affaire concluante en raison de la complexité de l’affaire et de l’impossibilité matérielle à fournir les preuves non équivoque d’une violation. »

« Afin d’éviter les conséquences négatives qu’un long litige entraînerait notamment au regard de l’incertitude quant à l’issue de ces litiges et dans le meilleur intérêt du Championnat et de ses parties prenantes, la FIA, conformément à l’article 4 (ii) de son règlement judiciaire et Règles disciplinaires (JDR), a décidé de conclure un accord de règlement efficace et dissuasif avec Ferrari pour mettre fin à la procédure. »

« Ce type d’accord est un outil juridique reconnu comme une composante essentielle de tout système disciplinaire et est utilisé par de nombreuses autorités publiques et autres fédérations sportives dans le traitement des litiges. »

« La confidentialité des termes de l’accord de règlement est prévue par l’article 4 (vi) du JDR. La FIA prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger le sport ainsi que son rôle et sa réputation en tant que régulateur du Championnat du monde de Formule 1 de la FIA. »

Pirelli dévoile sa sélection pour le Grand Prix d’Espagne

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé ses choix de pneus pour le Grand Prix d’Espagne 2020.

Pour le Grand Prix d’Espagne 2020, qui se déroulera à Barcelone du 8 au 10 mai, Pirelli a décidé de mettre à disposition des équipes les gommes C1, C2 et C3.

Rappelons que le pneu C1 dans la gamme Pirelli est le composé le plus dur, tandis que le composé C5 est le plus Tendre.

Durant un week-end de Grand Prix, chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus choisis par Pirelli pour le GP d’Espagne

Dutch GP NOMINATIONS

Les voyageurs en provenance d’Italie subiront des contrôles renforcés en Australie

L’Australie a révisé ses restrictions d’entrée sur les territoire pour les ressortissants italiens qui seront désormais soumis à un processus de filtrage strict.

Depuis quelques semaines, les équipes de F1 et leur personnel en provenance d’Italie [Ferrari, Pirelli, AlphaTauri, Brembo] n’étaient absolument pas certaines de pouvoir se rendre en Australie sans risquer une mise en quarantaine.

L’Australie a mis en place des restrictions d’entrée strictes pour les voyageurs en provenance de Chine, de Corée du sud ou encore d’Iran en leur interdisant purement et simplement l’entrée sur le territoire.

En revanche, les ressortissants italiens pourront bien entrer en Australie, cependant ces derniers seront soumis à des mesures de contrôles renforcées dès leur arrivée dans le pays.

« Le premier ministre australien a annoncé des procédures et mesures de contrôles renforcées pour les personnes en provenance d’Italie. » explique Andrew Westacott. le PDG du Grand Prix d’Australie.

« Il a fait valoir comme argument qu’il y avait quelque chose comme cinq fois plus de personnes en provenance de Corée du sud que d’Italie. »

Le Grand Prix d’Australie est bien programmé pour le week-end du 15 mars 2020 et, jusqu’à présent, seul un arrêté du gouvernement empêchant les grands rassemblements pourrait venir perturber la tenue de la course à Melbourne.

Ross Brawn sur le DAS : « C’est un classique de la F1 »

Ross Brawn, Directeur technique de la F1, est revenu sur le DAS, le système innovant dévoilé par Mercedes durant les essais hivernaux.

L’équipe Mercedes a fait parler d’elle durant l’hiver avec la divulgation de son système de direction à deux axes appelé « DAS ».

Leurs concurrents se sont aussitôt demandés si ce système était légal, ce à quoi la FIA a répondu par l’affirmative avant de préciser que la réglementation 2021 ne permettrait pas l’utilisation du DAS.

Cette situation est monnaie courante dans la discipline selon Ross Brawn, le Directeur technique de la F1 : « Je ne m’y suis pas impliqué. J’ai regardé cela avec distance et amusement parce que c’est un classique de la F1. » a-t-il déclaré dans des propos lors d’un événement promotionnel à Silverstone, repris par l’agence de presse Reuters.

« Quelqu’un arrive avec une innovation, il pense que c’est correct et admissible et il y a d’autres équipes qui ne pensent pas que c’est correct et admissible. Au final, le vrai test interviendra à Melbourne. »

« Ce sont des situations qui arrivent tout le temps. Et j’ai souvent été impliqué dans ce genre de débat durant ma carrière. Je regarde tout ça avec amusement. »

Brawn précise également que ce système sera interdit en 2021 : « Les règlements de l’année prochaine sont définis plus clairement de sorte que vous ne pourriez pas faire fonctionner ce système en 2021. »

« L’autre élément important est que le système de gouvernance est en train de changer [en 2021], ce qui signifie que même pendant la saison, des ajustements pourraient être apportés à la réglementation s’il y avait un problème suffisamment important. » conclut le Britannique.

La télévision allemande ne se rendra pas sur les premières courses de la saison 2020

En raison de l’épidémie de coronavirus, nos confrères de la télévision allemande RTL ont décidé de ne pas envoyer de journaliste sur les trois premières courses de la saison 2020.

La télévision allemande RTL a confirmé qu’elle n’enverrait aucun journaliste sur les trois premières courses de la saison 2020 de Formule 1 en raison des risques liés au coronavirus.

Pour les trois premières courses de l’année [Australie, Bahreïn et le Vietnam], la chaîne RTL diffusera les Grands Prix en direct depuis son centre de Cologne en Allemagne.

La chaîne précise également que la totalité de la production des émissions en direct [avant et après les Grands Prix] sera aussi transférée à Cologne.

« La propagation du coronavirus, les risques inconnus pour la santé de nos collègues et une diffusion qui ne pourrait plus être garantie en raison des mesures immédiates en cas d’infection, ne permettent qu’une seule décision, à savoir produire nos programmes à partir de Cologne. » explique RTL.

Il est bon de rappeler qu’en raison de l’épidémie de coronavirus l’entrée dans certains pays est devenue très compliquée pour les journalistes et les personnels de la F1, notamment au Bahreïn où les personnes en provenance direct des pays les plus touchés comme l’Italie ou la Chine ne pourront pas rentrer dans le Royaume.

Il convient de rappeler que dans le monde, le coronavirus a déjà infecté 90 000 personnes et concerne désormais 80 pays. Sur les 21 pays visités par la F1 en 2020, aucun n’est épargné.

Plusieurs trajectoires possibles dans le banking de Zandvoort selon Verstappen

Max Verstappen est devenu le premier pilote de la grille 2020 à pouvoir piloter une F1 sur le tracé de Zandvoort en Hollande.

Le pilote Red Bull a pu rouler sur le circuit de Zandvoort ce mercredi au volant d’une Red Bull RB8 et a enfin pu tester les deux fameux virages inclinés.

Le pilote néerlandais a beaucoup apprécié et admet avoir ressenti des sensations nouvelles lors de son passage dans le virage 3 très incliné, ou encore dans le dernier virage où plusieurs trajectoires sont possibles selon Verstappen.

« C’était très spécial, j’ai beaucoup apprécié, en particulier le virage 3 et le dernier virage. » a déclaré Max Verstappen.

« Ce banking est très spécial, il y a beaucoup de trajectoires différentes que vous pouvez prendre dans le virage. C’est vraiment intéressant. »

« La bonne chose à propos du virage 3 par exemple, c’est qu’il est tellement incliné, que l’intérieur du virage tombe complétement. Lorsque vous y arrivez, vous ne voyez pas du tout l’intérieur parce que vous êtes assis si bas dans la voiture. »

« Et puis…la façon dont vous négociez le reste du virage est vraiment différente de ce à quoi vous êtes habitué. »

« De façon générale, je suis très fier d’avoir pu piloter ici et j’ai vraiment hâte de participer à la course à Zandvoort. Je peux déjà voir l’enthousiasme de mes fans sur les autres circuits, et cela ne peut que s’améliorer pendant le Grand Prix des Pays-Bas. »

Le Grand Prix des Pays-Bas reviendra au calendrier de la F1 cette année à partir du 3 mai après 35 années d’absence.

Charles Leclerc compte sur la « flexibilité » de la SF1000 en 2020

Charles Leclerc estime que sa Ferrari SF1000 est une monoplace « flexible » et pouvant être améliorée dans presque tous les domaines.

Après les essais hivernaux 2020, au cours desquels Ferrari n’a signé que le quatrième meilleur temps, l’équipe italienne a été plutôt discrète par rapport à l’année dernière.

Mais la volonté de la Scuderia Ferrari cette année était d’adopter une approche bien différente par rapport à 2019 et, après six jours de tests, Charles Leclerc estime qu’il aura entre ses mains une monoplace flexible en 2020.

« Mercedes et Red Bull ont l’air très forts, mais notre voiture semble flexible. » affirme Charles Leclerc au Corriere Della Sera.

« Quand on a une telle voiture, les chances de la développer, de l’adapter au pilote et de s’améliorer sur chaque circuit sont plus grandes! »

« Je n’avais aucune attente particulière concernant les tests: l’année dernière ils s’étaient très bien passés, puis on a vu ce qui s’est passé en course. »

« Nous avions besoin d’une approche différente et c’est ce qui a été fait. La voiture s’est améliorée dans les virages et est moins rapide en ligne droite, mais bientôt nous découvrirons la vérité, je suis content de la façon dont nous avons réussi à travailler. »

Cette année, Charles Leclerc fera toujours équipe avec le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Vidéo : Max Verstappen sur le banking de Zandvoort

Max Verstappen est devenu le premier pilote de la grille 2020 à pouvoir tester le fameux banking sur le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas.

Cette année, le Grand Prix des Pays-Bas fait son grand retour au calendrier de la Formule 1 après 35 années d’absence et les instances dirigeantes de la F1 ont choisi le tracé de Zandvoort situé au bord de la mer du nord.

Le circuit de Zandvoort a été largement remanié cet hiver pour s’adapter aux F1 modernes et aux innombrables normes de sécurité qui sont imposées par la FIA pour pouvoir obtenir le fameux Grade 1, sésame indispensable pour accueillir la F1.

Parmi les modifications faites au tracé de Zandvoort, la plus spectaculaire restera incontestablement la mise en place d’un dernier virage incliné [banking] à 18°, alors que le virage numéro 3 du circuit est lui aussi concerné par un banking à 19°.

Les travaux sur le circuit hollandais sont quasiment terminés et ce mercredi Max Verstappen a eu le privilège de rouler pour la première fois sur le circuit au volant d’une Formule 1 de démonstration de l’équipe Red Bull Racing.

Verstappen sur le tracé de Zandvoort

Marko : « Le comportement de la FIA est scandaleux »

Helmut Marko juge scandaleux le comportement de la FIA concernant l’accord secret qu’elle a passé avec Ferrari sur la surveillance des unités de puissance.

Les sept équipes non motorisées par Ferrari ont publié ce jour un communiqué pour déclarer leur stupéfaction et leur colère quant à l’accord secret passé entre Ferrari et la FIA concernant les unités de puissance de l’équipe italienne.

Helmut Marko, l’un des dirigeants de Red Bull, est en tête des protestataires et a fait savoir à nos confrères de Speedweek que son équipe était prête à porter plainte : « Cette fois, nous avons rejoint la proposition lancée par Mercedes. Mais à l’avenir, nous nous réservons le droit d’utiliser différentes manières pour obtenir le respect de nos droits »

« Le comportement de la FIA est scandaleux. Nous aurions dû demander à Christian Horner de déposer une plainte pour obtenir les 24 millions de dollars qui aurait du nous revenir si Ferrari avait été pénalisée. »

En effet, si Ferrari avait été pénalisée pour avoir contourné le règlement technique, l’équipe Red Bull aurait pu terminer 2ème du championnat et donc empocher 24 millions supplémentaires de droits télévisuels qui séparent la 3ème de la 2ème place au championnat Constructeurs.

Marko et Red Bull, comme l’ensemble des 6 autres équipes signataires de ce communiqué restent effarées par l’accord annoncé par la FIA : « Ce qui est écrit dans cet accord est incroyable. » conclut l’Autrichien.

Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes a déclaré pour sa part : « C’est un énorme gâchis, ce qu’a fait Ferrari n’est pas correct, mais cela l’est encore moins dans la façon dont la FIA a traité l’affaire. »

Verstappen craint un excès de sollicitations à Zandvoort

Max Verstappen prépare déjà le terrain aux Pays-Bas et espère ne pas devoir participer à un week-end de Grand Prix surchargé en événements médiatiques.

Le pilote Red Bull sait que le Grand Prix des Pays-Bas sera l’un des événements où il sera le plus sollicité cette année, d’une part en raison de sa notoriété dans son pays, et d’autre part parce que le Grand Prix des Pays-Bas revient au calendrier après 35 années d’absence.

Le Grand Prix des Pays-Bas 2020 est programmé le week-end du 5 avril à Zandvoort et Max Verstappen prévient déjà qu’il sera là avant tout pour essayer de décrocher un bon résultat pour son équipe.

Le Néerlandais prend l’exemple de Daniel Ricciardo qui est complétement passé à côté de son Grand Prix national l’an dernier en Australie en raison de nombreux événements auxquels le pilote Renault a dû participer en trois jours.

« Chaque année je vois cela avec Daniel [Ricciardo] à Melbourne et cela a toujours été difficile pour lui. » explique Verstappen à la télévision allemande RTL.

« Je ne veux pas être dans cette situation. Je ne veux pas avoir une surcharge d’événements de relations publiques. »

« Ce sera un super week-end, mais ils doivent comprendre que je devrai me concentrer pour faire une bonne course pour moi et mon équipe. »

Ce mercredi, Max Verstappen est devenu le premier pilote de la grille 2020 à pouvoir rouler sur le tracé de Zandvoort et sur son fameux banking.

Verstappen à Zandvoort

Martin Brundle revient sur son accident au GP d’Australie 1996

L’ex-pilote Jordan, Martin Brundle, est revenu sur son accident spectaculaire lors du départ du Grand Prix d’Australie 1996.

Martin Brundle, désormais consultant F1 pour la chaîne britannique Sky Sport, a été pilote dans plusieurs écuries dont McLaren, Tyrrell, Ligier, Benetton ou encore Brabham.

Le Britannique a participé à 158 Grands Prix sans réussir à remporter une seule victoire mais en montant tout de même sur le podium à 9 reprises.

A la fin de sa carrière, après un passage remarqué au sein de l’équipe Benetton en tant qu’équipier de Michael Schumacher, Brundle ira trouver refuge chez Jordan, pour y disputer à 37 ans sa dernière saison.

Son début de saison sera marqué par un accident spectaculaire lors de la manche inaugurale en Australie sur le tout nouveau circuit de Melbourne qui accueillait la Formule 1 pour la première fois.

Le départ de la course se passe plutôt bien mais à l’abord du virage n°3, Johnny Herbert (Sauber) freine violemment pour éviter une embardée de David Coulthard (McLaren) et surprend Brundle qui s’envole au dessus des deux monoplaces, s’écrase dans le gravier avant de faire une série de tonneaux.

« Je me souviens encore de cet accident de 1996, je vois encore les images au ralenti alors que la voiture montait en l’air et se retournait sur elle-même. Je me suis dis : ‘s’il te plait, ne t’envole pas dans les arbres !' » se souvient le Britannique sur le site du GP d’Australie.

« Je me suis retrouvé au départ de la course avec des pneus et des freins glacés, des réservoirs pleins de carburant et j’ai brisé la Jordan comme un œuf, pour mon tout premier tour avec l’équipe. »

Sorti indemne de cet impressionnant accident, Martin Brundle a profité de l’interruption de la course pour courir à son stand avec l’espoir de repartir au volant du mulet pour le second départ [le règlement autorisait une monoplace de remplacement en cas d’accident].

Il va alors à la rencontre de Sid Watkins, le médecin délégué de la FIA, pour obtenir son autorisation : « Il m’a dit : ‘Je peux voir que vous allez bien puisque je viens de vous voir courir jusqu’à moi. Dites moi quelle est la date d’aujourd’hui ?’ et c’était l’anniversaire de mon père, le 10 mars. Il m’a alors dit :’c’est bon, vous pouvez courir’, et c’est tout ce dont j’avais besoin. »

« Je ne savais pas que tout le monde me regardait alors quand j’ai levé mon pouce en l’air face au public, il est devenu fou. Un commissaire de piste m’a demandé ce qu’il [Watkins] avait dit et j’ai répondu que ça allait. » se rappelle amusé Brundle.

« Pour être tout à fait honnête, ma tête n’était probablement pas tout à fait là où elle devait être, et j’ai eu un autre incident plus tard dans la course. Mais en tant que pilote, vous êtes programmé pour courir. »

La course de Brundle s’est en effet soldée par un abandon au 2ème tour après un accrochage avec la Ligier de Pedro Diniz.

Le Grand Prix d’Australie 1996 a été remporté par Damon Hill sur Williams après une domination de son équipier, le rookie Jacques Villeneuve, contraint d’abandonner la victoire et de se satisfaire de la deuxième place à cause d’une fuite d’huile sur sa monoplace.

Le crash de Brundle en 1996

Après de solides tests, les attentes ont augmenté chez Red Bull

Christian Horner affirme que les attentes de Red Bull Racing ont augmenté pour cette seconde année de collaboration avec Honda.

L’équipe Mercedes a établi les temps les plus rapides des tests de pré-saison ainsi que le kilométrage le plus élevé, mais l’écurie Red Bull a également pu profiter de bons essais avec Max Verstappen et Alex Albon.

Horner est encouragé par les tests hivernaux de son équipe [Verstappen a signé le second meilleur temps], mais le Britannique dit également que le développement de la relation avec le motoriste Honda laisse espérer que son équipe pourrait essayer de dépasser le total de trois victoires de l’année dernière.

« Je pense que nous avons une équipe très forte avec notre duo de pilotes, ainsi que notre partenaire moteur [Honda], qui est l’un des aspect clé et qui a été l’ingrédient manquant au cours des années précédentes, » explique le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner.

« Cette relation avec Honda s’est vraiment développée au cours de l’année dernière, notamment  avec les trois victoires que nous avons remportées [en 2019], les pole positions que nous avons obtenues et, bien sûr, la deuxième année de continuité avec un groupe propulseur mieux intégré au châssis. »

« Nos attentes grandissent et augmentent et nos objectifs sont très élevés cette année, ce sera donc un vrai défi. »

« Nous savons que nous avons des adversaires féroces et de grands concurrents. Nous avons la force en profondeur au sein de notre équipe pour, nous l’espérons, relever un véritable défi cette année. »

Bien que Mercedes ait parfois rencontré des problèmes de fiabilité au cours des tests hivernaux  et que Ferrari n’a pas affiché le même rythme brut qu’en 2019, Christian Horner considère la situation à ce stade comme similaire à celle d’il y a 12 mois.

« C’est toujours la chose dangereuse des tests de pré-saison, essayer de tirer trop de conclusions. Ferrari avait l’air discrète lors du dernier test, mais je pense qu’il serait stupide de les sous-estimer à Melbourne. »

Kimi Raikkonen estime que Ferrari peut battre Mercedes en 2020

Kimi Raikkonen espère que son ancienne équipe Ferrari sera en mesure cette saison d’aller battre les intouchables flèches d’argent.

Dernier champion du monde en date avec Ferrari [c’était en 2007], le Finlandais Kimi Raikkonen espère que l’écurie italienne se en mesure de se battre pour le titre en 2020.

Après les essais hivernaux 2020 dominés par l’équipe Mercedes, personne ne peut encore s’aventurer à établir la moindre hiérarchie, alors que Ferrari n’a signé que le quatrième temps de ces tests.

Interrogé sur les chances de Ferrari de se battre pour le titre cette année, Raikkonen ne pense pas que Mercedes soit imbattable et ce, malgré un meilleur temps aux tests d’hiver et les six titres pilotes et constructeurs décrochés par l’écurie du constructeur allemand depuis 2014.

« Je ne pense pas que Mercedes soit imbattable, ils ont perdu des courses à maintes reprises ces dernières années. » souligne Iceman.

« Il est vrai que lors des dernières saisons ils ont toujours été en avance, principalement parce qu’ils ont toujours bien performé. »

Kimi Raikkonen estime que la Scuderia Ferrari devra s’améliorer sur deux points précis cette année pour essayer de battre l’équipe Mercedes : « Ils doivent d’abord augmenter leur rythme et être plus réguliers. »

« Si ces deux facteurs sont alignés, alors, ils auront leur mot à dire dans l’attribution du titre mondial. J’espère qu’ils seront en mesure d’y arriver. »

« Bien-sûr, il y a toujours des gros titres dans les médias concernant la potentielle hiérarchie de la grille après les tests. »

« Mais si vous regardez les dix ou quinze dernières années, le roi des tests n’a pas été nécessairement celui qui a remporté le titre par la suite. »

« Nous sommes tous occupés à en savoir le plus possible sur la voiture et les tests hivernaux ne sont qu’un travail de base. » rappelle Raikkonen.

La Formule 1 lance son magazine officiel

La Formule 1 a annoncé la création de son magazine officiel, un mensuel destiné aux fans et disponible à l’achat sur le site officiel de la discipline.

Avec la volonté de vouloir diversifier son offre et de toucher un public encore plus large, la Formule 1 a lancé son propre magazine officiel qui est en vente, au détail ou avec abonnement, sur son site officiel.

Dans un communiqué, il est précisé que le magazine « sera le guide incontournable de ce qui se passe dans le monde de la Formule 1, couvrant tous les aspects du sport. »

Il sera disponible en vente directe au Royaume-Uni et à l’achat en ligne à partir de ce lien : https://thef1magazine.com/

Ce mensuel est lancé au prix de 6.57£ (soit à peu près 7€50) par numéro et l’abonnement annuel, soit 12 numéros, revient à 54£ (soit à peu près 62 euros).

« Nous avons hâte que la nouvelle saison commence et le premier numéro du nouveau magazine officiel de la Formule 1 sera le guide parfait pour une autre nouvelle saison excitante. »

« Ce nouveau magazine mensuel deviendra une lecture incontournable pour tous les passionnés de Formule 1. » a déclaré le rédacteur en chef, James Roberts.

Le sommaire de ce premier numéro comprend un guide complet de la saison 2020 et présente également, entre autre, des interviews exclusives de Ross Brawn, Robert Kubica et Nicholas Latifi.

Verstappen ne sait pas si Red Bull utilisera le DAS sur la RB16

Après les essais hivernaux 2020, Max Verstappen a fait une forte impression au volant de sa RB16 à moteur Honda.

Le pilote Red Bull Racing n’a signé « que » le deuxième meilleur chrono des essais hivernaux, mais la RB16 nous a laissé une forte impression après ces six journées d’essais sur le tracé de Barcelone.

Interrogé pour savoir ce qu’il a le plus aimé sur sa nouvelle monoplace durant ces tests hivernaux, Max Verstappen souligne à quel point sa F1 2020 n’est finalement pas si différente de celle de l’an dernier, ce qui aide à se sentir à l’aise plus rapidement.

« La RB16 n’est pas une monoplace complétement différente, l’équilibre général de la voiture s’est amélioré et, bien-sûr, quelques petites choses ont été ajustées sur la voiture. » explique Max Verstappen au micro du présentateur néerlandais Olav Mol.

« Mais de façon générale, les monoplaces sont restées à peu près les mêmes [par rapport à 2019] parce que les réglementations sont restées quasi identiques. »

Pendant les essais hivernaux, les observateurs ont remarqué de grands changements au niveau de la suspension avant sur la RB16, mais Max Verstappen n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet.

« Beaucoup de choses ont changé un peu partout. Tout le monde parle toujours autant, mais au final bien-sûr, personne ne sait rien du tout. » souligne le Néerlandais.

Le DAS sur la RB16 ?

Autre sujet brûlant dans l’actualité de la Formule 1 durant les essais hivernaux, le système DAS présenté par l’équipe Mercedes.

Ce système baptisé DAS [Dual Axis Steering] permet au pilote de modifier l’angle de pincement et de carrossage des roues avant lorsqu’il tire sur sa colonne de direction en roulant, il peut ensuite annuler ce réglage en repoussant le volant jusqu’à sa position initiale.

Interrogé pour savoir si Red Bull Racing comptait développer un tel système sur sa monoplace cette année, là encore Verstappen n’a pas voulu rentrer dans les détails.

« Honnêtement, on en a pas beaucoup discuté. Je laisse tout ça aux gens de l’usine pour voir ce qu’ils veulent en faire. Il faut voir s’ils l’approuvent et s’ils souhaitent aller plus loin ensuite. »

Pour Marko, le DAS n’est pas légal

Il serait tout de même difficile de voir apparaître le système DAS sur la Red Bull cette saison puisque Helmut Marko, consultant Motorsport chez Red Bull, a pour sa part jugé le système illégal.

« Si vous changez activement le carrossage ou l’orientation des roues pendant le pilotage, la surface de contact des pneus avec la piste change. » expliquait Marko pendant les essais hivernaux.

« Et avec ça, bien que cela concerne une très, très petite zone, la garde au sol est modifiée. Et c’est interdit car le système correspond alors au fonctionnement d’une suspension active, qui est interdite. »

Il ne serait donc pas étonnant que Red Bull demande des clarifications à la FIA dans le cas où Mercedes déciderait d’introduire cette nouveauté pendant la saison même si James Allison, le Directeur technique de Mercedes, assure que son système ne contourne pas le règlement : « La FIA est au courant. À mon avis, les règles sont très claires en ce qui concerne le volant et je ne pense pas que nous les violions. »

L’accord Ferrari/FIA dénoncé par les équipes

L’ensemble des équipes de F1, hormis Haas et Alfa Romeo, ont publié un communiqué mettant en cause l’accord de Ferrari avec la FIA.

La Fédération Internationale de l’automobile avait lancé des investigations techniques sur le moteur Ferrari qui avait été mis en cause pour un débit d’essence excessif en 2019.

La semaine dernière, la fédération a convenu avec l’écurie italienne d’un certain nombre d’engagements techniques pour améliorer la surveillance des unités de puissance à partir de cette saison à travers un accord resté « secret ».

Aujourd’hui, toutes les équipes de la F1 ont publié un communiqué commun pour exprimer leur mécontentement suite à cet accord.

« Nous, les équipes soussignées, avons été surprises et choquées par la déclaration de la FIA du vendredi 28 février concernant la conclusion de son enquête sur le groupe propulseur de la Scuderia Ferrari. »

« Un régulateur sportif international a la responsabilité d’agir selon les normes les plus élevées de gouvernance, d’intégrité et de transparence. »

« Après des mois d’une enquête lancée par la FIA uniquement à la suite de requêtes soulevées par d’autres équipes, nous nous opposons fermement à ce que la FIA parvienne à un accord de règlement confidentiel avec Ferrari pour conclure cette affaire. »

« Par conséquent, nous déclarons publiquement notre engagement commun à poursuivre une divulgation complète et appropriée dans cette affaire, afin de garantir que notre sport traite tous les concurrents de manière juste et égale. »

« Nous le faisons au nom des fans, des participants et des parties prenantes de la Formule 1. En outre, nous nous réservons le droit de demander réparation, dans le cadre de la procédure régulière de la FIA et devant les tribunaux compétents. »

McLaren Racing Limited
Mercedes-Benz Grand Prix Limited
Racing Point UK Limited
Red Bull Racing Limited
Renault Sport Racing Limited
Scuderia Alpha Tauri S.p.A.
Williams Grand Prix Engineering Limited »

(extrait du communiqué publié par les équipes)

Barcelone pourrait sauver sa place au calendrier après des essais hivernaux réussis

Barcelone pourrait conserver sa place au calendrier de la F1 après 2020 suite à l’organisation sans faille des essais hivernaux cette année.

Les organisateurs du Grand Prix d’Espagne ont réussi à sauver in-extremis leur place au calendrier de la Formule 1 en 2020 après d’âpres négociations avec Liberty Media.

La piste de Barcelone a même accueilli cet hiver les traditionnels essais hivernaux alors que d’autres prétendants, comme le circuit Paul Ricard, s’étaient clairement positionnés.

Le succès populaire de ces essais, qui ont attiré un public important dans le nord de l’Espagne, et l’excellente organisation du circuit saluée par Liberty Media, pourraient bien aider Barcelone à prolonger son bail avec la Formule 1.

Joan Fontsere, le Directeur du circuit catalan, s’est confié à ce sujet dans des déclarations rapportées par nos confrères espagnols de Marca : « Il y a ceux qui disent que la F1 ne continuera pas ici, mais je peux vous assurer que nous avons une bonne occasion de renouveler le contrat, comme me l’a dit Chase Carey [le Directeur du Formula One Group]. »

« En fait, il a été très satisfait de la façon dont les tests de pré-saison se sont déroulés et de l’augmentation du public durant ces deux semaines. »

Alors que le circuit de Jerez est ouvertement candidat à l’organisation du Grand Prix d’Espagne à l’avenir, les propriétaires du circuit de Barcelone aimeraient que l’État espagnol les soutienne dans leur démarche : « Le Circuit travaille pour atteindre la catégorie « événement d’intérêt public exceptionnel » pour le Grand Prix de F1, dont le processus est avancé pour être intégré dans les budgets de l’État de cette année. »  annonce ainsi un communiqué officiel du circuit.

Red Bull pourrait revoir son implication en F1 en cas de départ de Verstappen

Christian Horner a indiqué que Red Bull Racing pourrait remettre en question son implication en F1 si Max Verstappen décidait de quitter l’équipe.

Pilote vedette de l’équipe Red Bull Racing depuis la saison 2016, le jeune Max Verstappen n’a jamais caché qu’il pourrait un jour décider de rejoindre une autre écurie si ses chances de titre avec Red Bull devenaient inexistantes.

Pour l’instant, Max Verstappen et Red Bull semblent sur la même longueur d’onde et le jeune prodige de la Formule 1 a récemment signé une prolongation de contrat avec son équipe jusqu’en 2023.

Le jeune néerlandais est un formidable ambassadeur de la marque de boissons énergisantes et, plus qu’un simple pilote, Verstappen est devenu au fil des ans une vraie marque à lui tout seul avec tout un business de merchandising autour de sa personne avec la mise en place d’une ligne de vêtements.

Le Hollandais a d’ailleurs une telle facilité à attirer les fans hollandais sur les circuits que le Grand Prix des Pays-Bas fera son retour au calendrier de la F1 cette année après 35 ans d’absence pour le plus grand bonheur des fans néerlandais qui ont acheté tous les billets en seulement quelques heures.

Perdre Max Verstappen serait donc un vrai coup dur pour Red Bull Racing, qui pourrait alors remettre éventuellement en question son implication en Formule 1 selon Christian Horner, qui s’est exprimé dans un épisode de la série Drive To Survive diffusée sur Netflix.

« La réalité est que Red Bull fabrique une boisson énergisante dans le monde entier, la Formule 1 est une plateforme pour la promouvoir et la faire connaître. » a expliqué Christian Horner.

« Si notre relation avec Honda ne fonctionne pas et si Verstappen décide de nous quitter, nous pourrions alors remettre en question l’implication à long terme de Red Bull en Formule 1. »

Kubica persuadé qu’il serait encore sur les grilles s’il avait eu une meilleure monoplace en 2019

Robert Kubica estime que s’il avait eu une meilleure monoplace en 2019, il serait peut-être encore sur les grilles de départ des Grands Prix de F1 cette année.

Le retour de Robert Kubica au volant d’une Formule 1 tient du miracle après son terrible accident de rallye en 2011.

Le Polonais a fait un retour médiatiquement remarqué même si les performances en piste n’ont pas réellement suivi en 2019.

Au volant d’une Williams complétement dépassée, le Polonais s’est fait surclasser par son jeune équipier, George Russell, même s’il a réussi à marquer le seul point de l’équipe, sur tapis vert, au Grand Prix d’Allemagne.

Williams et Kubica ne se sont pas séparés en bons termes. Ce dernier reprochant à son équipe de ne pas lui avoir fourni tous les éléments nécessaires pour optimiser ses performances.

Ce qui lui fait penser que s’il avait eu une monoplace plus véloce, il serait peut être en train de se préparer à prendre le départ du Grand Prix d’Australie : « Il est possible que, si j’avais une meilleure voiture l’année dernière, je ne serais pas assis ici, mais je me préparerais à courir en Australie. » a-t-il déclaré sur les ondes de la radio polonaise Gosc Radia Zet.

« Chez Williams, j’ai trouvé un groupe de personnes qui savent ce qu’ils font, mais il y en avait d’autres qui auraient pu faire un meilleur travail. »

Ayant trouvé refuge chez Alfa Romeo en tant que pilote de développement, Kubica apprécie la chance qu’il a de pouvoir conserver un pied dans la discipline reine du sport automobile : « Je pense que j’ai de la chance de toute façon, car beaucoup de mes collègues avec un grand talent ne sont jamais arrivés en Formule 1. »

Kubica a participé à deux journées d’essais hivernaux à Barcelone avec Alfa Romeo, terminant même en tête de classement de la quatrième journée. Il devrait avoir l’opportunité de remonter dans le baquet de la C39 durant quelques séances d’essais libres du vendredi en Grand Prix.