Coronavirus : Vers des courses hors championnat en 2020 ?

Ross Brawn a indiqué qu’en cas d’impossibilité d’une équipe de se rendre sur un Grand Prix cette saison, il n’y aurait pas de course comptant pour le championnat du monde de F1.

Face à l’épidémie du coronavirus, certains Grands Prix comme celui de Bahreïn ou du Vietnam ne sont toujours pas assurés d’être disputés cette année.

En effet, le Vietnam a annoncé en début de semaine que les ressortissants italiens voulant se rendre dans le pays devraient être placés en quarantaine, tandis que le Royaume de Bahreïn a annoncé de nouvelles restrictions d’entrée sur son territoire.

Pour Bahreïn, les personnes arrivant d’un pays particulièrement touché par l’épidémie de coronavirus tels que l’Italie, la Malaisie, Hong-Kong, la Corée du sud, l’Iran, l’Irak, Singapour ou la Thaïlande ne pourront pas entrer au Bahreïn.

Face à toutes ces restrictions, Ross Brawn admet qu’en cas d’absence d’une ou plusieurs équipes [Ferrari ou AlphaTauri] lors d’une manche du championnat du monde de F1 2020, la course ne pourrait pas avoir lieu pour des raisons d’équité.

Cependant, le Britannique laisse entrouverte la porte à la tenue d’une ou plusieurs courses hors championnat du monde, afin que la Formule 1 respecte ses engagements auprès des fans et des pays concernés en leur offrant un minimum de spectacle.

« Si une équipe est empêchée d’entrer dans un pays, nous ne pouvons pas avoir de course. Pas une course du championnat du monde de Formule 1, de toute façon, car ce serait injuste. » indique Ross Brawn à l’agence de presse Reuters.

« Évidemment, si une équipe fait son propre choix de ne pas participer à une course, c’est sa décision. »

« Mais lorsqu’une équipe est empêchée de participer à une course en raison d’une décision du pays, il serait difficile d’avoir une compétition équitable. »

Brawn a insisté sur le fait que la Formule 1 était en négociation avec les autorités sanitaires vietnamiennes.

« Ils veulent que la course ait lieu, mais ils doivent également protéger leur population. Nous examinons donc les solutions que nous pouvons trouver pour nous assurer que tout le monde soit à l’aise avec les dispositions. »

« Il se passe beaucoup de choses en ce moment et cela change au jour le jour. Il est difficile d’être définitif maintenant, mais nous allons trouver des solutions. »

« C’est une situation très grave, donc je ne veux pas la minimiser. Mais nous essayons d’avoir des courses. Nous devons les faire de manière responsable. »

« Nous minimisons le nombre de personnes dans le paddock, nous demandons aux équipes d’envoyer un nombre minimum de personnes dont elles ont besoin pour une course. »

Le manager sportif de la F1 a également laissé entendre qu’un avion spécial pour le personnel italien pourrait être affrété pour leur permettre de passer directement de Melbourne à Bahreïn sans que personne ne descende de l’avion pendant une escale ou un ravitaillement.

Le Circuit international de Bahreïn a déclaré mardi qu’il mettait en place des « mesures spécifiques » pour les équipes, les administrateurs, les diffuseurs et les médias.

Il a été demandé les noms et les détails des vols de toute personne qui avait visité ou transité par un certain nombre de pays, dont l’Italie, ou qui prévoyait d’arriver via les Émirats arabes unis.

L’équipe Mercedes visera une empreinte carbone nulle d’ici la fin 2020

Mercedes a présenté aujourd’hui sa stratégie pour réduire considérablement les émissions de carbone des équipes d’usine Mercedes-Benz en Formule 1 et en Formule E.

L’équipe Mercedes réduira ses émissions de CO2 de 50% d’ici 2022 par rapport à la valeur de référence fixée en 2018.

L’équipe d’usine Mercedes a déjà pris des mesures importantes pour réduire ses émissions pour la saison à venir grâce à la transition vers des sources renouvelables.

Par conséquent, l’équipe annonce qu’elle  compensera les émissions de CO2 inévitables grâce à une compensation carbone standard, conduisant à une empreinte carbone nette nulle à partir de 2020.

« Nous adoptons une approche holistique de la durabilité chez Daimler – nous assumons la responsabilité des effets économiques, écologiques et sociaux de nos activités commerciales. » a déclaré Markus Schäfer, membre du comité de direction de Daimler AG.

« Notre ambition est de montrer la voie vers une mobilité neutre en carbone et durable. La F1 est l’une des compétitions techniques les plus difficiles au monde et le succès ne peut être atteint qu’en repoussant quotidiennement les limites technologiques. »

« Notre équipe F1 atteindra une empreinte carbone nette zéro en 2020 et nous encourageons activement la F1 à prendre des mesures plus ambitieuses vers la neutralité CO2 pour l’ensemble du sport et à courir vers un avenir durable. »

« Avec la direction annoncée aujourd’hui, nous voulons nous assurer que la Formule 1 et la Formule E renforcent leur impact positif pour notre marque à l’avenir. »

Rappelons que Mercedes-Benz est la seule marque automobile à concourir en Formule 1 et en Formule E et bénéficie de ce positionnement unique.

Le sport automobile joue un rôle important pour Mercedes-Benz en tant que laboratoire de développement à grande vitesse pour les technologies et les processus de pointe pour les voitures de course et les voitures de route.

Horner : « Stupide de sous-estimer Ferrari »

Christian Horner n’est pas dupe et sait très bien que la Scuderia Ferrari a caché son jeu pendant les essais hivernaux à Barcelone.

Le patron de l’équipe Red Bull Racing ne se fie absolument pas aux chronos signés par les équipes lors des tests hivernaux à Barcelone et sait très bien qu’à Melbourne les principaux prétendants au titre des années passées seront au rendez-vous.

« C’est toujours la chose la plus dangereuse lors des tests de pré-saison : essayer de tirer des conclusions. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner.

« Ferrari est restée assez discrète lors du dernier test, mais je pense honnêtement qu’il serait stupide de sous-estimer Ferrari à Melbourne. »

Ferrari a connu un problème moteur pendant les essais hivernaux 2020, ce qui a forcé l’équipe de Maranello à renvoyé une unité de puissance à son usine en Italie pour des investigations poussées.

Mais malgré ce problème [Ferrari a indiqué qu’il s’agissait d’un problème de lubrification] et le fait que l’équipe italienne n’a signé que le quatrième meilleur chrono durant ces tests, Christian Horner pense que la Scuderia a caché son jeu.

« Leur rythme a semblé solide, et vous souhaitez rencontrer des problèmes pendant les essais hivernaux, pas pendant que vous courrez. »

« Donc, les tests d’hiver peuvent parfois être trompeurs, mais je pense que ce seront tout de même les mêmes équipes qui se battront à l’avant de la grille cette année. »

Ferrari assure de ne pas avoir caché son jeu

De son côté, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, assure que son équipe n’a pas caché son jeu pendant ces essais hivernaux.

« Nous ne jouons pas à un jeu et nous ne sommes pas aussi bons que prévu. » a assuré Binotto. « Apparemment, d’autres ont fait plus de progrès que nous au cours de l’hiver. Je peux confirmer que nous n’avons pas la voiture la plus rapide. »

« C’est une évaluation honnête de notre part et nous ne connaîtrons notre retard qu’après les trois premières courses de l’année. »

Claire Williams sur le coronavirus : « Nous avons beaucoup de responsabilités »

La Directrice de l’équipe Williams a réagi à l’épidémie de coronavirus qui touche actuellement le monde et impacte les événements sportifs et la Formule 1.

A ce jour, seul le Grand Prix de Chine a été reporté par la FIA suite à l’épidémie de coronavirus qui a démarré dans le pays et commence à atteindre en nombre plusieurs autres pays à travers le monde dont le Vietnam, le Bahreïn, l’Italie ou encore la France.

La question du maintien de certains Grands Prix se pose concernant plusieurs pays et la FIA a déclaré suivre avec attention toutes les directives données par les États concernés.

Claire Williams, Directrice de l’écurie éponyme, a abordé ce sujet lors d’un événement promotionnel organisé par Rokit, sponsor titre de l’équipe britannique.

Elle admet que la Formule 1, en tant que sport mondial, a beaucoup de responsabilités face à cet événement : « En tant que cirque mondial, nous avons beaucoup de responsabilités. Nous devons réagir aux derniers événements à une vitesse fulgurante.« 

« Nous sommes dans une situation incroyablement grave. La Formule 1 est un sport mondial. Non seulement des milliers de professionnels voyagent dans le monde, mais nous avons également de nombreux fans qui se rendent aux Grands Prix. »

« Les effets du coronavirus sont une cible mouvante. Nous sommes en contact permanent avec Formula One Management et la FIA. Bien sûr, nous adhérons à leurs directives. Mais la situation change littéralement d’heure en heure. »

Les déplacements pour les personnels de la F1 sont soumis à de plus en plus de contraintes. Claire Williams privilégiera quoi qu’il arrive la santé des employés de son entreprise : « Tout le monde dans une équipe de Formule 1 veut faire ce qui le passionne, c’est à dire participer à des courses automobiles. Mais l’essentiel est que les gens soient en sécurité. Nous devons faire cela de manière réfléchie. »

« Il ne s’agit pas seulement des personnes qui voyagent pour nous, nous parlons également d’une quantité incroyable de matériel qui est en route, que ce soit sous forme de fret maritime ou aérien. Sans parler du coût de tout cela. » confie la Britannique.

Coronavirus : La FIA se dit « prête à prendre les mesures nécessaires » face à l’épidémie

La FIA assure qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires pour aider à protéger la communauté mondiale du sport automobile face à l’épidémie du coronavirus.

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus en début d’année, la Fédération Internationale de l’Automobile a déjà pris plusieurs décisions importantes comme le report du Grand Prix de Chine en F1 ou encore le report du e-Prix de Sanya en Formule E.

Désormais, plusieurs autres manches du championnat 2020 de Formule 1 sont menacées [Bahreïn ou encore le Vietnam], ce qui pousse la FIA à suivre de très prés l’évolution de cette épidémie mondiale pour prendre les mesures nécessaires en temps voulu.

« Suite à l’épidémie de coronavirus qui a éclaté au début de l’année et qui, à ce jour, a principalement touché la Chine, la FIA suit de près l’évolution de la situation avec les autorités compétentes et ses clubs membres, sous la direction du président de la commission médicale de la FIA, le professeur Gérard. Saillant. » peut-on lire dans un communiqué envoyé par la FIA ce mardi.

« La FIA évaluera le calendrier de ses prochaines courses et, si nécessaire, prendra toutes les mesures nécessaires pour aider à protéger la communauté mondiale du sport automobile et le grand public. »

Un peu plus tôt dans la journée, le gouvernement de Bahreïn a annoncé de nouvelles restrictions d’entrée sur son territoire, notamment pour les personnes arrivant d’Italie, de Singapour, de la Malaisie, de Hong-Kong, de la Thaïlande ou de la Corée du sud.

Le Vietnam pour sa part a décidé de placer en quarantaine tous les ressortissants italiens dès leur arrivée dans le pays, alors que Pirelli a annoncé il y a quelques minutes le report de son test pneumatiques programmé à Fiorano avec Ferrari le 5 mars.

Coronavirus : Pirelli reporte le test sur les 18 pouces programmé à Fiorano

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a annoncé ce mardi le report d’un test programmé sur le circuit de Fiorano début mars.

Initialement, la Scuderia Ferrari et Pirelli devaient participer à un test sur les gommes 18 pouces sur le tracé de Fiorano en Italie le 5 mars prochain.

Mais en raison de l’épidémie de coronavirus et des politiques de restrictions engagées par Pirelli et Ferrari, ce test du 5 mars a été reporté à une date ultérieure.

« En raison des politiques de restriction des entreprises adoptées par Ferrari et Pirelli à la suite de l’épidémie mondiale de coronavirus, l’essai pneumatiques sur les gommes humides 18 pouces de 2021 prévu à Fiorano le 5 mars doit être reporté. » annonce Pirelli ce mardi.

« Le test sera reporté toujours sur la piste de Fiorano dans les meilleurs délais. » indique le manufacturier italien.

Le prochain test programmé sur les gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 en 2021 doit se tenir sur le tracé de Sakhir à Bahreïn avec Renault et Mercedes les 24 et 25 mars prochains.

Les dates des essais Pirelli 2020

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Ricciardo se sent responsable des performances de Renault

Cette saison, Daniel Ricciardo veut se montrer à la hauteur de la confiance que Renault lui porte, après une saison 2019 décevante.

Daniel Ricciardo l’a affirmé durant l’hiver : il veut gagner avec Renault ! L’équipe française a investi une grande part de son budget pour attirer l’Australien en 2019 et ce dernier souhaite se montrer digne de cette confiance.

Si la saison dernière a été décevante pour les deux parties, cette année, l’ex-pilote Red Bull veut montrer un autre visage : « Renault a beaucoup investi en moi et maintenant je me sens responsable d’offrir la performance pour laquelle l’équipe a décidé de me choisir. Je veux que le mariage entre moi et Renault fonctionne. » s’est-il exprimé pour le magazine Esquire.

Ricciardo a fait son auto-critique sur les résultats mitigés de l’an passé. Mais même avec de meilleurs résultats, il n’aurait pas été entièrement satisfait de lui : « Je ne pense pas qu’un pilote puisse dire à la fin de la saison qu’il a été parfait. »

« Malgré ce que l’on peut penser, nous conduisons maintenant très peu, nous connaissons les voitures en février lors des tests hivernaux et nous les conduisons pendant trois jours toutes les deux semaines jusqu’en novembre. »

« La courbe de croissance est constante tout au long de l’année, car chaque week-end, vous apprenez quelque chose de nouveau au volant concernant la nature de la voiture. »

Ricciardo est également connu pour sa bonne humeur dans les paddocks. Si elle est souvent communicative, certains de ses collègues ne semblent cependant pas l’apprécier pour autant : « En F1, tous les pilotes pensent qu’ils sont meilleurs que les autres. Sur la grille de départ, je souris toujours et j’essaie de parler avec mes collègues. Si quelqu’un m’ignore, je dois dire que cela me dérange. Räikkönen, par exemple, m’a toujours snobé. »

En tout cas, le pilote Renault ne s’ennuie pas souvent en Formule 1 et rejette les critiques qui disent que la discipline est soporifique : « À mon avis, la F1 n’est pas du tout ennuyeuse. Il arrive parfois d’assister à des courses plus calmes et je m’ennuie moi-même à l’intérieur du cockpit. Mais n’est-ce pas la même chose quand un match de football se termine à zéro à zéro ? Je pense que la F1 est un sport sain. » conclut l’Australien.

Coronavirus : Bahreïn impose de nouvelles restrictions d’entrée

Les ministères des affaires étrangères, de la santé et des affaires intérieures du Bahreïn ont annoncé ce mardi de nouvelles restrictions d’entrée dans le Royaume.

L’épidémie du coronavirus continue de compliquer la vie de la Formule 1 et, bien que les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn ont assuré que la course aurait bien lieu cette année, de nouvelles restrictions d’entrée dans le Royaume pourraient venir perturber leurs plans.

En effet, le Royaume de Bahreïn a décidé d’imposer une restriction d’entrée à toute personne ayant visité les pays suivants : l’Italie, la Corée du Sud, la Malaisie, la Chine, L’Irak, l’Iran, Hong-Kong, la Thaïlande et Singapour.

Les personnes ayant visité les pays listés ci-dessus dans les 14 jours précédant leur arrivée à Bahreïn ne pourront pas rentrer dans le Royaume.

« Le gouvernement de Bahreïn interdit temporairement l’entrée de tous les étrangers qui se sont rendus en Italie, en Chine, en Irak, à Hong-Kong, en Iran, en Thaïlande, à Singapour, en Malaisie et en Corée du sud 14 jours avant leur arrivée à Bahreïn. » peut-on lire dans un communiqué du ministère des affaires étrangères de Bahreïn.

Le problème est que les équipes utilisent le plus souvent la Chine, Singapour ou encore Hong-Kong pour s’arrêter pendant leurs voyages. Cependant, si les équipes souhaitent pouvoir se rendre à Bahreïn après l’Australie, elles devront impérativement éviter de passer par ces pays.

Le Royaume a également précisé que les Bhareïni ayant visité les pays listés devront rester en quarantaine à leur arrivé à Bahreïn et subir des examens médicaux.

Rappelons que le Grand Prix de Bahreïn est la seconde course de la saison 2020 et est programmé le 22 mars sur le circuit de Sakhir.

Pirelli dévoile les choix de pneus des pilotes pour Melbourne

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé ce mardi les choix de pneus de chaque pilote pour le Grand Prix d’Australie 2020.

Pour la première manche de la saison 2020 qui se déroulera à Melbourne le 15 mars sur le tracé urbain de l’Albert Park, Pirelli a décidé de mettre à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4.

Sur le tracé de l’Albert Park typé urbain et non permanent, les pilotes ont choisi en majorité les pneus C4 pour cette première course de l’année.

Parmi les trois meilleures équipes de la grille, c’est l’écurie Mercedes qui a fait le choix le plus agressif avec pas moins de 10 trains de pneus C4 pour Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.

Du côté de chez Ferrari et Red Bull Racing, les pilotes sont sur la même stratégie avec 9 trains de pneus C4, alors que Sebastian Vettel est le seul parmi ces trois équipes à avoir choisi un train de pneus C2 supplémentaire, ce qui veut dire que l’Allemand travaillera pour son équipe sur les longs relais le vendredi en essais libres.

Les choix de pneus pour chaque pilote à Melbourne

Pirelli aimerait ne pas utiliser des pneumatiques spéciaux pour Zandvoort

Pirelli voudrait utiliser les mêmes types de pneumatiques à Zandvoort que sur les autres Grands Prix, même si des gammes spécifiques ont été testées à Barcelone.

Le Grand Prix des Pays-Bas sera l’une des nouveautés de la saison 2020 de Formule 1. Le circuit de Zandvoort sur lequel il sera disputé, comporte cependant une particularité qui pourrait inquiéter Pirelli, manufacturier unique de pneumatiques de la catégorie reine du sport automobile.

En effet, le dernier virage du circuit, baptisé Arie Luyendijk, sera un banking inspiré par celui de l’ovale d’Indianapolis aux Etast-Unis.

Des contraintes importantes et inédites pourraient alors s’imposer à Pirelli pour faire fonctionner sa gamme de pneumatiques dans ce virage atypique. Tout le monde se souvient encore du fiasco de Michelin au Grand Prix des États-Unis 2005 qui avait été incapable de proposer des gommes pouvant être suffisamment solides pour supporter le banking d’Indianapolis.

Pour éviter que ce problème existe à Zandvoort, Pirelli a testé un composé spécial lors de essais hivernaux de Barcelone : « Nous voulions profiter de l’occasion des tests de Barcelone pour avoir des données disponibles. Ensuite, lorsque nous aurons reçu la simulation finale, nous prendrons la décision. » a déclaré à RaceFans, Mario Isola, responsable Pirelli de la F1.

Cependant, le manufacturier italien pense ne pas avoir besoin de cette nouvelle gamme et aimerait utiliser les gommes qui seront proposées tout au long de la saison : « Pour le moment, je ne peux pas dire que nous allons utiliser le prototype. Je pense que nous allons utiliser le pneu normal. Mais au moins, nous avons passé le test et nous sommes satisfaits des résultats de celui-ci. Nous avons donc deux possibilités qui s’offrent à nous. »

Les ingénieurs Pirelli vont tout de même se rendre à Zandvoort pour effectuer des mesures sur place : « Nos ingénieurs iront avec notre laser pour mesurer la rugosité du tarmac. C’est un paramètre important à considérer pour la décision. C’est l’un des paramètres que nous prenons en considération lorsque nous sélectionnons les composés, par exemple. »

« La rugosité du tarmac définit également le niveau d’adhérence. Il est donc important que nous le sachions avant de prendre la décision concernant le prototype ou non. »

« Le plan est de tout faire pour comprendre à l’avance quelle est la charge supplémentaire sur les pneus et ainsi réagir correctement. Une fois que nous avons reçu les retours et les simulations précises des équipes, nous pourrons tester les pneus avec notre plate-forme intérieure pour comprendre quel est le niveau de prescriptions que nous devrons imposer aux équipes. »

Räikkönen : « Je ne fais jamais rien pour plaire à personne »

A 40 ans et avant d’aborder sa 18ème saison de Formule 1, Kimi Räikkönen voit la discipline d’un autre œil et préfère donner la priorité à sa famille.

Kimi Räikkönen est un des personnages les plus aimés par le public de la Formule 1. Sa prétendue nonchalance en fait un pilote à part même s’il affirme dans une logue interview au quotidien espagnol El Pais, ne pas réellement chercher à se créer un personnage : « Ça me fait plaisir qu’il y ait des gens qui m’aiment. Et il y en a aussi qui ne m’aiment pas. Mais j’essaie juste de faire les choses qui me rendent heureux. »

« Tant que vous faites des choses qui vous rendent heureux en tant que personne, c’est tout ce qui compte. Si vous êtes heureux, cela vous aidera dans votre travail, que ce soit en pilotant une voiture ou tout autre. Cela vous aidera dans votre vie quotidienne.« 

« Si les gens aiment ça, tant mieux. S’ils ne l’aiment pas, eh bien  tant pis ! Chacun est comme il est. D’ailleurs, je ne fais jamais rien pour plaire à personne. Je fais ce que je veux, en pensant à moi.« 

Le Finlandais clame une fois de plus son amour pour la course automobile et pour le pilotage des F1, qui l’ont fait signer, contre toute attente, un contrat de deux ans avec Alfa Romeo en 2018 après son départ de Ferrari : « J’aime la course. Bien qu’en F1, il y a plus que de la course. Si je n’aimais pas les courses, je ne serais pas là. »

Mais les priorités du champion du monde 2007 ont changé depuis qu’il est devenu père de famille : « Maintenant, la famille est beaucoup plus importante que la course, même si j’aime courir. »

« Ils [ses enfants] me manquent beaucoup quand je suis en déplacement. C’est sûrement la partie la plus difficile, être loin de chez moi si longtemps. Parce qu’il y a beaucoup plus d’ennui avec la F1 qu’il n’y paraît. »

« La paternité change complètement vos horaires. De plus, vous vous inquiétez beaucoup plus. Au final, ce sont de jeunes enfants, ils ont besoin de vous. Et il y a d’autres nouvelles choses qui sont soudainement plus importantes dans votre vie.« 

« J’aime la paternité. Plus ils grandissent, plus vous vous amusez. J’adore passer du temps avec eux, c’est très agréable de voir comment ils grandissent.« 

« Pour moi, il est important d’essayer d’être à la maison aussi longtemps que possible et d’être impliqué dans leur enfance, de passer du temps avec eux, de jouer et de les aider. Je pense que nous sommes tous différents au travail et dans la vie privée. Nous avons une vie très simple. » conclut Räikkönen.

Le Vietnam impose une quarantaine aux ressortissants italiens

Pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, le Vietnam impose une quarantaine pour tous les ressortissants des pays fortement touchés par le virus, dont l’Italie.

Le Vietnam à mis à jour ses restrictions concernant l’accès à son territoire pour les ressortissants des pays les plus gravement touchés par l’épidémie de coronavirus, à savoir la Chine, la Corée du Sud, l’Italie et l’Iran.

L’office national du tourisme du Vietnam a déclaré qu’une quarantaine de 14 jours (temps d’incubation du virus) serait imposée à tous les ressortissants des pays concernés à leur entrée sur le territoire : « Tous les voyageurs entrant au Vietnam en provenance de Chine, de Corée du Sud, d’Italie et d’Iran doivent effectuer des déclarations médicales et une quarantaine médicale de 14 jours avant d’entrer dans le pays. »

Si cette restriction dure dans le temps, elle risque d’avoir un impact sur l’organisation du Grand Prix du Vietnam prévu à Hanoï du 3 au 5 avril prochain.

En effet, Ferrari et Alpha Tauri sont les deux équipes dont les usines sont implantées en Italie et qui seraient donc concernées par cette quarantaine.

Les autorités vietnamiennes ont cependant déclaré que le Grand Prix se déroulerait aux dates prévues et qu’aucun report ou annulation n’est envisagé.

Réglementairement parlant, la course pourrait se dérouler sans la présence de Ferrari et Alpha Tauri. Les statuts de la Formule 1 autorisent un nombre minimum de 16 monoplaces par Grand Prix.

Ce chiffre serait donc atteint si toutefois les deux équipes italiennes ne pouvaient pas aligner leurs deux monoplaces.

Mais Franz Tost, le Directeur sportif d’Alpha Tauri, trouverait injuste qu’une telle situation soit envisagée : « Si certaines équipes ne peuvent pas courir pour une raison quelconque […] je pense qu’il serait injuste de commencer la saison. »

La chaîne de télévision allemande RTL, détentrice des droits de diffusion de la Formule 1, a fait savoir qu’elle n’enverrait aucun membre de son personnel au Vietnam, jugeant la situation trop dangereuse : « Les risques pour leur santé semblent trop importants. Nous sommes arrivés à cette décision après avoir interrogé de nombreuses agences d’informations et le résultat final est que nous n’avons pas reçu ce que nous considérions comme une évaluation fiable de la situation sur place. » a déclaré Manfred Loppe, le Directeur des sports de la chaîne.

La FIA et Liberty Media n’ont pas encore réagi à cette annonce des autorités vietnamiennes mais la course à Hanoï semble de plus en plus menacée.

Pour le moment, seul le Grand Prix de Chine a été reporté et aucune autre mesure officielle n’a été prise.

Horner : « La F1 est une cible mouvante face au coronavirus »

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, a rappelé à quel point la F1 était une véritable cible mouvante face à l’épidémie du coronavirus.

Avec de nombreux voyages tout autour de la planète durant 10 mois de l’année, la Formule 1 est évidemment en première ligne face à l’épidémie du coronavirus.

Jusqu’à présent, seul le Grand Prix de Chine a été officiellement reporté cette saison, mais d’autres courses, comme le Grand Prix du Vietnam ou celui de Bahreïn sont toujours en sursis face à l’épidémie.

Les instances dirigeantes de la Formule 1 sont en contact permanent avec les autorités locales des pays concernés, et pour l’instant, la situation évolue d’heure en heure comme le rappelle Horner.

« C’est une cible mouvante [la F1], cela change presque d’une heure à l’autre en ce moment. » explique le patron de l’équipe Red Bull Racing.

« Je pense que nous devons rester vigilants, être responsables dans la façon d’agir et déplacer les gens sur le plan logistique à travers le monde en ce moment nous offre des défis. »

« Tout le monde est en train de découvrir quels Hubs nous pourrons traverser sur notre route pour l’Australie. » 

« Mais comme je l’ai déjà dit, c’est [la F1] une cible mouvante. Donc, tous ce que nous pouvons faire est de suivre les conseils de l’organe directeur et des gouvernements. »

Binotto assure que Ferrari n’a pas bluffé pendant les essais à Barcelone

Le directeur de l’équipe Ferrari assure que son équipe n’a pas bluffé pendant les essais hivernaux à Barcelone.

Après les tests de pré-saison qui se sont déroulés sur le circuit de Barcelone durant six journées, beaucoup estiment que la Scuderia Ferrari est l’équipe qui a le plus caché son jeu durant ces essais.

On sait très bien que toutes les équipes de la grille ne souhaitent pas dévoiler leur vrai potentiel pendant les essais hivernaux et, après ces six jours de tests, bien malin celui qui arrivera à deviner la véritable hiérarchie sur la grille en 2020.

Du côté de chez Ferrari, Mattia Binotto assure que son équipe n’a pas bluffé pendant les tests et que le vrai potentiel de la SF1000 a été dévoilé avec comme meilleur résultat une quatrième place au classement des meilleurs temps [voir tableau plus bas].

« Nous ne jouons pas à un jeu et nous ne sommes pas aussi bons que prévu. » affirmait Mattia Binotto à Barcelone la semaine dernière.

« Apparemment, d’autres ont fait plus de progrès que nous au cours de l’hiver. Je peux confirmer que nous n’avons pas la voiture la plus rapide. »

« C’est une évaluation honnête de notre part et nous ne connaîtrons notre retard qu’après les trois premières courses de l’année. »

Dans un souci de transparence, le directeur de la Scuderia a également abordé ouvertement les faiblesses de la nouvelle monoplace de l’écurie italienne, la SF1000 : « Nous sommes désormais plus rapides dans les virages, mais plus lents en ligne droite. »

« Cette année, nous avons trouvé un bon package aéro avec plus d’appui, malheureusement au détriment de la traînée. De plus, notre moteur n’est pas aussi bon que l’an passé. »

« Nous avons fait tourner le moteur [sur des plages plus hautes] de temps en temps, nous n’avons rien caché au niveau de notre moteur, c’est notre vrai potentiel. »

S’il est bien difficile de croire sur parole Mattia Binotto, une chose est certaine, la fiabilité du moteur Ferrari est certainement encore perfectible après une casse moteur durant ces essais en raison d’un problème lié au système de lubrification.

Le moteur endommagé a été renvoyé à Maranello pour des vérifications plus poussées, et Ferrari n’a pas encore communiqué les résultats de son enquête.

Les meilleurs temps à Barcelone

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Coronavirus : L’équipe Ferrari confirme son départ vers l’Australie

L’équipe Ferrari a confirmé que le personnel de course devant se rendre en Australie pour le premier Grand Prix de l’année est bien sur le départ.

Depuis quelques jours, les rumeurs suggèrent que les équipes de Formule 1 implantées en Italie, comme c’est le cas de Ferrari, AlphaTauri ou encore Pirelli, ne pourront pas envoyer leur personnel vers l’Australie ou encore Bahreïn.

En effet, en raison de l’épidémie du coronavirus, certains pays [dont l’Australie et Bahreïn] ont décidé d’appliquer des restrictions d’entrée sur leur territoire pour les résidents des zones particulièrement touchées par le coronavirus comme c’est le cas de l’Italie, la Chine ou encore la Corée du Sud.

Pour faire taire les rumeurs, l’équipe Ferrari a tenu à confirmer ce mardi son départ vers l’Australie, théâtre de la première course de la saison 2020.

« Bien que sachant que la situation évolue constamment, Ferrari est sur le départ pour l’Australie / Bahreïn, » confirme la Scuderia Ferrari à l’agence de presse ANSA.

« Nous n’avons reçu à l’heure actuelle aucune contre-indication de l’une des entités avec lesquelles nous sommes constamment en contact, à savoir la FIA, la Formule 1, les autorités en Italie et dans les pays en question: par conséquent, pour le moment, notre départ est confirmé. »

Le Grand Prix d’Australie se tiendra le week-end du 15 mars sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne.

Mercedes et Hamilton sont les favoris de Mark Webber

L’ancien pilote Red Bull, Mark Webber, a désigné Mercedes et Lewis Hamilton comme ses grands favoris pour la saison 2020.

Retiré de la Formule 1 depuis 2013, Mark Webber n’en reste pas moins un observateur averti de la catégorie reine du sport automobile.

Il n’est pas rare d’ailleurs que l’Australien soit convié durant les week-ends de Grand Prix pour faire office d’intervieweur de luxe après les qualifications ou les courses.

L’ancien pilote Red Bull a d’ailleurs sa petite idée sur l’équipe et le pilote à battre cette année : « Je pense qu’il sera très difficile de faire face à Mercedes et en particulier à Lewis [Hamilton]. » a-t-il déclaré au quotidien australien Sydney Morning Herald.

« J’aimerais voir Ferrari au premier rang. Ils étaient très bons en qualifications l’an dernier, mais il n’y a pas de points pour les qualifications. Il faut faire les mêmes performances en course. »

En revanche, Mark Webber ne voit pas Valtteri Bottas comme une réelle menace pour Hamilton, même si le Finlandais avait démarré la saison 2019 sur les chapeaux de roues en remportant le Grand Prix d’Australie : « Je n’ai rien contre Valtteri mais Hamilton a été l’un des plus grands de ce sport au cours des 70 dernières années. »

« Ça donne le mal de tête à pas mal de monde. Je ne sais pas qui pourrait être à l’aise en étant son coéquipier. C’est un énorme défi pour tout le monde. »

« Valtteri fait ce qu’il peut, mais Hamilton est un gros problème pour ses adversaires. Il a toujours faim, il ne lâche jamais rien et se réinvente tout le temps. C’est une des qualités extraordinaires qu’il possède. » conclut l’Australien.

Bottas s’attend à utiliser le DAS à Melbourne

Mercedes pourrait mettre en action son système DAS pour le premier Grand Prix de la saison en Australie dans deux semaines.

Mercedes a étonné tout le monde durant les essais hivernaux à Barcelone avec l’introduction d’un système de direction à deux axes, baptisé DAS, et actionné par les pilotes en tirant sur leur volant.

Ayant fait ses preuves durant la première semaine des tests en Espagne, Valtteri Bottas s’attend donc à ce que ce système soit utilisé par Mercedes dès le premier Grand Prix, en Australie : « Pour le moment, je ne vois aucune raison de ne pas l’utiliser. » cité par le site de la F1.

« Tout fonctionne bien à ce sujet. Nous en apprenons encore pas mal là dessus. Nous sommes heureux d’avoir ce système dans la voiture et nous n’avons rencontré aucun problème avec, il fonctionne très bien. »

« Vous devez connaitre parfaitement tous les outils à votre disposition et vous devez extraire le maximum de votre monoplace, y compris des nouveaux systèmes. »

Mercedes a eu le temps de mettre au point le système durant les essais hivernaux comme le confirme Bottas : « De toute évidence, entre les deux semaines d’essais, les ingénieurs ont eu plus de temps pour apprendre à partir des données collectées et nous donner plus de directives en tant que pilote sur la meilleure utilisation et le type de situations dans lesquelles ce système peut apporter des avantages. Mais savoir quel avantage il nous donnera reste encore un point d’interrogation. »

« Cela dépendra également du pilote, particulièrement lors des week-ends de course et des situations dans lesquelles nous pensons que cela sera bénéfique. »

« C’est à nous d’explorer, de découvrir et de trouver les meilleures façons de l’utiliser. Donc, c’est un joli petit outil supplémentaire. Ce n’est pas comme s’il y avait déjà beaucoup de choses à faire sur le volant… » conclut ironiquement le Finlandais.

L’argent n’est pas au centre des négociations entre Mercedes et Hamilton

Toto Wolff précise que l’argent n’est pas le facteur décisif dans les négociations de prolongation du contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes.

Lewis Hamilton et Mercedes ont entamé des négociations sur la prolongation du contrat du pilote britannique au sein de l’écurie allemande.

En effet, le sextuple champion du monde sera libre de s’engager avec l’équipe de son choix à la fin de l’année, son contrat le liant à Mercedes prenant fin au terme de la saison 2020.

Tout comme Charles Leclerc et Max Verstappen qui ont récemment prolongé leur bail avec Ferrari et Red Bull, Lewis Hamilton n’a jamais caché son envie de continuer l’aventure avec Mercedes, chez qui il a remporté cinq de ses six titres de champion du monde.

Le Directeur de l’équipe allemande, Toto Wollf, s’est exprimé pour Bild à ce sujet : « De toute évidence, chaque pilote essaie de négocier un bon contrat. Mais pour deux raisons, l’argent n’est pas le facteur décisif de nos prochaines discussions [avec Hamilton]. »

« Premièrement, Lewis sait que nous traversons un processus de transformation majeur dans la famille Daimler. Les temps, dans l’ensemble de l’industrie automobile, sont difficiles et nous sommes sur le chemin de l’électrification. »

« Deuxièmement, il est beaucoup plus important pour Lewis d’obtenir une voiture rapide et donc le meilleur outil possible pour gagner des championnats du monde. » explique ainsi l’Autrichien.

De son côté, Hamilton n’est pas pressé d’entamer les négociations : « Je pense que rien ne presse et que nos objectifs sont les mêmes. Je suis à peu prêt certain que dans les mois à venir nous allons nous asseoir pour en discuter. »

« Je sais que Toto voudrait commencer à en discuter, mais pour le moment, la priorité est de se concentrer sur le début du championnat du monde et de démarrer du bon pied. »

Il rappelle néanmoins sont attachement à l’équipe Mercedes : « Chez Mercedes, ils m’ont permis d’être qui je suis au lieu de me retenir et de me dire comment m’habiller, comment parler. C’est ça qui est formidable et cela m’aide à être plus impliqué, à être un meilleur pilote. »

Steiner satisfait de n’avoir rencontré que « deux légers problèmes » à Barcelone

Au cours des six journées d’essais hivernaux, l’équipe Haas a rencontré deux légers problèmes, mais qui auront coûté du temps de piste à l’écurie américaine.

Lors de la première semaine des tests à Barcelone, Kevin Magnussen a été victime d’un accident sans gravité lorsqu’une entretoise sur la jante arrière droite de sa monoplace a causé une crevaison.

Le pilote danois arrivait à ce moment-là à plus de 200 km/h à l’entrée du virage 7 du tracé catalan et a subitement perdu le contrôle de sa VF-20 lorsque le pneu arrière droit a éclaté.

La course du pilote Haas s’est terminée dans le bac à graviers avec un léger contact contre le mur et qui aura finalement été suffisamment fort pour endommager de nombreuses pièces sur la VF-20.

Après ce crash survenu en début d’après-midi, l’équipe a décidé de ne pas réparer et de ne pas renvoyer sa monoplace en piste pour le reste de la journée, le temps pour les ingénieurs de mener une enquête approfondie pour connaître les causes de cet accident.

Lors de la seconde semaine, là encore c’est Kevin Magnussen qui a connu un problème de fiabilité sur sa monoplace, ce qui lui a coûté une nouvelle fois un précieux temps de piste.

Cette fois-ci, c’est l’embrayage qui a forcé la formation américaine à stopper son programme de longues heures dans l’après-midi du dernier jour des tests, alors que Magnussen aura finalement repris la piste dans la dernière heure des essais.

Ces deux problèmes complétement différents ont donc pénalisé Kevin Magnussen lors de ces essais hivernaux et c’est donc en toute logique que le Danois occupe l’avant dernière place [le dernier étant Kubica qui n’a roulé que deux matinées] au classement des pilotes ayant le plus roulé [250 tours et  1164 km pour Magnussen].

Malgrè ce manque de roulage, le directeur de l’équipe, Guenther Steiner, souhaite ne garder que les points positif de ces tests et estime que son écurie peut certainement bien figurer pour la première manche de la saison en Australie.

« Après six jours de tests, nous n’avons eu que deux légers problèmes, le problème d’embrayage [le dernier jour des tests] et le problème avec la roue arrière [le premier vendredi] à la fin du premier test. » explique Steiner.

« Dans l’ensemble, nous avons enregistré un bon kilométrage et nous avons beaucoup appris. Nous avons travaillé dur pour obtenir ces données et nous espérons pouvoir les traduire en bons résultats en Australie. »

« Nous avons fait quelques progrès et tout semblait s’aligner au cours des derniers jours de tests, hormis le problème qui a limité le temps de piste de Kevin [Magnussen], c’est frustrant, mais nous préférons garder les points positifs. »

Vettel ne se voit pas en F1 après ses 40 ans

Sebastian Vettel aime être en Formule 1 mais ne se voit pas continuer dans la discipline pendant encore huit saisons.

L’avenir de Sebastian Vettel est un des sujets qui fait le plus parler ces derniers mois. Ferrari et Mattia Binotto ont récemment déclaré que la prolongation du contrat de l’Allemand était la piste privilégiée par l’écurie italienne.

De son côté, le quadruple champion du monde ne manque pas une occasion pour rappeler qu’il est très heureux d’être en Formule 1 malgré les rumeurs qui le disent découragé.

Le plus important pour Vettel est avant tout d’être heureux dans son travail, comme il l’a exprimé à Sport Bild : « L’important est que ma famille se porte bien et que je trouve une activité que j’aime et qui me comble. »

« J’ai actuellement cela avec mon travail, mais je n’imagine pas que je piloterai toujours en Formule 1 dans huit ans. »

Le pilote Ferrari ne se voit donc pas en F1 après ses 40 ans, comme son ancien équipier Kimi Räikkönen qui est le doyen de cette saison et atteindra les 41 ans en octobre prochain : « Il ne faut jamais dire jamais, mais l’essentiel est que je sois heureux. Nous verrons exactement où cela me mène. » précise encore Vettel.

Les attentes de l’Allemand pour les années à venir ne sont pas uniquement personnelles : « J’espère que, dans huit ou dix ans, le monde aura fait un grand pas en avant. »

« Que tous les mouvements qui existent actuellement et que je trouve très positifs, porteront alors plus que leurs premiers fruits. Ce serait mon souhait. »

« Cette prise de conscience d’un mode de vie durable progresse. C’est l’exigence première pour moi de changer quelque chose. L’individu doit en être convaincu. Il a son avenir en main et nous devons faire un grand pas dans la bonne direction. » conclut Vettel.