Steiner en faveur d’un week-end de course condensé en Formule 1

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, se dit en faveur d’un week-end de course condensé, notamment en supprimant la journée du jeudi.

Jusqu’à présent, un week-end de course typique en Formule 1 débute le jeudi avec la journée réservée aux médias, puis les premières séance d’essais libres le vendredi, la dernière séance d’essais libres le samedi matin, les qualifications le samedi après-midi et la course le dimanche après-midi.

Mais la F1 souhaite chambouler tout ce programme afin de condenser les week-ends et permettre d’ajouter plus de courses au calendrier.

Concernant la suppression de la journée du jeudi pour la déplacer au vendredi matin, le team principal de l’équipe Haas ne serait pas contre, bien au contraire.

« On parle de courir le vendredi après-midi et de passer toutes les activités de relations publiques le matin et je pense que ce serait un bon moyen d’aller de l’avant, notamment avec un calendrier plus long. » explique Steiner.

En revanche, Guenther Steiner ne serait pas favorable à un super dimanche comme celui vécu au Grand Prix du Japon avec la séance de qualifications programmée le dimanche matin juste avant la course.

« Ça a été un dimanche très occupé [le dimanche à Suzuka]. La journée est passée vite, tout le monde est très occupé et tout doit être fait plus rapidement. »

« Je ne pense pas que cela ait eu un effet sur le personnel de l’équipe, il a simplement fallu s’adapter et nos gars se sont adaptés. »

« Je dirais simplement que c’était peut-être un peu trop pour une journée avec les qualifications et la course le même jour, mais dans ces circonstances [un typhon], c’était la bonne décision. Tout le monde s’en est tiré et je pense que c’était une course intéressante. »

Pierre Gasly peut voir les progrès week-end après week-end chez Toro Rosso

Pierre Gasly veut rester concentré sur son travail avec l’équipe Toro Rosso pour le reste de l’année et ne veut plus qu’on lui parle de son passage chez Red Bull.

Rétrogradé au cours de l’été chez Toro Rosso, après avoir débuté la saison chez Red Bull Racing, le Français Pierre Gasly assure qu’il se sent de plus en plus à l’aise avec sa nouvelle monoplace, bien plus qu’avec la RB15.

« Comme je l’ai déjà dit, je pense que j’aurais pu faire certaines choses et nous aurions pu faire mieux avec Red Bull, mais oui, je ne veux pas vraiment revenir sur ce sujet. » a déclaré Gasly.

« Je pense que maintenant je veux juste me concentrer sur Toro Rosso et tirer vraiment le maximum de ce package. C’est ce que nous avons fait au Japon, et nous devons maintenant faire la même chose au cours des prochains week-ends. »

Au Grand Prix du Japon, Pierre Gasly a terminé à la huitième position, ce qui est selon le Français sa meilleure performance depuis son retour à Faenza.

« Sans avoir piloté en EL1, et avec seulement les EL2 comme séance d’essais à Suzuka – qui est une piste difficile – nous n’avions pas beaucoup de temps de roulage, ce n’était pas la meilleure préparation de week-end. Mais nous avons tout de même terminé neuvième en EL2, neuvième aux qualifications et huitième en course. »

« Ce fut définitivement le meilleur week-end avec Toro Rosso. Chaque week-end semble aller de mieux en mieux. Je suis également très heureux de la façon dont nous travaillons avec les ingénieurs et de la manière dont nous avons réussi à évoluer au cours d’un week-end. »

Grand favori au Grand Prix du Mexique, Max Verstappen se méfie des Ferrari

Vainqueur lors des deux dernières éditions du Grand Prix du Mexique, Max Verstappen fait office de favori ce week-end à Mexico.

En 2017 et 2018, le pilote Red Bull Max Verstappen a été victorieux à Mexico, ce qui fait de lui un sérieux favori pour la victoire ce week-end au Grand Prix du Mexique.

Cependant, Max Verstappen se méfie énormément des deux Ferrari, qui bénéficient depuis le début de la saison d’une vitesse de pointe impressionnante dans les lignes droites.

« Je suis impatient de retourner au Mexique car les deux dernières années ont été très spéciales avec ces deux victoires. Le Grand Prix du Mexique est un grand événement et les fans sont très passionnés par la Formule 1. » explique Max Verstappen.

« Les gens sont très amicaux et ils ont une mentalité décontractée que j’aime bien, en plus la nourriture est vraiment bonne. »

 » Il y a énormément de monde pour la course et l’atmosphère sur la piste avec les groupes de mariachi, les DJ sur le podium et tout le reste mis en place par les organisateurs est plutôt cool. »

« J’aime vraiment y conduire et la piste est très différente car elle est située en haute altitude ce qui la rend moins adhérente. Les virages sont également très techniques, vous devez donc travailler beaucoup pour en tirer le meilleur parti, mais c’est une bonne piste pour nous normalement. »

« Je pense que ce sera un peu plus difficile cette année à cause du rythme de Ferrari, mais je pense que nous pouvons toujours faire une très bonne course. »

La pluie attendue ce week-end pour le Grand Prix du Mexique

La pluie devrait s’inviter à la fête ce week-end pour le Grand Prix du Mexique.

Les premières prévisions météo indiquent l’arrivée d’un front pluvieux sur la ville de Mexico à partir de jeudi et qui devrait s’installer pour tout le week-end.

Après un Grand Prix du Japon largement perturbé par le Typhon Hagibis, les conditions météo seront beaucoup moins extrêmes ce week-end à Mexico, mais les risques de pluie sont bien présents.

Pour l’instant, tout indique que les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique devraient se disputer sous la pluie, tandis que les qualifications programmées ce  samedi devraient elles aussi se disputer sous la pluie.

Pour dimanche, les prévisions sont un peu plus optimistes, mais des gouttes de pluie ne sont pas à exclure à l’heure du départ de la course.

Nous publierons notre traditionnel bulletin météo pour le Grand Prix du Mexique avant le début du week-end grâce à notre partenaire Célinium. Une vue d’ensemble en temps réel sera également disponible.

Pierre Gasly sur les effets de l’altitude à Mexico : « La voiture souffre plus que nous »

Pierre Gasly nous explique à quel point le manque d’air sur le tracé de Mexico fait souffrir davantage les machines que les pilotes.

Situé à plus de 2200 mètres d’altitude, le circuit de Mexico est la piste la plus haute du calendrier de la F1, ce qui n’est pas sans conséquence sur les monoplaces.

« Le premier jour lorsque vous arrivez vous pouvez ressentir que vous êtes en altitude, mais finalement, vous ne le ressentez même plus après. » explique Pierre Gasly.

« Cela a un effet plus important sur les voitures que sur les pilotes. Nous pouvons nous y préparer et nous entraîner, mais c’est plus compliqué pour le moteur et pour refroidir les freins. Il faut prendre en considération qu’il y a moins d’appui, c’est donc la voiture qui souffre plus que nous. » 

« Nous mettons beaucoup plus d’appui sur la voiture, mais on ne s’en rend même pas compte. Il y a moins d’adhérence, parce que l’effet aérodynamique est réduit en raison de l’air moins dense. »

« Ça peut paraître étrange, mais nous avons déjà couru avec un aileron arrière maximum, mais le sentiment que vous avez est très différent de ce à quoi vous vous attendez. Excepté cet aspect technique, il y a une atmosphère incroyable tout le week-end. »

Jair Bolsonaro sur le contrat entre Petrobras et McLaren : « Une absurdité commise par le gouvernement précédent »

Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a une nouvelle fois confirmé la rupture du contrat entre la société pétrolière Petrobras et l’équipe de F1 McLaren.

Nous vous le rapportions vendredi dernier, le contrat liant la société Petrobras et l’équipe McLaren et s’élevant à une valeur de 163 millions de livres sterling a été résilié.

Ce contrat prévoyait le parrainage de l’équipe McLaren pour une durée de cinq ans, ainsi que la fourniture de carburants et de lubrifiants et une coopération technique mutuelle.

L’engagement de la société Petrobras en Formule 1 avec l’écurie McLaren a été signé en 2018 par la direction de Michel Temer lorsque la société pétrolière d’état était présidée par Pedro Parente.

Ces dernières 24h00, Jair Bolsonaro a confirmé son intention de mettre un terme à ce contrat signé par le gouvernement précédent et qui est pour le président d’extrême droite « une absurdité ».

« Petrobras a annulé son accord de sponsoring de 872 millions R$ avec l’équipe de Formule 1 McLaren. Une absurdité commise au frais du contribuable par le gouvernement précédent.  L’argent des contribuables sera utilisé là où il sera nécéssaire. a écrit Bolsonaro sur son compte Twitter.

Rappelons que la société Petrobras est contrôlée à 64% par le gouvernement brésilien. La collaboration entre McLaren et Petrobras devrait prendre fin dans les prochains jours.

Privé de EL1 à Mexico, Robert Kubica devra apprendre un nouveau tracé en peu de temps

Robert Kubica s’apprête à rouler pour la toute première fois sur le circuit de Mexico, mais le Polonais n’aura finalement que très peu de temps de roulage pour s’acclimater au tracé.

Le pilote Williams devra en effet laisser sa monoplace à Nicholas Latifi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, ce qui va obliger le Polonais à apprendre ce nouveau tracé seulement à partir des EL2 vendredi après-midi.

Kubica disposera ensuite de la troisième et dernière séance d’essais libres pour trouver ses marques, juste avant les qualifications programmées à 20h00 (heure française) ce samedi à Mexico.

« J’ai vraiment hâte d’être à Mexico. Je n’ai eu que la chance de piloter sur le tracé précédent pour une démonstration il y a plus de dix ans. » explique Robert Kubica.

« C’est un endroit unique parce que nous courons à très haute altitude, donc le niveau d’appui est beaucoup plus bas en raison de la densité de l’air. De plus, je vais confier ma voiture à Nicholas [Latifi] pour la 1ère séance d’essais libres, ce qui m’obligera à apprendre plus rapidement lors de la seconde séance. »

Rappelons que Robert Kubica quittera l’équipe Williams à la fin de la saison 2019. Le Polonais est pressenti pour devenir pilote de réserve de l’équipe Haas l’an prochain.

Carlos Sainz se battra jusqu’au bout pour conserver sa sixième place au championnat

Grâce à sa cinquième place à l’arrivée du Grand Prix du Japon, l’Espagnol Carlos Sainz se retrouve désormais sixième au championnat du monde des pilotes 2019.

Le pilote McLaren peut se réjouir de faire partie des six meilleurs pilotes de la saison 2019 depuis le Grand Prix du Japon où il a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième position.

Désormais, le Madrilène fera tout ce qui est en son pouvoir pour conserver cette sixième position, alors qu’il ne reste que quatre courses avant la fin de l’année.

« Passer à la sixième place du Championnat des pilotes après un autre week-end fort à Suzuka est encourageant et cela ne fait que renforcer notre motivation à continuer à pousser jusqu’à la fin de l’année. » explique Carlos Sainz.

« Ce ne sera pas facile de garder cette position, mais je me battrai avec tout ce que nous avons. Nous avons également franchi une autre étape importante dans le championnat constructeurs, mais nous devons rester concentrés. »

« Je suis ravi de retrouver la voiture pour le Grand Prix du Mexique. C’est un événement incroyable et un circuit difficile. Je vais donc m’assurer de tout donner et de viser de bons points une fois de plus. »

Carlos Sainz est sixième avec trois points d’avance sur Pierre Gasly et neuf points d’avance sur Alex Albon, qui a rejoint l’équipe Red Bull à la fin du mois d’août.

Pirelli : « Le Mexique a toujours été une course difficile et imprévisible »

Pour la dix-huitième manche de la saison 2019 qui se disputera à Mexico, Pirelli s’attend à une course difficile et totalement imprévisible.

Avec une altitude de 2285 mètres, le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico est la piste la plus haute du calendrier de la F1, ce qui va engendrer quelques problèmes pour les pilotes ce week-end.

En effet, le manque d’air sur le tracé mexicain va affecter le comportement aérodynamique des monoplaces, mais également celui des pneumatiques, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises.

« Le Mexique a toujours été une course difficile et imprévisible avec une atmosphère fantastique: en particulier dans la section du stadium, où les pilotes disent qu’ils peuvent entendre les fans  applaudir. » explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Il y a de bonnes possibilités de dépassement au fil des tours, et nous avons également observé un certain nombre d’approches stratégiques différentes dans le passé, ainsi que des conditions météorologiques assez variables. »

« L’altitude de la ville de Mexico affecte définitivement les voitures et les réglages, ce qui a également des répercussions sur les pneus. Même un paramètre d’appui élevé peut donner l’impression que l’appui est faible; il peut donc y avoir beaucoup de glissements. »

« Une fois de plus, nous avons apporté une sélection de gommes plus dure par rapport à l’année dernière: cela devrait permettre aux pilotes de pousser les pneus au maximum. »

Comment une équipe de F1 conçoit, fabrique et lance une mise à jour ?

On vous parle bien souvent des mises à jour introduites en F1, mais savez-vous comment elles sont lancées ?

Nous vous expliquons dans cet article comme une équipe [dans ce cas précis Racing Point] procède pour concevoir, fabriquer et lancer une mise à jour aéro sur sa monoplace en pleine saison.

La spécification aéro d’une monoplace présentée aux essais de pré-saison à Barcelone et celle qui prendra le départ de la première course de l’année à Melbourne quelques semaines plus tard sont sensiblement différentes.

Un premier travail aux essais Hivernaux

En effet, même entre les essais hivernaux et la première course de l’année en Australie, les ingénieurs de chaque équipe arrivent à trouver le moyen de développer de nouvelles pièces avant-même que la monoplace n’ait participé à son premier Grand Prix.

Développer une voiture de course de haut niveau n’est toutefois pas une partie de plaisir. Pour qu’une mise à jour apparaisse concrètement sur la monoplace, elle doit d’abord figurer parmi les nombreux concepts testés à l’usine.

« Le processus commence avec notre équipe d’aérodynamiciens qui génère des idées et des concepts sur la manière d’améliorer potentiellement les performances de la voiture, généralement en augmentant l’appui global. » nous explique le directeur technique de Racing Point, Andrew Green.

L’analyse CFD

« Ils [les ingénieurs] produisent une quantité énorme d’idées et nous sélectionnons celles qui ont le plus grand potentiel. »

« Les idées passent ensuite par l’analyse numérique de la dynamique des fluides computationnelle afin d’obtenir un premier aperçu afin de déterminer s’il y a un intérêt à poursuivre l’idée. »

« Après analyse en CFD, la pièce sera examinée à nouveau. Ce processus se poursuivra plusieurs fois et à chaque étape, la conception a besoin d’un feu vert pour passer à la suivante, atteignant finalement le point où nous pensons avoir suffisamment de mérite pour garantir que la pièce soit testée dans un environnement de soufflerie. »

racing point melbourne

Il faut généralement plusieurs itérations et approbations pour qu’une pièce prototype soit transférée au service des modèles et de la conception, où elle sera ensuite mise en œuvre en tant que pièce modélisée pour les essais en soufflerie.

« Après les tests, les résultats sont communiqués au groupe aérodynamique. » poursuit Andrew Green.

« Ils analysent ensuite les performances potentielles et prennent une autre décision: nous regardons si la pièce peut avoir sa taille finale à ce stade ou alors nous décidons d’organiser une autre série de tests. »

« Généralement, les pièces nécessitent plus d’une itération et la boucle de CFD et de tests en soufflerie a lieu plusieurs fois. »

« Lorsque nous pensons que les mises à jour ont suffisamment de potentiel pour augmenter considérablement les performances, toutes les conceptions de modèles sont transmises à la fabrication. Une grande équipe de concepteurs en taille réelle prend ensuite ces composants de modèle et les transforme en pièces réelles. »

Une production en série

La phase de fabrication inclut également les gabarits, les moules et les montages, tous conçus pour permettre une production «en série», tandis qu’un programme de montage est établi pour déterminer le moment où la mise à jour sera prête à être introduite sur la voiture.

« À ce stade, la production est à fond. Entre-temps, nous continuons à courir et il reste encore des exigences pour la voiture actuelle. Tous les observateurs ne se contentent pas de passer à la nouvelle mise à jour – nous devons toujours entretenir et fabriquer la voiture actuelle, ce qui affectera le calendrier de production de tous les nouveaux éléments. »

« En cas de plantage, par exemple, et si certaines pièces doivent être remplacées, les ressources nécessaires à la mise à jour seront épuisées. »

« À l’intérieur de ce calendrier de production, de nouvelles pièces seront également mises à l’essai en recherche et développement. Les pièces doivent passer en R & D pour être validées et prouver qu’elles sont «adaptées à leurs besoins. »

L’expédition des pièces sur la piste

La dernière étape consiste à envoyer en un temps record sur la piste les nouvelles pièces conçues, développées et fabriquées à l’usine de l’équipe.

« La dernière étape est l’atelier de peinture. La pièce est ensuite emballée pour être expédiée à la course cible. Tout cela se passe à la dernière minute, mais nous essayons de tout condenser dans le minimum de temps possible. »

Vous savez désormais comme une équipe de Formule 1 procède pour développer, concevoir, fabriquer et lancer une mise à jour sur l’une de ses monoplaces.

McLaren arrive au Mexique avec des objectifs clairs en tête

L’équipe McLaren ne prend surtout pas pour acquis sa quatrième position au championnat des constructeurs et poussera jusqu’à la dernière course de la saison.

A la veille de la dix-huitième manche de la saison 2019 qui se déroulera au Mexique, l’équipe McLaren a des objectifs bien précis en tête et continuera à travailler jusqu’à ce que la quatrième place soit mathématiquement acquise au championnat du monde des constructeurs.

« Nous allons au Mexique avec des objectifs clairs en tête. La haute altitude sur la piste représentera un défi intéressant lors des réglages de la voiture vendredi. » explique Andreas Seidl, le team principal de McLaren.

« Nous allons donc travailler dur pour optimiser notre package pour les qualifications et la course. Alors que nous abordons ces dernières courses, notre objectif reste de maximiser les opportunités et de marquer des points grâce au travail sur la piste et à l’usine. »

« Notre position dans le championnat des constructeurs n’est pas encore acquise et nous devons continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne rien laisser au hasard. C’est toujours notre but de nous battre et nous avons hâte de participer à des courses excitantes. »

Au championnat du monde, l’équipe McLaren occupe la quatrième position avec 36 points d’avance sur l’équipe Renault.

Nicholas Latifi au volant de la Williams pour les EL1 à Mexico

Le pilote canadien Nicholas Latifi sera de nouveau au volant de la Williams pour une séance d’essais libres dans le cadre du Grand Prix du Mexique.

Le pilote de réserve de l’équipe Williams, et qui est un sérieux candidat pour remplacer Robert Kubica l’an prochain, participera ce week-end à la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique.

Le Canadien remplacera le Polonais Robert Kubica lors des EL1 à Mexico, il aidera notamment l’équipe Williams à parfaire les réglages de la FW42 pour la suite du week-end.

« Je suis vraiment excité de revenir dans la voiture au Mexique, car il me semble que cela fait longtemps depuis ma dernière séance de roulage à Spa. » a déclaré Latifi.

« L’année dernière, j’ai eu la chance de pouvoir piloter au Mexique lors des EL1, et je sais donc à quoi m’attendre. »

« C’est une piste tout à fait unique en raison de son élévation. Vous avez donc un manque d’adhérence, ce qui la rend difficile. Comme toujours, mon objectif pour les EL1 reste le même; avoir une séance propre pour aider et guider l’équipe pour les EL2. »

L’équipe Williams devrait annoncer l’arrivée de Latifi au poste de pilote titulaire pour la saison 2020 au Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2019 de F1.

Abiteboul : « Nous sommes fiers d’aller à Sao Paulo pour rapprocher la F1 de ses fans »

L’équipe Renault participera avec l’écurie Mercedes au F1 Festival organisé à Sao Paulo le samedi 9 novembre.

En marge du Grand Prix du Brésil qui se disputera le 17 novembre sur le circuit de Sao Paulo, la F1 organisera une semaine avant un Festival en hommage à Ayrton Senna. Deux équipes ont accepté d’y participer : Mercedes et Renault.

« Après avoir participé et goûté au succès du Fan Festival de Shanghai plus tôt dans l’année, et après la prochaine démonstration de Daniel [Ricciardo] à Los Angeles, nous sommes fiers d’aller à Sao Paulo pour rapprocher encore plus la F1 de ses fans. » nous explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Il s’agit d’une excellente initiative venant de la F1 pour développer le sport tout en entretenant sa base déjà très solide. Le Brésil a toujours été un pays passionné par notre discipline et cet événement aura une importance d’autant plus particulière avec l’hommage rendu à Ayrton Senna. »

« La présence de Caio [Collet] incarne l’avenir prometteur du Brésil en course automobile. Il possède un talent certain et il dispose d’une superbe occasion pour s’installer au volant d’une F1 pour la première fois de sa vie. »

Pour Renault, c’est le jeune pilote âgé de 17 ans Caio Collet qui sera au volant d’une monoplace E20 équipée d’un moteur V8 pour cet événement.

Antonio Giovinazzi confiant sur son avenir en Formule 1

Antonio Giovinazzi estime qu’il a encore toutes ses chances de conserver son baquet la saison prochaine chez Alfa Romeo Racing.

Le pilote italien, qui a rejoint l’équipe Alfa Romeo Racing cette année aux côtés de Kimi Raikkonen, a connu un début de saison décevant, mais s’est bien rattrapé depuis le Grand Prix de Singapour et a marqué trois points en deux courses.

Comparé à son coéquipier Kimi Raikkonen, qui n’a pas marqué le moindre point en cinq courses, le jeune italien a, semble t-il, sauvé son baquet pour la saison prochaine.

« Pas encore pour être honnête, mais je pense avoir déjà mentionné à plusieurs reprises que si j’arrive à continuer avec ces résultats et cette vitesse lors des prochaines courses, personne ne peut prendre ma place. » a déclaré Antonio Giovinazzi.

« Il faut donc que je continue de pousser et que je me concentre toujours sur mon objectif, qui est de rester ici l’année prochaine, nous verrons. »

Fred Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing, a déjà annoncé qu’une décision serait prise très prochainement concernant l’avenir d’Antonio Giovinazzi.

« Nous prendrons la décision très bientôt, mais honnêtement, si vous regardez le dernier événement [Sotchi], je pense qu’Antonio a fait un très bon travail. » a déclaré Vasseur.

« Ok, le premier tour n’était pas bon pour nous [Giovinazzi a été percuté], mais il a égalé Kimi lors des six ou sept dernières qualifications. »

« Il fait le travail, il s’améliore progressivement. Ce matin [vendredi], nous avions un problème avec la voiture, donc il n’a pas été en mesure de montrer son rythme. Mais il fait le travail, il s’améliore, je suis très confiant avec Antonio. »

Romain Grosjean n’est pas convaincu par le régime alimentaire de Lewis Hamilton

Les régimes végétaliens tels que ceux pratiqués par Lewis Hamilton ne nourrissent pas suffisamment les athlètes, selon Romain Grosjean.

Ces dernières années, Lewis Hamilton a adopté un régime spécial et est devenu végétalien, le Britannique ayant affirmé que cela avait amélioré sa santé et sa forme physique.

Mais pour le Français Romain Grosjean, qui est un grand fan de la bonne cuisine, devenir végétaliens lorsqu’on est un grand sportif peut devenir négatif.

« Lorsque vous êtes un athlète, je pense qu’être végétalien peut être négatif. » estime Romain Grosjean, cité par Race Fans.

« D’après ce que je sais, certains athlètes d’endurance ont adopté un régime végétarien ou végétalien et ont dû arrêter leur régime végétalien, car ils ne pouvaient tout simplement pas avoir suffisamment de nutriments dans leur système pour faire de l’exercice de façon intensive. »

« Ce n’est un secret pour personne que je pratique le vélo et je fais de longues sessions. J’ai donc besoin de manger autant que je peux. »

Le pilote français, bien qu’il dit respecter le choix des végétaliens, insiste sur le fait que les nouvelles règles introduites en F1 ont permis aux pilotes de retrouver une certaine forme physique qu’ils avaient peut-être perdus au cours des dernières années.

« Les nouvelles règles ont été très bien accueillies en termes de santé et de poids. Cela nous a permis de prendre un peu de poids au bénéfice de notre santé. »

« Je fais très attention à ce que je mange, et vous ne me verrez jamais manger du poisson, des frites et des choses comme ça, ou bien boire de la bière le jour de la course. Mais je ne suis ni végétalien ni végétarien. »

Lewis Hamilton : « J’aurais aimé courir dans les années 80 ou 90 »

Alors qu’il se rapproche d’un sixième sacre en F1, Lewis Hamilton souligne à quel point les gens qui l’entourent depuis ses débuts ont été importants dans sa carrière.

Lewis Hamilton, sauf surprise, devrait décrocher une sixième couronne mondiale cette année en Formule 1. Le Britannique a rappelé l’importance de certaines personnes dans son entourage au cours de sa carrière.

« Tout au long de ma carrière, de nombreuses personnes ont été impliquées. La première et la plus importante est peut-être mon père, qui a été là dès le début, de mes huit ans à ce jour. » explique Lewis Hamilton, cité par AS.

« C’est lui qui était dans les courbes des circuits de Karting pour s’assurer que je freinais plus tard que les autres. Il m’a soutenu tout au long de ma carrière. »

« Puis, il y a eu Ron Dennis [ancien team principal de McLaren], qui m’a soutenu dans ma jeunesse. Sans lui, je n’aurais pas eu la chance d’être en F1. Il y a eu également mon docteur Aki Hintsa, qui est décédé depuis… »

« Vous ne pouvez pas y arriver tout seul, c’est un travail d’équipe. Il s’agit de vous entourer de personnes fantastiques et de collaborer avec elles, de tirer parti de leur soutien et d’obtenir de bons résultats. »

En outre, le pilote Mercedes admet qu’il aurait aimé évoluer en F1 dans les années 80 ou 90 aux côtés de son idole Ayrton Senna.

« J’ai grandi dans les années 80, alors mon pilote préféré était Ayrton Senna. Il l’est toujours aujourd’hui, Ayrton serait le partenaire avec lequel j’aimerais travailler. »

« En faisant partie de la même équipe, vous pouvez apprendre beaucoup et vous pouvez vraiment vous comparer à cette personne parce que vous avez le même matériel. »

« J’aurais aimé courir à la fin des années 80 ou au début des années 90. J’aime ces voitures aux pneus larges, au châssis très bas, à la boîte de vitesse manuelle…et les moteurs V10 et V12 sonnaient bien. »

Valentino Rossi et Lewis Hamilton devraient échanger leurs machines en fin d’année

Lewis Hamilton et Valentino Rossi pourraient enfin réussir à échanger leurs machines respectives grâce à l’aide de leur sponsor commun, Monster.

Depuis quelques mois, les deux champions n’ont jamais réussi à trouver le bon moment pour pouvoir effectuer cette journée de tests sur une piste, mais selon Valentino Rossi, l’événement pourrait enfin avoir lieu avant la fin de cette année.

« Nous espérons que cela se concrétisera, cela fait un moment que nous n’en n’avons pas parlé. Ce serait une belle chose. » a indiqué Valentino Rossi ce week-end après le Grand Prix du Japon en MotoGP.

« Nous cherchons à organiser une journée au cours de laquelle il [Hamilton] pourrait essayer ma M1 et mois sa Mercedes. On espère pouvoir y arriver, ce serait très cool. »

Il ne s’agira pas d’une grande première pour les deux pilotes, puisque Lewis Hamilton a déjà pu tester il y a quelques mois une Yamaha YZF-R1 World Superbike sur le circuit de Jerez en Espagne aux côtés de Alex Lowe et Michael  Van Der Mark, les deux pilotes officiels de l’équipe Pata Yamaha.

Valentino Rossi pour sa part a déjà roulé à plusieurs reprises avec une Formule 1 [Ferrari] et en 2006, l’arrivée du pilote italien en catégorie reine était devenue bien plus qu’une simple hypothèse.

Ce test commun devrait avoir lieu sur une piste en Europe avant la fin de l’année, probablement au mois de décembre.

Attention au passage à l’heure d’hiver avant le Grand Prix du Mexique !

Attention, pendant le week-end du Grand Prix du Mexique 2019, vous allez devoir passer à l’heure d’hiver !

Comme chaque année, vous devez certainement vous demander « quand est-ce que nous passons à l’heure d’hiver ? »

Dans la nuit du samedi 26 octobre au dimanche 27 octobre, nous passerons à l’heure d’hiver, ce qui vous obligera à reculer toutes vos horloges d’une heure : A trois heures du matin, il sera donc 2 heures du matin.

Bien qu’il ait été question de supprimer le changement d’heure, cette proposition de la commission Européenne a été repoussée à 2021 et vous devrez donc encore une fois cette année reculer vos montres pour passer à l’heure d’hiver dans la nuit du dernier week-end du mois d’octobre.

Cela ne devrait avoir qu’un faible impact pour vous si vous souhaitez regarder le Grand Prix du Mexique, puisque le départ de la course sera donné dimanche 27 octobre à 20h10 (heure française), ce qui devrait vous laisser le temps de vous adapter à l’heure d’hiver en douceur.

Pour voir les horaires de chaque séance du Grand Prix du Mexique 2019, nous vous invitons à cliquer sur ce lien qui vous redirigera vers le programme complet du week-end à Mexico.

Grand Prix du Mexique : Tous les horaires

Dix-huitième manche de la saison 2019, le Grand Prix du Mexique se disputera cette semaine sur le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico City.

Après un Grand Prix du Japon très matinal pour les fans Européens, les séances de roulage du  Grand Prix du Mexique se dérouleront principalement en début et milieu de soirée le week-end prochain.

Vendredi 25 octobre – essais libres 1 et 2

Ce vendredi 25 octobre, la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique se déroulera à 17h00 (heure française), tandis que la seconde séance débutera à 21h00 (heure française).

Samedi 26 octobre – essais libres 3 et qualifications

Pour la journée de samedi, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique débutera à 17h00 (heure française). Les qualifications se disputeront à 20h00 (heure française).

Dimanche 27 octobre – la course

Le départ du Grand Prix du Mexique 2019 sera donné ce dimanche 27 octobre à 20h10 (heure française) et sera à suivre en direct commenté sur F1only.fr.

Lewis Hamilton ne se voit pas titré à Mexico cette année

L’actuel leader du championnat du monde des pilotes Lewis Hamilton s’attend à souffrir au Grand Prix du Mexique le week-end prochain.

Historiquement, le circuit de Mexico n’a jamais été un tracé très favorable à la Mercedes, malgré le fait que Lewis Hamilton y a déjà décroché une victoire en 2016 et a aussi été titré à deux reprises sur ce tracé.

En 2017 et 2018, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix du Mexique, ce qui en fait naturellement le grand favori pour la victoire une nouvelle fois cette année.

Composé d’un premier secteur offrant deux longues lignes droites et de deux autres secteurs très sinueux, le tracé du Grand Prix du Mexique reste un circuit où trouver le bon réglage entre vitesse et appui aéro reste très compliqué.

« Le Mexique est généralement la pire piste pour nous, compte tenu de la conception de notre voiture. » explique Lewis Hamilton.

« Je pense donc que ce sera difficile pour nous, les dernières éditions ont été difficiles pour nous, même si nous avons déjà remporté le championnat du monde ici. »

« Je pense que ce sera difficile de battre les Ferrari avec ces longues lignes droites. Nous verrons certainement aussi les autres s’améliorer comme McLaren ou Red Bull, donc, ce sera compliqué. Je ne pense pas que je gagnerai le championnat la semaine prochaine. »

Pour espérer être titré dès le week-end prochain au Mexique, Lewis Hamilton ne doit pas terminer la course plus loin que quatrième. Dans le cas où le pilote Mercedes termine parmi les trois premiers, il faudra alors faire un savant calcul en prenant en compte le résultat de son coéquipier Valtteri Bottas.