Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Azerbaïdjan 

Découvrez les résultats complets de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025 à Bakou !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Azerbaïdjan 

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:41.293 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:41.367 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:41.770 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:41.779 S
5
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:41.891 M
6
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:41.902 S
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:41.989 M
8
 
Esteban OCON
Haas 1:42.167 S
9
 
Alexander ALBON
Williams 1:42.177 S
10
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.199 S
11
 
Carlos SAINZ
Williams 1:42.255 M
12
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:42.295 S
13
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:42.443 M
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:42.444 M
15
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:42.561 M
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1:42.674 M
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:42.771 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:42.820 S
19
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:42.967 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:43.322 M

GP d’Azerbaïdjan : Norris domine une première séance agitée, Hamilton et Piastri en difficulté

Lando Norris a pris le dessus lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, dominée par McLaren mais perturbée par un drapeau rouge et plusieurs incidents.

La séance, programmée sur une heure, a été stoppée au bout de 13 minutes : une bande de caoutchouc fixée au vibreur du virage 16 s’était arrachée au passage de la Ferrari de Carlos Sainz. Si l’élément a été rapidement retiré, les commissaires ont mis près d’une demi-heure à sécuriser la zone.

Un contretemps qui a arrangé Oscar Piastri. Victime d’un souci moteur peu avant l’interruption, l’Australien avait regagné son stand. Les mécaniciens McLaren ont profité du drapeau rouge pour intervenir et le relancer à temps pour la reprise, avec seulement quelques tours perdus sur ses rivaux.

En tête, Norris a haussé le rythme. Après un premier chrono en 1:43.747, il a enfoncé le clou avec un 1:42.704 chaussé de pneus tendres, améliorant d’une seconde sa propre référence et battant le meilleur temps de la Q1 signé par Leclerc l’an dernier.

Max Verstappen a connu un vendredi plus compliqué. Après s’être rapproché à 0’’043 de Norris en début de séance, il a bloqué ses roues à l’approche du virage 3 et dû couper par l’échappatoire. Le Néerlandais a finalement terminé septième.

Lewis Hamilton a également vécu une séance difficile. Le septuple champion a tapé le mur intérieur au virage 5, endommageant son aileron avant et un pneu. Contraint de rentrer pour réparations, il n’a pu faire mieux que 13e, à plus d’une seconde de son coéquipier Leclerc.

Alex Albon a en revanche brillé au volant de la Williams, cinquième malgré un rétroviseur gauche qui s’est détaché dès le début. Yuki Tsunoda s’est intercalé en sixième position, devant Verstappen, tandis que Sainz a terminé neuvième.

Les Racing Bulls ont complété le top 10 avec Liam Lawson et Isack Hadjar, le Français concédant plus d’1’’2 à la McLaren de tête. Plus loin, les Alpine ont fermé la marche, Franco Colapinto et Pierre Gasly étant en retrait, ce dernier à 2’’7 de Norris.

McLaren confirme ainsi sa bonne dynamique avec Norris solide leader et Piastri dans le coup malgré des soucis techniques. Mais l’histoire rappelle qu’à Bakou, la domination du vendredi n’a jamais mené à la victoire : lors des huit dernières éditions, aucun pilote en tête des EL1 n’a converti l’essai en course.

Le classement des EL1

GP d’Azerbaïdjan : Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025 à Bakou !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.704 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:43.014 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:43.256 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:43.257 S
5
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.563 S
6
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:43.738 S
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:43.790 S
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.859 S
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.903 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.975 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:43.985 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.986 S
13
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:44.087 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:44.087 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:44.139 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:44.151 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:44.329 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:44.439 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:45.299 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:45.418 S

Charles Leclerc croit aux chances de victoire de Ferrari à Bakou

Charles Leclerc veut croire à une surprise ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan. Le pilote monégasque estime que Ferrari peut viser la victoire sur le tracé urbain de Bakou, où il s’est montré redoutable en qualifications depuis plusieurs saisons.

Depuis 2021, Leclerc est invaincu en pole position sur le circuit de 6,003 km, avec quatre départs consécutifs en tête de la grille. Pourtant, il n’a jamais converti cet avantage en victoire, la course se révélant plus compliquée pour la Scuderia, notamment en termes de rythme.

Cette année encore, McLaren apparaît comme le grand favori, tandis que Red Bull arrive à Bakou avec des certitudes après la victoire de Max Verstappen à Monza. Ferrari, de son côté, n’a pas semblé en mesure de se battre pour la victoire lors de la majeure partie de la saison.

Malgré tout, Leclerc refuse d’écarter totalement ses chances. « J’ai toujours ce sentiment », a-t-il confié aux médias. « Il repose principalement sur mes nombreuses années ici, où la plupart du temps nous n’étions pas les favoris sur le papier, et où nous avons finalement décroché la pole position. »

Même si la victoire s’annonce difficile, Leclerc considère Bakou comme l’un des rares circuits où Ferrari peut encore espérer briller en 2025. Son défi reste désormais de convertir la vitesse sur un tour en un résultat solide sur la durée de course.

« Mais cela ne signifie pas que nous pouvons gagner le dimanche. Encore une fois, la pole position vous place dans la meilleure position possible pour commencer la course. Mais cela ne signifie pas nécessairement que nous aurons le rythme de course, et c’est ce qui nous a manqué ces dernières années. Je n’ai pas beaucoup d’espoir que cette année soit très différente. Je pense que McLaren sera l’équipe la plus forte avec Red Bull, car je pense qu’à Monza, ils ont définitivement trouvé quelque chose qui semble très bien fonctionner. »

« Donc oui, ça ne va pas être facile, mais parmi les endroits où je pense que nous avons un peu plus de chances, je reste convaincu que Bakou en fait partie. »

Hadjar titulaire chez Red Bull en 2026 ?  Marko entretient le suspense

Helmut Marko, conseiller sportif de Red Bull, a confirmé la signature d’Isack Hadjar pour 2026. Le Franco-Algérien rejoint ainsi Max Verstappen, déjà engagé avec l’écurie jusqu’à la fin de la saison 2028 grâce à son contrat longue durée.

Marko a précisé qu’Hadjar disposera d’un siège garanti dans la famille Red Bull l’an prochain, sans toutefois confirmer s’il s’agira du rôle convoité de coéquipier de Verstappen. Le pilote de 19 ans a marqué les esprits lors de sa première saison en F1 au sein de Racing Bulls, au point d’être pressenti pour une promotion immédiate, alors que la discipline s’apprête à inaugurer sa nouvelle réglementation moteur.

L’identité du futur partenaire du quadruple champion du monde n’a pas encore été arrêtée. Chez Red Bull comme chez Racing Bulls, la hiérarchie demeure incertaine. Quatre pilotes se disputent trois places : Hadjar, Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Arvid Lindblad, membre du programme junior en Formule 2.

Selon Marko, la décision finale concernant l’attribution des sièges n’interviendra pas avant fin octobre, voire plus tard, laissant planer le doute sur la composition définitive des deux équipes.

« Nous voulons délibérément attendre la fin du mois d’octobre, voire plus, pour pouvoir faire toutes les comparaisons », a déclaré Marko au Kleine Zeitung. « La seule chose qui est certaine, c’est que Verstappen et Hadjar ont des contrats. Mais où et dans quelle position, cela reste encore à déterminer. »

Laura Villars devient la première femme candidate à la présidence de la FIA

La pilote automobile suisse Laura Villars est entrée dans l’histoire en devenant la première femme à se porter candidate à la présidence de la FIA. À 28 ans, elle rejoint le président sortant Mohammed Ben Sulayem et l’ancien commissaire de F1 Tim Mayer dans la course à l’élection prévue en décembre 2025 à Tachkent, en Ouzbékistan.

Née en août 1997, Villars possède une solide expérience en Formule 3 et Formule 4. Elle participe actuellement à la Ligier European Series, une compétition pour prototypes.

En annonçant sa candidature, elle a déclaré :

« La FIA doit redevenir la fédération des clubs et des titulaires de licence. Mon ambition est une gouvernance plus démocratique, plus transparente, plus responsable et ouverte aux femmes et aux nouvelles générations. »

Un programme en cinq points

1. Renforcer le programme « Women in Motorsport » : initiatives comme Girls on Track, mentorat, et création d’une académie des jeunes leaders de la FIA.
2. Soutenir les clubs grâce à des consultations régulières et une gouvernance participative.
3. Améliorer la transparence dans la gestion financière et la prise de décision.
4. Introduire un label « FIA Eco-Performance » pour récompenser les meilleures initiatives en matière de durabilité.
5. Positionner la FIA comme référence mondiale en mobilité durable et sécurité routière.

Avec sa candidature, Laura Villars veut incarner un changement de génération et de culture, misant sur la diversité et l’innovation pour façonner l’avenir du sport automobile.

Veux-tu que je prépare aussi un comparatif rapide des trois candidats à la présidence FIA 2025 (Villars vs Ben Sulayem vs Mayer) pour donner une vision d’ensemble aux lecteurs ?

Red Bull et Ferrari introduisent des évolutions techniques à Bakou

Red Bull et Ferrari ont présenté de légères améliorations techniques pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, dans l’espoir de réduire l’écart qui les sépare de McLaren, véritable référence de la saison 2025.

Depuis le début du championnat, McLaren domine largement avec 12 victoires en 16 courses. Red Bull s’est offert un troisième succès à Monza lors de la manche précédente, tandis que Ferrari attend toujours de décrocher sa première victoire cette année.

Pour tenter de se rapprocher à Bakou, Red Bull a redessiné son aileron afin d’accroître la charge, tandis que Ferrari a choisi d’élargir la sortie de refroidissement de ses conduits de frein avant, une solution destinée à optimiser la gestion thermique sur le tracé urbain.

En tête du championnat, McLaren pourrait sceller le titre constructeurs dès ce week-end, mais l’équipe britannique n’a annoncé aucune nouveauté technique pour l’épreuve. La même stratégie conservatrice est adoptée par Aston Martin, Alpine, Haas, Williams et Stake.

Mercedes a, pour sa part, introduit une modification mineure de son aileron avant, avec une corde réduite sur l’un des volets. De son côté, Racing Bulls a procédé à une évolution de ses conduits de frein avant et arrière, dans le but d’améliorer le refroidissement.

Alors que la saison entame son dernier tiers et qu’un changement majeur de réglementation se profile pour 2026, la tendance générale est au ralentissement du développement des monoplaces actuelles, les écuries préférant concentrer leurs ressources sur l’année prochaine.

F1 – Sergio Pérez confirme son premier test avec Cadillac

Sergio Pérez a officialisé sa participation à son premier test avec Cadillac F1, alors que l’écurie se prépare pour ses débuts en Formule 1 en 2026.

Le pilote mexicain de 34 ans mènera le projet de la nouvelle équipe américaine aux côtés de Valtteri Bottas. Ensemble, ils totalisent plus de 500 départs en Grand Prix, offrant à Cadillac un duo immédiatement compétitif et expérimenté pour son arrivée dans la discipline.

Cadillac disposant de bases opérationnelles aux États-Unis et au Royaume-Uni, Pérez alternera entre les deux continents dans le cadre de son programme de préparation. Lors d’un événement organisé par les Los Angeles Dodgers, il a confirmé qu’il se rendrait en Angleterre la semaine prochaine pour poursuivre les préparatifs de la saison et prendre le volant d’une monoplace de Formule 1.

Le premier roulage de Pérez se fera au volant d’une ancienne Ferrari, Cadillac étant un client du constructeur italien pour ses débuts en 2026. Les dates exactes de cet essai n’ont toutefois pas encore été communiquées.

« La semaine prochaine, je serai à Charlotte et en Angleterre », a déclaré Perez. « Pour moi, il est important de piloter cette année, en particulier pour mon cou, afin que mon corps s’adapte à nouveau à ce qui va se passer en 2026. Je m’entraînerai sur le simulateur et il est prévu que je teste une voiture de F1. »

Stats F1 : Piastri peut égaler un record de Senna avec McLaren à Bakou si … 

Oscar Piastri aura l’occasion d’entrer un peu plus dans l’histoire de McLaren lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce week-end. Leader du championnat du monde avec 31 points d’avance sur son coéquipier Lando Norris, l’Australien pourrait égaler un record établi par Ayrton Senna il y a près de quarante ans.

Après 16 manches, Piastri totalise déjà sept victoires. Un succès à Bakou lui permettrait de porter ce chiffre à huit et d’égaler le record historique de Senna, qui avait remporté huit Grands Prix en une seule saison pour McLaren en 1988, l’année de son premier sacre mondial. Mika Häkkinen avait lui aussi égalé ce total en 1998, lors de son premier sacre. Les deux l’avaient accompli sur une saison de 16 courses, tandis que Piastri pourrait atteindre cette barre lors de la 17 épreuve du Championnat en cours.

Le jeune pilote de 24 ans se rapproche donc d’un héritage prestigieux, celui de Senna et Häkkinen, tout en consolidant son rêve d’un premier titre mondial. Rappelons également que McLaren peut également remporter le titre des constructeurs dès ce week-end

Zak Brown n’exclut pas de voir Norris et Piastri au Mans avec McLaren

Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, a confirmé que la participation de Lando Norris et Oscar Piastri aux 24 Heures du Mans était « une option certaine » dans un avenir proche.

Alors que l’écurie de Woking prépare son entrée en catégorie Hypercar dans le Championnat du monde d’endurance (WEC) dès 2027, elle mettra fin à son programme en Formule E à la conclusion de la saison 2024-2025. Ce nouvel engagement marque un retour historique de McLaren sur la scène de l’endurance, avec l’ambition de rivaliser avec Ferrari, Porsche ou encore Toyota.

Norris et Piastri, actuellement engagés dans une lutte serrée pour le titre mondial de F1 – l’Australien possédant une avance de 31 points sur son coéquipier à huit manches de la fin –, pourraient ainsi élargir leur horizon sportif sous la bannière papaye.

S’exprimant lors de l’émission télévisée ELMS TV pendant les 4 Heures de Silverstone, Brown a d’ailleurs laissé échapper une information clé : le retour du WEC sur le circuit britannique est dans les plans. L’Américain a ensuite évoqué les préparatifs liés à la sélection des pilotes.

« [Nous voulons] de l’expérience, c’est certain, mais aussi un mélange entre jeunesse et maturité », a expliqué le dirigeant de 53 ans. « Nous avons déjà signé deux pilotes que nous n’avons pas encore annoncés, et nous sommes proches de finaliser avec les autres. »

Cette ouverture alimente naturellement les spéculations quant à une éventuelle apparition de Norris et Piastri au Mans, une course mythique où McLaren s’était imposée en 1995 avec la F1 GTR. Brown a toutefois rappelé que la priorité immédiate restait la F1, mais il n’a pas fermé la porte à un futur programme partagé.

Je pense que nous allons opter pour une formule à deux pilotes par voiture, puis en ajouter un troisième pour Le Mans et le Qatar, et peut-être un pilote de réserve. Après avoir observé et discuté avec les pilotes pour certaines de ces courses plus courtes, nous pensons que la plupart d’entre eux préfèrent une formation à deux pilotes. Ce n’est évidemment pas le cas au Mans, où il faut trois pilotes, ni au Qatar, où la course dure 10 heures, mais pour les autres courses, vous pourrez nous voir avec une formation à deux pilotes [dans chaque voiture]. »

Plus tôt dans l’année, lors de la manche du WEC au Qatar, Brown a révélé qu’il avait discuté avec Norris et Piastri de la possibilité de s’essayer à la course d’endurance lors des 24 Heures du Mans, et que les deux étaient enthousiastes. Lorsque cette question a été posée à nouveau au patron de McLaren, il a répondu :

« J’en ai parlé avec eux [Norris et Piastri]… À l’avenir, ce sera certainement une option. »

Charles Leclerc pourrait battre un record peu enviable à Bakou

Charles Leclerc pourrait entrer dans les livres d’histoire ce week-end à Bakou… mais pas de la manière qu’il espère. Le pilote Ferrari est sur le point de battre un record vieux de 59 ans, détenu par la légende Jim Clark, à moins qu’il ne parvienne enfin à transformer sa domination en qualifications en victoire en course.

Depuis 2021, Charles Leclerc y est intouchable en qualifications à Bakou, avec quatre pole positions consécutives. Pourtant, cette suprématie ne s’est jamais concrétisée le dimanche. En 2024, son nouvel échec a égalé le record de Clark : quatre pole positions consécutives sur un même Grand Prix sans victoire.

Clark avait établi ce triste record à Monaco, avec des poles entre 1962 et 1964, puis en 1966, sans jamais s’imposer. Son meilleur résultat fut une quatrième place en 1964, et il avait même manqué l’édition 1965 pour courir et remporter les 500 Miles d’Indianapolis.

Leclerc, lui, a connu plus de réussite en course que l’Écossais. Depuis 2021, il a terminé quatrième, puis a subi une panne moteur en 2022, avant de monter sur le podium à deux reprises : troisième en 2023, puis deuxième derrière Oscar Piastri en 2024. Le Monégasque avait aussi signé la pole pour la course sprint en 2023, terminant deuxième derrière Sergio Perez.

Si Leclerc décroche samedi une cinquième pole consécutive en Azerbaïdjan et échoue une nouvelle fois à convertir cet avantage en victoire, il battra le record vieux de près de six décennies. Une statistique dont il se passerait volontiers, lui qui rêve enfin de lever les bras sur les rives de la mer Caspienne.

Le plus de pole positions consécutives sans victoire sur un même circuit

#

Pilote

Grand Prix

Poles

1er

Jim Clark

Monaco

4

1er

Charles Leclerc

Azerbaïdjan

4

3e

René Arnoux

Autriche

3

3e

Nelson Piquet

Autriche

3

3e

Nelson Piquet

Grande-Bretagne

3

3e

Graham Hill

Belgique

3

3e

Rubens Barrichello

Brésil

3

 

Sondage : La F1 doit-elle introduire un système de grilles inversées

La Formule 1 prépare déjà ses prochaines évolutions de format. Selon plusieurs sources, le championnat est en discussions pour élargir le calendrier des courses sprint à partir de 2027, avec une augmentation de six à potentiellement douze manches. Une telle décision ferait passer la proportion de sprints d’un quart à la moitié du calendrier, qui comptera toujours 24 Grands Prix.

Mais ce n’est pas le seul sujet brûlant. La F1 prévoit également d’ouvrir des négociations avec les équipes, les pilotes et la FIA autour d’une proposition beaucoup plus controversée : l’introduction de grilles de départ inversées pour les courses sprint.

Si cette idée est courante dans les catégories juniors — la F2 et la FIA F3 utilisent déjà des inversions partielles sur leurs courses plus courtes — elle représenterait une rupture majeure avec les traditions de la F1. Jamais jusqu’ici cette solution n’a trouvé assez de soutien parmi les écuries et les pilotes, qui la jugent artificielle et potentiellement injuste.

Reste à savoir si le climat actuel, marqué par la recherche d’un spectacle accru et d’une audience toujours plus forte, pourra faire pencher la balance cette fois. Quoi qu’il en soit, le débat sur les grilles inversées promet d’être l’un des plus animés dans le paddock au cours des prochains mois.

Météo incertaine pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan : la pluie pourrait s’inviter à Bakou

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 s’annonce plus imprévisible que jamais, alors que les prévisions météorologiques laissent entrevoir des conditions changeantes sur le tracé urbain de Bakou. Déjà réputée pour ses rebondissements, l’épreuve pourrait voir la pluie redistribuer les cartes au fil des 51 tours.

Les séances d’essais libres de vendredi devraient se dérouler dans des conditions stables, sous un ciel dégagé et avec des températures maximales de 25 °C. Mais dès la fin de la FP2, les premières menaces de pluie apparaîtront et s’accentueront au cours de la soirée.

Samedi, les conditions se compliqueront davantage. La troisième séance d’essais libres pourrait être perturbée, avec une probabilité de pluie estimée entre 35 et 40 %. Ce risque retombera à environ 20 % pour les qualifications, mais les pilotes devront composer avec un vent plus soutenu en fin de session. Les températures baisseront légèrement, avec un maximum prévu autour de 21 °C.

Le jour de la course, dimanche, les conditions resteront fraîches et le vent se transformera en une simple brise. Cependant, un risque de pluie de près de 29 % accompagnera le départ prévu à 15h00 heure locale, ajoutant une part d’incertitude supplémentaire à une manche déjà connue pour son imprévisibilité.

George Russell absent de la journée média à Bakou

Mercedes a confirmé que George Russell ne participera pas à la traditionnelle journée médiatique du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Un porte-parole de l’écurie a expliqué que le Britannique « se repose avant l’action sur piste de demain » et ne répondra donc pas aux questions des médias. Malgré cette absence, Russell devrait bien prendre le volant tout au long du week-end à Bakou. En cas de problème de dernière minute, le pilote de réserve de Mercedes, Valtteri Bottas, est disponible pour assurer l’intérim.

Sur le plan contractuel, Russell n’a toujours pas signé d’accord officiel pour 2026. Néanmoins, lui et Toto Wolff se sont montrés confiants, laissant entendre qu’une prolongation devrait être annoncée prochainement, une fois les derniers détails réglés.

Une vente exceptionnelle à 26 millions de dollars pour une Ferrari Daytona SP3

L’édition 2025 de la vente RM Sotheby’s de Monterey a tenu toutes ses promesses, confirmant son statut parmi les enchères automobiles les plus attendues de l’année. En deux soirées intenses, la maison a totalisé 165,3 millions de dollars, avec un taux de vente impressionnant de 87 %. Pas moins de 1 411 enchérisseurs venus de 46 pays se sont affrontés, et 37 voitures ont dépassé le million, dont six au-dessus des 5 millions et deux au-delà des 10 millions.

Sans surprise, Ferrari s’est imposée comme la véritable star du week-end. Le lot phare, une Ferrari Daytona SP3 “Tailor Made” de 2025, a été adjugé à 26 millions de dollars, établissant la meilleure enchère de la Monterey Car Week. Plus qu’un simple modèle rare, cet exemplaire est unique : numéroté “599+1” par rapport aux 599 produits officiellement, il arbore une livrée bicolore mêlant carbone apparent et Giallo Modena. Son caractère exclusif et son état quasi neuf expliquent pourquoi une voiture récente a pu surpasser des classiques de collection.

Cette Daytona n’était pas seule à attirer les projecteurs. Deux autres Ferrari ont largement contribué au spectacle : une F40 LM de 1993 préparée par Michelotto et une F50 de 1995 en Giallo Modena, ex-Ralph Lauren, l’un des deux exemplaires connus dans cette configuration. À elles trois, ces icônes de Maranello ont généré plus de 46 millions de dollars, soit près de la moitié de la valeur cumulée du top 10.

Les Ferrari modernes se sont également distinguées : une LaFerrari Aperta de 2017 a trouvé preneur à 6,7 millions de dollars, tandis qu’un autre exemplaire de 2015 s’est envolé à 5,2 millions. Les modèles historiques n’ont pas été en reste, avec une 250 GT Cabriolet Série I de 1958 et une 375 Plus Spyder de 1955 également cédées à 5,2 millions.

Si sept voitures du top 10 portaient le cheval cabré, quelques légendes d’avant-guerre se sont fait une place : une Mercedes-Benz 500 K Special Roadster de 1935 a atteint 5,34 millions, et une Duesenberg Model J Torpedo Phaeton de la même année s’est vendue 4,4 millions. Enfin, une icône plus récente, la RUF CTR1 “Yellowbird” Lightweight de 1989, a clôturé le classement.

Au-delà des chiffres, cette vente confirme une tendance forte : les Ferrari, qu’elles soient classiques ou modernes, s’imposent désormais comme de véritables actifs de placement. La rareté, la provenance et la personnalisation deviennent les clés de records toujours plus spectaculaires.

Briatore dément toute discussion entre Alpine et Bottas pour 2026

Flavio Briatore a réfuté les propos de Valtteri Bottas selon lesquels Alpine aurait envisagé de l’engager pour la saison 2026 de Formule 1.

Après avoir perdu son volant chez Sauber au profit de Gabriel Bortoleto, Bottas a passé la saison 2025 sur la touche, reprenant un rôle de pilote d’essai et de réserve chez Mercedes. Dans le même temps, Alpine a connu des difficultés avec Jack Doohan et Franco Colapinto, alimentant des rumeurs sur un éventuel recrutement du Finlandais.

Bottas a déclaré : « C’est vrai. Il y a eu des discussions [avec Alpine] », a-t-il déclaré. « Comme je l’ai dit, ce qui m’a convaincu au début de l’année, c’est l’ensemble du projet. Quand j’ai en savoir plus sur leurs plans, leurs investissements et les personnes qu’ils recrutent, je me suis dit qu’à ce stade de ma carrière, c’était l’occasion idéale de m’engager pour plusieurs années et de mettre les mains dans le cambouis. Commencer quelque chose à partir de zéro n’arrive pas tous les jours, donc faire partie de cela va être intéressant. »

Ces spéculations ont pris de l’ampleur avant que Bottas ne soit officialisé comme l’un des deux titulaires de la nouvelle écurie Cadillac, aux côtés de Sergio Perez, pour 2026. Peu après cette annonce, Bottas a affirmé avoir discuté avec Alpine au sujet d’un possible retour en piste.

Dans une interview accordée à Auto Motor und Sport, Briatore a fermement nié cette version, affirmant qu’aucun échange n’avait eu lieu entre Alpine et le Finlandais :

«Je n’ai jamais parlé à Bottas de 2026. Je pense que les rumeurs selon lesquelles il pourrait piloter pour Alpine l’ont aidé à signer un contrat avec Cadillac. »

L’Italien a par ailleurs confirmé que Sergio Perez, également annoncé chez Cadillac, l’avait contacté pour s’informer des plans d’Alpine pour l’avenir. Mais selon lui, ni le Mexicain ni Bottas n’étaient réellement envisagés comme options sérieuses pour 2026.

« Perez m’a appelé », a ajouté Briatore. « Il m’a demandé quels étaient nos projets. Mais, en même temps, il m’a dit qu’il était sur le point de conclure un accord avec Cadillac. Je ne pouvais rien lui offrir à ce moment-là. »

Le cercle fermé des pilotes F1 qui courent même pendant leurs week-ends libres

Même en pleine saison de Formule 1, certains pilotes ne tiennent pas en place lorsque le calendrier leur accorde une pause. Max Verstappen vient de rejoindre un groupe très restreint d’élites en décidant de participer à une course en week-end libre — un exploit rare dans le monde moderne de la F1, où les contrats limitent strictement les activités annexes.

Verstappen, du test à la compétition : sortie au Nordschleife

Avant tout, rappelons ce que fait Verstappen : après un test officiel au Nürburgring Endurance Series sous un pseudonyme (“Franz Hermann”), où il a battu le record GT3 avec une Ferrari 296 GT3 aux couleurs de sa structure, Verstappen a réellement couru pendant un week-end sans Grand Prix. Le 13 septembre, il s’est aligné dans la Nürburgring Langstrecken-Serie (NLS). Il y a piloté une Porsche Cayman GT4 avec l’équipe Lionspeed GP, après avoir satisfait aux tests théoriques requis. Red Bull a donné son accord, et il pourrait bien réitérer ce genre de participation après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Cette pratique reste exceptionnelle aujourd’hui, car la plupart des contrats de pilotes F1 interdisent ce type de sortie — qu’il s’agisse de courses officielles dans d’autres championnats ou même de pratiques risquées hors compétition. Pourtant, Verstappen, avec cette initiative, rejoint quelques pilotes de renom qui l’ont déjà fait.

D’autres exemples marquants

  • Nico Hülkenberg : en 2015, alors pilote F1 pour Force India, il a remporté les 24 Heures du Mans avec Porsche. Même si ce type de participation ne générait pas de conflit avec son équipe de F1, cela reste un rare moment où un pilote F1 s’illustre en endurance en pleine saison.
  • Fernando Alonso : le double champion du monde a sauté le Grand Prix de Monaco en 2017 pour disputer les 500 Miles d’Indianapolis. Il avait aussi remporté les 24 Heures du Mans peu de temps après, tout en continuant sa carrière en F1.
  • Kimi Räikkönen : l’“Iceman” aime prendre des risques hors des circuits traditionnels. En 2009, sous son vrai nom, il a participé à des rallyes tout en restant sous contrat avec Ferrari.
  • Robert Kubica : avant son terrible accident en rallye en 2011, Kubica s’était déjà engagé dans des courses nationales de rallye entre les Grands Prix, comme le Rallye d’Antibes ou d’autres épreuves régionales, en plus de son activité en F1.
  • Jim Clark : un classique. En 1965, alors champion de F1, il a remporté l’Indy 500 la même année, tout en disputant d’autres épreuves comme les saloon cars ou des séries nationales — un exemple historique de polyvalence.

Pourquoi c’est si rare aujourd’hui

Ce retour sur des faits passés met en lumière plusieurs réalités :

  1. Les clauses contractuelles : la majorité des pilotes de F1 ont des contraintes très strictes interdisant toute course ou activité à risque en dehors de leurs engagements avec leur équipe.
  2. L’engagement physique et mental : la F1 est exigeante. Même pendant les week-ends “libres”, la récupération, la préparation et la logistique prennent énormément de temps.
  3. Le risque pour l’image ou la carrière : un accident dans une autre série pourrait compromettre la confiance de l’équipe, voire le contrat du pilote.

Ce que cela signifie pour Verstappen

En choisissant de rouler en NLS, Verstappen montre qu’il garde une soif de pilotage compétitif hors de la F1. Cela renforce aussi son image de pilote polyvalent et passionné. Cela dit, il ne s’agit pas d’un simple loisir : il prend des engagements officiels, dans des séries reconnues, tout en respectant les régulations nécessaires.

Cet événement rappelle que, dans l’histoire de la Formule 1, certains pilotes repoussent les limites du règlement pour vivre pleinement leur passion. Verstappen continue sur cette lancée — et si ce type de démarche devenait plus fréquent dans le futur ?

Les horaires de départ des Grands Prix de F1 en 2026

Toutes les heures de départ de chaque Grand Prix de F1 en 2026.

Horaires F1 2026 (Heure française)

Grand Prix

Heure locale

Heure française

Grand Prix d’Australie

15:00

05:00

Grand Prix de Chine

15:00

08:00

Grand Prix du Japon

14:00

07:00

Grand Prix de Bahreïn

18:00

17:00

Grand Prix d’Arabie Saoudite

20:00

19:00

Grand Prix de Miami

16:00

22:00

Grand Prix du Canada

16:00

22:00

Grand Prix de Monaco

15:00

15:00

Grand Prix de Barcelone

15:00

15:00

Grand Prix d’Autriche

15:00

15:00

Grand Prix de Grande-Bretagne

15:00

16:00

Grand Prix de Belgique

15:00

15:00

Grand Prix de Hongrie

15:00

15:00

Grand Prix des Pays-Bas

15:00

15:00

Grand Prix d’Italie

15:00

15:00

Grand Prix d’Espagne

15:00

15:00

Grand Prix d’Azerbaïdjan

15:00

13:00

Grand Prix de Singapour

20:00

14:00

Grand Prix des États-Unis

15:00

21:00

Grand Prix du Mexique

14:00

21:00

Grand Prix du Brésil

14:00

18:00

Grand Prix de Las Vegas

20:00

05:00

Grand Prix du Qatar

19:00

17:00

Grand Prix d’Abu Dhabi

17:00

14:00

Audi s’oppose à un retour des moteurs V8 en F1

Jonathan Wheatley a confirmé qu’Audi n’était pas favorable à une réintroduction des moteurs V8 en Formule 1, malgré les débats croissants dans le paddock concernant la prochaine génération de motorisations.

Le directeur de l’équipe Stake, qui continuera à encadrer l’ancienne structure Sauber avant sa transition officielle vers Audi en 2026, a rappelé que l’arrivée du constructeur allemand en F1 reposait sur des fondations précises. Or, certaines seraient remises en cause par un retour aux V8, même avec du carburant 100 % durable.

La discipline prépare une refonte complète pour 2026, avec de nouvelles réglementations à la fois pour les châssis et pour les moteurs. Ces derniers constituaient l’un des principaux arguments ayant convaincu Audi de rejoindre le championnat. Mais dans le paddock, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un abandon de ces règles au profit d’un retour aux V8, disparus depuis 2013, jugés plus simples et plus spectaculaires.

La technologie hybride, introduite en 2014, a désormais dépassé la décennie d’utilisation, et les critiques concernent surtout l’équilibre entre puissance électrique et thermique, ainsi que l’impact sur les performances. Des scénarios évoquaient un retour aux V8 dès 2029, mais la perspective la plus réaliste semble être 2031, soit à la fin du cycle réglementaire à venir.

Selon Wheatley, Audi n’y voit cependant aucun intérêt, rappelant que deux des trois piliers centraux ayant motivé son engagement en F1 disparaîtraient avec une telle révision. L’écurie allemande entend donc maintenir le cap sur la nouvelle génération hybride prévue pour 2026.

« Je pense que fondamentalement, Audi s’est appuyé sur trois piliers pour faire son entrée en Formule 1 », a déclaré le Britannique aux médias. « L’un était un moteur hautement efficace, un autre était une technologie hybride avancée, et le troisième était les carburants durables. »

« Je ne pense donc pas que notre position ait changé à ce sujet et pour autant que je sache, nous allons rester sur cette position pendant très longtemps. »

Leclerc-Ferrari, McLaren… quand la pression menace les plus beaux mariages

Dans un sport où la gloire se mêle à la tension permanente, la Formule 1 a souvent montré que même les alliances les plus solides peuvent finir par se fissurer. Charles Leclerc et Ferrari pourraient-ils être les prochains à vivre ce scénario ? C’est la question soulevée par plusieurs observateurs, alors que la Scuderia peine toujours à renouer avec son lustre passé.

Depuis le dernier titre mondial décroché par Kimi Räikkönen en 2007, Ferrari vit dans un cycle frustrant de presque-victoires et de désillusions. Leclerc, figure de proue de l’équipe depuis 2019, a démontré un talent brut et une capacité rare à extraire le maximum de sa monoplace, même dans des situations difficiles. Pourtant, l’écart avec Red Bull demeure, et chaque saison manquée ajoute un poids supplémentaire sur les épaules du Monégasque comme sur celles de l’équipe. Jusqu’à quand acceptera-t-il d’attendre un projet réellement capable de le porter vers la couronne mondiale ?

La réflexion ne concerne pas uniquement Ferrari. Chez McLaren, la réussite retrouvée avec Lando Norris et Oscar Piastri pourrait, paradoxalement, devenir une source de tension. Les deux jeunes talents se poussent mutuellement vers le haut, mais cette émulation pourrait vite tourner à la rivalité ouverte si l’un des deux se sent désavantagé. L’histoire de la F1 est riche de ces duels internes — de Prost/Senna chez McLaren à Hamilton/Rosberg chez Mercedes — qui finissent par menacer l’équilibre d’une équipe.

Car il existe bien paradoxe propre à la F1 : la réussite engendre elle-même une pression redoutable. Être au sommet signifie devoir y rester, voire faire encore mieux. Les attentes des pilotes, des sponsors et du public deviennent alors parfois impossibles à satisfaire, conduisant à des ruptures inattendues.

Ainsi, Leclerc pourrait un jour regarder ailleurs si Ferrari ne parvient pas à franchir un cap décisif. De la même manière, McLaren devra gérer avec doigté un duo explosif, sous peine de voir l’un de ses protégés céder aux sirènes d’un rival mieux armé.

La Formule 1 n’est pas seulement une affaire de vitesse et de technologie : c’est aussi un jeu d’équilibres fragiles, où la pression de la victoire façonne les relations autant qu’elle les détruit. Ferrari et McLaren sont aujourd’hui à la croisée de ces dynamiques. Reste à savoir si elles sauront transformer cette tension en carburant, plutôt qu’en bombe à retardement.