Grosjean surpris de voir à quel point Mercedes lui a ouvert toutes les portes

Le Français Romain Grosjean, qui va avoir l’opportunité de rouler au volant d’une Mercedes le 29 juin prochain dans le cadre d’un essai privé, a admis avoir été très surpris d’avoir eu accès à tant d’informations lors de son passage à l’usine de Brackley il y a quelques semaines.

Afin de préparer ce test au volant de la Mercedes de la saison 2019, Romain Grosjean a dû se rendre au Royaume-Uni à l’usine de l’équipe championne du monde en titre pour d’abord mouler son baquet, puis pour apprendre les différentes procédures propres à la W10 qu’il pilotera le 29 juin sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France.

« Ce sera une journée complète dans la voiture, voiture qui avait gagné au Grand Prix de France en 2019; donc la même. Ça va être une très belle expérience et un bon moyen de savoir ce qu’est une bonne Formule 1. » a expliqué Grosjean au micro de Canal+.

Le Français – qui a roulé pour la modeste équipe Haas entre 2016 et 2020 en Formule 1 – a découvert à Brackley un environnement « extraordinaire » où la précision, le sens du détail, l’ambiance de travail ou encore la culture vous font tout de suite comprendre pourquoi l’équipe Mercedes domine la catégorie reine du sport automobile depuis la saison 2014.

« C’est tout simplement extraordinaire. Vous rentrez là-bas [à l’usine de Brackley] et vous voyez l’ambiance, l’atmosphère, la culture, la précision, les détails, tout est – pas au même niveau – c’est tout simplement pas la même catégorie. »

« C’est vrai que ça a été impressionnant de voir ça et puis j’ai eu aussi la chance de tester leur simulateur, tester la voiture au simulateur, de voir à quel point ils étaient avancés. »

Grosjean a également été très surpris de la façon dont Mercedes lui a ouvert toutes les portes de son usine, n’hésitant pas à lui révéler certains détails « sensibles ».

« Ils m’ont vraiment ouvert les portes, ils m’ont expliqué ce qu’il y avait derrière tous les boutons, cela m’a même surpris ! J’étais très heureux, et j’ai été impressionné de voir à quel point ils étaient ouverts et ils m’annonçaient les choses. »

« Ils me disaient ‘voilà, on va tout essayer, tu vas rouler comme ça’ comme dans un week-end de course. »

Pour rappel, Romain Grosjean a stoppé sa carrière en Formule 1 prématurément après son terrible accident au Grand Prix de Bahreïn en novembre 2020.

Le Français avait alors reçu l’offre de Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, de rouler une dernière fois au volant d’une Formule 1 pour le plaisir et sans contrainte de résultat. L’Autrichien a tenu sa parole et a donc proposé à Romain Grosjean une journée complète au volant de la Mercedes W10 le 29 juin prochain.

Romain Grosjean devait également rouler avec cette Mercedes juste avant le départ du Grand Prix de France 2021 devant son public, mais en raison de l’annulation du Grand Prix de Turquie, le Grand Prix de France a été décalé d’une semaine et Romain Grosjean sera alors engagé avec son équipe d’Indycar le même week-end.

Il y aura un peu de F1 dans les futurs modèles Alpine

Fondamental dans le développement d’une sportive hautes performances, le travail aérodynamique trouve son expression majeure en Formule 1, où les essais en soufflerie s’effectuent avec le plus haut niveau de technicité.

Pour cette raison, Alpine Cars a décidé de passer un partenariat avec Alpine F1 Team afin de bénéficier de leurs méthodes et de leurs outils, dont la soufflerie d’Enstone.

Éliminer la portance, limiter au maximum la trainée et générer de l’appui mais selon un rapport bien précis : le travail des aérodynamiciens pour qu’une Formule 1 reste collée au sol, aille le plus vite possible en ligne droite et conserve une vitesse optimale de passage en courbe est primordial.

A Enstone (Angleterre), siège – entre autres – de la partie « châssis » de l’écurie Alpine F1 Team, ils sont entre 100 et 120 ingénieurs à plancher en permanence sur la gestion des flux d’air, à travers des outils numériques de CFD (dynamique computationnelle des fluides) ou en soufflerie.

Ailerons, déflecteurs, fond plat, pontons, diffuseur : tous ces éléments et bien plus encore sont modelés le plus finement possible pour optimiser les performances de la monoplace.

Aux Ulis (France), siège d’Alpine Cars, Pierre Sancinéna réfléchit de la même manière que ses collègues d’Enstone. Ingénieur aérodynamicien mais aussi pilote semi-professionnel, il conduit depuis trois ans les développements aérodynamiques destinés aux modèles actuels des gammes Alpine et Renault Sport (A110 et Mégane R.S. Trophy-R), ainsi que ceux des futurs modèles.

« Le travail en soufflerie est essentiel dans le développement aérodynamique d’un modèle sportif comme l’A110. » nous explique-t-il.

« Nous avons mis en place notre collaboration [avec Alpine F1] en mars 2020 et nous faisons le point chaque semaine pour optimiser notre méthodologie, nos outils de CFD et appliquer les méthodes de la Formule 1 lors de nos essais. »

Ce partenariat avec Alpine F1 Team porte sur des savoir-faire spécifiques, afin de les mettre à profit sur les futurs modèles routiers Alpine en développement.

Les équipes d’Alpine Cars ont ainsi amélioré la corrélation entre les calculs sur ordinateur et le résultat obtenus lors des séances en soufflerie. De quoi gagner du temps et de l’argent en évitant les phases de développement multiples et en limitant les allers-retours entre la CFD et la soufflerie. Mais pour gagner en efficacité et réussir à optimiser également le développement direct de certaines pièces ou parties de véhicule, il fallait aller encore plus loin.

C’est ainsi qu’une A110 a traversé la Manche pour se faire équiper dans les ateliers d’Enstone de nombreux capteurs utilisés par les aérodynamiciens de la F1.

Une instrumentation inédite et ultra-précieuse pour recueillir encore plus de données et mieux cartographier les pressions sur la carrosserie et les flux autour du véhicule. Et c’est début mars, dans le tunnel de la soufflerie S2A à Montigny-le-Bretonneux, que la F1 a ainsi pu souffler sur cette A110 de test totalement transfigurée.

Elle arborait notamment sous son châssis avant un large treillis métallique baptisé « rake », directement dérivé de ceux que les A521 d’Esteban Ocon et Fernando Alonso utilisent lors des essais libres les week-ends de Grand Prix.

Bardé de capteurs de pression semblables aux sondes Pitot des avions, il permet de cartographier tout le volume d’air qui passe dans le soubassement de la voiture : « C’est un outil unique pour nous, c’est vraiment la première fois qu’on utilise ça sur notre voiture de série. » précise Pierre Sancinéna.

Lors de cet essai en soufflerie, les ingénieurs d’Alpine Cars ont également utilisé de la « Flow-Vis », une peinture spéciale mise au point par leurs collègues de la F1.

Posée au rouleau sur le capot et les ailes de la voiture, elle s’étale seulement à partir d’une certaine vitesse selon une manière qui permet d’étudier l’écoulement des flux d’air sur la carrosserie. Un outil très visuel qui aide à valider les calculs opérés sur ordinateur via la CFD.

Dans le cadre de cette séance de soufflerie inédite, l’apport des aérodynamiciens d’Alpine F1 Team n’a pas été que matériel. Depuis la salle des opérations – la fameuse « Race Control room  »  d’Enstone, ils ont pu scruter les images retransmises en direct et analyser les données s’affichant sur leur écran d’ordinateur. Qui de mieux placé en effet que les personnes habituées à utiliser les outils dont était bardée l’A110 pour décrypter les résultats de ce test ?

Les résultats sont scrutés comme ici à la soufflerie mais aussi à Enstone. Des résultats qui serviront à valider certaines options, certaines idées, certains éléments en cours de développement chez Alpine Cars. Aussi bien pour de futures évolutions de l’A110 que pour d’autres modèles à venir, qui emporteront donc un peu de F1 avec eux sur la route.

Les McLaren vont retrouver leur couleur papaye pour les prochaines courses

Le week-end dernier à Monaco, l’équipe McLaren a participé à la cinquième manche de la saison avec une monoplace avec une livrée spéciale Gulf Oil, bien connue des fans de sport automobile.

Cette nouvelle livrée créée uniquement pour le Grand Prix de Monaco a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme de la part des fans et une grande partie d’entre-eux souhaite que McLaren conserve cette livrée pour le reste de la saison.

Mais l’équipe britannique a déjà indiqué que la carrosserie papaye fera son retour dès la prochaine manche en Azerbaïdjan le 6 juin prochain.

« Nous aurons besoin que les panneaux de carrosserie reviennent à leur papaye habituelle pour les prochaines courses, mais les équipes de F1 ont une culture de Pack-rat et rien n’est jeté. » nous explique McLaren.

En effet, si les deux McLaren MCL35M retrouveront leur couleur habituelle lors des prochains Grands Prix, il n’est pas à exclure de revoir peut-être un jour la livrée Gulf de nouveau utilisée lors d’un week-end de Grand Prix, même si dans l’immédiat cette dernière sera plutôt utilisée pour des événement particuliers.

« En règle générale, lorsque les châssis – généralement quatre à l’ère moderne – sont retirés à la fin de l’année, ils sont chacun préparés un peu différemment pour un compte rendu le plus complet de la saison.« 

« Habituellement, cela tient compte à la fois des pilotes et des différentes configurations d’appui – mais il y aura probablement une voiture Gulf resplendissante du Grand Prix de Monaco pour épater les fans lors d’événements futurs – ou peut-être simplement pour l’afficher de temps en temps sur le boulevard du McLaren Technology Center pour donner à chacun un sourire. »

Avant le Grand Prix de Monaco, le PDG de Gulf Oil, Mike Jones, n’a pas écarté l’idée d’une collaboration plus large avec l’équipe McLaren dans un futur plus ou moins proche.

Leclerc et Sainz vont faire avancer Ferrari selon Ross Brawn

Ascenseur émotionnel, c’est l’expression qui pourrait le mieux caractériser le week-end de Ferrari à Monaco pour la 5ème manche du championnat de F1 2021.

Une pole position de Charles Leclerc suivi d’un crash lors de sa dernière tentative en qualifications soulevant des questions sur l’état de sa boite de vitesses qui sera finalement déclarée intacte, pour finalement ne pas prendre le départ le dimanche, la faute à un arbre de transmission endommagé. La mésaventure sera finalement oubliée grâce au podium de Carlos Sainz terminant deuxième de la course.

Une forte désillusion donc avant la course avec l’abandon de Charles Leclerc qui se conclut avec le podium de son coéquipier mais surtout beaucoup de points positifs pour l’écurie Ferrari selon Ross Brawn.

Dans sa traditionnelle chronique d’après course, le manager sportif de la Formule 1 fait part de son ressenti sur ce nouveau duo de pilotes.

« Le problème avec Charles était regrettable car Ferrari avait l’air solide sur tout le week-end. Pat Symonds m’a dit avant le week-end qu’il pensait que Ferrari serait forte à Monaco sur la base de son analyse sur les performances en virage – et ils l’étaient. »  explique Brawn.

« Ce qui m’impressionne le plus, c’est la façon dont Charles et Carlos, en tant que pilotes, travaillent ensemble pour élever l’équipe. »

« Ils ont reconnu qu’ils devaient faire avancer l’équipe pour se mettre en position de gagner des courses avant de commencer à se battre. » 

« Rapide tout au long de la course, Sainz est resté proche de Verstappen dimanche en marquant un premier podium pour Ferrari. Solliciter l’énergie de l’équipe avec une bataille interne est la dernière chose dont ils ont besoin pour le moment. »

« Ils doivent garder ce respect les uns envers les autres – et jusqu’à présent, ils en récoltent les fruits. »

Avec le présence de Carlos Sainz sur la 2ème marche du podium Ross Brawn se réjouit de voir une nouvelle génération qui commence maintenant à être ancrée aux avant postes.

« Avec Max, Carlos et Lando sur le podium, nous voyons la prochaine génération de champions du monde de Formule 1. »

« Carlos a livré le genre de performance que j’attends de lui. Il a très bien mûri. De tous les changements de pilotes au cours de l’hiver, il fait parti des meilleurs. Il s’est installé très rapidement et produit de très bons résultats. »

Après le Grand Prix de Monaco, la Scuderia Ferrari est actuellement 4ème du championnat constructeurs à 2 points de McLaren.

Classement constructeurs F1 2021

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Alonso insiste, George Russell est un futur champion du monde

Le double champion du monde Fernando Alonso et le Britannique George Russell ont échangé leur casque le week-end dernier au Grand Prix de Monaco.

Avant son grand retour en Formule 1, le pilote Alpine avait déclaré que George Russell était le pilote de la grille qui l’impressionnait le plus lorsqu’on lui avait demandé quel pilote de la nouvelle génération pourrait selon lui devenir champion du monde un jour.

« George Russell est celui qui me surprend chaque week-end. » avait alors répondu le pilote espagnol.

« Sa façon de piloter la Williams, il ne fait aucune erreur et je suis vraiment surpris de sa vitesse naturelle. Donc, si je dois dire un nom, c’est Russell, pour l’avenir c’est mon choix. »

Les deux pilotes ont échangé leur casque le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Monaco et Alonso a de nouveau insisté sur le fait que Russell est un futur champion en lui faisant une dédicace sur son casque.

« George, tu es un rock!! Futur champion du monde. » peut-on lire sur la dédicace faite par le double champion de F1.

En retour, le pilote Williams a offert à Alonso l’un de ses casques de couleur rouge et bleu, après que l’équipe Williams ait participé le week-end dernier à son 750e Grand Prix en Formule 1.

Pour rappel, George Russell arrive en fin de contrat avec l’équipe Williams à la fin de cette saison 2021 et son avenir devrait en toute logique s’écrie avec l’équipe Mercedes. Reste à savoir maintenant si l’écurie du constructeur allemand choisira de le placer dans l’une des ses monoplaces dès la saison prochaine.

Sir Frank Williams rend hommage à Max Mosley

Sir Frank Williams, fondateur de l’équipe de F1 Williams Racing, a rendu un vibrant hommage à Max Mosley, l’ancien président de la FIA décédé ce lundi 24 mai à l’âge de 81 ans.

Outre son rôle de président de la FIA, Max Mosley est également connu pour avoir fondé March Engineering, un constructeur automobile présent en F1 entre 1970 et 1992, alors qu’en 1977, Sir Frank Williams engage une March privée confiée au pilote belge Patrick Nève.

Mosley et Sir Frank Williams ont travaillé de longues années ensemble et c’est donc avec une grande tristesse que Sir Frank Williams rend un dernier hommage à celui qui a joué un rôle extrêmement important en l’aidant à fonder l’équipe Williams.

« C’est avec une grande tristesse que je réfléchis au décès de Max Mosley, âgé de 81 ans. Max a eu un impact profond sur le monde plus large du sport automobile, mais à un niveau personnel a joué un rôle essentiel en aidant à établir les fondations de l’équipe Williams. » a déclaré Sir Frank Williams.

« C’était un homme intelligent et talentueux et sa perte sera profondément ressentie par tous ceux qui l’ont connu.« 

« J’ai rencontré Max pour la première fois dans les années 1960, lorsqu’il est entré dans le monde du sport automobile en tant que pilote. J’ai préparé sa voiture en Formule 2 et, bien qu’il n’ait jamais été le pilote le plus rapide sur la grille, il a toujours été intelligent au volant. »

« Après avoir pris ma retraite en tant que pilote, j’ai continué à travailler avec Max dans le cadre de son entreprise March Engineering, conduisant des voitures de clients au début des années 1970 sous la bannière Frank Williams Racing Cars. »

« Je suis revenu sur un châssis March après avoir fondé Williams Grand Prix Engineering en 1977, Patrick Nève prenant le premier départ de l’équipe au Grand Prix d’Espagne cette année-là. »

« Le décès de Max est particulièrement émouvant pour moi étant donné le rôle qu’il a joué dans les origines de Williams Racing, alors que l’équipe célébrait son 750e Grand Prix le week-end dernier à Monaco. »

« Il est juste de dire que l’équipe n’aurait pas réalisé ce qu’elle a accompli sans le soutien que Max a apporté à ces débuts, et je lui en serai éternellement reconnaissant. »

Christian Horner veut que Sergio Perez progresse en qualifications

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing, aimerait que Sergio Perez puisse trouver plus de rythme le samedi lors des qualifications, ce qui lui simplifierait la vie le dimanche en course.

L’équipe de Milton Keynes a pris la tête du championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix de Monaco et cherchera au cours des prochaines manches à creuser l’écart avec Mercedes, mais aura besoin pour cela des deux pilotes.

Bien que Christian Horner ait une nouvelle fois apporté tout son soutien à Sergio Perez auteur d’une brillante course à Monaco le week-end dernier [il partait neuvième et a terminé quatrième], le Britannique a insisté sur le fait que Perez devra trouver plus de rythme le samedi en qualifications pour permettre à l’équipe de maximiser ses chances de marquer de gros points le dimanche.

« Je pense que le samedi est plus difficile que le dimanche [pour Perez]. » a déclaré Christian Horner ce dimanche à Monaco.

« Son rythme de course est généralement très soutenu, mais le samedi est toujours….vous savez, nous devons travailler avec lui pour l’aider à se mettre à l’aise. »

« Cela viendra, parce que vous pouvez voir que la majorité des pilotes – à l’exception de Carlos Sainz – qui ont changé d’équipe cette année, il leur faut un peu de temps pour se mettre à niveau. »

« Je pense que les pneumatiques sont plus délicats cette année, ce qui créé une autre dynamique, mais il y arrive et une performance comme celle d’aujourd’hui [GP de Monaco] ne peut que l’aider. »

« Checo a fait de belles courses cette année. A Bahreïn, il a été très fort, son rythme à Portimao a été très bon, donc il n’y aucun doute à ce sujet. Il doit juste mieux se qualifier. »

Au championnat du monde des pilotes, Sergio Perez occupe la cinquième place à trois points du pilote Mercedes Valtteri Bottas.

Mercedes va revoir la conception de ses écrous de roue après l’incident de Monaco

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que son équipe allait devoir revoir la conception même des écrous de roue qu’elle utilise sur ses monoplaces avant la prochaine manche de la saison qui aura lieu à Bakou le 6 juin.

Dimanche dernier au Grand Prix de Monaco, l’un des mécaniciens de l’équipe Mercedes a été incapable de retirer la roue avant droite sur la W12 de Valtteri Bottas en raison d’un écrou complétement usiné.

Le pilote finlandais n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner, alors qu’il se battait en piste pour la deuxième place et avait clairement une chance de rattraper le leader Max Verstappen pour peut-être jouer la victoire en Principauté.

Au lendemain du Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes a indiqué que la roue avant droite n’avait toujours pas été retirée sur la voiture de Bottas et qu’il faudrait attendre le retour de la monoplace à l’usine pour espérer pouvoir enfin la décrocher.

S’exprimant justement sur cet incident qui a ruiné la course de Valtteri Bottas, Toto Wolff explique qu’il va désormais falloir revoir la conception de ces écrous pour veiller à ce que cela ne reproduise plus à l’avenir.

« Il y a toujours de nombreux facteurs qui contribuent à une telle défaillance catastrophique et dans ce cas précis, nous devons revoir la conception, nous devons revoir le matériau et notre écrou de roue parce que les mécaniciens qui actionnent l’écrou de roue doivent le faire d’une manière où ils ne peuvent pas l’usiner. » a déclaré Toto Wolff, cité par le site de la F1.

« En fait, le mécanicien qui a fait cela est l’un des meilleurs et l’un des plus aptes en termes de vitesse d’arrêt au stand. C’est un tout, ce n’est jamais la faute de quelqu’un, il y a toujours de multiples facettes. »

L’Autrichien a également expliqué comment les émotions dans le garage Mercedes ont fluctué après cet incident qui a forcé Valtteri Bottas à abandonner.

« C’est une séquence d’émotions interessante parce que lorsque vous réalisez que vous êtes confrontés à un échec, la colère entre en jeu et c’est un phénomène tout à fait normal. »

« Vous devez juste être capable de contrôler vos émotions et de dire ‘Ok, c’est arrivé. Que pouvons-nous faire pour optimiser cela maintenant ? S’il n’y a pas beaucoup de temps pour l’optimiser à court terme, comment pouvons-nous éviter ce genre d’incident à l’avenir?' ».

« Ce n’est qu’en créant un environnement sûr dans lequel les gens peuvent s’exprimer que vous êtes vraiment capable d’analyser les lacunes et que vous créerez des solutions qui vous aideront à éviter de faire les mêmes erreurs à l’avenir. Vous passez par une montagne russe émotionnelle. »

Après le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes n’est plus en tête du championnat du monde de Formule 1 2021. C’est désormais Red Bull Racing qui mène au championnat constructeurs avec un petit point d’avance sur l’équipe du constructeur allemand.

Ferrari va revoir ses processus de vérification pour les arbres de transmission

Sans grande surprise, Ferrari a confirmé que la panne qui a empêché son pilote Charles Leclerc de prendre le départ du Grand Prix de Monaco dimanche dernier était bien liée à son accident survenu le samedi en qualifications.

Après le crash de Leclerc en qualifications samedi dernier à Monaco, l’équipe Ferrari a inspecté sous toutes les coutures la SF21 du Monégasque et a procédé au changement de plusieurs éléments.

Mais Ferrari s’est surtout penché sur la boîte de vitesses montée sur la monoplace de Leclerc car si la Scuderia prenait la décision de changer cette boîte par une neuve avant le départ de la course, le pilote Ferrari aurait écopé d’une pénalité de cinq positions sur la grille de départ.

Après des vérifications poussées, l’équipe a pris la décision de conserver la boîte de vitesses sur la voiture de son pilote, estimant qu’elle n’avait subi aucun dommage lors de l’impact avec le rail la veille.

Malheureusement, Charles Leclerc a rencontré un problème le dimanche lors de son tour de mise en grille et n’a pas pu prendre le départ de son Grand Prix à domicile.

Dans un premier temps, Ferrari a diagnostiqué une rupture d’arbre de transmission côté gauche sur la voiture de Leclerc, mais l’équipe de Maranello n’était pas en mesure de confirmer si cette rupture était en lien direct avec le crash du Monégasque la veille.

De retour à l’usine ce lundi, l’écurie italienne a indiqué qu’une fissure sur le moyeu de l’arbre de transmission gauche très certainement causée par l’impact contre les rails a fragilisé la pièce qui a finalement cédé lors du tour de mise en grille de Charles Leclerc le dimanche quelques minutes avant le départ de la course.

Ferrari a indiqué que ce moyeu en question ne faisait pas partie des contrôles effectués pour ce type d’impact, car il se trouvait du côté opposé de la monoplace par rapport à l’impact.

La Scuderia Ferrari a donc confirmé qu’elle allait réviser ses processus de vérification des composants associés à l’arbre de transmission pour s’assurer que de tels problèmes puissent être détectés à l’avenir.

Charles Leclerc n’ayant pas pris le départ du Grand Prix de Monaco, Ferrari devrait en toute logique monter une boîte de vitesses neuve sur sa monoplace pour la prochaine manche du championnat qui se déroulera le 6 juin à Bakou. Le Monégasque ne prendra aucune pénalité pour ce changement.

Pour Brawn, la frustration d’Hamilton à Monaco est normale

Tout comme ses fans, l’équipe Mercedes n’est pas habituée aux contre-performances avec un rythme en qualifications inhabituel, une stratégie en course qui sera discutée, un arrêt aux stands désastreux, le Grand Prix de Monaco est à oublier pour l’écurie championne du monde de F1.

Si Valterri Bottas a été – avec Charles Leclerc – le malchanceux du week-end, Lewis Hamilton de son côté n’a pas connu un week-end « facile » au volant d’une W12 en manque de rythme.

Après un Grand Prix d’Espagne mené d’une main de maitre par les stratèges Mercedes, l’essai n’aura pas été transformé en Principauté Monégasque. Appelé aux stands au 29ème tour Lewis Hamilton n’a pu être que le spectateur des stratégies adverses en sa défaveur.

Sebastian Vettel et son équipe choisiront eux la stratégie de l’overcut en restant en piste ce qui permettra au pilote Allemand de sortir des stands sous le nez de Lewis Hamilton et Pierre Gasly gagnant ainsi 2 places pour franchir la ligne d’arrivée à la cinquième position.

Autre overcut sur le champion du monde, celui de Sergio Perez qui en rentrant dans les stands plus tard ressortira quelques secondes devant Lewis Hamilton, le dépassement de trop – lié à une meilleure stratégie – qui nous laissera donc entendre le champion du monde à la radio faire part de son mécontentement. Des mots durs mais compréhensibles pour Ross Brawn.

« Lewis était clairement secoué par la façon dont son week-end s’est passé à Monaco et cette frustration a débordé pendant la course, mécontent de la façon dont sa stratégie se déroulait. » explique Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.

« C’est un concurrent féroce, il faut donc s’attendre à ce qu’il soit frustré lorsque les choses ne se passent pas comme prévu. »

« Il a rarement eu à faire ce genre d’expérience, il a donc trop peu de pratique pour gérer ces choses. »

« Oui, il a été assez dur, mais quand il réfléchira à ce week-end, je suis sûr qu’il le verra différemment. Mercedes et Lewis sont ensemble depuis longtemps et se connaissent bien alors ils s’en remettront. Ce ne sera pas un problème. » Conclut le manager sportif de la F1.

Lewis Hamilton a vécu une course frustrante à Monaco, bloqué derrière le Français Pierre Gasly et voyant son avance au championnat se volatiliser. Le Britannique a finalement franchi la ligne d’arrivée à la septième place quand son rival Max Verstappen remportait l’épreuve,  ce qui a permis au pilote Red Bull de prendre les commandes du championnat avec quatre points d’avance sur le pilote Mercedes.

Quant à Mercedes, c’est un règne de 1 036 jours qui se termine en perdant la tête du championnat constructeur acquise depuis le Grand Prix d’Allemagne 2018. L’équipe Red Bull Racing est désormais leader avec un tout petit point d’avance sur l’écurie du constructeur allemand.

Classement des pilotes F1 2021

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Norris explique pourquoi il voulait le silence à la radio à Monaco

Ce dimanche au Grand Prix de Monaco, le pilote McLaren Lando Norris a demandé à son ingénieur de course de ne plus lui parler lors de la dernière partie du Grand Prix.

Sous pression depuis le début de la course, Norris a loupé la chicane du port à deux reprises et a reçu un avertissement pour cela, ce qui voulait dire qu’à la prochaine erreur à cet endroit, le Britannique allait recevoir une pénalité.

En plus de cette épée de Damoclès au dessus de la tête durant une très grande partie de la course, le pilote McLaren a vu la Red Bull de Sergio Perez se rapprocher à vitesse grand V, ce qui l’a obligé à demander à son ingénieur de ne plus lui parler pour qu’il puisse se concentrer sur son pilotage.

« Il y avait une nouvelle règle pour ce week-end qui stipulait que si vous coupiez la chicane [virage 10], vous receviez un avertissement. » expliqué Norris.

« Je pense qu’au tour 7, j’avais utilisé mes deux occasions de sortir de la piste, ce qui a rendu mon ingénieur Will [Joseph] extrêmement nerveux. »

« Ce n’était donc pas un début de course idéal, surtout parce que je savais qu’il y avait encore beaucoup de tours à faire et que pour le relais final, quand tu peux pousser plus, si je faisais une autre erreur, j’aurais reçu une pénalité de cinq secondes et Perez se serait rapproché de moi. »

« Je poussais un peu et que je faisais beaucoup d’économies de carburant à certains moments, mais je pense que j’ai légèrement mal évalué et j’ai raté la corde et reçu mon avertissement. »

« Au final, j’ai demandé à Will de se taire, parce que vous voulez simplement vous concentrer sur ce que vous devez faire et en pilotant dans les rues de Monaco vous voulez être dans votre bulle, raser les rails et vous sentir en confiance et de n’avoir à penser à rien d’autre que votre pilotage. »

« Donc quand il me disait que le gars devant moi était à 20 secondes, ce n’est pas quelque chose qui me préoccupais tant que ça et je voulais juste me concentrer sur ma conduite. C’est aussi simple que cela. »

Grâce à sa troisième place ce dimanche à Monaco, alors que Valtteri Bottas a abandonné, Norris est désormais troisième du championnat du monde.

Mercedes devra attendre d’être à l’usine pour retirer la roue sur la W12 de Bottas

L’équipe Mercedes a confirmé que l’écrou de roue récalcitrant sur la monoplace de Valtteri Bottas lors du Grand Prix de Monaco, et qui a couté un abandon au Finlandais ce dimanche, est toujours en place sur la W12.

Pour rappel, lors de son arrêt au stand ce dimanche au Grand Prix de Monaco, le pilote Mercedes Valtteri Bottas a été contraint d’abandonner parce que l’un de ses mécaniciens n’a pas réussi à retirer la roue avant droite de sa voiture en raison d’un écrou complétement bloqué.

Mercedes a confirmé qu’il faudrait attendre que la monoplace soit de retour à l’usine à Brackley pour que l’écrou puisse être retiré.

« Nous n’avons toujours pas enlevé la roue, elle est toujours sur la voiture de Valtteri et nous devons attendre d’être à l’usine pour pousser les investigations. » confirme l’écurie du constructeur allemand ce lundi.

Ce dimanche soir après la course, James Allison, directeur technique de l’équipe Mercedes, donnait une première explication sur ce qu’il s’est passé lors de cet arrêt complétement raté à Monte Carlo.

« Si nous ne plaçons pas le pistolet au bon endroit sur l’écrou, il peut l’abîmer. » expliquait le Britannique dimanche soir à Monaco.

« C’est un peu comme lorsque vous utilisez un tournevis cruciforme et que vous ne mettez pas correctement la tête dans la croix et que cela commence à arrondir la tête. Alors, vous ne pouvez tout simplement pas retirer la vis. »

Après le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes n’est plus leader du championnat et accuse désormais un points de retard sur Red Bull Racing.

Max Mosley, ancien président de la FIA, est décédé

L’ancien président de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) entre 1993 et 2009 est décédé à l’âge de 81 ans a t-on appris ce lundi 24 mai.

Avocat de formation et ancien pilote automobile mateur dans les années 1960, Max Mosley est devenu à la fin des années 1970 conseiller juridique de la Formula One Constructors Association (FOCA), un organisme qui représente les intérêts des constructeurs en Formule 1.  A ce poste, il rédige les premiers accords Concorde.

Mosley devient président de la FIA en 1993 et aura notamment renforcé la sécurité dans le sport automobile après les accidents mortels de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna à Imola en 1994.

En 2008, Max Mosley défraie la chronique lorsque le tabloïd britannique News Of The World révéle que le Britannique s’est adonné à des pratiques sado-masochistes à connotation nazie avec des prostituées.

Malgré ce scandale, il conserve son poste à la présidence de la FIA jusqu’à l’élection à la fin de l’année 2009 de l’actuel président Jean Todt. Depuis 2011, Max Mosley était président de GlobalNCAP, une association qui soutient l’amélioration et le développement de la sécurité automobile.

Bernie Ecclestone, ancien grand argentier de la Formule 1, a été le premier à réagir à la mort de Max Mosley : « C’est comme perdre une famille, nous étions comme des frères Max et moi. » a déclaré Ecclestone à la BBC.

« Il a fait beaucoup de bonnes choses non seulement pour le sport automobile, mais aussi pour l’industrie (automobile), il était très doué pour s’assurer que les gens construisaient des voitures sûres. »

En fin de journée, le président de la FIA, Jean Todt, a lui aussi réagi à l’annonce du décès de Max Mosley : « Profondément attristé par le décès de Max Mosley, il était une figure majeure de la F1 et du sport automobile. » a écrit Jean Todt sur son compte Twitter.

« Comme président de la FIA durant 16 années, il a fortement contribué au renforcement de la sécurité sur piste et sur route. Toute la communauté FIA lui rend hommage. Nos pensées et nos prières accompagnent sa famille. »

La Formule 1 elle aussi a réagi à l’annonce de la mort de Max Mosley en publiant un court communiqué : « Nous sommes attristés d’apprendre que Max Mosley, ancien Président de la FIA, est décédé. Une figure énorme dans la transition de la Formule 1. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis en cette triste période. » 

La Scuderia Ferrari a également publié un court communiqué : « Nous sommes profondément attristés par la nouvelle du décès de Max Mosley. Il était passionné de sport automobile et en tant que président de la FIA il a apporté une contribution extrêmement précieuse à l’amélioration de la sécurité dans le sport. La Scuderia Ferrari présente ses sincères condoléances à sa famille. »

L’équipe Alpine : « Alpine F1 Team est profondément attristé d’apprendre le décès de Max Mosley, un Titan du sport qui a tant contribué à l’ère moderne. Son héritage perdure jusqu’à ce jour et se poursuivra dans le futur. Nos pensées vont à sa famille en cette triste période.« 

L’équipe Mercedes : « De pilote à fondateur d’équipe en passant par la présidence de la FIA, Max Mosley a été une puissante force de modernisation pour le sport automobile mondial et une personnalité unique dans notre industrie. Au nom de Mercedes, nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses amis. »

Pour Horner, Max Verstappen « mérite » d’être en tête du championnat

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, déclare que son pilote Max Verstappen « mérite » de mener le championnat des pilotes pour la première fois de sa carrière après le Grand Prix de Monaco qu’il a remporté ce dimanche.

Après sa première victoire dans les rues de la Principauté, Max Verstappen a pris les commandes du championnat du monde des pilotes avec désormais quatre points d’avance sur le septuple champion du monde Lewis Hamilton.

C’est la première fois depuis le début de sa carrière que Max Verstappen est leader du championnat du monde de F1, tandis que l’équipe Red Bull a également pris les commandes du classement constructeurs ce dimanche pour la première fois depuis la saison 2013.

« Je pense qu’il était important de tenter notre chance ici. » a déclaré le directeur de Red Bull, Christian Horner après le GP de Monaco.

« Le jour où Mercedes passe une mauvaise journée, il était important de marquer ces points et c’est ce que nous avons fait. »

« Max a remporté une belle victoire, sa deuxième de l’année, et il mérite de repartir [de Monaco] en étant le leader du championnat, même s’il reste encore beaucoup de courses. »

« Pour nous, être en tête de deux championnats [à la fin du week-end] est au delà de nos attentes. Cela montre simplement à quel point c’est serré et comment les choses peuvent évoluer très rapidement. Nous devons simplement nous assurer de rester à distance jusqu’à la fin du championnat. »

Horner n’a pas oublié de rendre hommage au partenaire moteur de l’équipe, le motoriste Honda, qui a vu pour la dernière fois l’un de ses moteurs en tête du championnat en 1991 lorsque Ayrton Senna a remporté le titre pour McLaren.

« Honda a fait un excellent travail, c’est leur première victoire à Monaco depuis 1992. C’est la première fois qu’ils sont en tête du championnat depuis 1991 lorsque j’étais encore à l’école. » plaisante Horner.

« Ils méritent tout le mérite pour cette victoire, et je pense qu’avoir trois voitures [Verstappen, Perez et Gasly, ndlr] équipées du moteur Honda dans le top six est un excellent travail d’équipe. »

Classement pilotes F1 2021

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Jacques Villeneuve sur Leclerc : « Il ne peut que s’en vouloir à lui-même »

Le champion du monde de F1 1997, Jacques Villeneuve, estime que Charles Leclerc ne peut s’en vouloir qu’à lui-même d’avoir abandonné avant même le départ du Grand Prix de Monaco.

Ce dimanche à Monaco, le pilote Ferrari Charles Leclerc n’a pas pu prendre le départ de la course en raison d’un problème mécanique sur sa monoplace détecté quelques minutes avant le départ lors de son tour de mise en grille.

Pour rappel, le Monégasque est allé frapper le rail à la sortie de la Piscine samedi à la fin de la séance de qualifications du Grand Prix de Monaco, bien qu’il ait tout de même conservé sa pole position en raison de drapeau rouge agité par la direction de course après son crash, ce qui a empêchè tous les autres pilotes d’améliorer leur temps.

A la suite de ce crash, l’équipe Ferrari a procédé au changement de plusieurs pièces sur la monoplace de Leclerc, mais n’a pas souhaité changer la boîte de vitesses pour ne pas qu’il écope d’une pénalité de grille. Cependant, un arbre de transmission défectueux côté gauche a définitivement scellè le sort de Charles Leclerc ce dimanche, obligé d’abandonner avant le départ.

Charles Leclerc s’est donc contenté d’un rôle de spectateur ce dimanche et a pu assister impuissant à la victoire du pilote Red Bull Max Verstappen pour ce qui était la course à domicile du pilote Ferrari.

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve pour connaître son avis sur ce qu’il s’est passé ce week-end avec la Ferrari de Leclerc, Villeneuve estime qu’on ne peut pas être triste pour le Monégasque car c’est bien lui qui a commis une faute.

« Il ne peut que s’en vouloir à lui-même, il a tapé le mur hier [samedi], donc on ne peut pas être triste pour lui. » a expliqué Villeneuve au micro de la RTBF.

« Il y a également le fait de prendre le risque que la voiture fonctionne. Il partait en pole avec de grandes chances de gagner, on est à Monaco, il faut faire un peu de loterie et s’il avait changé sa boîte ou réparé la voiture, il serait parti des stands, donc ça en valait la chandelle. »

« Mais ce qui était surprenant, c’est que ce n’est même pas la boîte qui a lâché, c’est une partie gauche [arbre de transmission, ndlr] – bon par résonance – mais qui est tout de même dû à l’accrochage. »

La F1 confirme 4 cas positifs Covid-19 au Grand Prix de Monaco

La F1 a indiqué avoir réalisé plus de 5000 tests PCR entre le lundi 17 mai et le dimanche 23 mai dans le cadre du Grand Prix de Monaco, cinquième manche du championnat du monde 2021.

Comme après chaque Grand Prix depuis le début de la saison 2020, la FIA et la F1 fournissent après chaque week-end de course les chiffres résultant des tests Covid-19 effectués au sein du Paddock.

Au cours de la semaine précédant le Grand Prix de Monaco, la F1 a réalisé au total 5923 tests Covid et quatre cas sont retournés positifs.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer que lors du Grand Prix de Formule 1 de Monaco 2021, entre le lundi 17 mai et le dimanche 23 mai, 5923 tests de COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » indique la F1 ce lundi.

« Parmi ceux-ci, 4 personnes ont été testées positives. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition.« 

Au Grand Prix de Monaco 2021, les organisateurs ont permis aux fans d’assister à la cinquième manche de l’année en mettant en place une jauge fixée à 7500 personnes par jour.

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, six pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc et Pierre Gasly.

Fernando Alonso : « Nous devons progresser en vue de Bakou »

Treizième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco ce dimanche, le double champion du monde Fernando Alonso n’était pas dans le coup ce week-end en Principauté.

Après des premiers essais libres discrets le jeudi, le pilote Alpine n’a pas réussi à exploiter le potentiel de sa monoplace en qualifications le samedi, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis une très lointaine dix-septième place sur la grille.

Partir d’aussi loin à Monaco n’est jamais l’idéal et c’est donc en toute logique que l’Espagnol a franchi la ligne d’arrivée en dehors des points ce dimanche.

« C’est un week-end décevant comme nous ne marquons pas de points. Nous espérions plus en tant qu’équipe. » a déclaré l’Espagnol ce dimanche soir à Monaco.

« Ma course n’était pas trop mauvaise puisque je suis parti dix-septième pour finir treizième en dépassant deux voitures au premier tour en prenant quelques risques. »

« Notre deuxième relais était assez long avec les tendres, mais ils semblaient plutôt bien fonctionner. Je suis satisfait de la course, mais c’est toujours difficile en partant d’aussi loin à Monaco et nous devons progresser en vue de Bakou. »

De l’autre coté du garage, son coéquipier Esteban Ocon a sauvé les meubles en marquant deux points grâce à sa neuvième place à l’arrivée de l’épreuve.

Au championnat constructeurs, Alpine a perdu deux positions ce dimanche et se retrouve désormais septième avec un point de retard sur AlphaTauri et deux points de retard sur Aston Matin.

Classement constructeurs F1 2021

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Alfa Romeo ouvre son compteur de points à Monaco

L’équipe Alfa Romeo a enfin ouvert son compteur de points ce dimanche au Grand Prix de Monaco grâce à la dixième place d’Antonio Giovinazzi.

Le pilote italien a réussi à se hisser en Q3 samedi lors des qualifications et a donc pris le départ de la course depuis la dixième place sur la grille ce dimanche.

Engagé dans une course disputée avec l’Alpine du Français Esteban Ocon, Giovinazzi franchira finalement la ligne d’arrivée à la même position qu’au départ, permettant ainsi à Alfa Romeo d’ouvrir son compteur de points.

« C’est formidable d’être enfin hors des ennuis et de rentrer à la maison en étant dans le top dix. » a déclaré Frederic Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo.

« Nous avons fait de grands pas en avant depuis l’année dernière, spécialement ces derniers temps et le rythme que nous avons montré tout au long du week-end le démontre. »

« Nous avions une voiture en Q3 pour la première fois, nous avions du rythme et tout le monde dans l’équipe a fait un très beau travail. Notre bon rythme de course nous aurait permis de terminer encore plus haut sur n’importe quelle autre piste, mais nous pouvons être très satisfaits de ce que nous avons montré.« 

« C’est une grande motivation pour tous les membres de l’équipe et cela peut nous donner confiance pour faire encore mieux dans les prochaines courses, à commencer par Bakou.« 

Classement constructeurs F1 2021

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Bottas veut que Mercedes tire des leçons de son erreur dans les stands à Monaco

Valtteri Bottas a déclaré que Mercedes doit tirer des leçons de ce qui s’est passé dans les stands ce dimanche lors de l’arrêt du Finlandais.

Ce dimanche à Monaco, Valtteri Bottas a été appelé au stand pour effectuer son unique arrêt de la course, mais un problème avec l’écrou de la roue avant droite qui ne voulait pas se retirer, a forcé le pilote Mercedes à abandonner alors qu’il se battait pour un podium.

L’équipe Mercedes doit encore analyser ce qu’il s’est réellement passé avec cet écrou, mais pour le pilote finlandais il est clair que des leçons devront être tirées après cet incident.

« Qu’il s’agisse d’une erreur humaine ou d’un problème technique, cela n’a pas d’importance, nous devons trouver et régler le problème. » a déclaré Bottas ce dimanche à Monaco.

« S’il s’agit d’une erreur humaine, nous devons soutenir celui qui a fait cette erreur. Nous devons en tirer des leçons, c’est essentiel, même si évidemment je suis très déçu. »

Depuis son cockpit, le Finlandais se sentait complétement impuissant lors de cet arrêt qui a semblé durer « une éternité ».

« Cela m’a semblé durer une éternité. Je comptais et je me disais ‘là j’ai perdu une position au profit de Sainz et même de Norris’ et puis ça devenait tellement long que je savais que ça allait être très difficile. »

« Je pense que ça ne m’est jamais arrivé de terminer une course à cause de ça, donc nous devons tirer des leçons de ce qui s’est passé. »

A cause de cet abandon, Valtteri Bottas a perdu sa troisième place au championnat du monde des pilotes au profit du pilote McLaren Lando Norris.

Classement pilotes F1 2021

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Ricciardo va prendre un peu de recul après un GP de Monaco à oublier

P12 à l’arrivée du Grand Prix de Monaco, le pilote McLaren Daniel Ricciardo a connu un week-end compliqué en Principauté, tout l’inverse de son coéquipier Lando Norris qui est monté sur la troisième marche du podium ce dimanche.

Accusant un retard d’une seconde sur son coéquipier lors des essais libres du jeudi, l’Australien Daniel Ricciardo a connu une séance de qualifications tout aussi compliquée le samedi avec seulement le douzième temps au volant d’une McLaren avec laquelle il admet volontiers ne pas être encore tout à fait à l’aise.

En course ce dimanche, Ricciardo n’a rien pu faire pour remonter dans la zone des points sur un tracé où il est quasiment impossible de dépasser. Le pilote McLaren est resté englué dans le trafic, voyant même son coéquipier lui prendre un tour.

« Cela a été un peu un week-end à oublier pour moi, malheureusement. Je savais que la course serait toujours délicate après une séance de qualification difficile et c’est comme ça que ça s’est passé. » nous explique Ricciardo.

« J’ai eu un peu de mal au départ sur le Medium et cela a à peu près décidé notre course. Le deuxième relais sur le Dur était encourageant et les temps au tour ont vraiment commencé à s’améliorer, mais à ce moment-là, je ne pouvais pas faire grand-chose de plus étant donné la difficulté de dépasser ici. »

« Je vais juste devoir comprendre ce qui s’est passé et m’éloigner quelques jours pour m’éteindre un peu avant de retourner à Bakou. »

« Du côté positif, c’était un excellent résultat pour Lando et l’équipe, alors félicitations à tous. Cela montre que le rythme est là dans la voiture et que nous devons juste travailler pour le déverrouiller, mais cela viendra avec le temps et le kilométrage. »

Classement du GP de Monaco

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