Lewis Hamilton lié au rachat de Chelsea

Selon une information révélée ce jeudi par Sky Sports, le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton serait prêt à investir environ 10 millions de Livres (environ 11 millions d’Euros) pour s’associer au projet de rachat du club de football de Chelsea mis en vente par Roman Abramovitch au mois de mars dernier.

Depuis plusieurs semaines, un projet de rachat du club de Chelsea a été lancé par Sir Martin Broughton – un homme d’affaires anglais ayant dirigé la compagnie aérienne British Airways et qui est passé par la présidence du club de Liverpool en 2010. Ce consortium mené par Sir Broughton comprendrait le champion du monde de F1 Lewis Hamilton et l’ancienne numéro 1 mondiale du classement WTA Serena Williams. Toujours selon Sky Sports, Hamilton et Williams seraient prêts à investir 10 millions de Livres chacun. Leur implication dans cette négociation a été une surprise totale, compte tenu également du fait que Lewis Hamilton est un fan du club d’Arsenal. Cependant, ce n’est pas la première fois que le champion de F1 et Serena Williams décident de faire des investissements similaires.

Ce qui aurait convaincu les deux sportifs de rejoindre le consortium de Sir Broughton, c’est la diversité des personnalités au sein du groupe, les deux ayant toujours été des promoteurs de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, se prêtant à de nombreuses initiatives contre les discriminations de toutes sortes, et seraient prêts à le faire à Chelsea au cas où l’accord serait conclu.

Trois projets restent en lice pour le rachat du club de Chelsea : celui porté par Todd Boehly, copropriétaire d’une franchise de Baseball, celui mené par Steve Pagliuca – copropriétaire des Boston Celtics en NBA – et celui mené par Sir Broughton.

Ricciardo dans une dynamique positive depuis le GP d’Australie

Daniel Ricciardo a déclaré qu’il se sentait dans un bon élan depuis son meilleur résultat de la saison, lors de la troisième manche à Melbourne. Le pilote McLaren a en effet franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Australie à la sixième place, juste derrière son coéquipier Lando Norris.

Ce résultat a marqué un important revirement chez McLaren, alors que les deux premières manches de l’année à Bahreïn et en Arabie Saoudite ont été difficiles pour l’équipe . Ce week-end, la F1 est de retour en Europe, plus précisément à Imola, où Daniel Ricciardo et Lando Norris ont tous deux décroché des podiums au cours des deux années précédentes. Après la solide performance de l’équipe à Melbourne, l’Australien espère que l’équipe maintiendra cet élan positif en Italie. « Je me sens toujours au top après un bon résultat devant le public incroyable de Melbourne, alors j’espère que nous pourrons continuer sur notre lancée alors que nous sommes en route vers Imola.  » a déclaré Ricciardo.

« Avec le retour du format sprint, tout est possible, nous devons donc continuer avec les améliorations et extraire le plus possible de la voiture. C’est une piste techniquement difficile et rapide donc ce sera bien de voir comment ces nouvelles voitures s’en sortent. »

Il a cependant été admis chez McLaren que la recherche de solutions aux problèmes pourrait prendre du temps. Avec ses performances impressionnantes à Melbourne largement imputables au tracé, Ricciardo sait qu’il y a encore un pas important à faire pour que l’équipe puisse arriver là où elle souhaite être. « L’année dernière, nous avons obtenu une belle récolte de points à Imola, et j’espère que nous pourrons en obtenir davantage cette année. »
 » Bien que le week-end à Melbourne ait été définitivement un pas en avant, nous avons encore un long chemin à parcourir pour amener la voiture là où nous voulons qu’elle soit. Merci à l’équipe pour tout le travail qu’ils font sur la voiture, à la fois au MTC [Centre Technologique McLaren à Woking, ndlr] et sur la piste. Continuons comme ça!  » 

Ocon : « Nous sommes plus motivés que jamais »

Septième au Grand Prix d’Australie, Esteban Ocon a terminé dans les points pour la septième fois consécutive, poursuivant ainsi son meilleur début de saison en Formule 1. Il fait le point avant la quatrième manche de cette saison qui se déroulera sur le circuit Enzo et Dino Ferrari à Imola.

Le Français occupe actuellement la septième place du championnat pilotes. Il va prendre part à sa troisième course à Imola, lui qui a terminé neuvième sur le mythique circuit italien l’an passé. Il semble satisfait de ce début de saison : “Trois courses dans les points, c’est évidemment un bon résultat pour moi. Donc oui, je suis évidemment satisfait de mon début de saison. Personnellement, faire preuve de régularité en signant des prestations solides est une bonne chose en ce début d’exercice, mais il existe une marge de progression dans de nombreux domaines. »

Le pilote Alpine est lucide sur les résultats de son équipe mais considère que le rythme et le potentiel sont au rendez-vous.

« En tant qu’équipe, nous avons décroché des résultats que je qualifierais de mitigés, et le fait de ne pas être satisfait de notre situation actuelle témoigne des progrès réalisés au cours des derniers mois. Le rythme et le potentiel sont là, ça se voit, et nous avons juste besoin de mettre tout cela en ordre sur l’intégralité d’un week-end de course pour améliorer nos résultats d’ensemble. »

« Ce qui est important, c’est d’avoir montré que nous sommes compétitifs. Et quand je dis que nous sommes plus motivés que jamais pour décrocher ces résultats que nous sommes capables de signer en tant qu’équipe, je parle au nom de tout le monde à Enstone et à Viry.”

Le Grand Prix d’Emilie-Romagne sur le circuit d’Imola marque le retour de la F1 en Europe. La première Qualification Sprint de la saison s’y tiendra ce week-end.

“Ce sera sympa de courir à nouveau en Europe. On a l’impression que ça remonte à longtemps ! En ce qui concerne la Qualification Sprint, je suis favorable à l’évolution du sport et à tout ce qu’il est possible de faire pour le rendre plus attrayant pour les fans. Personnellement, j’apprécie ce format de week-end et suis impatient d’y être, pour essayer de marquer autant de points que possible pour l’équipe. » a déclaré le pilote français.

« Côté préparation, ce sera comme d’habitude, le format sprint ne change rien à ma façon d’aborder le week-end. Je ferai le travail nécessaire au simulateur et arriverai aussi préparé que possible, tant mentalement que physiquement, comme je le ferais pour n’importe quelle course.”

Interrogé au sujet des circuits italiens puis d’Imola en particulier, Esteban Ocon a répondu : “L’Italie a une place spéciale dans mon cœur car j’y ai passé beaucoup d’années dans les catégories juniors. J’ai remporté le Championnat d’Europe de Formule 3 en 2014 là-bas grâce à une victoire et un podium. C’était très spécial, et ça fait partie des bons souvenirs de course que j’ai là-bas. »

« Imola est un circuit classique avec une histoire et c’est toujours génial d’y retourner. Il a été ajouté au calendrier il y a quelques années et j’aime rouler devant les fans italiens. Lan passé, Fernando et moi avons terminé dans les points, donc nous donnerons tout pour faire mieux encore ce week-end.”

 

Sainz prolongé chez Ferrari jusqu’en 2024

Carlos Sainz vient donc de prolonger son contrat de deux ans au sein de l’équipe Ferrari, ce qui le maintiendra dans la célèbre écurie italienne jusqu’à la fin de la saison 2024 au moins.

L’Espagnol a connu une excellente première saison avec Ferrari l’année dernière, marquant des points à toutes les courses sauf deux et atteignant le podium à quatre reprises. Il a signé la cinquième place au classement des pilotes 2021, la meilleure de sa carrière, deux places devant son coéquipier Charles Leclerc. Le mois dernier, l’ancien pilote Toro Rosso, Renault et McLaren a déclaré qu’il était « extrêmement proche » de signer un nouveau contrat avec Ferrari. Un accord a donc été conclu à quelques jours de la première course de la saison à domicile pour Ferrari à Imola.

« Je suis très heureux d’avoir renouvelé mon contrat avec la Scuderia Ferrari. J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas de meilleure équipe de Formule 1 pour laquelle courir et après plus d’un an avec eux, je peux confirmer que porter cette combinaison et représenter cette équipe est unique et incomparable », a déclaré Carlos Sainz.

« Ma première saison à Maranello a été solide et constructive, tout le groupe progressant ensemble. Le résultat de tout ce travail est très clair jusqu’à présent. »

« Je me sens renforcé par cette confiance renouvelée et maintenant j’ai hâte de monter dans la voiture, de faire de mon mieux pour Ferrari et de donner aux fans de quoi se réjouir. La F1-75 s’avère être performante, ce qui peut me permettre de poursuivre mes objectifs en piste, à commencer par remporter ma première victoire en Formule 1. »

Carlos Sainz, qui compte 143 départs en Grand Prix, occupe actuellement la troisième place du classement des pilotes avec 33 points, après avoir terminé respectivement deuxième et troisième lors des deux premières courses avant son abandon lors de la troisième manche en Australie.

Les conditions météo du week-end à Imola

La F1 est de retour en Europe ce week-end et c’est en Italie sur le tracé d’Imola que sera disputée la quatrième épreuve de la saison. Particularité supplémentaire, cette manche sera l’une des trois courses disputées au format Sprint cette saison avec les qualifications vendredi après-midi, une course Sprint samedi et le Grand Prix dimanche. Et justement les qualifications s’annoncent très humides. Voici le bulletin météo complet pour ce week-end.

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se déroule sur le tracé Enzo et Dino Ferrari à Imola est réapparu au calendrier en 2020. Le circuit est situé à environ 80 kilomètres de l’usine Ferrari de Maranello. Rappelons que c’est l’un des rares tracés du championnat qui est couru dans le sens inverse des aiguilles d’une montre [lévogyre]. 

Situation générale

Avec deux creux barométriques, l’Europe de l’ouest connaît un temps exceptionnellement frais et très perturbé en cette fin avril. Le système dépressionnaire de vendredi se décalera vers le nord samedi et dimanche tout en se comblant.   

Vendredi 22 avril – Essais Libres 1 et Qualifications

L’Italie n’échappe pas à ce mauvais temps et la journée de vendredi débute par un temps très frais (10°C au lever du jour) et extrêmement arrosé (un cumul de plus de 20 mm de pluie est attendu au cours de la matinée)! La pluie continuera de tomber vigoureusement lors de la première séance d’essais libres prévue à 13h30. Ce temps perturbé devrait en toute logique limiter l’apparition des monoplaces pour cette première heure de roulage.

Une lente et timide amélioration se dessinera en toute fin d’après-midi mais le risque de pluie demeure encore important à 17h lors du lancement de la séance des qualifications. Le mercure indiquera un maigre 12°C et le vent du Nord-Ouest soufflera entre 15 et 25 Km/h.

Samedi 23 avril – Essais Libres 2 et Course Sprint

Le temps perturbé de la veille sera remplacé par un temps très nuageux à couvert pour la journée de samedi. Grâce au flux du Sud-Ouest, les températures seront en hausse et frôleront la barre des 20°C au plus chaud de l’après-midi. La deuxième séance d’essais libres (programmée à 12h30) ainsi que la course Sprint (16h30) devraient donc se dérouler dans des conditions bien plus plaisantes que vendredi et surtout sur piste sèche.

Grâce aux courses de soutiens (les F2 et F3 rouleront aussi samedi), cette même piste devrait donc s’améliorer sensiblement au fil des tours et aussi pendant la course Sprint. Le vent sera toujours soutenu avec des pointes pouvant atteindre 30 à 35 km/h en milieu d’après-midi.

Dimanche 24 avril – La course

La dépression continue de se déplacer vers le Nord-Est et après une matinée encore fraîche et nuageuse, la région d’Émilie-Romagne retrouvera progressivement le soleil en après-midi. Le thermomètre affichera 19°C au moment où le départ de la course sera donné et le vent toujours du Sud-Ouest (entre 15 et 25 km/h) accompagnera les pilotes pendant les 63 boucles. Le risque de pluie sera faible.

Compte tenu de la situation météorologique de ce week-end, les prévisions seront affinées au cours des prochaines heures et nous vous invitons à consulter les prévisions horaires qui sont mises spécialement à votre disposition sur le site de notre partenaire météo : [en cliquant ici Celinium] Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

Alpine F1 va tester un nouveau plancher à Imola

L’équipe Alpine introduira ce week-end au Grand Prix d’Emilie-Romagne un tout nouveau fond plat sur l’A522 de Fernando Alonso, une pièce aéro importante censée offrir plus de performance mais aussi alléger la monoplace.

Bien qu’il s’agisse d’un week-end avec une course Sprint – et donc avec une seule séance d’essais libres avant la séance de qualifications – l’équipe Alpine a pris la décision d’introduire ce nouveau fond plat à Imola sur un tracé sinueux où l’appui aérodynamique est important : « Comme tout le monde, nous essayons de développer la voiture aussi vite que possible. Nous nous efforçons d’apporter des éléments permettant de réduire le poids de la voiture quand le temps imparti et l’endroit le permettent. »

« Bien qu’il s’agisse d’un week-end avec une course Sprint et que nous n’aurons qu’une seule séance le vendredi pour juger de son efficacité, nous allons tester une version améliorée de notre plancher. C’est un pas dans la bonne direction et il sera intéressant de voir ce que ça donne en piste. » nous confirme Pat Fry, directeur technique d’Alpine.

« Il y a un certain risque à apporter des évolutions, car vous n’avez qu’une seule séance pour les tester avant la qualification et, par conséquent, le choix que vous prenez doit être conservé pour le reste du week-end. Mais nous avons confiance en notre travail de corrélation et notre objectif est d’apporter des évolutions notables à la voiture aussi rapidement que possible. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs et lorsqu’on lui demande s’il est satisfait de l’entame de saison de son écurie, Fry nous répond : « Nous pouvons être raisonnablement satisfaits de nos trois premières courses. Clairement, nos performances en qualification sont relativement intéressantes puisque nous avons hissé les deux voitures régulièrement en Q3. »

« Et si nous avions fait les choses correctement à Melbourne, nous aurions pu nous inviter sur la deuxième ligne de la grille de départ. Nous devons en revanche améliorer notre rythme de course et étudions ce qui peut être fait pour y remédier. La question est toujours de trouver un bon équilibre entre le rythme en qualification et celui affiché en course. »

« Et nous devons continuer à travailler là-dessus de manière à avoir une voiture performante avec peu et beaucoup de carburant. Dans l’ensemble, nous avons fait du bon travail, mai il y a beaucoup de choses à améliorer. Nous sommes dans une bonne position, pouvant nous appuyer sur une base solide à partir de laquelle nous pouvons progresser. Notre travail consiste maintenant à régler les petits problèmes de fiabilité afin de pouvoir nous concentrer sur les évolutions à apporter à la voiture.”

Les horaires du GP F1 d’Emilie-Romagne 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Emilie-Romagne, quatrième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1 qui se déroule ce week-end du 22 au 24 avril sur le tracé d’Imola en Italie.

Programmation spéciale ce week-end pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne puisque la première des trois courses Sprint de la saison 2022 est programmée à Imola ce samedi. Le format sera donc un peu particulier avec une seule séance d’essais libres le vendredi après-midi suivie par une séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint du samedi. Le samedi, les pilotes participeront à la deuxième et dernière séance d’essais libres du week-end avant de prendre le départ de la course Sprint dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne du dimanche.

Ce vendredi 22 avril, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 13h30 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Ce samedi 23 avril, la deuxième et dernière séance d’essais libres [EL2] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la course Sprint d’une durée de 30 minutes maximum est programmée à 16h30 (heure de Paris).

Enfin ce dimanche 24 avril, le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2022 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 63 tours. Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2022 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix).

Horaires GP Emilie-Romagne 2022

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Le premier moteur Red Bull Powertrains va démarrer avant la fin 2022

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, est convaincu que le projet Red Bull Powertrains est sur la bonne voie, le patron de l’équipe de Milton Keynes s’attendant à ce que le premier moteur Red Bull tourne sur le banc d’essai d’ici la fin de 2022.

Red Bull a décidé de créer sa propre entreprise – appelée Red Bull Powertrains – après que son fournisseur de moteurs Honda a choisi de quitter le sport à la fin de 2021. Cependant, Red Bull continuera d’utiliser la technologie Honda sur la voiture jusqu’en 2025 avant de lancer sa propre unité de puissance Red Bull Powertrains en 2026. Christian Horner, qui supervise le projet en plus de ses fonctions de chef d’équipe, dit que la société a fait appel à des « talents phénoménaux » pour ce « projet super excitant ».

« En ce qui concerne notre propre préparation, nous sommes dans les temps. Nous emménagerons dans nos nouvelles installations en mai et le premier moteur Red Bull fonctionnera au banc d’essai d’ici la fin de l’année. Ils font de grands progrès, c’est une période excitante, c’est un projet super excitant.«  a déclaré le Britannique.

« Nous avons attiré des talents phénoménaux de tous les secteurs de l’industrie. Oui, c’est un nouveau chapitre mais 2026, même si cela semble loin, est en fait beaucoup plus proche que vous ne le pensez. »

Bien que Red Bull se projette sur l’avenir, l’équipe de Milton Keynes devra d’abord se concentrer sur le présent avec la quatrième manche de la saison ce week-end à Imola et après avoir souffert de trois abandons lors des trois premières courses de l’année. Au championnat du monde des constructeurs, Red Bull occupe avant le GP d’Emilie-Romagne la troisième place avec 49 points de retard sur Ferrari, actuel leader du championnat du monde.

F1 Manager 2022 se dévoile

Les patrons d’écurie et tacticiens en herbe ont de quoi se réjouir puisque F1 Manager 2022 a été présenté cette semaine à la presse. L’occasion de découvrir le jeu de gestion officiel de la F1 développé par Frontier Developments.

Le jeu vous donnera la possibilité de gérer au quotidien l’une des dix équipes du plateau pendant plusieurs saisons. On retrouvera donc bien entendu tout l’aspect officiel de la F1 à savoir, les écuries, les pilotes, les membres des équipes, les circuits; les sponsors… Les développeurs nous promettent un contrôle total allant de la gestion de l’usine (améliorations, rénovations…) à la gestion du simulateur ou encore de la soufflerie. Il sera également possible de recruter de nouveaux employés issus directement du staff officiel.

Mais cette gestion ne sera pas de tout repos, puisqu’en effet simulation oblige, il vous faudra respecter à la lettre le règlement de la F1, passant ainsi par la case plafond budgétaire (entre autres) qui vous rappellera à l’ordre si vous souhaitiez faire des folies. On nous précise également que le joueur sera accompagné et qu’une multitude d’informations seront fournies par l’équipe, vous permettant ainsi de prioriser vos choix. Vous pourrez par exemple décider de développer une pièce dédiée à un seul circuit ou dédiée au reste de la saison. Sachant que ce développement vous coutera des jetons de développement (et donc de l’argent) que vous ne pourrez pas utiliser dans un autre domaine.

Compétition oblige vous aurez à votre disposition de nombreuses données sur vos rivaux, elles vous permettront de jauger vos performances et déceler vos points forts et vos axes d’amélioration. Du coté des objectifs, vous serez sollicité par vos sponsors qui ne manqueront pas de vous rappeler qu’ils vous donnent de l’argent. Le conseil d’administration de l’écurie veillera également au grain, vous demandant des résultats sportifs et financiers.

Du coté de la piste, l’intégralité de la gestion est laissée aux bons soins du joueur, que cela soit sur les séances d’essais libres, les qualifications et bien entendu la course ou nous pourrons décider de la stratégie. La gestion des pneus sera au centre des attentions avec plusieurs stratégies envisageables et modulables en fonction des scénarios et des aléas tels que la voiture de sécurité ou encore la météo.

Les développeurs insistent d’ailleurs sur l’aspect simulation en course, ainsi si votre stratégie sera à adapter en fonction de la météo comme dit plus haut, elle sera également à adapter selon vos pilotes. Si ces derniers prennent trop les vibreurs, suivent de près trop longtemps une autre voiture ou n’économisent pas des gommes adaptées pour un long relais, vous devrez établir un plan B à votre stratégie initiale.

Il vous sera d’ailleurs possible de donner des ordres à vos pilotes, vous gérerez ainsi leur agressivité, la possibilité d’utiliser à 100% l’ERS pour faciliter les dépassements ou encore leur demander de laisser passer leur coéquipier via les consignes d’équipe…

Du coté de l’ergonomie le jeu semble laisser pas mal de liberté aux joueurs, ainsi vous devriez pouvoir visualiser toute une course uniquement derrière des graphiques et l’infographie si vous avez l’âme d’un stratège ou au contraire regarder le GP en 3D si vous souhaitez profiter du spectacle.

Une présentation qui laisse donc présager d’une très grande liberté et un degré de réalisme encore jamais vu dans un jeu de gestion de F1, une liberté qui pourrait perdre les nouveaux venus que cela soit en jeu de gestion ou dans le monde de la F1. A voir donc comment Frontier Developments compte accompagner les uns sans délaisser les autres. F1 Manager 2022 est prévu pour cet été sur PS4, PS5, Xbox Series et PC.

La Williams d’Albon inspectée par la FIA après le GP d’Australie

Les délégués techniques du Grand Prix d’Australie 2022 ont choisi la Williams du Thaïlandais Alexander Albon à la fin de l’épreuve pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis le début de la saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1. Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité. Après l’arrivée du Grand Prix d’Australie donc, c’est la Williams d’Alex Albon – dixième à l’arrivée – qui été inspectée en profondeur par la FIA.

« Après la course, la voiture numéro 23 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour des inspections physiques plus poussées. » peut-on lire dans le rapport de la FIA publié ce mercredi à la veille du GP d’Emilie-Romagne.

« Ont été sujets à cette inspection : la colonne de direction, la crémaillère de direction assistée, les conduites hydrauliques, les réservoirs ainsi que tous les actionneurs, capteurs et les câblages attachés. Tous les composants inspectés se sont avérés conformes au règlement technique de la Formule 1 2022. »

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA dans le cadre de ce contrôle technique d’après course.

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La ligne de détection du DRS décalée à Imola en 2022

Pour l’édition 2022 du Grand Prix d’Emilie-Romagne, la FIA a décidé de décaler de quelques mètres la ligne de détection du système DRS par rapport aux éditons précédentes.

En 2021, le point de détection de la seule et unique zone de DRS sur le tracé d’Imola était situé 20 mètres avant le virage 17, tandis que le point d’activation était situé 60 mètres avant le virage 19. Pour cette édition 2022, le point de détection a été décalé puisqu’il est désormais placé à 385 mètres avant le virage 17, alors que le point d’activation du DRS quant à lui est toujours situé à 60 mètres avant le virage 19.

Ce décalage de quelques mètres du point de détection pourrait paraître insignifiant, mais plusieurs pilotes se sont plaints en 2021 de son emplacement trop proche de la zone de freinage du virage 17, ce qui obligeait les pilotes à prendre des risques pour être toujours dans la zone DRS avant de franchir la ligne de détection.

A partir de cette année donc, la sortie de la chicane haute en course le dimanche (virages 14 et 15) sera encore plus importante que les années précédentes puisque la ligne de détection est désormais située quelques mètres après le virage 15 (voir carte du circuit ci-dessous).

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Tsunoda n’est plus inquiet avant un week-end de Sprint en F1

Yuki Tsunoda estime qu’il est désormais bien mieux préparé au format des courses Sprint qu’il ne l’était l’année dernière et s’attend donc à être plus en confiance à Imola ce week-end.

L’année dernière, Tsunoda débutait sa carrière en Formule 1 et avait donc besoin de rouler beaucoup durant les premières séances d’essais libres de chaque week-end afin de trouver ses repères sur chaque piste visitée. Autre difficulté pour le Japonais; le format Sprint où les pilotes n’ont qu’une seule séance d’essais libres avant une séance de qualifications le vendredi. Mais cette année, le pilote AlphaTauri se sent bien mieux préparé que l’an dernier et arrive donc à Imola – théâtre de la première course Sprint de la saison – un peu plus en confiance.

« Ce sera un week-end intéressant sur ce qui est une piste à domicile pour nous, et nous aurons également le format Sprint pour la première fois cette saison. L’année dernière, j’étais inquiet pour les courses Sprint avec seulement une séance d’essais avant les Qualifications, mais cette saison je me sens beaucoup plus confiant, aussi parce qu’Imola est une piste que je connais bien car j’y ai fait beaucoup de tours. De plus, je sais maintenant comment aborder les week-ends de Sprint et j’espère que cela se terminera par des points pour nous. » nous explique le pilote japonais à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Autre point positif pour Tsunoda ce week-end, le pilote AlphaTauri pourra rentrer chez lui tous les soirs puisqu’il habite depuis un an maintenant tout près du tracé d’Imola: « Je vis en Italie depuis un certain temps maintenant, donc cela ressemblera certainement à une course à domicile, d’autant plus que je peux rester dans ma propre maison tous les soirs, qui est proche de la piste et c’est plus agréable que d’être dans un hôtel. »

« Ce sera un peu étrange, mais je pense que ce sera un arrangement plus confortable qui me permettra de me concentrer sur la course. » conclut le Japonais.

Mercedes débarque à Imola avec une W13 améliorée

L’équipe Mercedes n’est pas restée les bras croisés depuis la dernière course disputée en Australie et s’apprête à disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne ce week-end avec une W13 améliorée.

Lors de la dernière course disputée à Melbourne, l’équipe Mercedes a réussi à tirer son épingle du jeu en capitalisant sur les faits de course, notamment l’abandon de Max Verstappen, ce qui a permis à George Russell d’obtenir son premier podium avec Mercedes, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place. En difficulté depuis le début de la campagne 2022 avec une monoplace en manque de performance, les ingénieurs de Mercedes redoublent d’efforts pour tenter de solutionner les problèmes et ont donc travaillé d’arrache-pied durant le week-end de Pâques pour pouvoir introduire une mise à jour sur la W13 à Imola, bien que l’écurie championne du monde en titre n’a pas souhaité entrer dans les détails.

« Nous savons que nous n’avons pas le rythme de la Ferrari et de la Red Bull en ce moment. Mais nous travaillons dur pour réduire leur avantage, et c’est génial de voir tout le monde dans les usines s’unir pour y parvenir. Il y a eu beaucoup de travail acharné pendant le week-end de Pâques dans l’usine pour apporter des améliorations à la voiture et la préparer pour la prochaine course, et cela montre le dévouement de l’équipe à renverser la situation. » nous explique Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, à la veille de la quatrième manche de la saison.

« Bien sûr, nous devons être réalistes, il faudra du temps pour obtenir les gains que nous souhaitons, mais nous apprenons le plus possible de chaque course et trouvons des pistes pour nous faire avancer. »

Si Mercedes apporte ce week-end une mise à jour sur sa W13, la concurrence elle ne reste pas non plus les bras croisés puisque Red Bull a également décidé d’introduire une « petite » mise à jour sur la RB18 (à lire ici).

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 39 points de retard sur Ferrari.

Haas F1 s’offre un nouveau sponsor

Haas F1 a annoncé à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne un partenariat mondial avec TransferMate Global Payments, fournisseur mondial d’infrastructure de paiements B2B. 

En tant que « partenaire d’équipe » officiel, TransferMate fournira des services de paiements transfrontaliers via son infrastructure de paiement mondiale, tandis que le logo TransferMate sera présenté sur la VF-22 de l’équipe Haas F1 et sur les vêtements des pilotes Kevin Magnussen et Mick Schumacher tout au long le championnat du monde ​​de Formule 1 2022.

« Nous sommes ravis d’accueillir TransferMate et nous attendons avec impatience un partenariat de travail productif en 2022 et au-delà. » a déclaré Guenther Steiner, Team Principal de Haas F1 Team.

« Il est clair qu’en tant que marque, TransferMate est fière de fournir le meilleur produit. Nous partageons cette philosophie et, en fin de compte, nous sommes tous les deux dans des secteurs où l’innovation est récompensée et où les actions doivent être exécutées avec confiance et précision. »

TransferMate est le premier sponsor à rejoindre l’équipe Haas en Formule 1 depuis que l’écurie américaine a décidé de couper les ponts avec la société russe Uralkali (ancien sponsor titre) avant le début de la saison 2022 suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Ferrari reste « très prudente » face à Mercedes et Red Bull

Selon Carlos Sainz, Ferrari veut rester très prudente quant à ses chances de titre cette année en Formule 1 en raison de son manque de succès au cours de la dernière décennie.

Après les trois premières manche de la saison 2022, Ferrari mène le championnat du monde des constructeurs avec 39 points d’avance sur Mercedes, tandis que le Monégasque Charles Leclerc est leader du championnat pilotes avec 34 points d’avance sur George Russell. Cependant, la Scuderia Ferrari n’a plus remporté le moindre titre depuis la saison 2008, année où l’équipe italienne a décroché son ultime championnat constructeurs. En 2017 et 2018, Ferrari s’est battu pour les championnats, mais ses efforts ont échoué dans la seconde moitié de ces deux saisons là et c’est Mercedes et Lewis Hamilton qui ont décroché les titres.

Bien que Ferrari a débuté la saison 2022 de la meilleure des façons, Carlos Sainz insiste sur le fait que la Scuderia veut rester très prudente dans son approche car elle sait que Red Bull et Mercedes restent des favoris malgré leurs difficultés rencontrées depuis le début de la campagne 2022.

« Nous sommes convaincus que nous pouvons développer notre voiture. Nous avons déjà évidemment des pièces qui tournent dans la soufflerie, et une voiture dans la soufflerie qui est meilleure que celle que nous avons en ce moment sur la piste – comme toutes les équipes en ont. » a déclaré Carlos Sainz, cité par Motorsportweek.

« Mais nous n’arrêterons pas de dire que Red Bull et Mercedes sont les favoris, parce que nous n’avons pas combattu pour le titre ces dernières années. Au cours des années précédentes, ces équipes ont dépassé Ferrari, nous sommes donc toujours très prudents. »

« Nous savons que nous avons une excellente voiture, mais ces deux équipes se battent pour le titre depuis deux ou trois ans et elles savent à quel point il faut s’améliorer, elle savent exactement ce qu’elle doivent faire et nous manquons peut-être de ce peu d’expérience. Je pense que nous avons des gens formidables et que nous sommes prêts, mais nous ne pouvons pas savoir et nous restons donc prudents et attendons de voir ce qui se passera. »

Cette semaine, la Scuderia Ferrari devrait annoncer une prolongation de contrat pour Carlos Sainz. L’espagnol devrait en toute logique être reconduit à Maranello pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin 2024.

Red Bull confirme une MAJ sur la RB18 pour Imola

L’équipe Red Bull Racing a finalement choisi d’introduire une « petite » mise à jour sur sa monoplace ce week-end au Grand Prix d’Emilie-Romagne malgré le fait que la Formule 1 disputera en Italie la première course Sprint de la saison 2022.

En raison de la programmation de la course Sprint ce samedi, les équipes n’auront qu’une seule séance d’essais libres ce vendredi à Imola avant de participer aux qualifications dans l’après-midi (séance qui déterminera la grille de départ de la course Sprint). Dans ce contexte, aucune écurie ne souhaite introduire de nouvelles pièces sur sa monoplace car elles n’auraient tout simplement pas le temps de tester ces nouveautés durant la seule séance d’essais libres du vendredi matin.

Cependant, l’équipe Red Bull – qui accuse un retard conséquent sur Ferrari au championnat – ne peut rester les bras croisés et a donc décidé d’introduire dès ce week-end à Imola quelques petites évolutions sur sa monoplace comme l’a confirmé Helmut Marko.

« Ferrari a un package tellement complexe mais facile à configurer. Pour nous, tout doit être correctement appliqué pour pouvoir concourir. C’est pourquoi nous prenons le risque d’apporter de nouvelles pièces avec une seule séance d’essais disponible. Nous voulons attaquer à fond et saisir notre chance au lieu de simplement attendre. Ferrari et Leclerc sont trop forts pour cela. » a déclaré Marko au média allemand RTL.

L’Autrichien a également confirmé que cette « petite » mise à jour sur la RB18 devrait permettre de faire baisser légèrement le poids de la monoplace, bien que Helmut Marko estime qu’il faudra encore attendre quelques semaines avant que la RB18 ne se rapproche du poids de la Ferrari.

« Perdre du poids en Formule 1, c’est un peu comme pour les gens, ça ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un long processus parce qu’il y a beaucoup de surpoids, du moins beaucoup plus que Ferrari. Si à Barcelone (du 20 au 22 mai) nous arrivons à nous rapprocher du niveau de Ferrari, alors nous serons satisfaits. » insiste Marko tout en ajoutant que Red Bull doit également travailler sur la fiabilité après déjà trois abandons en trois courses.

« Nous devons travailler sur la fiabilité, les trois abandons de Verstappen et Sergio Perez sont inacceptables. » tout en expliquant que la raison de l’abandon de Verstappen lors de la dernière course en Australie était due à une conduite de carburant fissurée.

« La raison de l’abandon [de Verstappen à Melbourne] était une conduite en titane fissurée à travers laquelle l’essence s’est échappée. Une toute petite fissure suffit sur ces conduites haute pression. »

L’équipe Red Bull Racing arrive à Imola pour la quatrième manche de la saison 2022 en tant que troisième équipe au championnat du monde des constructeurs, dix points derrière Mercedes et 49 points derrière Ferrari.

Magnussen : Schumacher « mérite » d’être en F1

Le pilote Haas Kevin Magnussen ne tarit pas d’éloges sur son nouveau coéquipier, Mick Schumacher, avec qui il travaille depuis le début de la saison 2022 et qu’il a dû apprendre à connaître assez rapidement.

Appelé à la dernière minute par Haas pour remplacer Nikita Mazepin, Kevin Magnussen a fait son grand retour en Formule 1 cette saison lors de la seconde session des tests hivernaux qui se sont déroulés à Bahreïn. Le Danois – qui connaissait déjà l’équipe – n’a eu que très peu de temps pour découvrir sa nouvelle monoplace et faire connaissance avec son nouveau coéquipier. S’exprimant justement sur sa relation avec Mick Schumacher, Kevin Magnussen a exhorté les gens à regarder au delà du célèbre patronyme du pilote allemand et estime qu’il a le talent nécéssaire pour rouler en F1.

« Il a gagné la F3, il a gagné la F2, donc j’ai l’impression qu’il mérite d’être ici. » a déclaré Kevin Magnussen à propos de son coéquipier Mick Schumacher dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.

« C’est un peu difficile parce qu’il porte ce nom de famille. Son père est le plus grand pilote de Formule 1 de tous les temps, et certaines personnes peuvent penser qu’il est ici simplement parce qu’il est un Schumacher – mais il a vraiment ce qu’il faut pour être ici. »

« Il a fait ce qu’il fallait [pour être en F1]. Peut-être plus même, car certains sont ici et n’ont pas gagné en F3, comme moi. J’ai terminé deuxième en F3 et beaucoup d’autres pilotes en Formule 1 n’ont pas tout gagné auparavant. »

Après un peu plus d’un mois de collaboration avec son coéquipier Mick Schumacher, le Danois a été agréablement surpris de l’attitude de l’Allemand : « C’est un gars super sympa, très terre à terre, très poli. Il est bon avec tout le monde et tout le monde l’aime. » insiste Magnussen.

« Tout de suite, il a été très ouvert, il a très envie d’apprendre, il pose des questions, et vous n’avez pas toujours cela avec tous les pilotes. Parfois, ils sont trop fiers, alors ils ne veulent pas travailler ensemble. Peut-être que certains pilotes ont peur de montrer leurs faiblesses, mais Mick ne s’en soucie pas vraiment, il veut juste apprendre. »

« J’ai aussi l’impression que durant les débriefings ses retours [techniques] sont bons et il ne cherche jamais d’excuses, il est très honnête avec l’équipe s’il a fait une erreur, il est ouvert à ce sujet. Il n’essaie pas de trouver des excuses, donc son attitude est très bonne. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé ce week-end du 22 au 24 avril, Kevin Magnussen occupe la neuvième place au championnat des pilotes avec douze points inscrits, tandis que Mick Schumacher n’a pas encore réussi à ouvrir son compteur de points cette saison.

Hamilton espère toujours voir la F1 en Afrique du Sud

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton espère toujours voir débarquer la catégorie reine en Afrique du Sud pour y disputer un Grand Prix.

La Formule 1 a conclu des accords à long terme avec plusieurs nouveaux sites au cours de l’année écoulée, notamment à Miami, en Arabie saoudite, au Qatar ou encore plus récemment avec Las Vegas pour une course nocturne sur le Strip. Cependant, le continent africain n’a pas de course au programme, l’Afrique du Sud ayant organisé un Grand Prix pour la dernière fois en 1993, bien que le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a indiqué le mois dernier que le sport envisageait de revenir en Afrique.

« En plus de l’Amérique, en plus de la Chine, je pense qu’il y a aussi un potentiel pour être bientôt en Afrique. » a déclaré Domenicali à Sky Sports.

L’accord Concorde de la F1, qui court jusqu’en 2025, stipule qu’un maximum de 24 courses peuvent avoir lieu au cours d’une saison, ce qui signifie que certaines courses dont le contrat arrive à son terme cette année sont en sursis. A partir de la saison prochaine, la Formule 1 courra à Las Vegas et lorsqu’on a demandé à Lewis Hamilton s’il s’était déjà rendu dans la célèbre ville, le pilote Mercedes a répondu : « Oui, mais celui [le Grand Prix] que je veux vraiment voir c’est l’Afrique du Sud. C’est celui que je souhaite entendre être annoncé ensuite. »

« Nous allons sur à peu près tous les autres continents, donc pourquoi pas ? Finalement, mes ancêtres sont de là, et c’est pour cela que c’est important pour moi personnellement. Je pense que c’est important pour le sport d’y aller, s’ils sont sur tous les autres continents, pourquoi pas là ? »

Le propriétaire du circuit de Kyalami en Afrique du Sud estime que son tracé est en pole position pour accueillir une course de Formule 1 sur le continent africain. Le tracé de Kyalami n’est pas le seul endroit qui pourrait accueillir la F1 en Afrique du Sud, avec des circuits urbains à Cape Town, Durban ou encore Elgin, mais Kyalami semble tout de même en pole position de part ses infrastructures et le peu de travaux nécessaires pour obtenir le fameux Grade 1 de la FIA, sésame indispensable pour pouvoir accueillir une course de Formule 1.

Charles Leclerc agressé et victime d’un vol en Italie

Plusieurs sources en Italie – dont Sky Sports – rapportent ce mardi que le pilote Ferrari Charles Leclerc a été victime d’un vol ce lundi soir à Viareggio (Italie) où il se trouvait avec son entraineur personnel.

Le pilote Ferrari a été victime d’un vol dans le quartier de Darsena, où une montre d’une valeur de plusieurs milliers d’euros a été arrachée à son poignet. Le pilote était en compagnie de son entraîneur personnel lorsqu’il a été approché sous prétexte de prendre des photos. Soudain, sa montre lui a été arrachée par un homme qui a alors pris la fuite. Leclerc et son entraineur n’avaient plus qu’à alerter les carabiniers, qui sont intervenus sur place pour ouvrir les premières investigations et recueillir la plainte.

L’entraîneur personnel de Leclerc, Andrea Ferrari, originaire de Viareggio, a ensuite rendu l’incident public sur ses réseaux sociaux en critiquant la municipalité de Viareggio: « La rue  Salvatori est complètement dans le noir depuis des mois. » a-t-il écrit sur Instagram.

« Nous le signalons depuis des mois. Eh bien, la nuit dernière, nous avons été cambriolés rue Salvatori, envisagez-vous de réparer les lampadaires tôt ou tard ? Je le demande pour un ami… »

Ce week-end, Charles Leclerc – actuel leader du championnat du monde 2022 de Formule 1 – se rendra à Imola pour y disputer la quatrième manche de l’année avec son équipe Ferrari.

Trois équipes de F1 s’interrogent sur la légalité de la Haas

Alors que la Formule 1 s’apprête à disputer la quatrième manche du championnat 2022 ce week-end à Imola, certains patrons d’équipe s’interrogent quant à la légalité de la Haas VF-22 cette année après un très bon début de saison pour la petite structure américaine.

Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, l’équipe Haas se fournit pour certaines pièces chez Ferrari à qui elle emprunte notamment la boîte de vitesses ou encore le moteur. Depuis cette année, Haas a même intégré son bureau d’études au sein même de l’usine de Maranello avec un groupe d’ingénieurs dirigé par Simone Resta dans un bâtiment totalement « séparé » de la Scuderia Ferrari.

Depuis le début de cette saison 2022, l’équipe Haas a réussi à marquer douze points en trois courses et réalise donc un début de saison très solide, surtout si l’on compare à la campagne 2021 au cours de laquelle la petite formation américaine n’avait pas marqué le moindre point avec une monoplace dont le développement avait été abandonné pour concentrer ses ressources sur la monoplace de 2022. Ces excellents résultats font évidemment beaucoup parler dans le paddock et certains se demandent ouvertement si la Haas VF-22 n’est pas qu’une simple « copie » de la Ferrari F1-75, ce qui serait interdit selon la règlementation en vigueur.

Des équipes ont donc demandé des éclaircissements à la FIA et lorsqu’on demande à certains chefs d’équipe s’ils estiment que la Haas est trop similaire à la Ferrari, leur réponse est assez claire : « C’est une question difficile. Haas a fait un énorme bon en avant par rapport à la dernière place [en 2021]. Ils ont été solides et ils sont mêmes allés en Q3 à Bahreïn je pense. C’est donc une étape interessante. » a déclaré le patron de Mercedes, Toto Wolff.

« Pour nous, c’est un peu un exercice d’apprentissage, nous avons 2000 personnes et nous avons réussi dans le passé, et tout à coup, vous vous battez contre une équipe beaucoup plus petite. Donc, ils ont dû faire un super boulot. » conclut le directeur de Mercedes.

Fred Vasseur, le directeur d’Alfa Romeo, va encore plus loin que son homologue de chez Mercedes et veut faire confiance à la FIA : « C’est comme les anciennes et les nouvelles réglementations financières, par exemple, où le plus important est de pouvoir tout contrôler, car comme nous avons des restrictions sur la soufflerie, nous avons aussi une restriction sur le budget. Mais nous devons faire confiance à la FIA, ils font du bon travail. Et bien sûr, ils seront sur chaque cas. » a déclaré le Français.

Du côté de chez Alpine – actuellement cinquième au championnat des constructeurs – Otmar Szafnauer, team principal de l’équipe, se dit très surpris de voir un tel niveau de performance pour une si petite équipe alors que la règlementation technique a été profondément remaniée cette année.

« C’est une petite équipe qui s’est bien comportée tout l’hiver, de la dernière place à parfois la troisième équipe la plus rapide et c’est un peu surprenant. » a déclaré l’Américain.

« Je pensais – bien que Toto [Wolff] ne l’ait pas dit – que l’ordre hiérarchique resterait presque le même, parce que généralement, lorsqu’il y a un grand changement de règlementation – au fil des années que j’ai pu passer en Formule 1 – plus le changement de règlementation est important, plus il favorise ceux avec le savoir-faire, l’infrastructure et les outils pour exploiter réellement les nouvelles règles. Donc, c’est un peu surprenant que les Haas soient là où elles sont pour une petite équipe. Mais j’espère que la FIA enquêtera et arrivera à la bonne conclusion entre la similitude des deux voitures [Haas et Ferrari, NDLR]. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs, un point derrière Alfa Romeo, dix points derrière Alpine et 53 points derrière Mercedes.