Revivez la première séance d’essais libres du Grand Prix du Qatar

Pour cette vingtième manche de la saison, la F1 débarque à Doha sur le tracé de Losail pour y disputer le Grand Prix du Qatar 2021 du 19 au 21 novembre.

Après avoir testé pour la dernière fois le format de course Sprint au Brésil la semaine dernière, la Formule 1 retrouve son format de week-end classique au Qatar avec deux séances d’essais libres ce vendredi, une dernière séance d’essais libres ce samedi, puis une séance de qualifications et enfin la course ce dimanche.

Ce vendredi 19 novembre, les pilotes participent à la première séance d’essais libres à 11h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 sont programmés dans l’après-midi à 15h00 (heure de Paris).

Les EL1 du GP du Qatar en direct


Pour Russell, il serait « stupide » d’enterrer Mercedes et Hamilton

Le futur pilote Mercedes George Russell pense qu’il serait complétement « stupide » de parier contre Mercedes et Lewis Hamilton cette année dans la lutte pour les championnats du monde pilotes et constructeurs.

Le pilote Red Bull Max Verstappen est actuellement leader du championnat pilotes avec 14 points d’avance sur Lewis Hamilton, tandis qu’au championnat des constructeurs, c’est l’équipe Mercedes qui est en tête avec une marge de 11 points sur Red Bull avant le Grand Prix du Qatar. Pour sa part, Russell estime que personne ne devrait exclure l’équipe championne du monde en titre de la bataille en cours.

« Je le dis depuis longtemps – depuis que Max et Red Bull semblent avoir le dessus – je pense qu’il serait assez stupide de parier contre Lewis et Mercedes. » a déclaré Russell ce jeudi au Qatar.

« Je pense que le week-end dernier et les courses récentes l’ont prouvé. Le fait qu’ils soient toujours dans le combat est assez exceptionnel et évidemment ce que Lewis a fait la semaine dernière [au Brésil] était également assez exceptionnel. »

Parlant de sa future arrivée au sein de l’équipe Mercedes, Russell a déclaré qu’il souhaitait travailler en étroite collaboration avec Lewis Hamilton l’année prochaine ce qui, selon lui, sera essentiel pour pouvoir performer.

« Je pense que l’année prochaine avec ce nouveau changement de règlementation, il y aura tellement de mises à jour et d’améliorations, et des choses sur lesquelles nous devrons travailler tout au long de la saison, qu’il faudra nous rassembler en équipe. Il n’y a aucune garantie quant à savoir qui aura la voiture la plus rapide lorsque nous la mettrons sur la piste pour les premiers tests. »

« Je pense que c’est ceux qui travailleront le mieux en équipe qui l’emporteront à la fin de la saison. Donc, je pense que c’est certain que nous travaillerons ensemble [avec Hamilton] pour y arriver. »

George Russell quittera définitivement l’équipe Williams au soir de la dernière course à Abou Dhabi et sera déjà au travail avec Mercedes dès le lendemain pour les tests des jeunes pilotes sur le tracé de Yas Marina.

Perez n’a plus aucun souvenir du tracé de Losail

Bien qu’il ait déjà couru sur le tracé de Losail il y a de cela quelques années, le pilote Red Bull Sergio Perez a admis à la veille du Grand Prix du Qatar qu’il ne gardait que de vagues souvenirs de ce circuit situé en plein désert et que la Formule 1 visite pour la toute première fois.

Le Mexicain est l’un des rares pilotes de la grille à avoir déjà couru et gagné sur ce circuit, c’était en 2009 en GP2 Asia Series, mais depuis, le coéquipier de max Verstappen n’est jamais revenu sur ce tracé et n’a donc quasiment plus aucun souvenir.

« Je ne me souviens vraiment de rien de la piste. Je n’ai couru ici qu’une seule fois et cela a disparu de ma mémoire. » a déclaré Sergio Perez ce jeudi au Qatar.

« La Formule 1 n’est jamais venue ici. Lorsque je l’ai testé dans le simulateur, c’était comme apprendre une nouvelle piste, mais il a l’air amusant. Cependant, je pense qu’il n’y aura pas beaucoup de dépassements, donc les qualifications seront très importantes. »

« C’est aussi une piste qui est très rapide et toute l’énergie de glisse que vous mettez dans les pneus fait que cela pourrait être critique [pour les pneus]. Donc, je pense qu’à peu près chaque virage sera très important, surtout en course et je pense que nous avons encore beaucoup à découvrir sur ce tracé. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que le tracé de Losail allait favoriser Red Bull ou bien Mercedes ce week-end, le Mexicain a répondu : « Cela a été tellement varié tout au long de la saison ; nous pensions que nous allions être plus rapides au Brésil mais ils étaient beaucoup plus rapides. Nous pouvons être plus forts ici, je pense. Les sections rapides et fluides peuvent certainement être quelque chose de bien pour nous.« 

GP du Qatar : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 19 novembre, les pilotes de F1 participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Qatar, vingtième manche du championnat du monde 2021.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 11h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] débutera à 15h00 (heure de Paris).

Samedi 20 novembre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Qatar [EL3] à 12h00, alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix du Qatar 2021 sera donné ce dimanche 21 novembre à 15h00 (heure de Paris), les pilotes devront boucler 57 tours. Évidemment, toutes ces séances de roulage seront à suivre en direct sur F1only.fr.

Pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix du Qatar, cliquez ici pour accéder au live.

Pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Qatar, cliquez ici pour accéder au live

Horaires GP du Qatar (heure de Paris)

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Demande de révision de Mercedes : une réponse attendue ce vendredi [MAJ]

Mise à jour le 19/11 : La FIA a rejeté la demande de révision déposée par l’équipe Mercedes ce vendredi au Qatar, ce qui veut dire que les résultats du Grand Prix de Sao Paulo sont désormais définitifs (à lire ici).

C’est ce vendredi que les commissaires de course de la FIA donneront une réponse favorable ou non à la demande de révision demandée par Mercedes cette semaine au sujet de l’incident  Verstappen/Hamilton survenu au Grand Prix de Sao Paulo dimanche dernier (lire ici pour tout comprendre).

Ce jeudi au Qatar, les représentants de l’équipe Mercedes, ceux de l’équipe Red Bull et les commissaires de course de la FIA ont tenu une audience sur le circuit de Losail qui a débuté à 17h00 (heure locale). Après presque trois heures d’audience, les commissaires ont fait une pause de quelques minutes avant de reprendre l’audience à 20h00 (heure locale).

Finalement, les commissaires ont annoncé en fin de soirée qu’aucune décision concernant la demande de Mercedes ne serait prise avant ce vendredi 19 novembre : « Les commissaires sportifs examinent maintenant la question et publieront leur décision demain. » a indiqué la FIA. Il faudra donc attendre ce vendredi pour savoir si oui ou non la demande de révision de Mercedes peut être acceptée par la FIA.

Dans le cas où la demande est acceptée, il faudra encore attendre quelques heures, voire quelques jours pour que la FIA lance une enquête officielle presque une semaine après les faits, alors qu’il faudra encore attendre une décision concernant une éventuelle pénalité pour Max Verstappen ou pas…Affaire à suivre.

Hülkenberg toujours détenteur du record de la piste de Losail au Qatar

Détenteur du meilleur tour sur le circuit de Losail au Qatar (c’était en 2009 au volant d’une GP2), l’Allemand Nico Hülkenberg partage avec nous son expérience sur ce tracé inédit pour la Formule 1.

Selon le pilote allemand, le week-end devrait être interessant à bien des égards sur une piste qu’il affectionne particulièrement et sur laquelle très peu de pilotes de la grille actuelle ont déjà roulé dans le passé : « Le week-end du Grand Prix du Qatar promet d’être intéressant pour tout le monde, car le circuit international de Losail est une nouveauté pour toutes les équipes de F1. » nous explique le pilote de réserve de l’équipe Aston Martin.

« Je suis l’un des rares pilotes à avoir couru ici, en GP2 Asia Series en février 2009. J’ai couru en Formule 3 Euroseries l’année précédente, c’était donc ma première expérience en GP2. »

« J’ai fait deux manches avec l’équipe ART, à Bahreïn et au Qatar. J’ai pris la pole pour les deux courses et j’ai remporté la course principale au Qatar, terminant troisième de la course Sprint le lendemain. Sergio Pérez [pilote Red Bull] a remporté la course Sprint. Apparemment, il est le seul pilote de la grille de F1 actuelle à y avoir couru ! »

« Je me souviens que c’était encore l’ancienne voiture GP2, et j’étais trop grand pour cela. J’étais assis avec ma tête devant la boîte à air et hors de la voiture. Les secousses étaient folles, alors à chaque ligne droite, je devais attraper mon casque pour ne pas perdre la tête ! Pour ces deux événements, j’ai eu un gros problème. Heureusement, l’année suivante, ils ont introduit le nouveau châssis, la nouvelle génération de voitures. C’était mieux, car je pouvais m’asseoir plus bas. »

« Mes souvenirs du circuit de Losail sont bons. Je me souviens que c’est une piste assez fluide et c’est essentiellement une vitesse moyenne. Je me souviens que c’est très plat, sans aucun dénivelé. C’est comme du verre. Je pense que c’était peut-être un peu délicat pour les dépassements, mais j’aimais bien la piste à l’époque, je m’en souviens très bien. Je me souviens aussi qu’il y avait de bons hôtels et de la bonne nourriture au Qatar.« 

« Pour les équipes et les pilotes, apprendre une nouvelle piste est toujours un défi, même s’il y en a eu pas mal au cours des deux dernières saisons avec les changements de calendrier. Une nouvelle piste est généralement passionnante pour un pilote car ce n’est pas un endroit que l’on connaît si bien avec 10 ou 15 ans d’expérience. »

« Donc, vous devez apprendre à chaque sortie en piste que vous faites, avec un faible niveau de carburant, un niveau élevé de carburant, de vieux pneus, de nouveaux pneus. Tout est pour la première fois, et il faut apprendre vite, s’adapter et s’adapter, cela ajoute toujours un peu de piquant supplémentaire. »

« Je pense que l’approche est à peu près la même dans n’importe quel nouveau lieu, il s’agit simplement d’une courbe d’apprentissage. Vous sortez à chaque run et vous voyez ce que vous trouvez. Les ingénieurs examinent l’asphalte et des choses comme le fonctionnement des pneus, le réchauffement et le comportement des pneus après un, deux ou trois tours. »

« C’est toutes ces petites choses. Chaque tour compte et vous commencez bientôt à apprendre. C’est en conduisant, évidemment, que l’on obtient les réponses. Comme je l’ai dit plus tôt, j’aime généralement aller sur de nouvelles pistes. Évidemment, si c’est une que vous n’aimez pas, pas de chance ! Mais Losail est un bon type de piste fluide. Je pense que ce sera assez rapide dans une voiture de F1. »

Nico Hülkenberg verra très certainement son record personnel voler en éclats ce week-end lorsque les pilotes de Formule 1 auront laissé leur empreinte sur le tracé de Losail au volant des voitures les plus rapides du monde.

Vidéo : un tour embarqué avec la Safety Car au Qatar

La Formule 1 débarque pour la première fois cette semaine au Qatar sur le tracé de Losail situé en plein désert tout près de la ville de Doha.

Les premiers essais libres n’auront lieu que ce vendredi à Losail, mais vous pouvez déjà voir à quoi le circuit ressemble de nuit grâce au pilote de la Safety Car qui s’est entrainé ce jeudi comme avant chaque week-end de Grand Prix.

Évidemment, les vitesses atteintes par l’Aston Martin pilotée par Bernd Maylander sont bien inférieures à celles qui seront atteintes par les Formule 1 ce week-end, mais déjà, on peut se faire une première idée de ce qui attend les pilotes sur ce tracé relativement rapide.

Il y a 16 virages au total, 10 à droite et 6 à gauche. La ligne droite principale de la piste occupe plus d’1 km de la distance totale du tour, avant que les pilotes n’appuient sur les freins pour l’épingle du virage 1. Ce sera d’ailleurs la seule zone DRS du circuit.

Une série de virages plus lents et plus serrés s’ensuit avec les virages 4 à 9 mettant une température importante dans les pneus et obligeant les pilotes à être conscients de la surchauffe, avant la partie médiane du tour qui comporte principalement des virages rapides à grande vitesse. La dernière section a un mélange de courbes relativement rapides avec un dernier virage à droite lent ramenant le pilote dans la ligne droite principale. (cliquez sur la vidéo ci-dessous, vous serez redirigé vers le compte Twitter d’Aston Martin pour des questions de droits).

Hamilton a adoré voir Wolff gesticuler devant la caméra au Brésil

Une vidéo de Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, faisant triomphalement des gestes vers la caméra de la FOM (voir le tweet un peu plus bas) après le dépassement de Lewis Hamilton sur son rival Max Verstappen lors du Grand Prix du Brésil le week-end dernier est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Qatar, le Britannique Lewis Hamilton a admis qu’il a adoré voir son patron si démonstratif et a souligné « l’esprit combatif » de l’Autrichien au cœur d’un week-end compliqué pour l’équipe Mercedes à Interlagos.

« J’adore voir l’esprit combatif de Toto, cela me rend tellement heureux. Il  y a une photo que j’ai vue de lui lors de la dernière course et ça m’a fait rire à l’intérieur, c’était tellement bon. » a déclaré Hamilton ce jeudi sur le circuit de Losail.

« Si Toto s’en souciait moins et était juste cool…je ne sais pas, ce feu et cette passion font partie de notre infrastructure et de notre écosystème et tout cela vient de lui. Il est le leader de l’équipe, et c’est ce que vous attendez de votre patron, qu’il pousse chaque milliseconde avec vous tout au long du chemin. J’aime donc qu’il défende ce qu’il pense être juste. Nous avons énormément grandis au cours de ces dernières années et nous continuerons à le faire. »

A la suite du Grand Prix du Brésil, Mercedes a demandé une révision de l’incident entre Verstappen et Hamilton au virage 4 en course, mais le septuple champion du monde a insisté sur le fait qu’il n’avait pas participé au processus, bien qu’il soutient totalement son équipe. Lorsqu’on lui demande s’il ne craint pas que les bataille « judiciaires » risquaient de nuire à l’une des batailles pour le titre les plus serrées de ces dernières années, Hamilton a répondu : « Je ne pense pas, c’est ça le sport non ? »

« C’est intense, la bataille sur et hors piste… Je pense qu’il n’y a aucune raison pour que, en tant qu’hommes, cela ne puisse pas être discuté et compris. Je pense qu’en fin de compte, le respect est vraiment important, que nous restons respectueux les uns des autres, sur et hors piste. »

« Bien sûr, je l’ai revue [l’action] et j’ai naturellement un point de vue différent maintenant. Mais pour ma part, je mets juste toute mon énergie à régler la voiture, en m’assurant d’être dans le bon endroit ce week-end. Je me concentre juste, avec Bono [l’ingénieur de course Pete Bonnington] et les ingénieurs. Nous devons vraiment débuter ce week-end [fortement] et nous assurer de leur apporter le combat. »

Sainz se méfie toujours de McLaren malgré l’avance de Ferrari

Ferrari peut sembler avoir une certaine marge sur McLaren dans la lutte pour la P3 dans le championnat des constructeurs avec ses 31,5 points d’avance avant le Grand Prix du Qatar, mais Carlos Sainz estime pour sa part que la bataille est loin d’être terminée.

Au Mexique et au Brésil, la Scuderia Ferrari a marqué 18 points à chaque course, tandis que sa rivale McLaren n’a marqué qu’un seul point à Sao Paulo et Mexico, ce qui veut dire que l’équipe de Maranello a rattrapé et dépassé l’écurie britannique au championnat constructeurs, alors qu’il ne reste que trois courses à disputer cette saison.

Mais l’Espagnol Carlos Sainz a refusé de s’emballer et estime que McLaren aura certainement la capacité de riposter lors des prochaines courses : « Nous avons un peu l’avantage en termes de rythme ces derniers temps mais nous parlons d’un dixième et demi. Quand vous parlez d’un dixième, d’un dixième et demi, vous parlez vraiment de détails. Ce qui est vrai parce qu’au Mexique et au Brésil si vous regardez dans les détails, ils auraient pu avoir une voiture devant les deux Ferrari dans le virage 1. » a insisté Sainz ce jeudi en conférence de presse au Qatar.

« Évidemment, il y a eu un contact avec Lando [Norris] mais il était sur le point de me dépasser quand j’étais la Ferrari de tête [au Brésil] et Ricciardo avant son incident avec Valtteri au Mexique était devant nous deux. Au cours des deux week-ends, une McLaren aurait pu terminer devant les deux Ferrari. »

Avec seulement deux points marqués lors des deux dernières courses par rapport aux 37 points de Ferrari, McLaren a également eu sa part de malheur, comme l’a mentionné Sainz : « C’est juste à cause des circonstances et nous avons maximisé les week-ends et pas eux, alors nous les avons largement dépassés. Mais cela montre simplement que cela aurait aurait pu être complètement différent s’ils n’avaient pas abandonné avec l’une des voitures – donc c’est toujours très serré. »

Max Verstappen ne s’attend pas à être pénalisé

Max Verstappen dit qu’il n’est « pas surpris » par la demande de Mercedes qui a réclamé une révision de l’incident avec son rival pour le titre  Lewis Hamilton, lors du Grand Prix de Sao Paulo dimanche dernier.

Les deux rivaux au championnat ont quitté la piste au virage 4 lorsque Lewis Hamilton a tenté de dépasser Verstappen par l’extérieur lors de la course de dimanche dernier au Brésil. L’incident a été constaté, mais aucune autre enquête officielle n’a été jugée nécessaire par la direction de course. Après que des images manquantes de la caméra embarquée de la voiture de Verstappen ont été publiées mardi par la Formule 1, l’équipe Mercedes a officiellement demandé un « droit de révision », une demande qui est étudiée ce jeudi au Qatar lors d’une audience.

« Je n’avais pas besoin de regarder les images parce que je pilotais la voiture, donc je sais exactement ce qui s’est passé. » a plaisanté Max Verstappen ce jeudi au Qatar lorsqu’on lui a demandé s’il avait vu les images de l’incident.

« Je pense que c’était une belle bataille et je me suis aussi beaucoup amusé là-bas. Au final, ils ont remporté la course, ils étaient plus rapides que nous, mais je pense que c’était une bonne bataille. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attend à recevoir une pénalité pour cet incident, le Néerlandais – qui a 14 points d’avance sur Hamilton au championnat avant le Grand Prix du Qatar – a répondu : « Je n’y pense même pas. Avec des « si », je veux dire au final ce ne serait pas la fin du monde [s’il était pénalisé]. Mais encore une fois, je ne m’attends pas à ce que cela se produise parce que je pense que c’était une course juste et difficile entre deux gars qui se battent pour le championnat. »

« Donc ça n’aurait pas été, de toute façon, un dépassement facile parce que ce n’est pas comme ça que je suis et je ne pense que ce devrait être comme ça quand vous vous battez pour le titre. En tant que pilote, je pense que nous savons exactement ce que nous pouvons ou ne pouvons pas faire dans une voiture. Nous nous battions dur, j’ai freiné tard dans le virage, les pneus étaient assez usés et si j’avais tourné plus brusquement à gauche, je serais sorti de la piste. C’est pourquoi nous sommes des pilotes, vous essayez de contrôler la voiture. »

Max Verstappen a même émis le doute quant à savoir si Lewis Hamilton aurait pu prendre le virage à la vitesse à laquelle il arrivait à ses côtés : « Je pense que nous avons tous les deux freiné tard, il lui aurait donc été très difficile de prendre le virage [pour Hamilton]. Mais après coup, c’est toujours difficile de savoir. »

Giovinazzi veut conserver ses liens avec Ferrari après la F1

Après l’annonce mardi du départ d’Antonio Giovinazzi d’Alfa Romeo à la fin de la saison, l’Italien a déclaré qu’il n’aurait rien pu faire de plus pour conserver son baquet au sein de l’équipe basée à Hinwil.

Guanyu Zhou sera le pilote partenaire de Valtteri Bottas chez Alfa Romeo la saison prochaine, comme cela a été confirmé avant le Grand Prix du Qatar ce week-end, Antonio Giovinazzi révélant pour sa part qu’il avait appris la nouvelle le vendredi du week-end du GP de Sao Paulo.

Revenant sur ses trois dernières années passées chez Alfa Romeo, l’italien a déclaré ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Qatar : « Tout d’abord, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu au cours de ces trois dernières années et aussi les personnes, après la nouvelle, qui m’ont envoyé des SMS et tout. » a déclaré Giovinazzi.

« Bien sûr, ce n’était pas une journée facile pour moi. Mais au final, je suis content de moi, pour être honnête ; au cours de ces trois dernières années, je me suis amélioré tout le temps. Bien sûr, certaines choses pourraient être meilleures, certaines choses étaient bonnes, mais je suis content de moi – il n’y a rien que je puisse faire de plus. »

« Mais c’est sûr que le point culminant était à Monza en 2019 car c’était mon premier Grand Prix à domicile en Formule 1 et je venais de connaître l’une des courses les plus difficiles de ma carrière à Spa, donc ce n’était pas facile là-bas, mais j’ai terminé P9 devant ma famille, mes amis, c’était quelque chose de spécial. Bien sûr, c’était une course spéciale. »

Le pilote âgé de 27 ans tournera la page de la Formule 1 à la fin de cette saison pour rejoindre l’équipe Dragon Penske Autosport en Formule E la saison prochaine. L’Italien a déclaré qu’il était enthousiasmé à l’idée de rouler dans la catégorie 100% électrique de la FIA tout un indiquant qu’il aimerait conserver ses liens avec Ferrari pour peut-être revenir en F1 en 2023 ou bien rejoindre le programme d’Endurance de la marque au cheval cabré.

« À chaque fois que vous [les médias] m’interrogiez sur mon avenir, je disais toujours que ce n’était pas entre mes mains et c’était comme ça. Donc, en fin de compte, la décision est tombée et maintenant je suis concentré sur la prochaine étape qui sera la Formule E l’année prochaine et je suis vraiment excité à ce sujet. »

« Je suis toujours pilote Ferrari maintenant. Et nous discutons aussi de l’année prochaine. Bien sûr, c’est l’un de mes objectifs de rester ici et de voir ce qui se passera pour 2023. Je suis toujours en discussion, nous ferons de notre mieux. »

« À propos des hypercars [WEC], ils commenceront en 2023, donc je n’ai pas encore de nouvelles à ce sujet. Mais oui, la Formule E est un grand championnat, et j’apprécierai ça et j’essaie de rester en tant que pilote avec Ferrari et de voir ce qui se passera en 2022. Bien sûr, le WEC est un championnat auquel j’aimerais participer également, mais quant à le rejoindre il est trop tôt pour savoir et décider. »

Ricciardo : McLaren a besoin d’un week-end fort au Qatar

Avec 31,5 points de retard sur la Scuderia Ferrari au championnat constructeurs avant le Grand Prix du Qatar, l’Australien Daniel Ricciardo estime que McLaren a besoin de connaître un week-end fort à Losail, alors qu’il ne reste que trois Grands Prix à disputer cette saison.

Si les championnats pilotes et constructeurs se jouent avec Red Bull et Mercedes, derrière d’autres équipes se battent pour obtenir des places de choix telles que la troisième position au championnat constructeurs (c’est le cas de Ferrari et McLaren) ou encore la cinquième place convoitée par Alpine et Alphatauri.

A la veille du Grand Prix du Qatar, le pilote McLaren Daniel Ricciardo a admis que son équipe a besoin d’un week-end très fort à Losail pour conserver tout espoir de rester dans la lutte avec la Scuderia pour la P3 : « C’est un peu plus difficile maintenant, c’est sûr. » a admis Ricciardo ce jeudi au Qatar, alors que l’Australien a dû abandonner lors de la dernière manche en raison d’un problème mécanique.

« Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini, mais Ferrari a vraiment profité des deux derniers week-ends alors que nous avons tous les deux [lui et son coéquipier Norris] eu des incidents au premier tour. En regardant toute la saison, je pense que Ferrari est là depuis la première course. Ils ont eu aussi quelques pôles [à Monaco et à Bakou] dans cette première partie. Je ne veux pas dire… nous n’abandonnons pas encore définitivement, mais je pense que nous avons bien fait de continuer le combat jusqu’à présent. »

« Mais nous devrons certainement avoir un meilleur week-end qu’eux [au Qatar] si nous voulons vraiment tirer parti de cela. Mais nous allons simplement continuer à faire notre truc et, espérons-le, obtenir quelques points de plus que nous n’en avons eu lors des deux derniers week-ends. »

Le coéquipier de Daniel Ricciardo, le Britannique Lando Norris, a lui aussi convenu que les chances étaient maintenant en faveur de Ferrari lorsqu’on lui a demandé si McLaren avait toujours une chance de revendiquer la troisième place chez les constructeurs cette année.

« Bien sûr que c’est possible, mais cela devient évidemment de plus en plus difficile, et de manière réaliste, nous sommes dans une position beaucoup plus difficile que nous ne l’avons jamais été toute la saison. » a déclaré Norris.

« Ces dernières semaines, Ferrari a fait du très bon travail, ils ont maximisé leurs courses comme nous l’avons fait dans la première moitié de la saison et nous avons, je suppose, fait quelques erreurs ici et là – et mon erreur au Brésil [où Norris a touché Carlos Sainz de Ferrari au départ de la course, causant une crevaison] le week-end dernier n’a certainement pas aidé. »

« Mais nous avons encore une chance, bien sûr. Je pense que ces prochaines pistes nous conviendront, espérons-le, un peu plus qu’aux Ferrari, ce sera donc le moment pour nous d’essayer de gagner quelques points. »

Limites de piste : cinq virages sous contrôle au Qatar

La direction de course du Grand Prix du Qatar surveillera le respect des limites de la piste sur cinq virages ce week-end sur le tracé de Losail, théâtre de la vingtième manche du championnat du monde 2021 de F1.

Dans une note d’avant course publiée par la FIA, le directeur de course Michael Masi a indiqué que les limites de piste seront contrôlées de façon électronique ce week-end aux virages 4, 12, 13, 14 et 16, tout en précisant que : « tout temps au tour réalisé au cours d’une séance d’essais ou de la course en quittant la piste entraînera l’annulation de ce temps par les commissaires sportifs. »

De plus, à la troisième fois qu’un pilote ne parvient pas à  passer avec succès dans les virages pendant la course, le pilote « se verra présenter un drapeau noir et blanc » et « toute autre coupure sera alors signalée aux commissaires sportifs ».

Pour rappel, c’est la première fois que la Formule 1 dispute le Grand Prix du Qatar sur le circuit de Losail, la manche ayant été ajoutée au calendrier à la hâte pour remplacer le Grand Prix d’Australie, annulé en raison des restrictions sanitaires en place dans le pays et qui ne permettaient pas aux organisateurs de mettre sur pied leur épreuve pour la deuxième année consécutive.

Alonso ne pense pas que Verstappen sera pénalisé

Le double champion du monde Fernando Alonso ne pense pas que Max Verstappen sera pénalisé par la FIA concernant l’incident survenu avec Lewis Hamilton au Grand Prix de Sao Paulo le week-end dernier en course.

Pour rappel : Max Verstappen et Lewis Hamilton ont failli s’accrocher en course lorsque le pilote Red Bull a défendu sa position sur le pilote Mercedes au freinage du virage numéro 4. Mais Verstappen a complétement loupé son freinage et a amené avec lui à l’extérieur de la piste la monoplace de son rival qui n’a donc pas pu le doubler. Les deux hommes ont ensuite repris la piste exactement aux mêmes positions.

La FIA n’a pas ouvert d’enquête au sujet de cet incident durant la course, mais l’équipe Mercedes a pris la décision ce mardi de faire une demande de révision de l’incident auprès de la FIA à la suite de la publication de « nouvelles preuves » (en réalité, il s’agit des images des caméras embarquées qui ont été dévoilées par la Formule 1).

L’équipe Mercedes a donc été convoquée ce jeudi au Qatar pour une audience durant laquelle elle devra présenter ses « nouvelles preuves » pour convaincre la FIA d’accepter sa demande de révision de cet incident. Interrogé pour savoir s’il pense que Max Verstappen pourrait écoper d’une pénalité, Fernando Alonso a répondu : « C’est un incident qui concerne la course passée, donc, il ne devrait rien arriver maintenant. »

« Je ne sais pas exactement si c’était grave ou pas, mais les commissaires ont estimé qu’il ne devait pas y avoir de pénalité, donc je suppose que maintenant il n’y aura rien non plus. » a déclaré Alonso ce jeudi au Qatar en conférence de presse.

Tout en admettant qu’il n’avait pas encore pu revoir l’incident, Fernando Alonso a ajouté : « Je suis venu directement du Brésil à ici et j’étais en grande partie au gymnase ou sur sur la plage ces derniers jours, donc je n’ai pas eu l’occasion de regarder. »

« Mais même si je regarde, en toute honnêteté, je sais qu’il va y avoir une audience aujourd’hui ou quelque chose du genre, mais je n’aurais aucune opinion car je ne sais pas exactement ce qui s’est passé. »

Dans un tout autre registre, l’Espagnol a également eu quelques mots pour le Chinois Guanyu Zhou qui a été annoncé cette semaine en tant que titulaire au sein de l’équipe Alfa Romeo à partir de la saison prochaine aux côtés de Valtteri Bottas.

« Oui, oui, je suis content pour lui, c’est un gentil garçon et nous l’avons évidemment eu à l’Académie [Alpine] cette année, donc j’ai passé quelques jours avec lui pour les tests. L’année dernière également, lorsque je testais l’ancienne Renault lors de mon retour dans le sport, j’ai partagé avec Zhou quelques jours à Bahreïn et à Abu Dhabi. Nous avons une bonne relation, comme je l’ai dit, je suis heureux pour lui de cette opportunité. »

« De la même manière, Antonio [Giovinazzi] s’en va (à lire ici), mais c’est comme ça que ça marche dans ce sport. Mais de façon générale, je pense que c’est bon pour la Chine et la F1 d’avoir Zhou. Nous sommes tous impatients de courir avec lui et de l’accueillir du mieux possible. »

Le point sur les moteurs utilisés avant le GP du Qatar

Avant le Grand Prix du Qatar (du 19 au 21 novembre), tous les pilotes sauf ceux des équipes Haas et Alfa Romeo ont dépassé leur quota de trois moteurs pour la saison.

Ce sont les deux pilotes de l’équipe Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, qui ont utilisé le plus grand nombre de moteurs jusqu’à présent avec cinq changements pour le septuple champion du monde et jusqu’à six moteurs neufs pour son coéquipier finlandais.

Hormis les deux pilotes de l’équipe Haas et ceux de l’équipe Alfa Romeo, tous les autres ont déjà reçu un quatrième moteur neuf à l’arrière de leur monoplace jusqu’à présent, ainsi que plusieurs éléments neufs associés au changement d’unité de puissance.

Avant le Grand Prix du Qatar donc, tous les pilotes de la grille sont susceptibles d’écoper d’une pénalité de grille en cas de changement de moteur, cette règle étant valable jusqu’à la dernière course de la saison programmée à Abou Dhabi le 12 décembre.

Les moteurs utilisés par pilote

Droits de l’homme : la F1 veut aider le Qatar et l’Arabie Saoudite

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, pense (peut-être un peu naïvement) que l’arrivée de la catégorie reine du sport automobile au Qatar et en Arabie Saoudite pourrait contribuer à faire progresser la question des droits de l’homme dans ces deux pays.

Pour la première fois de son histoire, la Formule 1 débarque ce week-end au Qatar sur le tracé de Losail, ajouté au calendrier 2021 il y a de cela quelques semaines à la suite de l’annulation du Grand Prix d’Australie en raison des difficultés pour les organisateurs de mettre en place leur épreuve alors que les conditions de sécurité sanitaires liées au coronavirus n’étaient pas toutes réunies. A la suite de cette annulation, la Formule 1 a donc décidé de se rendre au Qatar, pays qui a signé un contrat décennal avec la catégorie reine et qui fera partie du calendrier officiel à partir de 2023 (la F1 n’ira pas au Qatar en 2022).

Après le Qatar, la Formule 1 se rendra en Arabie Saoudite également critiqué pour son bilan en matière des droits de l’homme, mais Domenicali a insisté sur le fait que l’arrivée de la Formule 1 dans ces deux pays pourrait avoir un impact positif sur la question des droits de l’homme : « Un changement aussi important ne peut pas se produire du jour au lendemain. C’est un changement culturel qui prendra du temps.«  affirme l’Italien dans un entretien accordé à la BBC.

« Mais le timing sera accéléré par le fait que de grands événements sont là. Et la Formule 1 jouera un rôle important à cet égard. Si vous regardez de manière pragmatique ce qu’ils font, en termes par exemple [des droits des] femmes, ils ont des femmes à des postes importants dans les organisations, elles travaillent et respectent les réglementations. Je pense que les projecteurs que nous portons seront bénéfiques pour la volonté et les souhaits de changement que manifestent ces pays. Je ne pense pas qu’ignorer des pays et dire que nous ne voulons pas être là aidera la situation à s’améliorer. En fait, ce sera le contraire. Cela ne veut pas dire que tout est parfait, mais il est certain que ce que nous faisons et ce que nous approuvons va dans la bonne direction. »

Accusés de Sportswashing

Certains groupes de défense des droits humains comme Amnesty International n’hésitent pas à dire que le Qatar et l’Arabie Saudite utilisent un événement sportif comme un Grand Prix de Formule 1 ou la coupe du monde de football 2022, dans le cas du Qatar, comme un moyen d’amélioration de la réputation des pays concernés (sportswashing).

Récemment, Amnesty International a déclaré dans un communiqué : « Les pays riches du Moyen-Orient considèrent depuis longtemps le sport d’élite comme un moyen de renommer et de « laver par le sport » leurs images, et les courses de Grand Prix au Qatar et en Arabie saoudite s’inscrivent dans ce moule. »

« Ces deux pays ont des antécédents extrêmement troublants en matière de droits humains – des mauvais traitements systémiques infligés aux travailleurs migrants par le Qatar et ses restrictions draconiennes à la liberté d’expression, ou encore la répression radicale de l’Arabie saoudite contre les militants des droits humains et au meurtre notoire du journaliste Jamal Khashoggi. »

« En utilisant le glamour de la F1 pour essayer de détourner l’attention des violations des droits humains, le Qatar et l’Arabie saoudite espèrent qu’il y aura peu ou pas de discussion sur les questions de droits humains autour de ces courses – quelque chose qui ne doit pas être autorisé à se produire. La F1, les pilotes et leurs équipes doivent être prêts à parler des droits de l’homme au Qatar et en Arabie saoudite avant les courses, en faisant leur part pour briser le charme du « lavage sportif » et de sa gestion d’image prévue. »

« En particulier, la F1 devrait s’assurer que tous les contrats pour ces courses contiennent des normes de travail strictes dans toutes les chaînes d’approvisionnement et projets de développement d’infrastructures, et ses portes-parole – jusqu’à Stefano Domenicali [PDG de la F1] – devraient user de leur influence pour faire pression en faveur d’améliorations des droits humains dans les deux pays. »

Une liberté totale pour les pilotes

Le président de la Fédération de l’Automobile et de la Moto qatarie, Abdulrahman al-Mannai, a récemment assuré que les pilotes de F1 pourront s’exprimer librement au sujet de la situation des droits de l’homme dans l’émirat ce week-end dans le cadre du Grand Prix du Qatar : « Nous n’avons pas de problème avec cela au Qatar. » a-t-il déclaré à l’AFP.

Le Qatar est également régulièrement condamné par des ONG pour le traitement réservé aux travailleurs, venus notamment d’Asie, pour travailler sur les chantiers du Mondial de football 2022 dans des conditions plus que précaires. Lorsqu’on évoque avec lui la question de la réforme du droit du travail, Al-Mannai a insisté sur le fait que le Qatar reste « ouvert aux critiques » et que des progrès « considérables » ont été faits ces dernières années : « Ces dernières années, le Qatar a œuvré pour améliorer la situation des travailleurs. Nous avons fait des progrès considérables. Bien sûr, le système n’est pas encore parfait. »

Pas de boycott en vue

En début d’année,  l’association Code Pink – un groupe d’anti-guerre internationale – a publié une lettre ouverte à l’attention du septuple champion du monde Lewis Hamilton pour lui demander de boycotter ou bien de faire une déclaration lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui se tiendra au mois de décembre prochain. L’association Code Pink – ainsi que 44 autres associations de défense des droits de l’homme – a ainsi décidé de faire appel à l’un des acteurs les plus engagés de la Formule 1, qui défend depuis quelques temps maintenant le mouvement Black Lives Matter ou encore les problèmes liés à l’écologie.

On peut ainsi lire dans la lettre publiée par Code Pink :  « Le meilleur pilote de Formule 1 refusant de concourir en Arabie saoudite ou de s’exprimer pourrait contribuer grandement à convaincre l’Arabie saoudite d’adhérer enfin aux droits de l’homme. Cela enverrait le message que le monde n’est pas aveugle à ce que MbS tente de « laver » ses crimes de guerre et ses violations des droits humains. »

« Nous espérons que vous tiendrez compte de ces questions et déciderez de ne pas courir en Arabie saoudite en 2021. Si vous faites la course, nous vous demandons de porter une chemise appelant à la libération de Loujain et / ou à la fin de la guerre au Yémen. Vous pouvez également publier une déclaration concernant le bilan de l’Arabie saoudite en matière de droits de l’homme.  Votre courage pour vous exprimer sur les questions sociales est reconnu, et si vous choisissez de vous prononcer contre les crimes des dirigeants saoudiens, vous le ferez en solidarité avec tous les défenseurs des droits humains dans les prisons saoudiennes et des millions de personnes souffrant aux mains de MbS. au Yémen. »

La F1 peut avoir un impact positif

Les principaux responsables des équipes de Formule 1 ont également apporté leur soutien à la présence d’un Grand Prix en Arabie Saoudite, estimant que le sport peut avoir un impact positif dans le pays. Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a exprimé il y a quelques mois sa conviction que le sport pouvait conduire au progrès sur la question des droits de l’homme en Arabie Saoudite (tout comme au Qatar).

« Je pense que le sport doit nous unir et nous aider à nous emmener à un meilleur endroit. Je pense que l’on peut voir que nous courons dans le monde entier et il y a déjà eu des discussions positives autour de la Formule 1.  J’ai été moi-même à Ryad en Formule E il y a un an et j’ai été impressionné par le changement que j’ai pu voir. » a déclaré Wolff.

« Il est vrai qu’en tant que visiteur, vous ne savez jamais comment les choses se passent réellement – mais de ce que j’ai pu voir – il s’agissait d’un grand évènement sans ségrégation, femmes et hommes étaient au même endroit et profitaient d’un événement sportif.  Nous devons bien commencer quelque part, et de ce que j’ai vu, cela a déjà commencé et je pense que nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour rendre le monde meilleur. »

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a lui aussi estimé que l’arrivée de la Formule 1 en Arabie Saoudite ne peut être que positive pour faire avancer les choses : « C’est du sport, où qu’il soit et quel qu’il soit, c’est toujours positif et le sport a toujours un message positif à faire passer. Le sport peut apporter de la positivité, alors que je pense que c’est ainsi que nous devons le voir. Je pense que nous devons simplement comprendre que nous pouvons être un vecteur de positivité et que c’est important. » a déclaré Binotto.

Quant au patron de l’équipe Red Bull Racing, le Britannique Christian Horner, le sport et la politique ne doivent surtout pas se mélanger : «  Je l’ai déjà dit à maintes reprises, lorsque nous nous inscrivons au championnat du monde, nous ne dictons pas où va le calendrier. » a déclaré le Britannique.

« Nous nous inscrivons pour courir à chaque course, et nous faisons confiance aux détenteurs des droits commerciaux [Liberty Media], ainsi qu’à l’organe directeur, pour avoir fait des recherches nécessaires et prendre les décisions qui conviennent pour le sport.  Nous ne sommes pas une organisation politique, le sport ne doit jamais être considéré comme politique. Par conséquent, nous leur faisons confiance pour prendre les bonnes décisions, et où qu’ils choisissent de participer à une course, en nous inscrivant au championnat, nous serons présents et ferons de notre mieux pour performer à ces courses. »

Le Grand Prix du Qatar se déroule du 19 au 21 novembre, tandis que le Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmé du 03 au 5 décembre à Djeddah.

Au Qatar, l’accent sera mis sur les pilotes selon Ocon

Esteban Ocon a retrouvé les points au Brésil en franchissant le drapeau à damier en huitième position à Interlagos. Le Français veut en ajouter davantage à son compteur ce week-end pour la première visite de la F1 au Qatar et conclure la dernière triplette du calendrier.

Le pilote Alpine estime que l’accent sera mis sur les pilotes ce week-end au Qatar et lors de la prochaine manche en Arabie Saoudite puisqu’ils devront rapidement trouver le bon rythme sur deux tracés totalement inédits pour la Formule 1, ce qui pourrait faire une différence selon lui : « L’apprentissage d’un nouveau circuit met probablement plus l’accent sur les pilotes puisqu’il faut être rapidement dans le rythme pour trouver des choses qui pourraient échapper aux autres. C’est un beau défi à relever ensemble. » nous explique Ocon.

« Comme presque tous les pilotes de la grille, c’est un rendez-vous vers l’inconnu comme la Formule 1 ne s’est jamais rendue au Qatar auparavant. Bien sûr, beaucoup d’entre nous y ont vu le MotoGP, donc nous avons quelques informations sur le tracé avec sa longue ligne droite et ses virages rapides. Les caractéristiques seront probablement assez similaires à celles de Bahreïn dans le sens où il y aura du vent, de la poussière et du roulage de nuit, ce qui est toujours agréable et unique. »

« Les nouveaux circuits représentent toujours un défi amusant. Nous sommes tous logés à la même enseigne comme personne n’a piloté de F1 sur cette piste et nous devrons relever ce défi sur les deux prochaines épreuves au Qatar et en Arabie. »

Présentation du circuit de Losail au Qatar

Avant le Grand Prix du Qatar, Alpine occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, mais l’équipe d’Enstone est talonnée par AlphaTauri qui est à égalité de points. Les trois prochaines courses seront donc cruciales pour Alpine et marquer des points de façon régulière sera la clé pour pouvoir conserver l’avantage sur l’équipe de Faenza.

« C’était bien de remettre les deux voitures dans les points au Brésil. J’ai vraiment pris du plaisir dans cette course très animée et nous avons eu de grosses batailles en piste. » souligne Ocon.

« Nous restons cinquièmes du championnat constructeurs après les six unités marquées par Fernando et moi. Nous savons que le travail d’équipe et la régularité seront la clé pour conserver la cinquième place d’ici la fin de la saison. Nous regardons vers l’avenir et nous nous concentrons sur la réalisation de ce but. Notre objectif immédiat est de poursuivre sur la lancée de notre double entrée dans les points au Brésil avec un bon résultat au Qatar afin de finir cette triplette du mieux possible. »

Classement constructeurs F1 2021

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Perez veut donner « du fil à retordre » à Mercedes au Qatar

Sergio Perez espère que Red Bull pourra donner du « fil à retordre » à l’équipe Mercedes ce week-end au Qatar sur un tracé de Losail jusqu’ici jamais utilisé par la Formule 1.

Le Mexicain n’est mathématiquement plus en course pour jouer le titre cette année et sera donc au service de son coéquipier Max Verstappen jusqu’à la fin de la saison, tandis qu’il jouera également un grand rôle pour son équipe au championnat du monde des constructeurs en marquant le plus de points possible.

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Sao Paulo le week-end dernier, Perez était évidemment très déçu de louper le podium et compte bien se rattraper ce week-end à Losail : « Oui, nous n’avons pas eu de chance dimanche de rater le podium, c’était essentiellement par malchance. » nous explique le pilote Red Bull.

« Mais c’est la course, et ces choses arrivent donc il ne sert à rien de s’y attarder, je dois juste passer à autre chose et regarder vers le Qatar et remonter sur le podium. »

« Je pense que nous avons fait une analyse approfondie en tant qu’équipe et le Qatar va être une piste très différente de Sao Paulo donc les choses vont changer. Espérons que nous pourrons être beaucoup plus forts tout au long du week-end. Pour moi aussi, c’est agréable de revenir au format normal des qualifications pour voir comment nous nous alignons en termes de rythme absolu. »

« Je pense que nous serons compétitifs là-bas et, espérons-le, nous leur donnerons du fil à retordre [à Mercedes]. C’est une piste très rapide, avec beaucoup d’appuis nécessaires, nous verrons donc à quel point nous pouvons être rapides. Je ne me souviens pas très bien de mon dernier pilotage là-bas, c’était il y a longtemps donc je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’avantage pour moi [c’était en 2009 en GP2, ndlr] ! Il reste trois courses à la saison et il reste encore tant à jouer. Le Brésil a été une course très amusante alors espérons qu’il en sera de même ce week-end. »

Avant le Grand Prix du Qatar, Sergio Perez occupe la quatrième place au classement des pilotes avec 178 points marqués depuis le début de la saison, soit 25 points de moins que le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

GP du Qatar : Le bulletin météo

En remplacement du Grand Prix d’Australie (traditionnelle manche d’ouverture de la saison mais qui a été déplacée en novembre), le Grand Prix du Qatar a été annoncé en toute hâte fin septembre. C’est donc sur le circuit international de Losail, situé à quelques kilomètres au nord de Doha et en plein désert, que se disputera la première édition de ce GP inédit.

D’une longueur de 5,380 km et avec une seule zone de DRS dans l’unique ligne droite d’un peu plus d’un kilomètre de long (1 068 mètres), le circuit de Losail, qui accueille régulièrement des courses de motos depuis 2004, est totalement inconnu des écuries de F1 (voir la présentation du circuit ici) . Autre point intéressant, la séance d’essais libre 2, les qualifications et la course se disputeront sous les projecteurs après le coucher du soleil.

Situation générale

Situé sur une péninsule entourée au sud par l’Arabie saoudite et au nord par le golfe Persique, le Qatar bénéficie d’un climat de type désertique avec des étés très chauds et des hivers doux. Les précipitations y sont rares et le soleil brille toute l’année. En cette mi-novembre un marais barométrique est bien installé sur le golfe Persique et les conditions atmosphériques sont très agréables.

Les journées de vendredi, samedi et dimanche seront très similaires au niveau météorologique. Les températures évolueront entre 18°C au lever du jour et 30°C au plus chaud de l’après-midi avec un ciel clair. Seuls quelques nuages sont attendus pour samedi.

Étant donné que les qualifications et la course se disputeront peu de temps après le coucher du soleil, il faut s’attendre à des températures moins élevées en début de soirée : 25°C et 26°C sont attendus avec un taux d’humidité avoisinant 70%.

Le vent soufflera de façon modérée (entre 5 et 20 km/h) en soirée et ne devrait pas gêner le comportement des monoplaces ni déposer de grande quantité de sable sur la piste. Rappelons que Pirelli mettra à disposition les gommes les plus dures (à savoir C1, C2, C3) pour cette première édition du GP du Qatar. Bien entendu, il n’y aucun risque de précipitation pour ces trois jours.

Mercedes convoqué ce jeudi au Qatar

Mise à jour le 18/11: la décision concernant la demande de révision faite par Mercedes sera connue ce vendredi au Qatar (plus d’infos ici).

Un représentant de l’équipe Mercedes sera présent par vidéoconférence chez les commissaires de course du Grand Prix du Qatar ce jeudi dans le cadre de la demande au droit de révision formulée par l’écurie du constructeur allemand concernant l’incident Verstappen/Hamilton au Grand Prix de Sao Paulo dimanche dernier.

Pour rappel : l’équipe Mercedes a formulé une demande de révision de l’incident survenu au 48e tour de course dimanche dernier au Brésil lorsque Max Verstappen a défendu sa position en piste face à Lewis Hamilton. Lorsque la Mercedes d’Hamilton se trouvait à la hauteur de la Red Bull du Néerlandais au virage 4, Verstappen a retardé son freinage pour défendre sa position, mais a embarqué la monoplace d’Hamilton avec lui dans la zone asphaltée à l’extérieur du virage (pour avoir tous les détails, cliquez ici).

Après cet incident, la direction de course n’a pas ouvert d’enquête et aucun des deux pilotes n’a été sanctionné, ce qu’a dénoncé le patron de l’équipe Mercedes après la course en estimant que Max Verstappen méritait une pénalité de cinq secondes pour cette action.

Ce mardi donc – après la publication des images par la Formule 1 des caméras embarquées des deux voitures – Mercedes a indiqué qu’elle demandait officiellement un droit de révision après l’apparition de « nouvelles preuves » (les fameuses images des caméras embarquées).

Cette audience prévue ce jeudi au Qatar « a pour but de déterminer si le droit de révision existe dans ce cas, c’est à dire si un nouvel élément significatif et pertinent est découvert, lequel n’était pas à la disposition des parties introduisant le recours au moment de la décision concernée. » peut-on lire dans la note envoyée par la FIA ce mercredi.

L’audience (par vidéoconférence) aura lieu ce jeudi 18 novembre à 17h00 (heure locale) et Mercedes peut demander la présence de témoins lors de cette audience (trois maximum).

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