Horner : Les qualifications houleuses ont motivé Verstappen à battre Russell

Christian Horner a affirmé que l’incident en qualifications impliquant George Russell a fourni à Max Verstappen la motivation nécessaire pour s’imposer lors d’un Grand Prix du Qatar.

Au Qatar, sur le circuit de Losail, Max Verstappen avait décroché le meilleur temps en Q3. Toutefois, sa pole position lui avait été retirée après que ce dernier a reçu une pénalité pour avoir piloté trop lentement en qualification et avait de fait gêné George Russell. Les deux pilotes s’étaient alors retrouvés devant les commissaires et il semblerait que les débats aient été houleux.

Selon Max Verstappen, George Russell aurait adopté un comportement agressif lors de cette entrevue avec la direction de course. Toutefois, les commissaires ont donné raison au pilote Mercedes, infligeant au quadruple Champion du monde, une place de pénalité sur la grille. Cette décision a bouleversé la première ligne de départ, mettant alors George Russell en pole position et reléguant Verstappen sur la seconde marque de la grille.

Dès le départ, le quadruple champion du monde a jailli à l’intérieur de premier virage pour prendre la tête de la course. De son côté, George Russell a également vu Lando Norris le dépasser, reléguant le pilote Mercedes en troisième place. Max Verstappen a par la suite contrôlé la course pour s’imposer une neuvième fois en 2024.

Pour Horner, ce moment en qualifications a été un déclencheur, révélant la détermination inébranlable de son pilote à gagner, surtout dans des moments de forte pression.

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Eh bien, il était agacé par George [Russell], la façon dont les choses se sont déroulées devant les commissaires hier et il a transporté cette motivation dans la course”, a déclaré Christian Horner à Sky Sports F1.

Et cela était clairement évident, qu’il était super motivé pour cette course. Il a pris un départ extraordinaire. Et pendant toute la phase de départ, première, deuxième, troisième vitesse, il était la seule voiture à pouvoir sortir du virage 1 en tête.

Max, vous savez qu’il a senti que les choses sont allées un peu trop loin hier, et il était très motivé pour cette course, encore plus que d’habitude”, a conclu le directeur de l’écurie Red Bull.

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DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

Le quatrième titre consécutif du Néerlandais « cimente absolument » sa position parmi les grands du sport, assure directeur de l’équipe Red Bull.

Max Verstappen a connu une saison rappelant celle de Jenson Button en 2009, lors de laquelle le Britannique avait constitué un tel stock de victoires et de points en première partie de saison avec sa Brawn GP dominatrice que le tassement des performances de son équipe et les difficultés à tenir le rythme de développement de plusieurs équipes rivales en simultané avait offert une seconde partie de saison très incertaine.

La différence entre Verstappen et Pérez est devenue d’autant plus visible chez Red Bull que le team ne disposait clairement plus de la monoplace dominatrice du plateau.

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a été l’un des premiers à chanter les louanges de Verstappen, qui a mis le titre 2024 dans sa poche au terme du Grand Prix de Las Vegas.

« Je pense que cette victoire est très spéciale parce qu’il y a évidemment eu des défis cette année », a déclaré le Britannique dans un chef-d’œuvre d’euphémisme. « Mais je pense que Max a remporté plus du double de victoires en course que n’importe quel autre pilote. »

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« Il l’a remporté à deux courses de la fin », a-t-il ajouté à propos du titre. « Il a été, de la tête et des épaules, le meilleur pilote sur la grille en Formule 1, et je pense que ce qu’il a vraiment fait cette année, c’est consolider sa position parmi les grands de ce sport. Je pense que, tant sur le plan statistique que sur celui du pilotage, c’est incontestable. »

« Je pense que cette année a été, avec 2021, la plus difficile », a poursuivi le Britannique, faisant référence à la lutte acharnée avec Lewis Hamilton pour son premier titre. « Cette fois-ci, nous avons commencé la saison très fort. Mais à Miami, il était clair que McLaren avait fait un grand pas en avant. »

« Pendant les mois d’été, alors que nous avions quelques difficultés avec la voiture, il était toujours deuxième à Silverstone, deuxième à Zandvoort. Il a continué à accumuler les podiums et les résultats et, en coulisses, il s’est énormément investi, avec les ingénieurs et les concepteurs et sur le simulateur, plus que toutes les années précédentes. »

« Je pense qu’il a été exceptionnel cette année. Non seulement ce qu’il a fait dans le cockpit, et je pense qu’il a été une source d’inspiration dans le cockpit, mais aussi en dehors du cockpit. La façon dont il s’est comporté, la façon dont il a travaillé avec les ingénieurs et toute l’équipe technique ont été phénoménales. »

Horner laisse entendre que Red Bull pourrait lâcher Pérez “à Melbourne l’année prochaine”

Christian Horner, directeur de Red Bull en F1, a laissé entendre que l’écurie pourrait laisser tomber Sergio Pérez.

La fin de saison de Sergio Pérez est plus qu’agitée, en plus des rumeurs qui le voient être limogé par Red Bull, le Mexicain a vu son père tenir des propos plus que nauséabonds à l’encontre de Ralf Schumacher.

Sergio Pérez n’a accumulé que 48 points sur les 15 dernières courses, une performance décevante qui a contribué à la chute de Red Bull au troisième rang du championnat des constructeurs. Avec seulement trois courses restantes, l’écart avec McLaren, en tête du classement, s’élève désormais à 49 points. Dans le même temps, Max Verstappen est parvenu à contenir la remontée de Lando Norris et de Charles Leclerc au championnat du monde des pilotes et file donc vers une quatrième couronne mondiale.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, fait le point sur les performances de Sergio Pérez, à trois courses de la fin de la saison.

Sergio est notre pilote et nous voulons faire de notre mieux pour tirer le maximum de lui”, a déclaré l’Anglais. “Il a connu une série de performances très difficiles au cours des dernières semaines et des derniers mois.

Distancé par McLaren et Ferrari, Red Bull tentera le tout pour le tout pour remporter le titre des constructeurs, une tâche bien compliquée quand un seul des deux pilotes performe.

Du point de vue des constructeurs, nous avons désespérément besoin que les deux voitures travaillent ensemble, ce qui n’a pas été le cas. Alors évidemment, j’espère que Checo pourra réaliser de bonnes performances lors de ces trois dernières courses. Mais nous ne pourrons jamais remporter le championnat des constructeurs sans cela.”

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Red Bull pourrait envisager de faire monter dans l’équipe mère, Yuki Tsunoda ou Liam Lawson, actuellement chez RB. Ces derniers pourraient venir remplacer un Sergio Pérez en perdition. Une solution externe au giron Red Bull existe et se nomme Franco Colapinto. Actuellement lié à l’écurie Williams, il a également été mentionné parmi les candidats potentiels pour occuper ce poste. Certains ont même laissé entendre que Red Bull pourrait finalement débaucher Carlos Sainz à Williams, avant que celui-ci ne rejoigne l’équipe britannique.

Christian Horner a affirmé que Red Bull dispose de la flexibilité nécessaire pour attendre « jusqu’au Grand Prix d’Australie [2025]”, avant de prendre une décision définitive.

Tous les pilotes que nous avons sous contrat, nous sommes très clairs sur leur situation contractuelle”, a-t-il dit. “Nous pourrions, si nous le voulions, attendre jusqu’à Melbourne l’année prochaine.

Mais inévitablement, à la fin de l’année, nous nous assiérons et nous examinerons toutes les informations dont nous disposons”, a conclu le directeur d’écurie.

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Toto Wolff estime “qu’on ne peut pas se fier” à ce que dit Christian Horner

Toto Wolff a de nouveau critiqué Christian Horner à propos d’une enquête de la FIA sur des allégations de conflit d’intérêts. En décembre 2023, la FIA avait ouvert une enquête à la suite de soupçons concernant la relation entre Wolff, directeur de Mercedes, et son épouse Susie Wolff, PDG de la F1 Academy.

Selon le magazine Business F1, des dirigeants d’équipes concurrentes craignaient que le couple échange des informations confidentielles. Ces accusations ont été fermement rejetées par Mercedes et par la FIA, tandis que Susie Wolff a dénoncé une attaque “misogyne ”.

L’enquête a cependant été rapidement clôturée après que les neuf autres écuries ont publiquement exprimé leur soutien aux Wolff, dissipant ainsi les soupçons autour de cette affaire.

Dans une nouvelle interview accordée au Guardian, Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes a déclaré ne pas avoir été étonné de la réaction, ou du silence de son homologue de chez Red Bull.

Je peux supporter beaucoup de merde ”, a déclaré l’Autrichien. “J’y suis habitué. Mais si votre femme est entraînée dans un conflit avec lequel elle n’a rien à voir, et que sa réputation est immaculée, c’est là que le plaisir s’arrête.”

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“Mais la réaction a été formidable. Je n’ai passé aucun coup de fil à aucune équipe. Fred a pris les choses en main et a dit : ‘C’est vraiment injuste’. De Günther Steiner à James Vowles, tout le monde a réagi. Ils étaient tous prêts, sauf Christian, à signer un document en notre faveur ”.

“D’après ce que j’ai compris, il a dit : ‘J’ai ma propre interview sur Sky et je vais dire que je n’en fais pas partie. Je ne signerai pas le document’. Les neuf autres équipes ont dit : “Très bien ”. Mais il est évident qu’on lui a dit que cela ne serait pas très bien vu et qu’il devrait faire partie de la déclaration.”

Dans une deuxième tentative, il a cherché à inclure le mot “officiel ” dans la déclaration, souhaitant que celle-ci mentionne qu’aucun directeur d’équipe ne s’était « officiellement” plaint à la FIA. Les autres écuries ont répondu : “Très bien, nous publierons notre déclaration de notre côté, et vous ferez la vôtre ”.

“Je ne pense pas que l’on puisse se fier à ce qu’il dit. Je pense que [Susie] a été un dommage collatéral et beaucoup de choses ont été faites par manque de respect pour ses réalisations en tant que femme pilote de course et en tant que contributrice au changement. Il a également essayé de me causer de la peine en manquant de respect à ma femme, en diminuant le parcours douloureux qu’elle a suivi pour réaliser ce qu’elle a fait dans et en dehors de la voiture”, a conclu le patron de Mercedes.

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Christian Horner est certain que Lewis Hamilton redeviendra un sérieux challenger la saison prochaine avec Ferrari.

Lewis Hamilton compte probablement les jours qui le séparent avant de rejoindre la Scuderia Ferrari. En tout cas, il a dû y penser le week-end dernier lors du Grand Prix du Brésil. En grande difficulté avec sa Mercedes, le septuple Champion du monde a finalement franchi la ligne d’arrivée en dixième position.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, sait que Lewis Hamilton sera un grand challenger la saison prochaine. En effet, le directeur d’écurie connait bien le pilote Mercedes, pilote contre lequel il s’est sauvagement battu en 2020.

En arrivant chez Ferrari, Lewis Hamilton va rejoindre une écurie qui semble avoir le vent en poupe, une écurie qui joue clairement la gagne en F1. Un grand changement pour le pilote qui roule avec Mercedes depuis le début de la saison 2013.

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Au micro de Talksport, Horner a été interrogé sur la situation et sur l’avenir de Lewis Hamilton.

Il est évident qu’il sort d’un environnement très confortable, qu’il connait très bien depuis 10 ans, plus de 10 ans. Ce sera donc un changement pour lui ”, a déclaré Horner. “Charles Leclerc est un autre pilote très rapide. Mais Ferrari est une équipe qui a l’air d’avoir le vent en poupe. Il est certain qu’un pilote de la qualité de Lewis sera toujours un challenger. Il se peut qu’il arrive au bon moment. Il a évidemment vu des choses pour lesquelles il a choisi de changer d’équipe parce qu’il croit en l’avenir de Ferrari, donc ce sera fascinant de voir comment cela se passe ”, a conclu Christian Horner.

Lewis Hamilton qui compte tout de même deux victoires en Grand Prix cette saison, mais devra se battre avec George Russell, son coéquipier chez Mercedes, pour obtenir la sixième place du Championnat du monde des pilotes.

« Des décisions difficiles à prendre » concernant Pérez, prévient Horner

« Il y a un moment où l’on ne peut plus faire grand-chose ». La phrase, extraite du point fait par Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, au sujet de la course de Sergio Pérez au Mexique, a de quoi inquiéter le pilote mexicain et est le pire cauchemar de tout pilote.

Pérez a connu en quelques sortes un week-end totalement opposé à celui de Charles Leclerc à Monaco : le Monégasque avait vécu un véritable conte de fées en remportant sur sa course à domicile l’une des victoires à laquelle il tenait le plus, avant de remettre le couvert à Monza, dans le fief de Ferrari. Pérez rêvait sans doute secrètement d’un tel retour en grâce devant un public mexicain inconditionnellement acquis à sa cause. Mais peu de choses auraient pu moins bien se passer.

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Hors du coup dès les qualifs

Tout a commencé par une piètre contreperformance en Q1, samedi, lors de la séance de qualifications. 18e impuissant, Pérez n’avait plus comme espoir que de faire le spectacle à coup de dépassements dans le peloton ou d’attendre une hypothétique Voiture de Sécurité à un moment de course opportun pour espérer un beau résultat.

Au lieu de cela, un faux départ lui coûtant une pénalité de cinq secondes dans les stands, un rythme terme en queue de peloton et un accrochage avec Liam Lawson auront caractérisé le dimanche de Grand Prix de Pérez.

Les contre-performances du Mexicain sont d’autant plus remarquables que Max Verstappen réalise des performances de premier plan. Mais il pourrait aussi être dit que son absence est encore plus visible lorsque le triple Champion du monde connaît lui aussi un week-end difficile, et que Red Bull ne peut compter sur son second pilote pour sauver ce qui doit l’être, notamment dans l’optique du championnat du monde des constructeurs.

Horner perd lui aussi patience

C’est sans doute cette lassitude qui envahissait Christian Horner au moment de rencontrer la presse à Mexico. Après avoir ardemment défendu Max Verstappen et ses manœuvres face à Lando Norris, le contraste était particulièrement marqué lorsque le Britannique a convenu sans détours que de « difficiles décisions » allaient devoir être prises dans le clan Red Bull face à cette absence chronique de Pérez, quelles qu’en soient les raisons.

« Je pense que Checo, malheureusement, est parti en dehors de sa position sur la grille de départ, il a donc écopé d’une pénalité pour cela », a déclaré Horner. « Son premier tour était bon. Son départ était bon. Puis avec les dégâts qu’il a subis avec Liam, il a perdu environ 70 points de charge avec un trou dans le ponton latéral et la moitié du côté du plancher manquant. »

« Checo a encore passé un week-end horrible et il n’était pas question de manquer des points », a admis Horner lorsqu’il lui a été posé la question évidente de l’avenir du pilote. « Rien n’a fonctionné pour lui ce week-end. Il sait que la Formule 1 est un business basé sur les résultats et qu’inévitablement, lorsque vous n’êtes pas à la hauteur, les projecteurs sont braqués sur vous », a-t-il ajouté.

« La Formule 1 est une entreprise basée sur les résultats », a-t-il répété, « et quand quelqu’un n’est pas à la hauteur, il sera toujours examiné de près. En tant qu’équipe, nous devons faire en sorte que les deux voitures marquent des points. C’est la nature même de la Formule 1. »

« Prendre des décisions difficiles »

Interrogé sur la pression évidente qui pèse sur le Mexicain, il a répondu : « Elle est constante. Elle est toujours présente. Du point de vue de l’équipe, nous travaillons avec lui aussi dur que possible pour essayer de le soutenir », a-t-il ajouté, semblant réciter une ritournelle entendue inlassablement Grand Prix après Grand Prix. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions et nous continuerons à le faire au Brésil le week-end prochain, mais il y a un moment où l’on ne peut pas faire grand-chose. »

« Il y a un moment où il faut prendre des décisions difficiles », prévient-il cependant cette fois. « Nous sommes maintenant troisièmes du championnat des constructeurs. Notre détermination est d’essayer de retrouver une position gagnante, mais la tâche sera ardue au cours des quatre prochaines courses. »

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Horner contre-attaque et accuse la concurrence de vouloir “détourner l’attention”

Christian Horner s’est expliqué sur la fameuse polémique liée à un dispositif présent près du cockpit de la Red Bull permettant de régler sa hauteur de caisse.

Red Bull a abordé le week-end à Austin au cœur de la tourmente autour de cette affaire de réglage de hauteur de caisse. Oui, l’écurie a bien un dispositif permettant de régler la hauteur de la partie la plus avancée du plancher (‘T-tray’), mais elle se défend de l’avoir utilisé pour tricher.

En effet, la véritable question est la suivante : Est-ce que Red Bull a utilisé ce dispositif pour modifier sa hauteur de caisse sous parc fermé, ce qui est totalement interdit ? L’écurie championne du monde clame, elle, son innocence. 

Un porte-parole a ainsi indiqué que ce dispositif “est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”, avant de confirmer avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.

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Horner : Ce dispositif est présent “depuis plus de trois ans”

Christian Horner, le boss de Red Bull Racing, s’est ainsi exprimé sur cette affaire. Le Britannique a tout d’abord donné plus de détails sur le fameux “outil” présent sur la Red Bull.

“Chaque voiture est équipée d’un outil permettant d’ajuster le T-tray, ce que nous appelons l’avant du plancher, c’est-à-dire le T-tray, et le nôtre est situé à l’avant, devant le compartiment des pieds, depuis plus de trois ans, je crois”, a expliqué Horner à Sky Sports F1.

« Il faut enlever les pédales, les autres éléments et la tuyauterie pour pouvoir l’atteindre. C’est donc comme n’importe quel autre réglage sur la voiture. Il serait plus facile de régler l’arceau de sécurité arrière que d’accéder à ce composant.” 

Interrogé pour savoir pourquoi la FIA s’est penchée précisément sur le cas de la Red Bull, Horner accuse, sans la nommer, une écurie rivale.

“Je pense que l’un de nos rivaux s’est plaint, et c’est le travail de la FIA d’examiner ce genre de choses”, indique Horner. “Il figure sur la liste des composants open source. Il est donc accessible publiquement depuis, comme je l’ai dit, les trois dernières années. La FIA en est satisfaite. Je pense que c’est juste pour satisfaire une certaine paranoïa dans le paddock.”

“J’ai l’impression que c’est parfois pour détourner l’attention de ce qui se passe peut-être dans votre propre maison, puis parfois, vous essayez d’allumer un feu ailleurs.”

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Horner : “Je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi”

Amené à développer son propos, et plus particulièrement sur McLaren, Horner met en avant l’affaire de l’aileron arrière de l’écurie britannique.

“Il y a eu beaucoup de bruit à propos des ailerons arrière, et McLaren a dû changer son aileron arrière [jeudi].”

Ce à quoi Horner s’est vu répondre que McLaren avait indiqué que ce n’était pas le cas : “Oh vraiment, d’accord”, a rétorqué le directeur de l’écurie Red Bull. “Cela fait partie de la F1. Et je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi.”

Enfin, Horner a affirmé être “tout à fait à l’aise” concernant l’affaire du ‘T-tray’, mettant en avant les procédures de surveillance.

“Nous avons des caméras qui surveillent les voitures”, poursuit-il. “Nous avons des examinateurs et des témoins qui surveillent les voitures. Au cours des trois dernières années, notre voiture a fait l’objet de plus d’examens que n’importe quelle autre voiture dans la voie des stands. Nous sommes donc tout à fait à l’aise.”

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Horner sur le cas Pérez : Red Bull “ne peut pas se le permettre” 

Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.

Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.

L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.

Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.

Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.

Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.

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Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.

“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”

“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”

Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.

L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.

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Horner annonce que la stratège Hannah Schmitz va “monter en grade”

Après l’annonce du départ de plusieurs figures clés chez Red Bull, Christian Horner assure miser sur la promotion interne, soulignant par exemple l’opportunité que cela donne à Hannah Schmitz.

Red Bull connaît actuellement une période de bouleversement interne avec plusieurs départs de membres importants qui étaient présents depuis un long moment au sein de l’écurie.

Le plus emblématique étant évidemment celui d’Adrian Newey, directeur technique en chef, en partance vers Aston Martin. Mais ont suivi deux autres membres cruciaux à savoir Jonathan Wheatley, directeur de course qui rejoindra Audi, et Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, qui se dirigera vers McLaren.

“Jonathan est ici depuis longtemps et il a eu l’occasion de devenir directeur d’équipe”, analyse Horner, cité par Motorsport.com. “Il n’a pas eu cette opportunité ici, et son rôle devenait de plus en plus unidimensionnel dans la mesure où il n’était jamais là. Il était toujours sur un circuit. Il est passé à autre chose et cela a permis à d’autres de prendre naturellement le relais. Il faut savoir évoluer.”

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Le départ de Courtenay va bénéficier à Schmitz

Christian Horner a par ailleurs indiqué que le départ du responsable de la stratégie de course, Will Courtenay, permet de faire “monter en grade” Hannah Schmitz, stratège reconnue du paddock, ce qui réduit le risque de la voir partir vers la concurrence.

“C’est la même chose avec Will Courtenay et la stratégie”, poursuit Horner. “Il est ici depuis 20 ans. Nous avons évoqué d’autres rôles au sein du groupe. McLaren lui a proposé un rôle plus important avec un salaire très élevé, et à ce moment-là, vous devez dire : ‘Bonne chance. Allez-y’.”

“Mais en même temps, cela donne à Hannah Schmitz l’occasion de monter en grade, alors que si elle n’avait pas eu cette opportunité, elle aurait été une cible de choix pour quelqu’un. Dans toute organisation, il y a des évolutions. Nous avons eu moins de 5 % de rotation, ce qui explique la grande loyauté de l’équipe.”

Hannah Schmitz, élément clé dans plusieurs stratégies gagnantes chez Red Bull, avait notamment été mise en avant lors du Grand Prix du Brésil en 2019, où elle avait pris la décision de faire arrêter Max Verstappen, futur vainqueur, une troisième fois.

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Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner” 

Helmut Marko s’est exprimé sur le renforcement du pouvoir de Christian Horner chez Red Bull qui, selon ses propos, a tout simplement remplacé le co-fondateur de la marque aux taureaux, Dietrich Mateschitz, suite à son décès.

Il y a deux ans, Red Bull perdait son co-fondateur Dietrich Mateschitz, bouleversant ainsi la dynamique interne de l’écurie F1.

Dans les mois qui ont suivi ce décès, la situation chez Red Bull était paradoxale avec d’un côté, une outrageuse domination de Max Verstappen en piste, et de l’autre, une lutte de pouvoir en interne.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a ainsi déclaré que c’est Christian Horner lui-même qui avait remplacé Mateschitz, soulignant par ailleurs que les “turbulences” liées à l’affaire Horner en début de saison, n’avaient “certainement pas aidé” l’écurie.

Alors que l’équipe autrichienne vacillait, Helmut Marko affirme également que Red Bull s’est mis d’accord pour s’aligner vers l’objectif de remporter le championnat.

“2024 a tout de même démarré avec beaucoup de succès”, a indiqué Helmut Marko à Motorsport-Magazin. “Entre-temps, il y a eu des turbulences autour de Christian Horner. Je dirais que ces turbulences ont été réglées.”

“Nous nous sommes assis ensemble et avons dit que nous voulions gagner ce championnat. Par conséquent, nous devons faire de notre mieux pour atteindre cet objectif.”

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Marko : “Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure

Marko a par ailleurs avoué que la prise de pouvoir en interne d’Horner avait eu un impact sur la structure.

“Dietrich Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure”, ajoute Marko. “Horner vient d’endosser plusieurs rôles, mais lorsqu’une personnalité aussi exceptionnelle disparaît, il y a un grand changement dans l’ensemble.”

“L’histoire avec Horner n’a certainement pas aidé. Mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions travailler ensemble. Pour obtenir une voiture gagnante et garder Max.”

Alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer, Red Bull pointe désormais à 41 points de McLaren, leader du Championnat constructeurs.

Chez les pilotes, Max Verstappen permet à son écurie d’encore croire à ses chances pour décrocher un titre mondial en 2024. Le Néerlandais possède, en effet, encore 52 points d’avance sur son rival Lando Norris.

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Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.

Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.

Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.

Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.

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La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année

Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus. 

“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”

“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”

Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025. 

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Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.

Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.

En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.

Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.

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Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?

Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”

Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.

Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”

Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.

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Jos Verstappen : “Trop de personnes” quittent Red Bull

Après l’annonce d’un nouveau départ d’un membre important de l’écurie Red Bull la semaine passée, le père de Max Verstappen, Jos, tire à nouveau la sonnette d’alarme.

Dès le début de saison, Jos Verstappen avait publiquement critiqué la situation chez Red Bull et plus particulièrement celle de Christian Horner, étant accusé de comportement inapproprié par une employée.

Mais après les annonces successives des départs d’Adrian Newey (directeur technique en chef), de Jonathan Wheatley (directeur sportif) ou encore de Will Courtenay (responsable de la stratégie de course), c’est un Jos Verstappen mécontent qui s’est de nouveau exprimé.

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“Je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon”

C’est ce dont j’avais prévenu”, a-t-il déclaré à Motorsport.com. “L’équipe a ensuite dit : ‘Oh, ce n’est pas grave, nous avons quelqu’un d’autre [pour ce poste]’.

Mais c’est trop de personnes maintenant [qui partent]. Et Max reçoit des questions à ce sujet à chaque fois. Alors oui, je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon.

L’inquiétude grandit donc dans le clan Verstappen dans un contexte où Red Bull régresse clairement en piste (aucune victoire sur les huit derniers Grands Prix) et où McLaren est devenue la première force du plateau, ayant pris la tête du championnat constructeurs.

Il est également important de rappeler que ces déclarations faites par Jos Verstappen interviennent alors que Mercedes et plus particulièrement Toto Wolff ont montré leur intérêt pour faire venir le triple champion du monde néerlandais chez les Flèches d’Argent dans un avenir pas si lointain.

Dans cette situation, Max Verstappen doit lui se concentrer pour aller chercher un quatrième titre consécutif, possédant encore 52 points d’avance sur Lando Norris avec six Grands Prix restants en 2024.

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Horner affirme avoir sauvé la place de Ricciardo plus tôt cette saison

Alors que Daniel Ricciardo a perdu son baquet chez Racing Bulls au profit de Liam Lawson après Singapour, Christian Horner a affirmé que l’Australien aurait pu être remplacé dès le mois de juin.

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo quelques jours après l’annonce officielle. Le Britannique estime ainsi que “le manque de régularité” lui a coûté sa place chez VCARB prenant en exemple le Grand Prix de Miami.

Miami a été un week-end en deux parties”, a expliqué Horner au podcast F1 Nation. “Le vendredi et le samedi matin étaient fantastiques [4e des qualifs sprint et de la course sprint, ndlr], et on aurait dit le Daniel d’antan se défendant contre des Ferrari.

Mais le samedi après-midi et le dimanche ont été désastreux [18e temps en qualifs et 15e en course après être parti dernier, ndlr]. Vous savez, même autour de Barcelone, Helmut [Marko] voulait qu’il quitte la voiture, et il y avait déjà beaucoup de pression sur lui. 

Mais quand nous sommes arrivés à Montréal, c’est en fait ce bon vieux Jacques Villeneuve qui l’a bien remonté en le critiquant. Ça l’a vraiment stimulé, parce que la façon dont il a conduit la voiture ce week-end-là, il l’a prise par la peau du cou et il a fait un très bon week-end de course [5e en qualifs et 8e en course, ndlr]. Je lui ai dit d’appeler Jacques à chaque Grand Prix pour le reste de l’année, parce que quoi qu’il ait dit, ça a vraiment marché.”

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Horner a permis à Ricciardo de ne pas se faire virer après Barcelone

Questionné sur la différence de traitement entre un Ricciardo finalement viré, et un Sergio Pérez conservé au sein de l’écurie mère malgré ses difficultés, Christian Horner affirme qu’il a permis à l’Australien de conserver son baquet après le Grand Prix d’Espagne, en juin dernier.

J’ai fait de mon mieux pour lui offrir le plus de temps possible dans la voiture afin de lui permettre de se montrer à la hauteur”, a indiqué Horner. “Sinon, il serait sorti de la voiture après Barcelone. Et je pense que tous les pilotes sont sous pression. Mais la raison pour laquelle Daniel était dans cette voiture était de se remettre en position d’être là pour ramasser les morceaux si Checo n’était pas à la hauteur.”

“Et le problème, c’est qu’ils ont tous les deux eu des problèmes de forme à différents moments. Checo a commencé la saison très bien, très fort, et Daniel avait des difficultés. Et puis, évidemment, au fur et à mesure que Checo perdait la forme, Daniel la retrouvait un peu. Mais cela n’a jamais été assez convaincant pour dire que nous devrions échanger les deux pilotes.”

Le boss de l’écurie Red Bull a même sous-entendu que Ricciardo pourrait être rappelé dans certaines circonstances qui paraissent toutefois hautement improbables.

Nous avons été très clairs sur le fait que nous voulions qu’il reste en tant qu’ambassadeur de l’équipe”, a ajouté Horner. “Et bien sûr, on ne sait jamais vraiment. Je veux dire, si Liam [Lawson] ne fait pas le travail, si Checo ne fait pas le travail, nous savons quelles sont les capacités de Daniel.”

Écarté de chez Racing Bulls après Singapour, Daniel Ricciardo a très probablement dit adieu à la F1 après avoir disputé 257 Grands Prix entre 2011 et 2024, et remporté huit victoires.

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Horner place déjà Perez sous pression à la veille de la saison 2024 de F1

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a une fois de plus insisté sur le fait que son équipe se trouve dans une position de luxe quant au choix du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, alors que le contrat du Néerlandais court jusqu’en 2028.

Avec Max Verstappen « bloqué » jusqu’en 2028, l’équipe Red Bull n’a besoin de se concentrer que sur le contrat de Sergio Perez pour l’an prochain – ce dernier arrivant à son terme à la fin de la saison 2024. L’écurie de Milton Keynes a bien évidemment la possibilité de conserver le Mexicain qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2023, mais Christian Horner a insisté sur le fait que rien n’est acquis pour Perez qui devra une nouvelle fois prouver qu’il mérite sa place cette année.

« La position dans laquelle nous nous trouvons fait que nous ne sommes pas pressés. Nous avons beaucoup d’options. » insiste Christian Horner dans un entretien accordé au site de la F1.

« Le baquet de Checo [Perez] est en jeu. Nous le soutenons, c’est notre pilote 2024. S’il fait un excellent travail cette année, il n’y a aucune raison que nous ne le prolongeons pas en 2025. Mais cela dépendra de ce qu’il réalisera durant une grande partie de la saison. »

« En ce qui concerne les délais, nous avons des options en coulisses. Nous avons également beaucoup d’intérêts provenant de l’extérieur de l’équipe. Donc, tant que la voiture est compétitive, elle vous place dans une position de luxe et vous pouvez prendre votre temps pour examiner à quoi ressemblent toutes vos options. »

Bien qu’il admet qu’être le coéquipier de Max Verstappen « est extrêmement difficile », Horner insiste cependant sur le fait que Red Bull a besoin d’avoir ses deux voitures dans les points lors de chaque week-end de Grand Prix pour espérer aller décrocher un autre titre mondial. Le Britannique place donc une fois de plus Sergio Perez sous pression.

« A mesure que le peloton converge, il est inévitable que vous souhaitez avoir vos deux voitures aussi proches que possible. » a ajouté Horner.

« Checo a été très fort en termes de rythme de course à plusieurs reprises. C’est sa performance en qualifications qui est le domaine sur lequel il doit se concentrer cet hiver. Il en est parfaitement conscient, il doit augmenter sa moyenne en qualifications pour ne pas avoir à chaque fois besoin de revenir de loin [sur la grille]. »

« C’est [les qualifications] un domaine sur lequel il va se concentrer dur, car il sait que c’est quelque chose qui est crucial pour lui cette année. »

Concrètement, les options dont dispose Red Bull pour remplacer Sergio Perez à partir de 2025 sont nombreuses avec Daniel Ricciardo, Liam Lawson, Yuki Tsunoda ou encore un autre pilote de la grille dont le contrat arrive à son terme fin 2024. 

Horner veut garder Perez en 2025, mais tout dépendra de ses performances

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait qu’il souhaite conserver Sergio Perez après la saison 2024 de Formule 1, mais que cette décision dépendra évidemment des performances du Mexicain cette année.

Sergio Perez entame en 2024 sa dernière année de contrat avec Red Bull et le Mexicain – qui a terminé deuxième du championnat du monde l’an dernier avec 290 points de retard sur son coéquipier max Verstappen – sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur s’il souhaite conserver son baquet au sein de l’écurie la plus dominante de la grille depuis deux saisons. 

Interrogé sur l’avenir de Sergio Perez au sein de l’équipe Red Bull, Christian Horner n’hésite pas à placer le Mexicain sous pression alors que la campagne 2024 n’a pas encore débuté.

« 2024 sera une grande année parce que de nombreux contrats de pilotes touchent à leur fin. Nous avons de grands talents dans notre propre écurie, bien sûr, mais la voiture est très attractive pour que d’autres pilotes veuillent nous rejoindre. » admet Christian Horner à Sky Sports.

La Red Bull étant la meilleure monoplace de la grille depuis deux saisons maintenant, il est tout à fait naturel que certains pilotes dont le contrat arrive à terme à la fin de la campagne 2024 contactent Christian Horner pour tenter leur chance. Lorsqu’on lui demande justement si des pilotes l’ont déjà contacté, le britannique a répondu : « Il y a eu un peu de cela, mais il n’y a aucune garantie de quoi que ce soit. »

« Checo [Sergio Perez] est notre pilote. S’il réussit, nous le garderons. Je veux le garder pour 2025, mais tout dépend de ses performances par rapport à son coéquipier. Checo est un pilote très compétent et être le coéquipier de Max est un travail très difficile. » a ajouté Horner.

En 2024, Sergio Perez débutera sa quatrième saison chez Red Bull. Le Mexicain a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes en 2021, puis troisième en 2022 et deuxième en 2023. 

Horner : Verstappen a été « blessé » par le revers de Singapour

Le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que le fait de ne pas avoir remporté le Grand Prix de Singapour en 2023 a tellement « blessé » Max Verstappen que la détermination du Néerlandais a été décuplée lors de la course suivante au Japon.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté 21 des 22 courses disputées tout au long de la saison avec dix-neuf victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. Seul le Grand Prix de Singapour a été remporté par un pilote non Red Bull [Carlos Sainz de chez Ferrari], notamment parce que l’écurie de Milton Keynes est arrivée dans la Cité Etat avec une monoplace mal configurée, ce qui n’a pas permis à l’un de ses pilotes de décrocher la pole position sur un tracé urbain où les dépassements sont compliqués.

« Je pense que cette course correspondait à la réalité, et je pense que très souvent, nous avons fait paraître la victoire facile cette année. » a déclaré Christian Horner, cité par Racer.

« Gagner n’est jamais facile. Et je pense que cette course [le GP de Singapour] m’a bien fait comprendre que si vous ratez l’objectif, les marges sont faibles. »

« Je pense qu’en termes de configuration, nos outils de simulation nous avaient guidés, et cela n’a tout simplement pas fonctionné sur ce circuit ce jour-là, en particulier lors des qualifications. Pendant la course, le rythme a commencé à revenir, mais je pense que nous avions su ce que nous savions après l’épreuve avant l’épreuve, nous aurions été dans une position beaucoup plus compétitive. »

« Ce qui a été le plus intéressant pour moi lors de cet événement, c’était de voir à quel point…ce n’était pas de la frustration, mais à quel point cela a blessé Max [Verstappen] de ne pas gagner cet événement. Au moment où il est arrivé au Japon [la course suivante], il était tellement motivé – probablement le plus motivé que j’ai pu voir ces dernières années – pour poser ses jalons à Suzuka. »

« J’ai voyagé avec lui de Tokyo à Suzuka et il a dit : ‘je vais gagner cette course avec 20 secondes d’avance’. Son tout premier tour en essais libres sur un train de pneus Durs était tout simplement époustouflant, il était 2,5 secondes plus rapide que n’importe qui d’autre. Je pense que son premier tour lancé l’aurait placé troisième dans cette séance. »

« Ce fut une performance folle tout le week-end et il a gagné la course avec 19,4 secondes. Je lui ai dit – alors que nous avons gagné le championnat constructeurs ce jour-là : ‘tu as presque atteint les 20 secondes’. Il a dit : ‘j’avais un drapeau bleu, cela m’a coûté la moitié d’une seconde dans le dernier tour’. »

« Honnêtement, ce fut l’une des performances les plus fortes que j’ai jamais vues ce week-end de la part d’un pilote. Cela a été une énorme année. Quand on revient sur cette saison, je pense en particulier à Max, parce qu’à travers les différents défis des différents circuits ou conditions, il a été tout simplement phénoménal cette année. »

Christian Horner ne compte pas lâcher son équipe en 2024

Christian Horner, le team principal de Red Bull Racing, n’a pas l’intention de laisser son équipe seule la saison prochaine, lui qui n’a jamais raté une seule course depuis 2005 – date à laquelle il a accepté de diriger l’écurie désormais six fois championne du monde de F1.

Toujours présent sur le muret des stands auprès de son équipe depuis ses débuts en tant que team principal, le Britannique compte bien continuer à se déplacer sur tous les Grands Prix de la saison 2024, même s’il admet volontiers que le calendrier le plus chargé de l’histoire de la Formule 1 avec ses 24 courses au programme sera encore « plus difficile » qu’en 2023.

« Quitter la maison et la famille est toujours difficile pour quiconque voyage beaucoup. 2023 a été un calendrier difficile, mais 2024 le sera encore plus, avec encore plus de courses. » souligne Christian Horner dans un entretien accordé à Sky Sports.

« Le moment le plus important est celui où vous êtes à la maison avec votre famille. Vous laissez votre téléphone sur le buffet. J’ai une jeune famille, et ce temps est très précieux. » ajoute Horner, qui a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique par le roi Charles III.

« J’essaie de faire en sorte [de gérer l’école]. Si je peux revenir un dimanche soir pour emmener les enfants à l’école le lundi matin [Horner est père de deux enfants], c’est la normalité. »

« Pendant 52 semaines par an, je suis PDG d’une entreprise technologique hautement performante avec Red Bull Racing, Red Bull PowerTrains et Red Bull Advanced Technology. Si je ne suis pas sur le circuit, je suis à l’usine du lundi au vendredi. En tant que directeur d’équipe, j’assiste à chaque course. »

« J’ai assisté à tous les Grands Prix auxquels Red Bull a participé depuis 2005. Les gens ont besoin de voir le patron. Ne pas assister aux courses, ce serait un peu comme un Alex Fergusson (ancien entraîneur de Manchester) qui ne va pas à un match de football. »

Red Bull s’attend à avoir de la concurrence en 2024

En 2024, l’équipe Red Bull tentera de décrocher un septième titre mondial au championnat du monde des constructeurs après une saison 2023 dominante avec pas moins de 21 victoires en 22 courses.

Mais lorsqu’on demande à Christian Horner s’il pense que son équipe sera en mesure de conserver son avance sur le reste de la grille cette saison, le Britannique a répondu : « Avec la réglementation stable, nous aurons de toute façon des rendements décroissants. »

« Nous sommes déjà probablement plus proches du sommet de la courbe de développement. Nous nous attendons à ce que Ferrari, Mercedes ou même Aston Martin soient des prétendants l’année prochaine. » conclut Horner.

Le patron de Red Bull F1, Christian Horner, honoré par le roi Charles III

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing en Formule 1, Christian Horner, a été élevé par le roi Charles III au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique pour ses réalisations en F1 et son impact au sein de l’industrie du sport automobile dans sa carrière.

Christian Horner – âgé de 50 ans – est à la tête de l’équipe Red Bull en Formule 1 depuis les débuts de l’écurie en 2005 et peut se targuer d’avoir remporté avec son équipe 113 victoires, 264 podiums, six championnats du monde constructeurs et sept titres des pilotes jusqu’à présent.

Déjà nommé Officier de l’Empire britannique en 2013, après avoir remporté successivement quatre titres mondiaux pilotes et constructeurs, cette dernière distinction fait de lui un Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique.

Commentant cette distinction, Christian Horner a déclaré : « C’était une distinction inattendue il y a dix ans de recevoir un OBE et je suis profondément reconnaissant et honoré de recevoir ce deuxième prix – un CBE. »

« C’est un grand privilège de diriger et de travailler aux côtés d’une équipe aussi phénoménale que Red Bull Racing et également de travailler dans une industrie qui contribue à l’économie du Royaume-Uni. »

« Je suis extrêmement fier de ce que nous avons accompli avec Red Bull en Formule 1 et dans le domaine plus large de la haute technologie et je suis extrêmement honoré d’être reconnu pour cet effort. »