Fernando Alonso défend son niveau de performance après un nouveau revers à Monaco

Fernando Alonso a vigoureusement défendu son niveau de performance après un nouveau zéro pointé en Grand Prix en 2025, cette fois-ci à Monaco.

Le pilote Aston Martin a vu ses espoirs s’envoler peu après la mi-course, contraint de retirer sa monoplace sur problème de groupe motopropulseur. Ce nouvel incident prolonge une série difficile pour l’Espagnol, qui reste l’un des quatre pilotes encore à zéro point au championnat avant la manche suivante, disputée à domicile le week-end prochain à Barcelone.

« Je suis à un très haut niveau », a insisté Alonso après le Grand Prix de Monaco. « Évidemment, on ne doute jamais de soi quand on est pilote de Formule 1. Mais il est vrai que de temps en temps, un bon résultat est toujours le bienvenu.Cela vous donne le sourire. Vous allez à la salle de sport le lendemain et vous êtes un peu plus motivé, vous avez de bonnes nouvelles. Dans mon cas, il n’y a pas de bonnes nouvelles. Je dois donc continuer à aller à la salle de sport demain matin. Je dois continuer à bien performer et c’est ce que je fais. Monaco est un endroit très spécial, très particulier. Les tours de qualification sont incroyables. Les tours en course sont bons, même sans le système DRS. Si je n’avais pas marqué de points à cause d’un rythme lent, de contacts avec d’autres voitures, d’un accrochage avec le mur ou de mes propres erreurs, je serais très frustré. Mais je ressens le contraire ; j’ai l’impression d’être à un très haut niveau. Je suis donc détendu et j’attends une opportunité. »

On a demandé à Alonso s’il était impatient de voir les choses changer rapidement chez Aston Martin, notamment avec la nouvelle réglementation et l’arrivée d’Adrian Newey dans l’écurie. 

« Eh bien, pour être honnête, je serai heureux si tout se passe comme ça toute la saison et que je gagne en Australie l’année prochaine », a-t-il répondu. « Pour moi, cela ne change pas grand-chose de terminer 8e à Barcelone ou au Canada et de marquer 8 points cette année ou 22. L’année prochaine, avec le changement de réglementation, nous espérons vraiment être en mesure de nous battre pour le championnat. Je suis donc heureux d’accumuler tous les abandons cette année. »

 

Toto Wolff révèle le SMS d’excuse de James Vowles après la stratégie controversée de Williams à Monaco

Toto Wolff a révélé avoir reçu un message de James Vowles, directeur de l’écurie Williams, durant le Grand Prix de Monaco, s’excusant pour la stratégie adoptée par son équipe.

Williams a orchestré une manœuvre tactique controversée afin de permettre à ses deux pilotes, Alex Albon et Carlos Sainz, de terminer dans les points. En ralentissant volontairement le rythme pour créer un écart suffisant derrière George Russell et Kimi Antonelli, les deux pilotes de la FW47 ont pu effectuer leurs deux arrêts obligatoires sans perdre leur position dans le top 10, conformément à la nouvelle réglementation imposant deux passages aux stands.

James Vowles a reconnu que cette approche n’était pas idéale et a exprimé ses regrets à Wolff, soulignant toutefois qu’elle résultait directement des nouvelles règles de course et d’un jeu d’équipe amorcé par les Racing Bulls, forçant les autres à réagir.

« Je suis désolé. Nous n’avions pas le choix compte tenu de ce qui s’était passé devant », a déclaré Wolff, lisant à haute voix le message envoyé par Vowles. « J’ai répondu : ‘Nous savons’ », a expliqué le directeur de l’écurie Mercedes.

Bien que l’après-midi ait été frustrant pour Wolff, le directeur d’écurie a insisté sur le fait que son homologue chez Williams n’avait fait que ce qu’il « devait faire » pour assurer un double résultat dans les points.

« James fait partie de mon équipe, et je ne veux pas paraître condescendant, car il fait carrière en tant que directeur d’écurie et il s’en sort très bien », a répondu l’Autrichien lorsqu’on lui a demandé s’il appréciait que Vowles ait pris contact avec lui. « Il devait le faire, vous savez, ce sont deux voitures dans les points, et je pense que tout a commencé quand les RB [Racing Bulls] nous ont repoussés, et c’est ce qu’il devait faire. »

Monaco : le retour d’Adrian Newey et son carnet dans le paddock

Adrian Newey a fait sa première apparition dans le paddock de F1 avec Aston Martin lors du Grand Prix de Monaco 2025.

Adrian Newey, le plus célèbre concepteur de Formule 1 moderne, avait affiché sur son calendrier le GP de Monaco 2025 comme son premier week-end de course avec Aston Martin. Après deux mois de travail intense au nouveau siège de l’équipe à Silverstone, le génie britannique a fait sa première apparition dans le paddock, un carnet à la main, un objet devenu aussi emblématique que ses voitures championnes.

Le carnet d’idées : croquis, réflexions et pure créativité

Newey est connu pour son approche pratique du design. Alors que le monde de l’ingénierie automobile est dominé par les logiciels de visualisation 3D et la modélisation paramétrique, il continue de préférer le papier, le crayon et les feuilles A4 éparpillées dans son légendaire carnet.

« Mon carnet ne contient pas grand-chose, c’est juste un réceptacle pour des feuilles volantes où je note des idées et des croquis », a-t-il déclaré lors de sa première interview officielle avec Aston Martin. « C’est un moyen de capturer immédiatement chaque pensée. La plupart de ces dessins sont incompréhensibles pour tout le monde. Parfois même pour moi ! »

Pour Adrian Newey, le processus créatif est instantané : une idée doit être capturée dès qu’elle naît. Ce n’est pas un hasard si on le voit souvent au bord de la piste pendant les week-ends de course, en train d’esquisser des concepts qui deviendront plus tard des solutions concrètes. « Si j’ai un dessin avec 100 lignes, j’en ai probablement dessiné 200 et en ai effacé la moitié pour arriver à ce résultat », explique-t-il.

Adrian Newey a fait ses débuts avec Aston Martin à Monaco au bord de la piste pour écouter Fernando Alonso et Lance Stroll. Malgré son rôle central dans le développement de la voiture 2026, Adrian Newey a choisi Monaco comme lieu idéal pour commencer à observer de près ses nouveaux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll. Le dialogue avec les pilotes est en effet un élément essentiel de sa méthode de conception : « Les pilotes sont fondamentaux. Ils traduisent leurs sensations en commentaires qui alimentent le développement. Il faut se mettre dans leur tête, car parfois ils adaptent leur style de conduite pour compenser les limites de la voiture, sans même s’en rendre compte. »

Un esprit créatif dans un monde hyper-numérique

Adrian Newey reste une figure fascinante dans un paddock de plus en plus numérisé. Sa façon de considérer la voiture comme un tout organique et unifié, une philosophie mûrie au fil de décennies passées à dessiner à la main chaque composant, le distingue des autres. C’est une approche qui a permis à des voitures dominantes de s’imposer pendant cinq décennies, de Williams à Red Bull, en passant par McLaren. Avec sa première présence officielle à un Grand Prix avec Aston Martin, la Formule 1 a donc retrouvé Newey dans le paddock, armé de son carnet, prêt à capturer de nouvelles idées depuis les murs des stands de Monte-Carlo.

Toto Wolff appelle à une nouvelle réflexion réglementaire pour le GP de Monaco

Le patron de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a appelé la Formule 1 à envisager de nouveaux ajustements réglementaires pour le Grand Prix de Monaco, après les controverses survenues lors de l’édition 2025.

Cette année, la F1 a introduit pour la première fois l’obligation pour tous les pilotes d’effectuer deux arrêts au stand, dans le but de dynamiser une course historiquement peu propice aux dépassements. Mais cette règle a suscité des stratégies inattendues : les équipes Racing Bulls et Williams ont notamment été accusées d’avoir demandé à l’un de leurs pilotes de ralentir volontairement pour créer une fenêtre stratégique favorable à leur coéquipier, en lice pour les points.

Face à cette utilisation tactique des nouvelles règles, Wolff a suggéré que le règlement soit de nouveau examiné pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Il a notamment évoqué l’idée de restreindre davantage la liberté d’action des pilotes en matière de rythme de course, afin de préserver l’intégrité de la compétition.

Le débat est désormais ouvert au sein du paddock, alors que les responsables de la discipline évaluent l’impact réel de la règle des deux arrêts sur le spectacle et l’équité sportive à Monaco.

« Même s’il s’agissait d’une course sans arrêt et que nous faisions du slalom le dimanche, cela resterait un circuit exceptionnel », a déclaré Wolff. « C’est la qualif du samedi qui compte. Je pense que nous pourrions envisager de créer des règles spécifiques à Monaco, avec une limite maximale de ralentissement. On ne peut pas retenir des pilotes ainsi. On peut dire qu’on ne peut pas rouler plus lentement que x secondes derrière les leaders, ce qui créera probablement une impression de course un peu plus serrée.
Est-ce que cela améliore les dépassements ? Je ne pense pas que ce soit faisable. »

Wolff a également évoqué l’idée de modifier le tracé du circuit, tout en reconnaissant les défis posés par l’environnement proche.
« Nous devons discuter avec l’ACM (Automobile Club de Monaco) pour voir s’il y a quelque chose que nous pouvons changer sur le tracé », a ajouté le directeur de l’écurie Mercedes. « C’est difficile dans une ville. Nous sommes limités par la montagne et la mer. Mais je vois les aspects positifs. »

Mohammed Ben Sulayem confirme sa candidature à un second mandat à la tête de la FIA

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a officialisé son intention de briguer un second mandat à la tête de l’instance dirigeante du sport automobile, alors que se profile une éventuelle candidature concurrente de Carlos Sainz Sr.

Élu en décembre 2021 pour succéder à Jean Todt, Ben Sulayem était pressenti pour poursuivre son mandat au-delà de 2025. Il a désormais confirmé sa volonté de se représenter lors de l’élection prévue en décembre prochain, affirmant que davantage de temps était nécessaire pour concrétiser les réformes et objectifs qu’il s’est fixés dans le monde du sport automobile.

Cette annonce intervient dans un contexte où l’Espagnol Carlos Sainz Sr., champion du monde de rallye et père du pilote Ferrari, a récemment indiqué réfléchir à une potentielle candidature, ajoutant une nouvelle dimension à la course à la présidence de la FIA.

« Ai-je besoin de plus de temps ? Oui. Cela a-t-il été facile ? Jamais. Cela a-t-il été agréable ? Parfois », a déclaré l’Émirati à Reuters. « Je vais donc me présenter. J’ai consulté la plupart des membres. Je leur ai parlé. »

Ben Sulayem a ajouté qu’il souhaitait « continuer à développer le sport automobile. Rendre la FIA de plus en plus forte. C’est mon ambition et c’est ce que je vais faire. »

Aucun parti officiel n’a déclaré son intention de se présenter contre Ben Sulayem, l’intérêt de Sainz étant le premier signe qu’il pourrait y avoir un parti adverse. Sainz Sr a rejeté l’idée que sa candidature créerait un conflit d’intérêts avec son fils qui court en F1 avec Williams. Ben Sulayem a déclaré que cette question devait être examinée par les autres parties, suggérant qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que le double champion du monde des rallyes se présente contre lui.

« Qu’il se présente. C’est la démocratie », a-t-il conclu.

La FIA se targue publiquement de ses résultats financiers

La FIA s’est dite « fière » d’annoncer ses meilleurs résultats financiers depuis près d’une décennie.

En 2024, la Fédération a enregistré un résultat d’exploitation de 4,7 millions d’euros, le premier résultat positif depuis 2018. Ce redressement financier « a été rendu possible grâce à l’action du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui, après avoir hérité d’une perte de 24 millions d’euros en 2021, a travaillé en étroite collaboration avec son équipe de direction pour mettre en œuvre une transformation à l’échelle de la fédération : un nouveau modèle de pilotage financier, un contrôle budgétaire renforcé et une plus grande transparance », assure le communiqué officiel de la Fédération Internationale de l’Automobile. Résultat : un nouveau modèle de pilotage financier, un contrôle budgétaire renforcé et « une plus grande transparence ». Cette nouvelle solidité financière soutient la mission de la FIA, qui consiste à promouvoir le progrès, l’innovation et l’impact positif à travers le monde pour ses clubs membres, et à assurer un avenir radieux à la fédération. 

Le résultat d’exploitation de 4,7 millions d’euros marque une forte amélioration par rapport à 2023, avec une croissance du résultat d’exploitation de +26,7 millions d’euros, soit +17 % en glissement annuel. La FIA n’a aucune dette financière à la fin de l’exercice 2024 et affiche un ratio de fonds propres sain de 45 %.

L’équipe de direction actuelle a travaillé sans relâche depuis 2021 pour améliorer ses systèmes, ses contrôles et ses processus internes. Elle a considérablement renforcé le contrôle et l’automatisation des achats, mis en place un reporting interne trimestriel et établi un modèle de pilotage financier qui permet une prise de décision efficace au sein de la direction. Ce modèle a permis d’améliorer le contrôle budgétaire et a permis à la FIA de revoir sa tarification et de réaffecter ses ressources afin de mieux poursuivre ses priorités stratégiques dans le domaine du sport automobile et de la mobilité.

Le renforcement de la santé financière de la FIA permet à l’organisation de sortir d’une période de cinq années marquées par des pertes d’exploitation substantielles, et lui permet ainsi de fournir un service de classe mondiale à ses 245 clubs membres à travers le monde, ainsi que de réinvestir dans les sept championnats du monde qu’elle gouverne. La FIA, qui est une organisation à but non lucratif, est bien placée pour continuer à poursuivre ses objectifs fondamentaux, tels que le renforcement de la participation populaire au sport automobile et la promotion du développement durable à tous les niveaux.

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a déclaré : « Lors de mon élection à la présidence de la FIA, je me suis engagé à garantir la rentabilité de ses activités. Aujourd’hui, je suis extrêmement fier de montrer que nous avons atteint cet objectif, en enregistrant les meilleurs résultats financiers depuis huit ans. L’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de la santé financière de la FIA était au cœur de mon programme électoral, et je continuerai à travailler avec toutes les parties prenantes internes et externes afin d’apporter des changements positifs au sein de la FIA, dans le but d’obtenir de meilleurs résultats pour nos clubs membres, nos collaborateurs et pour tous. »

Christian Horner propose des changements pour améliorer le tracé de Monaco 

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, s’est exprimé après le Grand Prix de Monaco sur le spectacle proposé et les solutions à mettre en place pour l’améliorer.

Horner s’est plaint de ne « pas avoir vu un seul dépassement » ce dimanche à Monaco. Pour pallier ce traditionnel problème lié à l’impossibilité de dépasser, le Britannique propose des endroits où il pourrait y avoir une plus longue zone de freinage.

« Je ne pense pas avoir vu un seul dépassement pendant la course », a indiqué Horner. « Nous devrions donc vraiment étudier la possibilité de créer une zone de freinage un peu plus longue, soit à la sortie du tunnel, soit dans le virage numéro un, s’il y a un moyen de le faire. Les voitures sont tellement grandes maintenant qu’il est impossible de se placer à côté. »

« Je pense qu’en fin de compte, tout doit évoluer avec le temps. C’est un circuit emblématique et historique, mais si vous regardez comment Monaco a changé, combien de terrain ils ont gagné sur la mer en 72 ans, je ne pense pas qu’il faille en faire trop. Il suffit qu’il y ait un endroit où l’on puisse dépasser, et tout le monde sait en venant ici que la course est pratiquement jouée dès la veille. Nous avons introduit une autre dynamique avec les arrêts aux stands, qui finalement, pour les dix premiers, à part les abandons, n’ont pas vraiment changé les positions. »

« Je pense que ces voitures sont tout simplement trop grandes pour ce circuit, on peut à peine les mettre côte à côte, c’est Monaco », a ajouté Horner. « Nous le savons, nous voulons tous être ici, nous sommes ici parce que c’est Monaco et pour le prestige et le cachet qui vont avec, mais tout doit évoluer avec le temps à un moment donné. Les commissaires sont fantastiques ici, ils organisent un événement formidable. Ce serait vraiment cool d’avoir au moins une zone où il y aurait une possibilité de dépassement, car même en Formule 2 et dans les courses de support, c’est très similaire. »

Verstappen propose de pouvoir « lancer des bananes » pour améliorer le spectacle à Monaco

Alors que le Grand Prix de Monaco a une nouvelle fois montré qu’il était presque impossible de passer à la régulière, Max Verstappen s’en est amusé après l’arrivée.

Verstappen a terminé quatrième dans les rues de Monaco après avoir tenté une stratégie agressive attendant le plus longtemps possible en tête de course pour qu’un drapeau rouge soit éventuellement déployé.

Le quadruple Champion du monde est par ailleurs revenu sur la règle des deux arrêts obligatoires et l’impossibilité de dépasser à Monaco affirmant qu’il est juste possible de passer une monoplace d’une autre catégorie.

« On ne peut pas courir ici de toute façon, donc peu importe ce que l’on fait », a indiqué Max Verstappen à Sky Sports. « Un arrêt, dix arrêts. Même à la fin, j’étais en tête, mais mes pneus étaient complètement usés, et on ne peut toujours pas dépasser. Je pense qu’aujourd’hui, avec une F1, on peut juste dépasser une Formule 2 ici ».

Interrogé sur une possible solution pour améliorer le spectacle à Monaco, Max Verstappen a préféré ironiser. 

« Je ne sais pas. Mais honnêtement, on était presque en train de jouer à Mario Kart, et ensuite on aurait dû installer des pièces sur la voiture. On pourrait peut-être lancer des bananes. Je ne sais pas, une surface glissante ou quelque chose comme ça ! »

« J’avais un gros écart derrière moi, donc comme je l’ai dit, je pense que j’aurais pu faire quatre arrêts et rester à la même position », a ajouté Verstappen. « Mais c’est Monaco. Les qualifications sont super importantes. Normalement, quand rien de grave ne se passe, bien sûr, on n’avance pas vraiment, et si on fait des arrêts aux stands normaux, on conserve sa position, et c’est exactement ce qui s’est passé aujourd’hui. Je ne pense pas non plus que nous avions le rythme pour lutter contre les pilotes devant, car chaque fois que j’essayais de rester avec eux, mes pneus s’usaient un peu trop et grainaient un peu trop. C’était vraiment le maximum que nous pouvions faire. »

Lando Norris : « J’ai réalisé l’un de mes rêves »

Lando Norris a laissé exprimer sa joie après sa belle victoire dans les rues de Monaco ce dimanche terminant devant Charles Leclerc et son coéquipier Oscar Piastri.

Après avoir fait une belle partie du travail samedi en se qualifiant en pole, le Britannique a pu conserver son avantage au premier virage. À partir de là, Norris a facilement maîtrisé son sujet pendant une bonne partie de la course.

La fin de Grand Prix était toutefois plus stressante avec le retour de Charles Leclerc derrière qui mettait une grosse pression, Norris étant bloqué par une stratégie agressive de Max Verstappen qui attendait un drapeau rouge. Malgré ces derniers tours tendus, le pilote McLaren a pu réaliser un de ses rêves : remporter le Grand Prix de F1 de Monaco.

« C’est incroyable », s’est réjoui Norris. « C’est une course longue et éprouvante, mais très amusante. Nous avons pu pousser pendant une grande partie de la course. Le dernier quart a été stressant avec Leclerc derrière et Max devant, mais nous avons gagné à Monaco. C’est ce dont je rêvais quand j’étais enfant, j’ai donc réalisé l’un de mes rêves. »

« Le pire moment a été la fin. Je me sentais plutôt en contrôle pendant toute la course, mais Max ralentissait un peu et je savais que Charles avait des opportunités. J’ai essayé de laisser Max prendre de l’avance pour pouvoir attaquer quand j’en aurais besoin. Je suis très heureux, mon équipe est très heureuse. Nous allons donc passer une merveilleuse soirée ! »

En plus d’une victoire mythique, Lando Norris part de Monaco avec un beau rapproché au championnat du monde des pilotes. Le Britannique revient en effet à seulement trois points de son coéquipier Oscar Piastri après lui avoir repris 10 points ce dimanche. Cette bataille pour le titre (sans oublier Max Verstappen à 25 points de Piastri) va continuer dès le week-end prochain à Barcelone dans le cadre du Grand Prix d’Espagne.

Les classements F1 après le Grand Prix de Monaco

Découvrez les classements des Championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Formule 1 de Monaco 2025.

Le classement pilotes F1 2025

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren161
2L. NorrisMcLaren158
3M. VerstappenRed Bull136
4G. RussellMercedes99
5C. LeclercFerrari79
6L. HamiltonFerrari63
7K. AntonelliMercedes48
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas20
10I. HadjarVCARB15
11L.StrollAston Martin14
12C. SainzWilliams12
13Y. TsunodaRed Bull10
14P. GaslyAlpine7
15N. HülkenbergSauber6
16O. Bearman Haas6
17L. LawsonVCARB4
18F. AlonsoAston Martin0
19J. DoohanAlpine0
20F. ColapintoAlpine0
21G. BortoletoSauber0

Le classement constructeurs F1 2025

PEquipe Points
1McLaren 319
2Mercedes147
3Red Bull 143
4Ferrari142
5Williams54
6Haas26
7Racing Bulls22
8Aston Martin14
9Alpine7
10Sauber6

 

GP de Monaco – Lando Norris intouchable, les Français brillent

Lando Norris a remporté son premier Grand Prix de Monaco ce dimanche après une course pleine de maîtrise. Il s’est imposé devant le héros local Charles Leclerc et Oscar Piastri. Isack Hadjar et Esteban Ocon terminent à de belles sixième et septième positions.

Départ – Norris garde la tête, VSC déployé

Lando Norris a gardé la tête de la course au départ devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Même si le Britannique a conservé l’avantage de sa pole, il a tout de même bloqué ses deux roues au premier virage, sans incidence pour le reste de sa course.

À l’arrière, Bortoleto a tapé au Portier après s’être fait pousser dehors par Antonelli. Le Brésilien a tout de même pu repartir même si cet incident a déclenché la voiture de sécurité virtuelle. Sous cette dernière, Tsunoda, Gasly et Bearman se sont arrêtés dès la fin du premier tour dans une course où deux arrêts étaient obligatoires.

Au neuvième tour de course, Pierre Gasly est allé taper l’arrière de la Red Bull de Yuki Tsunoda au freinage de la Nouvelle Chicane brisant son train avant gauche signifiant la fin de son Grand Prix. Le Japonais se demandait alors à la radio si le pilote Alpine était « idiot ». Il est à noter que Tsunoda s’est bel et bien décalé dans la zone de freinage, piégeant son ancien coéquipier. 

Stratégie très intelligente chez Racing Bulls et Williams

Avec ces deux arrêts aux stands obligatoires, Racing Bulls a déployé une stratégie agressive demandant à Liam Lawson, neuvième, de ralentir tout le peloton permettant à son coéquipier Isack Hadjar de faire ses deux arrêts et de ressortir devant le Néo-Zélandais.

Après avoir vu la stratégie de Racing Bulls, c’est Williams qui a décidé de jouer le même jeu avec un Carlos Sainz qui a largement ralenti le peloton permettant à Alex Albon d’effectuer deux arrêts gratuits. Mais l’écurie de Grove a fait encore mieux que VCARB en demandant ensuite à Albon de laisser passer Sainz pour permettre à ce dernier de profiter de deux arrêts gratuits à son tour, le Thaïlandais bloquant le peloton derrière.

Une situation tellement frustrante pour George Russell juste derrière Albon que le Britannique a semblé avoir fait exprès de passer le pilote Williams en coupant la Nouvelle Chicane sans rendre la position. Une situation qui n’a pas plus aux commissaires qui ont décidé de donner un drive through à Russell.

Fernando Alonso qui était positionné à une très belle sixième place a été contraint à l’abandon suite à un problème sur son Aston Martin à mi-course. L’Espagnol une nouvelle fois malchanceux alors que les points lui étaient promis.

Max Verstappen tente le tout pour le tout

De son côté, Max Verstappen s’est plaint de ses passages de rapport à sa manière : « Ah mes passages de rapports ressemblent à ceux du Grand Prix de Monaco 1972 ». 

Chez Red Bull on a par ailleurs tenté une stratégie assez agressive pour le Néerlandais en restant le plus longtemps possible en piste en première position avec ses pneus usés laissant les autres leaders se rapprocher. L’objectif est évidemment d’attendre un éventuel drapeau rouge, qui n’arrivera finalement jamais.

Cette situation a tout de même créé un petit train derrière Verstappen composé de Norris, Leclerc et Piastri, le Monégasque mettant la pression sur la McLaren.

Résistant à la pression, Lando Norris s’impose devant Charles Leclerc, Oscar Piastri, Max Verstappen et Lewis Hamilton. Seuls ces cinq pilotes terminent dans le même tour. Isack Hadjar termine lui à un tour mais à une magnifique sixième place, bien aidé par la stratégie de son écurie. Esteban Ocon septième réalise lui aussi une grosse performance dans les rues de la principauté. Pour trouver trace de la première Mercedes il faut remonter jusqu’en 11e position avec George Russell. Pire, Antonelli termine 18e et bon dernier à 3 tours des leaders après une stratégie hasardeuse pour les pilotes des Flèches d’Argent.

Classement et résultats du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement du Grand Prix de Monaco

PPilote Équipe Écart
1Lando NORRISMcLaren
2Charles LECLERCFerrari+3.131
3Oscar PIASTRIMcLaren +3.658
4Max VERSTAPPENRed Bull+20.572
5Lewis HAMILTONFerrari+51.387
6Isack HADJARRacing Bulls+1 tour
7Esteban OCONHaas+1 tour
8Liam LAWSONRacing Bulls+1 tour
9Alexander ALBONWilliams+2 tour
10Carlos SAINZWilliams+2 tour
11George RUSSELLMercedes+2 tour
12Oliver BEARMANHaas+2 tour
13Franco COLAPINTOAlpine+2 tour
14Gabriel BORTOLETOSauber+2 tour
15Lance STROLLAston Martin+2 tour
16Nico HÜLKENBERGSauber+2 tour
17Yuki TSUNODARed Bull+2 tour
18Kimi ANTONELLIMercedes+3 tour
-Fernando ALONSOAston MartinAbandon
-Pierre GASLYAlpineAbandon

Sondage – Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Auteur du deuxième temps en qualifications, en lutte pour la pole jusqu’au bout, Charles Leclerc peut-il aller décrocher une deuxième victoire consécutive à domicile ? Il sera entouré ce dimanche sur la grille des deux McLaren, celle de Lando Norris en pole et celle de Oscar Piastri, troisième. En revanche, le Monégasque aura du mal à bénéficier du jeu d’équipe suite à la pénalité reçue par Lewis Hamilton qui le repousse au septième rang sur la grille.

Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

La grille de départ du Grand Prix de Monaco 2025

Lando Norris s’élancera en pole position du Grand Prix de Monaco devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Les Français s’élanceront en cinquième place pour Isack Hadjar, au huitième rang pour ce qui est d’Esteban Ocon et en 17e position du côté de Pierre Gasly.

La grille de départ du Grand Prix de Monaco 2025

PPilote Équipe
1Lando NORRISMcLaren
2Charles LECLERCFerrari
3Oscar PIASTRIMcLaren
4Max VERSTAPPENRed Bull
5Isack HADJARRacing Bulls
6Fernando ALONSOAston Martin
7Lewis HAMILTON*Ferrari
8Esteban OCONHaas
9Liam LAWSONRacing Bulls
10Alexander ALBONWilliams
11Carlos SAINZWilliams
12Yuki TSUNODARed Bull
13Nico HÜLKENBERGSauber
14George RUSSELLMercedes
15Kimi ANTONELLIMercedes
16Gabriel BORTOLETOSauber
17Pierre GASLYAlpine
18Franco COLAPINTOAlpine
19Lance STROLL**Aston Martin
20Oliver BEARMAN***Haas

*Lewis Hamilton a reçu trois places de pénalité pour avoir gêné Max Verstappen en qualifications.

**Lance Stroll a reçu une place de pénalité pour son accrochage avec Charles Leclerc en EL1 et trois places pour avoir gêné Pierre Gasly en qualifications. 

*** Oliver Bearman a reçu 10 places de pénalité pour avoir doublé Carlos Sainz sous drapeau rouge en EL2.

Leclerc « très frustré » après avoir loupé la pole à domicile

Charles Leclerc a exprimé sa frustration après les qualifications où il n’a pas su rééditer sa performance de l’an passé, échouant à 109 millièmes de la pole position réalisée par Lando Norris.

Malgré un « vraiment bon » dernier tour lancé en Q3, Charles Leclerc a dû se contenter de la deuxième place dans un week-end où la Ferrari SF-25 semble enfin prendre vie, de quoi nourrir des regrets quand on sait l’importance de la pole à Monaco. Le Monégasque regrettait par ailleurs le déroulé de la dernière partie des qualifications où il a rencontré du trafic sur sa première tentative.

« Il y a toujours quelque chose à améliorer », a reconnu Leclerc. « Au final, c’était le meilleur résultat que nous pouvions obtenir. Je pense que le tour était vraiment bon. C’est un peu dommage pour le premier tour, car un bon premier tour donne un peu plus de confiance pour le deuxième. Je n’ai pas pu en profiter, j’ai été gêné par le trafic dans le secteur 2, mais c’est comme ça. Je suis évidemment très frustré. Nous savons que nous n’avons pas tout à fait la voiture pour viser la victoire cette année, mais ce week-end, la voiture semblait bien fonctionner. Partir deuxième ici ça va être difficile de prendre la première place. »

Déjà auteur de trois pole positions sur ses terres, et à nouveau tout proche d’en décrocher une quatrième, il a été demandé à Charles Leclerc pourquoi ce circuit lui convenait à ce point sur un tour chrono.

« Je ne sais pas », a-t-il répondu. « J’aime les circuits urbains en général. J’aime vraiment me donner à fond en qualifications et prendre le maximum de risques. Je pense que cela paie la plupart du temps. Parfois, cela ne paie pas. Mais je suis quand même fier du résultat que nous avons obtenu aujourd’hui. Sur le papier, cela s’annonçait comme un week-end très difficile pour nous. Au final, ce n’est pas si mal. »

Adrian Newey a déjà repéré une faiblesse sur un outil important chez Aston Martin

Adrian Newey qui fait ce week-end sa première apparition en Grand Prix en tant que membre de l’écurie Aston Martin s’est exprimé concernant sa nouvelle écurie avouant qu’elle « sous-performe » cette année.

Quelques semaines après avoir intégré Aston Martin en tant que responsable technique, Newey a pu faire le point sur ses premières observations au sein de l’équipe. Le Britannique a ainsi déjà trouvé des points d’amélioration et plus particulièrement au niveau du simulateur qu’il juge comme étant « faible ».

« Ma première tâche a consisté, tout en concevant et en discutant avec tout le monde, à essayer de comprendre comment l’équipe fonctionne, ses forces et ses faiblesses, à travailler avec ses forces et à établir un plan pour essayer de renforcer ses faiblesses », a indiqué Adrian Newey à Monaco. « Il y a beaucoup de très, très bonnes personnes. Nous devons simplement essayer de les faire travailler ensemble de manière un peu mieux organisée. »

« C’est tout simplement le résultat des racines de l’équipe Jordan, qui est devenue Force India, puis Racing Point. Cela a toujours été une petite équipe légèrement surperformante, qui est devenue en très peu de temps une très grande équipe qui, en vérité, a sous-performé cette année. Je pense qu’il s’agit maintenant en grande partie de permettre à tout le monde de s’installer et d’apprendre à tirer le meilleur de chacun. »

« Je pense qu’il est juste de dire que certains de nos outils sont faibles, en particulier le simulateur avec pilote », a ajouté Newey. « Il nécessite beaucoup de travail car il n’est actuellement pas du tout corrélé, alors qu’il s’agit d’un outil de recherche fondamental. Ne pas disposer de cet outil est une limitation, mais nous devons évidemment contourner le problème en attendant. Il s’agit probablement d’un projet de deux ans, en réalité. Nous allons être un peu dans le flou pendant un certain temps. Nous devons simplement essayer de nous appuyer sur notre expérience et notre bon jugement. »

Lewis Hamilton pénalisé sur la grille de départ à Monaco

Lewis Hamilton a reçu trois places de pénalité sur la grille pour avoir gêné Max Verstappen en qualifications dans le virage de Massenet.

Alors que Verstappen arrivait lancé à pleine vitesse, la Ferrari de Hamilton était au ralenti sur la trajectoire. Tandis que le Néerlandais pestait à la radio, du côté de Ferrari on avait indiqué au Britannique que le quadruple champion du monde ralentissait.

La justification des commissaires : « La voiture n° 44 effectuait un tour lent et s’était écartée de la ligne de course à l’approche du virage n° 2. La voiture n° 1 s’approchait de la voiture n° 44 lors d’un tour rapide. L’équipe a d’abord informé le pilote de la voiture n° 44 que la voiture n° 1 effectuait un tour rapide. Elle a ensuite envoyé un autre message indiquant que la voiture n° 1 ‘ralentissait’, alors qu’en réalité, celle-ci effectuait toujours un tour rapide et ne ‘ralentissait’ pas comme le suggérait l’équipe. »

« Cela a conduit la voiture n° 44 à accélérer et à se placer sur la trajectoire de la voiture n° 1 à l’entrée du virage n° 3. La voiture n° 1 a dû réagir à la voiture n° 44 qui semblait se placer sur sa trajectoire. La voiture n° 1 a donc dû quitter sa trajectoire habituelle et abandonner son tour rapide. Nous avons soigneusement examiné la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents au même endroit et avons déterminé que la voiture n° 44 avait bien empiété sur la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents. Il ne fait donc aucun doute que la voiture n° 1 a été gênée. Le pilote de la voiture n° 44 a immédiatement exprimé son mécontentement à l’égard du message erroné de son équipe après l’incident. »

« Au cours de l’audience, le pilote de la voiture n° 44 a reconnu que le message incorrect de son équipe avait conduit à l’incident. Comme dans les incidents précédents de cette nature, où un pilote a reçu des informations inexactes ou incomplètes qui ont conduit à une obstruction entre deux voitures, le fait que le message radio ait été la cause de l’obstruction ne constitue pas une circonstance atténuante. Nous imposons donc la pénalité standard, à savoir une perte de trois places sur la grille de départ. »

Lando Norris : « Il n’y avait aucun risque » concernant la stratégie en Q3

Lando Norris s’est exprimé après sa belle performance en piste qui lui a permis de décrocher la très importante pole dans les rues de Monaco.

Le Britannique a signé ici sa deuxième pole de la saison et la première depuis le Grand Prix d’ouverture à Melbourne, un soulagement pour le pilote McLaren.

« Cela a été long à venir », avoue Lando Norris. « Je me sens bien. Je ne pense pas que vous réalisiez à quel point cela fait du bien après toutes les difficultés rencontrées ces derniers mois. Surtout ici, à Monaco, qui est un endroit magnifique. C’est probablement le circuit le plus difficile et il faut en plus affronter le héros local. Je suis très fier de toute l’équipe. Nous avons beaucoup travaillé ces derniers mois pour arriver à un résultat comme celui d’aujourd’hui, je suis donc très heureux. »

Interrogé sur la stratégie McLaren d’effectuer deux tours chronos en fin de Q3 et le risque que cela comportait, Norris a affirmé que c’était la bonne chose à faire.

« Il n’y avait aucun risque de notre côté », a poursuivi Norris. « C’est ce que nous pensions être la meilleure stratégie avant les qualifications et cela s’est avéré être la bonne. Nous avons suivi notre intuition. L’équipe a fait un travail incroyable, donc merci à tout le monde ici et à l’usine. Ces jours-là n’arrivent pas facilement, donc je suis bien sûr fier de leur rendre la pareille. »

Le pilote McLaren a par ailleurs détaillé sa qualification : « Vous essayez constamment d’améliorer votre temps au tour, car les autres s’améliorent de plus en plus, et vous devez prendre autant de risques qu’eux, mais quand vous arrivez au dernier tour de la Q3, tout se joue sur qui peut prendre un peu plus de risques et s’engager davantage. C’était un beau tour. C’était un tour bien construit et ça fait vraiment plaisir quand vous franchissez la ligne d’arrivée et que tous vos efforts sont récompensés. »

Questionné sur la nouvelle règle des deux arrêts obligatoires et l’incidence que cela aura sur la course, Lando Norris a reconnu qu’il préférait simplement profiter de sa pole.

« Honnêtement, je n’en ai absolument aucune idée et pour l’instant, je m’en fiche ! », a souri Norris. « Je vais profiter de cette journée. J’ai travaillé dur pour en arriver là. C’est à cela que sert la soirée, à se préparer pour demain. Je suis très satisfait de ma journée et heureux de mes qualifications. Je vais profiter de l’instant présent, puis me concentrer sur demain. »

GP de Monaco, Qualifs – Superbe pole position pour Norris devant Leclerc

Lando Norris a signé la pole position dans les rues de Monaco juste devant le héros local Charles Leclerc et Oscar Piastri. Max Verstappen n’a pas pu faire mieux que cinquième alors que les Français ont brillé en Q3.

Q1 – Gasly éliminé, Antonelli dans le mur

La Q1 a été marquée par le crash de Kimi Antonelli à la Nouvelle Chicane en fin de session provoquant la sortie des drapeaux rouges. Une interruption de séance qui signifiait l’élimination dès la Q1 de Pierre Gasly seulement P18.

Le Français a vécu une séance mouvementée après avoir également été gêné par Lance Stroll en sortie du tunnel. « Choquant de la part de Stroll » pestait le Français à la radio. Le Canadien, qui se plaignait lui du soleil qui le gênait pour distinguer les monoplaces derrière lui, n’échappe pas à une investigation des commissaires.

Max Verstappen s’est lui plaint d’un Lewis Hamilton arrêté sur la trajectoire à Massenet : « P***** de Lewis ! C’était une grosse gêne ». Du côté de Lewis Hamilton l’erreur a été commise par Ricardo Adami, l’ingénieur de course du Britannique, qui lui a indiqué à tort que Verstappen était en train de ralentir. Le Britannique est sous enquête suite à cet incident.

Les éliminés en Q1 : Bortoleto P16, Bearman P17, Gasly P18, Stroll P19 et Colapinto P20.

Q2 – Problème pour Russell : Catastrophe pour Mercedes

Alors qu’Antonelli a fini sa Q1 dans le mur se qualifiant P15, George Russell a subi un problème technique sur sa Mercedes en début de Q2 signifiant une 14e place finale. Une journée à oublier pour les pilotes Mercedes qui partiront loin sur la grille ce dimanche et devront trouver des solutions pour remonter en course.

Autres surprises, les éliminations de Carlos Sainz et Yuki Tsunoda en Q2. L’Espagnol pointait à 6 dixièmes de son coéquipier qui s’est qualifié en Q3 en troisième place. Tsunoda est lui relégué à cinq dixièmes de son coéquipier.

À noter le passage en Q3 des deux Français restants Isack Hadjar et Esteban Ocon qui semblait pourtant en souffrance au volant de sa Haas ce week-end. Le pilote numéro 31 a exprimé sa joie à la radio lorsque son ingénieur lui a annoncé la bonne nouvelle.

Les éliminés en Q2 : Sainz P11, Tsunoda P12, Hülkenberg P13, Russell P14 et Antonelli P15.

Q3 – Norris bat le record de la piste

Sur le premier tour chrono ce sont les McLaren qui se sont positionnées en première ligne provisoire avec Norris devant Piastri et Leclerc en troisième place.

Les deux McLaren sont ressorties plus tôt que tout le monde en fin de Q3 leur permettant de faire deux tours chronos. C’est finalement Lando Norris qui a signé le record de la piste en 1:09.954 devant Charles Leclerc et Oscar Piastri.

Lewis Hamilton suit en quatrième place devant un Max Verstappen qui ne pouvait faire mieux que cinquième pointant à sept dixièmes de la pole. Juste derrière, c’est Isack Hadjar qui a signé une superbe performance avec un sixième temps tout comme Esteban Ocon avec une belle huitième place.

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